Mécanisme de rotation des lames d'un volet roulant
1. Domaine de l'invention
Le domaine de l'invention est celui des systèmes d'obturation d'ouvertures (portes, fenêtres, porte-fenêtres, baies ou équivalents), dans un bâtiment notamment.
Plus précisément, l'invention concerne des perfectionnements apportés aux volets roulants permettant une telle obturation d'ouvertures.
2. Art antérieur
Les volets roulants comprennent, de manière classique, un tablier comprenant des lames qui sont reliées et articulées entre elles et dont les extrémités sont guidées en coulissement à l'intérieur de rainures latérales, lorsque le tablier est relevé ou déployé. Ils comprennent en outre un coffre ou caisson situé en partie supéri eure du tabli er dans lequel est l ogé le mécanisme d'enroulement des lames.
Lorsque le tablier est relevé, les lames s'enroulent dans la plupart des cas autour d'un axe ou arbre rotatif d'enroulement ou tambour (dont le diamètre est de l' ordre de 60 mm pour les versions électriques et de 45 mm pour les versions manuelles) du caisson qui est entraîné en rotation par un mécani sme de commande disposé dans le caisson.
D'autres systèmes de stockage des lames dans un caisson sont connus.
Ainsi, la demande de brevet FR 1052482, déposée par le demandeur, décrit un volet roulant dans lequel les lames constituant le tablier ou le volet sont indépendantes et se rangent côte à côte dans des plans parallèles, sur au moins deux niveaux, dans le caisson permettant ainsi une occupation optimisée de l'espace intérieur du caisson.
Afin de permettre un réglage de l'aération et/ou de la luminosité à l'intérieur d'une pièce occultée par un volet roulant, des mécanismes de rotation des lames ont été proposés.
Par exemple, la demande de brevet WO2010/082227 concerne un volet roulant dont les lames comprennent à leurs extrémités une portion de lame fixe et une portion centrale battante (ou pivotante). Le volet roulant ne contient aucun
mécanisme d'entraînement pour faire pivoter les portions battantes des lames, la rotation de ces portions battantes étant uniquement le fait de la force de gravité.
Un inconvénient d'une telle solution est qu'elle nécessite la mise en œuvre de nombreuses pièces et qu'elle est source de nuisances sonores puisque les portions battantes des lames ont tendance à battre au vent.
On connaît également des volets roulants qui fonctionnent comme un store vénitien mais qui nécessitent que le tablier soit en position basse pour que les lames puissent être inclinées. Pour ce faire, les lames sont reliées entre elles par des leviers de sorte que lorsque la lame inférieure du tablier vient en butée contre le seuil de l'ouverture, ces leviers sont activés et les lames sont entraînées en pivotement.
Un inconvénient d'un telle approche est qu'elle met en oeuvre un nombre important de pièces et est, de ce fait, coûteuse.
3. Objectifs de l'invention
L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur.
Plus précisément, un objectif de l'invention, selon au moins un mode de réalisation, est de fournir un volet roulant qui soit simple et peu coûteux à fabriquer.
Un autre objectif de l'invention, selon au moins un mode de réalisation, est de fournir un tel volet roulant, offrant une bonne précision de réglage de l'aération et/ou de la luminosité, en fonction des besoins et des désirs de l'utilisateur.
Encore un autre obj ectif de l' invention, selon au moins un mode de réalisation, est de fournir un volet roulant comprenant un mécanisme de rotation des lames qui mette en œuvre un nombre de pièces limité et qui soit peu encombrant.
L'invention vise à fournir, selon au moins un mode de réalisation, un volet roulant qui soit robuste et qui présente de bonnes performances thermiques et acoustiques.
L'invention a pour objectif, selon au moins un mode de réalisation, de fournir un volet roulant qui permette de limiter les risques d'effraction, lorsqu'il
est en position fermée notamment.
L'invention a encore pour objectif, selon au moins un mode de réalisation, de proposer un volet roulant qui présente une esthétique améliorée et qui est adapté notamment, mais non exclusivement, à la rénovation.
4. Résumé de l'invention
Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l ' aide d'un volet roulant pour l' obturation d'une ouverture, comprenant un ensemble de lames dont les extrémités sont montées coulissantes dans deux coulisses parallèles s'étendant sur deux côtés opposés de ladite ouverture, pour pouvoir être déplacées entre une position de fermeture du volet roulant, dite première position, où les lames s'étendent dans le prolongement l'une de l'autre, et une position d'ouverture du volet roulant, dite deuxième position, dans laquelle les lames sont stockées dans un caisson monté sur un troisième côté de ladite ouverture.
Selon l'invention, chaque lame porte à au moins une de ses extrémités un élément d' actionnement apte à coopérer avec un élément de commande solidaire d'une desdites coulisses et mobile au moins selon une direction perpendiculaire à ladite coulisse de façon à déplacer ladite lame entre une position d' obturation maximum et une position d'obturation intermédiaire.
Le volet roulant de l'invention, qui peut être un volet d'extérieur ou d'intérieur, est à lames orientables et fonctionne donc comme un store vénitien.
Les lames constituant le volet roulant peuvent ainsi être orientées, et ce quelle que soit la position du tablier, permettant ainsi le passage de la lumière et un contrôle aisé de la luminosité à l'intérieur de l'habitation.
La solution de l'invention est avantageuse en ce sens que chaque lame du volet roulant comprend un élément d' actionnement à une ou à chacune de ses extrémités et qu' on prévoit, dans une seule ou dans chacune des coulisses, un élément de commande mobile au moins selon une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal de la coulisse et solidiaire de la coulisse.
