FR3082723A1 - Patch adapte pour la mise en contact d’une composition cosmetique sur la peau - Google Patents

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    • AHUMAN NECESSITIES
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    • A61FFILTERS IMPLANTABLE INTO BLOOD VESSELS; PROSTHESES; DEVICES PROVIDING PATENCY TO, OR PREVENTING COLLAPSING OF, TUBULAR STRUCTURES OF THE BODY, e.g. STENTS; ORTHOPAEDIC, NURSING OR CONTRACEPTIVE DEVICES; FOMENTATION; TREATMENT OR PROTECTION OF EYES OR EARS; BANDAGES, DRESSINGS OR ABSORBENT PADS; FIRST-AID KITS
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Abstract

L'invention concerne un patch (1) adapté pour la mise en contact d'une composition cosmétique sur la peau, comprenant un corps principal (2) sensiblement plan, présentant une face d'application (21) adaptée pour être fixée sur la peau au moyen d'une couche de fixation (4) réalisée en un matériau auto-adhésif , dans lequel le corps principal (2) présente une cavité borgne (3) définissant un fond (30) et débouchant par une ouverture (O) sur la face d'application (21), ladite cavité (3) étant adaptée pour recevoir directement la composition cosmétique (C) à mettre au contact de la peau (P), et une surface de fixation périphérique (210) étant formée sur la face d'application (21) autour de la cavité (3), et dans lequel la couche de fixation (4) s'étend sur la surface de fixation périphérique (210) de la face d'application (21) du corps principal (2).

Description

Patch adapté pour la mise en contact d’une composition cosmétique sur la peau.
La présente invention se rapporte au domaine des patchs adaptés pour la mise en contact d’une composition cosmétique sur la peau comprenant un corps sensiblement plan, présentant une face d’application adaptée pour être fixée sur la peau d’un utilisateur au moyen d’une couche de fixation réalisée en un matériau auto-adhésif.
Le terme « patch » désigne ici, et tel que cela est communément défini, un dispositif dermique auto-adhésif qui permet la diffusion d’une substance sur et/ou à travers la peau.
On connaît par exemple du document W02009055048 un tel patch de mise en contact d’une composition cosmétique sur la peau. Le patch selon ce document W02009055048 se présente sous la forme d’un corps principal sensiblement plan réalisé en un matériau contenant de la silicone et présentant en lui-même des capacités hydratantes pour la peau lorsque le patch est apposé sur celle-ci. Le matériau constitutif du patch ne constitue pas une composition cosmétique à mettre en contact de la peau selon la présente invention.
Dans ce document W02009055048, des éléments de composition cosmétique, tels que des peptides, des composés vitaminés, des antioxydants, des facteurs de croissance, des glycols ou des alpha hydroxyacides, etc... peuvent être mixés au matériau constitutif du patch à l’état liquide, avant sa solidification, de sorte à renforcer l’effet actif du patch sur la peau sur laquelle il est mis en place au moyen d’une couche de fixation réalisée en un matériau autoadhésif.
Toutefois, un patch tel que décrit dans le document W02009055048 présente un certain nombre d’inconvénients.
En effet, d’une part, avec un tel patch, les éléments actifs de composition cosmétique étant noyés dans le matériau constitutif du patch, ils n’entrent pas directement en contact de la peau et leur efficacité n’est dès lors que très limitée.
Par ailleurs, avec un tel patch selon le document W02009055048, l’utilisateur est limité en termes de traitement de la peau, à l’élément actif de composition cosmétique intégré au matériau constitutif du patch. Ainsi, si un utilisateur souhaite obtenir un effet anti-âge sur une zone de sa peau, il devra se munir d’un premier patch dans lequel aura été intégré un actif anti-âge et s’il souhaite obtenir un effet d’hydratation sur la même zone de sa peau ou une autre zone, il devra se munir d’un deuxième patch dans lequel aura été intégré un actif hydratant. De même, pour un même effet recherché, anti-âge, hydratation ou autre, l’utilisateur d’un patch le document W02009055048 est limité à l’actif intégré au sein du matériau constitutif du patch et ne peut par conséquent changer d’actif qu’en changeant de patch.
Enfin, la fabrication d’un patch selon le document W02009055048 s’avère particulièrement délicate et onéreuse, l’intégration d’une composition cosmétique au sein du matériau constitutif du patch et le maintien de sa stabilité et de son caractère actif présentant de nombreuses difficultés pour la fabrication industrielle du patch.
La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients et propose à cet effet un patch du type précité, dans lequel le corps principal présente une cavité borgne définissant un fond et débouchant par une ouverture sur la face d’application, ladite cavité étant adaptée pour recevoir directement la composition cosmétique à mettre au contact de la peau, et une surface de fixation périphérique étant formée sur la face d’application autour de la cavité et dans lequel la couche de fixation s’étend sur la surface de fixation périphérique de la face d’application du corps principal.
