FR3088362A1

FR3088362A1 - Procede de commande en fonctionnement d'une installation domotique de fermeture, d'occultation ou de protection solaire et installation domotique associee

Info

Publication number: FR3088362A1
Application number: FR1860427A
Authority: FR
Inventors: Fabien Rousseau
Original assignee: Somfy Activites SA
Current assignee: Somfy Activites SA
Priority date: 2018-11-12
Filing date: 2018-11-12
Publication date: 2020-05-15
Anticipated expiration: 2038-11-12
Also published as: FR3088362B1

Abstract

Un procédé de commande en fonctionnement d'une installation domotique comprend une première étape (E10) de détection d'une condition d'ensoleillement, au cours d'une journée initiale, puis une première étape (E20) de déclenchement d'une temporisation présentant une valeur de durée prédéterminée initiale, une première étape (E30) de contrôle d'une activation d'un élément de sélection d'un point de commande, entre un premier instant où la condition est détectée et un deuxième instant où la valeur initiale est atteinte, une étape (E40) de détermination d'une valeur d'une première durée écoulée entre le premier instant et un troisième instant où l'élément de sélection est activé, une étape (E50) de modification de la valeur de la temporisation, de sorte à remplacer la valeur initiale par la valeur déterminée, une deuxième étape (E60) de détection de la condition d'ensoleillement au cours d'une journée suivante et une première étape (E70) de commande d'un dispositif d'entraînement motorisé, de sorte à déplacer l'écran.

Description

Procédé de commande en fonctionnement d’une installation domotique de fermeture, d’occultation ou de protection solaire et installation domotique associée

La présente invention concerne un procédé de commande en fonctionnement d’une installation domotique de fermeture, d’occultation ou de protection solaire.

La présente invention concerne également une installation domotique adaptée à mettre en œuvre ce procédé de commande.

De manière générale, la présente invention concerne le domaine des dispositifs d’occultation comprenant un dispositif d’entraînement motorisé mettant en mouvement un écran, entre au moins une première position et au moins une deuxième position.

Un dispositif d’entraînement motorisé comprend un actionneur électromécanique d’un élément mobile de fermeture, d’occultation ou de protection solaire, tel qu’un volet, une porte, une grille, un store ou tout autre matériel équivalent, appelé par la suite écran.

On connaît déjà le document FR 2 999 304 A1 qui décrit un procédé de commande en fonctionnement d’une installation domotique de fermeture, d’occultation ou de protection solaire. L’installation domotique comprend un dispositif d’occultation, un dispositif d’entraînement motorisé, un point de commande et un dispositif de détection d’ensoleillement. Le dispositif d’occultation comprend un écran. L’écran est configuré pour être déplacé entre une position ouverte et une position fermée au moyen du dispositif d’entraînement motorisé. Le dispositif d’entraînement motorisé comprend un actionneur électromécanique et une unité électronique de contrôle. L’unité électronique de contrôle comprend un module de communication. Le point de commande comprend un élément de sélection. Le dispositif d’entraînement motorisé est commandé par le point de commande en fonction d’une activation de l’élément de sélection. Le dispositif de détection d’ensoleillement est configuré pour déterminer une condition d’ensoleillement, en particulier de crépuscule, en fonction d’une mesure d’une grandeur représentative d’un ensoleillement. Le procédé comprend une étape de détection de la condition d’ensoleillement. Suite à la condition d’ensoleillement détectée, lors de l’étape de détection, le procédé comprend une étape de déclenchement d’une temporisation. La temporisation présente une valeur de durée prédéterminée.

De manière générale, le crépuscule est une lueur, en particulier d’intensité faible, au moment du coucher de soleil ou au moment du lever du soleil.

Ce procédé de commande permet de déterminer un horaire, en particulier, de fermeture de l’écran du dispositif d’occultation en fonction de la condition d’ensoleillement détectée, au moment du coucher de soleil.

Cependant, ce procédé de commande présente l’inconvénient de ne pas prendre en considération les habitudes d’un utilisateur.

Par conséquent, l’horaire déterminé de fermeture de l’écran du dispositif d’occultation n’est pas nécessairement adapté à l’utilisateur.

En outre, le changement d’heure, entre l’été et l’hiver, et inversement, engendre qu’un horaire de crépuscule, donc de l’horaire de fermeture de l’écran du dispositif d’occultation, peut être proche d’un horaire de coucher de l’utilisateur à une période de l’année et éloigné de l’horaire de coucher de l’utilisateur à une autre période de l’année.

La présente invention a pour but de résoudre les inconvénients précités et de proposer un procédé de commande en fonctionnement d’une installation domotique de fermeture, d’occultation ou de protection solaire, ainsi qu’une installation domotique, permettant d’ajuster en continu un horaire de déplacement, en particulier d’ouverture ou de fermeture, d’un écran d’un dispositif d’occultation en fonction d’une condition d’ensoleillement, en particulier au moment d’un lever de soleil ou d’un coucher de soleil, et en fonction des habitudes d’un utilisateur.

A cet égard, la présente invention vise, selon un premier aspect, un procédé de commande en fonctionnement d’une installation domotique de fermeture, d’occultation ou de protection solaire.

L’installation domotique comprend au moins :

- un dispositif d’occultation, le dispositif d’occultation comprenant au moins un écran,

- un dispositif d’entraînement motorisé, l’écran étant configuré pour être déplacé entre une position ouverte et une position fermée au moyen du dispositif d’entraînement motorisé, le dispositif d’entraînement motorisé comprenant au moins :

o un actionneur électromécanique, et o une unité électronique de contrôle, l’unité électronique de contrôle comprenant au moins un module de communication,

- un point de commande, le point de commande comprenant au moins un élément de sélection, le dispositif d’entraînement motorisé étant commandé par le point de commande en fonction d’une activation de l’élément de sélection, par l’intermédiaire du module de communication de l’unité électronique de contrôle, et

- un dispositif de détection d’ensoleillement, le dispositif de détection d’ensoleillement étant configuré pour déterminer une condition d’ensoleillement en fonction d’une mesure d’une grandeur représentative d’un ensoleillement.

Le procédé comprend au moins :

o une première étape de détection de la condition d’ensoleillement, la première étape de détection étant mise en œuvre au cours d’une journée initiale, o suite à la condition d’ensoleillement détectée, lors de la première étape de détection, une première étape de déclenchement d’une temporisation, la temporisation présentant une valeur de durée prédéterminée initiale.

Selon l’invention, le procédé comprend au moins :

o une première étape de contrôle d’une activation de l’élément de sélection du point de commande, entre un premier instant où la condition d’ensoleillement est détectée, lors de la première étape de détection, et un deuxième instant où la valeur de durée prédéterminée initiale de la temporisation est atteinte, l’activation de l’élément de sélection du point de commande étant configurée pour commander le dispositif d’entraînement motorisé pour déplacer l’écran, o une étape de détermination d’une valeur d’une première durée écoulée entre le premier instant où la condition d’ensoleillement est détectée, lors de la première étape de détection, et un troisième instant où l’élément de sélection du point de commande est activé, en réponse à une détermination d’un état activé de l’élément de sélection du point de commande, lors de la première étape de contrôle, o une étape de modification de la valeur de la temporisation, de sorte à remplacer la valeur de durée prédéterminée initiale par la valeur de la première durée écoulée déterminée, lors de l’étape de détermination, o une deuxième étape de détection de la condition d’ensoleillement, la deuxième étape de détection étant mise en œuvre au cours d’une journée suivante consécutive à la journée initiale, o suite à la condition d’ensoleillement détectée, lors de la deuxième étape de détection, une deuxième étape de déclenchement de la temporisation, et o une première étape de commande du dispositif d’entraînement motorisé, de sorte à déplacer l’écran, en réponse à la condition d’ensoleillement détectée, lors de la deuxième étape de détection, la première étape de commande étant mise en œuvre suite à l’écoulement de la valeur de la première durée modifiée de la temporisation, lors de l’étape de modification.

Ainsi, le procédé permet d’ajuster en continu un horaire de déplacement, en particulier d’ouverture ou de fermeture, de l’écran du dispositif d’occultation en fonction de la condition d’ensoleillement, notamment au moment d’un lever de soleil ou d’un coucher de soleil, et en fonction des habitudes d’un utilisateur.

De cette manière, un tel procédé de commande définit un automatisme pour ajuster un horaire de déplacement de l’écran du dispositif d’occultation en fonction d’une détection de la condition d’ensoleillement, de la temporisation et d’un ordre de commande manuel émis par l’intermédiaire du point de commande.

Dans le cas où un ordre de commande manuel de l'écran du dispositif d'occultation est émis par le point de commande avant la fin de l'écoulement de la durée prédéterminée initiale de la temporisation, un écart de temps est déterminé par l’unité électronique de contrôle destinée à piloter l'écran du dispositif d'occultation, afin de réutiliser cette valeur de durée pour l'émission de l'ordre de commande par l'automatisme, en particulier par l’unité électronique de contrôle, le jour suivant, de manière automatique. L’écart de temps correspond à une durée entre un instant de démarrage de la temporisation, c’est-à-dire le premier instant où la condition d’ensoleillement est détectée, et un instant de l'émission de l'ordre de commande manuel, c’est-à-dire le troisième instant où l’élément de sélection du point de commande est activé.

Ainsi, la valeur de durée de la temporisation ne correspond plus à la valeur de durée prédéterminée initiale, pouvant être appelée par défaut, mais à la valeur de durée de l'écart de temps déterminée.

De cette manière, le jour suivant, l'automatisme, en particulier l’unité électronique de contrôle, est configuré pour émettre un ordre de commande automatique de déplacement de l'écran du dispositif d'occultation, suite à l'écoulement de la valeur de la première durée modifiée de la temporisation, démarrée à partir d'un instant où la condition d’ensoleillement est détectée lors du jour suivant, en l’occurrence lors de la deuxième étape de détection.

Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, en réponse à une absence de détermination d’un état activé de l’élément de sélection du point de commande, lors de la première étape de contrôle, le procédé comprend une deuxième étape de commande du dispositif d’entraînement motorisé, de sorte à déplacer l’écran, la deuxième étape de commande étant mise en œuvre suite à l’écoulement de la valeur de durée prédéterminée initiale de la temporisation. En outre, le procédé est réinitialisé, de sorte à redémarrer à partir de la première étape de détection.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l’invention, le procédé comprend une étape d’incrémentation, de sorte à incrémenter la valeur de la première durée modifiée de la temporisation, lors de l’étape de modification, avec une valeur d’incrément de temps prédéterminée, à chaque journée suivante par rapport à la journée initiale, jusqu’à revenir à la valeur de durée prédéterminée initiale. En outre, le procédé met en oeuvre de nouveau l’étape de modification de la valeur de la temporisation, de sorte à remplacer la valeur de la première durée modifiée par une nouvelle valeur de la première durée modifiée, suite à l’étape d’incrémentation.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l’invention, suite à la condition d’ensoleillement détectée, lors de la deuxième étape de détection, et pour chaque journée suivante par rapport à la journée initiale, le procédé comprend une deuxième étape de déclenchement de la temporisation, la temporisation présentant la valeur ou la nouvelle valeur de la première durée modifiée. En outre, le procédé comprend une deuxième étape de contrôle d’une activation de l’élément de sélection du point de commande, entre un quatrième instant où la condition d’ensoleillement est détectée, lors de la deuxième étape de détection, et un cinquième instant où la valeur ou la nouvelle valeur de la première durée modifiée de la temporisation est atteinte.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l’invention, en réponse à une détermination d’un état activé de l’élément de sélection du point de commande, lors de la deuxième étape de contrôle, le procédé met en oeuvre de nouveau :

o l’étape de détermination, de sorte à déterminer une valeur d’une deuxième durée écoulée entre le quatrième instant où la condition d’ensoleillement est détectée, lors de la deuxième étape de détection, et un sixième instant où l’élément de sélection du point de commande est activé, o l’étape de modification de la valeur de la temporisation, de sorte à remplacer la valeur ou la nouvelle valeur de la première durée modifiée par la valeur de la deuxième durée écoulée déterminée, lors de l’étape de détermination, o la deuxième étape de détection de la condition d’ensoleillement, la deuxième étape de détection étant mise en oeuvre au cours d’une journée suivante consécutive à la première journée suivante, et o la première étape de commande du dispositif d’entraînement motorisé, de sorte à déplacer l’écran, en réponse à la condition d’ensoleillement détectée, lors de la deuxième étape de détection, la première étape de commande étant mise en oeuvre suite à l’écoulement de la valeur de la deuxième durée modifiée de la temporisation, lors de l’étape de modification.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l’invention, le procédé met en oeuvre de nouveau :

o l’étape d’incrémentation, de sorte à incrémenter la valeur de la deuxième durée modifiée de la temporisation, lors de l’étape de modification, avec la valeur d’incrément de temps prédéterminée, à chaque journée suivante par rapport à la première journée suivante, jusqu’à revenir à la valeur de durée prédéterminée initiale, et o l’étape de modification de la valeur de la temporisation, de sorte à remplacer la valeur de la deuxième durée modifiée par une nouvelle valeur de la deuxième durée modifiée, suite à l’étape d’incrémentation.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l’invention, le procédé met en oeuvre de nouveau la première étape de commande du dispositif d’entraînement motorisé, de sorte à déplacer l’écran, en réponse à la condition d’ensoleillement détectée, lors de la deuxième étape de détection, et tant que la nouvelle valeur de la première durée modifiée ou la nouvelle valeur de la deuxième durée modifiée de la temporisation, suite à l’étape d’incrémentation, est inférieure à la valeur de durée prédéterminée initiale, la première étape de commande étant mise en oeuvre suite à l’écoulement de la nouvelle valeur de la première durée modifiée ou de la nouvelle valeur de la deuxième durée modifiée de la temporisation, suite à l’étape d’incrémentation.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l’invention, dès que la valeur de la temporisation atteint la valeur de durée prédéterminée initiale, suite à l’étape d’incrémentation, le procédé est réinitialisé, de sorte à redémarrer à partir de la première étape de détection.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l’invention, la condition d’ensoleillement détectée lors des première et deuxième étapes de détection est identique.

La présente invention vise, selon un deuxième aspect, une installation domotique de fermeture, d’occultation ou de protection solaire comprenant au moins :

L’unité électronique de contrôle est configurée pour mettre en oeuvre le procédé, selon l’invention et tel que mentionné ci-dessus.

Autrement dit, l’unité électronique de contrôle comprend des éléments, en particulier un microcontrôleur, pour mettre en oeuvre le procédé selon l’invention, notamment pour mettre en oeuvre des étapes du procédé selon l’invention.

Cette installation domotique présente des caractéristiques et avantages analogues à ceux décrits précédemment en relation avec le procédé de commande selon l’invention.

D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après.

Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs :

la figure 1 est une vue schématique en coupe transversale d’une installation domotique conforme à un mode de réalisation de l’invention ;

la figure 2 est une vue schématique en perspective de l’installation domotique illustrée à la figure 1 ;

la figure 3 est une vue schématique en coupe axiale et partielle de l’installation domotique illustrée aux figures 1 et 2, montrant un actionneur électromécanique tubulaire de l’installation ;

la figure 4 est un schéma blocs d’un algorithme d’un procédé conforme à l’invention, de commande en fonctionnement de l’installation domotique illustrée aux figures 1 à 3 ; et les figures 5 à 8 sont des schémas illustrant un ajustement d’un horaire de déplacement d’un écran d’un dispositif d’occultation en fonction d’une condition d’ensoleillement et en fonction d’un ordre de commande manuel émis par un utilisateur au moyen d’un point de commande, conformément au procédé illustré à la figure 4.

On décrit tout d’abord, en référence aux figures 1 et 2, une installation domotique 100 conforme à l’invention et installée dans un bâtiment comportant une ouverture 1, fenêtre ou porte, équipée d’un écran 2 appartenant à un dispositif d’occultation 3, en particulier un volet roulant motorisé.

Le dispositif d’occultation 3 peut être un volet roulant, un store en toile ou avec des lames orientables, un portail roulant, ou encore un volet battant. La présente invention s’applique à tous les types de dispositif d’occultation.

On décrit, en référence aux figures 1 et 2, un volet roulant conforme à un mode de réalisation de l’invention.

L’écran 2 du dispositif d’occultation 3 est enroulé sur un tube d’enroulement 4 entraîné par un dispositif d’entraînement motorisé 5. L’écran 2 est mobile entre une position enroulée, en particulier haute, et une position déroulée, en particulier basse.

L’écran 2 mobile du dispositif d’occultation 3 est un écran de fermeture, d’occultation et/ou de protection solaire, s’enroulant sur le tube d’enroulement 4 dont le diamètre intérieur est sensiblement supérieur au diamètre externe d’un actionneur électromécanique 11, de sorte que l’actionneur électromécanique 11 puisse être inséré dans le tube d’enroulement 4, lors de l’assemblage du dispositif d’occultation 3.

Le dispositif d’entraînement motorisé 5 comprend l’actionneur électromécanique 11, en particulier de type tubulaire, permettant de mettre en rotation le tube d’enroulement 4, de sorte à déplacer, en particulier dérouler ou enrouler, l’écran 2 du dispositif d’occultation 3.

Le dispositif d’occultation 3 comprend le tube d’enroulement 4 pour enrouler l’écran 2. Dans l’état monté, l’actionneur électromécanique 11 est inséré dans le tube d’enroulement 4.

De manière connue, le volet roulant, qui forme le dispositif d’occultation 3, comporte un tablier comprenant des lames horizontales articulées les unes aux autres, formant l’écran 2 du volet roulant 3, et guidées par deux glissières latérales 6. Ces lames sont jointives lorsque le tablier 2 du volet roulant 3 atteint sa position basse déroulée.

Dans le cas d’un volet roulant, la position haute enroulée correspond à la mise en appui d’une lame d’extrémité finale 8, par exemple en forme de L, du tablier 2 du volet roulant 3 contre un bord d’un coffre 9 du volet roulant 3 ou à l’arrêt de la lame d’extrémité finale 8 dans une position de fin de course haute programmée. En outre, la position basse déroulée correspond à la mise en appui de la lame d’extrémité finale 8 du tablier 2 du volet roulant 3 contre un seuil 7 de l'ouverture 1 ou à l’arrêt de la lame d’extrémité finale 8 dans une position de fin de course basse programmée.

La première lame du volet roulant 3, opposée à la lame d’extrémité finale 8, est reliée au tube d’enroulement 4 au moyen d’au moins une articulation 10, en particulier une pièce d’attache en forme de bande.

Le tube d’enroulement 4 est disposé à l’intérieur du coffre 9 du volet roulant 3. Le tablier 2 du volet roulant 3 s’enroule et se déroule autour du tube d’enroulement 4 et est logé au moins en partie à l’intérieur du coffre 9.

De manière générale, le coffre 9 est disposé au-dessus de l’ouverture 1, ou encore en partie supérieure de l’ouverture 1.

Le dispositif d’entraînement motorisé 5 est commandé par une unité de commande. L’unité de commande peut être, par exemple, une unité de commande locale 12.

L’unité de commande locale 12 peut être reliée en liaison filaire ou non filaire avec une unité de commande centrale 13. L’unité de commande centrale 13 pilote l’unité de commande locale 12, ainsi que d'autres unités de commande locales similaires et réparties dans le bâtiment.

Le dispositif d’entraînement motorisé 5 est, de préférence, configuré pour exécuter les commandes de déplacement, notamment de déroulement ou d'enroulement, de l’écran 2 du dispositif d’occultation 3, pouvant être émises, notamment, par l’unité de commande locale 12 ou l’unité de commande centrale 13.

On décrit à présent, plus en détail et en référence à la figure 3, le dispositif d’entrainement motorisé 5, y compris l’actionneur électromécanique 11, appartenant à l’installation domotique 100 des figures 1 et 2.

