FR3118496A1 - Dispositif de raccordement optique comprenant des moyens d’étanchéité inamovibles - Google Patents
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Abstract
Dispositif de raccordement optique (16A, 16B), présentant un côté avant (F) configuré pour être accouplé de manière démontable à un autre dispositif de raccordement optique analogue de manière à permettre une transmission de signaux lumineux entre les dispositifs, et comprenant : un corps (40) délimitant un ou plusieurs conduits longitudinaux (60) débouchant d’un côté arrière (R) pour recevoir chacun un contact optique (20A, 20B), et débouchant du côté avant (F) pour transmettre vers l’avant des signaux lumineux issus du contact optique ; un collimateur (62) logé dans une extrémité avant de chaque conduit longitudinal (60) et configuré pour transmettre vers l’avant les signaux lumineux sous forme d’un faisceau expansé collimaté ; et des moyens d’étanchéité corps/contacts (64) liés au corps (40) de manière inamovible et configurés pour obturer hermétiquement l’extrémité avant de chaque conduit longitudinal (60). Figure pour l’abrégé : Figure 2
Description
La présente invention concerne un dispositif de raccordement optique, parfois dénommé raccord optique, présentant un côté arrière destiné à recevoir un ou plusieurs contacts optiques, parfois dénommés embouts optiques, comprenant chacun une férule percée pour le passage d’un cœur de fibre optique et un porte-férule destiné à assembler la férule à une fibre optique, et un côté avant destiné à être accouplé à un autre dispositif de raccordement analogue de manière à permettre la transmission de signaux lumineux entre le ou les contacts optiques et un ou plusieurs autres contacts optiques.
Un tel dispositif est notamment utilisable pour raccorder l’un à l’autre deux faisceaux comprenant chacun une multiplicité de fibres optiques.
L’invention concerne plus particulièrement, mais non exclusivement, un dispositif de raccordement optique destiné en outre à assurer une étanchéité aux gaz, également dénommée herméticité, au niveau d’une interface entre deux milieux. Un tel dispositif est parfois dénommé « raccord traversée de cloison ».
État de la technique antérieure
Une fibre optique assure la transmission d'un signal lumineux, porteur d'informations, d'un point à un autre.
Lorsque la distance entre l'émission et la réception du signal lumineux dépasse une longueur donnée, ou encore lorsque des fibres doivent traverser une cloison séparant deux milieux, par exemple un milieu liquide et un milieu gazeux, il est nécessaire de prévoir des connecteurs pour assurer la continuité fonctionnelle des deux sections des fibres à raccorder.
Un tel connecteur peut comporter deux dispositifs de raccordement optique destinés à être accouplés l’un à l’autre et comportant chacun un corps définissant un ou plusieurs conduits longitudinaux débouchant du côté arrière pour recevoir chacun un contact optique monté à l’extrémité d’une fibre optique correspondante. En configuration accouplée, les dispositifs de raccordement optique permettent ainsi d’aligner des contacts optiques deux-à-deux de manière à assurer une transmission de signaux lumineux entre deux fibres optiques correspondantes. Dans la terminologie adoptée dans la présente description, l’ensemble constitué par un dispositif de raccordement optique et par le ou les contacts optiques associés est appelé « ensemble connecteur », tandis que deux tels ensembles connecteurs constituent un connecteur.
Dans le cas où un tel connecteur est prévu pour être utilisé au niveau d’une cloison, par exemple à l’interface entre deux milieux, l’un des dispositifs de raccordement optique, parfois dénommé « raccord traversée de cloison » ou « embase », est destiné à être intégré à la cloison, tandis que l’autre dispositif de raccordement optique, parfois dénommé « fiche optique », est destiné à être raccordé de manière démontable à l’embase, c'est-à-dire par un mécanisme réversible.
En fonction du domaine d’application, il peut être requis d’un tel connecteur qu’il assure une liaison étanche aux liquides, voire hermétique aux gaz.
L'herméticité se mesure en taux de fuite, fonction des normes, des applications et des milieux situés de part et d'autre du connecteur. L'herméticité requise est généralement comprise entre 1x10-5 et 1x10-9 atm.cm3/s. L'étanchéité se mesure en « indice de protection » (désigné par le signe « IP »).
L'herméticité d'un tel connecteur doit être assurée en plusieurs zones ou endroits, à savoir :
- entre chaque fibre optique et la férule du contact optique associé, de manière connue au moyen d'une colle de type époxy ou par enverrage ;
- entre la férule de chaque contact optique et le corps du dispositif de raccordement optique associé ;
- dans le cas d’une traversée de cloison, entre la cloison et le corps du dispositif de raccordement optique, ou embase, intégré à celle-ci, de façon connue par un joint torique interposé entre une partie externe du corps, généralement en forme de disque, et la cloison.
Il est par ailleurs souhaitable que de tels connecteurs permettent le démontage des contacts optiques hors des dispositifs de raccordement optique pour réaliser des opérations d’entretien ou de réparation.
