FR3099034A1

FR3099034A1 - Procédé de maquillage et/ou de soin des ongles

Info

Publication number: FR3099034A1
Application number: FR1908515A
Authority: FR
Inventors: Henri Samain; Chrystèle GEVREY; Séverine ROSE; Franck Giron
Original assignee: LOreal SA
Current assignee: LOreal SA
Priority date: 2019-07-26
Filing date: 2019-07-26
Publication date: 2021-01-29
Anticipated expiration: 2039-07-26
Also published as: FR3099034B1

Abstract

Procédé de maquillage et/ou de soin des ongles La présente invention a pour objet un procédé cosmétique pour former un revêtement en surface d’un ongle, en particulier pour le maquillage et/ou le soin des ongles, utilisant une membrane comportant au moins une zone transparente à un rayonnement lumineux, notamment ultra-violet, et ayant ou pouvant prendre la forme au moins partielle d’un ongle, procédé dans lequel : a) une composition photodurcissable par exposition audit rayonnement lumineux est appliquée sur au moins une portion d’une face de ladite zone transparente de la membrane,b) ladite face est appliquée sur l’ongle, et c) une réticulation de la composition est opérée par exposition audit rayonnement lumineux à travers ladite membrane appliquée sur l’ongle. Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

Procédé de maquillage et/ou de soin des ongles

La présente invention concerne un procédé cosmétique pour former un revêtement en surface d’un ongle, en particulier pour le maquillage et/ou le soin des ongles.

Le maquillage des ongles naturels, des mains ou des pieds, vise à leur donner un meilleur aspect coloré et/ou à les agrandir, les allonger ou les régulariser, à modifier leur aspect de surface, leur donner de la brillance ou faire apparaître des motifs, décoratifs ou expressifs. Le maquillage des ongles permet encore de renforcer les ongles pour les protéger des coups, des frottements ou des liquides.

Les techniques accessibles aujourd’hui pour atteindre ces objectifs sont, selon les cas, plus ou moins satisfaisantes.

Les vernis sont efficaces pour donner un aspect coloré et/ou brillant. Toutefois, ils ne permettent pas d’allonger les ongles ou de régulariser leur longueur et sont de plus relativement fragiles. Dans une certaine mesure, les vernis permettent de former des motifs. Toutefois, ces derniers doivent être réalisés par une personne habile et le temps de vie du vernis en limite l’intérêt, au regard de l’investissement que cela nécessite.

En outre, le contact entre la peau et les produits de maquillage des ongles peut être source d’appréhension. Ces contacts peuvent survenir en cas de débordement lors du maquillage.

Pour obtenir un maquillage des ongles sans débordement, plusieurs solutions existent, comme les services de manucure et de «nail art» en salon professionnel. Leur mise en œuvre est coûteuse et chronophage, ce qui rend cette expérience non accessible à tous.

L’utilisation de patchs à coller sur les ongles est également connue. Cela nécessite une étape de découpe des patchs à la main, peu précise et qui ne garantit pas l’absence de débordement.

Certaines personnes apprécient également de décorer leurs ongles, pour des questions esthétiques. Une des approches consiste à réaliser une décoration en collant des objets décoratifs sur les ongles. L’une des contraintes de cette méthode est la tenue de la décoration.

Il et connu de coller l’objet manuellement à la surface des ongles préalablement maquillés ou non, à l’aide de points de colle, comme la colle cyanoacrylate. Cette méthode est chronophage et peu précise et donc ne convient pas à tous. De plus l’utilisation de colle demande une très grande attention et peut s’avérer dangereuse pour ceux qui la manipulent mal.

Il est également possible d’utiliser un vernis avec un niveau de séchage contrôlable, et de coller l’objet à la surface de l’ongle maquillé avant que le vernis soit totalement sec. Cette méthode est néanmoins longue et imprécise. Elle nécessite l’utilisation de vernis à vitesse de séchage contrôlée et lente, difficilement disponibles dans le commerce.

Superposer des couches de vernis, en incluant des objets décoratifs entre deux couches, peut être envisagé. Cette technique nécessite beaucoup de manipulations et le rendu esthétique dépend fortement de la précision de dépôt des objets. Il est donc difficile de contrôler finement la localisation des objets et la précision de leur organisation, ce qui peut conduire à un aspect visuel dégradé et insatisfaisant, ce qui limite le développement de ce genre d’effets visuels à domicile.

Il est également connu d’utiliser des faux ongles pour varier les effets de maquillage des ongles, comme par exemple ceux fabriqués par le procédé décrit dans la demande WO 2017/174703. La technique de pose de faux ongles requiert cependant un savoir-faire important, prend beaucoup de temps, classiquement plus de 30 minutes, et nécessite en outre un entretien minutieux.

En conséquence, il existe un besoin pour améliorer encore le maquillage des ongles, en particulier afin qu’il soit réalisé avec précision et facilement, en évitant de déborder sur la peau, et également en ayant la possibilité de réaliser aisément des motifs.

La présente invention vise notamment à répondre à ce besoin.