L’actionneur électromécanique 11 comprend un moteur électrique 16. Le moteur électrique 16 comprend un rotor et un stator, non représentés et positionnés de manière coaxiale autour d’un axe de rotation X, qui est également l’axe de rotation du tube d’enroulement 4 en configuration montée du dispositif d’entraînement motorisé 5.

Des moyens de commande de l’actionneur électromécanique 11, permettant le déplacement de l’écran 2 du dispositif d’occultation 3, sont constitués par au moins une unité électronique de contrôle 15. Cette unité électronique de contrôle 15 est apte à mettre en fonctionnement le moteur électrique 16 de l’actionneur électromécanique 11, et, en particulier, permettre l’alimentation en énergie électrique du moteur électrique 16.

Ainsi, l’unité électronique de contrôle 15 commande, notamment, le moteur électrique 16, de sorte à ouvrir ou fermer l’écran 2, comme décrit précédemment.

Les moyens de commande de l’actionneur électromécanique 11 comprennent des moyens matériels et/ou logiciels.

A titre d’exemple nullement limitatif, les moyens matériels peuvent comprendre au moins un microcontrôleur 31.

L’unité électronique de contrôle 15 comprend également un module de communication 27, en particulier de réception d’ordres de commande, les ordres de commande étant émis par un émetteur d’ordres, tel que l’unité de commande locale 12 ou l’unité de commande centrale 13, ces ordres étant destinés à commander le dispositif d’entraînement motorisé 5.

Préférentiellement, le module de communication 27 de l’unité électronique de contrôle 15 est de type sans fil. En particulier, le module de communication 27 est configuré pour recevoir des ordres de commande radioélectriques.

Avantageusement, le module de communication 27 peut également permettre la réception d’ordres de commande transmis par des moyens filaires.

L’unité électronique de contrôle 15, l’unité de commande locale 12 et/ou l'unité de commande centrale 13 peuvent être en communication avec une station météorologique déportée à l'extérieur du bâtiment, incluant, notamment, un ou plusieurs capteurs pouvant être configurés pour déterminer, par exemple, une température, une luminosité ou encore une vitesse de vent.

L’unité électronique de contrôle 15, l’unité de commande locale 12 et/ou l'unité de commande centrale 13 peuvent également être en communication avec un serveur 28, de sorte à contrôler l’actionneur électromécanique 11 suivant des données mises à disposition à distance par l’intermédiaire d’un réseau de communication, en particulier un réseau internet pouvant être relié au serveur 28.

L’unité électronique de contrôle 15 peut être commandée à partir de l’unité de commande locale 12. L’unité de commande locale 12 est pourvue d'un clavier de commande. Le clavier de commande de l’unité de commande locale 12 comprend un ou plusieurs éléments de sélection 14 et, éventuellement, un ou plusieurs éléments d’affichage 34.

A titre d’exemples nullement limitatifs, les éléments de sélection peuvent être des boutons poussoirs ou des touches sensitives, les éléments d’affichage peuvent être des diodes électroluminescentes, un afficheur LCD (acronyme du terme anglo-saxon « Liquid Crystal Display >>) ou TFT (acronyme du terme anglo-saxon « Thin Film Transistor >>). Les éléments de sélection et d’affichage peuvent être également réalisés au moyen d’un écran tactile.

L’unité de commande locale 12 est un point de commande, pouvant être fixe ou nomade. Un point de commande fixe peut être un boîtier de commande destiné à être fixé sur une façade d’un mur du bâtiment ou sur une face d’un cadre dormant d’une fenêtre ou d’une porte. Un point de commande nomade peut être une télécommande, un téléphone intelligent ou une tablette.

Avantageusement, le point de commande 12 comprend un contrôleur 35 et un module de communication 36.

Ainsi, le module de communication 36 du point de commande 12 est configuré pour émettre, autrement dit émet, des ordres de commande, en particulier par des moyens sans fil, par exemple radioélectriques, ou par des moyens filaires.

En outre, le module de communication 36 du point de commande 12 peut également être configuré pour recevoir, autrement dit reçoit, des ordres de commande, en particulier par l’intermédiaire des mêmes moyens.

Avantageusement, le module de communication 36 du point de commande 12 est configuré pour communiquer, autrement dit communique, avec le module de communication 27 de l’unité électronique de contrôle 15.

Ainsi, le module de communication 36 du point de commande 12 échange des ordres de commande avec le module de communication 27 de l’unité électronique de contrôle 15.

Le dispositif d’entraînement motorisé 5 est commandé par l’unité de commande locale 12 en fonction d’une activation du ou de l’un des éléments de sélection 14, par l’intermédiaire du module de communication 27 de l’unité électronique de contrôle 15.

Avantageusement, l’unité de commande locale 12 permet de commander directement l’unité électronique de contrôle 15 en fonction d’une sélection effectuée par l’utilisateur.

Avantageusement, l’unité de commande locale 12 permet à l’utilisateur d'intervenir directement sur l’actionneur électromécanique 11 du dispositif d’entraînement motorisé 5 par l’intermédiaire de l’unité électronique de contrôle 15 associée à ce dispositif d’entraînement motorisé 5, ou d'intervenir indirectement sur l’actionneur électromécanique 11 du dispositif d’entraînement motorisé 5 par l’intermédiaire de l’unité de commande centrale 13.

Le dispositif d’entraînement motorisé 5, en particulier l’unité électronique de contrôle 15, est, de préférence, configuré pour exécuter des ordres de commande de déplacement, notamment de fermeture ainsi que d’ouverture, de l’écran 2 du dispositif d’occultation 3. Ces ordres de commande peuvent être émis, notamment, par l’unité de commande locale 12 ou par l’unité de commande centrale 13.

Le dispositif d’entraînement motorisé 5 peut être contrôlé par l’utilisateur, par exemple par la réception d’un ordre de commande correspondant à un appui sur le ou l’un des éléments de sélection 14 de l’unité de commande locale 12.

Le dispositif d’entraînement motorisé 5 peut également être contrôlé automatiquement, par exemple par la réception d’un ordre de commande correspondant à au moins un signal provenant d’au moins un capteur et/ou à un signal provenant d’une horloge de l’unité électronique de contrôle 15, en particulier du microcontrôleur 31. Le capteur et/ou l’horloge peuvent être intégrés à l’unité de commande locale 12 ou à l’unité de commande centrale 13.

Avantageusement, le dispositif d’entraînement motorisé 5 comprend un dispositif d’alimentation en énergie électrique autonome 26. Le dispositif d’alimentation en énergie électrique autonome 26 comprend au moins un panneau photo voltaïque 25 et, éventuellement, au moins un dispositif de stockage d’énergie électrique 24.

Ainsi, le dispositif d’alimentation en énergie électrique autonome 26 permet d’alimenter en énergie électrique l’actionneur électromécanique 11, sans être lui-même relié électriquement à un réseau d’alimentation électrique du secteur.

Avantageusement, le panneau photo voltaïque 25 est relié électriquement au dispositif de stockage d’énergie électrique 24.

Avantageusement, l’actionneur électromécanique 11 est relié électriquement au dispositif d’alimentation en énergie électrique autonome 26 et, plus particulièrement, au dispositif de stockage d’énergie électrique 24.

Avantageusement, l’unité électronique de contrôle 15 est reliée électriquement au dispositif d’alimentation en énergie électrique autonome 26 et, plus particulièrement, au dispositif de stockage d’énergie électrique batterie 24.

Avantageusement, l’actionneur électromécanique 11 est relié électriquement au dispositif d’alimentation en énergie électrique autonome 26 et, plus particulièrement, au dispositif de stockage d’énergie électrique 24 au moyen d’au moins un câble d’alimentation électrique 18, de sorte à permettre l’alimentation en énergie électrique de l’actionneur électromécanique 11 à partir du dispositif d’alimentation en énergie électrique autonome 26.

Avantageusement, le dispositif de stockage d’énergie électrique 24 comprend au moins une batterie 32.

Avantageusement, la batterie 32 comprend au moins un élément de stockage d’énergie électrique, non représenté.

Ici, la batterie 32 comprend une pluralité d’éléments de stockage d’énergie électrique. Préférentiellement, les éléments de stockage d’énergie électrique sont reliés électriquement en série.

Le nombre d’éléments de stockage d’énergie électrique de la batterie n’est pas limitatif.

Avantageusement, le dispositif de stockage d’énergie électrique 24 est de type rechargeable et est configuré pour alimenter en énergie électrique l’actionneur électromécanique 11. En outre, le dispositif de stockage d’énergie électrique 24 est configuré pour être alimenté en énergie électrique par le panneau photovoltaïque 25.

Ainsi, le rechargement du dispositif de stockage d’énergie électrique 24 est mis en oeuvre par énergie solaire au moyen du panneau photovoltaïque 25.

De cette manière, le dispositif de stockage d’énergie électrique 24 peut être rechargé sans avoir à démonter une partie du coffre 9 du dispositif d’occultation 3.

Avantageusement, le panneau photo voltaïque 25 comprend au moins une cellule photovoltaïque et, plus particulièrement, une pluralité de cellules photovoltaïques.

Avantageusement, le dispositif d’entraînement motorisé 5, en particulier le panneau photovoltaïque 25, comprend des éléments de chargement configurés pour charger la batterie 32 du dispositif de stockage d’énergie électrique 24 à partir de l’énergie solaire récupérée par le panneau photovoltaïque 25.

Ainsi, les éléments de chargement configurés pour charger la batterie 32 du dispositif de stockage d’énergie électrique 24 à partir de l’énergie solaire permettent de convertir l’énergie solaire récupérée par le panneau photovoltaïque 25 en énergie électrique.

En variante, le dispositif d’entraînement motorisé 5, en particulier l’actionneur électromécanique 11 et l’unité électronique de contrôle 15, est alimenté en énergie électrique à partir d’un réseau d’alimentation électrique du secteur, en particulier par le réseau alternatif commercial.

