FR3143036A1 - Réceptacle destiné à contenir un produit cosmétique - Google Patents

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acid
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Mickaël AGACH
Anne Falip
Joris Jacob
Patrick Charnay
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    • AHUMAN NECESSITIES
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C08ORGANIC MACROMOLECULAR COMPOUNDS; THEIR PREPARATION OR CHEMICAL WORKING-UP; COMPOSITIONS BASED THEREON
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Abstract

Réceptacle destiné à contenir un produit cosmétique La présente invention vise un réceptacle (1) contenant au moins un actif cosmétique sensible à l’oxygène, ledit réceptacle comportant un corps (10) définissant une cavité contenant ledit actif, le corps ayant une paroi comprenant au moins une couche réalisée par moulage par injection d’au moins un polymère polycétone. Figure pour l’abrégé : néant

Description

Réceptacle destiné à contenir un produit cosmétique
La présente invention concerne le domaine du conditionnement et conservation des produits cosmétiques, comprenant un ou plusieurs composés tout particulièrement sensibles à l’oxygène. L’invention concerne plus particulièrement le réceptacle destiné à contenir un tel produit ainsi qu’un article comportant un tel réceptacle. L’invention concerne encore un procédé de fabrication d’un tel réceptacle.
On entend par « composé sensible à l’oxydation » tout composé d’origine naturelle ou synthétique, susceptible de subir une dégradation par un mécanisme d’oxydation. Ce phénomène d’oxydation peut être généré par plusieurs causes mais la plus fréquente est provoquée par une exposition de ce composé à la présence de l’oxygène de l’air.
Dans le domaine cosmétique, un certain nombre d’actifs sont précisément sensibles à ce phénomène de dégradation par un mécanisme d’oxydation. A titre illustratif et de façon non limitative de ces actifs sensibles à l’oxydation, on peut notamment citer l’acide ascorbique et ses dérivés tels que le 5, 6-di-O-dimethylsilylascorbate, le sel de potassium du dl-alpha-tocopheryl-21-ascorbyl-phosphate, l’ascorbyl phosphate de magnésium, l’ascorbyl phosphate de sodium, le phloroglucinol, les enzymes, l’acide férulique, le rétinol, les dérivés du rétinol comme le β-carotène, le palmitate ou l’acétate de rétinol; les flavonoïdes notamment le resvératrol et les acides gras polyinsaturés.
A ce jour, une des principales stratégies pour atténuer ou prévenir l’oxydation de ces composés et pour augmenter leur durée de conservation consiste à leur combiner des antioxydants et/ou excipients stabilisants. Les antioxydants typiques sont l’hydroxytoluène butylé (BHT), les dérivés du tocophérol, etc. De nombreux antioxydants agissent comme des piégeurs de radicaux libres et, en éliminant les radicaux libres, inhibent les processus en chaîne. Des excipients pouvant agir comme chélateurs d’ions métalliques, par exemple l’acide éthylène diamine tétraacétique (EDTA), peuvent être utilisés pour limiter l’effet des traces d’impuretés de métaux lourds qui peuvent également catalyser les réactions d’oxydation. Toutefois, ces deux options requièrent de mettre en œuvre des composés annexes qui sont de moins en moins appréciés par les utilisateurs au regard de leur nature chimique, jugée néfaste, à plus ou moins long terme, à l’égard de l’environnement et/ou à la santé humaine.
Une autre stratégie, consistant à encapsuler ou protéger ces composés sensibles à l’oxydation, au sein de liposomes ou à l’aide de cyclodextrines, est également considérée pour empêcher leur dégradation. Toutefois, cette procédure est très contraignante et pour des raisons évidentes pas applicable de manière généralisée.
Quant à la mesure reposant sur l’élimination de l’oxygène par barbotage avec un gaz inerte, avec par exemple de l’azote, elle ne s’avère pas la plus appropriée avec des produits cosmétiques. Pour l’essentiel, ces produits sont dédiés à un usage non unique et donc destinés à être stockés pendant plusieurs semaines, avant et après ouverture de leur emballage par l’utilisateur.
En conséquence, un autre effort significatif a également été réalisé au niveau des articles de conditionnement de ces actifs pour élaborer des réceptacles aptes à leur garantir tout risque de dégradation.
Il est ainsi déjà mis à profit des matériaux spécifiques précisément avantageux pour leur faible perméabilité à l’oxygène comme les résines de polyamide et l’Ethylene Vinyl Alcohol (EVOH). A ce titre, l’EVOH est particulièrement intéressant pour son imperméabilité élevée à l’oxygène « à sec ».
Toutefois, ces matériaux polymériques se doivent également être propices à un moulage par injection qui est une technique tout particulièrement avantageuse pour permettre un dimensionnement ajusté au niveau de la pièce moulée et en l’occurrence du corps formant le réceptacle. En outre, le moulage par injection rend possible l’obtention de pièces monoblocs c’est-à-dire sans ligne de démarcation entre des portions d’une pièce comme existant dans les pièces formées par extrusion. Malheureusement, le matériau EVOH n’est pas compatible avec un moulage par injection.
Il existe donc un besoin de disposer dans le domaine cosmétique, d’un réceptacle efficace pour le conditionnement d’actifs cosmétiques sensibles à l’oxygène, et qui soit simultanément imperméable à l’oxygène et réalisable par moulage par injection.
La présente invention répond précisément à ce besoin.
Ainsi, la présente invention vise, selon l’un de ses aspects, un réceptacle (1) contenant au moins un actif cosmétique sensible à l’oxygène, ledit réceptacle comportant un corps (10) définissant une cavité contenant ledit actif, le corps ayant une paroi comprenant au moins une couche réalisée par moulage par injection d’au moins un polymère polycétone.
En particulier, un réceptacle selon l’invention comporte un corps (10) contenant ledit actif et un système d’obturation rapporté sur le corps (10) du réceptacle pour fermer de manière étanche le réceptacle (1).
Ce système d’obturation se présente en particulier sous la forme d’un film, notamment de type opercule, thermoscellé et amovible car dédié à être ôté à la première ouverture du réceptacle, par exemple en pelant l’opercule. Ce système d’obturation peut également comporter un couvercle amovible dédié à l’ouverture et la fermeture du réceptacle, notamment par vissage et dévissage.
Selon une variante de réalisation préférée, l’actif cosmétique sensible à l’oxygène est contenu dans le corps dudit réceptacle sous la forme d’une composition de soin et/ou de maquillage d’une matière kératinique, en particulier de la peau, les lèvres et/ou les cheveux.
Au sens de l’invention, une composition de soin et/ou de maquillage d’une matière kératinique n’est pas destinée à être ingérée et en particulier est différente d’une composition comestible.
Grâce à l’invention, on dispose donc d’un réceptacle dont le corps contenant ledit actif possède une paroi qui présente des propriétés d’imperméabilité satisfaisantes à l’égard de l’oxygène et qui avantageusement est réalisable par moulage par injection.
En particulier, la paroi du corps dudit réceptacle selon l’invention possède une perméabilité à l’oxygène inférieure ou égale à 0,2 cc-mm/m²-24hr-atm en particulier inférieure ou égale à 0,1 cc-mm/m²-24hr-atm, notamment inférieure ou égale à 0,05 cc-mm/m²-24hr-atm et de préférence de l’ordre de 0,0241 cc-mm/m²-24hr-atm, déterminée à pression atmosphérique et à une température de 23 °C.
En particulier, le corps dudit réceptacle est monobloc.
Plus particulièrement, le polymère polycétone formant le corps dudit réceptacle est formé d’unités monomériques de formule chimique (I) et/ou d’unités monomériques de formule chimique (II) :
-(CH2CH2-CO)- (I)
-(CH2CH(CH3)-CO)- (II)
Selon un autre de ses aspects, la présente invention se rapporte à un procédé de fabrication d’un réceptacle (1) selon l’invention, comprenant au moins l’étape consistant à injecter, à l’état fondu, au moins un polymère polycétone, notamment tel que défini selon l’invention, dans un moule dédié à former ledit corps (10) dudit réceptacle (2).
Comme précisé ci-dessus, le réceptacle comporte en outre un système d’obturation rapporté sur le corps du réceptacle de manière à fermer de manière étanche le réceptacle (1).
Selon une variante de réalisation, le système d’obturation dudit réceptacle (1) est formé à partir d’au moins une polyoléfine, en particulier recyclée, notamment un polypropylène recyclé après consommation dit encore « PCR ».
Selon une autre variante de réalisation, le système d’obturation dudit réceptacle (1) est formé d’au moins un polymère choisi parmi les polyamides (PA), polyéthylène téréphtalate (PET), polybutylène téréphtalate (PBT) et les dérivés de polyéthylène téréphtalate (PET) comme par exemple leurs copolyesters dits par exemple (PCTA) et (PETG) et leurs mélanges.
Selon encore une autre variante de réalisation, le système d’obturation dudit réceptacle (1) est formé à partir d’au moins un polymère polycétone notamment tel que défini ci-après.
