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DISPOSITIF DE PROTECTION POUR APPAREIL DE SCIAGE
La présente invention a pour objet un dispositif de protection pour un appareil de sciage constitué d'un bâti dans lequel sont montées une ou plusieurs scies circulaires et un ou plusieurs supports d'une pièce à mettre en forme. Le dispositif de protection comprend, d'une part, un interrupteur monté dans un circuit destiné à amener l'énergie nécessaire pour actionner les déplacements d'une ou de scies par rapport audit (s) support (s) ou bâti et, d'autre part, un détecteur de proximité d'une scie ou de scies circulaires par rapport aux supports ou bâti. Le détecteur commande l'interrupteur de manière à éviter qu'une ou plusieurs scies n'endommagent le ou les supports ou le bâti.
Le détecteur comprend un organe émetteur d'un signal et un organe récepteur dudit signal, ledit signal étant destiné à déterminer la proximité d'une ou de scies par rapport aux supports ou bâti, de sorte que lorsque ce signal atteint une valeur prédéterminée correspondant à la proximité minimale, l'organe récepteur commande l'interrupteur.
On connaît un tel dispositif par le document BE08801356. Ce dispositif connu comprend en outre un moyen destiné à déplacer l'organe récepteur et/ou l'organe émetteur de manière à l'éloigner de l'élément sur lequel il est monté lors d'une opération de positionnement d'une scie par rapport au bâti et/ou de support et/ou de manière à le rapprocher de l'élément sur lequel il est monté lors de l'opération de sciage.
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Dans une forme de réalisation représentée dans le document BE08801356 l'organe récepteur est monté sur une lame-ressort dont une extrémité est fixée sur l'élément, tandis que sur l'autre extrémité agit la tige d'un piston.
Dans une autre forme de réalisation selon le document BE08801356, l'organe récepteur est monté sur une lame ressort dont une extrémité est solidaire d'une plaque support fixée sur la tige d'un piston. Le déplacement de l'organe récepteur par rapport à l'élément à protéger est obtenu grâce au glissement d'une pièce solidaire de l'organe récepteur sur une rampe portée par l'élément.
Dans ces formes de réalisation, l'organe récepteur n'est apte qu'à subir un mouvement de translation par rapport à l'élément à protéger. Un tel mouvement de translation est limité de sorte qu'une scie circulaire peut être amenée au-dessus d'un support de pièces en bois à usiner, le dispositif de sécurité n'étant pas à même de détecter la présence de la scie circulaire.
Lors de la mise en rotation de la scie circulaire, cette dernière est soumise à des mouvements de vibrations de sorte que la scie circulaire peut endommager le support des pièces en bois à usiner ou un doigt du système de déplacement des pièces en bois à usiner.
De plus, si l'organe récepteur est déplacé de manière à être amené au-dessus du support, tout mauvais fonctionnement du piston se traduira par un endommagement dudit organe récepteur par les pièces en bois à couper.
La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. De plus, elle a pour objet un dispositif de sécurité qui en cas de contact fortuit de l'organe
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récepteur avec la lame d'une scie circulaire permet à cet organe de pivoter de manière à éviter un endommagement trop important dudit organe.
Le dispositif de protection suivant l'invention est un dispositif du type décrit dans le premier paragraphe du présent mémoire. Ce dispositif comprend en outre un moyen destiné à déplacer l'organe récepteur et/ou l'organe émetteur lors d'une opération de positionnement d'une ou de scies par rapport au bâti et/ou support (s) et/ou avant une opération de sciage, ledit moyen étant constitué par une bras articulé sur lequel est monté l'organe récepteur ou l'organe émetteur.
Selon une particularité, le moyen est un bras dont une extrémité est reliée par un pivot à l'élément ou partie à protéger, un mécanisme hydraulique, pneumatique, électrique ou magnétique agissant sur ledit bras de manière à provoquer son pivotement lors d'une opération de positionnement de scies et/ou avant une opération de sciage.
Selon une autre particularité, le bras est soumis à l'action d'un moyen élastique destiné à le ramener dans une position prédéterminée.
Dans une forme de réalisation, le mécanisme destiné au déplacement du bras est un vérin présentant une tige agissant sur le bras en un point distant du pivot, la tige du vérin étant relié à pivotement, tandis que le vérin est relié à pivotement ou support ou bâti ou partie de ceux-ci.
