FR3088062A1

FR3088062A1 - Dispositif pour arrêter et séparer des pièces allongées

Info

Publication number: FR3088062A1
Application number: FR1912258A
Authority: FR
Inventors: Andreas Wedenig
Original assignee: Tci Beteiligungs GmbH
Current assignee: Tci Beteiligungs GmbH
Priority date: 2018-11-07
Filing date: 2019-10-31
Publication date: 2020-05-08
Anticipated expiration: 2039-10-31
Also published as: AT521471A4; FR3088062B1; AT521471B1; DE102019129920A1

Abstract

Ce dispositif (1) pour arrêter et séparer des pièces allongées (2) présente deux bandes transporteuses (3), s’étendant parallèlement l’une à l’autre, dont le brin supérieur reçoit les pièces (2), dans lequel :le dispositif (1) présente un élément de réglage mobile pour arrêter les pièces (2), présentant un prolongement de blocage (44) des pièces (2), le prolongement de blocage (44) dans une position d’arrêt s’étend au-dessus du brin supérieur de telle manière que les pièces (2) sont arrêtées et que les deux bandes transporteuses (3) glissent sous les pièces (2) groupées en ligne au niveau de l’élément de réglage,l’élément de réglage est déplaçable de la position d’arrêt à une position de libération, de telle manière qu’il descende en dessous du brin supérieur et de la zone de rétrécissement de la pièce (2), de telle manière qu’une pièce (2) soit transportée par les éléments de transport (3) le long de l’élément de réglage. Figure pour l’abrégé : Fig. 8

Description

Titre de l'invention : Dispositif pour arrêter et séparer des pièces allongées [0001] L’invention concerne un dispositif pour arrêter et séparer des pièces allongées, en particulier des bielles, selon le préambule de la revendication 1.

[0002] Lors de la production, en particulier la production en série, de pièces, en particulier de bielles, pour véhicules automobiles, il existe dans les systèmes de transport conventionnels une multiplicité de problèmes. Par exemple, des bielles de type différent en raison de dimensions et de configurations différentes ne peuvent pas être transportées de façon techniquement sûre, car les différentes bielles peuvent être réalisées d’une manière différente du point de vue de leur masse respective et du point de vue de leur géométrie respective. Par conséquent, ces différentes bielles ne peuvent d’une part pas être transportées au moyen d’un système de transport commun, sans que celui-ci doive au préalable être adapté au type de bielle. Une telle adaptation du système de transport pendant une campagne de production nécessite un temps de repos particulièrement long, non productif.

[0003] Un tel système de transport est décrit par exemple dans le document DE 92 18 231 U1 ou dans le document EP 0 480 099 Al. Le dispositif de transport respectif pour des bielles met en œuvre une barre de transport horizontale, accrochée à un pied de bielle respectif, pour l’entraînement des pieds de bielle, qui restent toujours derrière les têtes de bielle dans la direction de transport, c’est-à-dire qu’elles sont disposées en oblique dans le dispositif de transport, du fait que la barre de transport exécute le long de la direction de transport un mouvement de translation alternatif. De cette manière, les têtes de bielle prennent appui sur deux moitiés symétriques d’une barre de support. Les bielles peuvent dès lors progresser dans la direction de transport au moyen de ces deux dispositifs de transport.

[0004] Il est commun à ces systèmes de transport ou à ces dispositifs de transport, que les bielles soient déplacées dans une position oblique par rapport à la direction de transport. C’est au plus tard à une extrémité respective du dispositif de transport conventionnel respectif, où les bielles passent de leur position oblique à une position librement suspendue sur les barres de support respectives, que des bielles voisines frottent directement l’une contre l’autre, ce qui conduit à une érosion indésirable de la matière. D’une part, le dispositif de transport est encrassé par la matière érodée, de sorte que le dispositif de transport doit être nettoyé à des intervalles de temps particulièrement courts. En outre, la matière érodée se dépose sur les bielles, ce qui est également indésirable, parce que les bielles doivent être montées dans le moteur à combustion interne dans un état extrêmement propre, afin de prévenir de futurs dégâts au moteur et d’autre part pour maintenir l’usure du moteur à combustion interne à un niveau aussi faible que possible. Cette érosion de la matière ne se produit pas seulement entre les bielles directement voisines l’une de l’autre, mais aussi entre les bielles et la barre de transport ou la bande transporteuse, qui pour des raisons de tenue peuvent être réalisées en métal.

[0005] De plus, il peut arriver particulièrement souvent, avec ces dispositifs de transport conventionnels, que les bielles se renversent et/ou basculent l’une avec l’autre lors du transport, et qu’elles soient dès lors endommagées. En plus du ralentissement ou même de l’interruption du processus de production, ceci conduit par ailleurs à un taux de rebuts particulièrement élevé.

[0006] Pour remédier à ces problèmes, il peut être prévu que les bielles soient transportées de façon librement suspendue. A cet effet, le document DE 10 2004 002 117 Al décrit par exemple un système de transport pour des pièces allongées, présentant une région de tête qui se prolonge par une barre en formant une zone de rétrécissement, et une région de pied à l’extrémité opposée à la région de tête, ladite région de pied présentant une section transversale réduite par rapport à la région de tête. Ce système de transport présente deux éléments de transport sans fin s’étendant parallèlement l’un à l’autre et pouvant être entraînés de façon synchrone, sur le brin supérieur desquels les pièces peuvent être suspendues au niveau de leurs zones de rétrécissement et peuvent être transportées en contact par suspension.

[0007] Dans le système de transport conventionnel divulgué dans ce document, les éléments de transport réalisés respectivement sous forme de câble présentent chacun au moins un élément de blocage, au moyen duquel les pièces suspendues sont bloquées par rapport aux éléments de transport. En d’autres termes, un assemblage par emboîtement est formé le long d’une direction de transport entre les pièces à transporter et les câbles. Par conséquent, les pièces ne peuvent pas être groupées en ligne directement l’une derrière l’autre. De plus, un arrêt et une séparation définie des pièces ne sont pas possibles avec ce système de transport.

[0008] Un but de la présente invention consiste dès lors à améliorer un dispositif du type mentionné précédemment, de manière telle que des pièces allongées à transporter, en particulier des bielles pour des moteurs à combustion interne, puissent être transportées de façon techniquement sûre et sans dommages et qu’elles puissent être groupées en ligne directement l’une derrière l’autre, retenues et séparées.