En variante, le dispositif d’entraînement motorisé 5, en particulier l’actionneur électromécanique 11, est alimenté en énergie électrique au moyen de la batterie 32 ou à partir du réseau d’alimentation électrique du secteur, notamment en fonction de l’état de charge de la batterie 32.

Un carter 17 de l’actionneur électromécanique 11 est, préférentiellement, de forme cylindrique.

Dans un mode de réalisation, le carter 17 est réalisé dans un matériau métallique.

La matière du carter de l’actionneur électromécanique n’est pas limitative et peut être différente. Il peut s’agir, en particulier, d’une matière plastique.

Avantageusement, l’actionneur électromécanique 11 comprend également un réducteur 19, un frein 29 et un arbre de sortie 20.

Avantageusement, le réducteur 19 comprend au moins un étage de réduction. L’étage de réduction peut être un train d’engrenages de type épicycloïdal.

Le type et le nombre d’étages de réduction du réducteur ne sont pas limitatifs. Le nombre d’étages de réduction peut être supérieur ou égal à deux.

A titre d’exemple nullement limitatif, le frein 29 peut être un frein à ressort, un frein à came ou un frein électromagnétique.

L’actionneur électromécanique 11 peut également comprendre un dispositif de détection de fin de course et/ou d’obstacle, pouvant être mécanique ou électronique.

Avantageusement, le moteur électrique 16, le frein 29 et le réducteur 19 sont montés à l’intérieur du carter 17 de l’actionneur électromécanique 11.

Le tube d’enroulement 4 est entraîné en rotation autour de l’axe de rotation X et du carter 17 de l’actionneur électromécanique 11 en étant soutenu par l’intermédiaire de deux liaisons pivot. La première liaison pivot est réalisée au niveau d’une première extrémité du tube d’enroulement 4 au moyen d’une couronne 30 insérée autour d’une première extrémité 17a du carter 17 de l’actionneur électromécanique 11. La couronne 30 permet ainsi de réaliser un palier. La deuxième liaison pivot, non représentée à la figure 3, est réalisée au niveau d’une deuxième extrémité du tube d’enroulement 4, non visible sur cette figure.

Avantageusement, l’actionneur électromécanique 11 comprend un support de couple 21. Le support de couple 21 est en saillie au niveau de la première extrémité 17a du carter 17 de l’actionneur électromécanique 11, en particulier l’extrémité 17a du carter 17 recevant la couronne 30. Le support de couple 21 de l’actionneur électromécanique 11 permet ainsi de fixer l’actionneur électromécanique 11 sur un bâti 23, en particulier à une joue du coffre 9.

En outre, le support de couple 21 de l’actionneur électromécanique 11 peut permettre d’obturer la première extrémité 17a du carter 17.

Par ailleurs, le support de couple 21 de l’actionneur électromécanique 11 peut permettre de supporter l’unité électronique de contrôle 15. L’unité électronique de contrôle 15 peut être alimentée en énergie électrique au moyen du câble d’alimentation électrique 18.

Ici, et tel qu’illustré à la figure 3, l’unité électronique de contrôle 15 est ainsi disposée, autrement dit intégrée, à l’intérieur du carter 17 de l’actionneur électromécanique 11.

En variante, non représentée, l’unité électronique de contrôle 15 est disposée à l’extérieur du carter 17 de l’actionneur électromécanique 11 et, en particulier, montée sur le bâti 23 ou dans le support de couple 21.

En variante, non représentée, au moins une partie de l’unité électronique de contrôle 15 est disposée dans l’une des unités de commande locale 12 ou centrale 13.

L’arbre de sortie 20 de l’actionneur électromécanique 11 est disposé à l’intérieur du tube d’enroulement 4 et au moins en partie à l’extérieur du carter 17 de l’actionneur électromécanique 11.

Une extrémité de l’arbre de sortie 20 est en saillie par rapport au carter 17 de l’actionneur électromécanique 11, en particulier par rapport à une deuxième extrémité 17b du carter 17 opposée à la première extrémité 17a.

L’arbre de sortie 20 de l’actionneur électromécanique 11 est configuré pour entraîner en rotation un élément de liaison 22 relié au tube d’enroulement 4. L’élément de liaison 22 est réalisé sous la forme d’une roue.

Lors de la mise en fonctionnement de l’actionneur électromécanique 11, le moteur électrique 16 et le réducteur 19 entraînent en rotation l’arbre de sortie 20. En outre, l’arbre de sortie 20 de l’actionneur électromécanique 11 entraîne en rotation le tube d’enroulement 4 par l’intermédiaire de l’élément de liaison 22.

Ainsi, le tube d’enroulement 4 entraîne en rotation l’écran 2 du dispositif d’occultation 3, de sorte à ouvrir ou fermer l’ouverture 1.

L’installation domotique 100 comprend un dispositif de détection d’ensoleillement 33. Le dispositif de détection d’ensoleillement 33 est configuré pour déterminer une condition d’ensoleillement L en fonction d’une mesure d’une grandeur G représentative d’un ensoleillement.

Dans un exemple de réalisation, le dispositif de détection d’ensoleillement 33 comprend au moins le panneau photovoltaïque 25, comme illustré à la figure 2. Dans un tel cas, le panneau photovoltaïque 25 est utilisé comme un capteur de détection d'ensoleillement.

En variante, non représentée, le dispositif de détection d’ensoleillement 33 comprend au moins un capteur de détection d’ensoleillement. Dans un tel cas, le capteur de détection d'ensoleillement peut être indépendant du panneau photovoltaïque 25.

Dans un exemple de réalisation, le dispositif de détection d’ensoleillement 33 est configuré pour mesurer une tension à vide. Dans un tel cas, la grandeur G représentative d’un ensoleillement est la tension à vide. En outre, la tension à vide est mesurée soit à des bornes du panneau photovoltaïque 25 soit à des bornes du capteur de détection d’ensoleillement. La mesure de la tension à vide peut être mise en oeuvre, notamment, au moyen d’un pont diviseur de tension. Une valeur de la mesure est déterminée au travers d’un convertisseur analogique-numérique et du microcontrôleur 31 de l’unité électronique de contrôle 15.

En variante, le dispositif de détection d’ensoleillement 33 est configuré pour mesurer un courant de court-circuit. Dans un tel cas, la grandeur G représentative d’un ensoleillement est le courant de court-circuit. En outre, le courant de court-circuit est mesuré soit à des bornes du panneau photovoltaïque 25 soit à des bornes du capteur de détection d’ensoleillement. La mesure du courant de court-circuit peut être mise en œuvre, notamment, au moyen d’une résistance de shunt et d’un interrupteur, par exemple un transistor de type MOSFET (acronyme du terme anglo-saxon « Metal Oxide Semiconductor Field Effect Transistor»), pouvant être commandé électroniquement, en particulier par le microcontrôleur 31 de l’unité électronique de contrôle 15. Une valeur de la mesure est déterminée au travers d’un convertisseur analogique-numérique et du microcontrôleur 31 de l’unité électronique de contrôle 15.

En variante, le dispositif de détection d’ensoleillement 33 est configuré pour mesurer un courant de charge entre le panneau photovoltaïque 25 et la batterie 32. Dans un tel cas, la grandeur G représentative d’un ensoleillement est le courant de charge. La mesure du courant de charge peut être mise en œuvre, notamment, au moyen d’une résistance. Une valeur de la mesure est déterminée au travers d’un convertisseur analogique-numérique et du microcontrôleur 31 de l’unité électronique de contrôle 15.

Ainsi, la détection de condition d’ensoleillement L peut être mise en œuvre de différentes manières, en particulier soit au moyen du panneau photovoltaïque 25 utilisé comme capteur d'ensoleillement soit au moyen d'un capteur d'ensoleillement indépendant. En outre, cette détection de condition d’ensoleillement L peut être mise en œuvre en utilisant un paramètre lié à l'ensoleillement, tel que, par exemple, la tension à vide du panneau photo voltaïque 25, le courant de court-circuit du panneau photovoltaïque 25 ou le courant de charge entre le panneau photovoltaïque 25 et la batterie.

Avantageusement, la condition d’ensoleillement L est soit une condition de coucher de soleil soit une condition de lever de soleil.

On décrit à présent, en référence aux figures 4 à 8, un mode d’exécution d’un procédé de commande en fonctionnement de l’installation domotique 100 conforme à l’invention représentée aux figures 1 à 3.

Le procédé comprend une première étape E10 de détection de la condition d’ensoleillement L.

Suite à la condition d’ensoleillement L détectée, lors de la première étape E10 de détection, le procédé comprend une première étape E20 de déclenchement d’une temporisation T. La temporisation T présente une valeur de durée prédéterminée initiale T0.

A titre d’exemple nullement limitatif, la valeur de durée prédéterminée initiale T0 de la temporisation T peut être de 30 minutes.

Avantageusement, la temporisation T est une horloge de l’unité électronique de contrôle 15, notamment du microcontrôleur 31 de l’unité électronique de contrôle 15.

Dans un exemple de réalisation, la valeur de durée prédéterminée initiale T0 de la temporisation T est réglée en usine, en particulier au moyen d’un outil de configuration, non représenté.

En variante, la valeur de durée prédéterminée initiale T0 de la temporisation T est réglée, lors d’une mise en service de l’installation domotique 100, soit par un utilisateur soit par un installateur, au moyen de l’une des unités de commande locale 12 ou centrale ou au moyen d’un outil de configuration, non représenté.

Avantageusement, la temporisation T est contrôlée par l’unité électronique de contrôle 15.

Le procédé comprend une première étape E30 de contrôle d’une activation de l’élément de sélection 14 ou de l’un des éléments de sélection 14 du point de commande 12, entre un premier instant t1 où la condition d’ensoleillement L est détectée, lors de la première étape E10 de détection, et un deuxième instant t2 où la valeur de durée prédéterminée initiale T0 de la temporisation T est atteinte. L’activation de l’élément de sélection 14 du point de commande 12 est configurée pour commander le dispositif d’entraînement motorisé 5 pour déplacer l’écran 2.