Le ou les éléments d'actionnement des lames présentes dans les coulisses
(éventuellement, une seule lame est présente dans les coulisses, le reste des lames
étant stocké dans le caisson) sont aptes à coopérer avec le ou les éléments de commande de façon à déplacer les lames entre une position d'obturation maximum et une position d'obturation intermédiaire.
Dans la position d'obturation maximum, les lames sont jointives et disposées dans un même plan (et verticales dans le cas où la surface à obturer est elle-même verticale) et ne laissent pas, ou presque pas, passer la lumière.
Dans la position d'obturation intermédiaire, les lames sont dans des plans parallèles et laissent passer la lumière du fait que leurs bords ne sont pas jointifs.
Le volet roulant de l'invention combine ainsi les avantages d'un volet à lames et d'un store vénitien.
Il se distingue des volets roulants auxquels les constructeurs ajoutent des stores enroulables (du type moustiquaire) qui augmentent le coût global du volet roulant du fait de la mise en œuvre de doubles coulisses, de doubles motorisations et qui nécessitent un caisson plus volumineux. Il se distingue en outre des volets roulants intégrant la fonction de store vénitien, dans la mesure où il ne nécessite pas de relier les lames entre elles.
Le volet roulant de l ' invention est, par conséquent, particulièrement économique et est relativement simple à assembler.
En résumé, le mécani sme d' orientation des lames de l'invention permet, quelle que soit la position du tablier, de laisser entrer la lumière nécessaire, tout en préservant l 'intimité des occupants de l'habitation et de ventiler une pièce de l'habitation tout en limitant les risques d'effraction.
Le mécanisme d' orientation des lames est compatible avec des lames simples ou doubles parois.
Le volet roulant de l'invention offre une bonne étanchéité à la lumière, l'orientation des lames étant effectuée par leur extrémité supérieure et non pas par leur centre. En outre, on prévoit une aile de recouvrement sur chaque coulisse.
Par ailleurs, les lames sont bloquées mécaniquement en rotation, qu'elles soient en position verticale ou orientées (c'est-à-dire qu'on ne peut pas les orienter à la main ou le vent ne peut pas les faire battre).
Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, ledit élément d'actionnement est un levier portant un doigt ou ergot.
Le levier est dimensionné pour limiter au maximum l'effort de rotation de la lame.
Préférentiellement, l'élément de commande est une crémaillère comprenant des fentes ou rainures.
Avantageusement, chacune des fentes comprend une portion inclinée et une portion droite.
Dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, ladite crémaillère comprend des dents de guidage d'un doigt dans une fente.
De façon avantageuse, la distance entre deux fentes est sensiblement égale à la moitié de la hauteur d'une lame.
De façon préférentielle, le levier et la fente sont configurés pour permettre une rotation de 0 à 120° d'une lame.
Avantageusement, ledit élément de commande est commandé manuellement ou par un moteur.
Ainsi, la rotation des crémaillères peut s'opérer manuellement (par le biais d'une manivelle) et/ou électriquement (actionneur linéaire, moto-réducteur, solénoide...).
La rotation de la crémaillère ne nécessite pas d'effort particulier et peut donc être actionné par un système très léger et peu coûteux.
Dans une variante, les lames peuvent être orientées selon le niveau de luminosité et/ou d'ensoleillement détecté à l'extérieur par le biais d'au moins un capteur solaire. Les mesures effectuées par le capteur solaire sont transmises à des moyens de contrôle qui commandent la montée/descente du volet et l'orientation des lames en fonction de la température extérieure et/ou luminosité mesurée.
Selon un mode de réalisation de l'invention, le coffre et/ou lesdites lames sont équipés d' au moins une cellule photovoltaïque contrôlant l'ouverture et la fermeture dudit volet roulant et/ou la rotation desdites lames.
Ainsi, le volet roulant de l'invention peut être autonome et peut dans ce cas être mis en œuvre sans détérioration de l'existant puisque sa pose ne nécessite
pas de raccordement électrique (pas de fils électriques de commande apparents).
Il est en outre décrit par la suite un dispositif de mise en place et de maintien d'un caisson d'un système d'occultation d'une surface à occulter, ledit caisson étant destiné à stocker au moins un élément d' occultation dont les extrémités sont montées coulissantes dans deux coulisses parallèles s'étendant sur deux côtés opposés de ladite surface à occulter.
Le dispositif comprend :
une première portion destinée à venir se loger au moins en partie dans une extrémité supérieure d'une desdites coulisses, et
- une deuxième portion portant des premiers moyens d'accrochage aptes à coopérer, dans une position de solidarisation, avec des premiers moyens complémentaires de retenue dudit caisson.
Ainsi, il est proposé une approche tout à fait nouvelle et inventive de pose d'un système d'occultation d'une surface à occulter, tel un volet roulant, comprenant un caisson de stockage d'au moins un élément d'occultation et deux coulisses parallèles nécessaires au guidage de ou des éléments d'occultations. Une fois les coulisses posées, on place un dispositif de mise en place et de maintien du caisson, dont une partie forme une équerre (dispositif appelé « équerre » par la suite, par simplification) à l' extrémité ouverte de chaque coulisse puis on vient embrocher le caisson sur ces deux équerres. Le caisson comprend des moyens de retenue qui coopère avec des moyens d'accrochage de chaque équerre de façon à maintenir le caisson sur les équerres et solidariser le caisson avec les coulisses.
