FR3090236A1 - Moteur électrique, pour démarreur, comprenant un rotor à épingles et un collecteur - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un moteur électrique comprenant un rotor comprenant : i. un collecteur (2) comprenant : des zones de connexion connectées (211) et des zones de connexion isolées, des lames conductrices (21) connectées électriquement aux zones de connexion connectées (211), ii. un corps rotor (1) comprenant : des encoches (100) , au moins un bobinage comprenant des sections (11) comprenant chacune au moins deux épingles (110) comprenant chacune: une première portion de connexion (1102A) fixée dans une des zones de connexion isolée (212) et connectée électriquement à une autre première portion de connexion (1102A) d’une autre épingle (110) de la même section (11) et une deuxième portion de connexion (1102B) située dans une des zones de connexion connectées (1102B) et connectée dans la zone de connexion connectée (211) à une deuxième portion de connexion (1102B) d’une épingle (110) d’une autre section (11). Figure d’abrégé : figure 2

Description

Description

Titre de l'invention : Moteur électrique, pour démarreur, comprenant un rotor à épingles et un collecteur Domaine technique

[0001] La présente invention est relative à une machine électrique, notamment du type de celle à courant continu, pour démarreur comprenant un rotor bobiné avec des épingles. Technique antérieure

[0002] Il est connu des machines électriques comprenant des rotors bobinés avec des épingles en « U » et des rotors bobinés avec des fils fins. Il est connu Γ utilisation de deux types de bobinage, le bobinage ondulé et le bobinage imbriqué. Le bobinage ondulé présente une progression par vagues tandis que le bobinage imbriqué présente une progression par boucles.

[0003] Le bobinage ondulé est reçu dans (k*p) ±1 encoches du rotor, avec k entier et p, le nombre de paires de pôles de la machine électrique. Le bobinage imbriqué est lui reçu dans (k*2*p) encoches du rotor. Le bobinage ondulé est souvent préféré pour des raisons de coût de fabrication du fait que le bobinage imbriqué impose un équilibre entre pôles successifs, en termes de reluctance magnétique, tel qu’à vide (courant d’induit nul), une même configuration géométrique de tube de flux partagé par 2 pôles inducteurs successifs, ce tube étant soumis à une même différence de potentiel magnétique, ne présente sensiblement pas de variabilité de reluctance, c'est-à-dire que par paire de pôles successifs la reluctance est quasi-constante. Cela permet l’usure excessive des balais dû notamment au courant de circulation qui proviennent des déséquilibres de LEM.

[0004] Les enroulements comportent 2*a voies en parallèle, avec a entier. Une voie comprend des sections en série. Une section comprend une ou plusieurs spires en série et une spire est formée de deux conducteurs raccordés entre eux, un dans un sens dit « aller » et l’autre dans un sens dit « retour ». Les conducteurs comprennent des portions actives et des portions de connections.

[0005] Le moteur électrique d’un démarreur doit fournir un niveau de couple et un niveau de vitesse suffisamment élevés.

[0006] Les solutions de conversion vîtesse/couple connues sont soit de modifier le moteur électrique, soit de modifier mécaniquement le ratio vitesse rotor/vitesse du vilebrequin du moteur thermique en changeant par exemple soit le réducteur de vitesse mécanique du démarreur, soit le rapport entre le nombre des dents de la couronne du moteur thermique et des dents du pignon du démarreur.

[0007] Pour des raisons de réalisation du moteur électrique il est donc parfois préférable de modifier le bobinage qu’il soit imbriqué ou ondulé pour avoir plusieurs spires a, b, c en série dans une même section A permettant d’améliorer les performances de la machine.

[0008] La figure 1 représente une section A d’un bobinage, qu’il soit ondulé ou imbriqué, comprenant trois spires a, b, c. La section A comprend un fil conducteur L comprenant pour chaque spire a, b , c, des premières parties actives al, b 1, cl situées dans une encoche et des deuxièmes parties actives a2, b2, c2 situées dans une autre encoche selon un pas d’encoche d, aussi appelé pas polaire. Les parties actives al, bl et cl appartiennent chacune à un conducteur « aller » de spire. Les parties actives a2, b2 et c2 appartiennent chacune à un conducteur « retour » de spire. Le fil conducteur comprend des portions de liaison 1 de part et d’autre des encoches permettant de raccorder une première portion active al, b 1, cl, à une deuxième portion active a2, b2 c2 et en ce que la première spire a et la dernière spire c comprennent chacune respectivement une portion de connexion Ca et Ce.

[0009] De manière connu, les portions de connexion Ca et Ce sont soit pliées l’une vers l’autre et insérées dans deux encoches différentes contiguës d’un collecteur l’une à côté de l’autre pour former un bobinage imbriqué ou soit pliées l’une à l’opposé de l’autre et insérées dans deux encoches dans un collecteur éloignées d’un pas plus grand que le pas d des encoches du rotor, pour former un bobinage ondulé.

[0010] Les portions actives d’une section de bobinage dans une encoche forment un faisceau L qui comprend donc une surface de section inférieure à une surface de section d’un faisceau de section n’ayant qu’une seule portion active dans une encoche. Dans un bobinage comprenant un même nombre de voies d’un rotor comprenant un même nombre d’encoche et même taille du rotor, plus le nombre de spires dans chaque section est important plus la résistance électrique par spire de chaque section augmente mais du fait des portions actives en série, plus la force électromotrice augmente. Ainsi, il est parfois utile d’utiliser un moteur électrique comprenant plusieurs spires.

[0011] Lorsque le bobinage comprend plusieurs spires par section, le bobinage est réalisé à l’aide de fil bobiné souple ou rigide insérés radialement dans les encoches. Les fils rigides peuvent être préformés et sont insérés radialement dans les encoches radialement contrairement à des épingles insérées axialement.

[0012] Dans un rotor comprenant un bobinage filaire, Les encoches sont séparées les uns des autres par des dents. Ces dents sont soit en forme de « I » permettant d’insérer des conducteurs ayant un diamètre ou une largeur proche de la largeur de l’encoche soit peuvent être en forme de « T » pour former des encoches semi fermées mais impose que le diamètre ou la largeur du conducteur soit restreint à la largeur de l’ouverture radiale semi fermée de l’encoche diminuant le taux de remplissage mais aussi augmentant la résistance des enroulements.