La présente invention a ainsi pour objet un procédé cosmétique pour former un revêtement en surface d’un ongle, en particulier pour le maquillage et/ou le soin des ongles, utilisant une membrane comportant au moins une zone transparente à un rayonnement lumineux, notamment ultra-violet, procédé dans lequel :
a) une composition photodurcissable par exposition audit rayonnement lumineux est appliquée sur au moins une portion d’une face de ladite zone transparente de la membrane,
b) ladite face est appliquée sur l’ongle, et
c) une réticulation de la composition est opérée par exposition audit rayonnement lumineux à travers ladite membrane appliquée sur l’ongle.

Préalablement à l’étape b), une réticulation, partielle ou totale, de la composition appliquée sur la face de la membrane peut être opérée, par irradiation directe ou au travers de la membrane. Cette étape est appelée pré-réticulation. Dans ce cas, une composition photodurcissable, notamment sous rayonnement ultra-violet, est ensuite appliquée sur l’ongle ou sur la membrane avant de poser la membrane sur l’ongle. La composition peut être la même que celle utilisée dans l’étape a), ou être différente.

De préférence, la composition est appliquée sur ladite au moins une portion d’une face de la membrane à l’état fluide.

Le contour de la membrane peut suivre au moins partiellement le contour de l’ongle.

Grâce à l’invention, l’application précise d’une composition photodurcissable sous rayonnement ultra-violet, dite gel UV, est facilitée. L’invention permet un maquillage des ongles sans débordement, de bonne qualité, rapide, pratique et peu cher.

L’invention permet d’éviter les contacts entre les produits de maquillage des ongles à l’état liquide et la peau, répondant donc au besoin exprimé de réassurance. En outre, l’utilisation d’un adhésif à poser sur l’ongle est évitée.

Le revêtement formé selon l’invention peut être plus particulièrement destiné au maquillage et/ou au soin des ongles.

De préférence, le procédé de l’invention est un procédé de maquillage des ongles.

On entend par «réticulation», le fait qu’un composé puisse soit seul, soit par réaction avec un second composé, soit par exemple par action d’un rayonnement lumineux ou d’un apport d’énergie, créer des liaisons covalentes entre les molécules, le résultat étant l’augmentation de la cohésion du matériau comportant ce composé. La réalisation de cette réticulation relève des compétences de l'homme de l'art.

La ou les étapes de réticulation peuvent être effectuéesvial’illumination de la membrane par une source lumineuse avec un rayonnement dans l’UV ou le proche UV, de préférence de longueur d’onde inférieure à 450 nm.

A l’issue de l’étape c), le taux de réticulation de la composition est avantageusement supérieur à 90 %, de préférence supérieur à 95 %, et plus préférentiellement égal à 100 %.

La membrane est avantageusement retirée de l’ongle après réticulation de la composition.

Membrane

Le contour de la membrane peut suivre le contour exact d’un ongle. Dans une variante, le contour de la membrane suit partiellement le contour d’un ongle, notamment uniquement sa partie supérieure.

Par «contour d’un ongle», il faut comprendre le contour délimité par l’extrémité libre de l’ongle et par la peau le bordant.

Dans une variante, la membrane étant notamment plus grande que l’ongle, la membrane comporte une zone opaque au rayonnement lumineux entourant la zone transparente de la membrane, la zone opaque ayant dans ce cas un contour interne suivant le contour exact de l’ongle. Cela permet de définir une fenêtre au contour exact de l’ongle.

Dans une variante, la zone transparente de la membrane a un contour interne légèrement en retrait du contour de l’ongle, notamment en retrait du bord de l’ongle d’une distance comprise entre 0 mm et 5 mm. Cela permet d’obtenir le motif particulier que l’utilisateur souhaite réaliser. La composition appliquée sur la zone opaque de la membrane n’est ainsi pas photoréticulée, et peut être éliminée facilement en utilisant un solvant adapté ou un tissu.

Dans une variante encore, la membrane étant notamment plus grande que l’ongle, au moins une pellicule délimitant le contour de l’ongle ou une zone de plus petite étendue que la surface de l’ongle définie par son contour est disposée sur la membrane avant l’application de la composition. Ladite au moins une pellicule, formant un pochoir, est ensuite retirée avant une étape de pré-réticulation de la composition opérée préalablement à l’étape b), ce qui permet d’avoir de la composition uniquement sur l’ongle et/ou d’obtenir un motif particulier. La ou les pellicules peu(ven)t être réalisée(s) en un matériau adhésif.

La membrane peut avoir des dimensions supérieures à celle de l’ongle, étant notamment maintenue par un bandage sur ce dernier, notamment quand compo souhaitée sur l’ensemble de l’ongle. La membrane peut dépasser de l’ongle, dans au moins une direction, d’une longueur comprise entre 0,1 mm et 5 mm, mieux entre 0,5 mm et 3 mm. Dans une variante, la membrane a des dimensions inférieures à celle de l’ongle.

La membrane peut présenter au moins une concavité, notamment adaptée à la forme d’un ongle, de préférence personnalisée à la forme d’un ongle de l’utilisateur sur lequel la composition doit être appliquée.

La membrane est de préférence réalisée dans un matériau déformable et souple, au moins avant réticulation, ce matériau étant notamment choisi de manière à être au moins déformable à 20% avant rupture. La membrane peut ainsi aisément épouser la forme au moins partielle d’un ongle.

