BE1028615B1 - Système démontable amovible de levage d'une charge - Google Patents

Abstract

La présente invention est une structure amovible de soulèvement de charges destinée à être installée sur une échelle. Il s’agit d’un dispositif démontable, facilement transportable de type grue et de sa méthode d’utilisation. La structure permet de déplacer des charges entre l’intérieur et l’extérieur d’un bâtiment, à travers une ouverture. Le système démontable amovible de levage d’une charge comprend une structure de fixation horizontale d’une flèche à une échelle et une flèche agencée pour permettre le déplacement horizontal et vertical de la charge.

Description

Système démontable amovible de levage d’une charge La présente invention est relative à une structure amovible de soulèvement de charges destinée à être installée sur une échelle.

Plus spécifiquement, il s’agit d’un dispositif démontable, facilement transportable de type grue et de sa méthode d'utilisation.

Ce dispositif est particulièrement adapté pour déplacer des charges entre l’intérieur et l'extérieur d’un bâtiment à travers une ouverture.

Les dispositifs d’élévation de charges lourdes se déclinent dans de nombreuses variantes de forme, de capacité ou d'utilisation, pour permettre à l’homme d'élever des objets lourds en hauteur, en allégeant sa propre tâche ou en transférant l’entièreté de la tâche à une machine.

Ces machines sont appelées, suivant les cas: ascenseur industriel, monte-charge, ascenseur de charge, grue, etc.

Elles sont généralement de grande taille et nécessite souvent des moyens de transport et d’installation particulier, limitant leur usage aux professionnels.

Des dispositifs compacts, transportables et facile d'utilisation sont connus, incluant notamment une échelle come élément constitutif à part entière.

Le brevet US4598795 présente un système permettant de fixer à une échelle une flèche de longueur fixe au bout de laquelle est fixée une poulie.

L’échelle est stabilisée en reposant sur le sol à une extrémité et sur un accessoire de support, libre en rotation autour d’un barreau de l’échelle, destiné à reposer sur le bord d’un toit.

Cet accessoire de support permet, en supplément du maintien en place de l’échelle, d’éloigner l’échelle du bord du toit, pour libérer une colonne de passage pour la charge à lever ou descendre.

Ce dispositif nécessite de manipuler l’accessoire de support, et donc de modifier l’angle d’inclinaison de l’échelle, lorsque que la charge est soulevée afin de permettre un mouvement de translation de la charge dans l’axe longitudinal de la flèche pour la décharger sur le toit.

Ce dispositif n’est adapté qu’à un toit dont le rebord est plat et suffisamment grand pour accueillir 1l'accessoire de support.

Le volume de soulèvement est contraint par la profondeur et la largeur de ce support, mais également par la longueur de la flèche.

De plus, la nécessité de modifier l’inclinaison de l’échelle durant l’opération peut compromettre l’équilibre de l’échelle et être dangereux.

Le demandeur a donc jugé nécessaire de proposer un dispositif plus polyvalent, utilisable aussi bien par des professionnels que des particuliers, plus sécuritaire et démontable afin de faciliter son déplacement et son installation.

SOLUTION DE L’ INVENTION L'invention concerne un système démontable amovible de levage d’une charge comprenant une structure de fixation horizontale d’une flèche à une échelle et une flèche agencée pour permettre le déplacement horizontal et vertical de la charge.

Un système de levage désigne un système qui permet de soulever et d’abaisser des charges en les ayant, entre temps, éventuellement déplacées de manière horizontale.

Le système de levage démontable est donc un kit comprenant deux éléments principaux (la structure de fixation et la flèche) qui, une fois assemblés entre eux, forment un dispositif d’un seul tenant. L’assemblage de ces deux éléments est réversible.

Le système de levage est amovible, c’est-à-dire qu’il peut être accroché de manière sécurisée (fixé) à une échelle et décroché à volonté. Cela permet de faciliter le déplacement et l’installation du système n’importe où.

