FR3136796A1 - Dispositif pour la fabrication d’un mur par projection d’un mélange comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés - Google Patents

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Abstract

Dispositif pour la construction d’un mur par projection d’un mélange comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés L’invention concerne un dispositif (100) pour la construction d’un mur par projection d’un mélange comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés, par exemple un mur en terre, comprenant :- deux montants (110, 120) comportant chacun une face (111, 121) munie d’au moins un trou (111_1, 111_2, 111_3, 111_4, 111_5, 121_1, 121_2, 121_3, 121_4, 121_5), lesdites faces trouées étant positionnées en vis-à-vis l’une de l’autre,- au moins une traverse (131, 132, 133, 134, 135) insérée dans un trou de chacun des deux montants.En outre, au moins un trou dans lequel est insérée ladite au moins une traverse est un trou débouchant au travers duquel ladite au moins une traverse est apte à coulisser. Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

Dispositif pour la fabrication d’un mur par projection d’un mélange comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés
La présente invention appartient au domaine général de la construction de murs. Elle concerne plus particulièrement un dispositif pour la construction d’un mur en par projection d’un mélange comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés, ainsi qu’un kit d’assemblage d’un tel dispositif et un procédé d’assemblage associé. Elle concerne également un procédé de construction d’un mur pouvant être mis en œuvre par ledit dispositif. L’invention trouve une application particulièrement avantageuse, bien que nullement limitative, dans le cas de la construction de murs en terre d’un bâtiment, comme par exemple une habitation.
La construction de murs à partir de mélanges comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés, en particulier pour l’édification de bâtiments tels que des habitations, est une activité de longue date.
Par matériau « géosourcé », il est fait référence ici à un matériau issu de ressources d’origine minérale. Par exemple, il peut s’agir de terre excavée et/ou de terre de terrassement, ou encore de pierre sèche.
Par matériau « biosourcé », il est fait référence ici à un matériau partiellement ou totalement issu de la biomasse. Par exemple, il peut s’agir de bois (bois d’œuvre et produits connexes), de chanvre, de colza, de miscanthus, de balle de riz, de paille, d’anas de lin, de liège, de rafle de maïs, de roseau, de laine de mouton, etc.
Bien que tombée en désuétude dans les sociétés modernes à mesure que le béton a été de plus en plus utilisé, cette activité de construction connaît désormais un regain d’intérêt.
En effet, l'utilisation de matériaux géosourcés et/ou biosourcés dans les chantiers de bâtiments présente des avantages environnementaux de première importance (circularité, peu énergivore, durable, bon isolant thermique). D’une manière générale, l’utilisation de tels matériaux contribue à la réduction de l'impact environnemental du secteur du bâtiment tout en permettant une amélioration du confort des habitants.
En outre, les avantages apportés par ces matériaux de construction ne se limitent pas aux seuls aspects environnementaux. Ainsi, selon le ou les matériaux envisagés, les bénéfices suivants peuvent être attendus : produit universel, bonnes performances d’isolation phonique (si le mur est suffisamment épais), régulation de l’hygrométrie, absorption des odeurs, incombustible, souple à manier, nécessite un outillage réduit.
Il existe de nombreuses techniques traditionnelles permettant d’élever, à partir d’un mélange comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés, un mur (sensiblement) vertical venant en appui d’une surface murale. Par « surface murale », on fait référence ici à une surface formée d’une ou plusieurs couches, dont notamment une couche en matière dure, comme par exemple un panneau en bois OSB (« Oriented Strand Board » en anglais), recouverte sur une de ses faces d’un enduit en contact avec l’environnement extérieur, l’autre face étant séparée d’un matériau isolant par une lame d’air.
Une large part de ces techniques repose sur la fixation d’une ossature en bois à la surface murale, du côté du matériau isolant. Cette ossature est configurée de sorte à délimiter un ou plusieurs compartiments formés par au moins deux montants appartenant à ladite ossature (un compartiment peut également être délimité verticalement par une traverse inférieure et/ou une traverse supérieure). Une fois l’ossature en bois fixée à la surface murale, des planches en bois, généralement sous forme de lattes, sont fixées horizontalement aux montants des compartiments au niveau de leurs faces avant, en veillant à laisser des interstices entre chacune desdites lattes.
Il résulte de ces opérations l’obtention de compartiments coffrés aptes à recevoir le mélange destiné à la construction du mur, et dont la fonction première est de contribuer au soutien vertical dudit mélange.
En pratique, la mise en place du mélange dans les coffrages s’effectue par projection entre les interstices séparant les lattes, par exemple manuellement ou bien par des moyens mécanisés pour un gain de temps. En définitive, une fois les coffrages remplis du mélange, une ou plusieurs autres couches (pare-vapeur, matériau isolant, plaque de plâtre, etc.) sont encore appliquées sur le mur ainsi érigé.
Cette façon de procéder pour construire un mur à partir d’un mélange comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés, bien que largement maîtrisée, souffre néanmoins de certains inconvénients. En effet, la mise en place des lattes en bois pour coffrer les compartiments accueillant le mélange se révèle longue et fastidieuse. En outre, si elles participent effectivement au soutien du mur, les lattes en bois ne participent pas directement à la cohésion mécanique de ce dernier, ce qui constitue une source de fragilité.
Par ailleurs, les lattes forment autant d’obstacles à la projection du mélange lors du remplissage des coffrages, plus particulièrement lorsque des moyens mécanisés sont utilisés. Le mélange projeté a donc du mal à combler l’espace situé derrière les lattes, ce qui peut engendrer une faiblesse mécanique du mur et oblige à réaliser un nombre important de passages lors de l’étape de projection. Une projection manuelle du mélange peut permettre de contourner cette difficulté, au prix, néanmoins, d’une mise en œuvre particulièrement longue et fastidieuse là encore.