[0009] Ce but est atteint selon l’invention par un dispositif du type mentionné dans l’introduction présentant les caractéristiques de la revendication 1.

[0010] Avec l’élément de réglage configuré selon l’invention, il est possible de façon simple de retenir simplement les pièces ou les bielles circulant sur les bandes transporteuses ou les éléments de transport et de les transférer à des étapes d’usinage qui suivent avec un écart ou un intervalle de temps approprié.

[0011] Des modes de réalisation avantageux de l’invention font l’objet des revendications dépendantes et de la description.

[0012] L’élément de réglage peut être déplacé simplement de la position d’arrêt à la position de libération, lorsque le dispositif présente un entraînement de réglage, qui comprend par exemple un cylindre pneumatique ou hydraulique ou un entraînement linéaire ou des électroaimants.

[0013] Le dispositif peut encore être simplifié, en utilisant l’effet de la gravité à l’aide de poids ou encore à l’aide de ressorts. Ainsi l’élément de réglage peut par exemple être ramené automatiquement de la position de libération à la position d’arrêt au moyen d’un poids de rappel ou d’un ressort de rappel.

[0014] Un basculement des pièces ou des bielles lors de leur arrivée sur l’élément de réglage peut aisément être empêché, par le fait que la force arrêtant la bielle ou la pièce est appliquée de façon symétrique, par exemple dans la région de tête de la pièce. Ainsi, l’élément de réglage peut présenter deux pièces latérales, qui débordent respectivement au-delà du bord du brin supérieur ou au-delà de la zone de rétrécissement de la pièce, celle-ci étant disposée de façon symétrique par rapport aux éléments de transport s’étendant parallèlement chaque fois dans leur espace intermédiaire. Les deux pièces latérales peuvent en l’occurrence être configurées symétriquement autour de l’axe central des éléments de transport et être reliées l’une à l’autre par une nervure de liaison. La nervure de liaison est en l’occurrence avantageusement disposée de telle manière qu’elle soit orientée transversalement par rapport à la direction de transport des pièces, donc selon la largeur du dispositif, et qu’elle s’étende dans la direction de transport des pièces au-dessus ou en dessous de la région dans laquelle les pièces sont transportées. De manière avantageuse, la nervure de liaison peut aussi constituer le poids de rappel, avec lequel l’élément de réglage ou les deux pièces latérales peuvent être ramenés de la position de libération à la position d’arrêt.

[0015] Afin de pouvoir exécuter de façon définie le mouvement de l’élément de réglage et de réduire d’éventuelles forces dynamiques ou la pression dynamique sur l’élément de réglage, qui s’opposent au mouvement de la position d’arrêt à la position de libération, il peut être prévu que l’élément de réglage comprenne au moins un guidage à coulisse, l’élément de réglage étant déplaçable et/ou inclinable le long de la coulisse du guidage à coulisse, le guidage à coulisse étant configuré de telle manière que lors du déplacement de l’élément de réglage de la position d’arrêt à la position de libération, le prolongement de blocage de l’élément de réglage soit incliné et/ou déplacé selon une direction opposée à la direction de transport des éléments de transport, de telle manière que le prolongement de blocage de l’élément de réglage descende en dessous du brin supérieur et de la région de tête de la pièce. En accordant le guidage à coulisse avec le prolongement de blocage et la configuration de l’élément de réglage, il est possible que le prolongement de blocage descende dans l’espace intermédiaire entre les éléments de transport et en dessous de la région de tête de la pièce ou de la bielle et que la pièce ou les pièces soi(en)t ainsi transportée(s) le long du prolongement de blocage. Dès que le prolongement de blocage a été franchi par la pièce, il revient de nouveau par la force de rappel dans la position d’arrêt et arrive en l’occurrence au niveau de la région de tête de la pièce ou déjà dans l’espace intermédiaire séparant la pièce ayant franchi le prolongement de blocage et la pièce encore alignée. On garantit ainsi par le choix du guidage à coulisse ou de la configuration du guidage à coulisse une séparation simple des pièces. Si plusieurs bielles sont alignées au niveau du prolongement de blocage, cela peut conduire à une forte érosion par la pression dynamique créée lors du déplacement de l’élément de réglage sur les prolongements de blocage et/ou sur la bielle. La configuration du guidage à coulisse permet alors une diminution de l’usure des prolongements de blocage et des bielles.

[0016] Un mode de réalisation préféré du dispositif selon l’invention prévoit que l’élément de réglage, en particulier les deux pièces latérales, est réalisé en forme de L et comprend deux branches, dans lequel un point de rotation est disposé dans la région de l’intersection des deux branches, dans lequel un poids de rappel est disposé à l’extrémité de la première branche opposée au point de rotation et dans lequel le prolongement de blocage est disposé à l’extrémité de la seconde branche opposée au point de rotation. Ledit prolongement de blocage, dans la position d’arrêt de l’élément de réglage, s’étend au-dessus du brin supérieur dans le trajet des pièces, de telle manière que les pièces se heurtent à l’élément de réglage et sont arrêtées. Lors du pivotement de l’élément de réglage autour du point de rotation, le prolongement de blocage de l’élément de réglage descend en dessous du brin supérieur et de la région de tête de la pièce.

[0017] Par la configuration en forme de L de l’élément de réglage, on peut garantir une séparation simple particulièrement efficace des pièces avec des moyens simples.

[0018] Un autre mode de réalisation préféré du dispositif met en œuvre un élément de réglage présentant une double forme en L avec deux branches et une pièce intermédiaire. Les branches s’étendent respectivement depuis les deux extrémités opposées de la pièce intermédiaire selon es directions opposées. Un poids de rappel ou un ressort de rappel est disposé à l’extrémité de la première branche opposée à la pièce intermédiaire et le prolongement de blocage est disposé à l’extrémité de la seconde branche opposée à la pièce intermédiaire. L’élément de réglage comprend un guidage à coulisse, en particulier en forme d’arc, qui est disposé sur la pièce intermédiaire, en particulier dans la région de l’extrémité de ladite pièce intermédiaire proche de la seconde branche. Le guidage à coulisse, le prolongement de blocage et le poids de rappel sont disposés et configurés l’un par rapport à l’autre, de telle manière que lors du déplacement de l’élément de réglage de la position d’arrêt à la position de libération, le prolongement de blocage de l’élément de réglage est incliné et/ou déplacé selon une direction opposée à la direction de transport des éléments de transport, de telle manière que le prolongement de blocage de l’élément de réglage descende en dessous du brin supérieur et de la zone de rétrécissement de la pièce.

