Pompe à précompression perfectionnée
La présente invention concerne une pompe à précompression perfectionnée, plus particulièrement destinée à pulvériser ou distribuer un produit fluide par exemple, tel qu'un parfum, un produit cosmétique ou un produit pharmaceutique. Une telle pompe liqude ou pâteux est généralement actionnée à l'aide d'un doigt.
Un type particulier de pompe manuelle à précompression est exposé dans le document FR-2 403 465. Ce type de pompe comporte un corps de pompe cylindrique dans lequel coulisse un piston annulaire, ledit piston étant commandé par une tige- poussoir qui coulisse dans ledit piston et qui comporte un canal de sortie débouchant dans le corps de pompe par une ouverture latérale, le piston comportant une lèvre annulaire sensiblement axiale qui coopère avec la tige-poussoir pour obturer ou dégager ladite ouverture latérale, la tige-poussoir étant connectée au piston par un premier moyen élastique qui repousse le piston vers une position où il obture ladite ouverture latérale, ledit pressoir moyen élastique sollicitant ledit piston vers un fouloir annulaire qui sollicite radialement ladite lèvre vers la tige-poussoir, par effet de coin.
Dans ce type de pompe, l'effort radial exercé sur ladite lèvre du piston est mal maîtrisé. Ceci peut conduire au cours du temps à une déformation de la lèvre par fluage, à des coincements, de la lèvre dans l'ouverture latérale de la tige-poussoir, éventuellement à des arrachements de la lèvre.
La présente invention a pour but de résoudre ce problème technique.
La présente invention a pour objet une pompe du type décrit ci-dessus, caractérisée en ce que le fouloir est en outre adapté à buter contre le piston en dehors de ladite lèvre, ce qui limite le rapprochement relatif entre le fouloir et le piston et limite donc l'effort radial appliqué à ladite lèvre du piston.
Selon une première forme de réalisation, correspondant à la pompe décrite dans le document FR-2 403 465 susmentionné, l'invention a pour objet une pompe à précompression comportant au moins :
- un corps de pompe cylindrique s'étendant entre une première extrémité et une seconde extrémité,
- un piston annulaire coulissant axialement dans ledit corps de pompe,
- une tige-poussoir coulissant dans ledit piston et traversant ladite seconde extrémité du corps de pompe, ladite tige-poussoir s'étendant entre une première extrémité à l'extérieur du corps de pompe et une deuxième extrémité à l'intérieur du corps de pompe, ladite tige-poussoir ayant un canal borgne qui s'étend axialement à partir de l'extrémité extérieure de la tige-poussoir jusqu'à une ouverture latérale qui débouche à l'intérieur du corps de pompe, le piston comportant une lèvre centrale annulaire s'étendant sur une certaine distance
vers la première extrémité du corps de pompe, ladite lèvre centrale étant adaptée à coulisser en contact étanche au moins sur une partie de la tige- poussoir, située entre ladite ouverture latérale et la deuxième extrémité de la tige-poussoir, ladite lèvre centrale étant adaptée à dégager l'ouverture latérale de la tige-pousssoir lorsque le piston est déplacé suffisamment vers la première extrémité de la tige-poussoir.
- un premier moyen élastique monté entre la tige-poussoir et le piston de façon à solliciter ledit piston vers la deuxième extrémité de la tige-poussoir,
- un fouloir annulaire disposé entre le piston et ladite première extrémité du corps de pompe, monté coulissant dans ledit corps de pompe et mobile axialement par rapport à la tige-pousssoir,
- un second moyen élastique sollicitant le fouloir vers la deuxième extrémité du corps de pompe en appliquant le fouloir contre la lèvre centrale du piston, ledit fouloir et ladite lèvre centrale ayant des formes adaptées à ce que le fouloir applique à la lèvre centrale un effort de serrage radial dirigé vers l'intérieur, par effet de coin, tout en sollicitant axialement ladite lèvre centrale vers la seconde extrémité du corps de pompe, caractérisée en ce que le fouloir est en outre adapté à buter contre le piston à l'extérieur de ladite lèvre centrale, ce qui limite le rapprochement relatif entre le fouloir et le piston et limite donc l'effort de serrage radial appliqué à la lèvre centrale du piston.
La première extrémité du corps de pompe peut comporter un clapet d'admission, et la pompe peur comporter un clapet d'admission et la pompe comporte en outre un second moyen élastique qui sollicite la tige-poussoir vers ladite seconde extrémité du corps de pompe. Selon une deuxième forme de réalisation, l'invention a pour objet une pompe à précompression comportant au moins :
- un corps de pompe cylindrique s'étendant entre une première extrémité dotée d'un clapet d'admission et une seconde extrémité.