Un tel système d'occultation est aisé et rapide à poser et démonter. Les risques qu'engendrent habituellement ces opérations sur un chantier sont réduits puisque le caisson est monté indépendamment des coulisses et n'est solidarisé à celles-ci qu'une fois les coulisses posées.
Préférentiellement, lesdites première et deuxième portions s'étendent dans un même plan et dans des directions sensiblement perpendiculaires.
Une partie du dispositif de mise en place et de maintien du caisson forme une équerre qui est relativement aisée à fabriquer et qui permet de mettre en place le caisson perpendiculairement aux coulisses.
Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif de mise en place et de maintien d'un caisson comprend une troisième portion présentant des moyens de fixation à des moyens de liaison et/ou de contrôle de l'écartement entre les deux coulisses.
Avantageusement, la troisième portion s'étend selon un plan sensiblement perpendiculaire au plan défini par la deuxième portion du dispositif de mise en place et de maintien d'un caisson.
On prévoit des moyens de liaison et/ou de contrôle de l'écartement entre les deux équerres, et donc des coulisses, de façon à maintenir entre elles un entraxe constant, qui correspond sensiblement à la distance entre les moyens de retenue des équerres situés dans le caisson.
Ceci permet de minimiser le risque de mauvais positionnement du système d'occultation par rapport à la surface à occulter.
Selon un mode de réalisation particulier, ladite première portion porte des seconds moyens d'accrochage aptes à coopérer avec des seconds moyens complémentaires de retenue de ladite coulisse.
Ainsi, les équerres sont verrouillées dans les coulisses de façon à éviter tout mouvement intempestif des équerres lors du montage du caisson sur les équerres notamment.
Dans une alternative, les équerres sont solidarisées à force dans un logement de chaque coulisse.
Selon un autre mode de réalisation particulier, ladite première portion présente une partie d'extrémité dont la dimension permet une insertion dans ladite coulisse et une partie centrale dont la dimension s'oppose à l'insertion dans ladite coulisse, la zone de transition entre la partie d'extrémité et la partie centrale venant en butée avec le bord supérieur de ladite coulisse.
Les équerres reposent ainsi sur le bord supérieur des coulisses, et peuvent être retenues dans les coulisses par gravité. La mise en place des équerres est donc particulièrement aisée. En outre, du fait que les équerres prennent appui sur le bord supérieur des coulisses, la mise en place du caisson est sécurisée.
Il est également proposé un caisson de stockage d'au moins un élément
d'occultation d'un système d'occultation d'une surface à occulter, ledit caisson étant destiné à être solidarisé à deux coulisses s' étendant parallèlement sur deux côtés opposés de ladite surface à occulter, par le biais d'un dispositif de mise en place et de maintien tel que décrit précédemment
Le caisson comprend une paire de premiers moyens de retenue destinés à coopérer chacun avec des moyens complémentaires d'accrochage d'un dispositif de mise en place et de maintien.
Une telle technique de mise en place et de maintien du caisson sur les équerres minimise le nombre d'opérations à effectuer par le poseur.
Avantageusement, le caisson comprend à ses extrémités latérales une première joue latérale et une seconde j oue latérale portant chacune des premiers moyens de retenue.
Une telle solution ne nécessite pas de modifier la structure intérieure du caisson dans lequel sont logés l'arbre d'enroulement, les éléments d'occultation et la motorisation.
Préférentiellement, chacune des joues latérales comprend une lumière permettant le passage de la deuxième portion et d'une partie au moins de la première portion dudit dispositif de mise en place et de maintien.
L'embrochage du caisson sur les équerres est de ce fait simplifié.
De façon avantageuse, chacune des joues latérales comprend un logement de réception de la deuxième portion et d'une partie au moins de la première portion dudit dispositif de mise en place et de maintien.
Une telle solution améliore l'esthétique du système d'occultation une fois celui-ci monté.
II est par ailleurs proposé une coulisse d'un système d'occultation d'une surface à occulter, ladite coulisse étant destinée à être solidarisée, par le biais d'un dispositif de mise en place et de maintien tel que décrit précédemment, à un caisson tel que décrit précédemment.
La coulisse comprend des moyens de réception d'une partie d'un dispositif de mise en place et de maintien.
On prévoit donc un logement spécifique en extrémité supérieure des
coulisses pour y loger une équerre, ce qui permet de ne pas perturber le coulissement des éléments d'occultation dans les coulisses.
Il est proposé en outre un procédé pour l e montage d'un système d'occultation d'une surface à occulter, ledit système d'occultation comprenant un caisson de stockage d'au moins un élément d'occultation et deux coulisses parallèles destinés à recevoir en coulissement les extrémités dudit au moins un élément d'occultation.
Le procédé comprend les étapes suivantes :
fixation des deux coulisses sur deux côtés opposés de ladite surface à occulter ;
mise en place, dans chaque extrémité supérieure des coulisses, d'un dispositif de mise en place et de maintien d'un caisson ;
fixation des dispositifs de mise en place et de maintien à des moyens de liaison et/ou de contrôle de l'écartement entre les deux coulisses ;
mise en place et maintien du caisson par solidarisation dudit caisson avec lesdits dispositifs;
fixation du caisson.