[0019] Le mouvement de l’élément de réglage peut être limité simplement au moyen d’une butée disposée au sein du dispositif. Ainsi par exemple, par l’agencement de la butée avec l’élément de réglage, la hauteur d’extension du prolongement de blocage audessus du brin supérieur ou la hauteur d’extension du prolongement de blocage en relation avec la pièce dans la direction de transport de la pièce peut être limitée.

[0020] Afin de pouvoir garantir le transport efficace des pièces par le dispositif et fournir en même temps un dispositif étendu avec de faibles dimensions transversales par rapport à la direction de transport des pièces, il peut être prévu que l’élément de réglage ou les pièces latérales présentent une faible épaisseur dans la direction transversale par rapport à la direction de transport. Ainsi, la dimension des pièces latérales ou de l’élément de réglage dans la direction transversale par rapport à la direction de transport, donc leur épaisseur, est inférieure à la dimension de l’espace intermédiaire entre la zone de rétrécissement des pièces et les éléments de support ou le dispositif de transport en dessous du brin supérieur.

[0021] Afin de pouvoir garantir un transport sûr des pièces, sans provoquer une friction trop importante lors de l’arrêt ou de la retenue des pièces entre les pièces et les bandes transporteuses, il peut avantageusement être prévu que les bandes transporteuses sont réalisées en matière plastique ou au moins en partie en un matériau contenant une matière plastique, les bandes transporteuses pouvant par exemple être ponctuellement arrosées ou mouillées avec un agent de glissement comme une huile ou une graisse.

[0022] D’autres caractéristiques de l’invention découleront des figures et de la description des figures. Les caractéristiques et les combinaisons de caractéristiques mentionnées ci-dessus dans la description ainsi que les caractéristiques et les combinaisons de caractéristiques mentionnées dans la description des figures et/ou les caractéristiques et les combinaisons de caractéristiques illustrées uniquement dans les figures ne sont pas utilisables uniquement dans la combinaison respectivement indiquée, mais également dans d’autres combinaisons ou de manière isolée.

[0023] L’invention sera à présent expliquée plus en détail à l’aide d’exemples de réalisation préférés ainsi qu’en faisant référence aux dessins:

[0024] [fig.l] La figure 1 illustre une représentation en perspective d’un dispositif pour le transport de pièces allongées.

[0025] [fig-2] La figure 2 illustre dans une représentation en perspective une sélection de pièces.

[0026] [fig.3] La figure 3 montre une vue latérale du dispositif.

[0027] [fig.4] La figure 4 montre une vue en plan du dispositif de l’invention.

[0028] [fig.5] La figure 5 montre une vue en coupe du dispositif de l’invention avec une pièce engagée.

[0029] [fig.6] Les figures 6 à 8 montrent un premier mode de réalisation du dispositif de l’invention avec un élément de réglage.

[0030] [fig.7] Les figures 6 à 8 montrent un premier mode de réalisation du dispositif de l’invention avec un élément de réglage.

[0031] [fig.8] Les figures 6 à 8 montrent un premier mode de réalisation du dispositif de l’invention avec un élément de réglage.

[0032] [fig-9] Les figures 9 à 11 montrent un deuxième mode de réalisation du dispositif de l’invention.

[0033] [fig.10] Les figures 9 à 11 montrent un deuxième mode de réalisation du dispositif de l’invention.

[0034] [fig.l 1] Les figures 9 à 11 montrent un deuxième mode de réalisation du dispositif de l’invention.

[0035] [fig. 12] La figure 12 montre une vue de détail du dispositif selon les Lig. 9 à 11.

[0036] [fig. 13] Les figures 13 à 15 montrent un troisième mode de réalisation du dispositif avec un élément de réglage selon l’invention.

[0037] [fig. 14] Les figures 13 à 15 montrent un troisième mode de réalisation du dispositif avec un élément de réglage selon l’invention.

[0038] [fig. 15] Les figures 13 à 15 montrent un troisième mode de réalisation du dispositif avec un élément de réglage selon l’invention.

[0039] La Lig. 1 montre par une représentation en perspective un dispositif 1 selon l’invention pour des pièces allongées 2. Le dispositif 1 présente deux éléments de transport sans fin 3 s’étendant parallèlement l’un à l’autre, et qui, pour pouvoir transporter les pièces 2 de façon techniquement sûre et sans dégâts, sont formés chacun par une bande transporteuse avec une face extérieure 4 au moins essentiellement lisse. Les deux éléments de transport 3, ou les deux bandes transporteuses, peuvent être entraînés de façon synchrone au moyen d’un dispositif d’entraînement 5. Aux bandes transporteuses sont respectivement associés deux rouleaux de renvoi 6, assurant la tension de la bande transporteuse respective le long de la direction de transport 7. Au moins l’un des rouleaux de renvoi 6 est relié à un arbre de sortie 8 du dispositif d’entraînement 5, de telle manière que la bande transporteuse qui est en relation avec le rouleau de renvoi correspondant 6 puisse être entraînée par le rouleau de renvoi 6 relié à l’arbre de sortie 8.

[0040] Afin de garantir un entraînement avec un patinage particulièrement faible des deux bandes transporteuses, un ou plusieurs des rouleaux de renvoi 6 présente à sa surface périphérique extérieure une structure dentée, et la bande transporteuse respective 3 présente une structure dentée engrenant avec le rouleau de renvoi 6 correspondant. En d’autres termes, la bande transporteuse respective peut présenter une courroie dentée et/ou être formée en tout ou en partie par une courroie dentée.

[0041] La Eig. 2 montre par une représentation en perspective une sélection de pièces 2. La pièce respective 2 présente une région de tête 11, à laquelle se raccorde directement une zone de rétrécissement 12. A la zone de rétrécissement 12 se raccorde de nouveau directement une barre 13, de telle manière que celle-ci soit reliée à la région de tête 11 par la zone de rétrécissement 12. A la barre 13 est raccordée directement une région de pied 14, qui forme une extrémité de pied 15 de la pièce 2 et qui est opposée et/ou placée en opposition à une extrémité de tête 16 de la pièce 2. Dans la région de tête 11 et/ou dans la région de pied 14 de la pièce 2 peut être respectivement formée un alésage 17 traversant la pièce 2 transversalement par rapport à son extension longitudinale, l’alésage de tête 17 étant plus grand que l’alésage de pied 17. En effet, la région de pied 14 présente une section transversale réduite par rapport à la région de tête 11. En d’autres termes, la région de tête 11 est plus grande par comparaison avec la région de pied 14.