[0013] Des épingles peuvent être aussi utilisées pour former le bobinage. Les épingles sont différentes des fils en ce qu’elles ne comprennent chacune que deux portions actives dans des encoches du rotor alors que les fils peuvent présenter plus de deux portions actives, par exemple quatre portions actives.

[0014] L’épingle comprend, avant d’être pliée et soudée, deux portions droites plus longues que les encoches du rotor et une portion de liaison reliant les deux portions droites. Lors du procédé de bobinage, les deux portions droites de l’épingle sont insérées axialement dans deux encoches d’un paquet de tôles du rotor. Ensuite les deux portions qui sont sorties des encoches, appelées dans la suite portion de connexion, sont insérées dans des encoches d’un collecteur pour être connectées à d’autres épingles et à des lames conductrices du collecteur sur lesquelles viennent frotter des balais pour alimenter les épingles. En général, les portions de connexion sont pliées avant d’être insérées dans les encoches du collecteur. Le collecteur comprend des parois s’étendant radialement, des lames formant des encoches du collecteur qui permettent ainsi de connecter électriquement une épingle d’une section aux lames conductrices et à au moins une autre épingle d’une autre section dans la même encoche du collecteur. En outre la mise en place des portions de connexion des épingles dans les encoches permet de rigidifier la connexion des épingles au collecteur. Cela permet de mieux résister à la force centrifuge qui s’applique sur les portions de connexion. En effet, surtout dû au pliage nécessaire des épingles, la longueur de chaque portion de connexion des épingles peut être suffisamment importante pour que la force centrifuge entraîne la déformation de celle-ci et entraîne une détérioration du moteur électrique.

[0015] L’avantage des épingles est d’avoir un conducteur d’une section indépendante de l’ouverture radiale de l’encoche et donc d’avoir un meilleur taux de remplissage de conducteur dans une encoche que le bobinage par fil tributaire de l’ouverture radiale, tout en ayant des dents en forme de T dont la tête de dent ferme partiellement radialement l’encoche du rotor.

[0016] Le fait d’avoir un rotor ayant des encoches semi fermées permet d’avoir une plus grande surface d’entrefer et donc d’améliorer les performances de la machine électrique, notamment en termes de niveau de couple.

[0017] Il y a donc un besoin d’avoir, pour des raisons de coût, de dimensionnement ou encore de durabilité du démarreur, une machine électrique ayant un rotor induit comprenant plusieurs spires par section tout en ayant un conducteur dont la section puisse avoir un dimensionnement non contraint par l’ouverture radiale de chaque encoche du rotor.

Résumé de l’invention

[0018] On constate qu’il existe un besoin de prévoir une machine électrique ayant un rotor induit comprenant plusieurs spires par section tout en ayant un conducteur dont la section puisse avoir un dimensionnement non contraint par l’ouverture radiale de l’encoche.

[0019] Selon l’invention, on tend à satisfaire ce besoin en prévoyant un moteur électrique pour véhicule automobile, notamment pour démarreur automobile comprenant: a. un stator comprenant un nombre 2*p de pôles

b. un porte balai comprenant des balais positifs et des balais négatifs,

c. un rotor comprenant :

i. un arbre de rotation ayant un axe de rotation, ii. un collecteur comprenant :

• des zones de connexion connectées et des zones de connexion isolées, • des lames conductrices au nombre de X frottant avec les balais positifs et les balais négatifs lorsque le rotor tourne autour de l’axe de rotation, et en ce que chacune des lames conductrices est connectée électriquement à une zone de connexion connectée correspondante, iii. un corps rotor comprenant :

• un paquet de tôles comprenant des tôles empilées axialement, le paquet de tôles ayant un nombre Z d’encoches ouvertes axialement et radialement sur l’extérieur, • au moins un bobinage comprenant des sections de bobinage, chacune des sections comprenant au moins deux épingles conductrices électriquement, chacune des épingles comprenant :

• deux portions actives chacune située dans une encoche distincte parmi les Z encoches, • une portion de liaison avant formant un chignon d’un côté axial du paquet de tôles à l’opposé du collecteur, chaque portion de liaison reliant les deux portions actives dans deux encoches différentes, • une première portion de connexion située et fixée dans une des zones de connexion isolées et connectée électriquement dans la zone de connexion isolée à une autre première portion de connexion d’une autre épingle de la même section et • une deuxième portion de connexion située dans une des zones de connexion connectées et connectée dans la zone de connexion connectée à une deuxième portion de connexion d’une épingle d’une autre section.

[0020] L’invention permet ainsi l’utilisation d’épingle pour réaliser au moins deux spires pour une section de bobinage. En effet, en connectant deux épingles d’une même section, la section comprend deux boucles, et le collecteur comprenant des zones de connexion isolées pour retenir les connexions des épingles permet de résoudre le problème de centrifugation des épingles.

[0021] L’invention permet ainsi l’utilisation simple et peu coûteuse d’épingles pour réaliser une section comprenant au moins deux spires dont le conducteur (l’épingle) est indépendant de l’ouverture radiale des encoches du paquet de tôles. Un tel moteur électrique est beaucoup moins coûteux et complexe à réaliser que l’insertion axiale d’un fil dans les encoches pour réaliser deux spires ou encore de modifier une forme en « I » en une forme en « T » des dents après que le paquet de tôles soit bobiné par du fil.

[0022] Par section de bobinage on entend la partie d’un bobinage connectée entre deux lames conductrices sans passer par une connexion à une autre lame conductrice. Ainsi chaque lame conductrice est connectée à deux sections de bobinage et en ce que chaque section de bobinage comprend plusieurs épingles connectées en série entre deux lames conductrices.

[0023] Les premières portions de connexion de deux épingles sont connectées électriquement aux lames conductrices par le biais d’au moins une deuxième portion de connexion d’une des épingles formant la section. Les zones de connexion isolées sont connectées électriquement aux lames conductrices par le biais d’au moins une épingle de la section.

[0024] Le dispositif selon l’invention peut également présenter une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles :

[0025] Selon un premier mode de réalisation les zones de connexion isolées et les zones de connexion connectées sont régulièrement angulairement réparties alternativement les unes après les autres autour de l’axe de rotation. Cela permet d’augmenter la taille des lames conductrices et par suite celles des balais afin d’améliorer la durabilité de la machine électrique.