- un piston annulaire coulissant axialement dans ledit corps de pompe, - une tige-poussoir coulissant dans ledit piston et traversant ladite seconde extrémité du corps de pompe, ladite tige-poussoir s'étendant axialement entre une première extrémité à l'extérieur du corps de pompe et une deuxième extrémité à l'intérieur du corps de pompe, ladite tige-poussoir ayant un canal borgne qui s'étend axialement à partir de la première extrémité de la tige- poussoir jusqu'à une ouverture latérale qui débouche à l'intérieur du corps de pompe, le piston comportant une lèvre centrale annulaire qui s'étend sur une
certaine distance vers la première extrémité du corps de pompe, ladite lèvre centrale étant adaptée à coulisser en contact étanche au moins sur une partie de la tige-poussoir située entre ladite ouveπure latérale et la deuxième extrémité de la tige-poussoir, ladite lèvre centrale étant adaptée à dégager l'ouverture latérale de la tige-poussoir lorsque le piston est déplacé suffisamment vers la première extrémité de la tige-poussoir, - caractérisée en ce que la pompe comporte en outre :
- un fouloir annulaire solidaire de la tige-poussoir et disposé entre l'ouverture latérale de la tige-poussoir et la première extrémité du corps de pompe, - un premier moyen élastique monté entre la tige-poussoir et le piston et sollicitant ledit piston vers le fouloir, de sorte que la lèvre centrale du piston est appliquée contre le fouloir, le fouloir et la lèvre centrale ayant des formes adaptées à ce que le fouloir applique à la lèvre centrale un effort de serrage radial dirigé vers l'intérieur, par effet de coin, et le fouloir est en outre adapté à buter contre le piston à l'extérieur de la lèvre centrale, ce qui limite le rapprochement relatif entre le fouloir et le piston et limite donc l'effort de serrage radial appliqué à la lèvre centrale du piston.
Le fouloir peut comporter une surface annulaire intérieure en regard de la lèvre centrale du piston, évasée en s'élargissant vers la seconde extrémité du corps de pompe. La lèvre centrale du piston peut comporter la lèvre centrale du piston comporte une surface annulaire extérieure, en regard du fouloir, qui a un diamètre extérieur croissant en direction de la seconde extrémité du corps de pompe.
Le fouloir peut comporter une couronne adaptée à buter contre le piston à l'extérieur de la lèvre centrale, ladite couronne comportant des découpes radiales. La partie de la tige-poussoir sur laquelle coulisse avec étanchéité la lèvre centrale du piston peut être cylindrique. En variante, cette partie de la tige-poussoir peut comporter un relief périphérique saillant radialement vers l'extérieur au voisinage de l'ouverture latérale de la tige-poussoir, la lèvre centrale du piston présentant une surface intérieure cylindrique en regard dudit relief. Dans le cas où le premier moyen élastique est un ressort hélicoïdal, le piston peut comporter dés reliefs sur lesquels s'appuie ledit ressort hélicoïdal.
Le piston peut comporter au moins une périphérie coulissant en contact étanche contre une partie de la tige -poussoir, entre l'ouverture latérale de ladite tige-poussoir et son extrémité extérieure.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante de plusieurs formes de réalisation particulières de l'invention, données à titre d'exemples non limitatifs, en regard des dessins joints. Sur les dessins : - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une pompe selon une première forme de réalisation de l'invention, en position de repos,
- la figure 2 est une vue agrandie en coupe partielle de la pompe de la figure 1, en position de repos,
- la figure 2a est une vue similaire à la figure 2, pour une variante de réalisation, - la figure 3 est une vue agrandie en coupe partielle de la pompe de la figure 1, en position de butée du fouloir,
- la figure 4 est une vue en coupe longitudinale d'une pompe selon une deuxième forme de réalisation de l'invention, en position de repos,
- la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne N-N de la pompe de la figure 4, - la figure 6 est une vue développée montrant l'appui du ressort de précompression sur les nervures d'appui du piston de la pompe de la figure 4, en exagérant les déformations des nervures,
- la figure 7 est une vue en coupe longitudinale d'une variante de la pompe de la figure 4, - la figure 8 est une vue de détail de la figure 6, et
- la figure 9 est une vue en coupe longitudinale d'une variante de la pompe de la figure 7, destinée à pulvériser une seule dose de produit.
Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des parties identiques ou similaires. Les pompes décrites ici sont généralement réalisées en matière plastique moulée, les joints d'étanchéité étant généralement réalisés en élastomère et les ressorts en métal.
La pompe présentée sur la figure 1 comporte un corps de pompe 1 cylindrique creux, ayant un axe de révolution 2. Le corps de pompe 1 comporte une extrémité supérieure le ouverte et un étranglement inférieur la prolongé vers le bas par un conduit d'entrée lb adapté à communiquer avec un réservoir de produit à distribuer (non représenté), directement ou par un tube plongeur (non représenté). Le corps de pompe comporte en outre une partie inférieure de diamètre intérieur réduit le, qui s'étend depuis l'étranglement inférieur la en direction de l'extémité ouverte le du corps de pompe, jusqu'à un épaulement intérieur Id dudit corps. Le corps de pompe 1 délimite une chambre de pompe 6 qui contient normalement du produit à distribuer, et qui communique avec le conduit d'entrée lb par l'iritermédiaire
d'un clapet d'entrée, qui peut par exemple comporter un siège conique 16, formé dans le corps de pompe 1 entre l'étranglement inférieur la et le conduit d'entrée lb, et une bille 15 adaptéee à s'appliquer de façon étanche sur le siège conique 16 en fermant le conduit d'entrée lb, lorsqu'une surpression est créée dans la chambre de pompe 6. Lorsqu'une dépression est créée dans la chambre de pompe 6, au contraire, la bille 15 se décolle de son siège 16 en ouvrant le conduit d'entrée lb. La bille 15 peut être métallique. Le clapet d'entrée pourrait avoir toute autre forme connue, sans sortir du cadre de la présente invention.
