FR3104916A1 - Appareil de coiffure multifonction a accessoire rotatif verrouillable en position par rapport au manche - Google Patents

Abstract

Appareil de coiffure multifonction à accessoire rotatif verrouillable en position par rapport au manche. L’invention concerne un appareil (1) de coiffure portatif comprenant un manche (2), un module de soufflerie (5) pour générer un flux d’air, et un accessoire (6) pourvu de première et deuxième sorties (12, 13) distinctes, l’accessoire (6) étant monté rotatif pour évoluer entre une première configuration dans laquelle le flux d’air est soufflé par la première sortie (12) d’air et une deuxième configuration dans laquelle le flux d’air est soufflé par la deuxième sortie (13) d’air, l’appareil (1) comprenant un moyen de verrouillage de l’accessoire (6) dans l’une des première et deuxième configurations, et un organe de commande (21) pour commander le verrouillage / déverrouillage de l’accessoire (6). Appareils de coiffure. Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

APPAREIL DE COIFFURE MULTIFONCTION A ACCESSOIRE ROTATIF VERROUILLABLE EN POSITION PAR RAPPORT AU MANCHE

La présente invention se rapporte au domaine technique général des appareils de coiffure, par exemple à usage domestique, et plus précisément au domaine des appareils de coiffure portatifs conçus pour souffler un flux d’air afin de sécher et/ou de faciliter la mise en forme des cheveux.

On connaît des appareils de coiffure, de type sèche-cheveux à main, comprenant un manche et une tête de soufflage, laquelle comporte une sortie d’air pour diriger un flux d’air forcé, chaud ou froid, vers les cheveux d’un utilisateur ou d’une utilisatrice. Si de tels sèche-cheveux sont principalement utilisés pour sécher des cheveux humides, par évaporation de l’eau sous l’effet du flux d’air soufflé par le sèche-cheveux (fonction de séchage), ils peuvent cependant être également utilisés en combinaison avec un certain nombre d’accessoires amovibles conçus pour faciliter la mise en forme des cheveux (fonction d’aide au coiffage). Destinés à venir se fixer sur la tête du sèche-cheveux et à être traversés par le flux d’air émis par la tête de soufflage, ces accessoires - qui peuvent, par exemple, être du type diffuseur ou concentrateur - forment des embouts modifiant la forme du flux d’air soufflé par la tête de soufflage du sèche-cheveux.

Ces sèche-cheveux connus, s'ils donnent globalement satisfaction, n'en présentent pas moins certains inconvénients. En particulier, le passage du sèche-cheveux d’un mode d’utilisation pour le séchage à un mode d’utilisation pour le coiffage nécessite, de la part de l’utilisateur, une opération d’assemblable/désassemblage des accessoires. Une telle opération peut parfois s’avérer fastidieuse, et il existe un outre un risque non négligeable de brûlure lors de la manipulation des accessoires, ainsi que de perte des accessoires, quand ceux-ci ne sont pas tout simplement rangés hors de portée et sont inaccessibles à l’utilisateur lorsque ce dernier souhaite les utiliser.

Les objets assignés à l’invention visent par conséquent à proposer un nouvel appareil de coiffure portatif multifonction dont l’utilisation est à la fois particulièrement pratique, simple, fiable et sûre, même pour un utilisateur ou une utilisatrice dépourvu(e) de compétences professionnelles particulières en matière de coiffure.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure portatif de conception ergonomique et d'utilisation particulièrement intuitive.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure portatif de construction particulièrement simple et compacte.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure portatif particulièrement robuste et fiable.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure portatif qui permet d'obtenir un séchage et une mise en forme particulièrement efficaces des cheveux dans des conditions d'utilisation confortables.

Les objets assignés à l’invention sont atteints à l’aide d’un appareil de coiffure portatif comprenant un manche de préhension manuelle, un module de soufflerie embarqué pour générer un flux d’air, et un accessoire qui est relié au manche et qui est pourvu d’une première sortie d’air et d’une deuxième sortie d’air distinctes l’une de l’autre, ledit accessoire étant monté à rotation relativement au manche pour évoluer entre au moins une première configuration angulaire dans laquelle le flux d’air est soufflé par l’accessoire par l’intermédiaire de la première sortie d’air et une deuxième configuration angulaire dans laquelle le flux d’air est soufflé par l’accessoire par l’intermédiaire de la deuxième sortie d’air, ledit appareil comprenant en outre un moyen de verrouillage de l’accessoire relativement au manche dans au moins l’une desdites première et deuxième configurations angulaires pour interdire à l’accessoire de quitter la première ou deuxième configuration angulaire dans laquelle il se trouve, et un organe de commande pour permettre à un utilisateur de l’appareil de commander le verrouillage et/ou le déverrouillage de l’accessoire par le moyen de verrouillage.

D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront et ressortiront plus en détails à la lecture de la description faite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d’exemple illustratif et non limitatif, parmi lesquels:

illustre, selon une vue latérale, un mode de réalisation d’un appareil de coiffure conforme à l’invention, dont l’accessoire est avantageusement prévu pour évoluer à rotation par rapport au manche de l’appareil entre un première configuration angulaire correspondant à un mode d’utilisation «sèche-cheveux» et une deuxième configuration angulaire correspondant à un mode d’utilisation «brosse soufflante». A la figure 1, l’accessoire se trouve dans ladite première configuration angulaire, dans laquelle il est verrouillé par le moyen de verrouillage de l’appareil;

illustre, selon une vue latérale, un mode de réalisation d’un appareil de coiffure de la figure1, l’accessoire se trouvant dans ladite deuxième configuration angulaire, dans laquelle il est verrouillé par le moyen de verrouillage de l’appareil;

illustre, selon une vue de face, l’appareil de coiffure de la figure2;

illustre, selon une vue de dos, l’appareil de coiffure de la figure2;

illustre, selon une vue en coupe selon un plan orthogonal à l’axe de rotation de l’accessoire de l’appareil de la figure1, un détail de conception de l’appareil, et en particulier du moyen de verrouillage de ce dernier;

illustre, selon une vue tronquée, en coupe longitudinale de l’appareil des figures1 et 5, un détail de conception de l’appareil, et en particulier du moyen de verrouillage de ce dernier;

illustre, selon une vue tronquée, un détail de conception de l’appareil des figures1, 5 et 6, et en particulier du moyen de verrouillage de ce dernier. L’enveloppe externe de l’accessoire a été omise, et l’organe de commande ainsi que le déflecteur interne ont été mis en transparence, pour mettre en lumière certains aspects de conception avantageux;

illustre, selon une vue en coupe selon un plan orthogonal à l’axe de rotation de l’accessoire de l’appareil de coiffure des figures2 à 4, un détail de conception de l’appareil, et en particulier du moyen de verrouillage de ce dernier;

illustre, selon une vue tronquée, en coupe selon un plan orthogonal à l’axe de rotation de l’accessoire de l’appareil de coiffure des figures2 à 4 et 8, un détail de conception de l’appareil, et en particulier du moyen de verrouillage de ce dernier;

illustre, selon une vue tronquée, un détail de conception de l’appareil des figures2 à 4, 8 et 9, et en particulier du moyen de verrouillage de ce dernier. L’enveloppe externe de l’accessoire a été omise, et l’organe de commande ainsi que le déflecteur interne ont été mis en transparence, pour mettre en lumière certains aspects de conception avantageux.

L’appareil de coiffure1 conforme à l'invention est un appareil de coiffure portatif, conçu pour être saisi et manipulé à la main. Il s'agit d’un appareil de coiffure préférentiellement destiné à une utilisation dans un cadre domestique par un utilisateur ou une utilisatrice dépourvu(e) de compétences professionnelles particulières en matière de coiffure, c’est-à-dire tant en termes de séchage que de coiffage, de mise en forme des cheveux. Préférentiellement, l'appareil de coiffure 1 est conçu pour que l’utilisateur utilise l’appareil 1 sur lui-même, c’est-à-dire sur ses propres cheveux. Toutefois, il est parfaitement envisageable que l’appareil 1 soit conçu pour une utilisation par l'utilisateur sur les cheveux d’une tierce personne, sans sortir du cadre de l'invention.

