FR91784E - - Google Patents

Description

république française jee ADDITION

MINISTERE DE L'INDUSTRIE AU BREVET D'INVENTION CCDmw N° 1.313.387

SERVICE

de la PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE P.V. U° 91.386 N° 91.784

Classification internationale : B 31 b

Mécanisme mouilleur pour distributeurs de tronçons courts de ruban gommé.

Société dite : UNIVERSAL CORRUGATED BOX MACHINERY CORP. résidant aux États-Unis d'Amérique.

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(Brevet principal pris le 3 janvier 1962.) Z^/o "\^

Demandée le 19 janvier 1967, à 16h 20m, à Paris. l^V V ;ij

Délivrée par arrêté du 1CT juillet 1968. '

(Bulletin officiel de la Propriété industrielle, n° 32 du 9 août 1968.) ^

(Demande de brevet déposée aux États-Unis d'Amérique le 21 janvier 1966, sous le n 522.149,

au nom de M. John P. Lopez.)

La présente invention concerne un mêcanisne de pose des rubans et plus particulièrement un mécanisme permettant de poser de petites longueurs de ruban sur des ébauches dé boîtes pliées.

Pour mieux faire comprendre l'invention, on remarquera tout d'abord que, lorsqu'on dévide une longueur continue de ruban d'une bobine et qu'on la découpe ensuite en segments de la longueur désirée, destinés à être appliqués ensuite sur les bords adjacents des ébauches de boîtes pliées, par exemple, qui sont amenées les unes après les autres, pour assembler ces bords, si le ruban n'est pas convenablement guidé en partant de la bobine d'alimentation sur laquelle il est enroulé en position au-dessous du couteau il peut se faire que toute la largeur du ruban ne soit pas coupée, d'où il résulte un défaut de fonctionnement. En outre, lorsque les mouvements du ruban et du couteau sont coordonnés de façon à effectuer alternativement les opérations d'avance -du ruban et de .coupe de ce ruban et que le couteau, en descendant rapidement pour effectuer la coupe du ruban frappe un élément de base rigide ou une enclume et rebondit plusieurs fois, il risque de pratiquer plusieurs coupes dans le ruban lorsque ce dernier avance par intermittence, ceci ayant pour effet de former des déchets qui risquent d'obstruer l'appareil. En outre, ces déchets peuvent se fixer sur les ébauches de boîtes pliées de sorte que l'on obtient un assemblage défectueux.

L'invention a donc pour objet de réaliser un dispositif d'avance et de pose de ruban qui soit de construction relativement simple, qui ne risque pas de se déranger et qui soit capable de découper en toute sécurité des longueurs de ruban relativement courtes dans une bande continue avançant à grande

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vitesse et de poser ejisuite ces tronçons de ruban sur un objet en mouvement avec la certitude que la longueur de ruban est entièrement découpée sur toute sa largeur et avec une coupe propre, sans former de déchets, les tronçons de ruban découpés étant posés en toute sécurité sur chacun des objets en mouvement à la bonne position relative.

Suivant l'invention, une longueur continue de ruban passe devant un élément coupant et est guidé de façon que toute la largeur du ruban soit couverte par l'élément coupant et découpée d'une façon synchronisée avec l'avance des objets en mouvement. L'extrémité avant du ruban étant solidement fixée à proximité de l'élément coupant et maintenue continuellement jusqu'à ce qu'elle soit amenée en contact avec l'objet en mouvement, moment auquel elle est libérée.

Plus particulièrement, l'élément coupant est constitué par une lame à mouvement alternatif qui est déplacée en direction d'une enclume rigide pour couper le ruban contre cette enclume. La lame est montée de. façon que, lorsqu'elle frappe le ruban et l'enclume sous-jacente aucun rebondissement ne soit imprimé à la lame, rebondissement qui pourrait entraîner le découpage de segments trop courts du ruban, lesquels pourraient entraîner des rebuts.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, faite en regard des dessins annexés et donnant à titre explicatif mais nullement limitatif une forme de réalisation conforme à l'invention.