La structure de fixation comprend des moyens de fixation de la structure à une échelle. De préférence, ce sont des moyens de fixation par coopération de forme, comme par exemple des évidements non linéaires dans la structure, conformés pour permettre l’insertion d’au moins deux barreaux d’une échelle dans lesdits évidements jusqu’à une position de butée définissant une position de fixation stable. Les moyens de fixation peuvent également comprendre des crochets fixés aux plaques de la structure de fixation ou tout autre moyen envisageable pour l’homme du métier. La structure de fixation du système de levage comprend de préférence au moins deux pièces détachées, de préférence deux plaques, destinées à être agencées côte à côte, de préférence parallèles, chacune dans un plan vertical, plaques éventuellement similaires, et dont la hauteur est supérieure au pas de deux barreaux de l'échelle sur laquelle la structure de fixation est destinée à être fixée. L’agencement parallèle des plaques est plus simple d'utilisation, mais elles pourraient aussi ne pas l’être.

Ces pièces sont de préférence fabriquées dans un matériau suffisamment solide pour résister aux contraintes de charge. Ces plaques de fixation rigides peuvent avoir n'importe quelle forme appropriée à leur fonction, par exemple carrée, rectangulaire, triangulaire ou de manière générale, polygonale.

Ces plaques de fixation peuvent être solidaires les unes des autres à l’aide de traverses, ou de tout autres moyens adaptés, de manière à préserver un écart constant entre les plaques. Les plaques et les traverses forment alors une et une seule structure de fixation rigide à laquelle il est possible de fixer une flèche. Avantageusement, la structure de fixation comprend deux plaques triangulaires parallèles disposées face à face.

Alternativement, les plaques de fixation de l'invention peuvent être maintenues écartées, de préférence parallèles, par la flèche du dispositif fixée directement sur lesdites plaques assurant la fonction de traverse. La flèche peut alors être agencée pour être fixée horizontalement entre les plaques de la structure de fixation, par exemple à l’aide de boulons, de vis ou tout autres moyens adaptés et connus de l’homme du métier. La flèche est donc de préférence amovible des plaques de la structure, cela permet de faciliter le déplacement et le rangement du dispositif de l’invention.

Les plaques de fixation peuvent également être maintenues écartée et/ou parallèle par un élément intermédiaire entre les plagues et la flèche, comme par exemple un support mécanique d’actionnement de la flèche.

La flèche est un élément rigide et capable de supporter les efforts en flexion transmis par le poids de la charge. Comme suggéré par sa dénomination, la flèche est un élément beaucoup plus long que large ; en d’autres mots, la flèche s’apparente à une poutre, de section pleine ou creuse. La flèche peut traverser complétement la structure de fixation et éventuellement déborder de l’arrière de cette structure, pour, par exemple y attacher un contrepoids ou un treuil.

La flèche peut être d'être seul tenant ou être constituée de plusieurs pièces détachées, facilitant ainsi le transport du dispositif et permettant une longueur de flèche flexible, adaptable à différentes situations. Il peut également s’agir d’une flèche télescopique.

Dans un mode de réalisation de l’invention, la flèche est une structure métallique en treillis, de section triangulaire ou carrée.

Ces structures en treillis, souvent utilisées pour le montage de scène de spectacle, sont disponibles sur le marché, par exemple chez Eurotruss®.

Une flèche est, par analogie avec une grue, le bras horizontal sous lequel la charge est attachée. La flèche est donc équipée de moyens d'attache de la charge, de préférence un filin (câble, chaine, sangle, etc.…), dont une extrémité est équipée d’un crochet ou de tout autre moyen d'attache de la charge au filin.

L'autre extrémité du filin est attachée à un appareil de levage, comme par exemple un treuil ou un palan, pour impartir à la charge un déplacement vertical.

Par « déplacement vertical » de la charge, il faut comprendre tout changement d'altitude de ladite charge.

L'appareil de levage peut être tout type de treuil ou palan connu de l’homme du métier, électrique ou non. Il peut être fixé directement sur la flèche ou à distance, comme par exemple sur l’échelle, sur la structure de fixation de la flèche, ou sur un véhicule à proximité. Si l’appareil de levage n’est pas sur la flèche, la flèche est équipée d’au moins une poulie destinée à transmettre les forces entre la charge et le treuil.