L’appareil de coiffure1, dont un mode de réalisation préférentiel est illustré aux figures, comprend un manche2 (ou poignée) de préhension manuelle, qui est destiné à être saisi manuellement par l’utilisateur pour manipuler l’appareil1 de coiffure. Le manche2 s’étend entre une première extrémité3 et une deuxième extrémité4 opposée, de préférence longitudinalement selon un premier axeA-A’. L’appareil1 de coiffure comprend également un module de soufflerie5 embarqué, conçu pour générer un flux d’air (forcé), et un accessoire6 (ou tête de soufflage) relié au manche2, et par l’intermédiaire duquel le flux d’air généré par le module de soufflerie5 est destiné à être dirigé hors de l’appareil1 de coiffure pour pouvoir être projeté en direction des cheveux de l’utilisateur. L’appareil1 de coiffure est pourvu d’une entrée d’air7, par laquelle de l’air ambiant peut être aspiré par le module de soufflerie5 en vue d’être soufflé en direction des cheveux de l’utilisateur. Ledit module de soufflerie5, qui comprend avantageusement de manière connue un ventilateur mû par un moteur électrique, peut être agencé au sein du manche2 ou au sein de l’accessoire6. De manière plus préférentielle cependant, le module de soufflerie5 de l’appareil1 de coiffure est assemblé au manche2 au niveau de la première extrémité3 de ce dernier. Avantageusement, l’accessoire6 est relié au manche2 au niveau de la deuxième extrémité4 dudit manche2 et, plus avantageusement encore, de sorte que l’accessoire6 prolonge ledit manche2 à partir de ladite deuxième extrémité4, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures. De préférence, le module de soufflerie5 est solidarisé au manche2, au niveau de ladite première extrémité3 de ce dernier, sans possibilité de mouvement, et en particulier de rotation, du module de soufflerie5 relativement au manche2. Le module de soufflerie5 est donc préférentiellement déporté de l’accessoire6 et du manche2. Il est ainsi possible de dimensionner le module de soufflerie5 de manière à générer un flux d’air d’un débit important, de façon économique, et sans pour autant impacter l’encombrement général de l’accessoire6 et du manche2. En outre, un tel agencement du module de soufflerie5 permet avantageusement de mieux équilibrer le poids de l’appareil1 de coiffure, par une répartition des masses de part et d’autre du manche2, ce qui contribue à l’ergonomie et au confort d’usage de ce dernier. Dans le cas où le module de soufflerie5 est agencé au sein du manche2, ou est assemblé au manche2 au niveau de la première extrémité3 de ce dernier comme envisagé ci-dessus et illustré aux figures, l’appareil1 de coiffure peut alors avantageusement comprendre un canal de guidage8, ménagé à l’intérieur du manche2, pour guider le flux d’air généré par le module de soufflerie5 en direction de l’accessoire6.

De préférence, l’appareil1 de coiffure comprend également un élément chauffant prévu pour élever la température du flux d’air généré par le module de soufflerie5. Embarqué à l’intérieur de l’appareil1 de coiffure, l’élément chauffant est agencé de sorte à être interposé dans le flux d’air généré par le module de soufflerie5. Dans le mode de réalisation illustrée aux figures, l’élément chauffant est avantageusement positionné à l’intérieur d’un canal de guidage8 du flux d’air ménagé dans le manche2, tel qu’évoqué ci-dessus. Connu en tant que tel, l’élément chauffant est typiquement un élément chauffant électrique, fonctionnant sur le principe de l’effet Joule, et comprenant au moins une résistance électrique chauffante formée d’un fil conducteur électrique (non illustré) enroulé autour d’une âme9 isolante. Alternativement, l’élément chauffant pourrait être logé à l’intérieur de l’accessoire6, au détriment cependant de la compacité de ce dernier notamment.

Avantageusement, l’appareil1 de coiffure comprend des moyens de contrôle et/ou de réglage10 manuels, par l’utilisateur, du fonctionnement de l’appareil1 de coiffure, et en particulier du module de soufflerie5 et/ou de l’élément chauffant de ce dernier. Il s’agit de moyens de réglage, par exemple de type interrupteurs à bascule, à bouton-poussoir et/ou de type variateurs à glissière ou à molette10, comme dans l’exemple illustré aux figures1 à 4, sur lesquels l’utilisateur peut directement agir afin d’activer/désactiver électriquement l’appareil1 de coiffure et de modifier la vitesse de rotation du ventilateur du module de soufflerie5, et donc la vitesse/le débit du flux d’air soufflé par l’accessoire6, et/ou la température de chauffe de l’élément chauffant. De tels moyens de contrôle/réglage10 manuels, connus en tant que tels, peuvent être positionnés, par exemple, au niveau du manche2 ou au niveau du module de soufflerie5, lorsque ce dernier est assemblé à la première extrémité3 de ce dernier comme dans l’exemple illustré aux figures1 à 4. Constituant avantageusement un appareil électroportatif, l’appareil1 de coiffure est préférentiellement prévu pour être alimenté électriquement sur secteur, par l’intermédiaire d’un cordon d’alimentation11. Alternativement, l’appareil1 de coiffure pourrait être alimenté par une source d’énergie embarquée, comme par exemple une batterie d’accumulateurs électriques, qui pourrait alors être logée dans le manche2.

L’accessoire6 de l’appareil1 de coiffure conforme à l’invention est pourvu d’une première sortie12 d’air et d’une deuxième sortie13 d’air, par l’intermédiaire desquelles le flux d’air est susceptible d’être soufflé par l’accessoire6 en direction de cheveux de l’utilisateur. Lesdites première et deuxième sorties12,13 d’air sont distinctes, et donc non confondues, l’une de l’autre. Ledit accessoire6 est monté à rotation, à pivotement, relativement au manche2, pour évoluer entre au moins une première configuration angulaire (figures1 et 5 à 7) dans laquelle le flux d’air est soufflé par l’accessoire6 par l’intermédiaire de la première sortie12 d’air (et de préférence, uniquement par l’intermédiaire de ladite première sortie12 d’air), et une deuxième configuration angulaire (figure2 à 4 et 8 à 10) dans laquelle le flux d’air est soufflé par l’accessoire6 par l’intermédiaire de la deuxième sortie13 d’air (et de préférence, uniquement par l’intermédiaire de ladite deuxième sortie13 d’air). En d’autres termes, l’accessoire6 est monté relativement au manche2 selon une liaison pivot, de sorte à pouvoir ainsi tourner par rapport au manche2, et l’appareil de coiffure1 selon l’invention est conçu et configuré pour permettre à l’utilisateur, par pivotement de l’accessoire6 par rapport au manche2, de sélectionner alternativement l’une ou l’autre des première et deuxième12,13 sorties d’air de l’accessoire6 par laquelle le flux d’air sera soufflé par ledit accessoire6.

Avantageusement, l’accessoire6 est monté à rotation relativement au manche2 autour d’un deuxième axeB-B’ qui est confondu avec le premier axeA-A’ d’extension du manche2, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures. Néanmoins, le deuxième axeB-B’ de rotation pourrait être parallèle audit premier axe A-A’ et plus ou moins décalé par rapport à ce dernier. La cinématique de l’accessoire6 est ainsi simple et fiable, et permet un maniement intuitif de l’appareil1 de coiffure par l’utilisateur. Alternativement encore, on pourrait envisager que le deuxième axeB-B’ soit sécant au premier axe A-A’ selon un angle par exemple compris entre 5 et 15° ou encore par exemple sensiblement égal à 90°. Le passage de la première configuration angulaire à la deuxième configuration angulaire de l’accessoire6 peut avantageusement correspondre, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, à une rotation de l’accessoire6 autour du deuxième axe B-B’ de rotation d’un angle égal à 90°. Cette valeur d’angle n’est toutefois pas limitée en pratique, et le passage de la première configuration angulaire à la deuxième configuration angulaire de l’accessoire6 pourra par exemple alternativement correspondre à une rotation de l’accessoire6 autour du deuxième axe B-B’ de rotation d’un angle égal à 180°.

Selon une variante, retenue dans le mode de réalisation illustrée aux figures, l’accessoire6 est conçu pour rester en permanence solidarisé au manche2 de l'appareil1 de coiffure, et n’est donc pas prévu (en usage normal) pour être dissocié du manche2 de l’appareil1 de coiffure par l’utilisateur. Cela permet notamment d'éviter à l'utilisateur de perdre un accessoire de son appareil de coiffure, puisque ce derniers est déjà disponible et monté sur l’appareil de coiffure. Selon une autre variante, l’accessoire6 est conçu au contraire pour être assemblé de manière amovible au manche2, de telle sorte que l’utilisateur peut séparer l’accessoire6 du manche2, par exemple pour nettoyer ou pour remplacer ledit accessoire6.

Dans le cas, en particulier, où le module de soufflerie5 est agencé au sein du manche2, ou est assemblé au manche2 au niveau de la première extrémité3 de ce dernier comme envisagé ci-dessus, l’appareil1 de coiffure peut en outre comprendre un déflecteur14 interne, avantageusement relié de manière fixe et immobile relativement au manche2, et qui est conçu et configuré pour guider le flux d’air généré par le module de soufflerie5 à travers l’accessoire6, depuis le canal de guidage8 ménagé dans le manche2 vers la première sortie12 d’air lorsque l’accessoire6 occupe ladite première configuration angulaire, et réciproquement vers la deuxième sortie13 d’air lorsque l’accessoire6 occupe ladite deuxième configuration angulaire.

Avantageusement, les première et deuxième sorties12,13 d’air de l’accessoire6 présentent des ouvertures de géométries différentes. En d’autres termes, la section utile de passage d’air de l’ouverture de la première sortie12 d’air est définie par un contour (ou une pluralité de contours) de forme différente de la forme du contour (ou de la pluralité de contours) qui définit respectivement la section utile de passage d’air de l’ouverture de la deuxième sortie13 d’air. Le flux d’air soufflé par l’accessoire6 présentera donc ainsi avantageusement un profil différent selon la sortie d’air12,13 sélectionnée.