[0042] Dans le présent exemple, ces pièces 2 sont en fait des bielles, dont l’utilisation est connue depuis longtemps, en particulier pour son utilisation dans un moteur à combustion interne. Par conséquent, les alésages respectifs 17 définissent chacun un anneau et sont distants l’un de l’autre d’une dimension déterminée. En outre, la zone de rétrécissement respective 12 présente deux épaulements opposés l’un à l’autre 18 et la barre forme le corps de bielle.

[0043] Dans la Eig. 2 on a représenté à titre d’exemple des bielles 2, qui diffèrent l’une de l’autre au moins par leur géométrie respective. Il va de soi cependant que les trois bielles 2 illustrées ici ne représentent en aucun cas un nombre exhaustif, des pièces 2 pouvant être transportées au moyen du système de transport 1.

[0044] Pour pouvoir transporter de manière techniquement sûre et/ou sans dégâts les pièces 2 ou les bielles 2 de forme différente d’une manière particulièrement avantageuse au moyen du dispositif 1, il est prévu que la bielle 2 puisse être suspendue à un brin supérieur respectif 19 des bandes transporteuses au niveau de la zone de rétrécissement 12, c’est-à-dire avec les deux épaulements 18, de la bielle correspondante 2. En d’autres termes, les bielles à transporter 2 peuvent être mises en contact par suspension par leur zone de rétrécissement respective 12 ou par leurs épaulements respectifs 18 avec la face extérieure respective 4 des deux bandes transporteuses 3. En d’autres termes encore, la bielle à transporter 2 peut être suspendue dans le dispositif 1, entre et/ou sur les deux bandes transporteuses ou les éléments de transport 3.

[0045] Par conséquent, les pièces 2 sont déplaçables par un entraînement des bandes transporteuses le long de la direction de transport 7 (selon le sens de rotation du rouleau de renvoi 6 ou des rouleaux de renvoi 6 entraînant les bandes transporteuses). On a représenté purement à titre d’exemple la direction de transport 7 dans la Fig. 1, dans laquelle les bielles 2 sont déplaçables ou transportables à partir de la première extrémité 9 du dispositif 1 dans la direction de transport 7 vers la seconde extrémité 10 du dispositif 1. Du fait de la suspension ou lors de la suspension des bielles à transporter dans le dispositif 1, un lien de friction peut être ou est réalisé entre la face extérieure 4 des bandes transporteuses 3 et l’épaulement respectif 18 de la bielle 2. Du fait de ce lien de friction, la bielle suspendue 2 est fixe par rapport aux bandes transporteuses 3, et la bielle 2 peut ainsi être emportée par les bandes transporteuses 3. Par entraînement synchrone des bandes transporteuses 3, on veut dire que la bielle à transporter 2 possède une vitesse de transport qui correspond au moins essentiellement en direction et en valeur à une vitesse périphérique du brin supérieur respectif 19 des deux bandes transporteuses 3.

[0046] La Lig. 3 ou la Lig. 4 montre le dispositif 1 en une vue latérale ou une vue en plan, dans lesquelles le brin supérieur respectif 19 et un brin inférieur respectif 21 de la bande transporteuse correspondante 3 sont particulièrement bien visibles dans la Lig. 3. Le dispositif 1 présente en outre un dispositif de soutien 22, qui comprend deux rails de soutien de glissement 23. Les rails de soutien de glissement respectifs 23 sont respectivement associés à une des deux bandes transporteuses 3, et le brin supérieur respectif 19 est ou peut être soutenu sur les rails de soutien de glissement, de telle manière que l’on évite efficacement que le brin supérieur respectif 19 présente une flèche en direction verticale, c’est-à-dire vers le brin inférieur respectif 21, en particulier lors du transport d’au moins une pièce 2. Il est ainsi prévu en particulier qu’une extension longitudinale du dispositif de soutien 22, c’est-à-dire des rails de soutien de glissement 23, corresponde au moins essentiellement à une extension longitudinale du brin supérieur respectif associé 19. Il en résulte que les deux rails de soutien de glissement 23, ainsi que les deux bandes transporteuses 3, sont disposés parallèlement l’un à l’autre.

[0047] La Lig. 5 montre une représentation en coupe du dispositif 1, dont le plan de coupe A-A est indiqué dans la Lig. 3 ou la Lig. 4. On peut y voir deux éléments de support 24 disposés parallèlement l’un à l’autre, qui sont représentés également dans la Lig. 1, la Lig. 3 et la Lig. 4. On peut en outre observer que la bande transporteuse 3 présente la face extérieure 4, qui comprend une surface 25 au moins essentiellement lisse. On peut également voir de façon particulièrement simple dans la Lig. 5, comment l’une des pièces à transporter est soutenue entre les bandes transporteuses 3 sur celles-ci au moyen de la zone de rétrécissement 12 ou au moyen des épaulements 18. Pour réaliser un lien de friction particulièrement fiable entre les bielles 2 et les bandes transporteuses 3, il peut en particulier être prévu que les surfaces respectives 25 des bandes transporteuses 3 soient inclinées l’une vers l’autre au moins dans une région de transport 26 (voir Fig. 4) le long de la direction de transport 7. La région de transport 26 est définie au moins essentiellement par une extension longitudinale des brins supérieurs 19, plus exactement par une distance des centres respectifs des rouleaux de renvoi respectifs 6 d’une bande transporteuse commune 3.