Pour mesurer la déformabilité, les essais sont réalisés sur un appareil commercialisé sous l’appellation Lloyd, référence LR5K, ou commercialisé sous l'appellation Zwick dans les mêmes conditions de températures et d'humidité que pour le séchage, c'est-à-dire une température de 22 +/-2 °C et un taux d'humidité relative de
50 +/-5 %. Les éprouvettes sont étirées à la vitesse de 1 mm/s et la distance entre les mors est de 50 +/- 1 mm. L’expérience consiste à tirer jusqu’à cassure.

Le matériau de la membrane peut être choisi de manière à ce que son module d’Young E soit compris entre 10 kPa et 50 MPa, notamment lors de la pose sur l’ongle, avant réticulation.

La membrane est avantageusement réalisée dans un matériau comprenant un composé choisi parmi les polymères, notamment les thermoplastiques, en particulier en PET, ou les élastomères, en particulier à base de silicone, notamment le produit « Life Form H00 » de la marque Mouldlife.

La membrane étant au moins partiellement transparente au rayonnement ultra-violet (UV), une french manucure ou des motifs peuvent être réalisés sur l’ongle.

La membrane est de préférence réalisée, notamment par thermoformage, à partir d’un moule réalisé après acquisition de données numériques 2D ou 3D de l’ongle, ledit moule présentant notamment au moins une portion de surface épousant au moins partiellement le contour et/ou la forme de l’ongle ou sensiblement égale à la surface développée de l’ongle.

Le moule peut être réalisé par fabrication additive, notamment par impression 3D ou par stéréolithographie, ou par usinage.

La membrane peut avoir une longueur, mesurée selon l’axe suivant lequel elle s’étend, comprise entre 5 mm et 30 mm.

La membrane peut avoir une largeur, mesurée perpendiculairement à l’axe suivant lequel elle s’étend, comprise entre 5 mm et 20 mm.

Une couche d’un matériau antiadhérent, notamment à base de silicone, notamment de type Mouldlife LifeForm, peut être appliquée sur la membrane, préalablement à l’application de la composition photodurcissable. Cela permet d’obtenir des bords mieux définis, évitant le problème de mouillage de la composition sur la membrane, et d’avoir un meilleur confort lors de la pose de la membrane, car le matériau antiadhérent l’assouplit. Dans le cas où une réticulation, partielle ou totale, de la composition appliquée sur la face de la membrane est opérée préalablement à la pose de la membrane sur l’ongle, cette étape d’application de matériau antiadhérent peut être évitée.

La membrane peut comporter une languette de préhension, permettant la manipulation aisée de la membrane pendant son utilisation et son retrait après mise en œuvre du procédé selon l’invention. Ladite languette est avantageusement située à une extrémité longitudinale de la membrane, par exemple du côté de la lunule de l’ongle.

La languette peut être située dans le même plan que l’extrémité libre de la membrane correspondant à l’extrémité libre de l’ongle.

Dans une variante, la languette se raccorde au reste de la membrane en formant un décrochement, notamment du côté de la lunule de l’ongle, formant par exemple deux coudes à angle droit et définissant un montant venant en butée contre la peau. Le décrochement peut être orienté sensiblement perpendiculairement au plan contenant la partie de la membrane destinée à être posée sur l’ongle. La languette est dans ce cas surélevée par rapport au reste de la membrane. Cela permet d’éviter tout contact de la composition avec la peau, par exemple dans le cas d’ongles très courts, et d’obtenir un positionnement de la membrane précis et rapide, ainsi qu’une application de la composition facilitée, car la composition n’est pas déposée au niveau du décrochement.

Acquisition du relief de l’ongle

Le procédé selon l’invention peut, avant l’étape a), comporter l’acquisition de données numériques 2D ou 3D du relief de l’ongle ou d’une surface développée de l’ongle, la réalisation du moule servant à donner à la membrane son contour et/ou sa forme ayant lieu à partir de ces données numériques, notamment par calcul du relief ou d’une surface développée de l’ongle.

L’acquisition du relief peut comporter une numérisation, à l’aide d’un moyen d’acquisition, d’un bout d’un doigt de l'utilisateur, puis l’isolement d’une partie ongle de ladite numérisation aboutissant à la création de données numériques. La fabrication d’un moule correspondant au moins partiellement au contour et/ou au relief de l’ongle peut être mise en œuvre à partir desdites données numériques.

Pour acquérir les données nécessaires au calcul du contour et/ou du relief de l’ongle, on peut utiliser un moyen d’acquisition pour scanner un bout de doigt d’une personne. Le moyen d’acquisition peut être de tout type, scanner 3D, appareil photographique, caméra vidéo ou autre. On utilise également des moyens de traitement informatique pour isoler la partie ongle du bout de doigt, en déduire la forme de l’ongle et éventuellement l’étendre pour ajouter une portion de surface additionnelle, afin d’en déduire le contour et le relief du moule.

En variante, la détermination du relief de l’ongle peut être réalisée au moins partiellement manuellement à l’aide d’une pâte de moulage, par exemple une pâte de silicone, pour mouler la partie ongle du doigt. On pourra alors acquérir les données numériques, notamment 3D, de l’ongle, par exemple à l’aide d’un moyen d’acquisition tel que précité, et réaliser le moule que l’on souhaite sur la base de ces données numériques.

Par « scanner 3D », on entend un appareil de numérisation et d’acquisition d’images en trois dimensions. Le scanner 3D est ainsi un appareil qui analyse le bout du doigt incluant l’ongle de l’utilisateur, pour recueillir des informations précises sur le contour, le relief, la forme et éventuellement sur l'apparence de celui-ci.

