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POUTRE EN BOIS La présente invention concerne une poutre en bois destinée en particulier à la réalisation d'une ossature de construction pour habitation, de pavillon, de garage, de remise et autres par assemblage par emboîtement.
Le but de l'invention est de procurer une poutre en bois qui tout en présentant un aspect extérieur de qualité soit économique et garantisse un assemblage parfait et stable.
Cet objectif est atteint grâce à l'invention par une poutre en bois dont la face supérieure présente un profil complémentaire du profil de la face inférieure, laquelle poutre est remarquable en ce qu'elle est constituée d'un corps central et de deux lamelles collées sur les faces extérieures longitudinales verticales du corps central. Le corps central de la poutre peut être constitué d'une seule partie ou de plusieurs pièces disposées bout à bout.
Grâce à cette structure, le corps central peut être constitué d'une pièce de bois de qualité quelconque tandis que les lamelles longitudinales peuvent être choisies en bois de première qualité. De plus, le collage des lamelles sur le corps central a pour effet de stabiliser les noeuds vicieux éventuels du bois dans lequel sont découpées les lamelles. Enfin, la structure de la poutre assure que lorsque plusieurs poutres se
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trouvent superposées, les éléments de leur structure travaillent uniquement en compression.
Conformément à un autre aspect de l'invention, les profils des faces supérieure et inférieure de la poutre présentent des rebords longitudinaux horizontaux correspondants entre lesquels sont formés des mortaises et tenons complémentaires, les mortaises formées dans la face inférieure ayant une profondeur plus grande que la hauteur des tenons de la face supérieure. Cette particularité a pour avantage de permettre de reprendre une grande partie du tassement lors de la mise en place de poutres superposées et d'éviter l'écrasement qui se produit habituellement dans les assemblages de poutres en bois traditionnelles et qui a pour résultat d'élargir les jointures longitudinales extérieures entre deux poutres superposées.
D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit, accompagnée de dessins.
La figure 1 montre une coupe transversale dans un exemple de poutre conforme à l'invention.
La figure 2 est une vue en perspective montrant la jonction entre deux poutres suivant la figure 1, disposées perpendiculairement l'une à l'autre.
La figure 3 est une vue de dessus illustrant un autre mode d'exécution d'une jonction entre deux poutres suivant la figure 1, disposées perpendiculairement l'une à l'autre.
Se reportant à la figure 1, on voit qu'une poutre en bois 1 conforme à l'invention est constituée d'un corps central 2 et de deux lamelles 3 et 4 collées sur les
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faces longitudinales verticales du corps central. Le corps central peut être constitué d'une pièce de bois de qualité quelconque ou de plusieurs pièces de bois disposées bout à bout. Les lamelles longitudinales, par contre, peuvent être choisies en bois de première qualité. Le collage des lamelles extérieures sur le corps central a pour effet de stabiliser les noeuds vicieux éventuels du bois dans lequel sont découpées les lamelles. La structure lamellé-collé de la poutre ainsi réalisée assure que, lorsque plusieurs poutres se trouvent superposées, les éléments de leur structure travaillent uniquement en compression.
Pour permettre l'assemblage de plusieurs poutres entre elles, leurs faces supérieure et inférieure sont profilées de manière à présenter des tenons et des mortaises complémentaires qui assurent un emboîtement stable.
Sur la figure 1, la face supérieure de la poutre 1 présente deux tenons longitudinaux parallèles 11 et 13 formant entre eux une mortaise longitudinale 12. La face inférieure présente deux mortaises longitudinales parallèles 21 et 23 formant entre elles un tenon longitudinal 22. Les profils des tenons et de la mortaise de la face supérieure sont complémentaires des profils des mortaises et du tenon, respectivement, de la face inférieure. Les lamelles 3 et 4 présentent des rebords supérieures horizontaux 14 et 15 destinés à servir d'appui aux plats inférieurs 24 et 25 d'une poutre identique qui lui est superposée.
Conformément à un aspect avantageux de l'invention, la profondeur des mortaises inférieures 21 et 23 est légèrement plus grande que la hauteur des tenons supérieurs 11 et 13 de manière à reprendre une grande partie du
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tassement lors de la mise en place et du serrage des poutres superposées. Lorsque le tassement s'est opéré, la face 26 du tenon inférieur 22 d'une poutre superposée vient ainsi reposer et prendre appui sur le fond 16 de la mortaise supérieure 12 de la poutre sous-jacente.
Seul un jeu d'un demi-millimètre, par exemple, peut encore subsister au-dessus des tenons 11 et 13. De la sorte se trouve évité l'écrasement qui se produit habituellement dans les assemblages connus de poutres en bois traditionnelles et qui a pour résultat d'élargir les jointures longitudinales extérieures entre deux poutres superposées. Grâce à la structure suivant l'invention, au contraire, les plats 24 et 25 restent toujours parfaitement en contact avec les rebords 14 et 15 de la poutre sous-jacente. Après mise en place des chapes et toiture et aménagement intérieur et occupation des lieux, toutes les faces de contact des profils restent en contact effectif et le tassement est dès lors quasi nul.
La figure 1 montrent encore deux rainures longitudinales 17 dans le fond de la mortaise supérieure 12. Ces rainures sont prévues pour recevoir un plat, en galvanisé par exemple, destiné à relier entre elles deux pièces disposées bout à bout. Ces rainures peuvent également servir à recevoir un plat plié en Z pour assurer la jonction entre deux poutres 1 disposées perpendiculairement l'une à l'autre comme montré en figure 2. Un étrier en Z 5 sert à fixer entre elles les deux poutres 1 et 1A. L'extrémité de la poutre lA vient se loger dans une découpe formée latéralement dans la poutre 1.