Par « cavité adaptée pour recevoir directement la composition cosmétique à mettre au contact de la peau », il faut comprendre que la cavité
Grâce à ces dispositions, l’invention propose un patch dans lequel une quantité relativement importante de composition cosmétique à mettre en contact de la peau peut être chargée dans la cavité borgne, améliorant ainsi l’efficacité du traitement visé, par exemple par rapport au patch selon le document W02009055048. En effet, lorsqu’un patch selon l’invention est mis en place sur la peau au moyen de la couche de fixation auto-adhésive, avec sa cavité borgne remplie d’une composition cosmétique, la peau se trouve mise en contact d’une réserve de composition cosmétique suffisamment importante pour assurer une interaction avec celle-ci durant toute la durée de port du patch.
Par ailleurs, un patch selon l’invention présente l’avantage d’être réutilisable ; ainsi, un utilisateur ayant effectué un premier traitement d’une zone de sa peau au moyen d’une première composition cosmétique chargée dans la cavité borgne du patch, est en mesure de détacher le patch de sa peau, de nettoyer le restant de première composition cosmétique se trouvant encore dans la cavité borgne après le premier traitement et de charger celle-ci avec une deuxième composition cosmétique pour effectuer un deuxième traitement de la même zone de sa peau ou d’une autre au moyen de la deuxième composition chargée dans la cavité borgne.
Enfin, le patch selon l’invention est relativement peu onéreux à fabriquer, dans la mesure ou aucun élément actif de composition cosmétique n’est à intégrer dans le matériau constitutif du patch.
Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on peut éventuellement avoir en outre recours à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes :
- la surface de fixation périphérique est fermée sur elle-même. Grâce à la fixation du patch sur la peau par le biais de la couche de fixation auto-adhésive prévue sur la surface de fixation périphérique fermée, une étanchéité est réalisée autour de la cavité borgne entre le patch et la zone de la peau à traiter, ce qui permet de maintenir la composition cométique chargée dans la cavité en contact de la peau pendant toute la durée du traitement. Par ailleurs, grâce à ces dispositions, un espace occlusif est défini par le patch entre sa cavité borgne et la zone de la peau sur lequel le patch est appliqué, un tel espace occlusif permettant d’améliorer l’efficacité du traitement de la peau au moyen de la composition cosmétique chargée dans la cavité borgne du patch. En effet, la formation d’un tel espace occlusif entre le patch et la zone de la peau à traiter permet à la chaleur du corps d’augmenter la température de la composition cosmétique chargée dans la cavité borgne du patch et ainsi renforcer son efficacité.
- le corps principal et/ou la couche de fixation est(sont) réalisé(s) en un(des) matériau(x) imperméable(s) à la composition cosmétique. Grâce à ces dispositions, lorsque le patch est mis en place sur la peau, la composition cosmétique chargée dans la cavité borgne est confinée dans l’espace défini entre la cavité et la peau, et ne peut se diffuser qu’en direction de la zone de la peau à traiter à travers l’ouverture de la cavité placée en regard de cette zone.
- la cavité est subdivisée en une pluralité de sous-cavités au moyen d’une ou plusieurs cloisons de séparation s’étendant chacune depuis le fond de la cavité et présentant chacune une surface de fixation reliée à la surface de fixation périphérique et, de préférence, sur laquelle s’étend également la couche de fixation. Grâce à ces dispositions, on dispose d’un patch présentant différentes zones de chargement de composition cosmétique formées par les sous-cavités, dont le positionnement au sein du patch et les dimensions sont adaptées à la zone respective de la peau à traiter de laquelle elles sont en regard lorsque le patch est mis en place sur la peau. Par ailleurs, grâce à ces dispositions, le patch selon l’invention peut être chargé avec plusieurs compositions cosmétiques différentes chargées dans les différentes sous-cavités, ces compositions étant adaptées à la zone respective de la peau à traiter de laquelle les sous-cavités sont en regard lorsque le patch est mis en place sur la peau. On peut par exemple prévoir que le patch selon l’invention soit destiné à être appliqué sous un œil afin de traiter les signes de fatigue et/ou de vieillissement ; ainsi, une première sous-cavité du patch destinée à être placée en contact de la peau au voisinage du coin extérieur d’un œil pourra être remplie d’une composition cosmétique de traitement anti-rides, et une deuxième sous-cavité destinée à être placée en contact de la peau en bas, à l’aplomb, de l’œil pourra être remplie d’une composition cosmétique de traitement anticernes.
- le volume de la cavité ou de chacune des sous-cavités est supérieur ou égal à 0,1 mL, de préférence supérieur ou égal à 0,2 mL, mieux supérieur ou égal à 0,5 mL et par exemple de l’ordre de 1 mL. Le volume de la cavité ou de chacune des sous-cavités peut toutefois être supérieur à 1 mL, en étant par exemple de l’ordre de 3 mL ou plus, en particulier lorsque la zone de la peau sur laquelle on souhaite appliquer le patch présente une surface importante.