Il est envisageable, sans sortir pour autant du cadre de l’invention, que les première et deuxième sorties12,13 d’air soient l’une et/ou l’autre formées par des pièces accessoires assemblées de manière amovible (par exemple par encliquetage, vissage, emmanchement à force, etc.) au reste de l’accessoire6 monté à rotation relativement au manche2. En effet, cela permettrait à l’utilisateur de doter l’appareil de coiffure1 de deux sorties d’air (et non d’une seule, comme c’est le cas pour les appareils de coiffure classiques), distinctes et de sections de géométries différentes, et de pouvoir ainsi utiliser successivement l’une ou l’autre d’entre elles, sans opérations intermédiaires de désassemblage/réassemblage de pièces, tout en conservant néanmoins la faculté d’échanger l’une ou l’autre de ces pièces accessoires selon l’usage particulier que l’utilisateur souhaite faire de l’appareil1 de coiffure. Il est toutefois avantageux que l’accessoire6 forme au contraire un ensemble cohérent en tant que tel, non destiné à être désassemblé par l’utilisateur, les première et deuxième sorties12,13 d’air étant formées par un ou plusieurs composants inamovibles (en usage normal) appartenant à l’accessoire6. Ainsi, par le biais d’une rotation de l’accessoire6 par rapport au manche2 de l'appareil1, l'utilisateur peut sélectionner l'une ou l'autre des première sortie12 d'air (première configuration angulaire) ou deuxième sortie13 d'air (deuxième configuration angulaire), sans avoir à installer ou démonter un quelconque élément accessoire de l'appareil1 de coiffure. L’utilisateur bénéficie ainsi d'un usage facile et rapide de l'appareil1 et est certain de n'égarer aucun élément de ce dernier.

Il est avantageux, selon le ou les usages auxquels est destiné l’appareil1 de coiffure, qu’au moins l’une des première et deuxième configurations angulaires de l’accessoire6 corresponde à une orientation (ou position) angulaire prédéterminée unique de l’accessoire6 relativement au manche2. Ainsi, lorsque l’accessoire6 n’est pas orienté selon cette orientation ou position angulaire prédéterminée unique relativement au deuxième axeB-B’ de rotation, le flux d’air ne peut avantageusement pas être soufflé par l’accessoire6 par l’intermédiaire de la première ou de la deuxième sortie12,13 d’air concernée. Une telle caractéristique s’avère intéressante, en particulier, dans le cas où l’appareil1 de coiffure est conçu de manière à être utilisé selon un mode «sèche-cheveux» lorsque l’accessoire6 de l’appareil1 occupe l’une et/ou l’autre desdites première et deuxième configurations angulaires, et que l’on souhaite que le flux d’air soit alors soufflé par l’accessoire6 selon une direction moyenne unique, prédéfinie.

De manière alternative ou complémentaire, il est également avantageux, toujours selon le ou les usages auxquels est destiné l’appareil1 de coiffure, qu’au moins l’une des première et deuxième configurations angulaires de l’accessoire6 autorise une orientation angulaire de l’accessoire6 relativement au manche2 qui est variable dans une plage angulaire prédéterminée. En d’autres termes, la première et/ou deuxième configuration angulaire concernée correspond, dans ce cas, à une pluralité d’orientation (ou positions) angulaires que l’accessoire6 sera apte à occuper relativement au manche2, dans une plage angulaire prédéterminée, bornée (par exemple comprise entre 20° et 60°). Ainsi, lorsque l’accessoire6 occupe une telle configuration angulaire à orientation angulaire variable, l’accessoire6 présente une certaine latitude de rotation autour du deuxième axeB-B’ de rotation et est donc susceptible de pouvoir pivoter par rapport au manche2 dans ladite plage angulaire prédéterminée, bornée, tout en soufflant le flux d’air hors de l’appareil1 de coiffure. Une telle caractéristique s’avère intéressante, par exemple, dans le cas où l’appareil1 de coiffure est conçu de manière à pouvoir être utilisé selon un mode «sèche-cheveux» lorsque l’accessoire6 de l’appareil1 occupe l’une et/ou l’autre desdites première et deuxième configurations angulaires, et que l’on souhaite que le flux d’air puisse alors être soufflé par l’accessoire6 selon une direction variable (de sorte, par exemple, à permettre un balayage des cheveux par le flux d’air soufflé par l’accessoire6 sans nécessiter pour l’utilisateur d’effectuer un mouvement du poignet de la main qui tient le manche2 de l’appareil1 de coiffure).

De manière plus avantageuse encore, l’appareil1 peut être plus spécifiquement conçu et configuré de sorte que:
- la deuxième configuration angulaire (et/ou respectivement la première configuration angulaire) autorise une orientation angulaire variable de l’accessoire6 relativement au manche2 selon une plage angulaire prédéterminée, conformément à ce qui précède, et que
- la deuxième sortie13 d’air correspondante (et/ou respectivement la première sortie12 d’air correspondante) comprend au moins une première et une deuxième portions13A,13B de sortie d’air, qui sont préférentiellement distinctes et non contiguës.

L’appareil1 pourra alors être spécifiquement configuré pour que l’accessoire6 soit apte à souffler le flux d’air par l’une et/ou l’autre desdites première et deuxième portions13A,13B de la deuxième sortie13 d’air (et/ou respectivement la première sortie12 d’air) lorsque l’accessoire6 occupe ladite deuxième configuration angulaire (et/ou respectivement ladite première configuration angulaire). Autrement dit, selon la position angulaire de l’accessoire6 par rapport au manche2, dans la plage angulaire prédéterminée, le flux d’air pourra être soufflé par l’accessoire6 soit par l’intermédiaire de la première portion13A de sortie d’air, soit par l’intermédiaire de la deuxième portion13B de sortie d’air, soit encore simultanément par l’intermédiaire desdites première et deuxième portions13A,13B de sortie d’air.

Dans le mode de réalisation illustré en exemple aux figures, l’appareil1 de coiffure est avantageusement conçu pour évoluer entre un mode «sèche-cheveux» (première configuration angulaire) et un mode «brosse soufflante» (deuxième configuration angulaire), selon la configuration angulaire occupée par l’accessoire6 monté à rotation par rapport au manche2 de l’appareil1. L’accessoire6 présente à ce titre une première face15, qui porte la première sortie12 d’air de l’accessoire6. Comme illustré notamment à la figure4, ladite première sortie12 d’air présente avantageusement une ouverture de forme générale oblongue, allongée (flux d’air sortant sous la forme d’une lame d’air). Alternativement, ladite première sortie12 d’air pourrait présenter, par exemple, une ouverture de forme générale circulaire (flux d’air sortant sous une forme sensiblement cylindrique ou tronconique). Ainsi, lorsque l’accessoire6 occupe ladite première configuration angulaire relativement au manche2, l’appareil1 de coiffure peut être avantageusement utilisé pour sécher les cheveux. Avantageusement, la première configuration angulaire correspond, comme envisagé ci-avant, à une orientation angulaire prédéterminée unique de l’accessoire6 relativement au manche2. Ainsi, dans le mode «sèche-cheveux», l’accessoire6 souffle avantageusement le flux d’air par l’intermédiaire de la première sortie12 d’air selon une direction moyenne unique, prédéfinie, conformément aux explications fournies précédemment.

Dans le mode de réalisation illustré en exemple aux figures, l’accessoire6 présente également une deuxième face16, qui porte la deuxième sortie13 d’air de l’accessoire6. Avantageusement, les première et deuxième faces15,16 sont opposées l'une à l'autre, par exemple en étant positionnées de part et d’autre du deuxième axeB-B’ de rotation de l’accessoire6 relativement au manche2. L’accessoire6 est pourvu, au niveau de ladite deuxième face16, d’un élément d’engagement mécanique17 des cheveux, avantageusement formé de rangées ou barrettes17A,17B,17C de poils (ou picots) de brosse. Comme cela est illustré en particulier aux figures3, 5 et 8, la deuxième sortie13 d’air de l’accessoire6 comprend, comme envisagé ci-avant, une première et une deuxième portions13A,13B de sortie d’air, qui sont préférentiellement distinctes et non contiguës. Dans ce mode de réalisation, lesdites première et deuxième portions13A,13B de sortie d’air forment des fentes longitudinales, et sont avantageusement positionnées de part de d’autre de l’élément d’engagement mécanique17 des cheveux. Toutefois, lesdites première et deuxième portions13A,13B de sortie d’air pourraient bien évidemment être de forme et de positionnement différents. A la différence de la première configuration angulaire, la deuxième configuration angulaire de l’accessoire6 de l’appareil1 de coiffure illustré aux figures autorise une orientation angulaire variable de l’accessoire6 relativement au manche2 selon une plage angulaire prédéterminé. Qui plus est, l’appareil1 de coiffure est configuré pour que l’accessoire6 soit apte à souffler le flux d’air par l’une et/ou l’autre desdites première et deuxième portions13A,13B de la deuxième sortie13 d’air lorsque l’accessoire6 occupe ladite deuxième configuration angulaire. Ainsi, lorsque l’utilisateur emploie l’appareil1 de coiffure selon le mode «brosse soufflante», c’est-à-dire avec l’accessoire6 occupant sa deuxième configuration angulaire par rapport au manche2, l’interaction entre les cheveux de l’utilisateur et l’élément d’engagement mécanique17 des cheveux de l’accessoire6 pourra entraîner un pivotement de l’accessoire6 par rapport au manche2 selon le deuxième axeB-B’. Cela aura avantageusement pour effet de souffler le flux d’air sélectivement par l’une ou l’autre des première et deuxième portions13A,13B de la deuxième sortie13 d’air selon le sens de brossage des cheveux, et donc selon le sens de pivotement de l’accessoire6 autour du deuxième axeB-B’. De la sorte, le flux d’air sera avantageusement toujours soufflé au plus près des cheveux de l’utilisateur, et dans une direction toujours optimale en fonction du sens de déplacement de l'appareil1. En l’occurrence, le flux d'air sera ainsi toujours soufflé dans un sens allant de la racine des cheveux vers la pointe des cheveux, ce sens étant particulièrement intéressant pour certaines opérations de mises en forme des cheveux ou pour des opérations de démêlage.