D'autres particularités et détails de l'invention ressortiront de la description détaillée suivante dans laquelle il est fait référence aux dessins ci-annexés.
Dans ces dessins : la figure 1 est une vue schématique en perspective
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d'un appareil de sciage comprenant deux scies circulaires, l'une située à gauche d'un bâti, l'autre située à droite dudit bâti ; la figure 2 est une vue en élévation d'un dispositif suivant l'invention, la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne
III-III du dispositif montré à la figure 2, la figure 4 est une vue en élévation d'une forme de réalisation d'un dispositif suivant l'invention, et la figure 5 est une vue en coupe transversale selon la ligne V-V de la forme de réalisation représentée à la figure 4.
Dans ces figures, les mêmes notations de référence désignent des éléments identiques ou similaires.
La figure 1 montre schématiquement un appareil de sciage 1 comprenant plusieurs scies circulaires 2 placées de part et d'autre d'un support 3 de pièces à découper. Ce support 3 est constitué d'une paire de convoyeurs 4 et de presseurs 5. Le convoyeur 4 et le presseur 5 sont constitués d'un cadre muni à chaque extrémité 7 d'une roue dentée 8, et d'une chaîne 9 s'étendant entre deux roues d'un même cadre 6.
La chaîne 9 du convoyeur porte une série de doigts 10. Au moins une roue 8 de chaque cadre 6 est entraînée par un moteur 11 de manière à mettre en mouvement (flèche R) la chaîne 9. Ainsi, la chaîne 9 du convoyeur 4 permet le déplacement de pièces 12 (montrées en traits interrompus) dont un côté 13 prend appui contre un doigt de cette chaîne 9.
Les scies circulaires 2 sont montées sur un arbre d'un moteur 14 associé à un plateau 15 mobile par rapport au support 3 et par rapport à un bâti 16 sur lequel le support 3 prend appui.
Le plateau 15 peut être déplacé verticalement
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par rapport au bâti 16 grâce à un vérin 17 fixé au bâti 16. La tige 18 du vérin 17 est solidaire du plateau 15.
Enfin le plateau 15 porte un vérin 28 agissant sur une plateforme 29 coulissant dans des guides 30 du plateau 15.
Le moteur 14 est solidaire d'une plaquette 19 ayant une forme d'un secteur circulaire, cette plaquette 19 étant articulée à la plateforme 29 (flèche A).
La plaquette 19 est munie sur un bord, de dents 20 engrenant avec des dents 21 d'une roue 22 montée sur un arbre d'un moteur 24. Ce moteur permet ainsi de positionner angulairement la scie 2 par rapport au support 3.
Le presseur 5 peut être rapproché du convoyeur 4 au moyen de vérins 25 prenant appui sur le cadre et dont la tige est solidaire du presseur 5.
Les cadres 6 peuvent être rapprochés ou éloignés l'un de l'autre (flèche B) au moyen de vérins 31 prenant appui sur le bâti 16.
La figure 2 montre en élévation un dispositif de protection 32 pour un appareil de sciage, tel que celui montré à la figure 1. Ce dispositif comprend, d'une part, un interrupteur monté dans un circuit (non montré) destiné à amener l'énergie nécessaire pour actionner les déplacements d'une ou de scies 2 et, d'autre part, un détecteur de proximité 33 d'une ou de scies 2 par rapport aux supports ou bâti.
Ce détecteur 33 est, par exemple, un détecteur de différence de potentiel monté dans un circuit reliant une aile 35 de l'organe récepteur à une source de courant 36. Une résistance 37 est placée entre ladite source 36 et le détecteur 33. L'aile 35 (élément conducteur) est montée à une extrémité de deux lames élastiques 38 qui prend à son autre extrémité appui sur un socle 39 fixé sur un élément ou partie 40 du support
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ou bâti. Le socle 39 est réalisé en une matière électriquement isolante.
Lorsque la scie 2 portée à un potentiel électrique différent de l'aile ou organe récepteur 35 vient en contact avec ladite aile, une différence de potentiel est détectée par le détecteur 33, ce dernier commandant alors l'interrupteur monté dans le circuit amenant l'énergie nécessaire au déplacement des scies.
La scie 2 joue dans ce cas le rôle d'organe émetteur.