La flèche est également agencée de manière à permettre à la charge d'effectuer un déplacement horizontal, c’est-à-dire dans l'axe longitudinal de la flèche, en d’autres mots, de permettre à la charge de s’écarter ou de s’approcher de l’échelle.

Les moyens de déplacement horizontal de la charge peuvent comprendre une crémaillère ou une glissière associée à un chariot mobile le long d'au moins une partie de la flèche ou tout autre moyen équivalent connu de l’homme du métier.

Alternativement, le chariot peut être l’élément fixe permettant le déplacement de la poutre selon un axe horizontal.

Dans le cas d’une flèche télescopique, le déplacement de la charge peut être assuré par le déploiement/retrait de la flèche.

Correctement assemblés entre eux, l’échelle et le système de levage de l’invention forment une potence.

La stabilité de cette potence 5 est assurée par la stabilité de l’échelle qui repose, de manière inclinée, sur ses deux extrémités, sur et contre un bâti.

Le bas de l’échelle repose de préférence sur une surface plane, le haut de l’échelle s’appuie de préférence contre une surface verticale plane.

Avantageusement, pour assurer une stabilité optimale du système, l’échelle est inclinée d’un angle compris entre 60 et 80 degrés par rapport à l’horizontale.

Plus avantageusement, elle est inclinée d’un angle de 70 degrés par rapport à l’horizontale.

L’échelle du dispositif peut être une échelle standard d’un seul tenant ou une échelle modulable, bien connues de l’homme du métier.

Dans le cas d’une échelle modulable, la partie haute de l'échelle peut être inclinée horizontalement de manière à former (vu de côté), avec le bâti, un trapèze rectangle dont la petite base est la partie haute de l’échelle.

Cette configuration permet d’agrandir l’espace de la zone de (dé)chargement sous l'échelle et peut permettre d’améliorer la stabilité de la potence.

L'invention consiste également en une méthode d'utilisation du système de levage, comprenant les étapes suivantes : — On stabilise une échelle contre un bâti ; — On fixe la structure de fixation à l’échelle ; — On fixe la flèche à la structure de fixation ; — On associe un appareil de levage à la flèche ; — On relie la charge à l’appareil de levage; — On actionne l’appareil de levage pour déplacer la charge verticalement vers le haut, et — On actionne l’appareil de levage pour déplacer la charge verticalement vers le bas.

Pour stabiliser l’échelle, on fait reposer sur une surface plane, le haut de l’échelle s’appuyant de préférence contre une surface verticale plane.

En outre, des moyens de stabilisation externes, comme des cales, des cordes, des sangles peuvent être prévus pour stabiliser l’échelle.

Si la charge doit être déplacée, on déplace la charge horizontalement après l’avoir déplacé verticalement vers le haut.

On peut donc soit simplement soulever temporairement une charge ou la déplacer entre deux endroits différents, éventuellement séparés par un obstacle, par exemple à travers une fenêtre. La flèche est alors installée, via la structure de fixation, à hauteur de l’ouverture et traverse complétement l'ouverture. Par exemple, depuis une zone de chargement située à l’intérieur d’une pièce sous l'échelle, une charge peut alors être hissée, passée par la fenêtre, et ensuite déchargée dans une zone de déchargement située de l’autre côté de la fenêtre.

Ainsi, la hauteur de hissage et d’abaissement de la charge n’est limité que par la longueur du filin. L'invention permet de gérer des forts dénivelés entre la zone de chargement et de déchargement. L'invention sera mieux comprise à l’aide de la description suivante, en référence au dessin dans lequel : La Figure 1 est un schéma d’un mode de réalisation d’une plaque de la structure de fixation du système de levage, vue de côté ; La Figure 2 illustre un système de levage selon l’invention en mode opérationnel ; La Figure 3 illustre un autre système de levage selon l’invention en mode opérationnel ; La Figure 4 illustre un autre mode opérationnel du système de levage de la figure 2 ; La Figure 5 illustre un autre système de levage selon l’invention en mode opérationnel ; La figure 6 est un schéma en perspective de la structure de fixation d’un système de levage selon l’invention, et La figure 7 est un schéma en perspective d’un système de levage selon l'invention.