Le corps de pompe 1 peut par exemple être monté sur le col du réservoir de produit à l'aide d'une coupelle métallique 10 sertie sur l'extrémité supérieure ouverte le du corps de pompe, ladite coupelle métallique comportant un fond 10a doté d'un orifice central 10b. Un joint plat annulaire 31 est disposé entre l'extrémité ouverte le du corps de pompe et le fond 10a de la coupelle métallique. Il va de soi que le corps de pompe 1 pourrait être fixé par tout autre moyen connu au réservoir, sans sortir du cadre de la présente invention.
Un piston creux 3, de révolution autour de l'axe 2, coulisse dans le corps de pompe 1. Le piston 3 comporte une jupe extérieure 5, dont au moins une périphérie est en contact étanche avec le corps de pompe 1, et un conduit intérieur 3d axial, sensiblement cylindrique. Dans cet exemple, la jupe 5 du piston s'étend vers l'étranglement inférieur la du corps de pompe, mais elle pourrait éventuellement s'étendre aussi vers le fond 10a de la coupelle 10, de façon à buter contre le joint 31 lorsque la pompe est dans une position de repos. Le piston 3 comporte en outre une lèvre inférieure 4 annulaire qui s'étend axialement vers l'étranglement la du corps de pompe et qui est disposée au centre du piston 3, autour du conduit intérieur 3d. Une tige-poussoir 7 centrée sur l'axe 2 coulisse dans le piston 3. La tige-poussoir 7 traverse l'orifice 10b de la coupelle métallique, et s'étend depuis une première extrémité 7j à l'intérieur du corps de pompe jusqu'à une deuxième extrémité 7f à l'extérieur du corps de pompe, qui reçoit généralement un poussoir. La tige-poussoir 7 comporte un collet 7d prolongé vers l'étranglement inférieur la du corps de pompe par une partie cylindrique 7g, de diamètre extérieur sensiblement égal au diamètre intérieur du conduit 3d du piston", ladite partie cylindrique 7g de la tige coulissant avec étanchéité dans ledit conduit 3d. Entre le collet 7d et le piston 3 est disposé un ressort 34 hélicoïdal. La tige- poussoir 7 est sollicitée par le ressort 34 vers l'extrémité ouverte le du corps de pompe, et sa course est limitée vers le haut par la butée du collet 7d contre le joint plat 31 et le fond 10a de la coupelle. Au repos, le collet 7d de la tige-poussoir est donc appliqué de façon étanche contre le joint 31.
A partir de son extrémité extérieure 7f, la tige-poussoir 7 est percée d'un canal borgne 7a axial, qui débouche latéralement par au moins un orifice 7b. L'orifice 7b est recouvert par le conduit 3a du piston lorsque la pompe est dans une position de repos, c'est-à-dire lorsqu'aucune action n'est exercée sur la tige-poussoir 7. Le conduit 3d pourrait être en contact étanche avec la tige 7 sur toute la hauteur dudit conduit. Avantageusement, pour limiter les frottements et améliorer l'étanchéité, le conduit 3d comporte deux zones de diamètre intérieur réduit 3b et 3c, situées respectivement au- dessus et au-dessous de l'orifice 7b lorsque la pompe est dans sa position de repos, la zone 3c étant formée à l'intérieur de la lèvre inférieure centrale 4, et lesdites zones 3b et 3c étant en contact étanche avec la tige 7.
Un fouloir 8 annulaire, ayant sensiblement la forme d'une couronne de révolution autour de l'axe 2, est disposé sous la lèvre inférieure centrale 4 du piston et sollicité vers le haut par un ressort hélicoïdal 35, de raideur inférieure à la raideur du ressort 34, qui s'appuie sur l'étranglement inférieur la du corps de pompe. Comme représenté sur la figure 2, la lèvre inférieure centrale 4 du piston peut comporter une surface extérieure tronconique 4a, de diamètre extérieur décroissant vers le bas, à partir d'un diamètre maximal jusqu'à un diamètre minimal. Par ailleurs, le piston 3 peut comporter une face annulaire plane 3a dont la normale est dirigée vers le bas, s'étendant radialement entre la lèvre inférieure centrale 4 et la jupe 5. Le fouloir 8 peut comporter un conduit intérieur cylindrique 8 a de diamètre compris entre le diamètre maximal et le diamètre minimal de la surface tronconique 4a, ledit conduit intérieur cylindrique 8a étant prolongé vers le piston 3 par une couronne 8b de diamètre supérieur au diamètre maximal de la surface tronconique 4a. La couronne 8b comporte avantageusement des découpes radiales 8d, dont l'utilité sera vue plus loin. Entre le conduit intérieur cylindrique 8a et la couronne 8b, le fouloir 8 comporte un épaulement annulaire doté d'un bord intérieur 8c, de préférence arrondi pour ne pas présenter d'angle vif. Le bord intérieur 8c est appliqué contre une périphérie de la surface extérieure tronconique 4a du piston par l'action du ressort 35.