Selon encore une autre variante, le système d’obturation dudit réceptacle (1) est un film multi couche comportant une couche d’aluminium ou d’EVOH, notamment d’épaisseur supérieure à 0,05 mm et inférieure à 0,15 mm, et de préférence disposée par thermoscellage en surface de l’ouverture du corps.
Enfin, la présente invention vise également un procédé de soin et/ou de maquillage d’une matière kératinique comprenant au moins les étapes consistant à disposer d’un réceptacle (1) conforme à l’invention et à mettre en contact, par voie topique, ledit actif sensible à l’oxydation contenu dans ledit réceptacle (1) avec ladite matière kératinique.
Description détaillée Polymère de polycétone
Les polymères de polycétone dit encore dans la présente description « polymère polycétone » ou « polycétone », ont comme spécificité structurelle de posséder un squelette carboné constitué de carbone monoxyde et de motifs alpha oléfine. La distribution parfaitement alternée des motifs structuraux carbone monoxyde et alpha oléfine, dans le squelette carboné donne lieu à une unique combinaison de propriétés.
Ainsi, ils sont flexibles et possèdent une symétrie moléculaire et une énergie de cohésion avantageuses. Ils se prêtent à une transformation par moulage par injection avec des cycles de moulage courts, tout en formant des moulages de qualité.
Les hydrocarbures à insaturation éthylénique, appropriés pour une utilisation en tant que précurseurs de polymères dits polycétone ont jusqu’à 20, de préférence jusqu’à 10, atomes de carbone. Les hydrocarbures à insaturation éthylénique sont notamment l’éthylène et les alpha-oléfines telles que le propène, le 1-butène, l’iso-butène, le 1-hexène, le 1-octène voire un arylaliphatique portant un substituant aryle sur une autre molécule aliphatique, en particulier un substituant aryle sur un atome de carbone éthyléniquement insaturé. Des exemples d’hydrocarbures arylaliphatiques parmi les hydrocarbures à insaturation éthylénique comprennent le styrène, le p-méthylstyrène, le p-éthylstyrène et le m-isopropylstyrène.
Conviennent tout particulièrement à l’invention, les polymères de polycétone consistant en des copolymères de monoxyde de carbone et d’éthylène ou en des terpolymères de monoxyde de carbone et d’éthylène avec un second hydrocarbure à insaturation éthylénique ayant au moins trois atomes de carbone, en particulier une alpha-oléfine telle que le propène.
Les propriétés physiques du polycétone sont ajustables en fonction du poids moléculaire, du fait qu’il s’agit d’un copolymère ou un terpolymère, et dans le cas du terpolymère, de la nature du second motif hydrocarboné à insaturation éthylénique considéré.
Avantageusement, lorsque le terpolymère de polycétone est utilisé, il y a au moins deux unités contenant une fraction éthylène pour chaque unité contenant une seconde fraction hydrocarbonée dans le terpolymère.
Selon une variante particulière de l’invention, le polymère de polycétone est formé d’unités monomériques de formule chimique (I) et/ou d’unités monomériques de formule chimique (II) :
-(CH2CH2-CO)- (I)
-(CH2CH(CH3)-CO)- (II)
Dans un mode de réalisation, le polymère de polycétone comprend au moins et notamment consiste en un copolymère comprenant des motifs répétitifs représentés par la formule générale (I).
Dans un autre mode de réalisation, le polymère de polycétone comprend au moins un terpolymère comprenant des motifs répétitifs représentés par la formule générale (I) et des motifs répétitifs représentés par la formule générale (II).
En particulier, le polymère de polycétone peut posséder un poids moléculaire moyen, Mw, de 150000 à 375000, en particulier de 175000 à 350000.
En particulier, le polymère de polycétone peut posséder un poids moléculaire moyen en nombre de 50000 à 250000, en particulier de 70000 à 150000.
Ces poids moléculaires sont mesurés par chromatographie par perméation de gel, GPC en utilisant l’hexafluoroisopropanol, HFIP, et par référence au polyméthylmethacrylate, PMMA.
Le polymère de polycétone utilisé dans la présente invention a généralement un point de fusion de 175 °C à 300 °C, et généralement de 210 °C à 270 °C.
Le polymère de polycétone de la présente invention est généralement obtenu par copolymérisation de monoxyde de carbone et d’au moins un composé éthyléniquement insaturé.
Comme précisé ci-dessus, des exemples de composés éthyléniquement insaturés copolymérisant avec le monoxyde de carbone comprennent les α-oléfines telles que l’éthylène, le propylène, le 1-butène, le 1-hexène, le 4-méthyl-1-pentène, le 1-octène, le 1-décène, le 1-dodécène, le 1-tétradécène, 1-hexadécène, vinylcyclohexane, etc.; les composés alcényl aromatiques tels que le styrène, l’α-méthylstyrène; le cyclopentène, les oléfines cycliques telles que le norbornène, le 5-méthylnorbornène, le 5-phénylnorborène, le tétracyclododécène, le tricyclododécène, le trichoundécène, le pentacyclopentadécène, le pentacyclohexadécène, le 8-éthyltétracyclododécène ; les halogénures de vinyle tels que le chlorure de vinyle ; les esters acryliques tels que l’acrylate d’éthyle, l’acrylate de méthyle, etc.
Parmi ceux-ci, les composés éthyléniquement insaturés préférés sont les alpha-oléfines, de préférence les alpha-oléfines ayant de 2 à 4 atomes de carbone, plus préférentiellement au moins l’éthylène.
La copolymérisation du monoxyde de carbone avec l’éthylène en présence le cas échéant d’un composé à insaturation éthylénique annexe, et de préférence le propène a lieu au moyen d’un catalyseur complexe organométallique consistant en (a) le composé de métal de transition du groupe 9, 10 ou 11, et (b) un ligand ayant un élément du groupe 15, le catalyseur étant produit en mettant en contact les deux composants. N’importe quel procédé peut être employé comme procédé de mise en contact. Il est ainsi possible de préparer une solution dans laquelle deux composants sont mélangés à l’avance dans un solvant approprié, et d’utiliser les deux composants pouvant être fournis séparément au système de polymérisation et mis en contact l’un avec l’autre dans le système de polymérisation.
En tant que procédé de polymérisation, un procédé de polymérisation en solution utilisant un milieu liquide, un procédé de polymérisation en suspension, un procédé de polymérisation en phase vapeur dans lequel une petite quantité d’un polymère de concentration élevée est imprégnée d’une solution de catalyseur, et similaires peuvent être considérés.
La polymérisation peut être discontinue ou continue.
Le réacteur utilisé dans la polymérisation peut être utilisé tel qu’il est connu ou traité, et la température de réaction pendant la polymérisation est de 50 °C à 100 °C. et la pression de réaction est appropriée dans la gamme de 40 bars à 60 bars. Le polymère résultant est récupéré via des processus de filtration et de purification post-polymérisation et la composition catalytique restante est éliminée avec un solvant tel que l’alcool ou l’acétone.
Le polymère de polycétone de la présente invention est généralement obtenu par copolymérisation de monoxyde de carbone, d’éthylène et le cas échéant de propène dans un milieu liquide en présence d’un catalyseur complexe organométallique comprenant (a) un composé de métal de transition du Groupe 9, 10 ou 11 et (b) un ligand ayant un élément du groupe 15. Un tel procédé est notamment détaillé dans le document brevet KR10168489.
A titre représentatif et non limitatif des polymères de polycétone pouvant être utilisés selon l’invention, peuvent notamment être cités les polymères de dénominations M630A, M630F, M330A et M330V, qui se prêtent tout particulièrement à une transformation par moulage à injection.
A titre illustratif de ces polycétones peuvent notamment être cités les produits commerciaux Schulaketon NV FC (Polyketone, Aliphatic LyondellBasell Industries) et Schulaketon MC FC (Polyketone, Aliphatic LyondellBasell Industries).
Actifs sensibles à l’oxydation
Comme précisé ci-dessus, le réceptacle selon l’invention contient au moins un actif sensible à l’oxydation ou, en d’autres termes, un actif susceptible d’être sujet à une dégradation oxydative par exposition prolongée à l’air ambiant et donc à une perte en efficacité.
Les actifs considérés selon l’invention sont pour l’essentiel des actifs d’intérêt cosmétique c’est-à-dire des actifs dédiés au soin et/ou au maquillage de matières kératiniques comme la peau, les muqueuses et les fibres kératiniques à l’image des cheveux, cils et sourcils.
Ces actifs peuvent être lipophiles ou hydrophiles.
Le ou les actifs pouvant être contenus dans le corps du réceptacle selon l’invention peuvent notamment être choisis parmi les acides gras polyinsaturés, le rétinol, les dérivés de rétinoïdes, l’acide ascorbique et ses dérivés tels que par exemple le 5,6-di-O-dimethylsilylascorbate, le sel de potassium du dl-alpha-tocopheryl-21-ascorbyl-phosphate, l’ascorbyl phosphate de magnésium, l’ascorbyl phosphate de sodium, l’alpha-tocophérol, le phloroglucinol, les enzymes, l’acide férulique, le rétinol, les dérivés du rétinol comme par exemple le β-carotène, le palmitate ou l’acétate de rétinol; les flavonoïdes notamment le resvératrol et leurs mélanges.