En référence à la figure 1, une plaque 10 de la structure de fixation du système de levage est de forme générale triangulaire dont les angles extérieurs 11 ont été arrondis. Un évidement triangulaire 12 est ménagé dans la plaque. Deux évidements non linéaires 15 d’insertion de barreau d’échelle en forme de U sont ménagés ouvert sur un des bords de la plaque au niveau d'ouvertures d'entrée 17 jusqu’à un fond de butée 16. Les positions de butée 16 sont distants d’un entraxe égal au pas de deux barreaux d’une l’échelle.

Trois alésages 14 de fixation de la flèche sont ici prévus, répartis sur la plaque 10, ainsi que trois alésages 13 de fixation de traverses.

La plaque 10 peut être métallique, en PVC renforcé, en bois ou en tout autre matériau adapté et connu de l’homme du métier.

L’'évidement triangulaire 12 a pour fonction d'optimiser le coût de production et de réduire la masse totale de la plaque.

Un évidement triangulaire 12 est ici présenté mais toute autre forme d’ évidement adapté est envisageable.

Les évidements 15 sont les moyens de fixation de la plaque 10 à deux barreaux de l’échelle.

Leur forme non-linéaire en U est destinées à être parcourus par les barreaux de l’échelle depuis l'entrée 17 jusqu’à la position de butée 16 définissant une position de fixation stable.

Les positions de butée 16 sont séparés d’un entraxe égal au pas de deux barreaux de l’échelle.

Dans cette configuration, le maintien de la plaque sur l’échelle est donc assuré par coopération de forme.

Ces moyens de fixation 15 permettent d’associer la structure à l’échelle de manière sécurisée, c’est-à-dire que la dissociation de l’ensemble ne peut se faire accidentellement, grâce au profil non- linéaire des évidements.

L'entrée 17 de chaque évidement peut comprendre (non représenté sur la figure 1) un moyen de sécurisation supplémentaire, par exemple une goupille ou un loguet.

Pour assurer une stabilité suffisante, chaque plaque comprend au moins deux moyens de fixation.

Sur la figure 1, ces deux évidements sont alignés sur un axe incliné, de préférence un axe incliné d’un angle compris entre 60 et 80 degrés par rapport à l’horizontale représentée par la base du triangle, de préférence encore d’un axe incliné de 70 degrés par rapport à l’horizontale.

Cette inclinaison correspond à l’inclinaison souhaitée pour une stabilité optimale de l’échelle.

Ainsi, une fois la plaque placée sur les barreaux de l'échelle, l’utilisateur peut ajuster l’inclinaison de l’échelle pour que la base du triangle soit à l’horizontal, ce qui permettra que la flèche, une fois attachée à la structure de fixation, soit également parfaitement horizontale. Un indicateur de niveau peut optionnellement être intégré dans la plaque à cette fin.

Le système démontable amovible de levage d’une charge selon l’invention comprend de préférence deux plaques, de préférence identiques, disposées face à face dans des plans parallèles et fixées sur au moins deux mêmes barreaux de l’échelle. Par exemple, deux plaques 10 telles qu’illustrées sur la figure 1 sont solidaires l’une de l’autre, comme schématisées) sur la figure 6 (reprenant quelques éléments de la figure 1), au moyen de traverses 60 fixées au niveau des points d’alésage 13 afin de maintenir un écart constant entre celles-ci.

Les traverses, non représentées sur les figures, peuvent être des éléments rigides en métal, en PVC renforcé ou en tout autre matériau adapté. Elles s’insèrent entre les plaques de la structure de fixation et sont fixées à l’aides des alésages 13 destinés à recevoir les moyens de fixation des traverses aux dites plaques. Ces moyens de fixation peuvent être des vis à tête plate vissées directement dans l'extrémité d’une traverse préalablement taraudée. Alternativement, l’extrémité de chaque traverse peut comprendre un filet, de longueur au moins supérieure à l’épaisseur des plaques, afin de fixer celles-ci à l’aide d’un écrou. Alternativement, la flèche du système de levage peut assurer le rôle de traverse. Alternativement encore, la traverse peut être un tube creux, dans laquelle on insère une tige filetée bloquée par des écrous à l'extérieur de chaque plaque.