[0026] Selon un deuxième mode de réalisation pouvant être combiné au premier mode de réalisation, une des deuxièmes portions de connexion située dans une zone de connexion connectée traverse axialement la zone de connexion connectée et est connectée à une des lames conductrices pour réaliser la liaison électrique entre la lame conductrice et la zone de connexion connectée.

[0027] Selon un exemple de ce deuxième mode de réalisation, le collecteur comprend en outre des pièces de connexion espacées des lames conductrices par un isolant, et en ce qu’une pièce de connexion sur deux forme une zone de connexion connectée et les autres pièces de connexion forment chacune une zone de connexion isolée.

[0028] Selon un troisième mode de réalisation pouvant être combiné au premier mode de réalisation, le collecteur comprend une portion conductrice électriquement par lame conductrice, chacune des portions conductrices est reliée à la lame conductrice et à la zone de connexion connectée correspondante pour les relier électriquement et en ce que chaque zone de connexion connectée est en contact avec les deuxièmes portions de connexion des épingles correspondante, la zone de connexion connectée reliant électriquement la lame conductrice correspondante aux deuxièmes portions de connexion correspondante par le biais de la portion conductrice.

[0029] Selon un quatrième mode de réalisation pouvant être combiné avec les caractéristiques des modes de réalisations décrit précédemment, le collecteur comprend des murets conducteurs électriquement s’étendant des lames conductrices et un isolant entre chaque muret. Chaque muret comprend des encoches de connexion formant les zones de connexion et en ce que chacune des deuxièmes portions de connexion comprend une partie dans l’encoche de connexion correspondante.

[0030] Selon un exemple de ce mode de réalisation, chaque muret est monobloc et formé de la même matière avec la lame conductrice correspondante. Selon une réalisation de cet exemple l’isolant comprend un trou formant les zones de connexion isolées.

[0031] Par exemple, l’isolant est surmoulé sur les lames conductrices et entre les murets pour isoler les lames et murets connectés ensemble des autres lames et murets contiguës. L’isolant peut fermer radialement l’encoche entre deux murets qui forment entre eux un trou traversant radialement.

[0032] Par exemple, chaque muret ferme partiellement l’encoche formant la zone de connexion isolée entre deux murets et l’isolant fermant l’espace entre les deux murets, les murets retiennent ainsi l’isolant dans l’encoche. Par exemple chaque muret a une forme de « Ω » dont le milieu du oméga formant la zone de connexion connectée et les deux extrémités s’étendant de part et d’autre vers l’extérieur angulairement fermant partiellement l’encoche entre deux murets.

[0033] Selon un exemple, l’encoche dans chaque muret formant la zone de connexion connectée est ouverte radialement pour permettre l’insertion d’une deuxième portion de connexion radialement dans la zone de connexion connectée.

[0034] Selon une variante de l’exemple précédent, l’isolant est un manchon comprenant des rails dans lequel les lames conductrices avec les murets sont disposés pour les maintenir ensemble et isoler les lames et murets des autres lames et murets.

[0035] Dans ces deux exemples les premières portions de connexion comprennent une extrémité dans les zones de connexion.

[0036] Dans ces deux exemples, les premières portions peuvent être connectées par une soudure formée sur les portions de connexion.

[0037] Selon une variante, le muret comprend deux portions formant une encoche formant la zone de connexion connectée et le collecteur peut comprendre des connecteurs comprenant la zone de connexion isolée située entre deux portions de deux murets différents, l’isolant étant situé entre les deux portions des deux murets et le connecteur pour isoler les deux portions l’une de l’autre et un connecteur dans l’isolant comprenant une encoche formant les zones de connexion isolées.

[0038] Par exemple, le connecteur est une pièce ayant une matière identique aux murets et aux lames par exemple en cuivre. Par exemple, chaque connecteur est issu d’un découpage dans une bague dont la découpe forme les deux murets. Cela permet d’avoir un procédé de fabrication simple des murets.

[0039] Par exemple, l’isolant est surmoulé sur les lames conductrices et entre les murets pour isoler les lames et murets connectés ensemble des autres lames et murets contiguës. Il peut en outre être surmoulé sur les connecteurs.

[0040] Selon un exemple, la zone de connexion connectée et la zone de connexion isolée sont des encoches de même forme respectivement dans le connecteur et les murets. Cela permet de réaliser la connexion et l’insertion des premières portions de connexion dans les zones de connexion isolées de manière identique à la connexion et l’insertion des deuxièmes portions de connexion dans les zones de connexion connectées. Ainsi, le procédé de fabrication est plus simple et plus rapide.

[0041] Selon un cinquième mode de réalisation pouvant être combiné au troisième et quatrième mode de réalisation, les zones de connexion isolées sont situées axialement entre le paquet de tôles et les zones de connexion connectées.

[0042] Selon un exemple de ce cinquième mode de réalisation, les lames conductrices sont décalées angulairement et axialement des connexions entre les premières portions de connexion de deux épingles d’une section. Ainsi, les connexions des premières sections ne diminuent pas l’encombrement disponible du porte balai autour des lames conductrices du collecteur.

[0043] Selon une première mise en œuvre de l’invention pouvant comprendre les caractéristiques décrites précédemment, le bobinage est un bobinage imbriqué dans lequel le nombre d’encoches entre deux portions actives reliées par une portion de liaison d’une épingle est supérieur au nombre d’encoches entre deux portions actives de deux épingles différentes connectées ensemble par deux premières portions de connexion et en ce que le nombre X de lames est égal au nombre Z d’encoches divisé par deux et le nombre de balais est égal au nombre de paires de pôles du stator.

[0044] Ainsi, un tel bobinage imbriqué permet par rapport au bobinage imbriqué classique, d’une part d’être réalisé par des épingles augmentant les performances du démarreur par rapport au même bobinage filaire, car les épingles peuvent avoir une section supérieure à celle du fil en cuivre et d’autre part de pouvoir réaliser des lames plus large que dans l’art antérieur et donc des balais ayant une surface de contact avec les balais plus large que dans l’art antérieur puisqu’il y a deux fois moins de lames que d’encoches du paquet de tôles.

[0045] Selon une deuxième mise en œuvre de l’invention pouvant comprendre les caractéristiques décrites avant la première mise en œuvre de l’invention, le bobinage est un bobinage ondulé, dans lequel chaque épingle de la section comprend une portion active dans une première encoche de la section et une deuxième portion active dans une deuxième encoche de la section et en ce que les au moins deux épingles de la section sont connectées ensemble par les premières portions de connexion et dans lequel le nombre X de lames du collecteur est égal à Z encoches du paquet de tôles.