Le scanner 3D peut mettre en œuvre tout type de technologie de numérisation, et être par exemple du type avec contact ou sans contact, de préférence sans contact. Parmi les scanners 3D pouvant être utilisés, on peut citer le scanner sans contact actif, le scanner par décalage de phase, le scanner à lumière structurée, notamment par projection de franges, le scanner à photographie multi-angle, le scanner laser par triangulation, manuel ou non, le scanner laser par holographie conoscopique, le scanner stéréoscopique, le scanner à silhouette, ou autre.

Cavité

La membrane peut présenter au moins une cavité, étant notamment réalisée, en particulier par thermoformage, à partir d’un moule présentant au moins une forme complémentaire à ladite cavité. La ou les cavités de la membrane forment avantageusement une bosse, un bossage, ou autre relief décoratif à la surface de l’ongle.

Au moins un bord de la ou des cavités, voire tous les bords, s’étend avantageusement en retrait du bord de la membrane.

La ou les cavités peuvent avoir une profondeur comprise entre 0,1 mm et 3 mm. La profondeur d’une cavité est mesurée au niveau du centre de la cavité, perpendiculairement au plan auquel appartient la portion de la membrane où se trouve la cavité, entre le fond de la cavité et ledit plan.

La ou les cavités peuvent avoir une longueur, mesurée selon l’axe suivant lequel s’étend la membrane, comprise entre 3 mm et 28 mm.

La ou les cavités peuvent avoir une largeur, mesurée perpendiculairement à l’axe suivant lequel s’étend la membrane, comprise entre 3 mm et 18 mm.

Au moins un élément optique visible peut être introduit dans ladite au moins une cavité de la membrane, notamment par saupoudrage, préalablement à l’étape a) d’application d’une composition photodurcissable sur la face de la membrane située du côté du creux formé par la cavité.

Dans le cas d’une introduction par saupoudrage, les éléments optiques variables sont avantageusement arasés, de façon à ce que la quantité d’éléments présents par unité de surface dans le ou les creux formés par la ou les cavités soit supérieure à celle des zones pleines de la membrane.

Dans le cas de la présence d’éléments optiques, la composition est avantageusement transparente pour laisser apparent le ou les éléments.

Ledit au moins un élément optique visible peut être une paillette, un élément microscopique d’origine naturelle ou non tel qu’un poil, une plume, une fibre, un minéral, une bille. Ledit élément optique visible peut interagir avec la lumière par absorption, réflexion, diffraction, diffusion, ou fluorescence.

Le nombre de cavités, les dimensions de la ou des cavités, et le positionnement des éléments optiques visibles, le cas échéant, sont avantageusement choisis selon l’effet souhaité. Ceci permet de décorer aisément les ongles, et de former un relief à la surface des ongles maquillés, dans un esprit « nail art ». La ou les cavités peuvent avoir une forme de dôme, notamment de portion de sphère ou d’ovoïde, par exemple hémisphérique, prismatique, notamment de pyramide, de cône, et présenter une ou plusieurs facettes ou une surface dépourvue de facettes.

Le ou les éléments optiques peuvent se présenter sous la forme d’inclusion(s) dans une matrice transparente occupant le volume de la ou des cavités correspondantes.

Plusieurs éléments optiques peuvent être visibles individuellement au sein d’un même relief formé par la ou l’une des cavités de la membrane.

La ou les cavités peuvent être placées à tout endroit de la membrane.

Dans un mode de réalisation particulier de l’invention, une cavité est présente sur le bord de la membrane destiné à se positionner sur le bord supérieur de l’ongle, au bout du doigt.

Dans une variante, la membrane présente plusieurs cavités agencées entre elles de telle sorte à former un réseau de nervures à la surface de l’ongle, ayant en particulier l’apparence d’une grille.

Le volume d’une cavité peut être compris entre 0.001 mm³et 1000 mm³, mieux entre 0.01 mm³et 100 mm³.

Le ratio entre l’épaisseur de la composition déposée dans la cavité et l’épaisseur dudit au moins un élément optique visible peut être compris entre 2 et 50, mieux entre 2 et 10. L’épaisseur de la composition déposée dans la cavité est avantageusement mesurée de la même manière que la profondeur de la cavité, et on entend par épaisseur de l’élément sa dimension mesurée perpendiculairement à l’axe suivant lequel s’étend la membrane, lorsque la membrane est regardée de côté.

Une couche de composition, notamment un vernis à ongles, notamment transparent, peut être appliquée sur la membrane après réticulation de la composition photodurcissable sur l’ongle, afin d’égaliser la surface. Il est ainsi possible de créer des effets d’apparence de reliefs visibles, tout en gardant une surface plane lisse, en remplissant les creux et irrégularités formés par la ou les cavités. Cette option permet d’aplanir les reliefs et de faire disparaitre les craintes de s’accrocher aux vêtements.

Composition

La composition photodurcissable peut comporter des polymères photopolymérisables et/ou photodurcissables, tels que des polymères acrylates, dont l’action d’un rayonnement lumineux, notamment UV, conduit à une réaction de réticulation.