Ainsi, le procédé permet de contrôler si un ordre de commande manuel de déplacement de l’écran 2 du dispositif d’occultation 3 est émis par l’utilisateur au moyen du point de commande 12 entre le premier instant t1 de détection de la condition d’ensoleillement L et le deuxième instant t2 de l’écoulement complet de la valeur de durée prédéterminée initiale T0 de la temporisation T.

Ici, l’activation de l’élément de sélection 14 ou de l’un des éléments de sélection du point de commande 12 est illustrée à la figure 4 par une première étape E100, dite de commande manuelle.

Avantageusement, la première étape E30 de contrôle est mise en oeuvre pendant l’écoulement de la valeur de durée de la temporisation T, en particulier de la valeur de durée prédéterminée initiale T0 de la temporisation T.

Avantageusement, au cours du contrôle de l’état activé ou non de l’élément de sélection 14 du point de commande 12, lors de l’étape E30 de contrôle, l’activation de l’élément de sélection 14 du point de commande 12 est mise en oeuvre de sorte à commander le dispositif d’entraînement motorisé 5 pour déplacer l’écran 2 vers ou jusqu’à la position fermée ou encore vers ou jusqu’à la position ouverte.

Avantageusement, dans le cas où la condition d’ensoleillement L est une condition de coucher de soleil, l’activation de l’élément de sélection 14 du point de commande 12, lors de la première étape E30 de contrôle, correspond à celle pour commander le dispositif d’entraînement motorisé 5 pour déplacer l’écran 2 vers ou jusqu’à la position fermée.

Avantageusement, dans le cas où la condition d’ensoleillement est une condition de lever de soleil, l’activation de l’élément de sélection 14 du point de commande 12, lors de la première étape E30 de contrôle, correspond à celle pour commander le dispositif d’entraînement motorisé 5 pour déplacer l’écran 2 vers ou jusqu’à la position ouverte.

Le procédé comprend une étape E40 de détermination d’une valeur d’une première durée écoulée D1 entre le premier instant t1 où la condition d’ensoleillement L est détectée, lors de la première étape E10 de détection, et un troisième instant t3 où l’élément de sélection 14 du point de commande 12 est activé, en réponse à une détermination d’un état activé de l’élément de sélection 14 du point de commande 12, lors de la première étape E30 de contrôle.

Avantageusement, le procédé également une étape E130 de mémorisation de la valeur de la première durée écoulée D1, en particulier dans une mémoire de l’unité électronique de contrôle 15 et, plus particulièrement, du microcontrôleur 31.

Le procédé comprend une étape E50 de modification de la valeur de la temporisation T, de sorte à remplacer la valeur de durée prédéterminée initiale T0 par la valeur de la première durée écoulée D1 déterminée, lors de l’étape E40 de détermination.

Avantageusement, l’étape E50 de modification est mise en oeuvre, en particulier uniquement, lorsque la valeur de la première durée écoulée D1, déterminée lors de l’étape E40 de détermination, est inférieure à la valeur de durée prédéterminée initiale T0 de la temporisation T, autrement dit lorsqu’une activation de l’élément de sélection 14 ou de l’un des éléments de sélection 14 du point de commande 12 est déterminée entre le premier instant t1 et le deuxième instant t2, lors de la première étape E30 de contrôle.

La première étape E10 de détection est mise en oeuvre au cours d’une journée initiale JO et, en particulier, par l’intermédiaire de l’unité électronique de contrôle 15. De même, la première étape E20 de déclenchement, la première étape E30 de contrôle, la première étape E40 de détermination et la première étape E50 de modification sont mises en oeuvre au cours de la journée initiale JO et, en particulier, par l’intermédiaire de l’unité électronique de contrôle 15.

Le procédé comprend une deuxième étape E60 de détection de la condition d’ensoleillement L.

Avantageusement, chacune des première et deuxième étapes E10, E60 de détection comprennent au moins :

- une sous-étape E10-1, E60-1 de mesure d’au moins une valeur de la grandeur G représentative d’un ensoleillement, et

- une sous-étape E10-2, E60-2 de comparaison de la valeur de la grandeur G mesurée par rapport à une valeur seuil S prédéterminée.

Suite à la condition d’ensoleillement L détectée, lors de la deuxième étape E60 de détection, le procédé comprend une deuxième étape E110 de déclenchement de la temporisation T. Ici, la temporisation T présente la valeur de la première durée modifiée D1, lors de l’étape E50 de modification.

Le procédé comprend une première étape E70 de commande du dispositif d’entraînement motorisé 5, de sorte à déplacer l’écran 2, en réponse à la condition d’ensoleillement L détectée, lors de la deuxième étape E60 de détection. La première étape E70 de commande est mise en oeuvre suite à l’écoulement de la valeur de la première durée modifiée D1 de la temporisation T, lors de l’étape E50 de modification.

La deuxième étape E60 de détection est mise en oeuvre au cours d’une journée suivante J1 consécutive à la journée initiale JO et, en particulier, par l’intermédiaire de l’unité électronique de contrôle 15. De même, la première étape de commande E70 est mise en oeuvre au cours de la journée suivante J1 consécutive à la journée initiale JO et, en particulier, par l’intermédiaire de l’unité électronique de contrôle 15.

Ainsi, le procédé permet d’ajuster en continu un horaire de déplacement, en particulier d’ouverture ou de fermeture, de l’écran 2 du dispositif d’occultation 3 en fonction de la condition d’ensoleillement L, notamment au moment d’un lever de soleil ou d’un coucher de soleil, et en fonction des habitudes d’un utilisateur.

De cette manière, un tel procédé de commande définit un automatisme pour ajuster un horaire de déplacement de l’écran 2 du dispositif d’occultation 3 en fonction d’une détection de la condition d’ensoleillement L, de la temporisation T et d’un ordre de commande manuel émis par l’intermédiaire du point de commande 12.

En outre, le procédé permet de prendre en considération des habitudes de l’utilisateur, qui peuvent être différentes entre plusieurs utilisateurs, ainsi que l’évolution des horaires du lever de soleil ou du coucher de soleil, suivant le jour de l’année.

Dans le cas où un ordre de commande manuel de l'écran 2 du dispositif d'occultation 3 est émis par le point de commande 12 avant la fin de l'écoulement de la durée prédéterminée initiale T0 de la temporisation T, un écart de temps D1 est déterminé et, éventuellement, mémorisé par l’unité électronique de contrôle 15 destinée à piloter l'écran 2 du dispositif d'occultation 3, afin de réutiliser cette valeur de durée D1 pour l'émission de l'ordre de commande par l'automatisme, en particulier par l’unité électronique de contrôle 15, le jour suivant J1, de manière automatique. L’écart de temps D1 correspond à une durée entre un instant de démarrage de la temporisation T, c’est-àdire le premier instant t1 où la condition d’ensoleillement L est détectée, et un instant de l'émission de l'ordre de commande manuel, c’est-à-dire le troisième instant t3 où l’élément de sélection 14 du point de commande 12 est activé.

Ainsi, la valeur de durée de la temporisation T ne correspond plus à la valeur de durée prédéterminée initiale T0, pouvant être appelée par défaut, mais à la valeur de durée de l'écart de temps D1 déterminée, lors de l’étape E40 de détermination.

De cette manière, le jour suivant J1, l'automatisme, en particulier l’unité électronique de contrôle 15, est configuré pour émettre un ordre de commande automatique de déplacement de l'écran 2 du dispositif d'occultation 3, suite à l'écoulement de la valeur de la première durée modifiée D1 de la temporisation T, démarrée à partir d'un instant t4 où la condition d’ensoleillement L est détectée lors du jour suivant J1, en l’occurrence lors de la deuxième étape E60 de détection.

En outre, la détermination de la valeur de durée de l'écart de temps D1, lors de l’étape E40 de détermination, permet de déclencher, via l'automatisme, en particulier l’unité électronique de contrôle 15, un ordre de commande de déplacement de l'écran 2 du dispositif d'occultation 3 le jour suivant J1 à l’instant souhaité par l’utilisateur.

Avantageusement, la condition d’ensoleillement L détectée lors des première et deuxième étapes E10, E60 de détection est identique.

A la figure 5 est illustré le cas où, lors de la journée initiale JO, un ordre de commande manuel est émis par l’utilisateur au moyen du point de commande 12 entre le premier instant t1 de détection de la condition d’ensoleillement L et le deuxième instant t2 de l’écoulement complet de la valeur de durée prédéterminée initiale T0 de la temporisation T. Autrement dit, un ordre de commande manuel est déterminé lors de la première étape E30 de contrôle. Par conséquent, l’écart de temps D1, par exemple de 20 minutes, entre le premier instant t1 de détection de la condition d’ensoleillement L et le troisième instant t3 de détermination de l’activation de l’élément de sélection 14 du point de commande 12, est déterminé, lors de la première étape E40 de détermination, et, éventuellement, mémorisé, lors de l’étape E130 de mémorisation, par l’unité électronique de contrôle 15. En outre, la valeur de durée de la temporisation T est modifiée, lors de l’étape E50 de modification, en remplaçant la valeur de durée prédéterminée initiale T0 par la valeur de la première durée écoulée D1 déterminée. Par ailleurs, l’ordre de commande manuel émis par l’utilisateur au moyen du point de commande 12 est exécuté, de sorte à déplacer l’écran 2.

Avantageusement, en réponse à une absence de détermination d’un état activé de l’élément de sélection 14 du point de commande 12, lors de la première étape E30 de contrôle, le procédé comprend une deuxième étape E80 de commande du dispositif d’entraînement motorisé 5, de sorte à déplacer l’écran 2. La deuxième étape E80 de commande est mise en oeuvre suite à l’écoulement de la valeur de durée prédéterminée initiale TO de la temporisation T. En outre, le procédé est réinitialisé, de sorte à redémarrer à partir de la première étape E10 de détection.

Ainsi, par défaut, le procédé, autrement dit l'automatisme, est configuré pour émettre un ordre de commande automatique de déplacement de l'écran 2 du dispositif d'occultation 3, suite à l'écoulement de la durée de la temporisation T, démarrée à partir de l'instant de la détection de la condition d’ensoleillement L.