[0046] Selon un exemple de ce bobinage le pas de deux portions actives dans deux encoches d’une section est inférieur au pas entre deux lames conductrices connectées électriquement aux deuxièmes portions de la section. Par lame conductrice connectée électriquement à une deuxième portion de connexion on entend une connexion électrique sans passer électriquement par d’autres sections.

[0047] Ainsi cela permet d’avoir un bobinage ondulé épingle à plusieurs spires par section de bobinage. Dans l’art antérieur, un tel bobinage d’induit ondulé de démarreur était réalisé par des fils.

[0048] Selon une des deux mises en œuvre de Tinvention, dans lequel le paquet de tôles comprend des dents entre chaque encoche du paquet de tôles et en ce que chaque dent comprend une forme en T fermant partiellement radialement l’encoche.

[0049] Ainsi cela permet d’augmenter les performances du démarreur par rapport à un bobinage ondulé à fil ayant des encoches en forme de I. En effet, le fait de mettre des épingles permet d’avoir des dents en forme de T fermant partiellement les encoches du paquet de tôles pour augmenter la surface d’entrefer entre l’induit et l’inducteur et donc une amélioration des performances du moteur.

[0050] Dans ces deux mises en œuvre, chaque lame conductrice est connectée à deux sections de bobinage et en ce que chaque section de bobinage comprend plusieurs épingles connectées en série entre deux lames conductrices.

[0051] L’invention permet donc de réduire le nombre de lames sans réduire le nombre de section. Le but est d’élargir les lames conductrices et donc les balais pour plus de durabilité de la machine électrique sans perdre en couple et sans réduire le nombre d’encoches. Les lames conductrices sont élargies en implantant zones de connexion isolées entre les zones de connexion connectées pour connecter les spires formées par les épingles ensemble. Le collecteur est ainsi un connecteur à connexions intermédiaires ».

Brève description des dessins

[0052] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles :

[0053] La [fig. 1] représente une section d’un bobinage par un fil.

[0054] La [fig.2] représente en perspective un rotor selon un premier mode de réalisation de l’invention et la figure 3 représente un collecteur en perspective du rotor représenté sur la figure 2.

[0055] La [fig.4] représente en perspective un rotor selon un deuxième mode de réalisation de l’invention et la [figure 5] représente une coupe d’un collecteur en perspective du rotor représenté sur la figure 4.

[0056] . La [fig.6] représente schématiquement un rotor selon un troisième mode de réalisation.

[0057] La [fig.7] représente schématiquement une première mise en œuvre de l’invention selon un bobinage imbriqué comprenant des épingles selon cette première mise en œuvre.

[0058] La [fig.8] représente schématiquement une deuxième mise en œuvre de l’invention selon un bobinage ondulé à section à deux paires d’encoches comprenant des épingles selon cette première mise en œuvre.

[0059] La [fig.9] représente un corps de rotor du premier mode de réalisation comprenant une seule section de bobinage selon la première mise en œuvre de l’invention représentée sur la figure 8.

[0060] La [fig.10] représente le collecteur de la figure 3 selon une autre perspective avec la section de bobinage de la figure 9.

[0061] Pour plus de clarté, les éléments identiques ou similaires sont repérés par des signes de référence identiques sur l’ensemble des figures.

[0062] DESCRIPTION DÉTAILLÉE D’AU MOINS UN MODE DE RÉALISATION

[0063] Le démarreur de l’invention comprend un stator, un porte balais et un rotor représenté schématiquement sur la figure 2 selon un premier mode de réalisation.

[0064] Le rotor de la figure 2 comprend un corps de rotor 1 représenté partiellement sur la figure 9. Le corps de rotor 1 comprend un paquet de tôles 10 comprenant des tôles empilées selon un axe O de rotation. Le paquet de tôles 10 comprend un nombre Z d’encoches 100, en l’occurrence dix-huit encoches 100 sont représentées mais le paquet de tôles peut aussi en comprendre vingt.

[0065] Chaque encoche 100 est ouverte axialement et radialement sur l’extérieur. Entre deux encoches 100, le paquet de tôles 10 comprend des dents 101 en forme de « T » fermant partiellement l’ouverture radiale des encoches 100. Autrement dit, les dents 101 du paquet de tôles 10 forment des encoches 100 entre elles.

[0066] Le corps de rotor 1 comprend en outre un bobinage 11. Le bobinage 11 est en l’occurrence un bobinage imbriqué à deux paires d’encoches par section.

[0067] La figure 7 représente schématiquement un autre exemple du bobinage 11 imbriqué selon l’invention mais avec vingt encoches dans le rotor et un pas différent du nombre d’encoches pour une épingle expliqué plus bas.

[0068] Le bobinage 11 comprend des épingles 110 dont deux sont représentées dans le paquet de tôles sur la figure 9. Les épingles 110 sont des conducteurs en l’occurrence en cuivre mais pourrait être en aluminium. Chaque épingle 110 comprend deux portions actives 1100, une portion de liaison 1101 et deux portions de connexion 1102.

[0069] Chaque portion active 1100 est située dans une encoche 100. Les deux portions actives d’une épingle sont situées dans deux encoches différentes selon un pas PI. Dans l’exemple de la figure 9, le pas des portions actives d’une épingle est de neuf encoches tandis que dans l’autre exemple de bobinage imbriqué représenté sur la figure 7 le pas des portions actives d’une épingle est de cinq encoches. Autrement dit, sur l’exemple de bobinage de la figure 7, il y a quatre encoches 100 entre les deux encoches 100 dans lequel est située une portion active 1100 d’une épingle 110 et dans l’exemple de la figure 9, il y a huit encoches entre les deux encoches 100 dans lequel est située une portion active 1100 d’une épingle 110.

[0070] L’ensemble des portions de liaison 1101 des épingles 110 formant le bobinage 11 forme un chignon avant et chaque portion de liaison 1101 s’étend de part et d’autre d’une extrémité avant d’une portion active 1100 reliant les deux portions actives 1100 d’une épingle 110.

[0071] Chaque portion de connexion 1102 s’étend d’une extrémité arrière d’une portion active. Les portions de connexion 1102 sont dissociées en groupe de premières portions de connexion 1102A et en groupe de deuxièmes portions de connexion 1102B.