5. Liste des figures
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels :
la figure 1 est une vue en perspective d'un volet roulant de la présente invention, le tablier étant partiellement fermé et les lames du tablier étant verticales ;
la figure 2 est une vue en perspective du volet roulant de la figure 1, le tablier étant partiellement fermé et les lames du tablier étant horizontales ; la figure 3 est une vue de détail du mécanisme de rotation des lames lorsque les lames sont verticales ;
la figure 4 est une vue de détail du mécanisme de rotation des lames
lorsque les lames sont horizontales ;
la figure 5 est une vue en perspective d'un levier de lame mis en oeuvre dans le mécanisme de rotation des lames de l'invention ;
les figures 6 et 7 sont des vues de l'extrémité supérieure d'une glissière d'un volet roulant montrant les moyens d'actionnement de la crémaillère, mise en œuvre dans le mécanisme de rotation des lames de l'invention, dans deux positions distinctes ;
la figure 8 est une vue en perspective d'une ouverture pourvue d'un volet roulant dans lequel un dispositif de mise en place et de maintien du caisson du volet roulant est mis en œuvre ;
la figure 9 est une vue partielle en perspective du caisson du volet roulant ; la figure 10 est une vue en perspective des coulisses du volant roulant à l'extrémité desquelles sont insérées des équerres ;
la figure 11 est une vue en coupe d'une coulisse du volet roulant de la figure 10 ;
la figure 12 est une vue en perspective d'une équerre de la figure 10 ;
la figure 13 est une vue de détail du mécanisme de verrouillage d'une équerre de la figure 10 dans une joue du caisson de la figure 9 ;
la figure 14 est une vue schématique de l'assemblage du caisson avec les coulisses par le biais d' équerres ;
la figure 15 détaille les étapes du procédé de mise en place d'un volet roulant dans une ouverture.
6. Description d'un mode de réalisation de l'invention
6.1 Exemple de mécanisme de rotation des lames
La figure 1 représente un volet roulant 10 à lames selon un mode de réalisation de l'invention lorsqu'il est partiellement déployé. Le volet roulant 10, qui est à entraînement motorisé dans cet exemple, est destiné à obturer une ouverture 1 ménagée dans un mur 2 d'une construction quelconque. L'ouverture 1 est équipée d'un châssis (non représenté) pour une fenêtre (non représentée). Dans l'exemple représenté, il s'agit d'un volet extérieur, mais il va de soi qu'un tel volet
pourrait tout aussi bien être placé à l'intérieur de la construction. En outre, il est évident que l'invention s'applique également pour l'occultation de portes, baies ou portes-fenêtres notamment.
Le volet roulant 10 proprement dit est essentiellement constitué d'un certain nombre de lames rectangulaires, également appelées éléments déployables (seules les lames 101 et 102 sont référencées) montées chacune en coulissement dans deux coulisses verticales parallèles 120, 121 (également appelées éléments de guidage ou glissières) fixées de part et d'autre de l'ouverture 1.
Ces coulisses 120, 121 présentent dans cet exemple une fente (non représentée) pour le guidage des lames 101, 102, ... mais d'autres formes de glissières connues de l'homme du métier sont envisageables.
A partir de leur position représentée sur la figure 1, position dans laquelle les lames 101, 102, . .. sont jointives et obturent partiellement l'ouverture 1, les lames peuvent, sous l'action d'un système d'entraînement (commandé par un bouton de commande situé sur le mur intérieur par exemple ou une télécommande) être déplacées vers le haut le long des coulisses 120, 121 pour être rangées dans un caisson 1 1 disposé en partie supérieure ou haute de l'ouverture 1.
L'invention est décrite par la suite dans le cas particulier où les lames du volet roulant sont stockées côte à côte dans des plans parallèles, sur au moins deux niveaux, dans le caisson du volet roulant. Cette technique de stockage, qui est décrite plus en détail dans la demande de brevet FR 1052482, déposée par le demandeur, nécessite qu 'une lame sur deux soit munie à chacune de ses extrémités d'un axe de guidage long et que, par conséquent, une lame sur deux soit munie à chacune de ses extrémités d'un axe de guidage court, les lames à axe de guidage court venant se positionner sensiblement sous une lame à axe de guidage long lorsqu'elles sont stockées dans le caisson du volet roulant.
Cet aspect apparaît clairement sur la figure 3, la lame 104 étant retenue à la lame 105 par le biais de deux maillons 40, 41 articulés, la lame 105 comprenant sur la partie supérieure de ses bords latéraux un axe de guidage long 30 et la lame 104 comprenant sur la partie supérieure de ses bords latéraux un axe de guidage court 31.
Inversement, sous l'action du système d'entraînement, les lames du tablier sont guidés du caisson 11 vers les coulisses 120, 121 lorsque le tablier est abaissé.
Selon l'invention, le volet roulant 10 intègre un mécanisme de rotation ou d'inclinaison des lames 101, 102, . .. du tablier permettant notamment de réguler la luminosité à l'intérieur de la pièce, quelle que soit la position du tablier.
Sur la figure 1, le tablier est en position intermédiaire, c'est-à-dire entre sa position abaissée et sa position relevée. Les lames 101, 102, .. . du tablier sont orientées verticalement et sont jointives, limitant ainsi l'entrée de la lumière naturelle vers l'intérieur de la pièce.
Sur la figure 2, la position du tablier est sensiblement identique à celle de l a figure 1 . Toutefoi s, l es lames 1 01 , 1 02, ... du tablier sont orientées horizontalement (elles ont donc subit une rotation de 90° par rapport à la figure 1), augmentant ainsi l'entrée de la lumière naturelle vers l'intérieur de la pièce.
En d'autres termes, le mécanisme d'orientation des lames de l'invention permet ainsi d'incliner plus ou moins les lames 101, 102, à la manière d'un store vénitien, quelle que soit la position du tablier et de faire varier la luminosité à l'intérieur de la pièce.