[0048] Les surfaces 25 des bandes transporteuses 3 peuvent, en particulier localement, être inclinées l’une vers l’autre ou être inclinées respectivement vers la pièce transportée ou vers la pièce à transporter 2, par le fait que les surfaces respectives 25 des deux bandes transporteuses 3 sont tournées en sens contraire l’une de l’autre autour d’un axe longitudinal de la bande transporteuse respective 3. On peut également imaginer que la surface 25 présente une partie de surface 27 s’étendant essentiellement perpendiculairement par rapport à l’axe longitudinal 20, à laquelle se raccorde intérieurement, c’est-à-dire sur un bord tourné vers l’autre bande transporteuse 3 correspondante, une partie de surface oblique 28 le long de la direction de transport 7. En roccurrence, un angle d’inclinaison entre la partie de surface oblique 28 et l’axe longitudinal 20 et/ou entre la partie de surface 27 tournée vers la pièce 2 et l’axe longitudinal 20 peut être formé ou choisi, de telle manière que l’angle d’inclinaison corresponde au moins essentiellement en particulier à beaucoup de zones de rétrécissement 12 de formes différentes l’une de l’autre des pièces à transporter 2 (Voir Fig. 2). On assure ainsi que la bielle 2 est soutenue entre et/ou sur les deux bandes transporteuses 3 en formant une zone de contact 29 particulièrement grande favorisant avantageusement le lien de friction.

[0049] La face extérieure 4 ou la surface 25 de la bande transporteuse 3 peut être réalisé(e), en ce qui concerne une rugosité de surface, de manière tellement lisse ou de manière tellement rugueuse, que les deux bandes transporteuses 3 soient en mesure de glisser sur ou le long de leur côté extérieur respectif 25 le long de la bielle 2 ou des bielles 2, dès qu’une force de freinage suffisamment élevée est appliquée ou agit en direction opposée à la direction de transport 7 sur la bielle transportée 2 ou sur les bielles transportées 2. En roccurrence, on met particulièrement l’accent dans la présente invention sur le fait que lors du glissement des pièces 2 sur les bandes transporteuses 3, il ne se produit qu’une érosion particulièrement faible, en particulier pratiquement nulle, des matériaux constitutifs respectivement des bielles et/ou des bandes transporteuses 3. A cet égard, il est particulièrement avantageux que les deux bandes transporteuses 3 soient fabriquées en tout ou en partie en un matériau différent d’un métal. Il est en particulier prévu dans le présent exemple que les bandes transporteuses 3 sont fabriquées au moins en partie en un matériau intégrant une matière plastique. En particulier, le matériau des deux bandes transporteuses 3 peut comprendre du polyuréthane, qui présente des propriétés particulièrement avantageuses du point de vue des propriétés de glissement entre les bandes transporteuses 3 et les pièces 2, et qui permet de former une surface 25 particulièrement lisse.

[0050] Dans les Fig. 6 à 8 on a représenté un premier mode de réalisation du dispositif de l’invention 1 sous différentes vues. Ainsi, la Fig. 6 montre une section transversale du dispositif 1 dans la direction de transport 7 des pièces 2, la Fig. 7 montre une vue en coupe du dispositif 1 avec vue sur l’élément de réglage 40, et la Fig. 8 montre une vue isométrique du premier mode de réalisation de l’élément de réglage 40. Dans le dispositif 1, on a placé trois pièces 2 ou bielles, qui sont transportées au moyen des bandes transporteuses ou des éléments de transport 3 dans la direction de transport 7. Le dispositif 1 présente un élément de réglage 40, qui est réalisé en forme de L. L’élément de réglage 40 présente deux branches 51a, 51b, qui s’étendent selon deux directions à 90° l’une par rapport à l’autre (Fig. 7). Dans la région d’intersection des deux branches 51a, 51b est disposé un point ou axe de rotation 48, autour duquel l’élément de réglage 40 peut pivoter. Un poids de rappel 43 est disposé à l’extrémité de la première branche 51a opposée au point de rotation 48. A l’extrémité de la seconde branche 51b opposée au point de rotation 48 est disposé un prolongement de blocage 44, qui s’étend dans la direction du brin supérieur 19 des bandes transporteuses 3, et qui s’étend au-dessus de celles-ci dans la région de la direction de transport 7 des pièces ou des bielles 2. L’élément de réglage 40 comprend deux pièces latérales 45a, 45b (Fig. 6). Les deux pièces latérales 45a, 45b symétriques l’une de l’autre sont disposées autour de l’axe central des éléments de transport 3 s’étendant parallèlement l’un à l’autre. Les deux pièces latérales 45a, 45b sont reliées l’une à l’autre par une nervure de liaison 46, cette dernière étant positionnée à une distance suffisante pour tenir compte de la distance séparant les deux alésages 17 des bielles 2, de telle manière que des pièces 2 transportées dans le dispositif 1 ne heurtent pas la nervure de liaison 46 ou ne soient pas retenues par celle-ci.

[0051] Dans les Fig. 6 à 8, on a représenté l’élément de réglage 40 ou les deux pièces latérales 45a, 45b dans une position d’arrêt, dans laquelle les prolongements de blocage 44 pénètrent dans le trajet 7 des pièces 2 et empêchent le transfert de celles-ci. Le prolongement de blocage 44 des deux pièces latérales 45a, 45b agit ainsi respectivement sur un côté de la région de tête 11 de la pièce 2. En raison de la faible distance entre les faces de frottement ou les faces extérieures 4 des bandes transporteuses 3 sur lesquelles reposent les pièces 2, et le prolongement de blocage respectif 44, il n’apparaît sur la pièce 2 que des couples de basculement faibles ou même nuis, et de ce fait les pièces 2 ne basculent pas et restent bien dressées verticalement dans la position d’arrêt dans le dispositif 1. Si l’élément de réglage 40 se trouve dans la position d’arrêt, le transfert des pièces 2 est retenu par les prolongements de blocage 44 ou l’élément de réglage 40 et les pièces 2 ou les bielles se groupent en ligne l’une derrière l’autre. Si à présent l’élément de réglage 40 est tourné ou basculé hors de la position d’arrêt autour du point de rotation 48 selon une direction opposée à la direction de transport 7 ou - comme le montre la Fig. 7 - dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, le prolongement de blocage 44 glisse en dessous des épaulements 18 ou en dessous de la région de tête 11 de la pièce 2 appliquée contre l’élément de réglage 40, et la pièce 2 est emportée par les bandes transporteuses ou les éléments de transport 3. Si la première pièce 2 franchit le prolongement de blocage 44, l’élément de réglage 40 est de nouveau relevé par un entraînement de réglage 42 ou par son propre poids et plonge dans l’espace intermédiaire entre la première pièce emportée 2 et la pièce 2 disposée derrière celle-ci et arrête ainsi la pièce suivante 2. Le retour de l’élément de réglage 40 de la position de libération à la position d’arrêt peut être assisté par exemple par un poids de rappel 43, qui est disposé par exemple dans la nervure de liaison 46 ou sur la première branche 45a.