La présente invention a pour objectif de remédier à tout ou partie des inconvénients de l’art antérieur, notamment ceux exposés ci-avant, en proposant une solution qui permette de construire un mur par projection d’un mélange comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés, de manière particulièrement aisée (i.e. peu d’opérations) et très efficace par rapport aux solutions de l’art antérieur. En particulier, la solution proposée par l’invention permet de diminuer considérablement le nombre de passages (au même endroit) lors de l’étape de projection du mélange, tout en garantissant une cohésion mécanique non seulement du mur en tant que tel (le mélange ne flue pas sous son propre poids) mais également de la structure murale dans son entièreté (surface murale, ossature en bois, mélange projeté). La solution proposée par l’invention permet en outre d’éviter que le mur érigé présente localement des absences de matière, de sorte que celui-ci présente une très grande solidité tout en proposant d’excellentes performances thermiques et acoustiques.
A cet effet, et selon un premier aspect, l’invention concerne un dispositif pour la construction d’un mur par projection d’un mélange comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés, par exemple un mur en terre, comprenant :
- deux montants comportant chacun une face munie d’au moins un trou, lesdites faces trouées étant positionnées en vis-à-vis l’une de l’autre,
- au moins une traverse insérée dans un trou de chacun des deux montants.
En outre, au moins un trou dans lequel est insérée ladite au moins une traverse est un trou débouchant au travers duquel ladite au moins une traverse est apte à coulisser.
Le dispositif selon l’invention est donc configuré de sorte que ladite au moins une traverse peut coulisser au travers du trou débouchant dans lequel elle est insérée. Dit encore autrement, il est possible d’ajuster la position du montant dans lequel est pratiqué ledit au moins un trou débouchant, en le faisant coulisser horizontalement le long de ladite au moins une traverse. De telles dispositions sont particulièrement avantageuses dans la mesure où elles permettent de régler l’écart entre les deux montants du dispositif, ce qui permet d’obtenir un dispositif parfaitement adapté à la largeur d’un compartiment dans lequel il se destine à être fixé.
Le dispositif selon l’invention est en outre simple de fabrication : il nécessite peu d’éléments et ne requiert aucun arrangement/mécanisme complexe. L’assemblage des différents éléments entre (montants, traverse(s)) est également aisé.
Qui plus est, la configuration du dispositif lui permet, lorsqu’il est agencé fixement dans un compartiment (i.e. le dispositif est en liaison mécanique fixe/serrée avec le compartiment), d’assurer une continuité entre le mur et l’ossature en bois. Il en résulte un maintien (et donc une cohésion mécanique) de la structure murale dans son entièreté (surface murale, ossature en bois, mélange projeté).
La ou les traverses jouent également un rôle avantageux en ce qu’elles permettent d’éviter que le mélange projeté pour former le mur flue sous son propre poids.
Un autre aspect particulièrement avantageux de la configuration du dispositif, et plus particulièrement de la présence des traverses entre les montants, est celui selon lequel le nombre de passages (au même endroit) lors de l’étape de projection du mélange est considérablement diminué. En effet, contrairement aux solutions de l’état de la technique, les traverses ne forment pas des obstacles directs à la projection du mélange dans la mesure où elles ne sont pas fixées sur les faces avant de l’ossature en bois. Autrement dit, le mélange projeté est exploité avec un bien meilleur rendement.
Le dispositif selon l’invention permet également, du fait qu’il se destine à être en appui de la surface murale dans le fond du compartiment via ses montants, à maintenir la partie de la surface murale avec laquelle il est en contact, comme par exemple un assemblage d’un pare-vapeur et d’une couche isolante.
Dans des modes particuliers de réalisation, le dispositif pour la construction d’un mur par projection d’un mélange comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés peut comporter en outre l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles.
Dans des modes particuliers de réalisation, chaque montant comporte une pluralité de trous répartis dans la longueur de sa face trouée, les trous d’un des deux montants étant tous débouchants, les trous de l’autre montant étant tous borgnes ou tous débouchants, le dispositif comportant une pluralité de traverses respectivement insérées dans un trou débouchant d’un montant et un trou borgne ou débouchant dudit autre montant.
Dans des modes particuliers de réalisation, au moins une traverse ou chaque traverse présente une section transversale quadrilatérale convexe, ou triangulaire, ou circulaire, ou oblongue, ou ovoïde.
Dans des modes particuliers de réalisation, au moins une traverse ou chaque traverse présente une section transversale quadrilatérale convexe dont au moins une diagonale est un axe de symétrie, par exemple une section carrée ou en forme de losange ou en forme de cerf-volant, et est agencée de sorte qu’une diagonale formant ainsi axe de symétrie est sensiblement parallèle aux deux montants.
De cette manière, les faces de ladite au moins une traverse ou de chacune des traverses sont non parallèles aux montants du dispositif. De telles dispositions sont particulièrement avantageuses en ce qu’elles favorisent grandement l’accès du mélange à l’espace situé derrière chaque traverse lors d’une étape de projection dudit mélange.
Dans des modes particuliers de réalisation, les trous dans lesquels sont insérés une traverse sont de formes adaptées à ce que ladite traverse est mobile en rotation autour de son axe longitudinal.
De telles dispositions sont avantageuses en ce qu’elles permettent au dispositif, une fois agencé dans un compartiment de l’ossature en bois et fixé à celle-ci, d’apporter une cohésion mécanique à la structure murale dans son entièreté (surface murale, ossature en bois, mélange projeté) sans pour autant rigidifier le tout. En effet, en demeurant mobile autour de son axe longitudinal, la traverse permet au mélange projeté non seulement de travailler par tassement vertical pour gagner en compacité mais également de travailler sans transmettre d’effort de torsion sur les montants (et donc in fine sur l’ossature en bois) une fois le mélange sec.