Le bord intérieur 8c exerce sur la lèvre inférieure centrale 4 à la fois une force axiale dirigée vers l'extrémité le du corps de pompe, et une force radiale dirigée vers la tige- poussoir 7, par effet de coin, sous l'action des ressorts 34 et 35. Mais en outre, la couronne 8b est en butée contre la face annulaire 3a du piston, et exerce sur le piston une force axiale dirigée vers l'extrémité le du corps de pompe.
Ainsi, le fouloir 8 applique élastiquement ladite lèvre inférieure centrale 4 du piston contre la tige-poussoir 7, tout en repoussant le piston 3 vers le haut. Mais l'effet de serrage du fouloir 8 est limité par la butée de la couronne 8b sur la surface 3a du piston :
on maîtrise ainsi avec une grande précision cet effet de serrage ce qui évite le coincement de la lèvre 4 ou sa déformation par fluage. En outre, on remarquera que la lèvre inférieure centrale 4 est située à une certaine distance au-dessous de l'orifice latéral 7b de la tige- poussoir, de sorte que l'effort radial de serrage exercé sur la lèvre 4 ne risque pas de coincer ladite lèvre 4 dans l'orifice 7b par un phénomène d'extrusion. Avantageusement, l'orificce 7b est chanfreiné ou élargi à son débouché sur la tige 7. Ainsi, la partie élargie 7c de l'orifice 7b peut être réalisée par un relief du moule dans lequel est formée la tige 7, tandis que l'orifice 7b lui-même peut être réalisé par une broche qui pénètre dans le moule pendant le moulage, de sorte que les bords de la partie élargie 7c sont nets et exempts de tout défaut de moulage, tandis que les bords de l'orifice 7b lui-même peuvent comporter de petits défauts de moulage dus à la translation de la broche pendant le moulage. Comme la lèvre 4 coulisse sur les bords de la partie élargie 7c, ces éventuels défauts ne. sont pas gênants.
Afin d'améliorer encore la qualité du moulage au voisinage de l'orifice 7b, la tige- poussoir 7 peut être réalisée comme représenté sur la figure 2a, en deux pièces. Selon cette variante, la tige 7 comporte une première partie cylindrique rétrécie 60 qui prolonge la partie cylindrique 7g vers le bas. L'orifice latéral 7b débouche dans ladite partie 60. Cette partie 60 se prolonge elle-même vers le bas par une deuxième partie cylindrique 61 plus étroite, puis par un rétrécissement tronconique 62, puis par une courte partie cylindrique 63 qui se termine par un relief extérieur 64 à l'extrémité inférieure de la tige 7. Une bague annulaire 65 cylindrique de diamètre extérieur égal au diamètre de la partie cylindrique 7g, est emboîtée sur les parties 61, 62, 63, et encliquetée sur le relief 64. Avantageusement, la bague 65 comporte un bord supérieur extérieur 65a chanfreiné ou arrondi. Dans cette variante, on supprime toute possibilité de moulage de mauvaise qualité aux endroits où le piston 3 coulisse sur la tige 7 et la bague 65, et en particulier au niveau du bord 65a.
Le fonctionnement de la pompe est le suivant.
Lorsqu'un utilisateur appuie sur la tige-poussoir 7, généralement par l'intermédiaire d'un poussoir (non représenté), il fait descendre ladite tige-poussoir 7 dans la chambre de pompe 6, ce qui comprime le ressort 34, qui sollicite à son tour le piston 3 vers le bas. Ceci tend à 'faire diminuer le volume de la chambre de pompe 6, et donc y crée une surpression qui ferme le clapet d'entrée 15, 16. La chambre de pompe 6 est alors isolée. La chambre de pompe 6 contient généralement du produit à pulvériser ou à distribuer. Comme le produit qu'elle contient est incompressible, le piston 3 ne peut pas descendre dans la chambre de pompe : seule la tige-poussoir 7 descend donc, en comprimant le ressort 34 et éventuellement en provoquant une légère remontée du piston 3 dans le corps
de pompe. Dès que l'orifice 7b est descendu au dessous de la lèvre inférieure 4 du piston 3, le produit sous pression dans la chambre de pompe sort vers l'extérieur par l'orifice 7b et le canal axial 7a de la tige-poussoir. Le produit est donc expulsé lorsque la pression dans la chambre de pompe est suffisante pour produire sur le piston 3 une force qui, ajoutée à la poussée du ressort de rappel 35, contrebalance la poussée du ressort 34 dans la position représentée sur la figure 3, c'est-à-dire lorsque la lèvre 4 dégage l'orifice 7b. On remarquera que les découpes 8d permettent à la pression régnant dans la chambre de pompe 6 de s'exercer sur une grande partie de la surface du piston lorsque la couronne 8b est en appui sur la surface 3a dudit piston. Les découpes 8d facilitent en outre l'évacuation de l'air contenu dans la chambre de pompe, lors de l'amorçage de la pompe, en évitant que cet air ne soit piégé sous le piston. Le piston 3 descend ensuite dans le corps de pompe 1 au fur et à mesure que le volume de produit contenu dans la chambre de pompe 6 diminue, en comprimant le ressort 35, jusqu'à ce que le fouloir 8 arrive en butée contre Fépaulement Id, où le mouvement de descente de la tige-poussoir 7 et du piston 3 cesse. En variante, le fouloir 8 pourrait buter contre toute partie solidaire du corps de pompe 1, sans sortir du cadre de la présente invention.