Les acides gras polyinsaturés (souvent abrégés en AGPI) sont en effet une classe de composés sujets à la dégradation oxydative. Ceux-ci comprennent les acides gras oméga tels que les acides gras oméga-3 (également appelés acides gras ω-3 ou acides gras n-3) et les acides gras oméga-6 (également appelés acides gras ω-6 ou acides gras n-6).
Des exemples d’acides gras oméga-3 (également appelés acides gras ω-3 ou acides gras n-3) comprennent l’acide eicosapentaénoïque (EPA), l’acide docosahexaénoïque (DHA), l’acide α-linolénique (ALA).
Des exemples d’acides gras oméga-6 (également appelés acides gras co-6 ou acides gras n-6) comprennent l’acide gamma-linolénique, l’acide linoléique, l’acide dihomo-gamma-linolénique.
Des dérivés d’acides gras oméga-3 ou d’acides gras oméga-6, tels que les dérivés d’ester ou d’ester alkylique entrent également dans le cadre de l’invention. Des dérivés d’esters alkyliques particulièrement préférés sont l’ester éthylique de l’acide eicosapentaénoïque ou l’ester éthylique de l’acide docasahexaénoïque. Les dérivés de l’acide eicosapentaénoïque ou de l’acide docosahexaénoïque tels que les résolvines conviennent également comme composés actifs dans le cadre de l’invention.
Selon une variante de l’invention, le réceptacle contient au moins un dérivé thiopyridinone notamment tel que décrit dans le document WO2017/102349 et en particulier le N-[(2-thioxo-1,2-dihydropyridin-3-yl)carbonyl]glycine dit encore 2-mercaptonicotinoyl glycine.
Selon une variante de l’invention, le réceptacle contient au moins un acide gras polyinsaturé ou un de ses dérivés et de préférence choisi parmi l’acide eicosapentaénoïque (EPA), l’acide docosahexaénoïque (DHA), l’acide α-linolénique (ALA), l’acide gamma-linolénique, l’acide linoléique, l’acide dihomo-gamma-linolénique, l’ester éthylique de l’acide eicosapentaénoïque, l’ester éthylique de l’acide docasahexaénoïque, les résolvines et leurs mélanges.
Les dérivés de rétinoïdes (vitamine A) sont une autre classe de composés hydrocarbonés comprenant des niveaux élevés de polyinsaturation et qui sont également sujets à la dégradation par des voies d’oxydation. Les dérivés de rétinoïdes comprennent le rétinal, l’acide rétinoïque, la trétinoïne, l’isotrétinoïne, l’alitrétinoïne et les dérivés apparentés.
Selon une variante de l’invention, le réceptacle contient au moins un dérivé de rétinoïde et de préférence choisi parmi le rétinal, l’acide rétinoïque, la trétinoïne, l’isotrétinoïne, l’alitrétinoïne et leurs mélanges.
Un réceptacle selon l’invention peut également contenir au moins une vitamine notamment une vitamine liposoluble comme la vitamine A (rétinol), et ses dérivés et/ou la vitamine E (α-tocophérol) et ses dérivés comme l’acétate d’alpha tocophérol et/ou au moins une vitamine hydrosoluble comme la vitamine C (acide ascorbique) et ses dérivés et les vitamines du groupe B comme la vitamine B1 (thiamine), B2 (riboflavine), B3 (niacinamide), B5 (acide pantothénique), B6 (pyridoxine), B8 (biotine), B9 (acide folique ou folates) et la vitamine B12 (cobalamine).
Les dérivés de l’acide ascorbique peuvent notamment être choisis parmi le 5,6-di-O-diméthylsilylascorbate, le dl-α-tocophéryl dl-ascorbyl phosphate, le sel de potassium de l’acide ascorbique, l’ascorbyl phosphate de magnésium, l’ascorbyl phosphate de sodium, l’ascorbyl de sodium glucoside, le magnésium ascorbyl glucoside; le phloroglucinol; l’acide kojique et leurs mélanges.
Selon une variante de l’invention, le réceptacle selon l’invention contient au moins un actif choisi parmi le rétinol et ses dérivés, l’alpha tocophérol et ses dérivés comme l’acétate d’alpha tocophérol, l’acide ascorbique et ses dérivés comme l’ascorbate d’éthyle, et le niacinamide de préférence en mélange avec au moins du resvératrol, un dérivé rétinoïde, et/ou un acide gras polyinsaturé et plus préférentiellement au moins un dérivé rétinoïde.
Selon une autre variante de l’invention, le réceptacle selon l’invention contient au moins 1 % en poids, de préférence au moins 2,5 % en poids, plus préférentiellement au moins 3,5 % en poids, voire au moins 5 % en poids, par rapport au poids total d’une composition le ou les contenant, d’au moins un actif choisi parmi le rétinol et ses dérivés rétinoïdes, l’alpha tocophérol et ses dérivés comme l’acétate d’alpha tocophérol, l’acide ascorbique et ses dérivés comme l’ascorbate d’éthyle et le niacinamide ou un de leurs mélanges.
Selon une autre variante de l’invention, le réceptacle contient à titre d’actifs sensibles, l’alpha tocophérol ou l’un de ses dérivés comme par exemple l’acétate d’alpha tocophérol en mélange avec l’acide ascorbique ou l’un de ses dérivés comme par exemple l’ascorbate d’éthyle et le niacinamide.
Selon une autre variante de l’invention, le réceptacle contient au moins un actif différent du rétinol et ses dérivés, de l’alpha tocophérol et ses dérivés, de l’acide ascorbique et ses dérivés et du niacinamide.
Selon encore une autre variante de l’invention, le réceptacle est dénué de rétinol et ses dérivés, d’alpha tocophérol et ses dérivés, d’acide ascorbique et ses dérivés et de niacinamide.
Composition cosmétique contenant l edit actif conforme à l invention
Comme précisé ci-dessus, l’actif ou le mélange d’actifs considérés selon l’invention est avantageusement présent dans le corps (10) du réceptacle (1) selon l’invention sous la forme d’une composition cosmétique dédiée au soin et/ou maquillage d’une matière kératinique et plus particulièrement de la peau, les lèvres et les fibres kératiniques, en particulier les cheveux.
Il peut notamment s’agir d’une composition de maquillage, d’une composition de soin notamment une composition de protection solaire, d’une composition de parfum ou d’une composition capillaire.
Plus précisément, il peut s’agir d’une composition de nettoyage ou de soin des cheveux telle qu’un shampooing, un après-shampooing à rincer ou non, une composition à rincer à appliquer avant ou après une coloration, une décoloration, une permanente ou un défrisage ou encore entre les deux étapes d’une permanente ou d’un défrisage, d’une composition capillaire pour le maintien de la coiffure telle qu’une laque, un gel, une mousse ou un spray de coiffage, ou d’une composition capillaire telle qu’une composition de coloration des cheveux ou une composition de déformation permanente des cheveux ; d’une composition de maquillage, et notamment d’une composition de maquillage des lèvres, du corps, du visage ou des phanères telle qu’un fond de teint, un rouge à lèvres, un brillant à lèvres, un fard à joues ou à paupières, un vernis à ongles, un mascara ou un eye-liner ; d’une composition de soin, et notamment d’une composition de soin du corps ou du visage, ou d’une composition de démaquillage et/ou de nettoyage des matières kératiniques, notamment de la peau, des muqueuses telles que les lèvres et/ou des cils, telle qu’un gel-douche, un gel de bain ou un démaquillant.
Cette composition peut ainsi se présenter sous toutes formes galéniques classiques selon les applications envisagées et compatibles avec un conditionnement dans le réceptacle de l’invention.
Selon une variante de réalisation, elle se présente sous l’une des formes galéniques classiquement employées pour les applications topiques et notamment sous la forme d’une dispersion, d’une lotion, d’un gel aqueux ou d’une émulsion destinés à une application topique.
Cette composition peut notamment être utilisée comme produit de soin et/ou de protection solaire pour le visage et/ou le corps de consistance liquide à semi-liquide. En particulier, cette composition peut être plus ou moins fluide et avoir l’aspect d’une crème blanche ou colorée, d’une pommade, d’un gel-crème, d’un lait, d’une lotion, d’un sérum, d’une pâte ou d’une mousse.
Ces différentes formulations galéniques peuvent être obtenues selon les procédés de préparation classiquement utilisés en cosmétique ou en dermatologie.
Les compositions cosmétiques peuvent donc également comprendre des ingrédients classiquement utilisés pour la réalisation de la formule galénique concernée.
En particulier, une composition convenant à l’invention peut contenir au moins un ingrédient choisi parmi les tensioactifs ; les gélifiants ; les opacifiants ; les agents anti-mousse ; les parfums ; les résines de silicone ; les gomme de silicone ; les cires ; les agents de stabilisation du pH ; les électrolytes ; les polymères hydrophiles ou lipophiles, anioniques, non ioniques, cationiques ou amphotères ; les agents épaississants ou dispersants ; les antimicrobiens et antibactériens tels que le peroxyde de benzoyle, l’acide salicylique, le triclosan, l’acide azélaïque ; les enzymes ; les levures ; les extraits végétaux comme les essences d’huiles végétales ; et leurs mélanges.