Le document FR3050287B1 décrit un ensemble connecteur étanche et démontable pour fibres optiques, assurant en particulier l’étanchéité ou l’herméticité du dispositif de raccordement optique et des fibres par rapport aux milieux respectifs situés de chaque côté, tout en permettant le démontage des contacts optiques pour remplacement ou maintenance.
Les porte-férules des contacts optiques sont maintenus sur le corps du dispositif de raccordement optique par une plaque de maintien de forme générale circulaire comprenant un trou central destiné au passage d’une vis pour sa fixation sur une face arrière du corps, la plaque de maintien venant en butée contre une collerette prévue sur les porte-férules et portant elle-même contre une face arrière du corps.
L’étanchéité ou herméticité est notamment obtenue au moyen de joints toriques interposés entre chaque porte-férule et le corps du dispositif de raccordement optique.
Le démontage des contacts optiques est aisé puisqu’il suffit de dévisser la vis pour dégager la plaque de maintien, afin d’avoir accès à chaque porte-férule.
Toutefois, lors du démontage de l’ensemble connecteur, et plus particulièrement lors du dévissage de la vis de fixation de la plaque de maintien, une relaxation des joints toriques sur les portes-férules est susceptible de se produire, de surcroît après le retrait de la plaque de maintien, ce qui peut potentiellement engendrer un défaut d’herméticité, y compris en ce qui concerne des contacts optiques n’ayant pas à être retirés du dispositif.
Le document WO2020/104587A1 propose une solution à ce problème en remplaçant la plaque de maintien, située à l’arrière du corps, par une fixation individualisée de chaque contact optique par boulonnage. À cet effet, chaque contact optique comporte un filetage prévu sur une extrémité avant de son porte-férule, et un écrou correspondant est vissé sur ladite extrémité avant afin d’assurer la fixation du contact optique sur le dispositif de raccordement.
Toutefois, dans les deux documents précités, l’herméticité requiert l’utilisation de contacts optiques spécifiquement adaptés pour coopérer avec les joints toriques.
L’invention a notamment pour but d’apporter une solution simple, économique et efficace à ce problème, permettant d’éviter au moins en partie les inconvénients précités.
L’invention propose à cet effet un dispositif de raccordement optique, présentant un côté arrière, et un côté avant configuré pour être accouplé de manière démontable à un autre dispositif de raccordement optique analogue de manière à permettre une transmission de signaux lumineux entre les dispositifs de raccordement optiques, et comprenant : un corps délimitant un ou plusieurs conduits longitudinaux débouchant du côté arrière pour recevoir chacun un contact optique, et débouchant du côté avant pour transmettre vers l’avant des signaux lumineux issus du contact optique ; un collimateur logé dans une extrémité avant de chaque conduit longitudinal et configuré pour transmettre vers l’avant les signaux lumineux sous forme d’un faisceau expansé collimaté ; et des moyens d’étanchéité corps/contacts liés au corps de manière inamovible et configurés pour obturer hermétiquement l’extrémité avant de chaque conduit longitudinal.
D’une manière générale, l’utilisation d’un mode de liaison inamovible entre les moyens d’étanchéité corps/contacts et le corps du dispositif permet de garantir une herméticité optimale à l’interface entre le corps et les contacts optiques.
De préférence, les moyens d’étanchéité corps/contacts sont une fenêtre d’étanchéité formant une face avant du corps du dispositif de raccordement optique.
De préférence, le dispositif comporte en outre, pour chaque conduit longitudinal, un dispositif de rétention agencé dans le conduit longitudinal ou en limite de ce dernier, en arrière du collimateur correspondant, et configuré pour coopérer mécaniquement avec le contact optique correspondant au sein du conduit longitudinal de manière à, sélectivement, empêcher un déplacement vers l’arrière dudit contact optique pour retenir ce dernier dans le dispositif de raccordement optique, ou permettre un déplacement vers l’arrière dudit contact optique afin de libérer ce dernier du dispositif de raccordement optique.
La localisation du ou des dispositifs de rétention au sein du ou des conduits longitudinaux, en arrière du ou des collimateurs, et donc également en arrière des moyens d’étanchéité corps/contacts (ces moyens pouvant être distincts ou confondus avec le ou les collimateurs), permet de concilier de bonnes performances en matière d’étanchéité ou d’herméticité, offertes par l’utilisation de moyens d’étanchéité corps/contacts inamovibles, avec une faculté de démontage de chaque contact optique du dispositif de raccordement optique.
De préférence, le nombre de conduits longitudinaux est supérieur ou égal à deux, et les dispositifs de rétention correspondants sont configurés pour permettre une libération sélective individualisée des contacts optiques respectivement reçus dans les conduits longitudinaux.
De préférence, au moins un dit dispositif de rétention est une glissière de mécanisme de fixation à baïonnette, s’ouvrant au niveau d’une extrémité arrière du conduit longitudinal correspondant.