Le dispositif comprend un moyen 41 destiné à déplacer l'organe récepteur 35 lors d'une opération de positionnement d'une scie et avant une opération de sciage. Ce moyen 41 comporte un bras 42 portant l'aile 35, ce bras étant relié au support 3 d'une part par un pivot 43 et, d'autre part par un élément destiné à permettre le pivotement du bras autour dudit pivot. Cet élément est avantageusement un vérin 44 dont une extrémité est fixée au moyen d'un pivot 45 au support 3 et dont l'extrémité libre de la tige 46 est fixée au moyen d'un pivot 47 au bras 42. Le pivot 47 est distant du pivot 43, de sorte que le déplacement de la tige hors du vérin provoque une rotation R du bras 42 de manière à amener l'extrémité libre du bras à un niveau inférieur au niveau supérieur N du support 3.
Lors de cette rotation R, le vérin pivote (flèche S) également autour du pivot 45. La position du bras 42 lorsque la tige est complètement sortie du vérin est représentée en traits interrompus.
Lors d'une opération de positionnement d'une scie par rapport au support 3, la tige 46 de vérin 44 se déplace (flèche V) vers le pivot 45 du vérin 44 et soumet de ce fait le bras 42 à une traction, cette dernière provoquant la rotation (Z) du bras 42 autour du pivot 43 de manière à amener l'extrémité supérieure de l'aile 35 à un niveau supérieur au niveau D des
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extrémités libres des doigts 10.
Grâce au dispositif suivant l'invention, il est possible d'assurer une protection des doigts du support 3, chose impossible au moyen des dispositifs du type connu.
De plus, en plaçant le vérin du côté droit du bras, une scie circulaire tournant dans le sens horlogique qui dû à une erreur, viendrait en contact avec le bras 42 provoquera un pivotement R dudit bras de sorte que les dégâts pourront être limités.
Enfin, si les pièces en bois étaient déplacées de la droite vers la gauche (flèche M) et venaient en contact, dû à une erreur, avec le bras 42, ce dernier pivoterait autour du pivot 43 (flèche R) de sorte que l'aile 35 et le bras 42 ne seraient pas endommagé s.
Avantageusement le vérin 44 est muni d'un moyen de rappel (ressort) 60 pour ramener le bras dans la position représentée en traits interrompus.
Dans la forme de réalisation représentée aux figures 4 et 5, le bras 42 portant l'aile 35 est monté sur un pivot 43 solidaire du support 3.
Un vérin 44 fixé sur le support 3 est utilisé pour pivoter le bras 42. L'extrémité libre de la tige 46 du vérin 44 est pliée de manière à former un arbre 50 autour duquel peut tourner un galet 51. Ce galet 51 est engagé partiellement dans une gorge 52 que présente le bras 42. Cette gorge 52 est destinée à transformer le mouvement de va-et-vient de la tige 46 (flèches V et Q) en un mouvement de rotation du bras. (R, T).
La position du bras 42 représentée à la figure 4 correspond à celle lors du positionnement d'une scie. Dans cette position le piston 53 du vérin est à mi-course dans la chambre 54.
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De cette manière, lorsque le piston 53 est adjacent d'une position extrême 55,56 de la chambre 54, le bras 42 sera amené dans une position (représentée en traits interrompus) située en-dessous du niveau supérieur N du support 3.
Un tel dispositif permet, lors d'une erreur telle que le non fonctionnement du vérin 44 pour ramener
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le bras en une position extrême, d'assurer que le bras 42 soit amené à une position extrême sans dommage pour l'aile 35.
Ainsi, par exemple lorsqu'une pièce en bois à usiner déplacée par le doigt 10 dans le sens de la flèche W vient à toucher le bras 42, ce dernier pivote dans le sens de la flèche R. Dû à ce pivotement la tige 46 et le piston 93 sont déplacés dans le sens de la flèche V de sorte que le fluide tel que de l'air présent dans la partie de la chambre 54 adjacente à l'extrémité 55 est comprimé. Le vérin 44 est muni de soupapes de sécurité 57,58, ces dernières s'ouvrant lors de surpression accidentelle et permettant ainsi le pivotement du bras 42 et son maintien après pivotement dans une position située en-dessous du niveau supérieur N du support 3.
Il va de soi que le bras 42 peut en outre être muni d'un moyen du type décrit dans BE 08801356 pour éloigner l'aile 35 du bras lors d'une opération de positionnement et/ou pour rapprocher ladite aile lors d'une opération de sciage.