[0052] Dans les Fig. 9 à 11, on a représenté un deuxième mode de réalisation de l’élément de réglage selon l’invention 40 dans une vue en coupe transversalement à la direction de transport 7 (Fig. 9), dans une vue schématique vers la première pièce latérale 45a (Fig. 10) et dans une vue isométrique schématique (Fig. 11). L’élément de réglage 40 comprend également dans le deuxième mode de réalisation deux pièces latérales 45a, 45b, qui sont disposées ou formées en symétrie l’une de l’autre par rapport à l’axe central des deux éléments de transport 3. Les pièces latérales 45a, 45b comprennent respectivement une pièce intermédiaire 52, de laquelle partent respectivement deux branches 51a, 51b. Les branches 51a, 51b s’étendent respectivement depuis une extrémité opposée de la pièce intermédiaire 52 et selon des directions opposées ou partent dans des directions opposées de la pièce intermédiaire 52 et forment un double L (Fig. 8). Les deux pièces latérales 45a, 45b sont reliées l’une à l’autre par deux nervures de liaison 46, qui sont situées respectivement dans la région des deux extrémités de la première branche 51a. Sur la seconde branche 51b est chaque fois disposé un prolongement de blocage 44, qui s’étend au-dessus du bord supérieur du brin supérieur 19 et pénètre dans le trajet ou dans la direction de transport 7 des pièces

2. Comme on l’a décrit pour les Fig. 6 et 7, les pièces 2 transportées par les éléments de transport 3 viennent heurter les prolongements de blocage 44 et y sont arrêtées, les bandes transporteuses des éléments de transport 3 glissant alors sous celles-ci et continuant à circuler. L’élément de réglage 40 présente en outre pour chaque pièce latérale 45a, 45b un guidage à coulisse 41, qui est disposé dans la région située au niveau de la jonction entre la pièce intermédiaire 52 et la seconde branche 51b. Le guidage à coulisse 41 décrit un petit arc de cercle, dont le rayon diminue par rapport à l’extrémité supérieure des prolongements de blocage 44 selon une direction opposée à la direction de transport 7.

[0053] Dans des essais, il est apparu qu’en appliquant un grand nombre de bielles 2 sur l’élément de réglage 40, les forces de friction entre la bielle 2 et la bande transporteuse aux prolongements de blocage 44 peuvent produire une pression dynamique importante. Le coefficient de frottement μ entre une bielle 2 et une bande transporteuse se situe pour des modes de réalisation préférés entre 0,4 et 0,5. Ceci produit pour 20 bielles 2 une force dynamique d’environ 100 N. De ce fait, il faudrait des forces de déplacement élevées 60 - représentées dans la Lig. 10 par la flèche 60 - et il se produirait une usure aussi importante dans les prolongements de blocage 44 et/ou les bielles 2. Lorsque les forces dynamiques dépassent une certaine mesure, le frottement sur les prolongements de blocage 44 est plus élevé que le poids de rappel 43 et le point de contact entre la bielle 2 et les prolongements de blocage 44 est relevé par la capacité d’inclinaison de l’élément de réglage 40 dans le guidage à coulisse 41 vers le point de rotation et l’élément de réglage 40 est déplacé dans le guidage à coulisse 41. L’élément de réglage 40 peut alors glisser vers l’avant dans la direction de transport 7, ce qui fait baisser immédiatement la force dynamique sur les prolongements de blocage 44 et permet aux prolongements de blocage 44 de glisser presque sans force et sans frottement sur la bielle 2.

[0054] Si l’on exerce à présent dans la position d’arrêt au moyen d’un entraînement de réglage 42 une force de déplacement 60 - représentée dans la Lig. 10 par la flèche 60 sur l’extrémité inférieure de la pièce intermédiaire 52 ou sur l’extrémité proche de la première branche 51a dans la direction de la direction de transport 7 ou dans la direction de la flèche 60, la force dynamique sur les prolongements de blocage 44 diminue, l’élément de réglage 40 ou respectivement les pièces latérales 45a, 45b se déplacent le long du guidage à coulisse 41 vers le haut, le prolongement de blocage 44 est basculé en direction opposée à la direction de transport 7 des pièces 2 ou dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, et se déplace en dessous de la pièce 2 arrêtée au prolongement de blocage 44. Au moyen du poids propre de l’élément de réglage 40 ou au moyen d’un poids de rappel 43 disposé en option sur l’élément de réglage 40 ou sur les nervures de liaison 46, les prolongements de blocage 44 sont immédiatement repoussés vers le haut, et ils glissent ainsi le long de l’épaulement 18 de la pièce 2 la plus avancée, tandis que celle-ci est emportée par les éléments de transport 3 le long du prolongement de blocage 44. Dès que la première pièce 2 a franchi les prolongements de blocage 44, les prolongements de blocage 44 sont poussés dans l’espace intermédiaire entre la première pièce 2 et la deuxième pièce 2 au moyen de la force de rappel du poids de rappel 43 ou par le poids propre de l’élément de réglage 40, et la deuxième pièce 2 ou la pièce suivante 2 heurte les prolongements de blocage 44 et est arrêtée. Ceci permet une séparation simple des pièces 2 et on atteint une cadence simple ou un transport simple des pièces 2 avec un intervalle de temps défini, par lequel les pièces 2 peuvent être envoyées de façon définie à des étapes de traitement ultérieurs.

[0055] En option, il peut être prévu que le support du guidage à coulisse 41 soit complété par une douille lisse, afin de réduire le frottement entre l’élément de réglage 40 et le guidage à coulisse 41.

[0056] Comme cela est représenté dans les Fig. 6 à 8 et les Fig. 9 à 11, il peut en option être prévu que le dispositif 1 présente une butée 55, avec laquelle le mouvement de rappel ou la hauteur d’élévation du prolongement de blocage 44 ou des prolongements de blocage 44 au-dessus du brin supérieur 19 ou dans la direction de transport 7 des pièces 2 soit limité(e). La butée 55 peut en l’occurrence - comme cela est représenté dans les Fig. 6 à 12 - s’appliquer dans la position d’arrêt contre un prolongement de butée 61, qui s’étend à partir de la seconde branche 51b à l’inverse de la direction de transport 7 des pièces 2. En variante, il peut être prévu que la butée 55 soit disposée dans d’autres positions du dispositif 1 et prédétermine le mouvement de rappel ou la position finale de la position d’arrêt.