De préférence, au moins un dit dispositif de rétention comprend au moins une languette d’encliquetage déformable entre une configuration de repos dans laquelle une extrémité libre de la languette d’encliquetage fait saillie vers l’intérieur du conduit longitudinal correspondant, et une configuration sous contrainte dans laquelle l’extrémité libre de la languette d’encliquetage est écartée vers une périphérie du conduit longitudinal correspondant.
L’invention concerne également un ensemble connecteur optique comprenant au moins un dispositif de raccordement optique du type décrit ci-dessus, et au moins un contact optique comprenant une férule percée pour le passage d’un cœur de fibre optique et un porte-férule destiné à assembler la férule à une fibre optique et configuré pour être engagé dans un dit conduit longitudinal du dispositif de raccordement optique et coopérer mécaniquement avec le dispositif de rétention au sein du conduit longitudinal de manière à, sélectivement, empêcher un déplacement vers l’arrière dudit contact optique pour retenir ce dernier dans le dispositif de raccordement optique, ou permettre un déplacement vers l’arrière dudit contact optique afin de libérer ce dernier du dispositif de raccordement optique.
De préférence, la férule est montée coulissante dans le porte-férule de manière à être déplaçable entre une position rétractée et une position déployée, vers laquelle la férule est sollicitée élastiquement par des moyens élastiques.
De préférence, le contact optique comporte un doigt d’indexage déplaçable axialement avec la férule et s’étendant en saillie radialement vers l’extérieur du contact optique.
De préférence, le dispositif de rétention est configuré pour coopérer mécaniquement avec le doigt d’indexage.
De préférence, le contact optique est configuré de sorte que le doigt d’indexage s’engage dans la glissière de mécanisme de fixation à baïonnette formant le dispositif de rétention et coopère avec celle-ci selon le principe d’un mécanisme de fixation à baïonnette.
L’invention concerne également un connecteur optique, comprenant deux ensembles connecteurs du type décrit ci-dessus dont les dispositifs de raccordement optique respectifs sont configurés pour être accouplés l’un à l’autre de manière démontable.
L’invention concerne également un aéronef, comprenant un connecteur optique du type décrit ci-dessus, dont les dispositifs de raccordement optique respectifs des deux ensembles connecteurs sont accouplés l’un à l’autre de manière démontable.
L’invention concerne également un procédé de fabrication d’un dispositif de raccordement optique du type présentant un côté arrière, et un côté avant configuré pour être accouplé de manière démontable à un autre dispositif de raccordement analogue de manière à permettre une transmission de signaux lumineux entre les dispositifs de raccordement optiques, le procédé comprenant des étapes de :
- A) mise à disposition d’un corps délimitant un ou plusieurs conduits longitudinaux débouchant du côté arrière pour recevoir chacun un contact optique, et débouchant du côté avant pour transmettre vers l’avant des signaux lumineux issus du contact optique ; et
- B) mise en place, dans une extrémité avant de chaque conduit longitudinal, d’un collimateur apte à transmettre les signaux lumineux sous forme d’un faisceau expansé collimaté vers l’avant du dispositif de raccordement optique, et liaison de moyens d’étanchéité corps/contacts de manière inamovible au corps de sorte que lesdits moyens d’étanchéité obturent hermétiquement l’extrémité avant de chaque conduit longitudinal tout en permettant le passage des signaux lumineux.
De préférence, le procédé comprend en outre une étape C consistant, pour chaque conduit longitudinal, à monter ou réaliser un dispositif de rétention dans le conduit longitudinal ou en limite de ce dernier, en arrière du collimateur correspondant, ledit dispositif de rétention étant configuré pour coopérer mécaniquement avec le contact optique correspondant au sein du conduit longitudinal de manière à, sélectivement, empêcher un déplacement vers l’arrière dudit contact optique pour retenir ce dernier dans le dispositif de raccordement optique, ou permettre un déplacement vers l’arrière dudit contact optique afin de libérer ce dernier du dispositif de raccordement optique.
De préférence, la liaison des moyens d’étanchéité corps/contacts au corps à l’étape B est réalisée par enverrage, ou par soudure, d’une fenêtre d’étanchéité sur le corps devant l’extrémité avant de chaque conduit longitudinal, de sorte que ladite fenêtre d’étanchéité forme une face avant du corps.
L’invention sera mieux comprise, et d’autres détails, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d’exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels :
Dans l’ensemble de ces figures, des références identiques peuvent désigner des éléments identiques ou analogues.
Exposé détaillé de modes de réalisation préférés
La illustre un connecteur optique 10 selon un mode de réalisation préféré de l'invention, comprenant un premier ensemble connecteur 12A et un deuxième ensemble connecteur 12B, conçus pour être accouplés de manière à assurer une transmission optique entre deux fibres optiques ou, en l’occurrence, entre deux faisceaux de fibres optiques 14A et 14B.
Chacun des ensembles connecteurs comporte un dispositif de raccordement optique 16A, 16B et des contacts optiques (non visibles sur la ), également dénommés embouts optiques, montés respectivement au bout des fibres optiques 14A et 14B et connectés au dispositif de raccordement optique 16A, 16B correspondant.