Sur ces dessins :

La figure 1 est une vue en élévation de côté d'un dispositif d'avance et de pose du ruban ;

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La figure 2 est une vue en plan de l'ébauche pliée ;

La figure 3 est une vue de détail de l'un des guides du ruban;

La figure 4 est une vue analogue à celle de la figure 1, à échelle agrandie;

La figure 5 est une vue prise suivant la ligne 5-5 de la figure 4;

La figure 6 est une vue prise suivant la ligne 6-6 de la figure 4 ;

La figure 7 est une vue en coupe du tambour de pose du ruban;

La figure 8• est une vue en coupe prise suivant la ligne 8-8 de la figure 7 ;

La figure 9 est une vue en plan, partiellement en coupe, et partiellement arrachée du dispositif d'avance et de coupe du ruban;

La figure 10 est une vue en élévation du levier d'avance et de coupe du ruban ;

La figure 11 est une vue en plan partiellement en coupe, avec arrachement de certaines parties, de l'enclume de coupe;

La figure 12 est une vue en coupe, prise suivant la ligne 12-12 de la figure 11;

La figure 13 est une vue en plan de la lame de raclage du ruban;

La figure 14 est une vue en bout montrant le support du mécanisme;

La figure 15 est une vue prise suivant la ligne 15-15 de la figure 1.

Sur les dessins, on a représenté un appareil d'avance et de pose de rubans, cet appareil étant combiné au dispositif transporteur 11 servant à faire avancer des ébauches 12 de boîtes pliées du type comportant des bords jointifs 12a, 126 qui devront être réunis. Ainsi qu'on l'a représenté sur la figure 1, le dispositif transporteur comprend un transporteur inférieur 11 qui peut comprendre une courroie sans fin 14 qui passe autour des rouleaux 15; le brin supérieur 16 de la courroie étant supporté par des rouleaux 17.

Au-dessus du brin supérieur 16 de la courroie 14 est disposé un cadre 18 qui porte plusieurs rouleaux 19 aptes à retenir une ébauche de boîte pliée 12 appliquée sur la courroie 14 lorsque l'on introduit une telle ébauche dans l'entrée 21 de l'appareil transporteur.

Le cadre 18 est suspendu à une ferrure 22 d'une façon telle que sa position puisse être réglée verticalement .pour pouvoir recevoir des ébauches de boîtes de différentes épaisseurs.

Il est prévu un deuxième cadre 23 qui porte également plusieurs rouleaux 24, 25, le rouleau 25 portant une extrémité d'une courroie sans fin 26 et le rouleau 24 étant espacé longitudinalement du rouleau 19 du cadre 18. Le cadre 23 est supporté d'une façon telle que sa position puisse être réglée verticalement, par exemple, par rotation du volant 27.

Ln support 31, qui est dans cet exemple un élément en L, est fixé par exemple par des boulons 32, à des ferrures 22 et 30, de façon à s'étendre en position horizontale au-dessus du transporteur 13.

A ce support 31, est suspendu un dispositif 33 d'avance du ruban qui, comme représenté sur la figure 11, comprend deux plaques latérales espacées 31 et 35 qui sont réunies à leurs brds supérieurs 36, par exemple par une barre d'écartement transversale 37 i fig. i ) pour former un ensemble rigide.

Sur une extrémité de la barre d'écartement 37, s'élève une tige 43, qui traverse un manchon 41, qui s'élève lui-même au-dessus du support 31. cette tige étant fixée à la barre d'espacement par exemple par la vis d'arrêt 45 et la tige étant retenue dans une position désirée, dans le manchon par une vis à oreilles 16.

Sur l'autre extrémité de la barre d'écartement 37, s'élève une vis 48, qui est montée rotative par rapport à cette barre et se visse dans un manchon taraudé 49 au-dessus de l'élément 31 en U. L'extrémité supérieure de la vis 48 porte avantageusement une barre à cliquet réversible 51 de sorte que, sous l'effet de la rotation de la vis 48, le dispositif 33 d'avance du ruban peut être relevé ou abaissé à volonté, guidé par la tige 43.

Entre les plaques 34 et 35. s'étend transversalement un rouleau 52 I fig. 1 portant à coulissement deux plaques 53 de guidage du ruban (fig. 3) qui présentent des ouvertures 54 filetées à gauche et à droite respectivement et dans lesquelles se visse une vis de réglage 54, qui porte un filetage à gauche et un fileîage à droite, ladite vis portant un bouton 55 qui e:t fixé sur elle de façon à permettre de faire tourner la vis pour rapprocher ou éloigner les plaques 53 l'une de l'autre.

On peut donc ainsi régler l'écartement des plaques 53 pour leur permettre de recevoir un ruban de la largeur voulue.

Entre les plaques 34 et 35 est également monté un rouleau 56 monté sur excentrique ( fig. 4) qui est lesté comme représenté en 57 de façon à tendre à se rapprocher du rouleau 52. De cette façon, lorsqu'une longueur de ruban T provenant d'une bobine d'alimentation appropriée ( non représentée) est placée entre les rouleaux 52 et 56, le ruban T, tout en étant libre d'avancer, ne peut pas reculer du fait que le rouleau excentrique 56 coince le ruban T contre le rouleau 52 pour s'opposer à ce mouvement de recul.