Dans cette position de butée, représentée sur la figure 3, l'effort d'appui de l'utilisateur sur la tige-poussoir peut être important. De même, lors du montage de la pompe dans une machine d'assemblage, la pompe peut se trouver dans cette position de butée et la tige-poussoir peut subir une pousée importante de la machine. Dans cette position d'équilibre mécanique, l'effort exercé sur la tige-poussoir est égal à la réaction de l'épaulement ld qui s'exerce sur le fouloir 8, elle-même égale à l'effort exercé par le fouloir 8 sur le piston 3. L'effort exercé par le fouloir 8 sur le piston 3 peut donc être important, mais il est repris à la fois par la face annulaire 3a et la lèvre inférieure centrale 4, ce qui limite l'effort repris par la partie inférieure tronconique 4a, et donc limite aussi l'effort radial de serrage exercé sur ladite lèvre inférieure centrale 4 vers la tige-poussoir 7. En outre, la position axiale relative du fouloir 8 par rapport au piston est fixée avec précision par la butée de la couronne 8b du fouloir contre la face annulaire 3a du piston, de sorte que la déformation radiale de ladite partie inférieure tronconique 4a vers la tige- poussoir 7 est limitée. Ainsi, les risques de voir ladite partie inférieure tronconique 4a déformée irréversiblement par l'effort radial exercé par le fouloir sont éliminés.
Lorsque l'utilisateur relâche la tige-poussoir 7, le ressort 34, plus raide, reprend d'abord sa forme initiale, en repoussant la tige-poussoir 7 vers le haut par rapport au piston 3, de sorte que la lèvre 4 du piston 3 vient occulter l'orifice de sortie 7b, ce qui isole la chambre de pompe 6.
Après la détente du ressort 34, le ressort 35 se détend à son tour, en repoussant le piston 3 et le fouloir 8 vers le haut. Ce mouvement créé une dépression dans la chambre de pompe 6, et donc ouvre le clapet d'entrée 15, 16, en permettant au produit contenu dans le réservoir de rentrer dans la chambre de pompe 6, au fur et à mesure que le piston 3 remonte, jusqu'à ce qu'il arrive en position de repos.
Dans la forme de réalisation représentée, le corps de pompe 1 est percé d'un orifice de reprise d'air 18, situé au voisinage de l'extrémité supérieure le dudit corps de pompe. De plus, lorsque la tige-poussoir est enfoncée, le collet 7d n'est plus en contact avec le joint 31, de sorte que de l'air peut passer entre la tige-poussoir 7 et le joint 31. Ainsi, dans la phase de remontée du piston 3, lorsque du produit est aspiré du réservoir vers la chambre de pompe 6, un volume d'air égal au volume de produit aspiré dans la chambre de pompe peut passer dans le réservoir par l'intermédiaire de l'orifice de reprise d'air 18. Néanmoins, la pompe pourrait ne pas compoπer d'orifice de reprise d'air 18, sans pour autant sortir du cadre de la présente invention. Les figures 4 et 5 représentent une deuxième forme de réalisation de la pompe selon l'invention. La pompe des figures 4 et 5 est un perfectionnement de la pompe représentée sur la figure 7b de la demande de brevet européen n° 91 403 023.4, non encore publiée au moment du dépôt de la présente demande.
Comme précédemment, la pompe comporte un corps de pompe 1 cylindrique creux, ayant un axe de révolution 2. Le corps de pompe 1 s'étend entre une extrémité supérieure le ouverte, et un étranglement inférieur la qui se prolonge par un conduit d'entrée lb adapté à communiquer avec un réservoir contenant du produit à distribuer (non représenté), directement ou par un tube plongeur lf.
Le corps de pompe 1 délimite une chambre de pompe 6 qui contient normalement du produit à distribuer, et qui communique avec le conduit d'entrée lb par l'intermédiaire d'une clapet d'entrée. Le clapet de sortie peut par exemple comporter un siège conique 16 et une bille 15 adaptée à s'appliquer de façon étanche sur le siège conique 16 en fermant le conduit d'entrée lb, lorsque une surpression est créée dans la chambre de pompe 6. Lorsqu'une dépression est créée dans la chambre de pompe 6, au contraire, la bille 15 se décolle de son siège 16 en ouvrant le conduit d'entrée lb. Le clapet d'entrée pourrait avoir tout autre forme connue, sans pour autant sortir du cadre de la présente invention.
Comme précédemment, le corps de pompe 1 peut être monté sur le col du réservoir de produit à l'aide d'une coupelle métallique 10 sertie sur l'extrémité supérieure ouverte le du corps de pompe, ladite coupelle métallique comportant un fond 10a doté d'un- orifice central 10b. Dans l'exemple de la figure 4, la coupelle métallique 10 présente en
outre un élargissement 10c, et un joint plat annulaire 31b est disposé entre l'élargissement 10c et le col du réservoir.
Un piston creux 3, de révolution autour de l'axe 2, coulisse dans le corps de pompe 1. Le piston 3 comporte une jupe extérieure 5, dont au moins une périphérie est en contact étanche avec le corps de pompe 1, et un conduit intérieur 3d axial. Le piston 3 comporte en outre une lèvre inférieure 4 annulaire qui s'étend axialement vers l'étranglement la du corps de pompe et qui est disposée au centre du piston 3, autour du conduit intérieur 3d.