A la figure 6 est illustré le cas où, lors de la journée initiale JO, aucun ordre de commande manuel n’est émis par l’utilisateur au moyen du point de commande 12 entre le premier instant t1 de détection de la condition d’ensoleillement L et le deuxième instant t2 de l’écoulement complet de la valeur de durée prédéterminée initiale T0 de la temporisation T. Autrement dit, aucun ordre de commande manuel n’est déterminé lors de la première étape E30 de contrôle. Ici, la valeur de durée de la temporisation T correspond à la valeur de durée prédéterminée initiale T0. Par conséquent, un ordre de commande automatique est exécuté par l’unité électronique de contrôle 15, lors de la deuxième étape E80 de commande, de sorte à déplacer l’écran 2 à la fin de la valeur de durée prédéterminée initiale T0 de la temporisation T, démarrée à partir de l’instant de détection de la condition d’ensoleillement L.

Avantageusement, la deuxième étape E80 de commande est mise en oeuvre au cours de la journée initiale JO et par l’intermédiaire de l’unité électronique de contrôle 15.

Avantageusement, le procédé comprend une étape E90 d’incrémentation, de sorte à incrémenter la valeur de la première durée modifiée D1 de la temporisation T, lors de l’étape E50 de modification, avec une valeur d’incrément de temps prédéterminée I, à chaque journée suivante J1, Jn par rapport à la journée initiale JO, jusqu’à revenir à la valeur de durée prédéterminée initiale T0. En outre, le procédé met en oeuvre de nouveau l’étape E50 de modification de la valeur de la temporisation T, de sorte à remplacer la valeur de la première durée modifiée D1 par une nouvelle valeur de la première durée modifiée D1*, suite à l’étape E90 d’incrémentation.

Ainsi, à la valeur de la première durée modifiée D1 de la temporisation T, lors de l’étape E50 de modification, correspondant à l'écart de temps déterminé, est ajoutée la valeur d'incrément de temps prédéterminée I, de sorte à déterminer la nouvelle valeur de la première durée modifiée D1* de la temporisation T, suite à l’étape E90 d’incrémentation.

De cette manière, le jour suivant J1, Jn, le procédé, autrement dit l'automatisme, est configuré pour émettre un ordre de commande automatique de déplacement de l'écran 2 du dispositif d'occultation 3, suite à l'écoulement de la nouvelle valeur de la première durée modifiée D1* de la temporisation T, démarrée à partir de l'instant de la détection de la condition d’ensoleillement L.

La valeur de durée de la temporisation T est modifiée à chaque journée suivante J1, Jn en ajoutant la valeur d'incrément de temps prédéterminé I en l’absence d’un ordre de commande manuel de déplacement de l’écran 2 du dispositif d’occultation 3 au cours de l’écoulement de la durée de la temporisation T, jusqu'à atteindre la valeur de durée prédéterminée initiale T0, dite par défaut, de la temporisation T.

A titre d’exemple nullement limitatif, la valeur d'incrément de temps prédéterminée I, peut être d'une minute.

Ici, la nouvelle valeur de la première durée modifiée D1*, suite à l’étape E90 d’incrémentation, correspond à la valeur de la première durée D1 de la temporisation T déterminée, lors de l’étape E40 de détermination, et, éventuellement, mémorisée, lors de l’étape E130 de mémorisation, à laquelle est ajoutée la valeur d’incrément de temps prédéterminée I multipliée par le nombre de journées suivantes J1, Jn par rapport à la journée initiale JO.

Les journées suivantes Jn définissent les journées consécutives à la première journée suivante J1, c’est-à-dire l’ensemble des journées à partir de la deuxième journée suivante.

Avantageusement, suite à la condition d’ensoleillement L détectée, lors de la deuxième étape E60 de détection, et pour chaque journée suivante J1, Jn par rapport à la journée initiale JO, le procédé comprend la deuxième étape E110 de déclenchement de la temporisation T, la temporisation T présentant la valeur ou la nouvelle valeur de la première durée modifiée D1, D1*. En outre, le procédé comprend une deuxième étape E120 de contrôle d’une activation de l’élément de sélection 14 du point de commande 12, entre un quatrième instant t4 où la condition d’ensoleillement L est détectée, lors de la deuxième étape E60 de détection, et un cinquième instant t5 où la valeur ou la nouvelle valeur de la première durée modifiée D1, D1* de la temporisation T est atteinte.

Ainsi, le procédé permet de contrôler si un ordre de commande manuel de déplacement de l’écran 2 du dispositif d’occultation 3 est émis par l’utilisateur au moyen du point de commande 12 entre le quatrième instant t4 de détection de la condition d’ensoleillement L et le cinquième instant t5 de l’écoulement complet de la valeur ou de la nouvelle valeur de la première durée modifiée D1, D1 * de la temporisation T.

Ici, l’activation de l’élément de sélection 14 ou de l’un des éléments de sélection 14 du point de commande 12 est illustrée à la figure 4 par une deuxième étape E130, dite de commande manuelle.

Avantageusement, la deuxième étape E120 de contrôle est mise en œuvre pendant l’écoulement de la valeur de durée de la temporisation T, en particulier de la valeur ou de la nouvelle valeur de la première durée modifiée D1, D1* de la temporisation T.

Avantageusement, en réponse à une absence de détermination d’un état activé de l’élément de sélection 14 du point de commande 12, lors de la deuxième étape E120 de contrôle, le procédé met en oeuvre la première étape E70 de commande du dispositif d’entraînement motorisé 5, de sorte à déplacer l’écran 2. La première étape E70 de commande est mise en oeuvre suite à l’écoulement de la valeur ou de la nouvelle valeur de la première durée modifiée D1, D1 * de la temporisation T.

A la figure 7 est illustré le cas où, lors de la première journée suivante J1, aucun ordre de commande manuel n’est émis par l’utilisateur au moyen du point de commande 12 entre le quatrième instant t4 de détection de la condition d’ensoleillement L et le cinquième instant t5 de l’écoulement complet de la valeur de la première durée modifiée D1 de la temporisation T. Autrement dit, aucun ordre de commande manuel n’est déterminé lors de la deuxième étape E120 de contrôle. Ici, la valeur de durée de la temporisation T correspond à la valeur de la première durée modifiée D1, en l’occurrence 20 minutes pour l’exemple lié à la figure 6. Par conséquent, un ordre de commande automatique est exécuté par l’unité électronique de contrôle 15, lors de la première étape E70 de commande, de sorte à déplacer l’écran 2 à la fin de la valeur de la première durée modifiée D1 de la temporisation T, démarrée à partir de la détection de la condition d’ensoleillement L.

A la figure 8 est illustré le cas où, lors des première et deuxième journées suivantes J1, J2, aucun ordre de commande manuel n’est émis par l’utilisateur au moyen du point de commande 12, d’une part, entre le quatrième instant t4 de détection de la condition d’ensoleillement L et le cinquième instant t5 de l’écoulement complet de la valeur de la première durée modifiée D1 de la temporisation T, pour la première journée suivante J1, et, d’autre part, entre le quatrième instant t4 de détection de la condition d’ensoleillement L et le cinquième instant t5 de l’écoulement complet de la nouvelle valeur de la première durée modifiée D1* de la temporisation T, pour la deuxième journée suivante J2. Autrement dit, aucun ordre de commande manuel n’est déterminé lors de la deuxième étape E120 de contrôle, pour chacune des première et deuxième journées suivantes J1, J2. Ici, la valeur de durée de la temporisation T correspond à la nouvelle valeur de la première durée modifiée D1*, en l’occurrence 21 minutes pour l’exemple lié aux figures 6 et 7. Par conséquent, un ordre de commande automatique est exécuté par l’unité électronique de contrôle 15, lors de la première étape E70 de commande, de sorte à déplacer l’écran 2 à la fin de la nouvelle valeur de la première durée modifiée D1* de la temporisation T, démarrée à partir de la détection de la condition d’ensoleillement L.

Avantageusement, en réponse à une détermination d’un état activé de l’élément de sélection 14 du point de commande 12, lors de la deuxième étape E120 de contrôle, le procédé met en oeuvre de nouveau :

o l’étape E40 de détermination, de sorte à déterminer une valeur d’une deuxième durée écoulée D2 entre le quatrième instant t4 où la condition d’ensoleillement L est détectée, lors de la deuxième étape E60 de détection, et un sixième instant t6 où l’élément de sélection 14 du point de commande 12 est activé, o l’étape E50 de modification de la valeur de la temporisation T, de sorte à remplacer la valeur ou la nouvelle valeur de la première durée modifiée D1, D1* par la valeur de la deuxième durée écoulée D2 déterminée, lors de l’étape E40 de détermination, o la deuxième étape E60 de détection de la condition d’ensoleillement L, la deuxième étape E60 de détection étant mise en oeuvre au cours d’une journée suivante Jn consécutive à la première journée suivante J1, et o la première étape E70 de commande du dispositif d’entraînement motorisé 5, de sorte à déplacer l’écran 2, en réponse à la condition d’ensoleillement L détectée, lors de la deuxième étape E60 de détection, la première étape E70 de commande étant mise en oeuvre suite à l’écoulement de la valeur de la deuxième durée modifiée D2 de la temporisation T, lors de l’étape E50 de modification.

Avantageusement, le procédé met en oeuvre de nouveau :

o l’étape E90 d’incrémentation, de sorte à incrémenter la valeur de la deuxième durée modifiée D2 de la temporisation T, lors de l’étape E50 de modification, avec la valeur d’incrément de temps prédéterminée I, à chaque journée suivante Jn par rapport à la première journée suivante J1, jusqu’à revenir à la valeur de durée prédéterminée initiale T0, et o l’étape E50 de modification de la valeur de la temporisation T, de sorte à remplacer la valeur de la deuxième durée modifiée D2 par une nouvelle valeur de la deuxième durée modifiée D2*, suite à l’étape E90 d’incrémentation.