[0072] Le rotor comprend en outre un collecteur 2 connecté au bobinage 11. Le rotor comprend un arbre de rotation 3 pour connecter mécaniquement le collecteur 2 au corps de rotor 1 solidairement en rotation l’un avec l’autre. Autrement dit, le paquet de tôles 10 du rotor comprend une ouverture comprenant l’axe de rotation O dans lequel traverse l’arbre de rotation 3 solidaire en rotation autour de l’axe de rotation O. Le collecteur 2 est notamment représenté sur la figure 10 avec deux épingles connectées au collecteur 2 ainsi que sur la figure 3 en perspective.

[0073] Le collecteur 2 comprend d’une part un isolant 20 électrique par exemple en plastique, en l’occurrence un manchon isolant comprenant des logements et des lames conductrices 21 fixées dans les logements du manchon 20. L’isolant 20 est ensuite appelé manchon 20 ou manchon isolant 20. Le manchon 20 isole les lames conductrices les unes des autres mais les lames conductrices sont connectées électriquement les unes aux autres par le bobinage 11. Le moteur du démarreur comprend en outre un porte balais non représenté comprenant des balais positifs + et des balais négatifs - visible schématiquement sur la représentation schématique du bobinage 11 sur la figure 7.

[0074] Les balais frottent sur les lames conductrices 21 du collecteur 2 pour alimenter le bobinage 11. Les deuxièmes portions 1102B sont connectées électriquement directement aux lames conductrices 21 du collecteur 2 et les premières portions 1102A sont reliées électriquement aux lames du collecteur 2 par au moins deux portions actives 1100, une portion de liaison 1101 et une deuxième portion de connexion 1102B.

[0075] Ainsi le bobinage 11 comprend des sections 1 IA du bobinage 11 dont une section est représentée sur les figures 9 et 10. Chaque section 11A est connectée électriquement à deux lames conductrices 21 sans passer par les autres sections du bobinage connectées en série. Chacune des deux lames connectée à une section est connectée électriquement à une autre section différente.

[0076] Dans ce bobinage 11 une section 11 A est représentée en gras sur la figure 7. La section 11A est formée par une première épingle 110X et une deuxième épingle 110Y, la première épingle 110X comprenant une première portion 1102AX connectée à la première portion de connexion 1102AY de la deuxième épingle 110Y.

[0077] Le pas PI des portions actives d’une épingle du bobinage étant de cinq encoches sur la figure 7, la première portion active 1100 de la première épingle 110X s’étendant de la première portion de connexion 1102AX est située dans une encoche 100 numérotée N, en l’occurrence sur la figure 7 numérotée 8 et en ce que la deuxième portion active 1100 s’étendant de la deuxième portion de connexion 1102BX est située dans une encoche N-5 numérotée en l’occurrence 3 (soit le numéro 8 de l’encoche de l’autre portion active moins le pas PI est égal à cinq).

[0078] La première portion active 1100 de la deuxième épingle 110Y s’étendant de la première portion de connexion 1102AY est située dans une encoche 100 numérotée N4 qui est en l’occurrence sur la figure 7 numérotée 4. La deuxième partie active 1100 s’étendant de la deuxième portion de connexion 1102BY de la deuxième épingle 110Y est située dans une encoche numérotée N+l soit en l’occurrence numérotée 9.

[0079] Un pas P2 entre deux portions actives d’une section s’étendant des deux deuxièmes portions de connexion est donc supérieur (en l’occurrence le pas est égal à 6) à un pas P3 entre deux portions actives d’une section s’étendant des deux premières portions de connexion qui est en l’occurrence de 4.

[0080] Autrement dit le nombre d’encoches entre deux portions actives d’une section s’étendant des deux premières portions de connexion est inférieur (en l’occurrence 3) au nombre d’encoches entre deux portions actives d’une section s’étendant des deux deuxièmes portions de connexion (en l’occurrence 5).

[0081] Autrement dit la première épingle 110X et la deuxième épingle 110Y sont chacune dans une paire d’encoches 100 différentes. Les encoches 100 de la première paire d’encoches sont contiguës aux encoches 100 de la deuxième paire d’encoches et sont décalées dans le même sens.

[0082] Autrement dit, la première épingle 110X et la deuxième épingle 110Y de la section 1 IA forment deux boucles en série décalées selon un pas de 1.

[0083] La portion de connexion 1102A est fixée dans un talon relié électriquement à une lame numérotée M, en l’occurrence numéro 2 et la portion de connexion 1102A est fixée dans un talon relié électriquement à la lame M+l, en l’occurrence numéro 3.

[0084] Sur la figure 3, le talon est formé par des murets 24 s’étendant chacun radialement d’une extrémité de la lame. Chaque muret 24 est en l’occurrence monobloc avec la lame conductrice 21 et est par exemple en cuivre.

[0085] Chaque lame conductrice 21 est connectée à deux sections 1 IA de bobinage et donc chaque section 11A de bobinage comprend plusieurs épingles 110, en l’occurrence deux épingles, connectées en série entre deux lames 21 conductrices.

[0086] Dans l’exemple représenté, chaque épingle 110 comprend une première portion de connexion connectée à une première portion de connexion d’une autre épingle et comprend une deuxième portion connectée à une lame d’un collecteur.

[0087] Le moteur du démarreur comprend en outre un stator comprenant un nombre p de paires de pôles 4, en l’occurrence deux paires de pôles et le nombre de balais positif + est égal au nombre p de paires de pôles qui est aussi égal au nombre de balais négatif [0088] Les connexions des premières portions de connexion 1102A, sont réalisées par soudure.

[0089] Chaque muret 24 comprend deux portions 240 formant une encoche formant une zone de connexion connectée 211 des deuxièmes portions de connexion 1102B. La connexion peut ainsi être réalisée soit par soudure soit par déformation plastique des deuxièmes portions de connexion 1102B dans les encoches ou encore par le biais d’une résine dans les encoches du collecteur fermées radialement par une bague après des déformations des deuxièmes portions dans les encoches du collecteur pour assurer un bon contact entre le muret 24 et les deuxièmes portions.

[0090] Le collecteur comprend en outre de la zone de connexion connectée 211, une zone de connexion isolée 212. La zone de connexion 212 est formée entre deux murets 24, c’est-à-dire entre deux portions 240 de deux murets 24 différents. La zone de connexion isolée 212 comprend un isolant contre deux faces axiales de deux murets 24 pour isoler la zone de connexion isolée 212 des murets 24.