Dans l’exemple illustré qui correspond à une application particulièrement avantageuse de l’invention, l’un des dispositifs de raccordement optique 16A, du type parfois dénommé « raccord traversée de cloison » ou « embase », est configuré pour être intégré à une cloison 18 séparant deux milieux A et B et assurer une étanchéité ou une herméticité avec la cloison 18, tandis que l’autre dispositif de raccordement optique 16B, du type parfois dénommé « fiche optique », est destiné à être accouplé au dispositif 16A, de manière démontable, c'est-à-dire par un mécanisme réversible, d’un côté prédéterminé de la cloison.
Les figures 2 à 8 concernent le premier ensemble connecteur 12A comprenant le dispositif de raccordement optique 16A, mais la description qui suit s’applique de manière analogue au deuxième ensemble connecteur 12B comprenant l’autre dispositif de raccordement optique 16B.
La illustre le dispositif de raccordement optique 16A ainsi que les contacts optiques 20A montés au bout des fibres optiques 14A correspondantes.
Le dispositif de raccordement optique 16A présente, de manière générale, un côté arrière R destiné à recevoir les contacts optiques 20A, et un côté avant F destiné à être accouplé à l’autre dispositif de raccordement optique 16B de manière à permettre la transmission de signaux lumineux entre les contacts optiques 20A montés dans le dispositif de raccordement optique 16A et des contacts optiques montés dans l’autre dispositif de raccordement optique 16B ( ).
En référence conjointe aux figures 2 et 5, chaque contact optique 20A comprend une férule 22 percée pour le passage d’un cœur 24 d’une fibre optique 14A correspondante, et un porte-férule 26 par lequel la férule 22 est assemblée à la fibre optique 14A. Cette dernière comporte par exemple un ensemble de gaines 28 entourant le cœur 24 pour l’isoler et le protéger, et présentant un bout monté dans une extrémité arrière du porte-férule 26.
Dans l’exemple illustré, les contacts optiques 20A sont conformes à la norme ARINC 801, et sont par exemple du type commercialisé par la société Radiall sous la dénomination Luxcis (marque déposée). Dans de tels contacts optiques, les porte-férules 26 sont chacun formés principalement de deux parties, à savoir une partie proximale 26P solidaire de l’ensemble de gaines 28 de la fibre optique, et une partie distale 26D solidaire de la férule et montée coulissante relativement à la partie proximale 26P. La partie distale 26D est sollicitée vers l’avant par des moyens élastiques, en l’occurrence par un ressort de compression 30 interposé entre un siège de la partie proximale 26P et un épaulement 29 de la partie distale 26D. Il est ainsi clair que la férule 22 d’un tel contact optique est ainsi montée coulissante dans le porte-férule 26 de manière à être déplaçable entre une position rétractée et une position déployée, vers laquelle la férule 22 est sollicitée élastiquement par le ressort de compression 30. Le porte-férule 26 comporte en outre un capot 31 ( ) solidaire de la partie proximale 26P et entourant, au moins en partie, la partie distale 26D. Le capot 31 présente un épaulement 31A faisant face au côté distal (c'est-à-dire arrière) du porte-férule 26 (figures 3 et 5). De plus, en référence conjointe aux figures 2 et 3, de tels contacts optiques 20A comprennent chacun un doigt d’indexage 32 solidaire de la férule 22, ou plus précisément solidaire de la partie distale 26D du porte-férule 26, et s’étendant en saillie radialement vers l’extérieur du contact optique, au travers d’une lumière longitudinale 34 formée dans la partie proximale 26P du porte-férule 26. Le doigt d’indexage 32 est ainsi déplaçable axialement avec la férule 22.
En référence constante aux figures 2, 3 et 5, le dispositif de raccordement optique 16A comprend principalement un corps 40 comprenant une partie externe 42 et une partie interne 44.
La partie externe 42 est destinée à l’assemblage du dispositif de raccordement optique 16A à d’autres éléments, et comprend par exemple à cet effet une platine 46 en forme de disque dont au moins une face 48, destinée à être appliquée contre la cloison 18, est pourvue d’une gorge 50 destinée à loger un joint d’étanchéité pour assurer l’étanchéité ou l’herméticité entre le dispositif 16A et la cloison 18. La platine 46 est par exemple pourvue d’orifices (non visibles sur les figures) destinés à être traversés par des goujons intégrés à la cloison 18. Des écrous sont par exemple destinés à être montés sur des extrémités libres des goujons afin d’assurer un serrage de la platine 46 sur la cloison 18.
La partie externe 42 comprend par exemple en outre une douille avant 52 pour l’assemblage à l’autre dispositif de raccordement optique 16B, et une douille arrière 53 pour l’assemblage à un raccord arrière (non visible) prévu pour guider les fibres optiques 14A.