Dans un exemple non limitatif, les lames peuvent pivoter de 0° (dans ce cas, les lames sont verticales) à 120° (dans ce cas, les lames sont inclinées).
Pour ce faire, le mécanisme d'orientation des lames de l'invention met en œuvre une paire de leviers 50 associée à chaque lame 101 , 102, du volet roulant 10 et un profilé vertical 60 inséré dans chaque coulisse 120, 121.
Ces éléments sont visibles sur la figure 3 notamment. Par souci de simplification, on décrit par la suite les éléments du mécanisme d'orientation des lames de l'invention pour une seule coulisse, mais il va de soit que, de façon symétrique, les mêmes éléments sont mis en œuvre dans l'autre coulisse.
Ainsi, chaque extrémité de lame (104 à 106 notamment) est munie d'un levier 50 qui est guidé dans un logement de la coulisse 120 (comme représenté figures 6 et 7). La coulisse 120 n'est pas représentée sur la figure 3 par souci de clarté.
Comme illustré sur la figure 5, le levier 50 comprend trois parties, à savoir
- un axe 501 comprenant un trou débouchant qui permet d'insérer le levier 50 à force sur les axes courts ou longs de chaque lame,
- un bras 503, et
- un doigt ou ergot 502
Un tel levier 50 est solidaire en rotation d'une lame autour d'un axe court ou long selon les cas. Ce levier 50 reste sensiblement parallèle à la lame à laquelle il est solidarisé. Comme on le verra par la suite, l'axe de pivotement des lames est celui des axes courts ou longs.
Un profilé 60 en aluminium filé est logé dans chaque coulisse 120, 121 et se présente sous la forme d'une crémaillère qui comprend des fentes ou rainures 601 diposées à intervalles réguliers sur la longueur de la crémaillère 60. La distance entre deux fentes 601 est égale à la moitié de la distance entre l'axe court et l'axe long de deux lames consécutives.
Chaque fente 601 comprend une portion droite 601 A et une portion incurvée 601B. La crémaillère 60 comprend une portion 602 en forme de dent (ou de pointe) et une surface de guidage 603 d'un levier 50.
Les leviers 50 sont guidés dans les coulisses comme cela apparaît sur la figure 6 qui est une vue partielle de l'intérieur du caisson 1 1 montrant l'extrémité supérieure de la coulisse 121 qui débouche à l'intérieur du caisson 11 , les lames 104, 105 et les leviers 50 associés à ces lames 104, 105.
Le bord opposé à la surface 603 de la crémaillère 60 est incurvé, dans l'exemple des figures 6 et 7. Ce bord incurvé est inséré dans un logement 71 semi- circulaire porté par la paroi intérieure de la coulisse 121 sur toute sa hauteur. La crémaillère 60 et la glissière sont donc solidaires. Les dimensions du bord incurvé de la crémaillère 60 sont choisies de telle sorte que la crémaillère 60 puisse pivoter dans le logement 60 sous l'action d'un actionneur linéaire 70 qui peut être un solénoïde ou un moto-réducteur, par exemple. L'actionneur linéaire 70 se déplace selon un axe sensiblement parallèle aux axes courts ou longs des lames et commande le pivotement de la crémaillère 60 par l'intermédiaire d'un élément 72 en forme de L (d'autres formes sont possibles) situé dans le prolongement du bord incurvé de la crémaillère 60.
En fonction de sa position dans la coulisse 121, la crémaillère 60 entre ou non en interférence avec les leviers 50 des lames du tablier, c'est-à-dire des lames dont les extrémités sont situées dans les coulisses.
Ainsi, la crémaillère 60 peut pivoter entre une position où elle est désengagée des leviers 50 (position dégagée ou de repos au fond de la coulisse) comme représenté sur la figure 7 et une position où elle est engagée (c'est-à-dire en contact) avec les leviers 50, comme représenté sur la figure 6. L'angle entre ces deux positions de la crémaillère 60 est, par exemple, de l'ordre de 10 à 15 degrés.
Si l'on suppose que le tablier est partiellement fermé et que les lames sont verticales, l'utilisateur, lorsqu'il souhaite orienter les lames du tablier, commande d' abord l'actionneur linéaire de façon à déplacer la crémaillère de sa position désengagée (figure 7) vers sa position engagée (figure 6).
La crémaillère 60 vient en contact avec les leviers 50 des lames du tablier (figure 3), ces lames étant dans une position de pré-orientation dans laquelle elles sont verrouillées en position verticale. Plus précisément, les doigts 502 des leviers 50 associés aux lames 104 à 106 sont chacune en contact avec une surface de guidage 603 de la crémaillère 60.
L'utilisateur doit ensuite abaisser le tablier, cette opération s'effectuant à vitesse lente. Lors du déplacement du tablier vers le bas, le doigt 502 des leviers 50 des lames 104 à 106 se déplace vers le bas le long de la surface 603 puis est guidée dans la fente 601 de la crémaillère par la partie 602 en forme de pointe (qui vise donc à faciliter l'engrènement de la crémaillère et des leviers). Le doigt 502 du levier 50 est guidée dans la fente 601 le long de la partie incurvée 601B jusqu'à ce que le doigt 502 vienne en contact avec le fond de la partie droite 601A de la lumière 601. Le levier 50, et la lame correspondante, sont dans cet exemple à l'horizontale, comme illustré sur la figure 4, et ont donc été pivotées de 90° par rapport à la figure 3.