Les compositions cosmétiques peuvent bien entendu également contenir un ou plusieurs autres actifs cosmétiques que ceux considérés selon l’invention et notamment choisis parmi les agents antisébohrréïques comme notamment l’acide salicylique, les agents hydratants et/ou les agents anti-âge de la peau comme l’acide hyaluronique et ses sels, les protéines, les émollients, les agents adoucissants, les agents antiperspirants, les filtres solaires, les agents déodorants, les composés autobronzants, les colorants capillaires, les agents conditionneurs capillaires, les tenseurs, les agents blanchissants, les agents exfoliants et leurs mélanges.
Elles peuvent également contenir au moins une matière colorante en particulier choisie parmi les colorants solubles, les pigments, les nacres, les charges matifiantes, et leurs mélanges.
Les quantités de ces différents ingrédients sont celles classiquement utilisées dans les domaines concernés et par exemple de 0,01 % à 20 % du poids total de la composition.
Selon un mode de réalisation particulier, cette composition comprend une teneur en eau comprise entre 2 % et 95 % en poids, de préférence entre 5 % et 75% en poids, plus particulièrement entre 15 % et 60 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Selon une variante de réalisation, cette composition se présente sous la forme d’un gel aqueux ou hydroalcoolique, gélifié ou non.
Selon un autre mode de réalisation, cette composition contient moins de 2 % en poids d’eau, de préférence moins de 0,5% en poids d’eau, par rapport au poids total de la composition, voire est anhydre.
Selon une autre variante de réalisation, cette composition selon l’invention comprend une phase huileuse et notamment se présente sous la forme d’une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans huile, et est de préférence une émulsion huile-dans-eau.
Parmi les adjuvants classiques susceptibles d’être contenus dans la phase aqueuse et/ou dans la phase huileuse des compositions de soin conformes à l’invention (selon le caractère hydrosoluble ou liposoluble de ces adjuvants), on peut citer notamment les tensioactifs moussants anioniques tels que les lauryl ether sulfate de sodium, alkyl phosphate de sodium et trideceth sulfate de sodium, les tensioactifs moussants amphotères tels que les alkyl bétaines comme la cocobetaïne, la laurylbetaïne et le disodium cocoamphodiacetate, et les tensioactifs moussants non ioniques tels que les alkylpolyglucosides (APG). Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans le domaine considéré, et par exemple de 0,01 % à 20 % du poids total de la composition.
En ce qui concerne la phase huileuse, elle comprend au moins une huile, en particulier non ou peu volatile.
Par « huile », on entend un composé non aqueux, non miscible à l’eau, liquide à température ambiante (25 °C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg).
Par huile « non volatile », on entend une huile dont la pression de vapeur, à température ambiante et pression atmosphérique, est non nulle et inférieure à 0,02 mm de Hg (2,66 Pa) et mieux inférieure à 10-3mm de Hg (0,13 Pa).
Par huile « peu volatile », on entend une huile dont la pression de vapeur, à température ambiante et pression atmosphérique, est supérieure à 0,02 mm de Hg (2,66 Pa) et inférieure à 0,08 mm de Hg (10,6 Pa), et mieux supérieure à 0,04 mm de Hg (5,3 Pa) et inférieure à 0,06 mm de Hg (8 Pa).
Les huiles non ou peu volatiles peuvent être des huiles hydrocarbonées notamment d’origine végétale, des huiles d’origine synthétique ou minérale, des huiles siliconées, des huiles fluorées, ou leurs mélanges.
Huile apolaire
Selon un premier mode de réalisation, ladite huile non ou peu volatile peut être une huile apolaire, de préférence hydrocarbonée.
Ces huiles peuvent être d’origine végétale, minérale ou synthétique.
Par « huile apolaire » au sens de la présente invention, on entend une huile dont le paramètre de solubilité à 25 °C, δa, est égal à 0 (J/cm3)½.
La définition et le calcul des paramètres de solubilité dans l’espace de solubilité tridimensionnel de Hansen sont décrits dans l’article de C. M. Hansen : « The three dimensionnal solubility parameters », J. Paint Technol., 39, 105 (1967).
Par « huile hydrocarbonée », on entend une huile formée essentiellement, voire constituée, d’atomes de carbone et d’hydrogène, et éventuellement d’atomes d’oxygène, d’azote, et ne contenant pas d’atome de silicium ou de fluor. Elle peut contenir des groupes alcool, ester, éther, acide carboxylique, amine et/ou amide.
De façon préférée, l’huile hydrocarbonée apolaire non volatile peut être choisie parmi les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d’origine minérale ou synthétique tels que :
- l’huile de paraffine ou ses dérivés,
- le squalane,
- l’isoeicosane,
- l’huile de naphtalène,
- les polybutylènes, tels que l’INDOPOL H-100 (de masse molaire ou Mw égal à 965 g/mol), l’INDOPOL H-300 (Mw égal à 1340 g/mol), l’INDOPOL H-1500 (Mw égal à 2160 g/mol) commercialisés ou fabriqués par la société AMOCO,
- les polyisobutylènes hydrogénés, tels que le Parléam®commercialisé par la société NIPPON OIL FATS CORPORATION, le PANALANE H-300 E commercialisé ou fabriqué par la société AMOCO (Mw égal à 1340 g/mol), le VISEAL 20000 commercialisé ou fabriqué par la société SYNTEAL (Mw égal à 6000 g/mol), le REWOPAL PIB 1000 commercialisé ou fabriqué par la société WITCO (Mw égal à 1000 g/mol),
- les copolymères décène/butène, les copolymères polybutène/polyisobutène notamment l’Indopol L-14,
- les polydécènes et les polydécènes hydrogénés, tels que le PURESYN 10 (Mw égal à 723 g/mol), le PURESYN 150 (Mw égal à 9200 g/mol) commercialisés ou fabriqués par la société MOBIL CHEMICALS,
- et leurs mélanges.
Huile polaire
Selon un autre mode de réalisation particulier, ladite phase huileuse est formée d’au moins une huile non ou peu volatile peut être une huile apolaire, de préférence hydrocarbonée.
Par « huile polaire »» au sens de la présente invention, on entend une huile dont le paramètre de solubilité à 25 °C, delta a, est différent de 0 (J/cm3)½.
L’huile polaire peut être une huile hydrocarbonée, siliconée et/ou fluorée.
Ces huiles peuvent être d’origine végétale, minérale ou synthétique.
Par « huile hydrocarbonée polaire », on entend une huile formée essentiellement, voire constituée, d’atomes de carbone et d’hydrogène, et éventuellement d’atomes d’oxygène, d’azote, et ne contenant pas d’atome de silicium ou de fluor. Elle peut contenir des groupes alcool, ester, éther, acide carboxylique, amine et/ou amide.
Par « huile siliconée », on entend une huile contenant au moins un atome de silicium, et notamment contenant des groupes Si-O.
Par « huile fluorée », on entend une huile contenant au moins un atome de fluor.