La partie interne 44 présente des passages traversants 54 formant des conduits longitudinaux 60 débouchant du côté arrière R pour recevoir chacun un contact optique 20A correspondant. Ces conduits longitudinaux 60 débouchent également du côté avant F pour transmettre vers l’avant les signaux lumineux issus des contacts optiques 20A, comme cela apparaîtra plus clairement dans ce qui suit.
Dans l’exemple illustré, chaque passage traversant 54 est prolongé vers l’arrière, au-delà d’une face arrière 55 de la partie interne 44 du corps 40, par une cheminée 56 correspondante définissant une partie arrière du conduit longitudinal 60 correspondant. Une telle cheminée 56 est par exemple constituée d’un manchon monté dans une partie arrière 58 du conduit longitudinal 60 élargie à cet effet. En variante, une telle cheminée peut être venue de matière avec la partie interne 44 du corps 40.
Pour chaque conduit longitudinal 60, un collimateur 62 est logé dans une extrémité avant du conduit longitudinal 60 et configuré pour transmettre les signaux lumineux sous forme d’un faisceau expansé collimaté, vers l’avant du dispositif de raccordement optique 16A. Du fait des lois fondamentales de l’optique, il faut bien entendu comprendre qu’un tel collimateur transmet des signaux lumineux se propageant en sens inverse sous forme d’un faisceau resserré.
Un tel collimateur 62, représenté seul sur la , est par exemple une lentille à gradient d’indice, couramment dénommée lentille GRIN, présentant une forme cylindrique complémentaire de la géométrie interne du conduit longitudinal 60.
De manière connue en soi, la mise en œuvre de faisceaux expansés, rendue possible par l’utilisation d’un tel collimateur, permet d’accroître (c'est-à-dire de relâcher) les tolérances en matière d’alignement des fibres optiques 14A, 14B et en matière de propreté des contacts optiques.
Des moyens d’étanchéité corps/contacts sont liés au corps 40, en l’occurrence à la partie interne 44 de celui-ci, de manière inamovible, et sont configurés pour obturer hermétiquement l’extrémité avant de chaque conduit longitudinal 60 tout en permettant le passage des signaux lumineux.
À cet effet, les moyens d’étanchéité corps/contacts sont préférentiellement une fenêtre d’étanchéité 64 formant une face avant 45 du corps 40. Il faut donc comprendre que la fenêtre d’étanchéité 64 couvre simultanément les extrémités avant de l’ensemble des conduits longitudinaux 60.
La liaison inamovible est par exemple obtenue en formant la fenêtre d’étanchéité 64 par enverrage, c'est-à-dire par dépôt de verre en fusion sur la partie interne 44 du corps, à l’emplacement souhaité pour la fenêtre d’étanchéité. En variante, la liaison inamovible peut être obtenue par soudure verre/métal, la partie interne 44 du corps étant dans ce cas constituée d’un métal approprié, tout au moins en ce qui concerne la région avant de cette partie interne sur laquelle la fenêtre d’étanchéité 64, fabriquée préalablement, est destinée à être appliquée.
En variante, les collimateurs 62 peuvent être liés de manière inamovible au corps 40 et ainsi constituer eux-mêmes les moyens d’étanchéité corps/contacts, auquel cas le dispositif peut ne pas comporter la fenêtre d’étanchéité 64.
D’une manière générale, l’utilisation d’un mode de liaison inamovible entre les moyens d’étanchéité corps/contacts et le corps 40 du dispositif permet de garantir une herméticité optimale à l’interface entre le corps 40 et les contacts optiques 20A, sans nécessiter d’adaptation de la configuration des contacts optiques comme dans les dispositifs connus dans lesquels l’étanchéité est assurée par des joints autour des contacts optiques.
Par ailleurs, pour chaque conduit longitudinal 60, un dispositif de rétention 70 est agencé dans le conduit longitudinal 60 ou en limite de ce dernier, en arrière du collimateur 62 correspondant.
Le dispositif de rétention 70 est configuré pour coopérer mécaniquement avec le contact optique 20A correspondant au sein du conduit longitudinal 60 de manière à, sélectivement, empêcher un déplacement vers l’arrière du contact optique pour retenir ce dernier dans le dispositif de raccordement optique, ou permettre un déplacement vers l’arrière du contact optique afin de libérer ce dernier du dispositif de raccordement optique.
La localisation des dispositifs de rétention 70 au sein des conduits longitudinaux 60, en arrière des collimateurs 62, et donc également en arrière des moyens d’étanchéité corps/contacts (qu’il s’agisse de la fenêtre d’étanchéité 64, ou des collimateurs eux-mêmes en variante), permet de concilier de bonnes performances en matière d’herméticité, offertes par l’utilisation de moyens d’étanchéité corps/contacts inamovibles, avec une faculté de démontage des contacts optiques 20A dans le dispositif de raccordement optique 16A.
Dans l’exemple illustré, dans lequel le dispositif de raccordement optique 16A comporte plusieurs conduits longitudinaux 60, les dispositifs de rétention 70 correspondants sont configurés pour permettre une libération sélective individualisée des contacts optiques 20A respectivement reçus dans les conduits longitudinaux 60.