[0091] Par isolé « la zone de connexion isolée 212 des murets 24 » on entend, que la zone de connexion isolée 212 n’est pas connectée électriquement aux zones de connexion connectée sans le bobinage 11. Autrement dit, on entend que le courant pour passer de la zone de connexion connectée à la zone de connexion isolée doit passer par les portions actives 1100 et les portions de liaison 1101.

[0092] Dans ce mode de réalisation les premières portions de connexion 1102A sont connectées dans la zone de connexion isolée 212 entre elles, par exemple par soudure.

[0093] Dans cet exemple de ce mode de réalisation, l’isolant 20 du collecteur 2 formant le manchon comprend une portion 200 s’étendant entre les murets 24 et est en contact avec les premières portions de connexion 1102A connectées entre elles dans la zone de connexion isolée. Selon un autre exemple non représenté de ce mode de réalisation, l’isolant entre les murets 24 en contact avec les premières portions de connexion 1102A est pour chaque zone de connexion isolée, une pièce complémentaire tel que du papier isolant avec de la résine.

[0094] Dans cet exemple de ce mode de réalisation, les zones de connexion isolées sont fermées radialement par la portion 200 entre les murets 24 formant un trou axial. Cela permet de maintenir les connexions des deuxièmes portions de connexion 1102A contre la force centrifuge et donc éviter qu’elles se déforment voir qu’elles se déconnectent.

[0095] En l’occurrence chaque portion 240 de chaque muret 24 comprend une saillie s’étendant vers une portion 240 d’un autre muret 24 fermant partiellement radialement l’encoche entre les deux portions 240 des deux murets 24 différents. Ainsi, les saillies permettent de maintenir l’isolant ainsi que les premières portions de connexion 1102A dans la zone de connexion isolée contre la force centrifuge.

[0096] En l’occurrence, la portion 200 de l’isolant 20 dans l’encoche formant la zone de connexion isolée 211 est aussi située entre les deux saillies, fermant entièrement l’encoche entre les portions 240 de deux murets 24 différents formant ainsi un trou traversant axialement.

[0097] Dans cet exemple de ce mode de réalisation, l’encoche dans chaque muret 24 formant la zone de connexion connectée 211 est ouverte radialement pour permettre l’insertion d’une deuxième portion de connexion 1102B radialement dans la zone de connexion connectée 211.

[0098] Chaque muret 24 a donc une forme de Ω s’étendant, à l’envers radialement par rapport à l’axe de rotation, d’une extrémité d’une lame 21. Le milieu du muret 24 en forme de oméga, c’est-à-dire l’encoche, forme la zone de connexion connectée 211, et les deux extrémités de la forme oméga s’étendent de part et d’autre vers l’extérieur an gulairement fermant partiellement l’encoche entre deux murets. L’isolant ainsi est retenu dans cette encoche formant la zone de connexion isolée.

[0099] Selon un autre mode de réalisation représentée sur la figure 4, le collecteur comprend des connecteurs 22 entre deux murets 24 et en ce que l’isolant 20 comprend une portion située entre chaque connecteur 22 et les deux murets 24 contiguës. Plus précisément, chaque portion 240 des murets 24 comprend une première surface en contact avec un isolant 20 entourant un connecteur 22 et une deuxième surface formant l’encoche en contact avec les deuxièmes portions de connexion 1102B.

[0100] Chaque connecteur 22 est donc isolé des murets 24 contiguës par l’isolant 20. Par isolé un connecteur 22 d’un muret 24, on entend que le connecteur formant la zone de connexion isolée 212 n’est pas connectée électriquement aux murets 24 formant une zone de connexion connectée sans le bobinage 11. Autrement dit, on entend que le courant pour passer de la zone de connexion connectée à la zone de connexion isolée doit passer par les portions actives 1100 et les portions de liaison 1101.

[0101] Chaque connecteur 22 comprend une zone de connexion isolée. En l’occurrence dans cet exemple chaque connecteur 22 comprend une encoche ouverte radialement pour former la zone de connexion isolée 212. Le connecteur 22 comprend donc deux surfaces de contact 221 s’étendant axialement et radialement pour former l’encoche formant la zone de connexion isolée. Les surfaces de contact 221 sont en contact avec les premières portions de connexion 1102A. Le connecteur 22 isolé des murets 24 peut donc être conducteur électriquement pour améliorer la connexion entre les premières portions de connexion 1102A.

[0102] En l’occurrence, dans cet exemple représenté le connecteur 22 a une matière identique aux murets 24, par exemple en cuivre. En l’occurrence, chaque connecteur est issu d’un découpage dans une bague dont la découpe forme les deux murets et le morceau découpé forme le connecteur 22. Cela permet d’avoir un procédé de fabrication simple des murets. L’isolant 20 remplace donc la matière enlevée lié à la découpe pour isoler le connecteur 22 des lames 21 et des murets 24.

[0103] En outre, la forme des encoches formant la zone de connexion connectée 211 et la zone de connexion isolée 221 sont des encoches de même forme respectivement dans le connecteur 22 et les murets 24. Ainsi le procédé d’insertion et de connexion des portions de connexion 1102 est identique.

[0104] Dans les deux modes de réalisations décrits l’isolant 20 est une extension radiale du manchon du collecteur 2. Dans ces modes de réalisation, le manchon 20 peut être surmoulé sur les lames conductrices formant les logements dans lequel sont fixées les lames conductrices 21 avec les murets 24. Dans le deuxième mode de réalisation, l’isolant 20 peut en outre être surmoulé sur les connecteurs 22 entre les connecteurs 22 et les murets 24.

[0105] Dans les deux modes de réalisation décrit, le muret 24 comprend une encoche comprenant deux surfaces de contact 213 s’étendant radialement et axialement en contact avec les deuxièmes portions de connexion 1102B.

[0106] Selon une variante, le manchon isolant 20 peut aussi comprendre des logements comprenant des rails axiaux dans lesquels sont insérées les lames conductrices 21 et/ou les murets 24 et dans le cas du deuxième mode de réalisation les connecteurs 22.

[0107] Selon un autre exemple non représenté du deuxième mode de réalisation, l’isolant entre les murets 24 et le connecteur 22 est une pièce rapportée. Selon un autre exemple, l’isolant entre les murets 24 et le connecteur 22 comprend une pièce rapportée par connecteur 22.