[0057] Dans la Fig. 12, on a représenté à titre d’exemple un entraînement de réglage 42, qui agit à l’extrémité de la pièce moyenne 51 sur la première nervure de liaison 46. Selon l’invention, il peut être prévu différents entraînements de réglage 42, parmi lesquels il peut être envisagé par exemple un cylindre pneumatique ou hydraulique, des entraînements linéaires ou des électroaimants.

[0058] Dans les Fig. 13 à 15 on a représenté un troisième mode de réalisation du dispositif de l’invention 1 avec un élément de réglage 40 selon l’invention. Dans le mode de réalisation des Fig. 13 à 15, l’élément de réglage est de nouveau réalisé en deux parties avec deux pièces latérales 45a, 45b, qui sont respectivement espacées l’une de l’autre par rapport à la largeur des éléments de transport 3 et disposées de telle manière que celles-ci soient chaque fois disposées sur les côtés intérieurs ou dans la région intermédiaire entre les éléments de transport 3. Les pièces latérales 45a, 45b sont de forme approximativement rectangulaire et présentent à leur extrémité supérieure, l’extrémité proche du brin supérieur 19, un prolongement de blocage 44 (Fig. 14). Le prolongement de blocage 44 s’étend au-dessus du brin supérieur 19 dans la direction de transport 7 des pièces 2, de telle manière que celles-ci heurtent le prolongement de blocage 44 dans la position d’arrêt. L’élément de réglage 40 présente deux guidages à coulisse 41. Les guidages à coulisse 41 sont de forme ascendante dans la direction de transport des pièces 2, de telle manière que lors de l’actionnement de l’entraînement de réglage 42 le long des flèches 61 et 64 représentées dans la Fig. 14, l’élément de réglage 40 soit chaque fois déplacé en oblique vers le haut ou vers le bas. À partir de la position d’arrêt représentée dans la Fig. 14, l’élément de réglage 40 est tiré vers le bas le long de la flèche 62 et le prolongement de blocage 44 plonge en dessous des épaulements 18 de la pièce 2 ou en dessous du brin supérieur 19. Après la plongée du prolongement de blocage 44 ou de l’élément de réglage 40, la première pièce 2, précédemment retenue sur le prolongement de blocage 44, est emportée par les éléments de transport 3 dans la direction de transport 7 et l’élément de réglage 40 est de nouveau repoussé vers le haut le long de la flèche 63 par l’entraînement de réglage 41. Lors du déplacement dans la direction de mouvement 63, l’élément de réglage 40 ou le prolongement de blocage 44 est de nouveau déplacé en oblique vers le haut par les guidages à coulisse 41, de telle manière que le prolongement de blocage 44 s’engage dans l’espace intermédiaire entre la pièce transportée 2 et la pièce 2 précédemment retenue sur le prolongement de blocage 44. Par le retour de l’élément de réglage 40 de la position de libération à la position d’arrêt, la pièce suivante 2 est alors arrêtée et retenue aux prolongements de blocage 44 et le transfert ultérieur par les éléments de transport 3 ou les bandes transporteuses est ainsi empêché. Les bandes transporteuses glissent dans la position d’arrêt sous les pièces 2 et peuvent ainsi fonctionner de façon continue.

[0059] En variante, il peut être prévu d’utiliser en lieu et place du poids de rappel 43, des ressorts de rappel, qui assurent de façon correspondante l’effet de force nécessaire.

[0060] Comme cela est représenté dans les Fig. 6 à 15, l’élément de réglage 40 ou les deux pièces latérales 45a, 45b est/sont chaque fois mince(s), il/elles a/ont donc une plus petite dimension dans la direction transversale par rapport à la direction de transport 7 des bandes transporteuses que la distance séparant la zone de rétrécissement 12 des pièces 2 des éléments de support 24 des dispositifs de transport 3 en dessous du brin supérieur 19. Cela signifie que l’élément de réglage 40 peut, lors de la pose des épaulements 18 sur les bandes transporteuses, plonger entre la zone de rétrécissement 12 et les éléments de support 24, de telle manière que les pièces latérales 45a, 45b ou l’élément de réglage 40 dans la position de libération n’empêchent pas le transport des pièces 2.

[0061] En option, il est prévu que les bandes transporteuses sont constituées au moins en partie d’une matière plastique ou soient fabriquées en un matériau présentant une matière plastique et qu’un coefficient de frottement optimal entre les pièces 2 et la bande transporteuse ou les éléments de transport 3 soit atteint. En option, il peut également être prévu que les bandes transporteuses ou les éléments de transport 3 sont arrosés ou enduites d’une huile ou d’un autre agent de glissement, de telle manière que la friction entre la pièce 2 et les bandes transporteuses ou les éléments de transport 3 puisse être réduite ou réglée de façon appropriée dans la région de l’élément de réglage

40.

[0062] Les bandes transporteuses ou les éléments de transport 3 peuvent être entraînés/entraînées de façon continue ou discontinue, un fonctionnement continu des éléments de transport 3 étant préférable.

Claims

[Revendication 1] [Revendication 2]