Ainsi, l'orientation des lames est réalisée par le moteur principal (ou plus généralement la manœuvre) de montée et descente du tablier et non par un système complémentaire.
Le doigt 502 du levier 50 peut éventuellement ne pas venir en butée avec
le fond de la partie droite 601A mais être déplacé jusqu'à une position située sur la partie droite 601A ou incurvée 601B de la fente 601, en fonction de l'angle d'orientation des lames choisi par l'utilisateur.
On comprend dès lors que dans la position dégagée de la crémaillère 60 (figure 7), le tablier peut être monté ou descendu, et que lorsque la crémaillère 60 se trouve en position engagée ou engrenée (figure 6) avec les leviers 50, le tablier ne peut pas être déplacé verticalement, mais les lames du tablier peuvent être orientées.
En d'autres termes, le tablier ne peut pas être déplacé lorsque les lames sont inclinées mais seulement lorsque celles-ci sont à la verticale.
Afin de remonter ou redescendre le tablier, il est donc nécessaire dans un premier temps de désengager la crémaillère 60 des leviers 50 pour ramener les lames en position verticale. Comme mentionné précédemment, ceci nécessite de faire pivoter la crémaillère 60 de sa position illustrée sur la figure 6 à celle illustrée sur la figure 7 par le biais de l'actionneur linéaire 70.
L'orientation des lames se fait sur la portion haute de chaque lame, c'est-à- dire selon un axe de pivotement situé à proximité du bord supérieur de chaque lame (lorsque celle-ci est verticale) et non pas, comme dans l'art antérieur, selon un axe de pivotement passant par le centre de la lame. Même en cas de vent, les lames ne battent pas et restent immobiles qu'elles soient en position verticales ou inclinées.
Il est à noter que le mécanisme d'inclinaison des lames de l'invention est compatible avec un enroulement classique des lames autour d'un arbre logé dans le caisson.
Sur une version électrique, la mise en position de pré-orientation des lames ainsi que la commande de rotation des crémaillères se font de mani ère complètement transparente pour l'utilisateur. Un volet roulant mettant en œuvre un tel mécanisme d'inclinaison des lames est adapté à l'occultation de surfaces horizontales, verticales ou inclinés (vérandas notamment).
La forme de la crémaillères et du levier n'est pas limitée à celle illustrée.
Les formes des encoches dans la crémaillère peuvent varier en fonction de la
forme des leviers et de leur angle par rapport à la lame. Elles peuvent être droites ou incurvées comme dans le mode de réalisation décrit.
6.2 Exemple de dispositif de mise en place et de maintien d'un caisson d'un système d'occultation
De façon classique, le caisson d'un volet roulant et les glissières nécessaires au guidage du tablier sont pré-assemblés en usine, puis transportés sur un chantier de construction où ils sont mis en place d'un seul tenant au niveau d'une ouverture d'un bâtiment, notamment d'une porte ou d'une fenêtre.
La pose sur le chantier d'un tel volet roulant est toutefois problématique. En effet, le caisson dans lequel sont installés, en usine, l'arbre d'enroulement, le tablier enroulé et le système de commande, est un élément particulièrement lourd et de ce fait difficile à manier. Le poseur doit toutefois soulever et maintenir le caisson et les glissières à la verticale afin de fixer dans un premier temps les glissières aux montants de l' ouverture, puis le caisson à la traverse supérieure de l'ouverture.
Une telle technique de pose présente des risques de dégradation du coffre et/ou des coulisses, et n'offre pas toutes les garanties contre les erreurs de positionnement du volet roulant dans l'ouverture. Il est à noter qu'un mauvais positionnement du volet roulant nécessite son démontage complet, une telle opération étant toute aussi délicate à réaliser que le montage du fait notamment du poids important du caisson.
En outre, ces opérations de montage et de démontage engendrent des risques pour le poseur.
Par ailleurs, le volet roulant pré-assemblé et constitué du caisson et des glissières est particulièrement encombrant et fragile lors du transport de l'usine vers le chantier.
Les mêmes problématiques se posent pour d'autres dispositifs d'occultation, tels que les brise-soleil, les stores vénitiens, les stores d'extérieur, ...
Un exemple de dispositif de mise en place et de maintien palliant ces inconvénients de l'art antérieur est décrit par la suite pour un volet roulant, mais il est évident qu'il s'applique également pour d'autres dispositifs d'occultation.
La figure 8 représente un volet roulant à lames 10' lorsqu'il est partiellement déployé.
Le volet roulant 10', qui est à entraînement motorisé dans cet exemple, est destiné à obturer une ouverture ménagée dans un mur 2' d'une construction quelconque. L'ouverture Γ est équipée d'un châssis (non représenté) pour une fenêtre 3 ' .
Dans l'exemple représenté, il s'agit d'un volet extérieur, mais il va de soi qu'un tel volet pourrait tout aussi bien être placé à l'intérieur de la construction. Un tel volet roulant pourrait également occulter une porte, une baie ou une porte- fenêtre notamment.
Le volet roulant 10' proprement dit est essentiellement constitué d'un certain nombre de lames rectangulaires (seules les lames 10Γ et 102' sont visibles sur cette figure 1), également appelées éléments déployables, montées chacune en coulissement dans deux coulisses verticales parallèles 6', également appelées éléments de guidage ou glissières, fixées de part et d'autre de l'ouverture Γ (une seule de ces glissières est visible sur la figure 8). Ces coulisses 6' présentent, dans cet exemple, une fente 7' pour le guidage des lames 10 , 102' , mais d'autres formes de glissières connues de l'homme du métier sont envisageables.