Les alésages 14 de la figure 1 sont destinés à recevoir les moyens de fixation de la flèche du système de levage. Ces moyens de fixation sont, par exemple, des boulons, un système de crochet ou tout autre moyen adapté et connu de l’homme du métier.

Une fois assemblées, la structure de fixation et la flèche 70 forment le système de levage de l’invention dont une vue schématique en perspective est présentée à la figure 7.

Pour la suite de la description, « assemblage » et « configuration » doivent être entendu comme synonyme d’une seule et même chose : un ensemble système de levage - échelle - appareil de levage.

Plusieurs modes de réalisation du système de levage intégrés dans différents assemblages système de levage-échelle-appareil de levage vont être présentés.

Par soucis de clarté, les traverses (ainsi que les moyens de fixation associés) et les moyens de fixation de la flèche à la structure de fixation ne sont pas représentés sur les figures 2 à 5. En référence à la figure 2, un assemblage 200 (système de levage- échelle-appareil de levage) comprend une structure de fixation 210 une flèche 220, une échelle 230 et un treuil 240. Ie système démontable et amovible de levage de l’invention comprend donc les éléments 210 et 220. L'assemblage 200 repose sur un bâti 250, par exemple le sol et le mur d’une pièce, comprenant une ouverture 251, par exemple une fenêtre.

La structure 210 est fixée par coopération de forme au moyen de deux plaques munies d'’évidements 211 (par exemple les plaques de la figure 1) à deux barreaux 231 de l’échelle 230. La flèche 220 est ici une structure en treillis de section carrée, c'est-à-dire que la flèche comprend quatre tubes métalliques (de longueur égale à la longueur de la flèche) disposés en carré et solidaires entre eux par l’intermédiaire d’un système de barreaux triangulés sur chaque face laterale de ladite flèche ; ces structures sont bien connues et sont commercialisées notamment par Eurotruss®. La flèche horizontale 220 est fixée à la structure de fixation au moyen de boulons en U.

Ces boulons en U enserrent les tubes de la flèche contre les plaques de ladite structure de fixation.

La contrainte d’assemblage provient d'écrous vissés depuis les faces extérieures desdites plaques.

Ainsi, c’est la flèche qui maintient fixes et parallèles l’une par rapport à l’autre, les deux plaques de la structure de fixation 210. La flèche comprend une crémaillère 221, installée sur une partie de la longueur de la flèche, sur laquelle est mobile horizontalement un chariot 222 muni d’une poulie 223 (partiellement représentée). A l’extrémité gauche de cette flèche est fixée une autre poulie 224. Alternativement, la flèche pourrait être une simple poutre métallique comprenant une crémaillère ou une glissière sur laquelle se déplace horizontalement un chariot.

Le treuil 240 est fixé au bas de l’échelle via un support 241 adéquat, cette position permet au treuil d'également agir en contrepoids de la flèche. Le filin 242 du treuil, est déployé le long de la flèche, supporté par les poulies 223 et 224, et se termine par un crochet 243 servant à accrocher la charge à déplacer. Le treuil permet, en enroulant ou déroulant le filin, de monter et de descendre verticalement la charge. Dans cette configuration, le mouvement de déroulement (enroulement) du treuil est de préférence coordonné avec le déplacement du chariot mobile afin de ne pas faire varier l'altitude de la charge lorsque le chariot se déplace.

Cet assemblage forme donc un dispositif stable permettant, au moyen du système de levage, de déplacer verticalement et horizontalement une charge à travers l'ouverture 251.