En outre, la pompe comporte une tige-poussoir 40 axiale, centrée sur l'axe 2, qui traverse l'orifice 10b de la coupelle métallique. La tige-poussoir 40 est formée en deux pièces, et comporte un manchon extérieur 41 fixé sur un noyau intérieur 42, par emboîtement à force ou par un autre moyen. Le manchon extérieur 41 a une forme de révolution autour de l'axe 2. Il traverse l'orifice central 10b de la coupelle métallique 10, et s'étend à l'extérieur du corps de pompe 1, jusqu'à une extrémité extérieure ou supérieure 41f, qui peut recevoir un poussoir 43. Le poussoir 43 permet à la fois l'actionnement de la pompe et la sortie du produit. Comme représenté sur la figure 4, le poussoir peut comporter une sortie latérale, éventuellement doté d'un gicleur de pulvérisation 43a. Néanmoins, le poussoir 43 pourrait avoir toute autre forme connue sans pour autant sortir du cadre de la présente invention. Le manchon 41 comporte un canal axial 41a qui le traverse. A partir de l'extrémité extérieure 41f, le manchon 41 se prolonge jusqu'à l'intérieur du corps de pompe, jusqu'à un collet 41c qui s'étend sensiblement radialement vers l'extérieur. En outre, le manchon 41 peut être doté d'une jupe 41d cylindrique, qui s'étend vers l'étranglement inférieur la du corps de pompe à partir du collet 41c. La jupe cylindrique 41d a un diamètre extérieur inférieur au diamètre du collet 41c, et un diamètre intérieur supérieur au diamètre externe du noyau intérieur 42.
Le noyau intérieur 42 comporte une première partie cylindrique 42c qui s'étend depuis une extrémité supérieure 42f en direction de l'étranglement inférieur la du corps de pompe. L'extrémité supérieure 42f est emboîtée dans le manchon 41. Ladite première partie cylindrique 42 c du noyau 42 se prolonge vers l'étranglement inférieur la du corps de pompe par une seconde partie cylindrique 42d de diamètre supérieur. A partir de l'extrémité supérieure 42f, le noyau 42 est percé d'un canal borgne axial 42a qui communique avec la canal 41a du manchon extérieur 41, et qui débouche latéralement, par au moins un orifice 42b formé dans la première partie cylindrique 42c, au voisinage de la seconde partie cylindrique 42d. Ladite première partie cylindrique 42c du noyau 42 coulisse dans le conduit intérieur 3d du piston, sans étanchéité. La lèvre intérieure
centrale 4 du piston est cylindrique, et comporte une surface intérieure cylindrique 4b ayant un diamètre intérieur sensiblement égal au diamètre externe de la seconde partie cylindrique 42d du noyau 42. Ainsi, la lèvre 4 peut coulisser de façon étanche sur ladite seconde partie cylindrique 42. En outre, le piston 3 comporte une partie cylindrique 45 qui s'étend axialement dans la direction de l'extrémité le du corps de pompe, autour du noyau 42. Ladite partie cylindrique 45 a un diamètre externe sensiblement égal au diamètre interne de la jupe 41d du manchon 41, de sorte que ladite partie cylindrique 45 coulisse avec étanchéité à l'intérieur de la jupe 41d. La partie cylindrique 45 pourrait avantageusement être remplacé par une partie tronconique qui s'élargit légèrement vers le haut, de façon à améliorer l'étanchéité. En outre, afin de limiter ou de supprimer les effets de fluage de la partie 45, qui peuvent diminuer son étanchéité au cours du temps, ladite partie 45 peut être renforcée par des nervures (non représentées) qui s'étendent radialement vers l'intérieur et qui coulissent contre la deuxième partie cylindrique 42c du noyau 42. La partie cylindrique 45 et la jupe 41 d définissent ainsi une chambre annulaire d'aspiration 46, disposée autour du noyau 42, qui communique avec l'orifice 42b, du fait que le piston 3 n'est pas en contact étanche avec la première partie cylindrique 42c du noyau 42. L'utilité de cette chambre d'aspiration sera vue plus loin.
A partir de la seconde partie cylindrique 42d, le noyau 42 se prolonge radialement vers l'extérieur par un élargissement 42e, qui lui-même peut se prolonger vers l'étranglement inférieur la du corps de pompe par une jupe 42g. Dans l'exemple représenté sur la figure 4, la jupe 42g coopère avec des nervures lg axiales, formées à l'intérieur du corps de pompe 1 et qui s'étendent sur une certaine distance à partir de l'étranglement inférieur la dudit corps de pompe, pour guider le noyau 42 dans son mouvement à l'intérieur du corps de pompe. L'élargissement 42e du noyau 42 comporte une couronne 44, qui s'étend axialement à partir dudit élargissement 42 vers le piston 3. Avantageusement, cette couronne est interrompue par des découpes radiales 44a, comme représenté sur la figure 5.