Entre les plaques 35, au-dessous des rouleaux 52 et 56, s'étend transversalement une barre porteuse 61 (fig. 4 et 5) qui porte plusieurs barres de serrage, qui sont au nombre de quatre dans l'exemple choisi, et qui sont perpendiculaires à cette barre.

Les bords supérieurs adjacents des barres de serrage 62 sont conformés de façon à serrer les extrémités d'un doigt de guidage correspondant 63 lorsqu'une vis 64 qui traverse les barres 62 est serrée et les barres de serrage sont fixées à la barre porteuse 61, par exemple par des vis 65. Les doigts 63 servent à guider le ruban T en direction du mécanisme d'avance et de coupe du ruban qui sera eécrit dans la suite.

Le mécanisme d'avance et de coupe du ruban comprend un étrier 71 (fig. 9 et 10) qui comporte deux branches parallèles 72 et 73 et une barre transversale 74, à la partie centrale de laquelle est fixée une extrémité d'un bras 75, par exemple par soudage, en 76.

Chacune des branches 72 et 73 porte un roulement 77 dans lequel est placée l'extrémité 78 d'une tige 79 ou 80, ces tiges étant montées dans les plaques latérales 34 et 35 du dispositif 33 d'avance du ruban. Le levier 82 défini par l'étrier 71 et le bras 75 est articulé sur ces tiges.

A l'étrier 71 est fixé une lame râcleuse 83 (fig. 10 et 13) qui comprend avantageusement une bande sensiblement rectangulaire d'une matière élastique fixée par exemple par des vis 84, aux branches 72 et 73, à proximité des extrémités 89 de ces branches, et qui s'étend en direction des autres extrémités de ces branches, le bord libre 85 de la lame étant normalement espacé de la surface inférieure des branches, comme représenté sur la figure 10.

La barre transversale 74 présente, dans sa surface inférieure une rainure 86 de forme allongée dans laquelle est placé un couteau 87, des vis 88 qui traversent la .partie supérieure de la barre et sont engagées dans la gorge 86, permettant de régler le couteau 87 et des vis transversales 89' assurant le blocage du couteau dans la position réglée.

Chacune des extrémités 89 des branches 72 et 73 de l'étrier 71 présente une ouverture 91 (fig. 9) destinée à recevoir une tige 92 qui est fixée dans lesdites extrémités par des vis d'arrêt 94. La tige 92 porte un rouleau d'avance 95 qui porte de préférence à chacune de ses extrémités un roulement 96 que traverse la tige 92, le rouleau étant immobilisé en déplacement transversal le long de la tige 92 par des bagues 97 fixées à cette tige par des vis d'arrêt 98.

Au-dessous du couteau 87 est disposée une enclume 101 (fig. 11 et 12) qui s'étend transversalement entre les plaques latérales 34 et 35, les extrémités libres 90 des doigts 63 étant dirigées vers cette enclume comme représenté sur la figure 4.

Ainsi qu'on l'a représenté sur les figures 11 et 12, l'enclume est avantageusement une plaquette rectangulaire dont le bord longitudinal 102 est chan-freiné comme représenté en 103 et fixée, par exemple par des vis 104, aux extrémités d'une barre transversale 105 qui s'étend transversalement entre l — [91.784/1.313.387]

les plaques 34 et 35 et qui est fixée à ces dernières, par exemple par des vis 106.

Au-dessous des doigts 63 est placé un rouleau 107 (fig. 4 et 11) qui présente, dans sa périphérie, des gorges 108 dans lesquels les doigts 63 peuvent se placer respectivement. Le rouleau 107 est fixé par une vis d'arrêt 109 à un arbre 111 qui traverse des roulements 112 montés dans les plaques 34 et 35, l'arbre 111 étant immobilisé en déplacement transversal par une bague 113 fixée à une extrémité et par une roue dentée 114 fixée à l'autre extrémité.

Des moyens sont prévus pour faire basculer le levier 82 pour commander l'avance du ruban T et pour couper ce ruban. A cette fin, comme représenté sur les figures 4 et 14, une plaquette d'écartement ou cale 121 est fixée à la plaque latérale 35 et porte une plaque porteuse 122 qui s'élève de la cale parallèlement au plan vertical de cette dernière.

A l'extrémité supérieure de la plaque 122 est fixée, par exemple par des vis 123, une ferrure 124 ayant sensiblement la forme d'un L dont la branche latérale 125 porte un électro-aimant 126 qui traverse une ouverture 130 de l'élément en U 31.