A partir de leur position représentée sur la figure 8, position dans laquelle les lames 101 ' et 102' sont jointives et obturent partiellement l'ouverture Γ, les lames peuvent, sous l'action d'un système d' entraînement (commandé par un bouton de commande situé sur le mur intérieur par exemple ou une télécommande) être déplacées :
- vers le haut le long des coulisses 6' pour être rangées dans un caisson (ou coffre) 1 1 ' disposé en partie supérieure ou haute de l'ouverture Γ, en dessous du linteau de l'ouverture Γ, du côté extérieur de la menuiserie, ou
- vers le bas jusqu'à obturer complètement l'ouverture 1 ' .
Dans cet exemple, le caisson 11 ' est fabriqué en aluminium et est apte à stocker les lames autour d'un arbre d'enroulement rotatif. Un stockage des lames selon un autre principe pourrait être mis en œuvre. Une alternative possible est ainsi décrite dans la demande de brevet FR 1052482, déposée par le demandeur,
dans laquelle les lames constituant le tablier d'un volet roulant sont indépendantes et se rangent côte à côte dans des plans parallèles, sur au moins deux niveaux, dans le caisson permettant ainsi une occupation optimisée de l'espace intérieur du coffre.
Le dispositif de mise en place et de maintien a pour but de faciliter la pose ou le montage d'un tel volet roulant 10' seul, c'est-à-dire indépendamment de la menuiserie (en l'occurrence la fenêtre 3 '), contre le gros œuvre (c'est-à-dire dans l'encadrement de l'ouverture 1).
Pour ce faire, on met en œuvre deux équerres 12' qui permettent de pouvoir centrer horizontalement, sous le linteau, le caisson 11 ' une fois les coulisses 6' posées. En d'autres termes, une fois les coulisses 6' fixées sur les montants verticaux opposés de l'ouverture Γ , on insère dans le haut de chaque coulisse 6 une équerre sur laquelle on vient embrocher le caisson 1 1 ' .
Le démontage du volet roulant nécessite de débrocher le caisson 1 1 ' pour le retirer et de retirer ensuite les coulisses 6' .
La solution décrite ici est avantageuse en ce sens qu'elle permet de simplifier le montage et le démontage du volet roulant et qu'elle limite le risque pour le poseur qu'engendrent habituellement ces opérations sur un chantier.
Le démontage du caisson par débrochage permet de simplifier les opérations de maintenance sur ce caisson.
La menuiserie de l'ouverture peut être celle d'origine ou peut avoir été installée indépendamment et préalablement au montage du volet roulant selon le procédé de l'invention.
Le procédé de montage décrit ici est adapté notamment, mais non exclusivement, à la rénovation.
Les figures 9 et 10 représentent respectivement le caisson 11 ' et les glissières 6' d'un volet roulant 10' permettant de mettre en œuvre un tel procédé de montage et de démontage d'un volet roulant. Le caisson 1 1 ' est constitué de tôle d'aluminium pliée formant une face avant, une face arrière et une sous-face (faisant office de trappe de visite). Le caisson 11 ' est ici ouvert sur le dessus sans compromettre son étanchéité, car il est fixé sous le linteau de l'ouverture (un
joint silicone parfait l'étanchéité).
L'arbre d'enroulement du tablier, la motorisation et le tablier (non représentés) sont montés, en usine, dans le caisson 1 1 ' qui est partiellement représenté sur la figure 9. Deux joues ou flasques latéraux 1 1 1 ', 1 12' sont fixées aux extrémités latérales du caisson 1 1 ' .
Dans cet exemple, la face avant, la face arrière et la sous-face du caisson I V sont réalisées en tôle d'aluminium et les joues 1 1 1 ', 1 12' sont fabriquées en matière plastique.
La figure 10 est une vue partielle des coulisses latérales 6' au niveau de leur extrémité supérieure. Une première portion 12A d'une équerre 12' (ou pièce de liaison) est insérée dans une rainure 6 (ou logement) prévue à l ' extrémité supérieure de chaque coulisse 6' .
Cette rainure 61 ', de forme rectangulaire dans cet exemple, est visible sur la figure 1 1 qui est une vue en coupe de la coulisse 6 'au niveau de son extrémité supérieure. La rainure 61 ' s'étend selon une direction parallèle aux rails de guidage 7' . Dans l'exemple illustré sur la figure 10, l' équerre 12' est retenue par gravité dans la rainure 61 ' de la coulisse 6' .
Dans une alternative, l' équerre 12' comprend sur sa première portion 12A une ou plusieurs lumières permettant le passage de vis de fixation. Ces lumières peuvent correspondre aux trous de fixation ménagés dans la coulisse 6' et qui permettent de fixer cette dernière sur un montant vertical de l'ouverture (dans ce cas, une seule vi s suffit à fixer l ' équerre 12 ' et la coulisse 6' sur un montant vertical de l'ouverture ).
Dans une autre alternative, l' équerre 12' peut être clipsée dans la coulisse 6' ou y être insérée à force.
Une seconde portion 12B de chaque équerre 12' est prévue pour être engagée dans le caisson 1 1 ' du volet roulant 10' . En d'autres termes, une fois que les équerres 12' sont installées dans chaque coulisse 6', on vient embrocher le caisson 1 1 ' sur la seconde portion 12B de chaque équerre 12', comme illustré par les flèches de la figure 14' . Cette seconde portion 12B constitue une patte de liaison et de centrage du caisson 1 1 ' dans la partie haute de l'ouverture .