En particulier, l’huile polaire peut être choisie parmi la liste d’huile ci-dessous, et leurs mélanges :
- les huiles polaires hydrocarbonées telles que les esters de phytostéaryle, tels que l’oléate de phytostéaryle, l’isostéarate de physostéaryle et le glutamate de lauroyl/octyldodécyle/phytostéaryle (Ajinomoto, ELDEW PS203), les triglycérides constitués d’esters d’acides gras et de glycérol, en particulier dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variant de C4à C36, et notamment de C18à C36, ces huiles pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles peuvent notamment être des triglycérides héptanoïques ou octanoïques, les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame (820,6 g/mol), de maïs, d’abricot, de ricin, de karité, d’avocat, d’olive, de soja, d’amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de courge, de cassis, d’onagre, de millet, d’orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; le beurre de karité ; ou encore des triglycérides d’acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations MIGLYOL 810®, 812®et 818®par la société Dynamit Nobel ;
- les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone tels que le dicaprylyl éther ;
- les esters hydrocarbonés de formule RCOOR’ dans laquelle RCOO représente un reste d’acide carboxylique comportant de 2 à 40 atomes de carbone, et R’ représente une chaîne hydrocarbonée contenant de 1 à 40 atomes de carbone, tels que l’octanoate de cétostéaryle, les esters de l’alcool isopropylique, tels que le myristate d’isopropyle, le palmitate d’isopropyle, le palmitate d’éthyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le stéarate ou l’isostéarate d’isopropyle, l’isostéarate d’isostéaryle, le stéarate d’octyle, l’adipate de diisopropyle, les heptanoates, et notamment l’heptanoate d’isostéaryle, octanoates, décanoates ou ricinoléates d’alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol, l’octanoate de cétyle, l’octanoate de tridécyle, le 4-diheptanoate et le palmitate d’éthyle 2-hexyle, le benzoate d’alkyle, le diheptanoate de polyéthylène glycol, le diétyl 2-d’hexanoate de propylèneglycol et leurs mélanges, les benzoates d’alcools en C12à C15, le laurate d’hexyle, les esters de l’acide néopentanoïque comme le néopentanoate d’isodécyle, le néopentanoate d’isotridécyle, le néopentanoate d’isostéaryle, le néopentanoate d’octyl-2-docécyle, les esters de l’acide isononanoïque comme l’isononanoate d’isononyle, l’isononanoate d’isotridécyle, l’isononanoate d’octyle, l’érucate d’oléyle, l’isopropyl sarcosinate de lauroyle, le sébaccate de diisopropyle, l’isocétyl stéarate, l’isodécyl néopentanoate, l’isostéaryl béhénate, le myristyl myristate ;
- les polyesters obtenu par condensation de dimère et/ou trimère d’acide gras insaturé et de diol tels que ceux décrits dans la demande de brevet FR 0 853 634, tels qu’en particulier de l’acide dilinoléique et du 1,4- butanediol. On peut notamment citer à ce titre le polymère commercialisé par Biosynthis sous la dénomination VISCOPLAST®14436H (nom INCI : dilinoleic acid/butanediol copolymer), ou encore les copolymères de polyols et de dimères diacides, et leurs esters, tels que le Hailuscent ISDA®;
- les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, comme le tétrahydroxystéarate/tétraisostéarate de dipentaérythritol ;
- les acides gras supérieurs en C12-C22, tels que l’acide oléique, l’acide linoléique, l’acide linolénique, et leurs mélanges ;
- les huiles fluorées éventuellement partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées ;
- les huiles siliconées telles que les silicones phénylées comme la BELSIL®PDM 1000 de la société Wacker (Mw égal à 9000 g/mol) par exemple ;
- les acides gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l’acide oléïque ;
- les carbonates de di-alkyle, les 2 chaînes alkyles pouvant être identiques ou différentes, tels que le dicaprylyl carbonate commercialisé sous la dénomination CETIOL CC®, par Cognis ; et
- les huiles non volatiles de masse moléculaire élevée, par exemple comprise entre 400 g/mol à 10000 g/mol, en particulier 650 g/mol à 10000 g/mol, comme par exemple :
i) les copolymères de la vinylpyrrolidone tels que le copolymère vinylpyrrolidone/1-héxadécène, ANTARON®V–216 commercialisé ou fabriqué par la société ISP (Mw égal à 7300 g/mol) ;
ii) les esters tels que :
a) les esters d’acides gras linéaires ayant un nombre total de carbone allant de 35 à 70 comme le tétrapélargonate de pentaérythrityle (Mw égal à 697,05 g/mol) ;
b) les esters hydroxylés tels que le triisostéarate de polyglycérol-2 (Mw égal à 965,58 g/mol) ;
c) les esters aromatiques tels que le tridécyl trimellitate (Mw égal à 757,19 g/mol), les benzoates d’alcools en C12-C15, le 2-phenyl ethyl ester de l’acide benzoique, le butyl octyl salicylate ;
d) les esters d’alcool gras ou d’acides gras ramifiés en C24-C28tels que ceux décrits dans la demande EP 0 955 039, et notamment le citrate de triisoarachidyle (Mw égal à 1033,76 g/mol), le tétraisononanoate de pentaérythrityle (Mw égal à 697,05 g/mol), le triisostéarate de glycéryle (Mw égal à 891.51 g/mol), le tri décyl-2 tétradécanoate de glycéryle (Mw égal à 1143,98 g/mol), le tétraisostéarate de pentaérythrityle (Mw égal à 1202,02 g/mol), le tétraisostéarate de polyglycéryle-2 (Mw égal à 1232,04 g/mol) ou encore le tétra décyl-2 tétradécanoate de pentaérythrityle (Mw égal à 1538,66 g/mol) ;
e) les esters et polyesters de dimère diol et d’acide mono- ou dicarboxylique, tels que les esters de dimère diol et d’acide gras et les esters de dimère diols et de dimère diacide carboxylique, tels que les Lusplan DD-DA5®et Lusplan DD-DA7®commercialisés par la société Nipon Fine Chemical et décrits dans la demande US 2004/175338 ;
- et leurs mélanges.
Une composition conforme à l’invention peut également contenir au moins une huile volatile.
Par « huile volatile », on entend, au sens de l’invention, toute huile susceptible de s’évaporer au contact de la peau en moins d’une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. L’huile volatile est un composé cosmétique volatil, liquide à température ambiante, ayant notamment une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, notamment ayant une pression de vapeur allant de 0,13 Pa à 40000 Pa (10- 3à 300 mm de Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et plus particulièrement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg).
Les huiles volatiles peuvent être hydrocarbonées, ou siliconées.
On peut notamment citer parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone les alcanes ramifiés en C8-C16comme les iso-alcanes (appelées aussi isoparaffines) en C8-C16, l’isododécane, l’isodécane, l’isohexadécane et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d’Isopars ou de Permetyls, les esters ramifiés en C8-C16comme le néopentanoate d’iso-hexyle, et leurs mélanges.
On peut également citer les alcanes linéaires volatils comprenant de 8 à 16 atomes de carbone, en particulier de 10 à 15 atomes de carbone, et plus particulièrement de 11 à 13 atomes de carbone, par exemple tels que le n-dodécane (C12) et le n-tétradécane (C14) vendus par Sasol respectivement sous les références Parafol 12-97 et Parafol 14-97, ainsi que leurs mélanges, le mélange undécane-tridécane, les mélanges de n-undécane (C11) et de n-tridécane (C13) obtenus aux exemples 1 et 2 de la demande WO 2008/155059 de la Société Cognis, et leurs mélanges.
Comme huiles volatiles siliconées, on peut citer les huiles volatiles siliconées linéaires telles que l’hexamethyldisiloxane, l’octamethyltrisiloxane, le decamethyltetrasiloxane, le tetradecamethylhexasiloxane, l’hexadecamethylheptasiloxane et le dodecaméthylpentasiloxane. Comme huiles volatiles siliconées cycliques, on peut citer l’hexamethylcyclotrisiloxane, l’octamethylcylotetrasiloxane, le decamethylcyclopentasiloxane, le cyclohexasiloxane et le dodecamethylcyclohexasiloxane, et en particulier le cyclohexasiloxane.
On peut également utiliser des huiles volatiles fluorées, telles que le nonafluorométhoxybutane le nonafluorométhoxybutane, le décafluoropentane, le tétradécafluorohexane, le dodecafluoropentane et leurs mélanges.
Selon une variante de réalisation, la phase aqueuse d’une composition selon l’invention comprend au moins un co-solvant de type polyol en C2-C32.
Par « polyol », il faut comprendre, au sens de la présente invention, toute molécule organique comportant au moins deux groupements hydroxyle libres.
De préférence, un polyol conforme à la présente invention est présent sous forme liquide à température ambiante.
Un polyol convenant à l’invention peut être un composé de type alkyle, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, portant sur la chaîne alkyle au moins deux fonctions –OH, en particulier au moins trois fonctions –OH, et plus particulièrement au moins quatre fonctions –OH.
Les polyols convenant avantageusement pour la formulation d’une composition selon la présente invention sont ceux présentant notamment de 2 à 32 atomes de carbone, de préférence 3 à 16 atomes de carbone.
Avantageusement, le polyol peut être par exemple choisi parmi le pentaérythritol, le triméthylolpropane, le propylène glycol, le 1,3 propanediol, le butylène glycol, l’isoprène glycol, le pentylène glycol, l’héxylène glycol, le glycérol, les polyglycérols, tels que les oligomères du glycérol comme le diglycérol, les polyéthylènes glycols, et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation préféré, une composition selon l’invention peut comprendre au moins du propylène glycol, du butylène glycol et/ou du glycérol.
De même, une composition selon l’invention peut comprendre au moins un agent épaississant et/ou gélifiant.
Il peut notamment s’agir d’un gélifiant polymérique naturel ou synthétique.
A titre de gélifiants naturels peuvent notamment être cités ceux relevant de la catégorie des polysaccharides comme les-homopolysaccharides à l’image des fructanes, glucanes, galactanes et mannanes; les hétéropolysaccharides à l’image des celluloses, les polysaccharides linéaires à l’image du pullulan ou ramifiés à l’image de la gomme arabique et l’amylopectine, ou mixtes à l’image de l’amidon.
Les composés de ce type, utilisables dans la présente invention, peuvent être choisis parmi ceux qui sont notamment décrits dans « Encyclopedia of Chemical Technology, Kirk-Othmer, Third Edition, 1982, volume 3, pp. 896-900, et volume 15, pp 439-458 », dans « Polymers in Nature, par E. A. Mc GREGOR et C. T. GREENWOOD, Editions John Wiley & Sons, Chapter 6, pp 240-328, 1980 », dans l’ouvrage de Robert L. DAVIDSON intitulé « Handbook of Water soluble gums and resins » édité chez Mc Graw Hill Book Company (1980) et dans l’Industrial Gums « Polysaccharides and their Derivatives, Edité par Roy L. WHISTLER, Second Edition, Edition Academic Press Inc. ».
De préférence, une composition convenant à l’invention comprend de la gomme de xanthane.