L'extrémité supérieure du plongeur 127 de l'élec-tro-aimant traverse un bras 129 qui part latéralement vers l'extérieur de la branche verticale 131 de la ferrure 124. L'extrémité inférieure du plongeur 127 est articulée comme représenté en 132 sur une extrémité d'une biellette 133 dont l'autre extrémité est articulée, comme représenté en 134, sur l'extrémité du bras 75 du levier 82.

'Comme on peut le voir sur la figure 6, la biellette 133 a la forme d'une chape à profil sensiblement en H, les branches supérieures 133a de cette chape présentant des ouvertures 1336 alignées transversalement et qui sont traversées par un axe d'articulation 132, l'axe étant, dans l'exemple représenté, immobilisé en .position ,par une bague élastique 133c. Les branches inférieures 133d de la chape présentent également des ouvertures 133e alignées transversalement, à travers lesquelles passe un axe d'articulation 134.

Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 6, l'axe est retenu en position par une bague élastique 133/. Les extrémités 134a de l'axe 134 traversent l'alésage 1346 d'une masselotte 134c qui est un galet dans l'exemple représenté, le diamètre de l'alésage 1346 étant considérablement plus grand que le diamètre de l'axe d'articulation 134 dans un but qui sera indiqué dans la suite. Les galets 134c sont retenus sans serrage sur l'axe 134, par exemple au moyen d'une bague élastique 134rf.

Des moyens sont prévus pour tendre normalement à faire tourner le levier 82 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de son articulation. Comme on peut le voir sur les figures 4 et 6, ces moyens comprennent avantageusement un ressort de compression 135 qui entoure l'extrémité supérieure du pion-

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geur 127 et qui est comprimé entre le bras 129 et une bague 137 fixée au plongeur 127. Le ressort de compression tend donc normalement à repousser le plongeur 127 vers le bas, pour tendre à faire tourner le levier 82 dans le sens des aiguilles d'une montre de sorte que le couteau 87 est normalement poussé contre Fenclume 101 et que le rouleau 95 est normalement écarté du rouleau 107.

Des moyens sont prévus pour transporter les segments de ruban T qui sont coupés par le couteau 87. de la façon qui sera décrite dans la suite à l'ébauche de boîte 12. A cette fin, il est prévu un dispositif 151 de transfert du ruban qui est représenté sur les figures 4 et 7. Ce dispositif comprend un tambour à dépression comprenant un manchon 152 dans une extrémité duquel un disque 58 est fixé, par exemple par soudage en 154. L'autre extrémité du manchon 152 porte également un disque 155 fixé à cette extrémité, mais, dans ce cas, par exemple par des vis d'arrêt 156 pour permettre d'extraire facilement ce disque. Le manchon 152 présente des perforations médianes 157, qui sont disposées, en une couronne circonférentielle. Le disque 153 porte un arbre 158, fixé sur ce disque par une extrémité, comme représenté en 159, et qui sert axialement de ce disque pour traverser un roulement 161 monté dans la plaque latérale 35. Une roue dentée 162 est fixée, par exemple par une vis 163, sur l'arbre 158, un tube entretoise 164 entourant l'arbre entre le roulement 161 et la roue dentée 162. La roue 162 entraîne, par l'intermédiaire d'une roue folle 164' (fig. 4 et 11) elle-même montée sur un axe 165, la roue dentée 114 et le rouleau 107 sous l'effet de la rotation de l'arbre 158.

Pour faire tourner l'arbre 158, un joint universel 167 est fixé à l'extrémité extérieure de l'arbre 158. par exemple par une goupille 168, et à un arbre 169 entraîné par des moyens d'entraînement appropriés (non représentés).

Le disque 155 est percé d'un alésage axial 172 de diamètre élargi à son extrémité extérieure, comme représenté en 173 et qui définit un épaulement annulaire 174 sur lequel un roulement 175 prend appui, ce roulement étant maintenu en position par une bague fendue 176.

A travers la plaque latérale 34 du dispositif 33 d'avance du ruban s'étend transversalement un tube 177, qui est fixé à cette plaque et qui traverse également le roulement 175, le tube servant d'arbre pour le dispositif de transfert 151.

Pour former un joint étanche à l'air une garniture d'étanchéité annulaire 178 est placée dans la partie de petit diamètre 179 de l'alésage 172, cette garniture étant en contact avec la périphérie du tube comme représenté en 181.