Un ressort de précompression 47 est disposé entre le collet 41c du manchon 41 et le piston 3, de façon à repousser ledit piston 3 vers la couronne 44. Comme dans l'exemple de la figure 1, le piston 3 comporte une surface annulaire 3a radiale entre la jupe 5 et la lèvre 4. Sous l'effet du ressort de précompression 47, ladite surface annulaire 3a s'applique contre la couronne 44. En outre, la couronne 44 comporte une surface intérieure 44b tronconique, qui s'élargit en direction de l'extrémité supérieure le du corps de pompe et qui exerce un effort de serrage radial, par effet de coin, sur la lèvre 4 lorsque la couronne 44 est en butée contre la surface 3a du piston. Ainsi, l'étanchéité du contact entre la lèvre 4 et la seconde partie cylindrique 42d du noyau 42 est renforcée, tandis que
la force de serrage exercée par la couronne 44 est contrôlée avec précision par la butée de ladite couronne 44 contre la surface 3a du piston, ce qui évite les déformations irréversibles ou les coincements de la lèvre 4 du piston. Dans l'exemple de la figure 4, l'élargissement inférieur 42e du noyau 42 est percé d'orifices 42h qui facilitent le passage du produit lors de l'expulsion, mais ces orifices pourraient être omis sans pour autant sortie du cadre de l'invention.
Enfin, la pompe comporte un ressort de rappel 48 disposé entre l'élargissement 42e du noyau et l'étranglement inférieur la du corps de pompe. Le ressort de rappel 48 sollicite le noyau 42 et donc l'ensemble de la tige-poussoir 40, vers l'extrémité ouverte du corps de pompe. Ainsi, sous l'action du ressort de rappel 48, le collet 41c du manchon
41 est appliqué en butée contre le fond 10a de la coupelle métallique 10. Un joint annulaire d'étanchéité 31a est interposé entre le collet 41c et le fond 10a de la coupelle 10.
Avantageusement, le piston 3 comporte des créneaux ou des nervures 49 disposés sensiblement radialement, sur lesquels s'appuient le ressort de précompression 47. En effet, lorsque le ressort de précompression 47 est un ressort hélicoïdal, ses spires d'extrémité peuvent être au repos comprises dans un plan non perpendiculaire à l'axe 2. Dans ce cas, le ressort 47 aurait tendance à déformer le piston, ou au moins la jupe extérieure 5 du piston, en lui imposant un certain dévers, c'est-à-dire une certaine rotation autour d'un axe perpendiculaire à l'axe 2, et ce d'autant plus facilement que la tige- poussoir 40 est formée en deux parties emboîtées l'une dans l'autre. Mais comme le ressort 47 s'appuie sur les nervures 49 et non sur une surface continue, la pression exercée localement par le ressort 47 sur les nervures 49 est importante, de sorte que lesdites nervures 49 se déforment en permettant au ressort 47 de s'enfoncer plus ou moins dans lesdites nervures 49 en direction du piston 3. De cette façon, même si la spire d'extrémité du ressort 47 est comprise dans un plan non perpendiculaire à l'axe 2, les nervures 49, du fait de leur déformation sont en contact avec le ressort 47 sur sensiblement toute la périphérie de sa spire d'extrémité. Ainsi, la force d'appui du ressort 47 est repartie sur sensiblement toute la périphérie du piston 3, de sorte que le piston 3 n'est pas déformé. On garantit ainsi le maintien d'une bonne étanchéité du contact entre la jupe 5 du piston 3 et le corps de pompe 1, au cours du temps. On remarquera en outre que la couronne 44, qui est en butée contre la surface 3a du piston, tend elle-aussi à limiter les déformations du piston 3 sous l'effet du ressort 47, en maintenant la position dudit piston. Ces avantages permettent de réaliser une pompe ayant un piston de faible hauteur axiale, dans la mesure où une grande hauteur du piston n'est plus nécessaire pour guider le piston dans le corps de pompe de façon à lutter contre le dévers du piston.
Ainsi, la hauteur totale de la pompe peut être diminuée, ce qui constitue un avantage technique important.
Le fonctionnement de la pompe de la figure 4 est le suivant. Lorsqu'un utilisateur appuie sur le poussoir 43, il fait descendre la tige-poussoir 40 à l'intérieur du corps de pompe, ce qui sollicite le piston 3 vers le bas, du fait du ressort de précompression 47. Le volume de la chambre de pompe 6 a donc tendance à diminuer, de sorte qu'il s'y crée une surpression qui appuie la bille 15 contre son siège 16, en isolant la chambre de pompe 6. Comme le produit contenu dans la chambre de pompe est généralement imcompressible, le piston 3 ne peut pas descendre dans la chambre de pompe : seule la tige-poussoir 40 descend donc, et éventuellement le piston 3 remonte légèrement dans le corps de pompe. Au cours de ce mouvement, le ressort de rappel 48 est comprimé, de même que le ressort de précompression 47. Lorsque la pression dans la chambre de pompe est suffisante pour contrebalancer la force du ressort de précompression 47, le piston 3 coulisse sur la tige 40 en direction de l'extrémité supérieure le du corps de pompe, de sorte que la lèvre 4 du piston se dégage de la seconde partie cylindrique 42d du noyau 42, et la chambre de pompe communique avec l'orifice 42b, par où le produit est expulsé. Au cours de cette phase de coulissement du piston 3, le volume de la chambre d'aspiration 46 diminue. On remarquera que l'étanchéité entre la lèvre 4 du piston et la seconde partie cylindrique 42d du noyau 42 n'est pas rompue tant que ladite lèvre 4 coulisse sur ladite partie cylindrique 42d. Ainsi, la valeur de la pression régnant dans la chambre de pompe pour laquelle le produit est expulsé est déterminée par la poussée exercée par le ressort 47 à la fin de course de coulissement de la lèvre 4 sur la partie cylindrique 42d, et cette poussée est supérieure à la poussée exercée par le ressort de précompression 47 sur le piston 3 au repos. Ceci est avantageux dans la mesure où on peut ainsi diminuer légèrement la poussée au repos exercée par le ressort 47 sur le piston 3, ce qui tend encore à diminuer les éventuelles déformations imposées par le ressort 47 au piston 3.