Chaque dispositif de rétention 70 est par exemple configuré pour coopérer mécaniquement avec le doigt d’indexage 32 du contact optique 20A reçu dans le conduit longitudinal 60 correspondant.
À cet effet, chaque dispositif de rétention 70 est par exemple constitué d’une glissière 72 de mécanisme de fixation à baïonnette, s’ouvrant au niveau d’une extrémité arrière 74 du conduit longitudinal 60 correspondant. Une telle glissière 72 apparaît plus clairement sur la , qui montre également une partie d’un contact optique 20A correspondant, et plus particulièrement la lumière longitudinale 34 formée dans la partie proximale 26P du porte-férule 26, et le doigt d’indexage 32.
Dans l’exemple illustré, chaque glissière 72 est formée dans la cheminée 56 délimitant la partie arrière du conduit longitudinal 60 correspondant.
Le doigt d’indexage 32 est apte à être engagé dans la glissière 72 et à coopérer avec celle-ci selon le principe d’un mécanisme de fixation à baïonnette. Ainsi, lors de l’assemblage d’un contact optique 20A au dispositif de raccordement optique 16A, le contact optique est présenté devant un conduit longitudinal 60 de manière à insérer le doigt d’indexage 32 du contact dans l’ouverture de la glissière au niveau de l’extrémité arrière 74 du conduit longitudinal 60, puis le contact est poussé et déplacé en rotation autour de son axe, de sorte que le doigt d’indexage 32 se déplace dans la glissière 70 jusqu’à une extrémité fermée opposée 75 de celle-ci ( ), orientée légèrement vers l’arrière. La sollicitation du doigt d’indexage 32 vers l’avant par le ressort de compression 30 sécurise alors l’assemblage. Réciproquement, le démontage du contact optique s’effectue en poussant ce dernier et en le déplaçant en rotation dans le sens opposé jusqu’à désengager le doigt d’indexage 32 de la glissière 72.
En variante, en référence aux figures 7 à 9 et en référence constante à la pour les éléments communs, le dispositif de rétention 70 comprend au moins une languette d’encliquetage 80 déformable entre une configuration de repos dans laquelle une extrémité libre 80A de la languette d’encliquetage 80 fait saillie vers l’intérieur du conduit longitudinal 60 correspondant de manière à constituer une butée vis-à-vis du contact optique 20A correspondant, par exemple vis-à-vis de l’épaulement 31A du capot 31, et une configuration sous contrainte dans laquelle l’extrémité libre 80A de la languette d’encliquetage 80 est écartée vers une périphérie du conduit longitudinal 60 où elle ne constitue plus une butée vis-à-vis du contact optique 20A.
À cet effet, le dispositif de rétention 70 est par exemple constitué d’une bague, ou d’un manchon, présentant une fente longitudinale 82, et deux lamelles formant chacune une languette d’encliquetage 80. Les deux lamelles sont définies par découpage dans la bague, et sont précontraintes de manière à présenter chacune une extrémité libre 80A faisant saillie vers l’intérieur de la bague au repos. La bague est en outre précontrainte pour requérir une légère compression radiale, autorisée par la présence de la fente longitudinale 82, afin de pouvoir être insérée dans l’un des conduits longitudinaux 60. Ainsi, une fois insérée dans un conduit longitudinal 60, la bague est naturellement appliquée contre la surface interne du conduit en tendant à retrouver sa configuration de repos, de sorte que seules les languettes d’encliquetage 80 fassent saillie vers l’intérieur du conduit ( ). De plus, chacun des conduits longitudinaux 60 présente avantageusement un épaulement 60A contre lequel le dispositif de rétention 70 vient buter lors de la mise en place de ce dernier.
Après insertion du dispositif de rétention 70 dans un conduit longitudinal 60, un contact optique 20A peut être inséré dans le conduit longitudinal 60. Au cours d’une telle insertion, le capot 31 repousse les languettes d’encliquetage 80 vers la surface interne du conduit, dans leur configuration sous contrainte, jusqu’à ce que l’épaulement 31A arrive au-delà des languettes 80, moyennant quoi ces dernières retrouvent leur configuration de repos et bloquent dès lors tout retour en arrière du contact optique 20A en formant des butées à l’encontre de l’épaulement 31A ( ).
Le retrait d’un contact optique 20A est opéré au moyen d’un outil approprié (non illustré sur les figures) apte à être inséré dans un espace 84 ménagé à l’entrée de chaque conduit longitudinal 60, entre la surface interne du conduit et le contact optique 20A, et permettant ainsi de repousser les languettes d’encliquetage 80 vers la surface interne du conduit de manière à libérer le passage pour l’épaulement 31A, et donc pour l’ensemble du contact optique 20A.
Par ailleurs, en référence aux figures 8 et 9, un manchon de guidage 86 peut être agencé au sein de chaque conduit longitudinal 60, entre le collimateur 62 et le contact optique 20A correspondants, de manière à entourer une extrémité distale de la férule 22 et assurer ainsi un positionnement parfait de cette dernière. Une telle caractéristique est bien entendu applicable à l’ensemble des modes de réalisation de l’invention.