A l'extrémité interne du tube est fixé, par exemple par soudage en 182, un disque 183 dont la périphérie est en contact avec la surface interne du manchon 152 sur un arc d'environ 180° pour couvrir les perforations correspondantes 157 qui traversent le manchon 152, la périphérie du disque 183 portant une garniture d'étanchéité 184 en forme de bande pour garantir avec sécurité la fermeture étanche des perforations correspondantes.

Le disque 183 est placé dans le manchon comme représenté sur la figure 8, de telle façon que les perforations 157 de la moitié gauche du manchon 152 soient fermées et que les perforations de la moitié droite de ce manchon soient ouvertes.

L'extrémité extérieure du tube 177 est filetée, en 186, et porte un raccord 187 auquel est relié un tube 188. ce tube 188 étant relié à une source d'aspiration (non représentée).

Pour permettre au dispositif de transfert 151 de saisir des segments de ruban relativement courts, des moyens sont prévus pour appliquer le ruban, qui passe entre le couteau 87 et l'enclume 101. sur la périphérie du manchon 152. Dans la forme de réalisation représentée ici à titre d'exemple, ces moyens comprennent deux biellettes 191. comme représenté sur la figure 4, qui sont articulées respectivement en 192, sur les plaques latérales 34 et 35. Les extrémités libres des biellettes portent en rotation un rouleau 193 qui s'étend transversalement entre les plaques latérales au-dessus de la périphérie du manchon 152. Pour limiter le mouvement ascendant du rouleau, une butée ou barre réglable 194 est fixée sur le bord avant de la plaque 34, comme représenté sur la figure 9, l'extrémité inférieure de cette butée servant d'appui pour la biellette 191 correspondante. Le ruban T passe donc entre le rouleau 193 et le manchon 152 et le ruban T est amené sur le manchon 152 pour être maintenu appliqué sur ce manchon par une dépression exercée à travers les perforations 157.

Des moyens sont prévus pour déposer de l'eau sur la surface gommée du ruban T lorsque ce dernier a été coupé à la longueur voulue. A cette fin, comme représenté sur les figures 1, 4 et 15, il est prévu le dispositif de pulvérisation 10. Le dispositif de pulvérisation 10 comprend un tube 195 qui traverse un manchon 196, lequel est rigidement solidaire d'une plaque de montage 197 fixée par une vis 198 à un bras 199 qui part latéralement d'une plaque 200. laquelle est fixée, par exemple par des vis 201. à la plaque 122.

Le tube 195, qui est incliné comme représenté, porte des bagues 202 et 203 qui encadrent le manchon 196 et qui sont fixées en place par des vis d'arrêt 204.

L'extrémité avant du tube 95 porte une buse 205 et une soupape 206 à commande électromagnétique qui est reliée au tube 195, entre la buse 205 et la bague 202 pour commander la pulvérisation par la buse.

L'extrémité arrière du tube 195 est reliée à un

raccord 207 et un tube 208 part de ce raccord perpendiculairement au tube 195 et est relié à son extrémité à un deuxième raccord 209. Un élément chauffant 211 est monté dans le raccord 207 et est engagé dans le tube 206; un thermostat (non représenté) est monté dans le raccord 209, ce thermostat présentant une vis de réglage 212.

Une boîte de connexion 213 est fixée au raccord 207 et reçoit des fils 214 qui sont reliés à la soupape électromagnétique 206. La boîte de connexion porte un interrupteur « marche arrêt » pour commander l'élément chauffant 208 et une lampe-témoin 216 qui indique si l'élément chauffant 211 est alimenté, cette lampe-témoin, cet interrupteur, l'élément chauffant et le thermostat étant connectés électriquement de la façon classique.

Le raccord 209 présente un orifice d'entrée 221 auquel un tube 222 est relié pour alimenter la buse en eau.

Des moyens sont prévus pour recueillir l'excès d'eau pulvérisée par la buse 205 et pour limiter cette pulvérisation.

A cette fin, comme représenté sur la figure 14, une barre porteuse 224 est fixée aux plaques laé-rales 34, 35 et s'étend transversalement entre ces plaques. La barre 224 présente deux rebords opposés 225 sur lesquels est montée une cuvette 226, la cuvette étant retenue temporairement sur les rebords par une vis d'arrêt 227, et un tube 228 étant relié à cete cuvete pour la vidanger.

Sur les deux extrémités de la paroi arrière de la cuvette 226 s'élèvent des doigts 229 (fig. 4) qui sont espacés latéralement du tambour 152. Les extrémités supérieures des doigts portent une plaquette d'arrêt 231 qui s'étend transversalement entre les extrémités de ces doigs et dont la fonction sera décrite ci-dessous.