L’incrémentation de la valeur de durée de la temporisation T avec la valeur d’incrément de temps prédéterminée I jusqu'à l’atteinte de la valeur de durée prédéterminée initiale T0 de la temporisation T permet que la valeur de durée de la temporisation T soit évolutive et non bloquée, suite à la détermination d’un ordre de commande manuel de déplacement de l’écran 2 émis par l’utilisateur au moyen du point de commande 12, lors de la première ou de la deuxième étape E30, E120 de contrôle.

Avantageusement, le procédé met en oeuvre de nouveau la première étape E70 de commande du dispositif d’entraînement motorisé 5, de sorte à déplacer l’écran 2, en réponse à la condition d’ensoleillement L détectée, lors de la deuxième étape E60 de détection, et tant que la nouvelle valeur de la première durée modifiée D1* ou la nouvelle valeur de la deuxième durée modifiée D2* de la temporisation T, suite à l’étape E90 d’incrémentation, est inférieure à la valeur de durée prédéterminée initiale T0, la première étape E70 de commande étant mise en oeuvre suite à l’écoulement de la nouvelle valeur de la première durée modifiée D1* ou de la nouvelle valeur de la deuxième durée modifiée D2* de la temporisation T, suite à l’étape E90 d’incrémentation.

Avantageusement, dès que la valeur de la temporisation T atteint la valeur de durée prédéterminée initiale T0, suite à l’étape E90 d’incrémentation, le procédé est réinitialisé, de sorte à redémarrer à partir de la première étape E10 de détection.

Avantageusement, l’unité électronique de contrôle 15 est configurée pour exécuter, autrement dit exécute, un ordre de commande automatique de déplacement de l’écran 2 du dispositif d’occultation 3, suite à l’écoulement de la durée de la temporisation T, lors de la mise en oeuvre des première et deuxième étapes E70, E80 de commande. La durée de la temporisation T peut être soit la valeur de durée prédéterminée initiale T0, soit la valeur ou la nouvelle valeur de la première durée modifiée D1, D1*, soit la valeur ou la nouvelle valeur de la deuxième durée modifiée D2, D2*, en fonction des conditions de fonctionnement de l’installation domotique 100.

Avantageusement, dans le cas où un ordre de commande manuel est émis par l’utilisateur au moyen du point de commande 12 dans une période de temps prédéterminée P avant la deuxième étape E60 de détection, c’est-à-dire par une activation de l’élément de sélection 14 du point de commande 12, l’unité électronique de contrôle 15 est configurée pour inhiber l’exécution de la première étape E70 de commande.

Ainsi, le procédé peut comprendre une étape de détermination d’une activation de l’élément de sélection 14 du point de commande 12, non représentée, précédant l’exécution de la deuxième étape E110 de déclenchement de la temporisation T.

De cette manière, le procédé, autrement dit l’automatisme, inhibe l’exécution de la première étape E70 de commande, puisque l’utilisateur a déplacé l’écran 2, a priori dans une position souhaitée, préalablement à la détection de la condition d’ensoleillement L, lors de la deuxième étape E60 de détection.

Avantageusement, dans un tel cas où un ordre de commande manuel est émis par l’utilisateur au moyen du point de commande 12 dans la période de temps prédéterminée P avant la deuxième étape E60 de détection, la valeur de la temporisation T est réinitialisée avec la valeur de durée prédéterminée initiale T0.

Ainsi, le procédé peut comprendre une autre étape de modification de la valeur de la temporisation T, non représentée, de sorte à remplacer la valeur de durée actuelle de la temporisation T par la valeur de durée prédéterminée initiale T0.

De cette manière, le procédé est réinitialisé, de sorte à redémarrer à partir de la première étape E10 de détection.

Avantageusement, dans le cas où un ordre de commande manuel est émis par l’utilisateur au moyen du point de commande 12 suite à l’exécution de la première étape E70 de commande, c’est-à-dire par une activation de l’élément de sélection 14 du point de commande 12, la valeur de la temporisation T est réinitialisée avec la valeur de durée prédéterminée initiale T0.

Ainsi, suite à la première étape E70 de commande, le procédé peut comprendre une étape de détermination d’une activation de l’élément de sélection 14 du point de commande 12, non représentée, et une autre étape de modification de la valeur de la temporisation T, non représentée, de sorte à remplacer la valeur de durée actuelle de la temporisation T par la valeur de durée prédéterminée initiale T0.

Un tel ordre de commande manuel émis par le point de commande 12 suite à l’exécution de la première étape E70 de commande peut ainsi être considéré comme un refus de la part de l’utilisateur de l’ordre de commande automatique exécuté par l’unité électronique de contrôle 15 préalablement à la fin de la valeur de durée prédéterminée initiale T0 de la temporisation T.

Avantageusement, l’ordre de commande manuel émis par l’utilisateur au moyen du point de commande 12 suite à l’exécution de la première étape E70 de commande est un ordre de commande de déplacement de l’écran 2 inverse à un ordre de commande automatique exécuté par l’unité électronique de contrôle 15, lors de la première étape E70 de commande.

Ainsi, l’ordre de commande manuel est un ordre de commande d’ouverture de l’écran 2 si l’ordre de commande automatique est un ordre de commande de fermeture de l’écran 2. En outre, l’ordre de commande manuel est un ordre de commande de fermeture de l’écran 2 si l’ordre de commande automatique est un ordre de commande d’ouverture de l’écran 2.

Avantageusement, l’unité électronique de contrôle 15 est configurée pour désactiver, autrement dit désactive, le procédé, en particulier suite à un ordre de commande émis par l’une des unités de commande locale 12 ou centrale 13 ou par l’outil de configuration.

Ainsi, l’unité électronique de contrôle 15 ne déclenche plus d’ordres de commande automatiques de déplacement de l’écran 2 du dispositif d’occultation 3 en exécutant la première étape E70 de commande.

De cette manière, l’unité électronique de contrôle 15 est dans un mode de commande manuel, autrement dit exécute uniquement des ordres de commande manuels, pouvant être émis par l’une des unités de commande locale 12 ou centrale 13.

Avantageusement, un ordre de commande de désactivation peut être déclenché, par exemple, par des ordres de commande répétés pendant plusieurs jours consécutifs. Ces ordres de commande sont des ordres de commande manuels de déplacement de l’écran 2 en sens inverse aux ordres de commande automatiques de déplacement de l’écran 2.

La présente invention concerne également un produit programme d’ordinateur comprenant des instructions de code de programme enregistrées sur un support de données lisible par un ordinateur pour mettre en oeuvre les étapes du procédé défini précédemment, lorsque ledit programme fonctionne sur un ordinateur, ou un produit programme d’ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support de données lisible par un ordinateur et/ou exécutable par un ordinateur. Ce produit programme d’ordinateur comprend des instructions qui, lorsque le programme est exécuté par l’ordinateur, conduisent celui-ci à mettre en oeuvre le procédé défini précédemment.

La présente invention concerne également un support d’enregistrement de données, lisible par un ordinateur, sur lequel est enregistré un programme d’ordinateur comprenant des instructions de code de programme de mise en oeuvre du procédé décrit précédemment ou un support d'enregistrement de données, lisible par un ordinateur, comprenant des instructions qui, lorsqu'elles sont exécutées par un ordinateur, conduisent celui-ci à mettre en oeuvre le procédé défini précédemment.

Grâce à la présente invention, le procédé permet d’ajuster en continu un horaire de déplacement, en particulier d’ouverture ou de fermeture, de l’écran du dispositif d’occultation en fonction de la condition d’ensoleillement, notamment au moment d’un lever de soleil ou d’un coucher de soleil, et en fonction des habitudes d’un utilisateur.

De nombreuses modifications peuvent être apportées aux exemples de réalisation décrits précédemment sans sortir du cadre de l’invention.

En particulier, un tel procédé peut être appliqué à une pluralité de dispositifs d’occultation 3, de sorte que l’ajustement en continu de l’horaire de déplacement, en particulier d’ouverture ou de fermeture, de l’écran 2 de chaque dispositif d’occultation 3 peut être adapté, en outre, en fonction d’un emplacement du dispositif d’occultation 3 par rapport au bâtiment, notamment en fonction d’une orientation d’une façade du bâtiment 10 comportant le dispositif d’occultation 3 par rapport au déplacement du soleil et/ou en fonction d’une exposition d’une façade du bâtiment comportant le dispositif d’occultation 3 par rapport à un voisinage, pour garantir l’intimité.

En outre, les modes de réalisation et variantes envisagés peuvent être combinés pour générer de nouveaux modes de réalisation de l’invention, sans sortir du cadre de 15 l’invention.