Avantageusement, l’appareil1 de coiffure est par ailleurs conçu pour que, en l’absence d’interaction entre les cheveux de l’utilisateur et l’élément d’engagement mécanique17 des cheveux de l’accessoire6, l’accessoire6 revient automatiquement dans une position angulaire connue, dite de repos, qui est par exemple sensiblement médiane au sein de ladite plage angulaire prédéterminée. A cet effet, des moyens de rappel, comme par exemple des ressorts ou des aimants, pourront être éventuellement prévus entre le manche2 et l’accessoire6, comme cela sera discuté plus loin.

Compte tenu de ce qui précède, l’appareil de coiffure1 conforme à l'invention donc permet avantageusement à l'utilisateur de choisir entre au moins un premier mode d'utilisation (première configuration angulaire, par exemple pour réaliser un séchage des cheveux) et un deuxième mode d'utilisation (deuxième configuration angulaire, par exemple pour réaliser un brossage des cheveux) de l’appareil de coiffure1 par une simple rotation de l’accessoire6 relativement au manche2. Avantageusement, le passage de l’accessoire6 d’une configuration angulaire à l’autre est réalisé par l’utilisateur, ce dernier tenant d’une main le manche2 de l’appareil de coiffure1 et saisissant, de l’autre main, l’accessoire6 afin de lui imprimer un mouvement de rotation autour de son axe de rotation B-B’ par rapport au manche2.

De préférence, l’accessoire6 comprend une enveloppe18 externe creuse (ou boîtier), dont une surface extérieure définit essentiellement la forme et le contour externes de l’accessoire6 et, avantageusement, la forme et le contour externes d’une partie terminale de l’appareil1 de coiffure qui est reliée au manche2 dudit appareil1 de coiffure, de manière à prolonger avantageusement ledit manche2. Avantageusement, l’enveloppe18 externe est conformée pour en permettre une préhension manuelle par l’utilisateur, afin que ce dernier puisse imprimer directement à la main à ladite enveloppe18 externe (et donc à l’accessoire6), comme envisagé ci-dessus, un mouvement de pivotement autour du deuxième axeB-B’ de rotation de l’accessoire6 par rapport au manche2, pour positionner ledit accessoire6 dans l’une ou l’autre desdites première et deuxième configurations angulaires, et donc pour sélectionner ainsi l’une ou l’autre desdites première12 et deuxième13 sorties d’air de l’accessoire6 par l’intermédiaire de laquelle le flux d’air sera soufflé hors de l’accessoire6.

Dans le mode de réalisation illustré en exemple aux figures, l’appareil1 de coiffure comprend un déflecteur14 interne, comme envisagé précédemment, qui prolonge axialement, au-delà de la deuxième extrémité4 du manche2, le canal de guidage8 du flux d’air ménagé à l’intérieur du manche2 (figures 5 à 10). Dans cet exemple, l’enveloppe18 externe de l’accessoire6 est essentiellement formée de deux demi-coques18A,18B fixées l’une à l’autre (par exemple, par vissage ou par encliquetage), et qui définissent respectivement au moins en partie lesdites première et deuxième faces15,16 de l’accessoire6. Pour permettre l’assemblage à rotation de l’accessoire6 relativement au manche2, avec le deuxième axeB-B’ de rotation de l’accessoire6 avantageusement confondu avec le premier axeA-A’ d’extension longitudinale du manche2, le déflecteur14 interne est pourvu, au voisinage de la deuxième extrémité4 du manche2 d’une lèvre19 périphérique annulaire, qui s’étend avantageusement dans un plan orthogonal au premier axeA-A’ du manche2. Chacune des demi-coques18A,18B de l’enveloppe18 externe de l’accessoire6 est pourvue, au niveau d’une surface interne, d’une portion20A,20B de gorge complémentaire de la lèvre19 périphérique annuaire, pour capturer ladite lèvre19 périphérique annulaire et assurer ainsi l’assemblage à rotation de l’accessoire6 lors que lesdites demi-coques18A,18B sont fixées l’une à l’autre (figures6 et 9).

Conformément à l’invention, l’appareil1 de coiffure comprend en outre un moyen de verrouillage de l’accessoire6 relativement au manche2 dans au moins l’une desdites première et deuxième configurations angulaires pour interdire à l’accessoire6 de quitter la première ou deuxième configuration angulaire dans laquelle il se trouve. L’appareil1 de coiffure conforme à l’invention comprend également un organe de commande21 pour permettre à l’utilisateur de l’appareil1 de coiffure de commander le verrouillage et/ou le déverrouillage de l’accessoire6 par ledit moyen de verrouillage.

Ledit moyen de verrouillage est ainsi avantageusement conçu pour évoluer, de manière réversible, entre:
- une configuration verrouillée, dans laquelle ledit moyen de verrouillage inhibe mécaniquement toute possibilité d’entraîner l’accessoire6 en rotation relativement au manche2, selon le deuxième axeB-B’ de rotation, pour faire quitter à l’accessoire6 l’une et/ou l’autre des configurations angulaires dans laquelle il se trouve verrouillé, et
- une configuration déverrouillée, dans laquelle ledit moyen de verrouillage autorise au contraire une mise en rotation de l’accessoire6 relativement au manche2 selon ledit deuxième axe B-B’ de rotation, de sorte qu’il devient alors mécaniquement possible de faire quitter à l’accessoire6 l’une et/ou l’autre des configurations angulaires dans laquelle il se trouve, pour l’amener avantageusement dans l’autre desdites configurations angulaires qu’il est susceptible d’occuper alternativement.

Le passage de la configuration verrouillée à la configuration déverrouillée, et réciproquement de la configuration déverrouillée à la configuration verrouillée, nécessite une action positive de la part de l’utilisateur sur, c’est-à-dire à l’encontre de, l’organe de commande21 du verrouillage/déverrouillage de l’accessoire6. En effet, une fois verrouillé dans l’une et/ou l’autre première et deuxième configurations angulaires par rapport au manche2, l’accessoire6 ne pourra donc pas quitter la configuration angulaire dans laquelle il se trouve, en l’absence d’action positive préalable de la part de l’utilisateur sur l’organe de commande21 pour commander le déverrouillage du moyen de verrouillage. En particulier, tout mise en rotation manuelle de l’accessoire6 relativement au manche2 est rendue impossible lorsque l’accessoire6 se trouve dans l’une et/ou l’autre desdites première et deuxième configurations angulaires et que le moyen de verrouillage est en configuration verrouillée. Cela garantit à l'utilisateur confort et sécurité d'utilisation, dans la mesure où il est assuré que l'accessoire6 ne quittera pas inopinément sa position. Cela trouve tout particulièrement son intérêt lorsque l'accessoire 6 est équipé d'élément d'engagement des cheveux 17 comme décrit précédemment.

Au sens de l’invention, l’organe de commande21 est fonctionnellement indépendant du manche2 et de l’accessoire6. En d’autres termes, bien que l’organe de commande21 puisse être porté par, intégré dans, le manche2 et ou l’accessoire6 comme cela sera détaillé plus loin, ces derniers ne constituent pas en tant que tels ledit organe de commande21. En particulier, le déverrouillage de l’accessoire6 ne peut pas être commandé par l’utilisateur en exerçant uniquement un effort sur le manche2 et/ou l’accessoire6 dans leur ensemble. Au contraire, une action volontaire de la part de l'utilisateur sur l'organe de commande 21 est nécessaire pour permettre le déverrouillage de l’accessoire6.

Dans le mode de réalisation illustré aux figures, ledit moyen de verrouillage est avantageusement conçu pour verrouiller alternativement l’accessoire6 relativement au manche2
- d’une part dans ladite première configuration angulaire, dans laquelle l’appareil 1 peut être avantageusement utilisé en mode «sèche-cheveux», pour interdire à l’accessoire6 de quitter la première configuration angulaire, lorsque l’accessoire se trouve dans ladite première configuration angulaire, et
- d’autre part dans ladite deuxième configuration angulaire, dans laquelle l’appareil 1 peut être avantageusement utilisé en mode «brosse soufflante», pour interdire à l’accessoire6 de quitter la deuxième configuration angulaire, lorsque l’accessoire6 se trouve dans ladite deuxième configuration angulaire.

La possibilité ainsi offerte par l’appareil1 de verrouiller la configuration angulaire de l’accessoire en mode «sèche-cheveux» (première configuration angulaire) permet notamment d’éviter avantageusement que l’accessoire6 entre en rotation par inertie et quitte inopinément sa première configuration angulaire «sèche-cheveux», lorsque l’utilisateur sèche ses cheveux à l’aide de l’appareil1 en effectuant un mouvement de rotation alternatif du poignet de la main qui tient le manche2 de l’appareil1. La possibilité offerte par l’appareil1 de verrouiller alternativement la configuration angulaire de l’accessoire en mode «brosse soufflante» (deuxième configuration angulaire) permet quant à elle en particulier d’éviter que, lorsque l’utilisateur brosse ses cheveux à l’aide de l’appareil1, l’interaction entre les cheveux de l’utilisateur et l’élément d’engagement mécanique17 des cheveux de l’accessoire6 entraîne un effort suffisant pour faire pivoter l’accessoire6 autour du deuxième axeB-B et lui faire ainsi quitter sa deuxième configuration angulaire «brosse soufflante».