En ce qui concerne les gélifiants polymériques synthétiques, peuvent notamment être cités les homo- ou co-polymères acryliques réticulés ; les polymères associatifs en particulier les polymères associatifs de type polyuréthane ; les polyacrylamides et les polymères et copolymères d’acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique, réticulés et/ou neutralisés ; les polymères carboxyvinyliques, modifiés ou non, dont les polymères et copolymères d’acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique.
De préférence, le gélifiant polymérique synthétique peut être choisi parmi les homopolymères hydrosolubles ou hydrodispersibles d’AMPS. On peut citer par exemple les polymères réticulés ou non d’acrylamido-2-methyl propane sulfonate de sodium tel que celui utilisé dans le produit commercial Simulgel 800 (nom CTFA : Sodium Polyacryloyldimethyl Taurate), les polymères réticulés d’acrylamido-2-methyl propane sulfonate d’ammonium (nom INCI : Ammonium Polyacryldiméthyltauramide) tels que ceux décrits dans le brevet EP 0 815 928 B1 et tel que le produit vendu sous le nom commercial Hostacerin AMPS®par la société Clariant.
En particulier, l’épaississant et/ou gélifiant peut être choisi parmi les gélifiants hydrophiles naturels ou d’origine naturelle, les homopolymères hydrosolubles ou hydrodispersibles d’AMPS, et leurs mélanges.
Un tel gélifiant peut être mis en œuvre à raison de 0,01 % à 8 % en poids en matière sèche par rapport au poids total de la phase aqueuse, notamment de 0,1 % à 6 % en poids, de préférence de 0,2 % à 2,5 % en poids, en particulier à raison de 0,5 % à 2 % en poids.
Selon une variante de réalisation, une composition conforme à l’invention comprend au moins un agent humectant, en particulier de la glycérine, en une teneur allant de 0,1 % à 10 % en poids, de préférence de 0,1 % à 5 % en poids, plus préférentiellement de 1 % à 3 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Bien entendu, les compositions convenant à l’invention peuvent également contenir en outre un ou plusieurs filtres UV organiques liposolubles (ou lipophile) ou hydrosolubles (ou hydrophiles).
Ainsi, une composition convenant l’invention peut présenter une valeur de SPF de valeur supérieure à 5 et de préférence supérieure à 10.
- « SPF » à savoir « facteur de protection solaire » (SPF - Sun Protection Factor) (Sun Protection Factor en langue anglaise) : mesure le niveau de protection contre les UV. Il s’exprime mathématiquement par le rapport de la dose de rayonnements UV nécessaire pour atteindre le seuil érythématogène avec le filtre anti-UV sur la dose de rayonnements UV nécessaire pour atteindre le seuil érythématogène sans filtre anti-UV.
Le volume de composition pouvant être contenu dans le réceptacle peut être compris entre 20 ml et 2 l, notamment entre 20 ml et 1,5 l, par exemple entre 20 ml et 500 ml, notamment entre 20 ml et 250 ml, notamment entre 20 ml et 100 ml.
Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne un procédé cosmétique de maquillage et/ou de soin d’au moins une matière kératinique, en particulier de la peau notamment du corps et/ou du visage, des lèvres et/ou des cheveux comprenant au moins les étapes consistant à disposer d’un réceptacle (1) conforme à l’invention et à mettre en contact ledit actif sensible à l’oxydation contenu dans ledit réceptacle, avec ladite matière kératinique.
Réceptacle
Comme précisé ci-dessus, le corps formant le réceptacle selon l’invention possède une perméabilité à l’oxygène inférieure ou égale à 0,2 cc-mm/m²-24hr-atm, en particulier inférieure ou égale à 0,1 cc-mm/m²-24hr-atm, notamment inférieure ou égale à 0,05 cc-mm/m²-24hr-atm, et de préférence de l’ordre de 0,0241 cc-mm/m²-24hr-atm.
La mesure de perméabilité à l’oxygène peut en particulier être réalisé à l’aide d’un appareil appelé OXTRAN permettant de réaliser des mesures sur film et sur emballage comme détaillé dans la partie exemplification ci-après.
Comme précisé ci-dessus la paroi formant le corps (1) et obtenu par moulage par injection est monobloc. En d’autres termes, cette paroi délimitant le corps est dénuée de toute couture due à un assemblage d’au moins deux pièces distinctes pour former ce corps.
D’une manière générale, l’épaisseur de cette paroi formée par moulage par injection varie de 0,5 mm à 3 mm, et en particulier de 0,8 à 1,4 mm.
Selon une variante de réalisation, la paroi, formant le corps (10) dudit réceptacle est monocouche.
Selon une autre variante de réalisation, la paroi formant le corps (10) dudit réceptacle est multicouche et comprend au moins une couche ne comportant pas de polymère polycétone.
Selon une autre variante de réalisation, la paroi formant le corps (10) dudit réceptacle est multicouche et comprend au moins une couche intérieure et une couche extérieure.
Par « couche intérieure », on désigne la couche destinée à être en contact avec le produit contenu.
La « couche extérieure » désigne au contraire la couche la plus éloignée du produit, qui sera en contact avec l’air extérieur et/ou une éventuelle étiquette d’identification du produit. Selon, cette variante, la couche intérieure est de préférence la couche de polymère de polycétone.
La ou les couches distinctes de la couche de polymère de polycétone peuvent être une couche d’EVOH et/ou de polyoléfine notamment de polyoléfine recyclée après consommation (PCR).
L’EVOH est de préférence une résine de premier choix, grade alimentaire et grade extrusion. Il peut présenter une densité de 1,19 g/cm3(norme ASTM D792 ou ISO 1183), une MFR (pour « Melt flow rate » en anglais, c’est-à-dire un indice de fluidité à chaud) comprise entre 1,5 et 2 g/10 min (normes ISO 1133 (190 °C, 2,16 kg) ou ASTM D1238 (190 °C, 2,16 kg)), une teneur en éthylène de 32 % mol (norme ISO 14663-2), une température de fusion de 183 °C (norme DSC ISO 11357) et une perméabilité au dioxygène inférieur à 0,4 cc.20µm/m²/24h atm (normes ISO 14663-2 (20 °C 65 %HR) ou ASTM D3985 (20 °C 65 %HR)).
L’EVOH peut être celui commercialisé par la société FURARAY sous le nom EVAL F101A, EVAL F101B ou EVAL F171B, ou celui commercialisé par la société NIPPON GOHSEI sous le nom SOARNOL DC 3203FB ou encore celui commercialisé par la société CHANG CHUN (ARKEMA) sous le nom EV EVASIN 3251.
La couche de polyoléfine recyclée après consommation (PCR) peut être choisie dans le groupe constitué par le polyéthylène (PE) recyclé après consommation (PCR), notamment le polyéthylène haute densité (PEHD) recyclé après consommation (PCR), et tout type de polyéthylène et mélange de polyéthylènes. Dans ce cas, lorsque la polyoléfine recyclée est un polyéthylène recyclé après consommation (PCR), la densité du polyéthylène recyclé après consommation (PCR) peut être comprise entre 0.95 g/cm3et 0.97 g/cm3, de préférence entre 0.958 g/cm3et 0.965 g/cm3.
Par « polymère recyclé post consommation », encore désigné par polymère recyclé après consommation PCR (pour « Post Consumer Recycled » en anglais), on désigne un polymère qui est issu d’un recyclage, notamment mécanique, ou chimique, pyrolytique, enzymatique, réalisé sur un produit utilisé par un ou plusieurs consommateurs. Un tel polymère recyclé PCR se distingue en particulier d’un polymère recyclé issu du broyage de chutes de polymères provenant de l’ensemble des couches du flacon et générées lors de la fabrication du réceptacle selon l’invention, pouvant être encore appelé « broyat » ou « rebroyé », et qui comporte également la couche polycétone.
A titre illustratif de polymères polyéthylène PE PCR pouvant être utilisés, on peut par exemple proposer un polyéthylène haute densité PCR présentant une densité comprise entre 0.95 g/cm3et 0.965 g/cm3, un indice MFI de 0,6 g/10 min (2,16 kg/190 °C/norme ATSM D1238) et un module de flexion de 1134 MPa. On peut encore utiliser un polyéthylène haute densité PCR présentant une densité comprise entre 0,95 g/cm3et 0,964 g/cm3, un indice MFI compris entre 0,5 et 0,7 g/10min (2,16 kg/190 °C/norme ATSM D1238). On peut encore utiliser un polyéthylène haute densité PCR présentant une densité comprise entre 0,95 g/cm3et 0,96 g/cm3, et un indice MFI compris entre 0,5 et 0,7 g/10min (2,16 kg/190 °C/norme ATSM D1238).
La présence d’une couche distincte de la couche de polymère de polycétone a pour intérêt d’optimiser les performances mécaniques du réceptacle et/ou lui conférer des aptitudes supplémentaires telle que par exemple une meilleure compatibilité à la pose d’un étiquetage ou d’une couche adhésive.
Ainsi, le réceptacle (1) selon l’invention peut en outre comporter au moins une couche adhésive.
Selon un mode de réalisation particulier, la paroi est multicouche et comprend au moins une couche adhésive disposée au contact de la couche réalisée par moulage par injection d’au moins un polymère de polycétone.