Des moyens sont prévus pour mettre l'appareil en fonctionnement d'une façon synchronisée avec l'avance des ébauches de boîtes, qui se produit sous l'action du transporteur 13. A cette fin, comme représenté sur la figure 1, il est prévu deux doigts d'interrupteurs 241 et 242 dont les positions sont réglables et qui peuvent être attaquées par le bord avant d'une ébauche de boîte lorsque cette dernière est entraînée.

Fonctionnement. — Pour préparer l'appareil à sa mise en fonctionnement, on enfile le ruban T provenant de la bobine d'alimentation entre les plaques de guidage 53, que l'on règle en tournant le bouton 55 en fonction de la largeur du ruban de façon que le ruban soit aligné avec le couteau 87. Ensuite, on enfile le ruban T entre les rouleaux 52 et 56, sur les doigts 63 qui guident le ruban vers l'enclume 101 et au-dessous du rouleau d'alimentation 95 et du couteau 87 puis, entre le rouleau 193 et le tambour 152.

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Le dispositif de pulvérisation 10 est maintenu en position fixe par une vis d'arrêt 230 dans le manchon 196. On desserre cette vis et on règle la position du tube 195 de façon à placer la buse 205 à la distance voulue du tambour à dépression 152, puis on resserre la vis 230. En utilisation normale, lorsqu'on utilise des rubans de l'une ou l'autre des deux largeurs, les bagues 202 et 203 sont fixées au tube 195 à des distances désirées de la plaquette 197 de sorte que lorsque la vis d'arrêt 230 vissée dans le manchon 196 est desserrée, on puisse faire avancer ou reculer l'ensemble 10 pour le placer dans le position désirée.

Ensuite, on met l'élément chauffant 211 en action en actionnement l'interrupteur correspondant 215. La lampe-témoin 216 s'allume lorsque le thermostat demande plus de chaleur et s'éteint lorsque l'eau est à 3a température désirée.

Les doigts d'interrupteurs 241 et 242 sont espacés d'une distance égale à la longueur du segment de ruban désiré et, à ce moment, le transporteur 13 est mis en action de façon que le brin supérieur 16 de ce transporteur défile dans le sens indiqué. La dépression est transmise au tambour 151 et le moteur d'entraînement (non représenté) est mis en action pour faire tourner l'arbre 158 (fig. 8).

L'appareil fonctionne de la façon suivante; lorsque l'électro-aimant 126 n'est pas excité, le levier 82 est placé par le ressort 135 dans la position représentée sur la figure 4, dans laquelle le couteau 87 est appliqué contre l'enclume 101 et le rouleau d'avance 95 est espacé du rouleau 107 de sorte que le ruban T n'est pas entraîné.

Lorsque le bord avant de l'ébauche 12 entre en contact avec le doigt d'interrupteur 241, l'électro-aimant est excité de sorte que le levier 82 est entraîné en rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre à partir de la position représentée sur la figure 4. De cette façon, le couteau 87 est écarté de l'enclume 101 et le rouleau 95 applique le ruban T, appuyé sur les doigts 63, contre la périphérie du rouleau 107 entraîné continuellement. Du fait de la présence de la plaque élastique 83, lorsque le couteau 87 est écarté de l'enclume, le bord libre de la plaque 83 retient l'extrémité libre du ruban appliqué sur l'enclume pour qu'il continue à avancer en aval du couteau.

Il en résulte que le ruban T est entraîné au-dessous du couteau 87 et du rouleau 193, ce dernier guidant le ruban T pour l'appliquer sur la périphérie du tambour en le plaçant sur les perforations 157, et que le ruban est entraîné par ce tambour en ayant sa surface gommée à l'extérieur, l'aspiration exercée sur le ruban à travers les perforations 157 fixant rigidement le ruban en position fixe par rapport au tambour.

Lorsque le doigt d'interrupteur 241 est attaqué, la soupape électromagnétique 206 qui règle la buse de

Claims (27)