S’il est ainsi avantageux que le moyen de verrouillage soit conçu pour permettre un verrouillage de l’accessoire6 dans chacune des différentes configurations angulaires que l’accessoire6 est susceptible d’occuper relativement au manche2, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, il n’en reste cependant pas moins tout à fait envisageable de ne prévoir un tel verrouillage que pour une seule desdites première et deuxième configurations angulaires, selon l’utilisation à laquelle est destiné l’appareil1. Pour autant, l’appareil1 de coiffure pourra toutefois éventuellement comprendre un moyen de limitation de la rotation de l’accessoire6 relativement au manche2 – lorsque ledit accessoire occupe celle desdites configurations angulaires qui ne serait pas susceptible d’être verrouillée – pour limiter, sans toutefois interdire complètement, la capacité de l’accessoire6 à quitter la configuration angulaire «non verrouillable» qu’il occupe. Ledit moyen de limitation pourra par exemple être formé d’une paire d’aimants, de culs-de-poule, ou autres. Avantageusement, ledit un moyen de limitation pourra par ailleurs jouer un rôle de moyen d’indexation, permettant à l’utilisateur de savoir que l’accessoire6 se trouve bien dans la configuration angulaire «non verrouillable» concernée. Il restera toutefois possible de faire quitter à l’accessoire6 ladite configuration angulaire «non verrouillable», en exerçant un couple suffisant à l’encontre de l’accessoire6 et du manche2.

La mise en œuvre d’un tel moyen de verrouillage de la configuration angulaire occupée par l’accessoire6 par rapport au manche2 évite ainsi à l’utilisateur un certain nombre de désagréments pratiques à l’usage et contribue à une grande fiabilité d’utilisation de l’appareil1 de coiffure. Par ailleurs, ledit moyen de verrouillage contribue à assurer un fonctionnement particulièrement sûr de l’appareil1 de coiffure, dans la mesure où il permet notamment d’éviter la projection inopinée d’un flux d’air chaud dans une direction inattendue, et par exemple en direction des yeux de l’utilisateur, du fait d’une rotation non souhaitée de l’accessoire6 qui lui ferait changer subitement de configuration angulaire. On limite également, grâce au moyen de verrouillage, le risque d’une surchauffe et d’un endommagement de l’appareil1 qui pourraient éventuellement survenir du fait d’une rotation non souhaitée de l’accessoire6, qui amènerait ce dernier dans une position angulaire hors desdites première et deuxième configurations angulaires, et qui aurait pour effet de restreindre trop fortement, voire interdire totalement, la projection hors de l’appareil1 de coiffure du flux d’air généré par le module de soufflerie5.

Ainsi, l’appareil1 de coiffure conforme à l’invention est un appareil de coiffure portatif qui est avantageusement prévu pour pouvoir être utilisé selon une pluralité de modes d’utilisation différents (appareil multifonction), et dont l’utilisation est non seulement particulièrement simple et pratique puisqu’il suffit à l’utilisateur de modifier la configuration/orientation de l’accessoire par rapport au manche pour passer d’un mode d’utilisation un autre, mais également particulièrement fiable et sûre dans la mesure l’appareil1 de coiffure ne peut quitter la configuration angulaire qu’il occupe, en cours de fonctionnement, sans que l’utilisateur ne l’ait souhaité.

De manière avantageuse, la configuration déverrouillée du moyen de verrouillage est une configuration instable, de sorte que ledit moyen de verrouillage tend à revenir naturellement, de lui-même, vers sa configuration verrouillée lorsqu’il est dans la configuration déverrouillée. La sécurité de l’appareil1 de coiffure s’en trouve accrue, puisqu’en l’absence d’action positive de l’utilisateur sur l’organe de commande21 du moyen de verrouillage, ce dernier tendra à reprendre naturellement sa configuration verrouillée et donc à bloquer l’accessoire6 (pour autant que l’accessoire6 occupe alors l’une ou l’autre desdites première et deuxième configurations angulaires susceptible(s) d’être verrouillée(s)). La configuration verrouillée du moyen de verrouillage est donc ainsi avantageusement une configuration de repos, que le moyen de verrouillage est susceptible d’occuper naturellement en l’absence de sollicitation de l’organe de commande21 par l’utilisateur.

De préférence, le moyen de verrouillage de l’accessoire6 relativement au manche2 comprend au moins un pêne22 et au moins un logement23,24 correspondant destiné à recevoir ledit pêne22 en son sein, lorsque que le moyen de verrouillage est en configuration verrouillée, la coopération du pêne22 et du logement23,24 interdisant ainsi mécaniquement à l’accessoire6 de quitter la première ou deuxième configuration angulaire qu’il occupe alors. En configuration déverrouillée du moyen de verrouillage, le pêne22 n’est plus susceptible de coopérer avec logement23,24 correspondant, de sorte qu’il n’y a plus d’obstacle à la mise en rotation de l’accessoire6 et que ce dernier est alors susceptible de quitter la première ou deuxième configuration angulaire qu’il occupe. Une telle configuration du moyen de verrouillage présente l’intérêt d’être particulièrement simple à mettre en œuvre, dans un encombrement réduit. Avantageusement, le logement23,24 est solidaire de l’accessoire6 et le pêne22 est solidaire du manche2, de manière notamment à simplifier la conception de l’accessoire6. Bien évidemment, l’invention n’est toutefois pas limitée à une telle conception particulière du moyen de verrouillage, et ce dernier pourra être de toute conception alternative adaptée (par exemple de type mâchoire de serrage d’une surface de l’accessoire6 à l’encontre d’une surface correspondante du manche2 ou autre).

Nonobstant le fait que le (ou les) pêne(s)22 est donc prévu pour venir se loger dans le (ou les) logement(s)23,24 correspondant en configuration verrouillée du moyen de verrouillage, la forme du pêne22 n’est pas particulièrement limitée en elle-même. Par exemple, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, le pêne22 peut prendre la forme d’une tige rigide (ou «goupille») de section circulaire, qui s’étend selon un axe longitudinal suivant lequel ladite tige est prévue pour se déplacer à translation, c’est-à-dire à coulissement, entre au moins une position dans laquelle au moins une portion de la tige est positionnée à l’intérieur du logement23,24 (configuration verrouillée du moyen de verrouillage) et une position dans laquelle la tige est au contraire positionnée totalement hors dudit logement23,24 (configuration déverrouillée du moyen de verrouillage).

Dans le cas où au moins l’une desdites première et deuxième configurations angulaires de l’accessoire6 correspond à une orientation angulaire prédéterminée unique de l’accessoire6 relativement au manche2 dans laquelle on souhaite pouvoir verrouiller l’accessoire6, ledit logement23 est alors avantageusement conformé pour recevoir étroitement ledit pêne22 en son sein. En configuration verrouillée du moyen de verrouillage, le pêne22 est alors capturé à l’intérieur du logement23, sans jeu significatif dans la direction de rotation de l’accessoire6 par rapport au manche2. Si le pourtour du logement23 n’est pas nécessairement fermé, ledit logement23 présente toutefoisa minimades portions de pourtour formant butées pour le pêne22 dans chacun des deux sens de la direction de rotation de l’accessoire6. Bien évidemment, on pourrait envisager que le moyen de verrouillage comprenne une pluralité de paires de pêne et de logement correspondant. Dans ce cas, le moyen de verrouillage serait avantageusement configuré de sorte que les pêne et logement de chaque paire coopèrent de manière simultanée avec les pêne et logement des autres paires. Par ailleurs, si chacune desdites première et deuxième configurations angulaires de l’accessoire6 correspond à une orientation angulaire prédéterminée unique de l’accessoire6 relativement au manche2 dans laquelle on souhaite pouvoir verrouiller l’accessoire6, le moyen de verrouillage pourra avantageusement comprendre au moins un pêne22 et deux logements23 correspondants distincts. Chacun de ces logements23 sera alors conformé pour recevoir alternativement étroitement ledit pêne22 en son sein, conformément à ce qui précède, selon que l’accessoire6 se trouve dans la première ou dans la deuxième configuration angulaire dans laquelle l’accessoire6 doit être verrouillé.

Dans le cas où au moins l’une desdites première et deuxième configurations angulaires de l’accessoire6 autorise une orientation angulaire de l’accessoire6 relativement au manche2 qui est variable dans une plage angulaire prédéterminée, et dans laquelle orientation angulaire on souhaite pouvoir verrouiller l’accessoire6, ledit logement24 forme avantageusement une rainure24 angulaire, c'est-à-dire une ouverture (ou lumière) en forme d'arc de cercle comme on peut le voir sur la figure 8. La longueur de ladite rainure24 angulaire délimite alors ladite plage angulaire prédéterminée, et la rainure24 angulaire est conformée pour recevoir en son sein ledit pêne22 entre deux extrémités25,26 opposées de ladite rainure24 angulaire formant butées. Une fois le pêne22 logé dans ladite rainure24 angulaire en configuration verrouillée du moyen de verrouillage, le déplacement relatif du pêne22 et de la rainure24 angulaire (et donc le pivotement de l’accessoire 6 par rapport au manche2) est ainsi limité par les extrémités25,26 opposées de la rainure24 angulaire. Selon une variante, le pêne22 est prévu pour venir en butée directe contre les extrémités25,26 de la rainure24 angulaire. Selon une autre variante, qui sera décrite plus en détail ci-après en lien avec le mode de réalisation illustré aux figures, le pêne22 est prévu pour venir se loger - en configuration verrouillée du moyen de verrouillage - dans une pièce intermédiaire27 montée mobile à l’intérieur de ladite rainure24 angulaire. Le pêne22 est alors susceptible de venir en butée indirecte avec les extrémités25,26 de la rainure24 angulaire, par l’intermédiaire d’extrémités28,29 opposées respectives de la pièce intermédiaire27 mobile. Dans l’hypothèse où l’appareil1 est conçu de sorte que chacune desdites première et deuxième configurations angulaires de l’accessoire6 autorise une orientation angulaire de l’accessoire6 relativement au manche2 qui est variable dans une plage angulaire prédéterminée (d’étendue non nécessairement identique pour chacune des configurations angulaires), et dans laquelle on souhaite pouvoir verrouiller l’accessoire6, le moyen de verrouillage pourra avantageusement comprendre au moins un pêne22 et deux rainures24 angulaires correspondantes distinctes. Chacune de ces rainures24 angulaires sera alors conformée pour recevoir alternativement ledit pêne22 en son sein, conformément à ce qui précède, selon que l’accessoire6 se trouve dans la première ou dans la deuxième configuration angulaire dans laquelle l’accessoire6 doit être verrouillé.