- le corps principal est réalisé en un matériau élastiquement déformable, tel qu’une Silicone, un Polyuréthane, un Polyéthylène, ou un Polypropylène.
le matériau élastiquement déformable à partir duquel est réalisé le corps principal présente une dureté comprise entre 20 et 50 Shore A, de préférence entre 20 et 35 Shore A.
- le matériau élastiquement déformable à partir duquel est réalisé le corps principal présente un allongement à la rupture compris entre 200% et 800%, et de préférence entre 300 % et 600 %.
- le matériau élastiquement déformable à partir duquel est réalisé le corps principal présente une viscosité comprise entre 5000 mPa.s et 30000 mPa.s, de préférence entre 7000 mPa.s et 25000 mPa.s.
Grâce à ces dispositions, le corps principal du patch selon l’invention est suffisamment souple pour s’adapter à la topographie de la zone de la peau à traiter, favorisant ainsi la bonne fixation du patch sur la peau au moyen de la couche de fixation. Par ailleurs, la souplesse du matériau constitutif du corps principal du patch selon l’invention améliore le confort pour l’utilisateur lors du port du patch.
- la couche de fixation est réalisée dans un matériau non soluble à l’eau. Grâce à ces dispositions, le patch selon l’invention pourra être réutilisé après un lavage à l’eau visant à enlever le restant de composition cosmétique chargée dans la cavité du patch dans le cadre d’une précédente application sur la peau, sans que la couche de fixation ne soit détachée du corps principal du patch.
- la couche de fixation est réalisée en un gel de Silicone ou de Polyuréthane ;
- la couche de fixation est réalisée en un matériau adhésif sensible à la pression, également appelé adhésif PSA pour « Pressure Sensitive Adhesive ».
Un tel matériau pour la couche de fixation est particulièrement avantageux dans la mesure où elle permet au patch d’être lavable à l’eau et réutilisable, la couche de fixation ne perdant pas son pouvoir d’adhésion à la peau après lavage. Par ailleurs, un tel matériau pour la couche de fixation permet de créer une étanchéité améliorée entre le patch et la peau de l’utilisateur.
Avantageusement, le matériau dans lequel est réalisée la couche de fixation présente une pégosité, également appelée TACK, supérieure ou égale à 20 g/cm2, de préférence supérieure ou égale à 35 g/cm2, mieux supérieure ou égale à 50 g/cm2, cette pégosité, ou TACK, étant mesurée au moyen de l’épreuve d’adhérence ou « probe-tack » en anglais .
Par exemple, le matériau dans lequel est réalisée la couche de fixation présente un TAC compris entre 50 g/cm2 et 200 g/cm2.
Par ailleurs, le matériau à partir duquel est réalisée la couche de fixation présente de préférence une dureté comprise entre 5 et 20 Shore A, de préférence entre 10 et 20 Shore 00.
De préférence, le matériau à partir duquel est réalisée la couche de fixation présente une viscosité comprise entre 500 mPa.s et 3000 mPa.s, de préférence entre 1000 mPa.s et 2000 mPa.s.
Le patch selon l’invention peut avantageusement présenter une forme adaptée au traitement d’une zone de la peau correspondant au contour de l’œil, aux lèvres, au front ou encore à une zone de la peau de dimensions restreintes, par exemple pour le traitement localisé d’un bouton d’acné.
Par ailleurs, la cavité ou les sous-cavités du patch selon l’invention pourront être remplie d’une ou plusieurs compositions cosmétiques en fonction du besoin, ces compositions cosmétiques pouvant par exemple être une composition antirides, une composition hydratante, une composition décongestionnante, une composition de traitement de l’acné, etc....
La présente invention vise également un procédé d’utilisation d’un patch tel que défini précédemment, comprenant les étapes suivantes :
- fournir un patch tel que défini précédemment ;
- remplir la cavité ou chacune des sous-cavités avec une composition cosmétique ;
- appliquer le patch sur la peau avec l’ouverture de la cavité orientée vers la peau ;
- fixer le patch sur la peau au moyen de la couche de fixation.
L’étape de fixation du patch sur la peau au moyen de la couche de fixation auto-adhésive consiste de préférence à appliquer sur le patch une certaine pression, et plus précisément un certain effort, de l’ordre de quelques Newtons, de sorte que la couche de fixation adhère à la peau
Selon une disposition avantageuse, le procédé selon l’invention comprend une étape initiale consistant à détacher le patch d’un feuillet de rangement sur lequel le patch est initialement fixé au moyen de la couche de fixation.