Selon un autre mode de réalisation, la paroi est multicouche et comprend deux couches adhésives disposées respectivement de part et d’autre de la couche extérieure, en contact avec celle-ci.
La ou les couches adhésives peuvent être choisies dans le groupe constitué par les copolymères généraux ou un adhésif, tels qu’un copolymère d’éthylène ou uréthane par exemple.
La ou les couches adhésives peuvent comporter une colle dérivée d’éthylène, par exemple celle qui est commercialisée sous le nom Admer®par la société Mitsui Chemicals.
Dans un mode de réalisation particulier, un réceptacle conforme à l’invention peut comporter au moins :
- une couche composée de polyoléfine, de polyéthylène recyclé PCR et/ou d’EVOH, le cas échéant contenant un ou plusieurs colorant ou pigment,
- le cas échéant une couche adhésive, notamment composée d’un dérivé d’éthylène, et
- une couche de polymère polycétone réalisée par moulage par injection.
Selon une variante de réalisation, ces couches sont disposées dans cet ordre, depuis la couche extérieure vers la couche intérieure :
- une couche extérieure composée de polyoléfine, de polyéthylène recyclé PCR le cas échéant contenant un ou plusieurs colorant ou pigment,
- le cas échéant une couche adhésive, notamment composée d’un dérivé d’éthylène, et
- une couche intérieure de polymère polycétone réalisée par moulage par injection.
Pour déterminer la nature des couches composant un réceptacle conforme à l’invention, on peut utiliser des méthodes d’identification par spectre infra-rouge et/ou par analyse thermique DSC (calorimétrie différentielle à balayage, en anglais « Differential Scanning Calorimetry » d’où le sigle DSC).
La méthode d’identification par spectre infrarouge consiste à choisir l’une des techniques d’échantillonnage connues, principalement par solubilisation, avec comme solvant du toluène ou de l’éthylène glycol, puis à faire un balayage des longueurs d’ondes de 4000 à 600 cm-1. On recherche les bandes d’absorption caractéristiques des polymères.
Pour la méthode d’identification par DSC, on utilise une méthode classique d’identification des thermoplastiques par DSC avec la plage de températures balayée suivante : 50 °C à 250 °C. On détermine la température du pic de fusion.
Procédé de fabrication d un réceptacle selon l invention
L’invention a encore pour objet, en combinaison avec ce qui précède, un procédé de fabrication d’un réceptacle (1) tel que défini plus haut comportant au moins l’étape consistant à injecter à l’état fondu au moins du polymère polycétone dans un moule dédié à former le corps (1) dudit réceptacle.
Un mode de réalisation de ce procédé est notamment détaillé ci-après.
L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, en combinaison avec ce qui précède, un réceptacle (1) selon l’invention dont le système d’obturation se présente sous la forme d’un opercule à détacher au premier usage et le cas échéant, combiné à un couvercle de fermeture du corps (10) amovible.
Bien entendu, l’invention n’est pas limitée à un réceptacle de forme particulière, ni à une manière particulière de fermer celui-ci.
On peut donner au réceptacle une forme de pot différente, par exemple plus allongée ou aplatie, avec un fond arrondi ou plat, par exemple une forme de doigt de gant ou de coupelle.
Le réceptacle peut ainsi se présenter sous une autre forme qu’un pot, par exemple sous forme de flacon ou poche, et être fermé autrement qu’au moyen d’un opercule, par exemple à l’aide d’un couvercle, lequel peut être agencé pour se fixer sur le réceptacle directement ou indirectement, par exemple par vissage, encliquetage ou friction.
La contenance du réceptacle peut aller par exemple de 5 à 1 000 ml, mieux de 10 à 100 ml.
L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’un exemple de mise en œuvre non limitatif de celle-ci, et à l’examen des figures, sur lequel :
représente de manière schématique et en perspective un exemple de réceptacle selon l’invention.
représente une vue analogue à la , faisant apparaître le réceptacle sous un autre angle de vue.
représente un détail du réceptacle.
représente un autre détail du réceptacle.
représente une vue analogue à la du réceptacle, vu de dessous.
On a représenté sur les figures 1 à 5 un exemple de réceptacle 1 selon l’invention, dont le corps dédié à contenir au moins un actif selon l’invention est réalisé d’une seule pièce par moulage par injection.
Ce réceptacle 1 comporte un corps 10 en forme de pot, définissant une cavité ouverte supérieurement, pour contenir le produit.
Le corps 10 est muni en partie supérieure, au niveau de son ouverture, d’une collerette 11 dirigée vers l’extérieur.
La collerette 11 porte de son côté supérieur une nervure annulaire 14, visible plus particulièrement sur la , dont le dessus est plat et qui définit une surface de réception d’un opercule amovible (non représenté). Le réceptacle 1 est par exemple destiné être reçu dans un logement correspondant d’un boîtier (non représenté), et peut présenter à cet effet une pluralité d’ailettes de centrage 13, par exemple au nombre de six, réparties angulairement autour du corps 10, sous la collerette 11. Ces ailettes 13 sont de préférence non radiales et toutes inclinées dans une même direction circonférentielle autour de l’axe du corps. Ces ailettes 13 sont destinées à venir en appui contre la paroi du logement du boîtier recevant le réceptacle.
Le réceptacle 1 peut comporter également, comme illustré, des pattes de fixation 12, par exemple au nombre de deux et diamétralement opposées, qui sont portées par la collerette 11 et s’étendent sous celle-ci.
Chacune de ces pattes 12 porte, de préférence sur sa face tournée vers le corps, comme illustré, une dent de retenue 15 destinée à s’encliqueter sur un relief correspondant du boîtier recevant le réceptacle, pour assurer le maintien du réceptacle sur celui-ci.
Le réceptacle 10 peut être réalisé par moulage par injection d’une seule pièce avec le matériau polymère selon l’invention.
Ensuite, il est rempli par le produit à conditionner, contenant l’actif sensible à l’oxygène, et fermé par exemple à l’aide d’un opercule thermoscellé sur le dessus de la nervure 14, formant ainsi un contenant pouvant être utilisé comme recharge au sein du boîtier précité.
Pour utiliser le produit, l’utilisateur procède à l’ouverture du réceptacle, par exemple en pelant l’opercule. Le boîtier comporte un couvercle permettant de fermer le réceptacle.
Une fois vide, le réceptacle peut être remplacé par un nouveau.
Dans toute la description, y compris les revendications, l’expression « comprenant un » doit être comprise comme étant synonyme de « comprenant au moins un », sauf si le contraire est spécifié.
Les expressions « compris entre … et … » et « allant de … à … » doivent se comprendre bornes incluses, sauf si le contraire est spécifié.
Dans la description et les exemples, les pourcentages sont des pourcentages pondéraux. Les ingrédients sont mélangés, dans l’ordre et dans les conditions facilement déterminées par l’homme de l’art.
Matériels et Méthode
Le polycétone mis en œuvre dans les exemples est choisi parmi les produits commerciaux :
- Schulaketon NV FC (Polyketone, Aliphatic LyondellBasell Industries) ; et
- Schulaketon MC FC (Polyketone, Aliphatic LyondellBasell Industries).
Les mesures de perméabilité à l’oxygène sont réalisées à l’aide d’un appareil appelé OXTRAN.
L’appareil comprend essentiellement :
a) une cellule de diffusion de 50 cm², dans laquelle le film de polymère est fixé si c’est une mesure de perméabilité sur film qui est à réaliser.
b) une étuve comportant des platines pour maintenir l’emballage si c’est une mesure de perméabilité d’un emballage qui est à réaliser.
c) un détecteur coulométrique dont la sensibilité aux molécules d’oxygène est de l’ordre de la partie par milliard (1 ppb).
d) des gaz dont :
- un gaz vecteur : azote exempt d’oxygène et dont la composition est de 99 % d’azote additionné de 1 % d’hydrogène.
- un gaz test : l’oxygène – ce peut être l’oxygène de l’air amené par une pompe à air (21 % d’oxygène) ou 100 % d’oxygène fourni par une bouteille.
Mode de mesure sur un film :
Le film est placé dans la cellule de diffusion à la température de 45 °C.
Le côté interne de la cellule est exposé à un flux du gaz vecteur (azote), le côté externe étant exposé à un flux d’air (21 % d’oxygène).
Le système est purgé entre 2 et 4 heures afin qu’un état stationnaire soit atteint des deux côtés du film. Les molécules d’oxygène perméant au travers du film sont entraînées de l’autre côté par le gaz vecteur sur la cellule coulométrique.
L’intensité du courant électrique relevée en sortie est proportionnelle à la concentration en oxygène, donc à la perméabilité du film.
Le domaine de mesure pour un film de 50 cm² de surface à 21 % d’O2et 45 °C est compris entre 40 cm3/m² / 24 h < PO2< 200 cm3/m² /24 h.
Mode de mesure sur un emballage,
L’emballage est installé sur la platine au sein d’une étuve à 45 °C. Pour réaliser une mesure, on purge l’intérieur de l’emballage avec le gaz vecteur entre 1 H et 24 H (dépend du volume de l’emballage).