Selon une variante, retenue dans le mode de réalisation illustré en exemple aux figures, le moyen de verrouillage est avantageusement prévu pour assurer (alternativement) un verrouillage de l’accessoire6 relativement au manche2 dans la première configuration angulaire lorsque l’accessoire6 se trouve dans ladite première configuration angulaire, et respectivement dans la deuxième configuration angulaire lorsque l’accessoire6 se trouve dans ladite deuxième configuration angulaire. Ledit moyen de verrouillage comprend, selon cette variante, un unique pêne22, un premier logement23 destiné à recevoir ledit pêne22 en son sein pour verrouiller l’accessoire dans ladite première configuration angulaire et un deuxième logement24 (distinct dudit premier logement23) destiné respectivement à recevoir ledit pêne22 en son sein pour verrouiller l’accessoire6 dans ladite deuxième configuration angulaire. Une telle variante permet une conception particulièrement simple du moyen de verrouillage de l’appareil1 de coiffure, puisque le même pêne22 permet de verrouiller alternativement l’accessoire6 dans chacune des première et deuxième configurations angulaires. Dans le mode de réalisation illustré en exemple aux figures, le pêne 22 unique du moyen de verrouillage est formée d’une tige22 rigide (ou «goupille») de section circulaire, comme évoqué ci-avant. Ladite tige22 s’étend avantageusement selon un axe longitudinal suivant lequel la tige est prévue pour se déplacer à translation, à coulissement, lorsque le moyen de verrouillage passe de la configuration verrouillée à la configuration déverrouillée etvice versa. Ledit axe d’extension longitudinale de la tige22 est avantageusement orienté de manière sensiblement parallèle au deuxième axeB-B’ de rotation de l’accessoire6 par rapport au manche2. Ledit deuxième axeB-B’ de rotation étant, dans cet exemple, confondu ou au moins parallèle au premier axeA-A’ d’extension longitudinale du manche2, l’axe d’extension longitudinale de la tige22 est donc par ailleurs avantageusement sensiblement parallèle audit premier axe A-A’ (figures6, 7, 9 et 10).

Plus spécifiquement, dans le mode de réalisation illustré en exemple aux figures, la première configuration angulaire (mode «sèche-cheveux») correspond avantageusement à une orientation angulaire prédéterminée unique de l’accessoire6 relativement au manche2, tandis que la deuxième configuration angulaire (mode «brosse soufflante») autorise avantageusement une orientation angulaire de l’accessoire6 relativement au manche2 qui est variable dans une plage angulaire prédéterminée. Ledit premier logement23 du moyen de verrouillage est avantageusement conformé pour recevoir étroitement le pêne22 unique en son sein, pour verrouiller l’accessoire6 dans ladite première configuration angulaire (figures5 à 7). En l’espèce, ledit premier logement23 est formé d’un premier trou23 cylindrique de section circulaire avantageusement ménagé dans la demi-coque18 de l’enveloppe externe18 qui porte la deuxième face16 (figures 5 et 8). Avantageusement, pour limiter le risque de cisaillement du pêne22 sous l’effet d’un effort de mise en rotation forcée de l’accessoire6 selon le deuxième axeB-B’, le premier trou23 cylindrique formant le premier logement23 est traversant et le pêne22 est dimensionné de sorte qu’une portion d’extrémité distale30 du pêne22 s’étend par-delà ledit premier logement23 lorsque le pêne22 est reçu étroitement dans ce dernier en configuration verrouillée du moyen de verrouillage. La lèvre19 périphérique annulaire du déflecteur14 interne est avantageusement pourvue d’un premier orifice31, ménagé dans une face inférieure de la lèvre19 périphérique annulaire en regard dudit premier logement23 traversant, et qui est prévu pour recevoir étroitement en son sein ladite portion d’extrémité distale30 du pêne22 en configuration verrouillée du moyen de verrouillage, comme illustré en partie aux figures6 et 7.

Ledit deuxième logement24 du moyen de verrouillage forme avantageusement une rainure24 angulaire (ou lumière en forme d'arc de cercle) dont la longueur délimite ladite plage angulaire prédéterminée et qui est conformée pour recevoir en son sein le pêne22 unique entre deux extrémités25,26 opposées de ladite rainure24 angulaire formant butées, conformément aux explications fournies précédemment. Comme déjà évoqué ci-dessus, le pêne22 n’est pas prévu, dans l’exemple illustré aux figures, pour venir en butée directe avec les extrémités25,26 de la rainure24 angulaire de manière à interdire à l’accessoire6 de quitter ladite deuxième configuration angulaire lorsque le moyen de verrouillage est en configuration verrouillée. En effet, comme cela est plus particulièrement visible aux figures 5 et 8, l’accessoire6 comprend une pièce intermédiaire27 montée mobile à l’intérieur de ladite rainure24 angulaire. Ladite pièce intermédiaire27 est reliée mécaniquement à l’accessoire6 par l’intermédiaire de deux ressorts32,33 de traction, dont une extrémité respective vient en appui contre une surface de la demi-coque18A de l’enveloppe externe18 qui porte la première face15 de l’accessoire6, et une autre extrémité respective est reliée à ladite pièce intermédiaire27. Lesdits ressorts32,33 travaillent ainsi en opposition l’un par rapport à l’autre de telle manière que la pièce intermédiaire27 est susceptible d’osciller à l’intérieur de la rainure24 angulaire, entre une première position extrême (non illustrée) dans laquelle une extrémité28 de la pièce intermédiaire est en butée contre l’une desdites extrémités25 de la rainure24 angulaire et une deuxième position extrême (non illustrée) dans laquelle une extrémité29 opposée de la pièce intermédiaire27 est en butée contre l’autre desdites extrémités26 de la rainure24 angulaire. La pièce intermédiaire24 est pourvue, avantageusement à équidistance des extrémités28,29 de cette dernière, d’un deuxième trou34 conformé pour recevoir étroitement le pêne22 en son sein, pour verrouiller ainsi l’accessoire6 dans ladite deuxième configuration angulaire (figures8 et 10) tout en laissant donc à l’accessoire6 une certaine latitude de rotation selon le deuxième axe B-B’. Lesdits ressorts32,33 sont, en l’espèce, avantageusement tarés de manière à ramener automatiquement la pièce intermédiaire27 en position médiane au sein de la rainure24 angulaire (figures 5 et 8). Lesdits ressorts32,33 permettent ainsi avantageusement de définir ladite position angulaire connue, dite de repos, décrite précédemment, dans laquelle l’accessoire6 est susceptible de revenir automatiquement lorsqu’il se trouve dans ladite deuxième configuration angulaire. Avantageusement, pour limiter le risque de cisaillement du pêne22 sous l’effet d’un effort de mise en rotation forcée de l’accessoire6 selon le deuxième axeB-B’, le deuxième trou34 cylindrique dont est pourvue la pièce intermédiaire27 est traversant et le pêne22 est dimensionné de sorte que ladite portion d’extrémité distale30 du pêne22 s’étend par-delà ledit deuxième trou24 lorsque le pêne22 est reçu étroitement dans ce dernier en configuration verrouillée du moyen de verrouillage. La lèvre19 périphérique annulaire du déflecteur14 interne est avantageusement pourvue d’un deuxième orifice35, ménagé dans une face inférieure de la lèvre19 périphérique annulaire en regard de ladite rainure24 angulaire, et qui est prévu pour recevoir étroitement en son sein ladite portion d’extrémité distale30 du pêne22 en configuration verrouillée du moyen de verrouillage, comme illustré aux figures9 et 10.

Eventuellement, selon une variante non illustrée aux figures, la rainure24 angulaire formant le deuxième logement24 pourra être avantageusement pourvue d’un troisième orifice, positionné à équidistance des extrémités25,26 de la rainure24 angulaire, et dans lequel la portion d’extrémité distale30 du pêne22 sera susceptible d’être reçue étroitement lorsque l’accessoire6 est verrouillé dans la deuxième configuration angulaire. De la sorte, l’accessoire6 pourrait avantageusement être verrouillé dans ladite position angulaire médiane de repos déjà évoquée précédemment, par coopération du pêne 22 avec ledit troisième orifice ménagé dans la rainure 24 angulaire (ainsi qu’avec ledit deuxième trou34 de la pièce intermédiaire24 lorsque cette dernière est mise en œuvre). Il serait ainsi avantageusement possible, si l’utilisateur le souhaite, d’interdire à l’accessoire6 de pivoter au sein de ladite plage angulaire prédéterminée lorsque l’accessoire6 est verrouillé dans ladite deuxième configuration angulaire.