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2. projection 205 est également mise en action pour ouvrir la soupape de façon à projeter une fine pulvérisation d'eau sur la surface gommée du ruban T tandis que ce dernier est entraîné par le rouleau devant la buse 205.
3. Grâce à la présence de l'écran 231, la pulvérisation n'atteint pratiquement pas les éléments travaillants de la machine et l'excès d'eau tombe dans la cuvette 226, d'où elle est évacuée par le tube 228.
4. Lorsque le bord avant de l'ébauche de la boîte, attaque le doigt d'interrupteur 242, l'électro-aimant 126 est désexcité et le ressort 135 fait rapidement basculer le levier 82 dans le sens des aiguilles d'une montre, de sorte que le couteau 87 descend rapidement pour frapper le ruban qui est appuyé sur l'enclume 101. Ce mouvement descendant a pour effet de couper le ruban et le rouleau 95 s'écarte du rouleau 107 pour arrêter la suite du déroulement du ruban de la bobine d'alimentation.
5. Sur la figure 6, on voit qu'avant que l'électro-aimant 126 ne soit désexcité, la chape 133 étant dans sa position supérieure, les deux galets lourds 134c reposent sur les extrémités saillantes de l'axe 134, comme représenté sur le côté gauche de la figure 6. Lorsque l'électro-aimant est désexcité, le ressort 135 tendu fait descendre rapidement la chape pour appliquer le couteau 87 sur le ruban appuyé sur l'enclume 101 et effectuer la coupe. Sous l'effet de cette descente rapide de la chape, les masselottes 134c tendent par inertie à conserver leur position supérieure, comme ceci est représenté par la position de la masselotte 134c sur le côté droit de la figure 6, et les extrémités saillantes de l'axe d'articulation descendent dans l'alésage 1346, de sorte qu'il existe un jeu dans l'alésage au-dessus des extrémités saillantes de la tige de l'axe 134. Lorsque le couteau 87 arrête son mouvement descendant parce qu'il bute sur l'enclume, les masselottes 134c descendent rapidement du fait du jeu de l'alésage; du fait du poids des masselottes 134c, toute tendance du couteau 87 à rebondir de bas en haut est éliminée par le mouvement descendant des masselottes ce qui garantit que le couteau 87 reste appliqué sur l'enclume et qu'il ne s'effectue qu'une seule coupe dans le ruban.
6. L'attaque du doigt d'interrupteur 142 par le bord avant de l'ébauche 12 désexcite également l'électro-aimant 206. Toutefois, des circuits appropriés introduisent une légère temporisation avant que la soupape électromagn'tique 206 ne se ferme, pour faire en sorte que le bord arrière du ruban coupé soit humidifié.
7. La distance séparant les doigts 241 et 242 des interrupteurs est propre à faire couper la longueur de ruban voulue pour l'appliquer sur l'ébauche de boîte et, étant donné que le tambour 51 retient le ruban sensiblement dès qu'il est passé au-delà du couteau 87, le ruban ne peut pas glisser. Le segment découpé et humidifié du ruban est donc transporté par le tambour 151 pour être appliqué sur l'ébauche de boîte pliée sur les bords juxtaposés de cette ébauche et les réunir. Etant donné que les perforations 157 du tambour 151 sont fermées par ie joint 184 sur sensiblement 180° à partir du point où le ruban est mis .pour îa première fois en contact avec le tambour, la dépression qui s'exerce sur le ruban cesse à la position où il est mis en contact avec l'ébauche de boîte, de sorte que le ruban adhère à cette dernière et se sépare facilement du tambour 151, lorsque l'ébauche de boîte est entraînée vers l'avant.
8. Du fait que l'extrémité du ruban qui est dévidée de la bobine d'alimentation au moment de la coupe par le couteau se trouve exactement au niveau de l'arête du couteau et étant donné que la distance que cette extrémité doit décrire avant d'entrer en contact avec l'ébauche de boîte est fixe, il est visible que, en disposant de façon appropriée les doigts des interrupteurs et en fixant convenablement la distance qui les sépare, on peut régner à volonté l'emplacement où l'extrémité du ruban doit être mise en contact avec l'ébauche de boîte, ainsi que la longueur du segment découpé.
9. En raison de îa distance relativement courte qui sépare le couteau 87 du rouleau 193 qui guide le ruban contre le tambour 151, il est visible que l'on découpe des segments de ruban extrêmement courts et que ces segments courts seront solidement retenus sur le tambour en raison de l'aspiration qui est appliquée à travers les perforations 57.
10. Du fait de la possibilité de réglage des lames de guidage 54, on est assuré que, quelle que soit sa largeur, le ruban est centré avec précision par rapport au couteau 87 pour assurer la coupe complète de segments de longueur désirée. Grâce aux masselottes ou galets 134c qui sont combinés à la chape 133, on est assuré que, lorsque le couteau 87 a frappé l'enclume, il ne rebondit pas, ce qui évite la coupe répétée de segments de ruban trop courts qui se produirait du fait que le ruban est alimenté par le rouleau d'avance 95 porté par l'étrier 71 lequel porte également la lame 87.