La illustre schématiquement le fonctionnement du connecteur optique 10 (avec une seule fibre optique 14A, 14B connectée à chacun des dispositifs de raccordement optiques 16A, 16B), et montre en particulier le faisceau optique OB issu d’un contact optique 20A montée au bout d’une fibre optique 14A, expansé en traversant le collimateur 62 du dispositif de raccordement optique 16A, puis traversant successivement la fenêtre d’étanchéité 64 de ce dispositif, puis la fenêtre d’étanchéité 64 de l’autre dispositif de raccordement optique 16B, avant d’être ramené à sa configuration concentrée en traversant le collimateur 62 de cet autre dispositif de raccordement optique 16B, puis d’entrer dans l’autre fibre optique 14B par le contact optique 20B correspondant.
Un procédé de fabrication d’un dispositif de raccordement optique 16A, 16B du type décrit ci-dessus comprend, de manière générale, des étapes de :
- A) mise à disposition du corps 40 ;
- B) mise en place, dans l’extrémité avant de chaque conduit longitudinal 60, du collimateur 62 correspondant, et liaison des moyens d’étanchéité corps/contacts de manière inamovible au corps ; et, le cas échéant,
- C) pour chaque conduit longitudinal 60, montage, ou réalisation, du dispositif de rétention 70 dans le conduit longitudinal 60 ou en limite de ce dernier, par exemple de l’une des manières décrites ci-dessus.
De préférence, la liaison des moyens d’étanchéité corps/contacts au corps à l’étape B est réalisée par enverrage, ou par soudure, de la fenêtre d’étanchéité 64 sur le corps 40, devant l’extrémité avant de chaque conduit longitudinal 60, de sorte que la fenêtre d’étanchéité 64 forme une face avant du corps.
Bien que décrite dans une application multivoie, l’invention n’en demeure pas moins applicable et avantageuse dans le cas de dispositifs de raccordement optique monovoie, c'est-à-dire ne comprenant chacun qu’un unique conduit longitudinal 60 pour recevoir un unique contact optique.
Claims (14)
- Dispositif de raccordement optique (16A, 16B), présentant un côté arrière (R), et un côté avant (F) configuré pour être accouplé de manière démontable à un autre dispositif de raccordement optique analogue (16B, 16A) de manière à permettre une transmission de signaux lumineux entre les dispositifs de raccordement optiques (16A, 16B), et comprenant : un corps (40) délimitant un ou plusieurs conduits longitudinaux (60) débouchant du côté arrière (R) pour recevoir chacun un contact optique (20A, 20B), et débouchant du côté avant (F) pour transmettre vers l’avant des signaux lumineux issus du contact optique ; un collimateur (62) logé dans une extrémité avant de chaque conduit longitudinal (60) et configuré pour transmettre vers l’avant les signaux lumineux sous forme d’un faisceau expansé collimaté ; et des moyens d’étanchéité corps/contacts (64) liés au corps (40) de manière inamovible et configurés pour obturer hermétiquement l’extrémité avant de chaque conduit longitudinal (60).
- Dispositif de raccordement optique selon la revendication 1, dans lequel les moyens d’étanchéité corps/contacts sont une fenêtre d’étanchéité (64) formant une face avant (45) du corps (40) du dispositif de raccordement optique (16A, 16B).
- Dispositif de raccordement optique selon la revendication 1 ou 2, comprenant en outre, pour chaque conduit longitudinal (60), un dispositif de rétention (70) agencé dans le conduit longitudinal ou en limite de ce dernier, en arrière du collimateur (62) correspondant, et configuré pour coopérer mécaniquement avec le contact optique (20A, 20B) correspondant au sein du conduit longitudinal (60) de manière à, sélectivement, empêcher un déplacement vers l’arrière dudit contact optique pour retenir ce dernier dans le dispositif de raccordement optique (16A, 16B), ou permettre un déplacement vers l’arrière dudit contact optique afin de libérer ce dernier du dispositif de raccordement optique.
- Dispositif de raccordement optique selon la revendication 3, dans lequel le nombre de conduits longitudinaux (60) est supérieur ou égal à deux, et les dispositifs de rétention (70) correspondants sont configurés pour permettre une libération sélective individualisée des contacts optiques (20A, 20B) respectivement reçus dans les conduits longitudinaux.
- Dispositif de raccordement optique selon la revendication 3 ou 4, dans lequel au moins un dit dispositif de rétention (70) est une glissière (72) de mécanisme de fixation à baïonnette, s’ouvrant au niveau d’une extrémité arrière (74) du conduit longitudinal (60) correspondant.