Revendications

Dispositif (1) pour arrêter et séparer des pièces allongées (2), en particulier des bielles, qui présentent chacune une région de tête (11) qui se prolonge en une barre (13) en formant une zone de rétrécissement (12), dans lequel la barre (13) à l’extrémité opposée (15) à la région de tête (11) de laquelle est disposée une région de pied respective (14), qui présente une section transversale réduite par rapport à la région de tête (11), dans lequel le dispositif (1) présente deux éléments de transport sans fin (3), s’étendant parallèlement l’un à l’autre et pouvant être entraînés de façon synchrone, sur le brin supérieur respectif (19) desquels les pièces (2) peuvent être suspendues par leurs zones de rétrécissement (12) et peuvent être transportées par contact par suspension, dans lequel les éléments de transport (3) sont formés respectivement par une bande transporteuse avec une face extérieure (4) au moins essentiellement lisse, dans lequel les pièces (2) peuvent être supportées sur les faces extérieures respectives (4) avec leurs zones de rétrécissement (12), caractérisé en ce que le dispositif (1) présente un élément de réglage mobile (40) pour arrêter les pièces (2), qui est disposé dans l’espace intérieur séparant les deux éléments de transport (3) et qui présente un prolongement de blocage (44) des pièces (2), en particulier de la région de tête (11), dans lequel le prolongement de blocage (44) de l’élément de réglage (40) dans une position d’arrêt de l’élément de réglage (40) s’étend au-dessus du brin supérieur (19) dans le trajet des pièces (2), de telle manière que les pièces (2) se heurtent à l’élément de réglage (40), en particulier au prolongement de blocage (44), et sont arrêtées et que les deux bandes transporteuses (3) glissent sur les pièces (2) groupées en ligne au niveau de l’élément de réglage (40), dans lequel l’élément de réglage (40) est déplaçable de la position d’arrêt à une position de libération, de telle manière que l’élément de réglage (40), en particulier le prolongement de blocage (44), descende en dessous du brin supérieur (19) et de la zone de rétrécissement (12) de la pièce (2), de telle manière qu’une pièce (2) est transportée par les éléments de transport (3) le long de l’élément de réglage (40). Dispositif (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif (1) comprend un entraînement de réglage (42), en particulier un cylindre pneumatique ou hydraulique ou un entraînement linéaire ou des élec17

troaimants, dans lequel l’élément de réglage (40) peut être déplacé de la position d’arrêt à la position de libération au moyen de l’entraînement de réglage (42). [Revendication 3] Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément de réglage (40) comprend un poids de rappel (43) ou un ressort de rappel, dans lequel l’élément de réglage (40) avec le poids de rappel (43) ou avec le ressort de rappel est réalisé et disposé de telle manière que l’élément de réglage (40) puisse être ramené automatiquement de la position de libération à la position d’arrêt. [Revendication 4] Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément de réglage (40) comprend deux pièces latérales (45a, 45b), qui sont configurées et disposées symétriquement l’une à l’autre par rapport à l’axe central des deux éléments de transport (3) s’étendant parallèlement l’un à l’autre, dans lequel les deux pièces latérales (45a, 45b) de l’élément de réglage (40) sont reliées l’une à l’autre par une nervure de liaison (46), dans lequel la nervure de liaison (46) est agencée sur les pièces latérales (45a, 45b) de telle manière que le transport des pièces (2) à travers l’espace intermédiaire entre les deux pièces latérales (45a, 45b) est effectué, et dans lequel la nervure de liaison (46) est réalisée en particulier sous forme de poids de rappel (43). [Revendication 5] Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément de réglage (40) comprend au moins un guidage à coulisse (41), dans lequel l’élément de réglage (40) est déplaçable et/ou inclinable le long de la coulisse du guidage à coulisse (41), dans lequel le guidage à coulisse (41) est configuré de telle manière que lors du déplacement de l’élément de réglage (40) de la position d’arrêt à la position de libération, le prolongement de blocage (44) de l’élément de réglage (40) est incliné et/ou déplacé à l’inverse de la direction de transport (7) des éléments de transport (3), de telle manière que le prolongement de blocage (44) de l’élément de réglage (40) descende en dessous du brin supérieur (19) et de la région de tête (11) de la pièce (2). [Revendication 6] Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l’élément de réglage (40), en particulier les deux pièces latérales (45a, 45b), est réalisé en forme de L et comprend deux branches (51a, 51b), dans lequel un point de rotation (48) est disposé à

[Revendication 7] [Revendication 8] l’intersection des deux branches (51a, 51b), dans lequel un poids de rappel (43) est disposé à l’extrémité de la première branche (51a) opposée au point de rotation (48) et dans lequel le prolongement de blocage (44) est disposé à l’extrémité de la seconde branche (51b) opposée au point de rotation (48), ledit prolongement de blocage (44) s’étendant, dans la position d’arrêt de l’élément de réglage (40) audessus du brin supérieur (19) dans le trajet des pièces (2), de telle manière que les pièces (2) se heurtent à l’élément de réglage (40) et sont arrêtées et que lors du pivotement de l’élément de réglage (40) autour du point de rotation (48) le prolongement de blocage (44) de l’élément de réglage (40) descende en dessous du brin supérieur (19) et de la région de tête (11) de la pièce (2).

Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l’élément de réglage (40) présente une double forme en L avec deux branches (51a, 51b) et une pièce intermédiaire (52), lesdites branches (51a, 51b) s’étendant selon deux directions opposées à partir des extrémités de la pièce intermédiaire (52), dans lequel un poids de rappel (43) ou un ressort de rappel est disposé à l’extrémité de la première branche (51a) opposée à la pièce intermédiaire (52) et dans lequel le prolongement de blocage (44) est disposé à l’extrémité de la seconde branche (51b) opposée à la pièce intermédiaire (52), dans lequel l’élément de réglage (40) comprend un guidage à coulisse (41), en particulier en forme d’arc, disposé au sein de la pièce intermédiaire (52), en particulier au voisinage de l’extrémité de la pièce moyenne (52) adjacente de de la seconde branche (51b), dans lequel le guidage à coulisse (41) et le prolongement de blocage (44) et le poids de rappel (43) sont disposés et configurés l’un par rapport à l’autre, de telle manière que lors du déplacement de l’élément de réglage (40) de la position d’arrêt à la position de libération, le prolongement de blocage (44) de l’élément de réglage (40) est incliné et/ou déplacé selon une direction opposée à la direction de transport (7) des éléments de transport (3), de telle manière que le prolongement de blocage (44) de l’élément de réglage descende en dessous du brin supérieur (19) et de la zone de rétrécissement (12) de la pièce (2). Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il présente une butée (55), disposée de telle manière par rapport à l’élément de réglage (40) que la hauteur d’extension du [Revendication 9] [Revendication 10] prolongement de blocage (44) au-dessus du brin supérieur (19) dans la position d’arrêt soit limitée.

Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément de réglage (40), en particulier les pièces latérales (45a, 45b), présente une dimension dans la direction transversale à la direction de transport (7) des bandes transporteuses (3), inférieure à la dimension de l’espace intermédiaire entre la zone de rétrécissement (12) des pièces (2) et les éléments de support (24) du dispositif de transport (3) en dessous du brin supérieur (19).

Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les bandes transporteuses (3) sont respectivement fabriquées au moins en partie en un matériau contenant une matière plastique et/ou en ce que les bandes transporteuses sont mouillées avec un agent de glissement, en particulier une huile.