Dans des modes particuliers de réalisation, chaque trou d’un montant est centré dans la largeur de la face trouée.
Dans des modes particuliers de réalisation, au moins un trou ou chaque trou d’un montant est décentré dans la largeur de la face trouée, le décentrage étant réalisé dans une même direction pour tous les trous décentrés d’une même face.
De telles dispositions sont avantageuses dans la mesure où les inventeurs ont constaté que plus une traverse est éloignée de la surface murale, une fois le dispositif agencé dans un compartiment de l’ossature, moins il y a besoin d’effectuer de passages au niveau de cette traverse lors d’une étape de projection du mélange.
Dans des modes particuliers de réalisation, chaque montant et chaque traverse est réalisé en bois, par exemple à partir d’épicéa, de châtaignier, de peuplier, etc.
De telles dispositions contribuent avantageusement à diminuer l’empreinte environnementale de la fabrication du dispositif pour la construction d’un mur en terre.
Selon un deuxième aspect, l’invention concerne un kit comportant deux montants et au moins une traverse, et configuré pour l’assemblage d’un dispositif pour la construction d’un mur par projection d’un mélange comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés selon l’invention.
Dans des modes particuliers de réalisation, ledit kit comporte une pluralité de traverses réparties en au moins deux ensembles, les traverses d’un ensemble étant de même longueur, et deux traverses appartenant respectivement à deux ensembles distincts étant de longueurs distinctes
Selon un troisième aspect, l’invention concerne un procédé d’assemblage d’un dispositif pour la construction d’un mur par projection d’un mélange comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés selon l’invention, ledit procédé d’assemblage étant mis en œuvre à partir d’un kit selon l’invention.
Selon un quatrième aspect, l’invention concerne un procédé de construction d’un mur par projection d’un mélange comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés, par exemple un mur en terre, à partir d’une surface murale à laquelle est fixée une ossature en bois délimitant au moins un compartiment formé par au moins deux montants, ledit procédé de construction comportant des étapes de :
- obtention d’un dispositif pour la construction du mur, comprenant deux montants comportant chacun une face munie d’au moins un trou, lesdites faces trouées étant positionnées en vis-à-vis l’une de l’autre, ainsi qu’au moins une traverse insérée dans un trou de chacun des deux montants dudit dispositif, l’écartement entre les montants du dispositif étant adapté à ce que la largeur externe du dispositif est égale à la largeur interne du compartiment,
- agencement du dispositif dans ledit compartiment par fixation de chacun des montants du dispositif contre un montant dudit compartiment ainsi que par mise en contact des montants du dispositif avec la surface murale,
- projection du mélange contre la surface murale.
Dans des modes particuliers de mise en œuvre, le procédé de construction d’un mur par projection d’un mélange comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés peut comporter en outre l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles.
Dans des modes particuliers de mise en œuvre, chaque trou dans lequel est insérée une traverse du dispositif pour la construction du mur est un trou borgne.
Dans des modes particuliers de mise en œuvre, le dispositif pour la construction du mur est conforme à l’invention en ce qu’au moins un trou dans lequel est insérée ladite au moins une traverse est un trou débouchant au travers duquel ladite au moins une traverse est apte à coulisser.
Dans des modes particuliers de mise en œuvre, l’étape d’obtention comporte :
- un assemblage du dispositif pour la construction du mur,
- un ajustement de l’écartement entre les montants du dispositif par coulissage le long de ladite au moins une traverse, au moins une traverse s’étendant au-delà d’un montant dans lequel elle a été insérée via un trou débouchant à l’issue dudit ajustement,
- une découpe de la partie de ladite au moins une traverse s’étendant au-delà d’un montant.
Dans des modes particuliers de mise en œuvre, l’étape d’obtention comporte :
- une découpe de ladite au moins une traverse de sorte qu’elle ne s’étende au-delà d’aucun montant une fois insérée dans un trou de chacun des deux montants dudit dispositif pour la construction d’un mur,
- une étape d’assemblage dudit dispositif.
D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures :
la représente schématiquement un mode particulier de réalisation d’un dispositif selon l’invention pour la construction d’un mur en terre ;
la représente une vue en coupe, suivant une section transversale, du dispositif de la ;
la représente une vue en coupe, suivant une section transversale, du dispositif pour la construction d’un mur en terre selon un autre mode de réalisation ;
la représente, sous forme d’ordinogramme, un mode particulier de mise en œuvre d’un procédé de construction d’un mur en terre, dans lequel est utilisé le dispositif des figures 1 et 2 ;
la représente schématiquement une vue en coupe, de dessus, du mur en terre achevé à l’issue de la mise en œuvre du procédé de la ;
la représente schématiquement, selon une vue de face, le compartiment accueillant le dispositif avant que l’ensemble soit recouvert de terre ;
la est une vue rapprochée de trois quart du compartiment accueillant le dispositif de la ;
la représente schématiquement le dispositif de la dans un état final prêt à être agencé dans un compartiment d’une ossature en bois.
Description de modes de réalisation
La représente schématiquement un mode particulier de réalisation d’un dispositif 100 selon l’invention pour la construction d’un mur par projection d’un mélange comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés. La correspond plus particulièrement à une vue de trois quart dudit dispositif 100.
La suite de la description vise plus spécifiquement la construction d’un mur en terre (terre crue ou terre stabilisée par exemple). Ces considérations ne sont toutefois pas limitatives de l’invention, et rien n’exclut d’envisager tout mélange connu de l’homme du métier, comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés et apte à la construction d’un mur (exemple : mélange chanvre-chaux, mélange béton-fibres/granulats bois, etc.).