[0108] Dans les deux modes de réalisation, les connexions des premières portions de connexion 1102A et/ou des deuxièmes portions de connexion 1102B peuvent être réalisées à l’aide d’une soudure.

[0109] Selon un troisième mode de réalisation représenté sur la figure 6, le collecteur 2 comprend en outre des lames conductrices 21, des pièces de connexion 23 espacées des lames conductrices 21 par un isolant, en l’occurrence le manchon isolant 20.

[0110] Dans ce troisième mode de réalisation, une pièce de connexion 23 sur deux forme une zone de connexion connectée 211 et les autres pièces de connexion forment chacune une zone de connexion isolée 212.

[0111] Chaque pièce de connexion 23 est située axialement entre les lames 21 du collecteur 2 et le corps de rotor 1.

[0112] Dans ce mode de réalisation une des deuxièmes portions de connexion 1102B située dans une zone de connexion connectée 211 traverse axialement la zone de connexion connectée 211 et est connectée à une des lames conductrices 21 pour réaliser la liaison électrique entre la lame conductrice 21 et la zone de connexion connectée 211.

[0113] Les pièces de connexion 23 ont en l’occurrence une forme de lame comme les lames de contact, chaque connexion des premières portions de connexion sur une pièce de connexion forme une zone de connexion isolée et est réalisée par soudure et chaque connexion des deuxièmes portions de connexion sur une pièce de connexion 23 forme une zone de connexion connectée par la deuxième portion de connexion connectée électriquement à une lame conductrice 21 et en ce que la connexion est réalisée par soudure.

[0114] Les pièces de connexion 23 peuvent selon un autre exemple non représenté, avoir une forme comme les connecteurs 22 du deuxième mode de réalisation et chaque connexion des premières portions de connexion et des deuxièmes portions de connexion sur une pièce de connexion forme respectivement une zone de connexion isolée et une zone de connexion connectée. Les connexions des portions de connexion 1102 peuvent être réalisées par soudures, ou déformation plastique des portions de connexion 1102 dans les encoches ou encore vernis comme expliqué précédemment.

[0115] La mise en œuvre de ces trois modes de réalisation est en l’occurrence effectuée avec un bobinage imbriqué 11 dont un exemple est décrit précédemment en référence au bobinage de la figure 7 mais peut être mise en œuvre avec un bobinage ondulé 11’ représenté schématiquement en partie sur la figure 8.

[0116] Le bobinage ondulé 11’ représenté en partie sur la figure 8 comprend des sections de bobinage 11B.

[0117] Plus précisément trois sections 1 IB ont été représentées sur la figure 8 ainsi que des numérotations des encoches 100 du paquet de tôles 10 du corps de rotor 1 et des numérotations des lames conductrices 21 du collecteur 2.

[0118] Une première section 1 IB 1 et une deuxième section 11B2 en série l’une avec l’autre sont représentées en gras sur la figure 5 ainsi qu’une troisième section 11B3 bobinée dans une encoche de la première section 11B1 et dans une encoche 100 de la deuxième section 11B2.

[0119] Dans le bobinage ondulé représenté, les sections 1 IB comprennent deux épingles connectées en série ensemble par leur première portion de connexion 1102A. En l’occurrence la connexion est aussi une soudure.

[0120] La première section 11B1 comprend donc une première épingle 11 OBI comprenant une portion active 1100 dans une première encoche N numérotée 1 connectée à une lame conductrice numérotée 1 par une deuxième portion de connexion 1102B1, et une deuxième potion active 1100 dans une deuxième encoche N+5 numérotée en l’occurrence 6 reliée à une deuxième épingle 11B2 par la première portion de connexion 1102A1 de chacune des deux épingles 11B1 et 11B2. Le pas des portions actives est donc de cinq encoches, soit quatre encoches entre deux parties actives d’une épingle.

[0121] La deuxième épingle 11B2 comprend une portion active 1100 dans la même première encoche numérotée 1, s’étendant de sa première portion active 1102A2. La deuxième épingle 11B2 comprend une deuxième portion active 1100 dans la deuxième encoche numérotée 6 et s’étend de sa deuxième portion de connexion 1102B2 connectée à une lame conductrice numérotée 11. Autrement dit le pas de lame conductrice 21 est de onze lames et le pas de portions actives 1100 est de cinq encoches.

[0122] Chaque épingle 100 d’une section 1 IB comprend donc une portion active 1100 dans une première encoche N de la section 1 IB et une deuxième portion active 1100 dans une deuxième encoche N+5 de la section 1 IB et en ce que les au moins deux épingles 110 de la section 1 IB sont connectées ensemble par leur première portion de connexion 1102A par une soudure (ou dans une encoche d’une pièce de connexion ou dans un connecteur) et sont connectées chacune à une lame conductrice par leur deuxième portion de connexion.

[0123] La deuxième section 11B2 en série contiguë avec la première section 1 IB 1 comprend une première épingle comprenant une deuxième portion de connexion 1102B connectée avec la deuxième portion de de connexion 1102B2 dans une zone de connexion 211 du collecteur 2 pour connecter la lame conductrice 21 aux deux sections 11B2 et 11B1. La première épingle 110B1 et la deuxième épingle 110B2 de la deuxième section 11B2 comprend une portion active 1100 dans une première encoche numérotée 11 et une autre portion active 1100 dans une deuxième encoche numérotée 16.

[0124] La troisième section 11B3 est aussi en série avec les deux autres sections par le biais de d’autres sections 11B non représentées. La troisième section 11B3 comprend une portion active 1100 de chaque épingle dans la deuxième encoche de la première section numérotée 6 et comprend une portion active 1100 de chaque épingle dans la première encoche 100 numérotée 11.

[0125] Ainsi dans cet exemple, chaque encoche comprend quatre portions actives 1100, plus précisément deux portions actives d’une section et deux portions actives d’une autre section.

[0126] Dans cet exemple, le rotor comprend vingt et une encoches 100 et vingt et une lames conductrices 21.

[0127] Le stator comprend deux paires de pôles et le porte balais comprend deux balais positifs et deux balais négatifs.

[0128] Le nombre X de lames du collecteur est donc égal à un nombre Z d’encoches du paquet de tôles. Le nombre de zones connexion de deuxième portion de connexion est donc égal au nombre Z d’encoches.

[0129] Une section 1 IB peut avoir plus que deux épingles, dans ce cas les épingles entre la première et la deuxième épingle comprend que des premières portions de connexion connectées entre elles.