Par exemple, le bâti 250 peut être une chambre à l’étage d’un bâtiment, munie d’une fenêtre 251 depuis laquelle on désire descendre un meuble en contrebas à l’extérieur. Un utilisateur peut alors apporter toutes les pièces de l’assemblage 200 dans la chambre. Il positionne l’échelle, avec un angle d’environ 70 degrés, devant la fenêtre ouverte. Il insère les deux plaques 210 de la structure de fixation aux barreaux de l’échelle, à hauteur de la fenêtre de la chambre, plutôt vers le haut de la fenêtre. Il fixe la flèche, comprenant la crémaillère et le chariot mobile, entre les deux plaques de la structure de façon à ce que la flèche soit horizontale et les plaques fixes l’une par rapport à l’autre. Il installe ensuite le treuil sur le premier barreau de l’échelle et ajuste la trajectoire du filin à l’aide des poulies 223. Dans cet exemple, le treuil est un treuil électrique actionnable à l’aide d’une visseuse électrique muni d’un embout qui s’insère dans le moyeu du treuil. Une fois l’installation terminée, il suffit alors à l’utilisateur d'accrocher le meuble au crochet du filin et d’actionner le treuil afin de soulever le meuble en enroulant le filin. Une fois le meuble soulevé à hauteur de la fenêtre, l’utilisateur le déplace horizontalement, manuellement ou électriquement, en faisant coulisser le chariot 222 vers l’extrémité de la flèche 220. Le meuble traverse ainsi la fenêtre et se retrouve suspendu au-dessus de la cour extérieure. L’utilisateur actionne électriquement le treuil dans l’autre sens et le meuble descend à l’extérieur jusqu’à être posé sur le sol. Grâce à l’invention, il n’est pas nécessaire de descendre le meuble par un escalier intérieur ni d’utiliser un dispositif plus complexe et encombrant de type lift-élévateur. La seule limite est ici la taille de la fenêtre.

L’échelle ne bouge pas durant la durée de l’opération.

La flèche et la structure de fixation sont dimensionnées de façon à correspondre à une charge maximale prédéfinie en fonction notamment des matériaux utilisés.

La figure 3 représente un assemblage 300 similaire à l’assemblage de la figure 2 mais pour lequel, alternativement, le treuil électrique 301 est fixé directement sur le chariot mobile. Cette configuration permet avantageusement de supprimer l’utilisation des poulies et de ne plus devoir coordonner le déroulement (enroulement) du treuil au mouvement horizontal du chariot. Ici, la flèche peut contenir une gaine facilitant le déplacement du câble électrique du treuil suivant son mouvement. Avantageusement, le treuil peut être alimenté par une batterie.

La figure 4 représente un assemblage 400 similaire à la configuration de la figure 2 avec un positionnement différent de la flèche 401. Celle-ci ne déborde pas de l'arrière de la structure de fixation, permettant à l’assemblage d’être moins encombrant. Dans cette configuration, une unique poulie 402 est utilisée pour supporter et donner une direction au filin. Bien que non représentée sur la figure 4, une seconde poulie peut être fixée à l’extrémité gauche de la flèche afin de maintenir le filin proche de la flèche sur toute sa longueur.

La figure 5 représente, alternativement, un assemblage 500 similaire à la configuration de la figure 2 mais pour lequel l’échelle est une échelle modulable dont l’extrémité haute 501 est inclinée horizontalement de manière à reposer orthogonalement sur le bâti. Ceci augmente la stabilité de l’assemblage et permet également d'augmenter la taille des charges déplaçables en augmentant la surface disponible sous l'échelle.

De plus, la flèche 502 est ici une flèche comprenant deux éléments 503 et 504 identiques. Ces éléments peuvent être des structures en treillis de type Eurotruss® de section carrée.

Dans cette configuration, la crémaillère est également constituée de deux éléments séparés propres à chaque élément de la flèche.

Les deux éléments de la flèche s’alignent de façon continue.

L’intérêt de cette configuration réside dans l’utilisation d’ éléments plus petits plus facilement transportables après démontage et/ou la possibilité d’avoir une flèche plus longue ou de longueur modulable selon les besoins.

De façon plus générale, la flèche peut donc être constituée d’une succession de structures en treillis identiques, permettant au système de levage d'être adaptable au bâti.

L’'assemblage des pièces de la flèche entre elles est bien connue de l’homme du métier.