Claims

REVENDICATIONS

1- Procédé de commande en fonctionnement d’une installation domotique (100) de fermeture, d’occultation ou de protection solaire, l’installation domotique (100) comprenant au moins :

- un dispositif d’occultation (3), le dispositif d’occultation (3) comprenant au moins un écran (2),

- un dispositif d’entraînement motorisé (5), l’écran (2) étant configuré pour être déplacé entre une position ouverte et une position fermée au moyen du dispositif d’entraînement motorisé (5), le dispositif d’entraînement motorisé (5) comprenant au moins :

o un actionneur électromécanique (11 ), et o une unité électronique de contrôle (15), l’unité électronique de contrôle (15) comprenant au moins un module de communication (27),

- un point de commande (12), le point de commande (12) comprenant au moins un élément de sélection (14), le dispositif d’entraînement motorisé (5) étant commandé par le point de commande (12) en fonction d’une activation de l’élément de sélection (14), par l’intermédiaire du module de communication (27) de l’unité électronique de contrôle (15), et

- un dispositif de détection d’ensoleillement (33), le dispositif de détection d’ensoleillement (33) étant configuré pour déterminer une condition d’ensoleillement (L) en fonction d’une mesure d’une grandeur (G) représentative d’un ensoleillement, le procédé comprenant au moins :

o une première étape (E10) de détection de la condition d’ensoleillement (L), la première étape (E10) de détection étant mise en oeuvre au cours d’une journée initiale (J0), o suite à la condition d’ensoleillement (L) détectée, lors de la première étape (E10) de détection, une première étape (E20) de déclenchement d’une temporisation (T), la temporisation (T) présentant une valeur de durée prédéterminée initiale (T0), caractérisé en ce que le procédé comprend au moins :

o une première étape (E30) de contrôle d’une activation de l’élément de sélection (14) du point de commande (12), entre un premier instant (t1 ) où la condition d’ensoleillement (L) est détectée, lors de la première étape (E10) de détection, et un deuxième instant (t2) où la valeur de durée prédéterminée initiale (T0) de la temporisation (T) est atteinte, l’activation de l’élément de sélection (14) du point de commande (12) étant configurée pour commander le dispositif d’entraînement motorisé (5) pour déplacer l’écran (2), o une étape (E40) de détermination d’une valeur d’une première durée écoulée (D1) entre le premier instant (t1) où la condition d’ensoleillement (L) est détectée, lors de la première étape (E10) de détection, et un troisième instant (t3) où l’élément de sélection (14) du point de commande (12) est activé, en réponse à une détermination d’un état activé de l’élément de sélection (14) du point de commande (12), lors de la première étape (E30) de contrôle, o une étape (E50) de modification de la valeur de la temporisation (T), de sorte à remplacer la valeur de durée prédéterminée initiale (T0) par la valeur de la première durée écoulée (D1) déterminée, lors de l’étape (E40) de détermination, o une deuxième étape (E60) de détection de la condition d’ensoleillement (L), la deuxième étape (E60) de détection étant mise en oeuvre au cours d’une journée suivante (J1 ) consécutive à la journée initiale (JO), o suite à la condition d’ensoleillement (L) détectée, lors de la deuxième étape (E60) de détection, une deuxième étape (E110) de déclenchement de la temporisation (T), et o une première étape (E70) de commande du dispositif d’entraînement motorisé (5), de sorte à déplacer l’écran (2), en réponse à la condition d’ensoleillement (L) détectée, lors de la deuxième étape (E60) de détection, la première étape (E70) de commande étant mise en oeuvre suite à l’écoulement de la valeur de la première durée modifiée (D1) de la temporisation (T), lors de l’étape (E50) de modification.
2- Procédé de commande en fonctionnement d’une installation domotique (100) de fermeture, d’occultation ou de protection solaire selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’en réponse à une absence de détermination d’un état activé de l’élément de sélection (14) du point de commande (12), lors de la première étape (E30) de contrôle, le procédé comprend une deuxième étape (E80) de commande du dispositif d’entraînement motorisé (5), de sorte à déplacer l’écran (2), la deuxième étape (E80) de commande étant mise en oeuvre suite à l’écoulement de la valeur de durée prédéterminée initiale (T0) de la temporisation (T), et en ce que le procédé est réinitialisé, de sorte à redémarrer à partir de la première étape (E10) de détection.
3- Procédé de commande en fonctionnement d’une installation domotique (100) de fermeture, d’occultation ou de protection solaire selon la revendication 1 ou selon la revendication 2, caractérisé en ce que le procédé comprend :

o une étape (E90) d’incrémentation, de sorte à incrémenter la valeur de la première durée modifiée (D1) de la temporisation (T), lors de l’étape (E50) de modification, avec une valeur d’incrément de temps prédéterminée (I), à chaque journée suivante (J1, Jn) par rapport à la journée initiale (J0), jusqu’à revenir à la valeur de durée prédéterminée initiale (T0), et en ce que le procédé met en œuvre de nouveau :

o l’étape (E50) de modification de la valeur de la temporisation (T), de sorte à remplacer la valeur de la première durée modifiée (D1) par une nouvelle valeur de la première durée modifiée (D1*), suite à l’étape (E90) d’incrémentation.
4- Procédé de commande en fonctionnement d’une installation domotique (100) de fermeture, d’occultation ou de protection solaire selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que, suite à la condition d’ensoleillement (L) détectée, lors de la deuxième étape (E60) de détection, et pour chaque journée suivante (J1, Jn) par rapport à la journée initiale (J0), le procédé comprend :

o la deuxième étape (E110) de déclenchement de la temporisation (T), la temporisation (T) présentant la valeur ou la nouvelle valeur de la première durée modifiée (D1, D1 *), et o une deuxième étape (E120) de contrôle d’une activation de l’élément de sélection (14) du point de commande (12), entre un quatrième instant (t4) où la condition d’ensoleillement (L) est détectée, lors de la deuxième étape (E60) de détection, et un cinquième instant (t5) où la valeur ou la nouvelle valeur de la première durée modifiée (D1, D1*) de la temporisation (T) est atteinte.
5- Procédé de commande en fonctionnement d’une installation domotique (100) de fermeture, d’occultation ou de protection solaire selon la revendication 4, caractérisé en ce qu’en réponse à une détermination d’un état activé de l’élément de sélection (14) du point de commande (12), lors de la deuxième étape (E120) de contrôle, le procédé met en oeuvre de nouveau :

o l’étape (E40) de détermination, de sorte à déterminer une valeur d’une deuxième durée écoulée (D2) entre le quatrième instant (t4) où la condition d’ensoleillement (L) est détectée, lors de la deuxième étape (E60) de détection, et un sixième instant (t6) où l’élément de sélection (14) du point de commande (12) est activé, o l’étape (E50) de modification de la valeur de la temporisation (T), de sorte à remplacer la valeur ou la nouvelle valeur de la première durée modifiée (D1, D1*) par la valeur de la deuxième durée écoulée (D2) déterminée, lors de l’étape (E40) de détermination, o la deuxième étape (E60) de détection de la condition d’ensoleillement (L), la deuxième étape (E60) de détection étant mise en oeuvre au cours d’une journée suivante (Jn) consécutive à la première journée suivante (J1 ), et o la première étape (E70) de commande du dispositif d’entraînement motorisé (5), de sorte à déplacer l’écran (2), en réponse à la condition d’ensoleillement (L) détectée, lors de la deuxième étape (E60) de détection, la première étape (E70) de commande étant mise en oeuvre suite à l’écoulement de la valeur de la deuxième durée modifiée (D2) de la temporisation (T), lors de l’étape (E50) de modification.
6- Procédé de commande en fonctionnement d’une installation domotique (100) de fermeture, d’occultation ou de protection solaire selon la revendication 5, caractérisé en ce que le procédé met en oeuvre de nouveau :

o l’étape (E90) d’incrémentation, de sorte à incrémenter la valeur de la deuxième durée modifiée (D2) de la temporisation (T), lors de l’étape (E50) de modification, avec la valeur d’incrément de temps prédéterminée (I), à chaque journée suivante (Jn) par rapport à la première journée suivante (J1 ), jusqu’à revenir à la valeur de durée prédéterminée initiale (T0), et o l’étape (E50) de modification de la valeur de la temporisation (T), de sorte à remplacer la valeur de la deuxième durée modifiée (D2) par une nouvelle valeur de la deuxième durée modifiée (D2*), suite à l’étape (E90) d’incrémentation.
7- Procédé de commande en fonctionnement d’une installation domotique (100) de fermeture, d’occultation ou de protection solaire selon la revendication 3 ou selon la revendication 6, caractérisé en ce que le procédé met en oeuvre de nouveau :

o la première étape (E70) de commande du dispositif d’entraînement motorisé (5), de sorte à déplacer l’écran (2), en réponse à la condition d’ensoleillement (L) détectée, lors de la deuxième étape (E60) de détection, et tant que la nouvelle valeur de la première durée modifiée (D1*) ou la nouvelle valeur de la deuxième durée modifiée (D2*) de la temporisation (T), suite à l’étape (E90) d’incrémentation, est inférieure à la valeur de durée prédéterminée initiale (T0), la première étape (E70) de commande étant mise en oeuvre suite à l’écoulement de la nouvelle valeur de la première durée modifiée (D1*) ou de la nouvelle valeur de la deuxième durée modifiée (D2*) de la temporisation (T), suite à l’étape (E90) d’incrémentation.
8- Procédé de commande en fonctionnement d’une installation domotique (100) de fermeture, d’occultation ou de protection solaire selon l’une quelconque des revendications 3, 6 et 7, caractérisé en ce que, dès que la valeur de la temporisation (T) atteint la valeur de durée prédéterminée initiale (T0), suite à l’étape (E90) d’incrémentation, le procédé est réinitialisé, de sorte à redémarrer à partir de la première étape (E10) de détection.
9- Procédé de commande en fonctionnement d’une installation domotique (100) de fermeture, d’occultation ou de protection solaire selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la condition d’ensoleillement (L) détectée lors des première et deuxième étapes (E10, E60) de détection est identique.
10- Installation domotique (100) de fermeture, d’occultation ou de protection solaire comprenant au moins :

- un dispositif d’occultation (3), le dispositif d’occultation (3) comprenant au moins un écran (2),

- un dispositif d’entraînement motorisé (5), l’écran (2) étant configuré pour être déplacé entre une position ouverte et une position fermée au moyen du dispositif d’entraînement motorisé (5), le dispositif d’entraînement motorisé (5) comprenant au moins :

o un actionneur électromécanique (11 ), et o une unité électronique de contrôle (15), l’unité électronique de contrôle (15) comprenant au moins un module de communication (27),

- un point de commande (12), le point de commande (12) comprenant au

5 moins un élément de sélection (14), le dispositif d’entraînement motorisé (5) étant commandé par le point de commande (12) en fonction d’une activation de l’élément de sélection (14), par l’intermédiaire du module de communication (27) de l’unité électronique de contrôle (15), et

- un dispositif de détection d’ensoleillement (33), le dispositif de détection

10 d’ensoleillement (33) étant configuré pour déterminer une condition d’ensoleillement (L) en fonction d’une mesure d’une grandeur (G) représentative d’un ensoleillement, caractérisée en ce que l’unité électronique de contrôle (15) est configurée pour mettre en œuvre le procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 9.