Le dispositif 100 est configuré de sorte à pouvoir prendre place au sein d’un compartiment formé par une ossature en bois fixée à une surface murale. Ces aspects liés à l’agencement du dispositif 100 au sein d’un tel compartiment sont décrits plus en détails ultérieurement.
Tel qu’illustré par la , le dispositif 100 comporte des montants reliés entre eux par des traverses, ces montants et ces traverses étant tous réalisés en bois, ce qui contribue avantageusement à diminuer l’empreinte environnementale de la fabrication du dispositif 100. Aucune limitation n’est attachée à l’essence de bois pouvant être utilisée. Par exemple, il peut s’agir d’épicéa, de peuplier, de châtaignier, etc.
Plus particulièrement, dans ce mode de réalisation, le dispositif 100 comporte deux montants, un premier montant 110 ainsi qu’un deuxième montant 120, de formes parallélépipédiques et parallèles entre eux, ainsi que cinq traverses 131, 132, 133, 134, 135 (sensiblement) parallèles entre elles.
Le choix selon lequel les montants 110, 120 et traverses 131-135 sont réalisés en bois ne constitue qu’une variante de réalisation de l’invention, encore d’autres variantes pouvant être envisagées (exemple : acier). D’une manière générale, aucune limitation n’est attachée au matériau utilisé pour lesdits montants 110, 120 et traverses 131-135. En outre, rien n’exclut non plus d’envisager au moins deux traverses et/ou les deux montants réalisés dans des matériaux distincts.
Dans le mode de réalisation de la , chacun des montants 110, 120 comporte une face munie de trous. Plus particulièrement, et tel qu’illustré par la , le premier montant 110 (respectivement le deuxième montant 121) comporte une face 111 munie de cinq trous 111_1, 111_2, 111_3, 111_4, 111_5 (respectivement une face 121 munie de cinq trous 121_1, 121_2, 121_3, 121_4, 121_5), lesdites faces 111, 121 trouées étant positionnées en vis-à-vis l’une de l’autre. De plus, les trous d’une face 111, 121 sont répartis périodiquement (i.e. avec un écart contant entre les trous, par exemple un écart égal à 200 mm) dans la longueur de celle-ci, tout en étant (sensiblement) alignés ainsi que centrés dans la largeur de ladite face 111, 121.
Les trous 111_i, 121_i (i étant un indice entier compris entre 1 et 5) de chacune desdites faces 111, 121 sont en outre configurés de sorte que les traverses 131-135 y sont insérées. Plus particulièrement, chaque traverse 131-135 est insérée dans un trou de chacun des montants 110, 120, les deux trous dans lesquels est insérée une traverse étant situés en vis-à-vis l’un de l’autre (dans la , la traverse 131 est insérée dans les trous 111_1 et 121_1, la traverse 132 est insérée dans les trous 111_2 et 121_2, etc.).
Il convient de noter qu’aucune limitation n’est attachée à l’écart entre deux trous d’une même face 111, 121, ni même à l’alignement des trous entre eux sur une même face 111, 121, dès lors que les traverses 131-135 peuvent être chacune insérée dans deux trous respectifs desdites faces 111, 121 tout en étant (sensiblement) parallèles entre elles.
Cela étant, dans la mesure où le dispositif 100 est destiné à être utilisé pour la construction d’un mur par projection de terre, on comprend de manière implicite que l’écart (vertical) entre deux traverses adjacentes est configuré de sorte à permettre un passage de la terre projetée celles-ci. Dit encore autrement, les traverses du dispositif 100 ne sont pas en contact deux à deux, chaque traverse présentant avec une traverse qui lui est adjacente un écart suffisant pour permettre le passage de la terre lors d’une étape de projection. Bien entendu, les écarts entre traverses adjacentes ne sont pas nécessairement tous identiques. A titre d’exemple nullement limitatif, l’écart entre deux traverses adjacentes est compris entre 100mm et 300mm, préférentiellement égal à 200mm.
Dans le mode de réalisation de la , les trous 121_i de la face 121 du deuxième montant 120 sont tous débouchants. Par « débouchants », il est classiquement fait référence au fait que chacun desdits trous 121_i traverse de part en part le deuxième montant 120 à partir de la face 121. De cette manière, les traverses 131-135 peuvent coulisser au travers desdits trous 121_i. Dit encore autrement, il est possible d’ajuster la position du deuxième montant 120 en le faisant coulisser horizontalement le long des traverses 131-135. De telles dispositions sont particulièrement avantageuses dans la mesure où elles permettent de régler l’écart entre le premier et le deuxième montants 110, 120, ce qui permet d’obtenir un dispositif 100 parfaitement adapté à la largeur d’un compartiment dans lequel il se destine à être fixé.
Les trous 111_i du premier montant 110, quant à eux, sont tous borgnes dans le mode de réalisation décrit ici. Par « borgnes », on fait classiquement référence au fait que les trous 111_i ne sont pas débouchants.
En définitive, pour ce qui est du présent mode de réalisation, il résulte de ce qui précède que chaque traverse 131-135 est insérée dans un trou borgne 111_i du premier montant 110 ainsi que dans un trou débouchant 121_i du deuxième montant 120. Une telle alternance de configuration des trous dans lesquels est insérée une traverse est avantageuse en ce qu’elle facilite le réglage de l’écart entre les deux montants 110, 120, dans la mesure où le premier montant 110 reste fixe.
Il importe toutefois de noter que la configuration des trous (borgne, débouchant) telle que décrite en référence à la n’est pas limitative de l’invention. Ainsi, rien n’exclut de considérer, suivant d’autres exemples non décrits en détails ici, que seule une partie des trous du deuxième montant 120 sont débouchants, les autres trous dudit deuxième montant 120 étant quant à eux borgnes. On comprend alors que pour ces autres exemples, si on souhaite pouvoir ajuster l’écart entre le premier et le deuxième montants 110, 120, il convient de réduire le nombre de traverses utilisées, de sorte à exploiter uniquement les trous débouchants.