Selon une variante préférentielle, retenue dans le mode de réalisation illustré aux figures, l’organe de commande21 du moyen de verrouillage est un organe de commande21 mécanique manuel, qui est relié au pêne22 (directement ou non) pour que l’utilisateur puisse assurer le verrouillage et/ou le déverrouillage de l’accessoire6 par le moyen de verrouillage par action manuelle directe sur l’organe de commande21. Ledit organe de commande21 mécanique manuel est ainsi avantageusement monté mobile au moins entre une position de verrouillage dans laquelle le moyen de verrouillage occupe ladite configuration verrouillée et une position de déverrouillage dans laquelle le moyen de verrouillage occupe ladite configuration déverrouillée, sous l’effet dudit organe de commande21. Une telle variante présente l’intérêt d’une mise en œuvre relativement simple, peu onéreuse et fiable. Alternativement, il pourrait s’agir d’un organe de commande automatique, sur lequel l’utilisateur agirait indirectement pour commander le verrouillage et/ou le déverrouillage de l’accessoire6 par le moyen de verrouillage. Un tel organe de commande automatique pourrait alors par exemple comprendre un relais électromécanique relié d’une part au moyen de verrouillage et d’autre part aux moyens de contrôle et/ou de réglage10 manuels, par l’utilisateur, du fonctionnement de l’appareil1 de coiffure. Ainsi, lorsque l’utilisateur met en marche l’appareil1 de coiffure en agissant sur les moyens de contrôle et/ou de réglage10, l’organe de commande automatique pourra par exemple commander automatiquement le verrouillage du moyen de verrouillage dans la configuration angulaire que l’accessoire6 occupe. Le changement de configuration angulaire de l’accessoire6 pourra alors nécessiter que l’utilisateur arrête le fonctionnement de l’appareil1 de coiffure en agissant à nouveau sur les moyens de contrôle et/ou de réglage10, de manière à commander un déverrouillage automatique de l’accessoire6.

La description qui suit va cependant porter plus spécifiquement sur la variante préférentielle susvisée, dans laquelle l’organe de commande21 du moyen de verrouillage est un organe de commande21 mécanique manuel.

De préférence, l’organe de commande21 mécanique manuel du moyen de verrouillage est monté mobile sur le manche2, et non sur l’accessoire6. De la sorte, l’utilisateur peut avantageusement manipuler l’organe de commande21 mécanique manuel à l’aide d’un doigt de la main avec laquelle il tient le manche2 de l’appareil1, ce qui contribue à conférer à l’appareil1 de coiffure un caractère particulièrement ergonomique. De préférence encore, ledit organe de commande21 mécanique manuel est monté au niveau d’une extrémité du manche2 au niveau de laquelle l’accessoire6 est relié au manche2, et de préférence encore à partir de laquelle extrémité l’accessoire6 prolonge ledit manche2, en l’espèce au niveau de ou à partir de ladite deuxième extrémité4 du manche2, dans l’exemple illustré aux figures. Un tel positionnement de l’organe de commande21 mécanique manuel au plus près donc de l’interface entre l’accessoire6 rotatif et le manche2 permet notamment une conception plus simple, plus fiable et moins encombrante de la liaison mécanique entre l’organe de commande21 mécanique manuel et le moyen de verrouillage, en limitant en particulier la nécessité de recourir à des moyens de tringlerie complexes. Différentes cinématiques de l’organe de commande21 mécanique manuel peuvent être envisagées. Selon une variante particulièrement simple, retenue dans le mode de réalisation illustré aux figures, l’organe de commande21 mécanique manuel est avantageusement monté mobile à translation rectiligne, de préférence selon le premier axeA-A’ d’extension longitudinale du manche2. L’organe de commande21 mécanique manuel est alors avantageusement formé d’un curseur36 monté à coulissement dans une glissière37 ménagée dans le manche2. Selon une autre variante (non illustrée), l’organe de commande21 mécanique manuel peut être monté mobile à rotation, de préférence autour du premier axeA-A’ d’extension longitudinale du manche2. Selon encore une autre variante (non illustrée), l’organe de commande21 mécanique manuel peut être monté mobile en translation et rotation, de préférence selon et autour dudit premier axeA-A’, c’est-à-dire donc selon une liaison hélicoïdale. Dans ces deux variantes, l’organe de commande21 mécanique manuel pourrait être formé d’une bague annulaire montée à rotation ou à translation-rotation au sein d’une rainure ou gorge annulaire correspondante ménagée dans le manche2. Selon encore une autre variante (non illustrée), moins avantageuse, l’organe de commande21 mécanique manuel pourrait être monté mobile en translation selon une direction sécante (et par exemple orthogonale) au premier axeA-A’ d’extension longitudinale du manche2. Dans ce cas, l’organe de commande21 mécanique manuel pourrait être formé d’un bouton poussoir.

Selon une variante (non illustrée), l’organe de commande21 mécanique manuel et le pêne22 (unique ou non) forment une pièce unique monolithique, ce qui permet notamment de simplifier la conception de l’appareil1 de coiffure et d’en faciliter l’assemblage. Selon une autre variante, retenue dans le mode de réalisation illustré aux figures, l’organe de commande21 mécanique manuel et le pêne22 (unique ou non) peuvent former des pièces distinctes l’une de l’autre, lesquelles pourront alors être éventuellement en deux matériaux différents. Le pêne22 et l’organe de commande21 sont alors reliés mécaniquement l’un à l’autre, directement ou non. Par exemple, le pêne22 peut alors être assemblé à l’organe de commande21 mécanique manuel par exemple par vissage, collage, emboîtement à force ou encore par surmoulage. Par exemple, l’organe de commande21 mécanique manuel pourra être en matière plastique, afin notamment de maîtriser le poids total de l’appareil, tandis que le pêne22 pourra être en métal, afin d’offrir une excellente résistance mécanique, en particulier en cisaillement.

De manière avantageuse, l’appareil1 de coiffure comprend un moyen de rappel prévu pour rappeler automatiquement l’organe de commande21 mécanique manuel dans ladite position de verrouillage du moyen de verrouillage lorsque ledit organe de commande21 mécanique manuel occupe ladite position de déverrouillage du moyen de verrouillage (et que l’utilisateur cesse toute action directe sur l’organe de commande21 mécanique manuel). On assure ainsi le caractère avantageusement instable, envisagé ci-avant, de la configuration déverrouillée du moyen de verrouillage. De préférence, ledit moyen de rappel est un moyen de rappel élastique comprenant au moins un ressort, agencé pour travailler en traction ou en compression, pour rappeler élastiquement l’organe de commande21 mécanique manuel dans la position de verrouillage lorsqu’il occupe ladite position de déverrouillage. Dans le mode de réalisation illustré aux figures, ledit moyen de rappel est un tel moyen de rappel élastique, lequel comprend en l’espèce avantageusement une paire de ressorts38,39 de traction agencés entre une surface du manche2 et une surface respective de l’organe de commande21 mécanique manuel, comme cela ressort de la mise en transparence de l’organe de commande21 mécanique manuel sur les figures 7 et 10. Bien évidemment, d’autres moyens de rappel, élastiques (lame-ressort, etc.) ou non (paire d’aimants, etc.), pourront être alternativement mis en œuvre pour assurer une telle fonction de rappel automatique de l’organe de commande21 mécanique manuel dans ladite position de verrouillage du moyen de verrouillage.

De manière avantageuse, le caractère instable de la configuration déverrouillée du moyen de verrouillage peut permettre à ce dernier de jouer par ailleurs un rôle de moyen d’indexation automatique de l’accessoire6 dans la première et/ou la deuxième configuration angulaire dans laquelle ou lesquelles l’accessoire6 est susceptible d’être verrouillé par le moyen de verrouillage. En effet, lorsque l’utilisateur met en rotation l’accessoire6 par rapport au manche2 pour positionner l’accessoire6 dans une configuration angulaire susceptible d’être verrouillée, le moyen de verrouillage passe automatiquement en configuration verrouillée, de sorte que l’utilisateur sait qu’il a alors atteint le degré de rotation nécessaire pour positionner effectivement l’accessoire6 dans la configuration angulaire souhaitée (soit par l’audition d’un bruit émis par le moyen de verrouillage, comme par exemple un bruit d’engagement du pêne22 dans le logement23,24 correspondant, soit du simple fait que l’effort de mise en rotation de l’accessoire6 exercé par l’utilisateur se trouve subitement contré).

L’appareil1 pourra par ailleurs avantageusement comprendre un repère40 visuel et/ou tactile destiné à informer l’utilisateur du sens de rotation selon lequel il convient de faire pivoter l’accessoire6 par rapport au manche2 pour positionner ledit accessoire6 dans l’une ou l’autre desdites première et deuxième configurations angulaires. Un tel moyen de repère40 peut, par exemple comprendre une paire de flèches41 opposées, gravées, dessinées ou autrement matérialisées, au niveau de l’interface entre le manche2 et l’accessoire6, comme illustré en exemple à la figure3 notamment. Ledit repère40 visuel et/ou tactile pourra, alternativement ou en complément, être prévu pour informer l’utilisateur de la position angulaire de l’accessoire6 relativement au manche2 qui correspond précisément à l’atteinte de l’une ou l’autre desdites première et deuxième configurations angulaires. Comme illustré en exemple à la figure3 notamment, le repère40 peut ainsi comprendre, par exemple, un premier marqueur42 faisant saillie d’une surface externe du curseur35 de l’organe de commande21 (ou gravé, dessiné ou autrement matérialisé sur ledit curseur35). Le repère40 peut également comprendre un deuxième et un troisième marqueurs43,44 faisant saillie de la surface externe de l’enveloppe18 de l’accessoire21 (ou gravés, dessinés ou autrement matérialisés à la surface externe de ladite enveloppe18) en correspondance avec le ou les logements 23,24 ou deuxième trou34 avec le(s)quel(s) le pêne22 du moyen de verrouillage est destiné à être reçu pour assurer le verrouillage de l’accessoire6. Lesdits deuxième et un troisième marqueurs43,44 sont avantageusement positionnés de sorte à venir en correspondance visuelle avec le premier marqueur42 lorsque l’accessoire6 se trouve dans la première configuration angulaire, respectivement dans la deuxième configuration angulaire (figure 3).