La composition peut comporter un composé photodurcissable choisi par exemple parmi les polymères ou oligomères polyuréthanes et/ou polyurées porteurs de groupements (méth)acrylate, en particulier les oligomères (méth)acrylate polyuréthane.

De préférence, la composition photodurcissable, épaissie ou non, présente une viscosité allant de 0,1 Pa.s à 10000 Pa.s, de préférence de 0,5 Pa.s à 1000 Pa.s, et encore plus particulièrement de 0,5 à 100 Pa.s,à 25 °C.

La viscosité d'une composition utilisée dans l’invention peut être mesurée selon tout procédé connu de l’homme de l’art, et notamment selon le procédé conventionnel suivant. A 25 °C à l'aide d'un Rhéomat 180, équipé d'un mobile tournant à 200 tours/mn, l'homme du métier peut choisir le mobile permettant de mesure la viscosité, parmi les mobiles, M1 ou M2 ou M3 ou M4 sur la base de ses connaissances générales, de manière à pouvoir réaliser la mesure.

Une formule épaissie permet de n’en déposer qu’une goutte, notamment au centre de la membrane, qui est aplatie sur l’ongle lors de la pose de la membrane, avant réticulation. La composition ne rentre ainsi pas en contact avec la peau et ne déborde pas. L’étape de pré-réticulation, dans ce cas, n’est pas indispensable.

Ensemble

L’invention a également pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble cosmétique, en particulier pour le maquillage et/ou le soin des ongles, comportant au moins, au sein d’un même conditionnement, une membrane comportant au moins une zone transparente à un rayonnement lumineux, notamment ultra-violet, pour la mise en œuvre du procédé selon l’invention, et une composition photodurcissable par exposition audit rayonnement lumineux.

La membrane peut présenter au moins une cavité, et l’ensemble peut comporter des éléments optiques visibles, notamment une paillette, un élément microscopique d’origine naturelle ou non tel qu’un poil, une plume, une fibre, un minéral, une bille, destinés à être introduits dans ladite au moins une cavité de la membrane.

Dans une variante, la membrane présente au moins une cavité dans laquelle ont été introduits un ou plusieurs éléments optiques visibles, notamment une paillette, un élément microscopique d’origine naturelle ou non tel qu’un poil, une plume, une fibre, un minéral, une bille.

L’ensemble peut comporter en outre un système d’éclairage apte à opérer la réticulation de la composition, notamment une lampe UV.

Les caractéristiques énoncées ci-dessus pour le procédé s’appliquent à l’ensemble, et vice-versa.

L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples non limitatifs de mise en œuvre de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :

la figure 1 illustre différentes étapes d’un exemple de procédé selon l’invention,

la figure 2 représente des vues en coupe d’un ongle et d’une membrane à différentes étapes du procédé selon l’exemple de mise en œuvre de l’invention de la figure 1,

la figure 3 illustre un premier exemple d’utilisation du procédé selon l’invention,

la figure 4 représente un exemple de membrane pour la mise en œuvre de l’invention,

la figure 5 représente une variante de membrane pour la mise en œuvre de l’invention,

la figure 6 illustre un deuxième exemple d’utilisation du procédé selon l’invention,

la figure 7 illustre un troisième exemple d’utilisation du procédé selon l’invention,

la figure 8 représente des vues en coupe d’un ongle et d’une membrane à différentes étapes du procédé selon l’exemple de mise en œuvre de l’invention de la figure 7,

la figure 9 représente un exemple de membrane réalisée à partir d’un moule présentant des cavités,

à [Fig 12] les figures 10 à 12 illustrent des résultats d’exemples de mise en œuvre du procédé selon l’invention, et

et [Fig 14] les figures 13 et 14 illustrent des exemples d’ensembles cosmétiques selon l’invention.

Description détaillée

On a illustré à la figure 1 différentes étapes d’un exemple de mise en œuvre de l’invention.

Dans cet exemple, le procédé comporte une étape 11 d’application d’une composition P photodurcissable sous rayonnement ultra-violet sur au moins une portion d’une face d’une zone d’une membrane 1 transparente au rayonnement ultra-violet, comme visible à la figure 2(a). Dans une étape 12, la face de la membrane est posée sur l’ongle N, et dans une étape 13, une réticulation de la composition est opérée à travers ladite membrane posée sur l’ongle N, comme visible à la figure 2(b). La membrane est avantageusement retirée de l’ongle après réticulation de la composition, dans une étape 14, et l’ongle est ainsi maquillé, comme visible à la figure 2(c). Le contour de la membrane peut suivre au moins partiellement le contour de l’ongle N.

Préalablement à l’étape 12, une étape 11a de réticulation, partielle ou totale, de la composition appliquée sur la face de la membrane peut être opérée, par irradiation directe ou au travers de la membrane. Dans une étape 11b ultérieure, une composition photodurcissable sous rayonnement ultra-violet est alors appliquée sur l’ongle ou sur la membrane après cette étape 11a.

Une couche de silicone peut être appliquée sur la membrane, préalablement à l’application de la composition photodurcissable à l’étape a).

Dans cet exemple, la membrane est réalisée par thermoformage, dans une étape 10c, à partir d’un moule réalisé, dans une étape 10b, après une étape 10a d’acquisition de données numériques 2D ou 3D de l’ongle. Comme décrit précédemment, le moule présente au moins une portion de surface épousant le contour au moins partiel de l’ongle ou sensiblement égale à la surface développée de l’ongle. Le moule peut être réalisé par fabrication additive, notamment par impression 3D ou par stéréolithographie, ou par usinage.