Alternativement, ou en complément de ces autres exemples, il est également possible d’envisager que le premier montant 110 soit muni de trous débouchants (par exemple, le premier montant 110 et le deuxième montant 120 comportent tous les deux uniquement des trous débouchants).
En tout état de cause, pour permettre un ajustement de l’écart entre les deux montants 110, 120, au moins un desdits deux montants 110, 120 comporte un trou débouchant.
Dans le mode de réalisation de la , les traverses 131-135 présentent toutes une section transversale en forme de losange. Cela est représenté de manière plus distinctive dans la qui correspond à une vue en coupe, suivant une section transversale, du dispositif 100.
Ainsi, et tel qu’illustré par la , chaque section transversale est agencée de sorte qu’une diagonale du losange est sensiblement parallèle aux deux montants 110, 120 (i.e. parallèle aux grandes dimensions de chacun des deux montants 110, 120). De cette manière, les faces (planes) de chacune des traverses 131-135 sont non parallèles aux premier et deuxième montants 110, 120. De telles dispositions sont particulièrement avantageuses en ce qu’elles favorisent grandement l’accès de la terre à l’espace situé derrière chaque traverse 131-135 lors d’une étape de projection de terre.
En outre, le fait de considérer une forme en losange, pour avoir la possibilité (suivant l’orientation de la traverse autour de son axe longitudinal) que les faces soient tous non parallèles aux montants, n’est pas limitatif de l’invention. En effet, il est possible de considérer d’autres modes de réalisation dans lesquels chaque traverse 131-135 présente une section transversale quadrilatérale convexe dont au moins une diagonale est un axe de symétrie, par exemple une section carrée ou en forme de cerf-volant, et est agencée de sorte qu’une diagonale formant ainsi axe de symétrie est sensiblement parallèle aux deux montants.
Par « forme de cerf-volant », on fait classiquement référence à un quadrilatère convexe qui possède deux paires de côtés adjacents isométriques et dont une des diagonales est un axe de symétrie.
De manière plus générale, aucune limitation n’est attachée à la forme des sections transversales des traverses 131-135. A ce titre, toute forme quadrilatère convexe peut être envisagée (comme par exemple une forme rectangulaire, une forme trapézoïdale), mais également une forme triangulaire (avantageusement orientée de sorte qu’aucun côté ne soit parallèle aux deux montants 110, 120) ou bien encore circulaire, ou oblongue, ou ovoïde.
Qui plus est, s’il est considéré dans le mode des figures 1 et 2 que les traverses 131-135 présentent toutes la même forme de section transversale, il reste bien entendu possible de considérer qu’une forme particulière de section transversale ne s’applique qu’à une partie seulement desdites traverses 131-135 (par exemple à une seule desdites traverses 131-135).
Dans le mode de réalisation de la , les trous 111_i, 121_i dans lesquels sont insérés une traverse 131-135 sont de formes adaptées à ce que ladite traverse est mobile en rotation autour de son axe longitudinal. De telles dispositions sont avantageuses en ce qu’elles permettent au dispositif 100, une fois agencé dans un compartiment de l’ossature en bois et fixé à celle-ci, d’apporter une cohésion mécanique à la structure murale dans son entièreté (surface murale, ossature en bois, mur en terre) sans pour autant rigidifier le tout. En effet, en demeurant mobile autour de son axe longitudinal, la traverse permet à la terre projetée de travailler par tassement vertical pour gagner en compacité mais également de travailler sans transmettre d’effort de torsion sur les montants (et donc in fine sur l’ossature en bois) une fois la terre séchée.
A titre d’exemple, et tel qu’illustré à titre nullement limitatif par la , les trous 111_i, 121_i dans lesquels sont insérés une traverse 131-135 sont circulaires et présentent un diamètre sensiblement supérieur à la plus grande diagonale du losange formant la section transversale de la traverse 131-135.
On comprend bien entendu qu’aucune limitation n’est attachée à la valeur de ce diamètre dès lors qu’une traverse 131-135 est mobile en rotation autour de son axe longitudinal. Par ailleurs, rien n’exclut de considérer des trous de formes autres que circulaire permettant d’assurer à une traverse une mobilité en rotation autour de son axe longitudinal.
Au demeurant, rien n’exclut non plus de considérer qu’une ou plusieurs traverses ne sont pas mobiles en rotation autour de leur axe longitudinal. Cela est par exemple obtenu, lorsqu’une traverse présente une section transversale quadrilatère convexe ou bien triangulaire, en considérant des trous de formes identiques à ladite section transversale ainsi que de dimensions ajustées pour éviter tout mouvement en rotation.
Le dispositif 100 a en outre été décrit jusqu’à présent essentiellement en référence aux figures 1 et 2. Il convient toutefois de noter que l’invention couvre encore d’autres modes de réalisation, notamment en termes de nombre de traverse et de nombre de trous. En particulier, rien n’exclut d’avoir plus de cinq traverses, ou bien moins de cinq traverses, comme par exemple une seule traverse. D’une manière générale, aucune limitation n’est attachée à ces aspects dès lors que les trous dans les montants sont en nombre suffisant pour assurer la mise en place d’un nombre de traverses souhaité.