L'équerre 12 'comprend une troisième portion 12C s'étendant dans un plan perpendiculaire au plan de la première et de la seconde portion 12 A, 12B, du côté de la face intérieure I (visible sur la figure 12) de l'équerre 12'. La troisième portion 12C comprend deux trous de fixation 122' dans l'exemple illustré sur la figure 10 qui permettent de fixer l'équerre 12', par vissage ou tout autre moyen équivalent, sur une tôle de fond 13'. Cette tôle de fond 13' relie les deux équerres 12' et assure un entraxe constant entre ces deux équerres 12', ce qui simplifie l'embrochage du caisson 11 ' sur la seconde portion 12B des équerres 12'. On notera que l'entraxe entre les deux équerres 12' correspond sensiblement à la distance entre les joues 111', 112' du caisson IV.
L'équerre 12' est représentée en perspective sur la figure 12. On distingue sur la seconde portion 12B de l'équerre 12' un crochet de maintien 12 Γ destiné à coopérer avec un ergot 113' déformable d'une joue latérale du caisson 11 ', en l'occurrence la joue 111' sur la figure 13, de façon à maintenir le caisson 11 ' sur l'équerre 12'. Le crochet 12Γ est situé sur la face extérieure E de l'équerre 12' (voir figure 10).
Comme illustré sur la figure 9, l'ergot 113' est situé dans une rainure de guidage 114' située sur la face intérieure de la joue 11 Γ (c'est-à-dire sur la face dirigée vers l'intérieur du caisson 1 ). Lajoue 111' comprend une lumière 115', sous la forme d'une fente qui s'étend sur deux bords de la joue et qui permet le passage des première et seconde portion 12A, 12B de l'équerre 12' dans le caisson 1 Γ. La première portion 12A de l'équerre 12' est guidée dans la rainure de guidage 114' jusqu'à ce que le crochet 121 ' coopère avec l'ergot 113', la seconde portion 12B étant alors logée dans le logement 115' de lajoue 11 Γ.
L'ergot 113' peut être remplacé par tout autre élément de fixation mécanique (vis, goupille,...).
Dans une alternative, la seconde portion 12B de chaque équerre 12' est prévue pour être engagée ou logée dans une encoche ou fente du caisson du volet roulant qui ne se trouve pas dans une joue.
En résumé, le procédé de montage du volet roulant 10' dans l'ouverture comprend les étapes détaillées sur la figure 15.
On pose dans un premier temps les coulisses 6' sur les montants opposés de l'ouverture . Les coulisses 6' étant généralement pré-percées en usine, on insère dans ces trous pré-percés des vis de fixation (étape El).
On place une équerre 12' en bout (c'est-à-dire à l'extrémité supérieure ouverte) de chaque coulisse 6' (étape E2).
On relie les deux équerres 12' par une tôle de fond 13 ' (étape E3) de façon à garantir un entraxe constant entre les deux équerres 12' et un brochage aisé du caisson 11 ' sur les pattes 12B des équerres 12' (étape E4). Dans une alternative, la tôle de fond est fixée aux équerres en usine.
On vient ensuite embrocher le caisson 11 ' sur les équerres 12', en introduisant les pattes 12B des équerres dans les fentes 1 15 ' des j oues 1 1 1 ' du caisson 11 '.
Une fois que le crochet 121 ' des équerres coopère avec l'ergot 1 13' d'une joue 1 1 Γ , le caisson 1 1 ' est solidaire des coulisses 6' et peut être fixé sur le dormant ou le linteau de l'ouverture par des vis, par exemple (étape E5).
On comprend que le démontage du caisson 1 1 ' nécessite de retirer les joues 111 ' latérales du caisson 11 ', ce qui libère les crochets 12 des ergots 113 ' .
Dans une alternative du mode de réalisation décrit ci-dessus, les faces du caisson 11 ' et les joues 11 , 112' sont en aluminium. Dans ce cas, on prévoit sur chaque joue une pièce métallique à ressort ou un insert plastique ou tout autre organe de fixation mécanique, de type vis ou goupille par exemple, du caisson sur les équerres.
Le volet roulant peut être motorisé ou commandé manuellement.
La forme du caisson et des joues n'est pas limitée à celle représentée sur les figures, et des formes pentagonales ou ovales sont possibles.
Le système de pose tel que décrit ci-dessus peut s'appliquer de manière générale à tous les systèmes d'occultation (brise soleil orientable, store vénitien, store d'extérieur... ). Il peut s'appliquer en outre à un bloc-baie (comprenant de manière classique un volet roulant fixé sur une menuiserie) pour en faciliter la dépose et donc la maintenance de la partie volet roulant après la pose « monobloc » de l'ensemble.
La tôle de fond peut également être remplacée par tout autre profilé, par exemple le dormant de la menuiserie dans le cas d'un bloc-baie.
L'emplacement du coffre n'est pas limité à celui illustré précédemment. Le coffre peut être monté en applique (c'est-à-dire du côté extérieur de la façade) ou à l'intérieur (dans le cas d'un bloc-baie intérieur).
Ainsi, cette technique de pose (ou montage) et de démontage d'un système d'occultation est aisée et rapide à mettre en oeuvre, et, globalement, réduit le nombre d'opérations à effectuer.
Cette technique permet en outre de réduire les risques qu'engendrent habituellement ces opérations sur un chantier.
Par ailleurs, cette technique minimise le risque de mauvais positionnement du dispositif d'occultation par rapport à la surface à occulter, et facilite les opérations de maintenance.