On remarquera en outre que l'orifice latéral 42b du noyau 42 est percé dans la première partie cylindrique 42a dudit noyau, sur laquelle le piston 3 coulisse sans étanchéité. Ainsi, même si les bords de l'orifice 42b présentent de légers défauts de moulage, ceux-ci ne gênent pas du tout le coulissement du piston 3 sur le noyau 42. De plus, comme il existe un certain jeu entre le piston 3 et la première partie cylindrique 42c du noyau 42, le débit d'expulsion du produit est amélioré.
Le mouvement de descente du piston 3 se poursuit jusqu'à ce que la jupe 5 du piston 3 bute contre les nervures lg du corps de pompe, à l'extrémité supérieure lk desdites nervures lg. Lorsque l'utilisateur relâche le poussoir 43, le ressort de rappel 48
repousse la tige-poussoir 40 vers l'extrémité le du corps de pompe, et simultanément, le ressort de précompression 47 maintient la jupe 5 en butée sur l'extrémité lk des nervures lg, de sorte que la lèvre inférieure centrale 4 du piston vient recouvrir à nouveau la deuxième partie cylindrique 42d du noyau 42, et que la couronne 44 applique nouveau un effet de serrage radial sur ladite lèvre 4 du piston. Au cours de ce mouvement du piston, le volume de la chambre d'aspiration 46 augmente, et comme le piston 3 coulisse sans étanchéité sur la première partie cylindrique 42c du noyau 42, la chambre d'aspiration 46 communique avec l'orifice 42b, de sorte que l'augmentation de volume de la chambre d'aspiration 46 produit une aspiration dans le canal axial 42a du noyau 42, dans le canal 41a du manchon 41, et dans le passage de sortie du poussoir 43. Ainsi, on évite que le produit contenu dans le poussoir 43 ne goutte ou ne suinte à l'extérieur dudit poussoir pendant le stockage du dispositif, particulièrement lorsque le produit a une consistance pâteuse.
En variante, le ressort de rappel 48 de la tige-poussoir 40 pourrait être monté à l'extérieur du corps de pompe, par exemple entre un collet du manchon 41 et le fond 10a de la coupelle 10.
Les figures 7 et 8 représentent une variante de la pompe des figures 4 à 6. La structure de la pompe des figures 7 et 8 est très voisine de celle des figures 4 à 6, de sorte qu'elle ne sera pas décrite à nouveau en détail ici. Elle se différencie de la pompe des figures 4 à 6 par le fait que l'élargissement 42e du noyau 42 ne comporte pas d'orifice 42h, et aussi par le fait que la paπie inférieure élargie 42d du noyau 42 n'est plus cylindrique, mais tronconique, en s'élargissant vers le haut. Ainsi, ladite partie 42d du noyau 42 forme un bord annulaire 50 saillant autour du noyau 42. De cette façon, lorsque la surface tronconique 44b de la couronne 44 exerce son effort de serrage radial sur la lèvre 4 du piston, ledit bord annulaire 50 exerce sur la lèvre 4 une pression concentrée sur une ligne périphérique intérieure de la lèvre 4. De la sorte, l'étanchéité du contact entre ladite lèvre 4 et la partie 42d est améliorée.
La pompe de la figure 9 a une structure très similaire à celle de la figure 7, et ne sera donc pas à nouveau décrite en détail ici. Cette pompe se différencie de celle de la figure 7 en ce qu'elle est destinée à pulvériser ou distribuer une seule dose de produit, contenue initialement dans la chambre de pompe 6. En général, la pompe de la figure 9 ne comporte pas d'orifice de reprise d'air 18. Elle ne comporte pas non plus la chambre de réaspiration 46 de la pompe de la figure 7, auquel cas le piston 3 doit coulisser avec étanchéité sur le noyau 42 de la tige 40. On notera toutefois que la chambre de réaspiration 46 pourrait éventuellement être maintenue comme sur la figure 7, bien que la réaspiration présente peu d'intérêt dans le cas présent. Enfin, la pompe de la figure 9 ne
comporte pas de clapet d'entrée 15, 16, ni de conduit d'entrée lb, mais seulement un passage de remplissage 60 dans le fond la du corps de pompe, fermé par une bille ou un autre moyen équivalent.
Dans la description qui précède, pour plus de clarté, il a été fait référence à une pompe se trouvant en position verticale, la tige-poussoir dirigée vers le haut, ce qui est la position la plus courante de ces dispositifs : bien entendu, la pompe peut être utilisée dans une autre position, sans pour autant sortir du cadre de la présente invention.