Suivant des considérations du même ordre, le fait d’avoir sur une face 111, 121 des trous centrés dans la largeur de ladite face 111, 121 ne constitue d’une variante de réalisation de l’invention. Ainsi, rien n’exclut d’envisager encore d’autres modes de réalisation selon lesquels au moins un trou ou chaque trou d’un montant 110, 120 est décentré dans la largeur de la face trouée 111, 121, le décentrage étant réalisé dans une même direction pour tous les trous décentrés d’une même face. Une telle alternative de réalisation est représentée, à titre nullement limitatif, par la dans laquelle les trous 111_i, 121_i sont tous décentrés dans la même direction selon la largeur des faces 111, 121. De telles dispositions sont avantageuses dans la mesure où les inventeurs ont constaté que plus les traverses sont éloignées de la surface murale, une fois le dispositif 100 agencé dans un compartiment de l’ossature, moins il y a besoin d’effectuer de passages lors d’une étape de projection de la terre.
Selon un autre aspect, l’invention couvre également un kit (non représenté sur les figures) configuré pour l’assemblage du dispositif 100.
Il ressort de la description qui précède qu’un tel kit comporte les deux montants 110, 120 ainsi que les traverses 131-135.
Cela étant, le kit peut encore comprendre d’autres éléments, en particulier encore d’autres traverses. Plus particulièrement, le kit peut comporter par exemple une pluralité de traverses réparties en au moins deux ensembles, les traverses d’un ensemble étant de même longueur, et deux traverses appartenant respectivement à deux ensembles distincts étant de longueurs distinctes.
A titre d’exemple, le dispositif 100 illustré par la comporte deux types de traverses, à savoir :
- les traverses 131 et 132 de longueur L1,
- les traverses 133, 134 et 135 de longueur L2,
les longueurs L1 et L2 étant différentes l’une de l’autre. Dès lors, un kit adapté à l’assemblage d’un tel dispositif 100 comporte notamment deux ensembles de traverses, à savoir un premier ensemble comportant au moins deux traverses de longueur L1 et un deuxième ensemble comportant au moins trois traverses de longueur L2.
Bien entendu, le kit apte à l’assemblage du dispositif 100 de la peut encore comporter un ou plusieurs autres ensembles de traverses de longueurs distinctes, cet aspect n’étant nullement limitatif de l’invention. D’ailleurs, le fait de disposer d’un nombre important de tels ensembles facilite d’autant l’ajustement du dispositif 100 à différentes dimensions de compartiment dans l’ossature bois.
Un kit selon l’invention peut par exemple comporter une pluralité d’ensembles de traverses, par exemple deux ensembles, dont les longueurs s’échelonnent entre 300 mm et 600 mm. Toutes les traverses présentent par exemple, en section transversale, une plus grande dimension égale à 15 mm (par exemple, si la section transversale est en forme de losange, cette longueur de 15 mm est celle de la plus grande diagonale du losange).
Bien entendu, rien n’exclut non plus d’envisager que le kit comporte plusieurs montants, éventuellement répartis suivant plusieurs ensembles selon leurs longueurs (comptées verticalement) et/ou leurs largeurs (comptées horizontalement) et/ou leurs profondeurs (comptées dans la largeur d’une face trouée). Par exemple, les longueurs peuvent s’échelonner entre 1000 mm et 2600 mm, les largeurs être sensiblement égales à 15 mm et les profondeurs être sensiblement égale à 50 mm.
En corrélation avec le fait que l’invention couvre un kit pour l’assemblage d’un dispositif 100 pour la construction d’un mur en terre tel que décrit précédemment, l’invention couvre également un procédé d’assemblage de ce dispositif 100 à partir du kit en question.
Un tel procédé d’assemblage comporte, de manière implicite et pour chaque traverse 131-135, une étape d’insertion de ladite traverse 131-135 dans deux trous 111_i, 121_i des premier et deuxième montants 110, 120.
Par exemple, toutes les traverses 131-135 sont dans un premier temps insérées dans les trous borgnes 111_i, puis, le deuxième montant 120 est coulissé le long des traverses 131-135, ces dernières étant dès lors insérées dans les trous débouchants 121_i.
Selon un autre exemple, une première traverse 131-135 est insérée dans un trou borgne 111_i, puis le montant 120 est coulissé le long de cette traverse déjà insérée dans un trou borgne, cette dernière étant dès lors insérée dans un des trous débouchants 121_i. A l’issue de ces opérations, les traverses restantes 131-135 sont insérées au travers des autres trous débouchants 121_i, pour d’abord traverser le deuxième montant 120, et ensuite venir s’insérer dans les autres trous borgnes 111_i.
D’une manière générale, aucune limitation n’est attachée à la manière dont le dispositif 100 peut être assemblé à partir d’un kit selon l’invention, et l’homme du métier sait mettre en œuvre un tel procédé d’assemblage.
En outre il importe de noter que la notion « d’assemblage » fait ici référence au fait d’insérer les traverses dans les montants. On comprend toutefois qu’en fonction des longueurs des traverses disponibles dans le kit, il est possible que tout ou partie des traverses s’étendent au-delà du montant muni de trous débouchants, comme cela est illustré à titre nullement limitatif par la . Dans ce cas, on comprend également qu’une fois l’écartement (horizontal) entre les montants réglé pour agencer le dispositif dans le compartiment qui lui est destiné, une découpe peut s’imposer pour les traverses continuant à s’étendre au-delà du montant muni de trous débouchants. A l’inverse, rien n’exclut qu’une fois l’assemblage du dispositif terminé, l’écartement entre ces montants soit d’ores et déjà adapté à l’agencement dans le compartiment, cet aspect dépendant également des longueurs des traverses fournies dans le kit ou bien encore du fait qu’une étape de découpe appropriée ait été réalisée avant l’insertion des traverses dans les montants.
Dès lors, une fois le dispositif assemblé, il devient alors possible de l’utiliser pour construire un mur en terre, via la mise en œuvre d’un procédé de construction selon l’invention.
La représente, sous forme d’ordinogramme, un mode particulier de mise en œuvre dudit procédé de construction d’un mur en terre, dans lequel est utilisé le dispositif 100 des figures 1 et 2.