11. Il va de soi que l'invention a été décrite ci-dessus à titre explicatif mais nullement limitatif et que l'on pourra y apporter toutes variantes et modifications de détail sans sortir de son cadre.
12. RÉSUMÉ
13. Machine servant à poser un ruban ayant une surface gommée sur une pièce en mouvement, cette machine étant caractérisée par les points suivants, pris séparément ou en combinaisons :
14. 1° Elle comprend des moyens d'avance et de coupe du ruban, les moyens d'avance comprenant deux rouleaux dont au moins l'un peut se rapprocher de
15. l'autre, les moyens de coupe comprenant un couteau et une enclume, le couteau pouvant être déplacé en direction de l'enclume, un élément basculant portant l'un des rouleaux et le couteau de part et d'autre de son axe de rotation, de sorte que, lorsque le couteau entre en contact avec l'enclume, le rouleau soit écarté du rouleau correspondant, le ruban pouvant se déplacer entre lesdits rouleaux et parvenir sur l'enclume, un dispositif de transfert tournant dont la périphérie circulaire est placée adjacente au couteau, cette périphérie se trouvant sur la trajectoire du ruban en aval du couteau pour amener le ruban sur la pièce lorsque cette dernière est en mouvement, la totalité de la périphérie du dispositif de transfert pouvant tourner devant la trajectoire du ruban, des moyens d'aspiration qui sont montés dans ce tambour coopérant avec la surface interne du ruban pour retenir ce dernier sur la périphérie du dispositif de transfert, des moyens propres à assurer la séparation continue du ruban du dispositif de transfert sensiblement à l'endroit où le ruban est amené par le dispositif de transfert sur la pièce en mouvement, des moyens de commande propres à commander le rouleau mobile et le couteau pour opérer alternativement l'avance et la coupe de segments de ruban d'une longueur réglée et des moyens qui sont combinés à l'élément basculant pour exercer une force dirigée de haut en bas lorsque la lame du couteau frappe l'enclume afin d'éviter le rebondissement du couteau;
16. 2° Lesdits moyens servant à actionner l'élément basculant comprennent un éléctro-aimant comportant une armature, une biellete articulée par une extrémité à ladite armature et articulée par son autre extrémité à l'extrémité de l'élément basculant dans le voisinage du couteau, cette dernière articulation comprenant un axe dont les extrémités sont saillantes et des masselottes étant prévues percées d'un alésage traversant, à travers lesquelles les extrémités saillantes de l'axe passent de chaque côté, chacun des alésages étant d'un diamètre nettement plus grand
17. — [91.784/1.313.387]
18. que le diamètre desdites extrémités saillantes de l'axe ;
19. 3° Des moyens sont prévus pour aligner le ruban sur le couteau, la largeur du couteau étant supérieure à la largeur du ruban ;
20. 4° Lesdits moyens servant à aligner le ruban sur le couteau comprennent deux plaques parallèles espacées, une tige qui porte ces plaques pour leur permettre de se déplacer librement le long de cette tige; les plaques présentant respectivement des ouvertures taraudées ; les ouvertures taraudées comportant des filetages inverses l'un de l'autre et une tige filetée, présentant des filetages opposés, traversant les ouvertures taraudées de sorte que, en faisant tourner cette tige, on peut rapprocher ou éloigner les plaques l'une de l'aure ;
21. 5° Chacune des masselottes est constituée par un galet;
22. 6° Des moyens élastiques qui exercent leur réaction sur l'armature, tendent normalement à placer l'élément basculant dans une position pour laquelle le couteau est en contact avec l'enclume, l'éectro-aimant lorsqu'il est excité, se déplaçant à l'encontre de la force exercée par lesdits moyens élastiques pour écarter le couteau de l'enclume;
23. 7° Il est prévu un dispositif de pulvérisation comportant une buse de pulvérisation disposée pour diriger un jet de liquide pulvérisé sur la surface gommée du ruban lorsque ce dernier est entraîné par le dispositif de transfert, ce dispositif de pulvérisation comprenant une soupape, lesdits moyens de commande actionnant cette soupape pour projeter un jet d'eau pulvérisée sur la surface gommée du ruban lorsque ledit rouleau mobile est mis en action pour faire avancer le ruban et l'amener sur le dispositif de transfert tournant.
24. Société dite : UNIVERSAL CORRUGATED BOX MACHINERY CORP.
25. Par procuration :
26. SlMONNOT & RlNUY
27. Pout la vente des fascicules, s'adresser à I'Imprimerie Nationale, 27, rue de la Convention, Paris (15*).