Les branches 51 et 52 de l'étrier se logent dans une rainure 17 des poutres 1 et lA ; la branche 53 se loge dans une rainure transversale 18 formée dans le fond 16 de la mortaise supérieure de la poutre lA et
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assure la fixation des deux poutres l'une à l'autre. La branche 53 peut également être introduite transversalement dans un trou 19 pratiqué verticalement dans le fond 16 de la mortaise comme montré en figure 3.
Il va de soi pour l'homme du métier que le mode d'exé- cution particulier des profils complémentaires des faces supérieure et inférieure est un exemple donné à titre illustratif et nullement limitatif.
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WOODEN BEAM The present invention relates to a wooden beam intended in particular for the production of a building frame for housing, pavilion, garage, shed and others by interlocking assembly.
The object of the invention is to provide a wooden beam which while having a quality external appearance is economical and guarantees a perfect and stable assembly.
This objective is achieved thanks to the invention by a wooden beam whose upper face has a profile complementary to the profile of the lower face, which beam is remarkable in that it consists of a central body and two glued strips on the vertical longitudinal outer faces of the central body. The central body of the beam may consist of a single part or of several parts placed end to end.
Thanks to this structure, the central body can be made of a piece of wood of any quality while the longitudinal strips can be chosen from high quality wood. In addition, the bonding of the strips on the central body has the effect of stabilizing any vicious knots in the wood from which the strips are cut. Finally, the structure of the beam ensures that when several beams are
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are superimposed, the elements of their structure work only in compression.
According to another aspect of the invention, the profiles of the upper and lower faces of the beam have corresponding horizontal longitudinal edges between which mortises and complementary tenons are formed, the mortises formed in the lower face having a greater depth than the height of the studs on the upper face. This feature has the advantage of making it possible to take up a large part of the settlement when placing superimposed beams and of avoiding the crushing which usually occurs in assemblies of traditional wooden beams and which has the result of widening the longitudinal outer joints between two superimposed beams.
Other features and advantages of the invention will appear on reading the description which follows, accompanied by drawings.
Figure 1 shows a cross section in an example of a beam according to the invention.
Figure 2 is a perspective view showing the junction between two beams according to Figure 1, arranged perpendicular to each other.
Figure 3 is a top view illustrating another embodiment of a junction between two beams according to Figure 1, arranged perpendicular to each other.
Referring to Figure 1, we see that a wooden beam 1 according to the invention consists of a central body 2 and two strips 3 and 4 bonded to the
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vertical longitudinal faces of the central body. The central body may consist of a piece of wood of any quality or of several pieces of wood arranged end to end. Longitudinal slats, on the other hand, can be chosen from premium quality wood. The bonding of the outer strips to the central body has the effect of stabilizing any vicious knots in the wood from which the strips are cut. The glued-laminated structure of the beam thus produced ensures that, when several beams are superimposed, the elements of their structure work only in compression.
To allow the assembly of several beams together, their upper and lower faces are profiled so as to present complementary tenons and mortises which ensure a stable interlocking.
In FIG. 1, the upper face of the beam 1 has two parallel longitudinal tenons 11 and 13 forming between them a longitudinal mortise 12. The lower face has two parallel longitudinal mortises 21 and 23 forming between them a longitudinal tenon 22. The profiles of the tenons and mortise on the upper side are complementary to the profiles of the mortises and tenon, respectively, on the lower face. The lamellae 3 and 4 have horizontal upper edges 14 and 15 intended to serve as support for the lower plates 24 and 25 of an identical beam which is superposed on it.
In accordance with an advantageous aspect of the invention, the depth of the lower mortises 21 and 23 is slightly greater than the height of the upper tenons 11 and 13 so as to take up a large part of the
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settlement during the installation and tightening of the superimposed beams. When the compaction has taken place, the face 26 of the lower tenon 22 of a superimposed beam thus comes to rest and bear on the bottom 16 of the upper mortise 12 of the underlying beam.
Only a play of half a millimeter, for example, can still remain above the tenons 11 and 13. In this way is avoided the crushing which usually occurs in known assemblies of traditional wooden beams and which has as a result of widening the outer longitudinal joints between two superimposed beams. Thanks to the structure according to the invention, on the contrary, the flats 24 and 25 always remain perfectly in contact with the edges 14 and 15 of the underlying beam. After installation of the screeds and roofing and interior fittings and occupation of the premises, all the contact faces of the profiles remain in effective contact and the settlement is therefore almost zero.
Figure 1 also show two longitudinal grooves 17 in the bottom of the upper mortise 12. These grooves are provided to receive a flat, for example galvanized, intended to connect together two pieces arranged end to end. These grooves can also be used to receive a flat folded in Z to ensure the junction between two beams 1 arranged perpendicular to each other as shown in Figure 2. A Z-shaped bracket 5 is used to fix the two beams 1 and 1A. The end of the beam 1A is housed in a cut formed laterally in the beam 1.
The branches 51 and 52 of the stirrup are housed in a groove 17 of the beams 1 and 1A; the branch 53 is housed in a transverse groove 18 formed in the bottom 16 of the upper mortise of the beam lA and
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secures the two beams to each other. The branch 53 can also be introduced transversely into a hole 19 made vertically in the bottom 16 of the mortise as shown in FIG. 3.
It goes without saying for those skilled in the art that the particular mode of execution of the complementary profiles of the upper and lower faces is an example given by way of illustration and in no way limitative.