Pour la mise en œuvre du procédé de construction de la , on considère de manière nullement limitative que la surface murale est une surface formée d’une pluralité de couches, dont notamment une couche en matière dure formée par un panneau en bois OSB (« Oriented Strand Board » en anglais) ainsi qu’au moins une couche isolante contre laquelle l’ossature en bois est destinée à être fixée et recevant la projection de terre.
La représente schématiquement une vue en coupe, de dessus, du mur en terre achevé à l’issue de la mise en œuvre du procédé de la . Plus particulièrement, il est notamment possible de distinguer sur la les différentes couches de la surface murale (panneau en bois OSB 10, lame d’air 20, couche isolante extérieure 30, voile travaillant 31, couche isolante 32 contre laquelle est fixée l’ossature en bois, terre projetée 40, pare-vapeur 50, couche isolante intérieure 60, lame d’aire 70, plaque de plâtre 80), ainsi que les montants 200, 300 de l’ossature en bois qui délimitent horizontalement le compartiment accueillant le dispositif 100.
La , quant à elle, représente schématiquement, selon une vue de face, le compartiment accueillant le dispositif 100 avant que l’ensemble soit recouvert de terre. Comme cela peut être observé sur la , le compartiment en question est délimité horizontalement par les deux montants 200, 300, ainsi que par une traverse supérieure 400 et le sol.
La est une vue rapprochée de trois quart du compartiment accueillant le dispositif 100 de la .
Tel qu’illustré par la , le procédé de construction comporte tout d’abord une étape E10 d’obtention du dispositif 100. Cette étape d’obtention E10 est mise en œuvre de sorte qu’une fois achevée, l’écartement entre les montants 110, 120 du dispositif 100 est adapté à ce que la largeur externe du dispositif 100 (i.e. la largeur comptée entre les bords les plus éloignés des montants 110, 120) est égale à la largeur interne du compartiment (i.e. la largeur comptée entre les faces des montants 200, 300 placées en vis-à-vis l’une de l’autre).
Plus particulièrement, dans le mode de mise en œuvre décrit ici, l’étape d’obtention E10 comporte :
- un assemblage E10_1 du dispositif 100 pour la construction du mur en terre. En pratique, cette étape d’assemblage E10_1 correspond au procédé d’assemblage précédemment mentionné pour lequel, une fois achevé, les traverses 131-135 sont toutes insérées dans les montants 110, 120, au moins les traverses 133, 134, 135 dépassant du deuxième montant 120. En outre, à ce stade du procédé de construction, l’écart entre les montants 110, 120 n’est pas encore ajusté,
- un ajustement E10_2 de l’écartement entre les montants 110, 120 du dispositif 100 par coulissage du deuxième montant 120 le long des traverses 131-135. A l’issue de cette étape d’ajustement E10_2, dans le présent mode de mise en œuvre, le dispositif 100 est conforme à la , à savoir donc que les traverses 131-135 s’étendent toutes au-delà du deuxième montant 120,
- une découpe E10_3 des parties des traverses 131-135 s’étendant au-delà du deuxième montant. Le résultat de cette étape E10_3 est illustré schématiquement par la . On note que la découpe s’effectue à ras du deuxième montant 120, afin que ce dernier puisse effectivement être fixé en appui contre le montant 300 du compartiment.
Aussi, une fois l’étape E10 d’obtention effectué, le procédé de construction comporte une étape E20 agencement du dispositif 100 dans ledit compartiment par fixation de chacun des montants 110, 120 du dispositif contre un montant 200, 300 dudit compartiment ainsi que par mise en contact des montants 110, 120 du dispositif 100 avec la surface murale (plus particulièrement ici avec la couche isolante 32 illustrée dans la ).
Dans l’exemple de la , une fois le dispositif 100 agencé fixement, les traverses 131-135 se trouvent à une distance sensiblement égale à 15 mm de la couche isolante 32 de la surface murale. Cette distance permet le passage de la terre derrière les traverses 131-135 lors de la projection.
La fixation entre les montants 110, 120 du dispositif 100 et les montants 200, 300 du compartiment est réalisée selon toute manière connue, de sorte à lier rigidement entre eux les montants. Par exemple, la fixation peut être réalisée grâce à un système de clous/vis/rivets.
En définitive, une fois le dispositif 100 agencé de manière fixe dans le compartiment, le procédé de construction comporte une étape E30 de projection de terre contre la surface murale (i.e. du côté où se trouve l’ossature en bois). Cette projection peut être effectuée selon toute manière connue de l’homme du métier, par exemple manuellement ou bien grâce à des moyens mécaniques pour un gain de temps.
Une fois que la terre projetée a eu le temps de sécher, le mur en terre est conventionnellement recouvert d’une ou plusieurs autres couches, comme cela est représenté à titre nullement limitatif par la .
Le procédé de construction a été décrit jusqu’ici en considérant que l’étape d’obtention E10 mettait en œuvre un assemblage E10_1 du dispositif 100 ainsi qu’une découpe E10_2 de traverses postérieures à cette étape d’assemblage E10_2. De telles dispositions ne sont toutefois pas limitatives de l’invention, et rien n’exclut d’envisager que l’étape de découpe des traverses soit réalisée avant l’étape d’assemblage.
Par ailleurs, le terme « obtention » peut également faire référence au fait que le dispositif 100 a été préassemblé, éventuellement prédécoupé, et qu’il est fourni prêt à être agencé dans le compartiment. En outre, dans le cas où le dispositif 100 est obtenu préassemblé, de sorte à pouvoir être directement agencé dans le compartiment (i.e. aucun ajustement d’écartement entre montants n’est requis), rien n’exclut d’envisager que les trous pratiqués dans les premier et deuxième montants 110, 120 sont tous borgnes.