Le fonctionnement et l'utilisation d’un appareil1 de coiffure conforme à l’invention, tel que ce dernier a été décrit en détail ci-dessus, sont par exemple les suivants. L’accessoire6 de l'appareil1 occupe initialement, par exemple, sa première configuration angulaire (correspondant, par exemple, à un mode d’utilisation «sèche-cheveux») relativement au manche2, dans laquelle ledit accessoire6 se trouve préférentiellement verrouillé par le moyen de verrouillage de l’appareil1. L'utilisateur saisit alors d'une main le manche2 de l'appareil1 en s’apprêtant à positionner l’appareil1 de manière à ce que la première sortie12 d’air de l’accessoire6 soit orientée en direction de ses cheveux humides. L'utilisateur actionne ensuite les moyens manuels de contrôle et/ou de réglage10 du fonctionnement de l’appareil1, de sorte qu’un flux d’air forcé, de préférence chaud, est soufflé en direction de ses cheveux par l’intermédiaire de la première sortie12 d’air de l’accessoire6. Puis, après avoir ainsi utilisé l'appareil1 le temps souhaité, par exemple jusqu’à atteindre un certain niveau de séchage ou de pré-séchage de ses cheveux, l’utilisateur agit sur l’organe de commande21 du moyen de verrouillage de l’accessoire6 pour commander le déverrouillage de l’accessoire6 par le moyen de verrouillage. Par exemple, l’utilisateur fait coulisser le curseur36 dans la glissière 37 de l’organe de commande21 mécanique manuel, à l’aide d’un doigt (par exemple, un pouce) de la main tenant le manche 2, pour amener ledit curseur36 de sa position de verrouillage (position haute sur les figures) vers sa position de déverrouillage (position basse). Tandis que l’accessoire6 est maintenu ainsi déverrouillé, l’utilisateur imprime manuellement à l’accessoire6 un mouvement de rotation par rapport au manche2, autour du deuxième B-B’ de rotation, en tenant le manche2 d’une main et, l’accessoire 6 de l’autre main, jusqu’à positionner l’accessoire6 dans sa deuxième configuration angulaire (correspondant, par exemple, à un mode d’utilisation «brosse soufflante»). L’utilisateur peut alors cesser toute action à l’encontre de l’organe de commande21. Du fait du caractère avantageusement instable de la configuration déverrouillée du moyen de verrouillage, ce dernier passe alors automatiquement en configuration verrouillée et verrouille ainsi l’accessoire6 dans ladite deuxième configuration angulaire. L’utilisateur peut alors avantageusement utiliser l'appareil1 pour brosser, mettre en forme ses cheveux par exemple à l'aide de l'élément d'engagement 17 des cheveux.

Claims (16)

1. Appareil(1) de coiffure portatif comprenant un manche(2) de préhension manuelle, un module de soufflerie(5) embarqué pour générer un flux d’air, et un accessoire(6) qui est relié au manche(2) et qui est pourvu d’une première sortie(12) d’air et d’une deuxième sortie(13) d’air distinctes l’une de l’autre, ledit accessoire(6) étant monté à rotation relativement au manche pour évoluer entre au moins une première configuration angulaire dans laquelle le flux d’air est soufflé par l’accessoire(6) par l’intermédiaire de la première sortie(12) d’air et une deuxième configuration angulaire dans laquelle le flux d’air est soufflé par l’accessoire(6) par l’intermédiaire de la deuxième sortie(13) d’air, ledit appareil(1) comprenant en outre un moyen de verrouillage de l’accessoire(6) relativement au manche(2) dans au moins l’une desdites première et deuxième configurations angulaires pour interdire à l’accessoire(6) de quitter la première ou deuxième configuration angulaire dans laquelle il se trouve, et un organe de commande(21) pour permettre à un utilisateur de l’appareil(1) de commander le verrouillage et/ou le déverrouillage de l’accessoire(6) par le moyen de verrouillage.
2. Appareil(1) selon la revendication précédente, dans lequel le moyen de verrouillage est conçu pour évoluer entre une configuration verrouillée et une configuration déverrouillée, ladite configuration déverrouillée étant une configuration instable.
3. Appareil(1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins l’une des première et deuxième configurations angulaires de l’accessoire(6) correspond à une orientation angulaire prédéterminée unique de l’accessoire(6) relativement au manche(2).
4. Appareil(1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins l’une des première et deuxième configurations angulaires de l’accessoire(6) autorise une orientation angulaire de l’accessoire(6) relativement au manche(2) qui est variable dans une plage angulaire prédéterminée.
5. Appareil(1) selon la revendication précédente, dans lequel ladite deuxième sortie(13) d’air comprend au moins une première et une deuxième portions(13A,13B) de sortie d’air, qui sont préférentiellement distinctes et non contiguës, ledit appareil(1) étant configuré de sorte que l’accessoire(6) est apte à souffler le flux d’air par l’une et/ou l’autre desdites première et deuxième portions(13A,13B) de sortie d’air lorsque l’accessoire(6) occupe ladite deuxième configuration angulaire, laquelle autorise une orientation angulaire variable de l’accessoire(6) relativement au manche(2) selon ladite plage angulaire prédéterminée.
6. Appareil(1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le moyen de verrouillage comprend au moins un pêne(22) et au moins logement(23,24) correspondant destiné à recevoir ledit pêne(22) en son sein.
7. Appareil(1) selon les revendications 3 et 6, dans lequel ledit logement(23) est conformé pour recevoir étroitement ledit pêne(22) en son sein, le pêne(22) étant alors capturé à l’intérieur du logement(23), sans jeu significatif dans la direction de rotation de l’accessoire(6) par rapport au manche(2).
8. Appareil(1) selon la revendication 6 et l’une quelconque des revendications 4 et 5, dans lequel ledit logement(24) forme une rainure(24) angulaire dont la longueur délimite ladite plage angulaire prédéterminée et qui est conformée pour recevoir en son sein ledit pêne(22) entre deux extrémités(25,26) opposées de ladite rainure(24) angulaire formant butées.
9. Appareil(1) selon l’une quelconque des revendications 6 à 8, dans lequel le logement(23,24) est solidaire de l’accessoire(6) et le pêne(22) est solidaire du manche(2).
10. Appareil(1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit moyen de verrouillage est prévu pour assurer un verrouillage de l’accessoire(6) relativement au manche(2) dans la première configuration angulaire lorsque l’accessoire(6) se trouve dans ladite première configuration angulaire, et respectivement dans la deuxième configuration angulaire lorsque l’accessoire(6) se trouve dans ladite deuxième configuration angulaire, ledit moyen de verrouillage comprenant un unique pêne(22), un premier logement(23) destiné à recevoir ledit pêne(22) en son sein pour verrouiller l’accessoire dans ladite première configuration angulaire et un deuxième logement(24) destiné respectivement à recevoir ledit pêne(22) en son sein pour verrouiller l’accessoire(6) dans ladite deuxième configuration angulaire.
11. Appareil(1) selon l’une quelconque des revendications 6 à 10, dans lequel ledit organe de commande(21) est un organe de commande mécanique manuel, qui est relié au pêne(22) pour que l’utilisateur puisse assurer le verrouillage et/ou le déverrouillage de l’accessoire(6) par le moyen de verrouillage par action manuelle directe sur l’organe de commande(21).
12. Appareil(1) selon la revendication précédente, dans lequel ledit organe de commande(21) mécanique manuel est monté mobile sur le manche(2).
13. Appareil(1) selon la revendication précédente, dans lequel ledit organe de commande(21) mécanique manuel est monté mobile à translation rectiligne, de préférence selon un axe(A-A’) d’extension longitudinale du manche(2), et/ou à rotation autour dudit axe(A-A’) d’extension longitudinale.
14. Appareil(1) selon l’une quelconque des revendications 12 et 13, dans lequel ledit organe de commande(21) mécanique manuel est monté au niveau d’une extrémité(4) du manche(2) au niveau de laquelle l’accessoire(6) est relié au manche(2).
15. Appareil selon la revendication 2 et l’une quelconque des revendications 11 à 14, dans lequel ledit organe de commande(21) mécanique manuel est monté mobile entre une position de verrouillage dans laquelle le moyen de verrouillage occupe ladite configuration verrouillée et une position de déverrouillage dans laquelle le moyen de verrouillage occupe ladite configuration déverrouillée, ledit appareil(1) comprenant un moyen de rappel, de préférence élastique, prévu pour rappeler automatiquement l’organe de commande(21) mécanique manuel dans ladite position de verrouillage lorsqu’il occupe ladite position de déverrouillage.
16. Appareil(1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel lesdites première et deuxième sorties(12,13) d’air de l’accessoire(6) présentent des ouvertures de géométries différentes.