De préférence et comme dans l’exemple considéré, la membrane est réalisée dans un matériau déformable et souple, au moins avant réticulation, par exemple en PET.

La ou les étapes de réticulation sont effectuéesvial’illumination de la membrane par une source lumineuse avec un rayonnement dans l’UV.

Dans un mode de réalisation particulier de l’invention, la membrane est réalisée, notamment par thermoformage, à partir d’un moule présentant au moins une forme complémentaire formant une cavité sur la membrane. Au moins un élément optique visible, par exemple une paillette, un élément microscopique d’origine naturelle ou non tel qu’un poil, une plume, une fibre, un minéral, est alors introduit dans ladite cavité de la membrane, notamment par saupoudrage, préalablement à l’étape a) d’application d’une composition photodurcissable sur la face de la membrane située du côté du creux formé par la cavité.

Dans les exemples décrits, la composition photodurcissable comporte un composé photodurcissable choisi parmi les polymères ou oligomères polyuréthanes et/ou polyurées porteurs de groupements (méth)acrylate, en particulier les oligomères (méth)acrylate polyuréthane.

Exemple 1

Dans ce premier exemple, une membrane 1, au moins partiellement transparente au rayonnement ultra-violet et visible à la figure 3(e), est utilisée selon l’invention pour le maquillage d’un ongle.

Dans cet exemple, la membrane 1 est réalisée par thermoformage d’une plaque de PET à la forme d’un ongle, à partir d’un moule 2 créé en se basant sur des données 3D du relief de l’ongle acquises par un scanner 3D, comme représenté aux figures 3(a) à 3(d). La membrane a été enduite d’une couche de silicone, visible à la figure 3(e), de type « Mouldlife LifeForm ». La membrane comporte une languette de préhension 3.

Plus particulièrement, le bout d’un doigt d’un utilisateur est scanné en 3D, la partie ongle est alors isolée, et des données numériques 3D de l’ongle sont générées. Puis, par calcul à partir de ces données numériques 3D, on détermine la surface développée de l’ongle, et on en déduit alors le contour du moule. Le moule, dans l’exemple considéré, est réalisé par impression 3D.

Une composition P photodurcissable sous rayonnement ultra-violet est appliquée sur une face de la membrane 1, par exemple un gel UV « Gel Polish Vernis semi-permanent » de la marque Essie sur une épaisseur de 0,5 mm, comme représenté à la figure 3(f). Une réticulation de la membrane revêtue de la composition est opérée par irradiation en utilisant une lampe UV « à LED professionnel haute performance » de la marque Essie Gel, pendant 10 secondes. Dans cet exemple, l’irradiation, illustrée à la figure 3(g), se fait au travers de la membrane, les rayons UV traversant la membrane et réticulant la composition, partiellement ou totalement.

La membrane 1 pré-réticulée est posée sur l’ongle, et une réticulation de la composition est opérée à travers la membrane posée sur l’ongle, en utilisant la lampe UV citée ci-dessus, pendant 60 secondes, comme représenté à la figure 3(h). La membrane 1 est ensuite retirée, et l’effet de maquillage visible à la figure 3(i) est réalisé.

Dans cet exemple, la membrane 1 comporte une languette de préhension 3, située à une extrémité longitudinale de la membrane, du côté de la lunule de l’ongle N. La languette est, dans l’exemple considéré, située dans le même plan P_lque l’extrémité libre de la membrane correspondant à l’extrémité libre de l’ongle.

Dans une variante représentée à la figure 5, la languette 3 se raccorde au reste de la membrane en formant un décrochement 17 du côté de la lunule de l’ongle N.

Dans cet exemple, la membrane 1 est plus grande que l’ongle N, et comporte une zone opaque au rayonnement lumineux entourant une zone de la membrane transparente audit rayonnement lumineux, ladite zone opaque ayant dans ce cas un contour interne suivant le contour exact de l’ongle N.

Exemple 2

Dans ce deuxième exemple, illustré à la figure 6, la membrane 1 est plus grande que l’ongle N et deux pellicules 21 sont disposées sur la membrane avant l’application de la composition de sorte à délimiter une zone de plus petite étendue que la surface de l’ongle N définie par son contour, comme visible à la figure 6(a).

La composition P est appliquée sur la membrane et les pellicules, sans prendre garde à ne pas déborder, comme visible à la figure 6(b). Les pellicules, formant un pochoir, sont ensuite retirées avant une étape de pré-réticulation de la composition opérée préalablement à la pose de la membrane sur l’ongle, comme représenté aux figures 6(c) et 6(d). Le résultat de maquillage après une réticulation totale de la composition à travers la membrane posée sur l’ongle, d’une durée de 60 secondes, est visible à la figure 6(e). L’utilisation de pellicules a permis de former précisément un motif d’une forme particulière sur l’ongle, un rectangle dans cet exemple.

Exemple 3

Dans ce troisième exemple, illustré à la figure 7, la membrane 1 présente des cavités 5, et des éléments optiques visibles 8 sont introduits dans les cavités de la membrane 1.