Lorsque l’état stationnaire est atteint des deux côtés de la paroi de l’emballage, on mesure la quantité de molécules d’oxygène de l’air qui passent à travers la paroi de l’emballage de l’extérieur vers l’intérieur et qui sont entraînées par le gaz vecteur au détecteur coulométrique.
L’intensité du courant électrique relevée en sortie est proportionnelle à la concentration en oxygène, donc à la perméabilité de l’emballage.
Les résultats sont exprimés en cm3/ packaging / 24 heures.
Le domaine de mesure sur emballage à 21 % d’oxygène et 45 °C est comme suit : 0,2 cm3/ pkg / 24 h < PO2< 1 cm3/ pkg /24 h.
Exemple 1
Préparation d un réceptacle conforme à l invention
Des granulés de polycétone sont séchés à 80 °C pendant 4 heures (de sorte à avoir une teneur en humidité maximum de 0,2%) puis sont introduits dans une trémie.
La matière est ensuite chauffée à des températures de 200 °C à 250 °C grâce à l’action de la friction de la vis ayant une vitesse de rotation de 80 tr/min associée aux 5 colliers de chauffe, entourant l’unité d’injection et dont les températures de chauffe sont respectivement supérieures à 200 °C, 205 °C, 210 °C, 220 °C et 230 °C, tout en demeurant inférieures à 250 °C.
La matière à l’état liquide est ensuite poussée vers la buse pour ensuite être injectée dans un moule régulé thermiquement, par un vérin d’injection sous une pression de 1500 bar pendant 1,5 s. Le polycétone se répartit alors de façon homogène dans la cavité de l’outillage pour être figé à la forme de la pièce de moulage. Le réceptacle ainsi obtenu est refroidi ensuite en quelques secondes par des canaux de refroidissements entre 50 °C et 80 °C pour le passage de la phase liquide à solide. Après cela la presse ouvre l’outillage et le réceptacle est éjectée mécaniquement du moule.

Claims (24)

  1. Réceptacle (1) contenant au moins un actif cosmétique sensible à l’oxygène, ledit réceptacle comportant un corps (10) définissant une cavité contenant ledit actif, le corps ayant une paroi comprenant au moins une couche réalisée par moulage par injection d’au moins un polymère polycétone.
  2. Réceptacle (1) selon la revendication précédente dont la paroi du corps (10) possède une perméabilité à l’oxygène inférieure ou égale à 0,2 cc-mm/m²-24hr-atm en particulier inférieure ou égale à 0,1 cc-mm/m²-24hr-atm, notamment inférieure ou égale à 0,05 cc-mm/m²-24hr-atm, et de préférence de l’ordre de 0,0241 cc-mm/m²-24hr-atm, déterminée à pression atmosphérique et à une température de 23 °C.
  3. Réceptacle (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dont le polymère polycétone est formé d’unités monomériques de formule chimique (I) et/ou d’unités monomériques de formule chimique (II) :
    -(CH2CH2-CO)- (I)
    -(CH2CH(CH3)-CO)- (II).
  4. Réceptacle (1) selon la revendication précédente, dont le polymère de polycétone comprend au moins un et notamment consiste en un copolymère comprenant des motifs répétitifs représentés par la formule générale (I).
  5. Réceptacle (1) selon la revendication 3, dont le polymère de polycétone comprend au moins un terpolymère comprenant des motifs répétitifs représentés par la formule générale (I) et des motifs répétitifs représentés par la formule générale (II).
  6. Réceptacle (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dont le polymère de polycétone possède un poids moléculaire moyen, Mw, de 150000 à 375000, en particulier de 175000 à 350000.
  7. Réceptacle (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dont le polymère de polycétone possède un poids moléculaire moyen en nombre de 50000 à 250000, en particulier de 70000 à 150000.
  8. Réceptacle (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dont le polymère de polycétone possède un point de fusion de 175 °C à 300 °C, et généralement de 210 °C à 270 °C.
  9. Réceptacle (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, contenant au moins un actif sensible à l’oxygène et en particulier choisi parmi les acides gras polyinsaturés, le rétinol, les dérivés de rétinoïdes, l’acide ascorbique et ses dérivés tels que par exemple le 5,6-di-O-dimethylsilylascorbate, le sel de potassium du dl-alpha-tocopheryl-21-ascorbyl-phosphate, l’ascorbyl phosphate de magnésium, l’ascorbyl phosphate de sodium, l’alpha-tocophérol, le phloroglucinol; les enzymes, l’acide férulique, le rétinol, les dérivés du rétinol comme par exemple le β-carotène, le palmitate ou l’acétate de rétinol; les flavonoïdes notamment le resvératrol et leurs mélanges.
  10. Réceptacle (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, contenant au moins un actif choisi parmi le rétinol et ses dérivés, l’alpha tocophérol et ses dérivés comme notamment l’acétate d’alpha tocophérol, l’acide ascorbique et ses dérivés comme notamment l’ascorbate d’éthyle, et le niacinamide et de préférence en mélange avec au moins du resvératrol, un dérivé rétinoïde, et/ou un acide gras polyinsaturé et plus préférentiellement au moins un dérivé rétinoïde.
  11. Réceptacle (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes contenant au moins l’alpha tocophérol ou l’un de ses dérivés en mélange avec l’acide ascorbique ou l’un de ses dérivés et le niacinamide.
  12. Réceptacle (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes contenant ledit actif sous la forme d’une composition cosmétique dédiée au soin et/ou maquillage d’une matière kératinique et plus particulièrement de la peau, les lèvres et les fibres kératiniques, en particulier les cheveux.
  13. Réceptacle (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes contenant ledit actif sous la forme d’une composition cosmétique se présentant sous la forme d’une dispersion, d’une lotion, d’un gel aqueux ou d’une émulsion, destinés à une application topique.
  14. Réceptacle (1) selon la revendication 12 ou 13, dont ladite composition contient au moins un ingrédient choisi parmi les tensioactifs ; les gélifiants ; les opacifiants ; les agents anti-mousse ; les parfums ; les résines de silicone ; les gomme de silicone ; les agents de stabilisation du pH ; les électrolytes ; les polymères hydrophiles ou lipophiles, anioniques, non ioniques, cationiques ou amphotères ; les agents épaississants ou dispersants ; les antimicrobiens et antibactériens, tels que par exemple le peroxyde de benzoyle, l’acide salicylique, le triclosan et l’acide azélaïque ; les enzymes ; les levures ; les extraits végétaux, comme par exemple les huiles essentielles végétales et leurs mélanges.
  15. Réceptacle (1) selon la revendication 12, 13 ou 14, dont ladite composition contient un ou plusieurs autres actifs cosmétiques annexes choisis parmi les agents antisébohrréïques comme notamment l’acide salicylique, les agents hydratants, et/ou les agents anti-âge de la peau, les protéines, les émollients, les agents adoucissants, les agents antiperspirants, les filtres solaires, les agents déodorants, les composés autobronzants, les colorants capillaires, les agents conditionneurs capillaires, les tenseurs, les agents blanchissants, les agents exfoliants et leurs mélanges.
  16. Réceptacle (1) selon l’une quelconque des revendications 12 à 15, dont ladite composition contient un ou plusieurs filtres UV organiques liposolubles (ou lipophile) ou hydrosolubles (ou hydrophiles).
  17. Réceptacle (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dont la paroi du corps (10) est monocouche.
  18. Réceptacle (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 16, dont la paroi du corps (10) est multicouche et comprend au moins une couche ne comportant pas de polymère polycétone.
  19. Réceptacle (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 16 et 18, dont la paroi est multicouche et comprend au moins une couche adhésive disposée au contact de la couche réalisée par moulage par injection d’au moins un polymère de polycétone.
  20. Réceptacle (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 16, 18 et 19 dont la paroi comporte au moins :
    • une couche composée de polyoléfine, de polyéthylène recyclé PCR et/ou d’EVOH, le cas échéant contenant un ou plusieurs colorant ou pigment,
    • le cas échéant une couche adhésive, notamment composée d’un dérivé d’éthylène, et
    • une couche de polymère polycétone réalisée par moulage par injection.
  21. Réceptacle (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un système d’obturation rapporté sur le corps du réceptacle de manière à fermer de manière étanche le réceptacle (1), de préférence ledit système d’obturation étant formé à partir d’au moins une polyoléfine, en particulier recyclée, notamment un polypropylène recyclé après consommation dit encore « PCR ».
  22. Réceptacle (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 20, comportant un système d’obturation rapporté sur le corps du réceptacle de manière à fermer de manière étanche le réceptacle (1), ledit système d’obturation étant un film multi couche comportant une couche d’aluminium ou d’EVOH.
  23. Procédé de fabrication d’un réceptacle (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 22, comprenant au moins l’étape consistant à injecter, à l’état fondu, au moins un polymère de polycétone, notamment tel que défini en revendications 3 à 8, dans un moule dédié à former le corps (10) dudit réceptacle.
  24. Procédé de soin et/ou de maquillage d’une matière kératinique comprenant au moins les étapes consistant à disposer d’un réceptacle (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 22 et à mettre en contact, par voie topique, ledit actif sensible à l’oxydation contenu dans ledit réceptacle (1) avec ladite matière kératinique.
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