Avantageusement, bien que non représenté sur la photo, la rigidité de flèche 502 peut être renforcée en accrochant, à l’aide d’un câble ou d’un élément rigide de longueur adéquate, le milieu de la flèche à la partie horizontale 501 de l’échelle modulable.

Le bâti 505 peut être, par exemple, un garage dans lequel se trouve une voiture.

Le système de levage de l’invention peut être utilisé, avec l’échelle modulable et le treuil électrique, par un utilisateur qui désire sortir intégralement le moteur d’une voiture afin d'y faire des réparations.

Il peut ensuite travailler dans le moteur et le repositionner aisément en actionnait le treuil électrique.

Dane une autre configuration non illustrée, la flèche peut être mobile le long d’une crémaillère fixée à un chariot immobilisé sur la structure de fixation.

Cela permet notamment d'utiliser des systèmes existants du type utilisés pour des carotteuse, commercialisées notamment par Hilti® ou Mégatron®, dans lesquelles le moteur de perçage est fixé sur un chariot mobile le long d’une poutre.

La poutre servirait alors de flèche mobile à l’extrémité de laquelle serait disposé la poulie pour le passage du filin relié au crochet.

La flèche serait déplacée par actionnement du chariot, lui fixé à la structure de fixation.

Le moteur de perçage pourrait en plus être couplé à un treuil, de façon à intégrer simplement toutes les fonctionnalités de l’assemblage de l’invention.

Les différentes options décrites dans les modes de réalisation des exemples illustrés ci-dessus sont combinables de façon indépendante,

et ne sont pas à considérer uniquement dans le contexte de l'illustration.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1. Système démontable amovible de levage d’une charge comprenant une structure (210) de fixation horizontale d’une flèche à une échelle et une flèche (70 ; 220) agencée pour permettre le déplacement horizontal et vertical de la charge.

2. Système selon la revendication 1, dans lequel la structure de fixation horizontale d’une flèche à une échelle comprend des moyens (15 ; 211) de fixation par coopération de forme avec 1’ échelle.

3. Système selon l’une des revendications 1 et 2, dans lequel la structure de fixation comprend au moins deux plaques (10) destinées à être agencées parallèles, chacune dans un plan vertical.

4. Système selon la revendication 3, dans lequel les plaques (10) comprennent chacune au moins deux évidements (15) non linéaires, conformés pour y permettre l’insertion d’au moins deux barreaux d’une échelle jusqu’ à une position de butée (16).

5. Système selon l’une des revendications 3 et 4, dans lequel les plaques (10 ; 210) sont maintenues solidaires à l’aide de traverses (60).

6. Système selon l’une des revendications 3 et 4, dans lequel les plaques (10 ; 210) sont maintenues solidaires à l’aide de la flèche ou d’un support d’actionnement de la flèche.

7. Système selon l’une des revendication 1 à 6, dans lequel la flèche (220) est une structure métallique en treillis.

8. Système selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel la flèche est agencée pour être montée mobile horizontalement sur la structure de fixation.

9. Système selon la revendication 8, dans lequel la flèche comprend un chariot mobile le long de la flèche solidaire à la flèche, la structure de fixation étant agencée pour être fixée au chariot.

10. Ensemble du système selon l’une des revendications 1 à 9 et d’un treuil (240).

11. Ensemble du système selon l’une des revendications 1 à 10 et d’une échelle (230).

12. Méthode d'utilisation du système de levage des revendications 1 à 9, comprenant les étapes suivantes : — On stabilise une échelle (230) contre un bâti (250); — On fixe la structure de fixation (210) à l'échelle ; — On fixe la flèche (220) à la structure de fixation (210); — On associe un appareil de levage (240) à la flèche ; — On relie la charge à l’appareil de levage; — On actionne l’appareil de levage pour déplacer la charge verticalement vers le haut, et — On actionne l’appareil de levage pour déplacer la charge verticalement vers le bas.

13. Méthode selon la revendication 12, dans laquelle on déplace la charge horizontalement après 1l'avoir déplacé verticalement vers le haut.