Une composition P photodurcissable sous rayonnement ultra-violet est ensuite appliquée sur une face de la membrane 1, comme visible à la figure 8(a). Une réticulation de la membrane revêtue de la composition est opérée par irradiation en utilisant une lampe UV « à LED professionnel haute performance » de la marque Essie Gel, pendant 30 secondes. Un décor 3D est ainsi obtenu.

Dans cet exemple, une composition P₂photodurcissable sous rayonnement ultra-violet est appliquée sur l’ongle avant la pose sur celui-ci de la membrane comportant le décor. Une réticulation est ensuite opérée à travers ladite membrane posée sur l’ongle, en utilisant la même lampe UV que dans l’exemple précédent, pendant 60 secondes, comme visible aux figures 8(b) et 8(c). L’effet de maquillage obtenu sur l’ongle est visible à la figure 7(g).

Exemple 4

Dans ce quatrième exemple, illustré à la figure 9, la membrane 1 a été réalisée à partir d’un moule présentant des formes complémentaires formant des cavités sur la membrane, et des éléments optiques visibles ont été introduits dans les cavités de la membrane 1. Deux reliefs sont ainsi présents : un relief défini par les cavités de la membrane et un relief défini par les éléments tridimensionnels insérés. Cela apporte un effet goniochromatique.

Exemple 5

Dans ce cinquième exemple, illustré à la figure 10, la membrane 1 présente une cavité 5 située sur une ligne droite suivant l’axe longitudinal du doigt, en son centre, et des billes ont été introduites dans la cavité de la membrane 1 selon cette ligne droite.

Exemple 6

Dans ce sixième exemple, illustré à la figure 11, une membrane 1 adaptée à la partie supérieure d’un ongle a été réalisée. Des paillettes ont été introduites dans la cavité présentée par la membrane 1 sur son bord destiné à se positionner sur le bord supérieur de l’ongle, au bout du doigt, comme visible à la figure 11(a). Cet exemple permet de réaliser des déclinaisons de la « french manucure » connue colorée, grâce aux inclusions apportées par les paillettes, comme montré à la figure 11(b).

Exemple 7

Dans ce septième exemple, illustré à la figure 12, la membrane 1 présente plusieurs cavités 5 agencées entre elles de telle sorte à former un réseau de nervures à la surface de l’ongle, dans lesquelles des paillettes 8 de taille micrométrique ont été introduites. Un motif 3D de grille est ainsi obtenu, dont le rendu visuel dépend de la densité des paillettes.

Exemples d’ensembles cosmétiques

Un premier exemple d’ensemble cosmétique 6 selon l’invention est représenté à la figure 13. Cet ensemble 6 comporte, au sein d’un même conditionnement, une membrane 1 au moins partiellement transparente au rayonnement ultra-violet et ayant un contour suivant celui d’un ongle, pour la mise en œuvre du procédé de maquillage des ongles selon l’invention, des billes 8 et une composition P photodurcissable sous rayonnement ultra-violet. La membrane 1 présente des cavités 5, aptes à recevoir les billes.

Cet ensemble 6 permet à l’utilisateur de réaliser l’incrustation d’éléments visibles formant un décor grâce à l’utilisation d’une membrane 1 définissant la place exacte des objets, sans passer par un expert du « nail art ».

Un deuxième exemple d’ensemble cosmétique 6 selon l’invention est représenté à la figure 14. Cet ensemble 6 comporte, au sein d’un même conditionnement, une membrane 1 au moins partiellement transparente au rayonnement ultra-violet et ayant un contour suivant celui d’un ongle, pour la mise en œuvre du procédé de maquillage des ongles selon l’invention, et une composition P photodurcissable sous rayonnement ultra-violet. La membrane 1 présente des cavités 5, dans lesquelles ont été introduites des billes 8. Cet ensemble « prêt à l’emploi » permet de réaliser aisément un maquillage original des ongles.

L’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits.

D’autres types de composition peuvent être utilisés, ainsi que d’autres matières et d’autres procédés pour la réalisation de la membrane 1.