- Dispositif de raccordement optique selon la revendication 3 ou 4, dans lequel au moins un dit dispositif de rétention (70) comprend au moins une languette d’encliquetage (80) déformable entre une configuration de repos dans laquelle une extrémité libre (80A) de la languette d’encliquetage (80) fait saillie vers l’intérieur du conduit longitudinal (60) correspondant, et une configuration sous contrainte dans laquelle l’extrémité libre (80A) de la languette d’encliquetage (80) est écartée vers une périphérie du conduit longitudinal correspondant.
- Ensemble connecteur optique (12A, 12B) comprenant au moins un dispositif de raccordement optique (16A, 16B) selon l'une quelconque des revendications 3 à 6, et au moins un contact optique (20A, 20B) comprenant une férule (22) percée pour le passage d’un cœur de fibre optique (24) et un porte-férule (26) destiné à assembler la férule (22) à une fibre optique (14A, 14B) et configuré pour être engagé dans un dit conduit longitudinal (60) du dispositif de raccordement optique (16A, 16B) et coopérer mécaniquement avec le dispositif de rétention (70) au sein du conduit longitudinal (60) de manière à, sélectivement, empêcher un déplacement vers l’arrière dudit contact optique (20A, 20B) pour retenir ce dernier dans le dispositif de raccordement optique, ou permettre un déplacement vers l’arrière dudit contact optique afin de libérer ce dernier du dispositif de raccordement optique.
- Ensemble connecteur optique selon la revendication 7, dans lequel :
- la férule (22) est montée coulissante dans le porte-férule (26) de manière à être déplaçable entre une position rétractée et une position déployée, vers laquelle la férule est sollicitée élastiquement par des moyens élastiques (30),
- le contact optique (20A, 20B) comporte un doigt d’indexage (32) déplaçable axialement avec la férule (22) et s’étendant en saillie radialement vers l’extérieur du contact optique, et
- le dispositif de rétention (70) est configuré pour coopérer mécaniquement avec le doigt d’indexage (32).
- Ensemble connecteur optique selon la revendication 8, dans lequel le dispositif de raccordement optique (16A, 16B) est conforme à la revendication 5, et le contact optique (20A, 20B) est configuré de sorte que le doigt d’indexage (32) s’engage dans la glissière (72) de mécanisme de fixation à baïonnette formant le dispositif de rétention (70) et coopère avec celle-ci selon le principe d’un mécanisme de fixation à baïonnette.
- Connecteur optique (10), comprenant deux ensembles connecteurs (12A, 12B) selon l'une quelconque des revendications 7 à 9 dont les dispositifs de raccordement optique (16A, 16B) respectifs sont configurés pour être accouplés l’un à l’autre de manière démontable.
- Aéronef, comprenant un connecteur optique (10) selon la revendication 10, dont les dispositifs de raccordement optique (16A, 16B) respectifs des deux ensembles connecteurs (12A, 12B) sont accouplés l’un à l’autre de manière démontable.
- Procédé de fabrication d’un dispositif de raccordement optique (16A, 16B) du type présentant un côté arrière (R), et un côté avant (F) configuré pour être accouplé de manière démontable à un autre dispositif de raccordement analogue (16B, 16A) de manière à permettre une transmission de signaux lumineux entre les dispositifs de raccordement optiques (16A, 16B), le procédé comprenant des étapes de :
- A) mise à disposition d’un corps (40) délimitant un ou plusieurs conduits longitudinaux (60) débouchant du côté arrière (R) pour recevoir chacun un contact optique (20A, 20B), et débouchant du côté avant (F) pour transmettre vers l’avant des signaux lumineux issus du contact optique ; et
- B) mise en place, dans une extrémité avant de chaque conduit longitudinal (60), d’un collimateur (62) apte à transmettre les signaux lumineux sous forme d’un faisceau expansé collimaté vers l’avant du dispositif de raccordement optique, et liaison de moyens d’étanchéité corps/contacts (64) de manière inamovible au corps (40) de sorte que lesdits moyens d’étanchéité obturent hermétiquement l’extrémité avant de chaque conduit longitudinal (60) tout en permettant le passage des signaux lumineux.
- Procédé selon la revendication 12, comprenant en outre une étape C consistant, pour chaque conduit longitudinal (60), à monter ou réaliser un dispositif de rétention (70) dans le conduit longitudinal ou en limite de ce dernier, en arrière du collimateur (62) correspondant, ledit dispositif de rétention étant configuré pour coopérer mécaniquement avec le contact optique (20A, 20B) correspondant au sein du conduit longitudinal (60) de manière à, sélectivement, empêcher un déplacement vers l’arrière dudit contact optique pour retenir ce dernier dans le dispositif de raccordement optique, ou permettre un déplacement vers l’arrière dudit contact optique afin de libérer ce dernier du dispositif de raccordement optique.
- Procédé selon la revendication 13, dans lequel la liaison des moyens d’étanchéité corps/contacts au corps à l’étape B est réalisée par enverrage, ou par soudure, d’une fenêtre d’étanchéité (64) sur le corps (40) devant l’extrémité avant de chaque conduit longitudinal (60), de sorte que ladite fenêtre d’étanchéité forme une face avant (45) du corps.
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