Claims (15)

  1. Procédé de construction d’un mur par projection d’un mélange comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés, par exemple un mur en terre, à partir d’une surface murale à laquelle est fixée une ossature en bois délimitant au moins un compartiment formé par au moins deux montants (200, 300), ledit procédé de construction comportant des étapes de :
    - obtention (E10) d’un dispositif (100) pour la construction du mur, comprenant deux montants (110, 120) comportant chacun une face (111, 121) munie d’au moins un trou (111_1, 111_2, 111_3, 111_4, 111_5, 121_1, 121_2, 121_3, 121_4, 121_5), lesdites faces trouées étant positionnées en vis-à-vis l’une de l’autre, ainsi qu’au moins une traverse (131, 132, 133, 134, 135) insérée dans un trou de chacun des deux montants dudit dispositif, l’écartement entre les montants du dispositif étant adapté à ce que la largeur externe du dispositif est égale à la largeur interne du compartiment,
    - agencement (E20) du dispositif dans ledit compartiment par fixation de chacun des montants du dispositif contre un montant dudit compartiment ainsi que par mise en contact des montants du dispositif avec la surface murale,
    - projection (E30) du mélange contre la surface murale.
  2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel chaque trou dans lequel est insérée une traverse du dispositif pour la construction du mur est un trou borgne.
  3. Procédé selon la revendication 1, dans lequel le dispositif (100) pour la construction du mur est un dispositif (100) pour la construction d’un mur par projection d’un mélange comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés, par exemple un mur en terre, comprenant :
    - deux montants (110, 120) comportant chacun une face (111, 121) munie d’au moins un trou (111_1, 111_2, 111_3, 111_4, 111_5, 121_1, 121_2, 121_3, 121_4, 121_5), lesdites faces trouées étant positionnées en vis-à-vis l’une de l’autre,
    - au moins une traverse (131, 132, 133, 134, 135) insérée dans un trou de chacun des deux montants,
    ledit dispositif étantcaractérisé en ce qu’au moins un trou dans lequel est insérée ladite au moins une traverse est un trou débouchant au travers duquel ladite au moins une traverse est apte à coulisser.
  4. Procédé selon la revendication 3, dans lequel l’étape d’obtention comporte :
    - un assemblage (E10_1) du dispositif (100) pour la construction du mur,
    - un ajustement (E10_2) de l’écartement entre les montants (110, 120) du dispositif par coulissage le long de ladite au moins une traverse (131, 132, 133, 134, 135), au moins une traverse s’étendant au-delà d’un montant dans lequel elle a été insérée via un trou débouchant à l’issue dudit ajustement,
    - une découpe (E10_3) de la partie de ladite au moins une traverse s’étendant au-delà d’un montant.
  5. Procédé selon la revendication 3, dans lequel l’étape d’obtention comporte :
    - une découpe de ladite au moins une traverse de sorte qu’elle ne s’étende au-delà d’aucun montant une fois insérée dans un trou de chacun des deux montants dudit dispositif pour la construction du mur,
    - une étape d’assemblage dudit dispositif.
  6. Dispositif (100) pour la construction d’un mur par projection d’un mélange comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés pour la mise en œuvre du procédé selon la revendication 3.
  7. Dispositif (100) selon la revendication 6, dans lequel chaque montant (110, 120) comporte une pluralité de trous répartis dans la longueur de sa face trouée (111, 121), les trous (121_1, 121_2, 121_3, 121_4, 121_5) d’un des deux montants étant tous débouchants, les trous (111_1, 111_2, 111_3, 111_4, 111_5) de l’autre montant étant tous borgnes ou tous débouchants, le dispositif comportant une pluralité de traverses (131, 132, 133, 134, 135) respectivement insérées dans un trou débouchant d’un montant et un trou borgne ou débouchant dudit autre montant.
  8. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications 6 ou 7, dans lequel au moins une traverse ou chaque traverse (131, 132, 133, 134, 135) présente une section transversale quadrilatérale convexe, ou triangulaire, ou circulaire, ou oblongue, ou ovoïde.
  9. Dispositif (100) selon la revendication 8, dans lequel au moins une traverse ou chaque traverse (131, 132, 133, 134, 135) présente une section transversale quadrilatérale convexe dont au moins une diagonale est un axe de symétrie, par exemple une section carrée ou en forme de losange ou en forme de cerf-volant, et est agencée de sorte qu’une diagonale formant ainsi axe de symétrie est sensiblement parallèle aux deux montants.
  10. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications 6 à 9, dans lequel les trous dans lesquels sont insérés une traverse (131, 132, 133, 134, 135) sont de formes adaptées à ce que ladite traverse est mobile en rotation autour de son axe longitudinal.
  11. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications 6 à 10, dans lequel chaque trou d’un montant est centré dans la largeur de la face trouée (111, 121).
  12. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications 6 à 10, dans lequel au moins un trou ou chaque trou d’un montant est décentré dans la largeur de la face trouée (111, 121), le décentrage étant réalisé dans une même direction pour tous les trous décentrés d’une même face.
  13. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications 6 à 12, dans lequel chaque montant (110, 120) et chaque traverse (131, 132, 133, 134, 135) est réalisé en bois.
  14. Kit comportant deux montants (110, 120) et au moins une traverse (131, 132, 133, 134, 135), et configuré pour l’assemblage d’un dispositif (100) pour la construction d’un mur par projection d’un mélange comportant un ou plusieurs matériaux géosourcés et/ou biosourcés selon l’une quelconque des revendications 6 à 13.
  15. Kit selon la revendication 14, ledit kit comportant une pluralité de traverses réparties en au moins deux ensembles, les traverses d’un ensemble étant de même longueur, et deux traverses appartenant respectivement à deux ensembles distincts étant de longueurs distinctes.
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