Claims

Procédé cosmétique pour former un revêtement en surface d’un ongle (N), en particulier pour le maquillage et/ou le soin des ongles, utilisant une membrane (1) comportant au moins une zone transparente à un rayonnement lumineux, notamment ultra-violet, comprenant les étapes suivantes :
a) une composition (P) photodurcissable par exposition audit rayonnement lumineux est appliquée sur au moins une portion d’une face de ladite zone transparente de la membrane (1),
b) ladite face est posée sur l’ongle (N), et
c) une réticulation de la composition (P) est opérée par exposition audit rayonnement lumineux à travers la membrane (1) posée sur l’ongle (N).
Procédé selon la revendication 1, dans lequel, préalablement à l’étape b), une réticulation, partielle ou totale, de la composition (P) appliquée sur la face de la membrane (1) est opérée, par irradiation directe ou au travers de la membrane, et une composition (P, P₂) photodurcissable, notamment sous rayonnement ultra-violet, est ensuite appliquée sur l’ongle (N) ou sur la membrane (1) avant de poser la membrane sur l’ongle.
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la membrane (1) est retirée de l’ongle (N) après réticulation de la composition.
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le contour de la membrane (1) suit au moins partiellement le contour de l’ongle (N).
Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel au moins une pellicule délimitant le contour de l’ongle ou une zone de plus petite étendue que la surface de l’ongle définie par son contour est disposée sur la membrane (1) avant l’application de la composition (P) sur celle-ci, et est ensuite retirée avant une étape de pré-réticulation de la composition opérée préalablement à l’étape b).
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la ou les étapes de réticulation sont effectuéesvial’illumination de la membrane (1) par une source lumineuse avec un rayonnement dans l’UV ou le proche UV.
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel une couche d’un matériau antiadhérent, notamment à base de silicone, est appliquée sur la membrane (1), préalablement à l’application de la composition (P) photodurcissable à l’étape a).
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la membrane (1) est réalisée dans un matériau déformable et souple, au moins avant réticulation, ce matériau étant notamment choisi de manière à être au moins déformable à 20% avant rupture.
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le matériau de la membrane (1) est choisi de manière à ce que son module d’Young E soit compris entre 10 kPa et 50 MPa, notamment lors de la pose sur l’ongle (N), avant réticulation.
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la membrane (1) est réalisée dans un matériau comprenant un composé choisi parmi les polymères, notamment les thermoplastiques, en particulier en PET, ou les élastomères, notamment à base de silicone.
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la membrane (1) est réalisée, notamment par thermoformage, à partir d’un moule réalisé après acquisition de données numériques 2D ou 3D de l’ongle (N), ledit moule présentant notamment au moins une portion de surface épousant au moins partiellement le contour et/ou la forme de l’ongle ou sensiblement égale à la surface développée de l’ongle.
Procédé selon la revendication précédente, dans lequel le moule est réalisé par fabrication additive, notamment par impression 3D ou par stéréolithographie, ou par usinage.
Procédé selon l’une des deux revendications immédiatement précédentes, comportant l’acquisition de données numériques 2D ou 3D du relief de l’ongle (N) ou d’une surface développée de l’ongle, la réalisation du moule servant à donner à la membrane (1) son contour et /ou sa forme ayant lieu à partir de ces données numériques, notamment par calcul d’une surface développée de l’ongle.
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la membrane comporte une languette de préhension (3).
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la membrane (1) présente au moins une cavité (5), étant notamment réalisée, en particulier par thermoformage, à partir d’un moule présentant au moins une forme complémentaire à ladite cavité.
Procédé selon la revendication précédente, dans lequel au moins un élément optique visible (8) est introduit dans ladite au moins une cavité (5) de la membrane (1), notamment par saupoudrage, préalablement à l’étape a) d’application d’une composition (P) photodurcissable sur la face de la membrane (1) située du côté du creux formé par la cavité (5).
Procédé selon la revendication précédente, dans lequel la composition (P) est transparente pour laisser apparent le ou les éléments.
Procédé selon la revendication précédente, dans lequel ledit au moins un élément optique visible (8) est une paillette, un élément microscopique d’origine naturelle ou non tel qu’un poil, une plume, une fibre, un minéral.
Procédé selon l’une quelconque des revendications 16 à 18, dans lequel le ratio entre l’épaisseur de la composition (P) déposée dans la cavité (5) et l’épaisseur dudit au moins un élément optique visible (8) est compris entre 2 et 50.
Procédé selon l’une quelconque des revendications 16 à 19, dans lequel le volume d’une cavité est compris entre 0.001 mm³et 1000 mm³.
Procédé selon l’une quelconque des revendications 16 à 20, dans lequel la ou les cavités ont une profondeur comprise entre 0,1 mm et 3 mm.
Procédé selon l’une quelconque des revendications 16 à 21, dans lequel une cavité est présente sur le bord de la membrane destiné à se positionner sur le bord supérieur de l’ongle.
Procédé selon l’une quelconque des revendications 16 à 21, dans lequel la membrane (1) présente plusieurs cavités (5) agencées entre elles de telle sorte à former un réseau de nervures à la surface de l’ongle (N).
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la composition (P) photodurcissable comporte des polymères photopolymérisables et/ou photodurcissables, tels que des polymères acrylates, dont l’action d’un rayonnement lumineux, notamment UV, conduit à une réaction de réticulation.
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la composition (P) photodurcissable présente une viscosité allant de 0,1 Pa.s à 10000 Pa.s à 25 °C.
Ensemble cosmétique (6), en particulier pour le maquillage et/ou le soin des ongles, comportant au moins, au sein d’un même conditionnement, une membrane (1) comportant au moins une zone transparente à un rayonnement lumineux, notamment ultra-violet, pour la mise en œuvre du procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, et une composition (P) photodurcissable par exposition audit rayonnement lumineux.
Ensemble selon la revendication précédente, la membrane (1) présentant au moins une cavité (5), l’ensemble comportant des éléments optiques visibles (8), notamment une paillette, un élément microscopique d’origine naturelle ou non tel qu’un poil, une plume, une fibre, un minéral, destinés à être introduits dans ladite au moins une cavité (5) de la membrane (1).
Ensemble selon la revendication 26, la membrane (1) présentant au moins une cavité (5) dans laquelle ont été introduits un ou plusieurs éléments optiques visibles (8), notamment une paillette, un élément microscopique d’origine naturelle ou non tel qu’un poil, une plume, une fibre, un minéral.
Ensemble selon l’une des revendications 26 à 28, comportant en outre un système d’éclairage apte à opérer la réticulation de la composition (P), notamment une lampe UV.