[0130] Le bobinage ondulé décrit peut donc s’appliquer avec les trois modes de réalisation décrit précédemment à la place du bobinage imbriqué.

[0131] Naturellement, l’invention n’est pas limitée aux modes de réalisation décrits en référence aux figures et des variantes pourraient être envisagées sans sortir du cadre de l’invention.

Claims (1)

1. Revendications [Revendication 1] Moteur électrique pour véhicule automobile, notamment pour démarreur automobile comprenant :

   a. un stator (4) comprenant un nombre 2*p de pôles,

   b. un porte balai comprenant des balais positifs (+) et des balais négatifs (-),

   c. un rotor comprenant:

   i. un arbre de rotation (3) ayant un axe de rotation (O), ii. un collecteur (2) comprenant:

   • des zones de connexion connectées (211) et des zones de connexion isolées (212), • des lames conductrices (21) au nombre de X frottant avec les balais positifs (+) et les balais négatifs (-) lorsque le rotor tourne autour de l’axe de rotation (O), et en ce que chacune des lames conductrices (21) est connectée électriquement à une zone de connexion connectée (211) correspondante, iii. un corps rotor (1) comprenant :

   • un paquet de tôles (10) comprenant des tôles empilées axialement, le paquet de tôles (10) ayant un nombre Z d’encoches (100) ouvertes axialement et radialement sur l’extérieur, • au moins un bobinage (11) comprenant des sections (11A, 11B, 11B1, 11B2, 11B3) de bobinage, chacune des sections (11A, 11B, 11B1, 11B2, 11B3) comprenant au moins deux épingles (110, 110X, ΠΟΥ, 110B1, 110B2) conductrices électriquement, chacune des épingles (110, 110X, 110Y, 110B1, 110B2) comprenant : • deux portions actives (1100) chacune située dans une encoche (100) distincte parmi les Z encoches (100), • une portion de liaison (1101) avant formant un chignon d’un côté axial du paquet de tôles à l’opposé du collecteur (2), chaque portion de liaison (1101) reliant les deux portions actives dans deux encoches (100) différentes, • une première portion de connexion (1102A, 1102AX, 1102A1 ) située et fixée dans une des zones de connexion isolées et connectée électriquement dans la zone de connexion isolée à une autre première portion de connexion (1102A, 1102AY, 1102A2) d’une autre épingle (110, ΠΟΥ, 110B1, 110B2) de la même section (1 IA, 11B, 11B1, 11B2, 11B3) et • une deuxième portion de connexion (1102B, 1102BX, 1102B1 ) située dans une des zones de connexion connectées (211) et connectée dans la zone de connexion connectée (211) à une deuxième portion de connexion (1102B, 1102BY, 1102B2) d’une épingle d’une autre section (11, 11A, 11B, 11B1, 11B2, 11B3).

   [Revendication 2] Machine électrique selon la revendication précédente, dans lequel les zones de connexion isolées (212) et les zones de connexion connectées (211) sont régulièrement angulairement réparties alternativement les unes après les autres autour de l’axe de rotation (0).

   [Revendication 3] Machine électrique selon l’une des revendications 1 à 2, dans lequel une des deuxièmes portions de connexion (1102B, 1102BX, 1102B1) située dans une zone de connexion connectée (211) traverse axialement la zone de connexion connectée (211) et est connectée à une des lames conductrices (21) pour réaliser la liaison électrique entre la lame

   conductrice (21) et la zone de connexion connectée (211). [Revendication 4] Machine électrique selon la revendication 3, dans lequel le collecteur (2) comprend en outre des pièces de connexion (23) espacées des lames de connexion (21) par un isolant (20), et en ce qu’une pièce de connexion (23) sur deux forme une zone de connexion connectée (211) et les autres pièces de connexion (23) forment chacune une zone de connexion isolée (212). [Revendication 5] Machine électrique selon l’une des revendications 1 à 2, dans lequel le collecteur (2) comprend un muret (24) conducteur électriquement par lame conductrice (21), chaque muret (24) s’étend radialement de la lame conductrice (21) correspondante, et un isolant (20) entre chaque muret (24) et en ce que chaque muret (24) comprend des encoches de connexion formant les zones de connexion connectées (211) et en ce que chacune des deuxièmes portions de connexion (1102B, 1102BX, 1102B1 ) comprend une partie dans l’encoche de connexion correspondante reliée électriquement par le muret (24) à la lame (21) correspondante. [Revendication 6] Machine électrique selon la revendication 5, dans lequel l’isolant (20) comprend un trou formant les zones de connexion isolées (212). [Revendication 7] Machine électrique selon la revendication 5, dans lequel le collecteur comprend des connecteurs (22) entre les murets (24), l’isolant étant situé entre deux murets (24) et un connecteur (22), le connecteur (22) comprenant une encoche formant les zones de connexion isolées (212). [Revendication 8] Machine électrique selon l’une des revendications 5 à 7, dans lequel l’isolant (20) est surmoulé sur les lames conductrices (21) et entre les murets (24) pour isoler les lames (21) et murets (24) connectés ensemble des autres lames (21) et murets (24) contiguës. [Revendication 9] Machine électrique selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le bobinage est un bobinage imbriqué dans lequel le nombre d’encoches (100) entre deux portions actives (1100) reliées par une portion de liaison (1101) d’une épingle (110) est supérieur au nombre d’encoches (100) entre deux portions actives (1100) de deux épingles (100) différentes connectées ensemble par deux premières portions de connexion (1102A) et en ce que le nombre X de lames est égal au nombre Z d’encoches de connexion divisé par deux et le nombre de balais est égal au nombre de paires de pôles du stator (4). [Revendication 10] Machine électrique selon l’une des revendications 1 à 7, dans lequel le bobinage est un bobinage ondulé, dans lequel chaque épingle (110) de la

   section (1 IB, 1 IB 1, 11B2, 11B3) comprend une portion active (1100) dans une première encoche (110) de la section (11B, 11B1, 11B2, 11B3) et une deuxième portion active (110) dans une deuxième encoche (110) de la section (11B, 11B1, 11B2, 11B3) et en ce que les au moins deux épingles de la section (11B, 11B1, 11B2, 11B3) sont connectées ensemble par les premières portions de connexion (1102A, 1102A1, 1102A2) et dans lequel le nombre X de lames (21) du collecteur (2) est égal à Z encoches (100) du paquet de tôles (10)