Selon une autre disposition avantageuse, le procédé selon l’invention comprend les étapes additionnelles suivantes :
- détacher le patch de la peau ;
- laver le patch, en particulier à l’eau, de façon à ôter la composition cosmétique restante dans la cavité ou les sous-cavités ;
- fixer le patch sur un feuillet de rangement au moyen de la couche de fixation.
La présente invention vise enfin un kit comprenant un patch tel que défini précédemment et une ou plusieurs compositions cosmétiques pouvant s’écouler, telle qu’une ou des compositions liquides ou pâteuses ou encore sous forme de gel ou de poudre, destinées à être chargées dans la cavité ou les sous-cavités du patch.
L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description qui suit d’exemples non limitatifs de mise en œuvre de celle-ci, en se référant aux dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 illustre en perspective un exemple de réalisation d’un patch selon l’invention ;
- la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne ll-ll de la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue schématique illustrant l’exemple de réalisation du patch selon l’invention de la figure 1 mis en place sur le visage d’une utilisatrice.
On a représenté sur les figures 1 à 3 un exemple de réalisation d’un patch selon l’invention, dans lequel le patch 1 est adapté à être mis en place sous les yeux d’une utilisatrice pour mettre en contact cette zone de la peau avec une ou plusieurs compositions cosmétiques.
Plus spécifiquement, le patch 1 illustré sur les figures est adapté pour la mise en contact d’une ou plusieurs compositions cosmétiques sur la zone de la peau d’une utilisatrice située sous son œil droit.
Comme visible en particulier sur la figure 1, le patch 1 selon l’invention comprend un corps principal 2 sensiblement plan, c’est-à-dire présentant des première et deuxième dimensions prises selon deux axes perpendiculaires, par exemple une longueur et une largeur, bien supérieure, par exemple au moins 2 fois supérieure à la troisième dimension du patch prise selon un troisième axe perpendiculaire aux deux premiers, par exemple une épaisseur.
Le corps principal 1 présente une face d’application 21 adaptée pour être fixée sur la peau d’une utilisatrice au moyen d’une couche de fixation 4 réalisée en un matériau auto-adhésif. Cette couche de fixation 4 auto-adhésive permet de positionner et repositionner à loisir le patch 1 sur la zone de la peau désirée.
Par ailleurs, et comme visible sur la figure 1, la couche de fixation 4 du patch permet la fixation de celui-ci sur un feuillet de rangement 5 lorsqu’il n’est pas utilisé.
Selon l’invention, le corps principal 2 du patch 1 présente une cavité borgne 3 définissant un fond 30 et débouchant par une ouverture O sur la face d’application 21.
Cette cavité 3 est destinée à recevoir directement la composition cosmétique C que l’on souhaite mettre en contact de la zone de peau à traiter.
Par ailleurs, le corps principal 2 du patch 1 selon l’invention présente une surface de fixation périphérique 210, formée sur la face de fixation 21, autour de la cavité 3.
La couche de fixation 4 auto-adhésive est appliquée sur la surface de fixation périphérique 210 de la face d’application 21 du corps principal et assure la fixation du patch 1 sur la zone de la peau à traiter.
Selon une disposition avantageuse du patch 1 selon l’invention, la surface de fixation périphérique 210 est fermée sur elle-même, de sorte qu’une étanchéité est réalisée autour de la cavité borgne 3 entre le patch 1 et la zone de la peau à traiter, ce qui permet de maintenir la composition cométique C chargée dans la cavité 3 en contact de la peau pendant toute la durée du traitement. Un espace occlusif est ainsi défini par le patch 1 entre sa cavité borgne 3 et la zone de la peau sur lequel le patch 1 est appliqué, un tel espace occlusif permettant d’améliorer l’efficacité du traitement de la peau au moyen de la composition cosmétique C chargée dans la cavité borgne 3 du patch 1.
Par ailleurs, avantageusement, le corps principal 2 et la couche de fixation 4 sont réalisés en des matériaux imperméables à la composition cosmétique C. Ainsi, lorsque le patch 1 est mis en place sur la peau P, la composition cosmétique C chargée dans la cavité borgne 3 est confinée dans l’espace défini entre la cavité 3 et la peau P, et ne peut se diffuser qu’en direction de la zone de la peau à traiter à travers l’ouverture O de la cavité 3 placée en regard de cette zone.
Le corps principal 2 du patch 1 est avantageusement réalisé en un matériau élastiquement déformable, tel qu’une Silicone, un Polyuréthane, un Polyéthylène ou encore un Polypropylène.
De préférence le matériau élastiquement déformable dans lequel est réalisé le corps principal 2 du patch 1 présente une dureté comprise entre 20 et 50 Shore A, de préférence entre 20 et 35 Shore A.
Par ailleurs, le matériau élastiquement déformable à partir duquel est réalisé le corps principal 2 du patch 1 présente avantageusement un allongement à la rupture compris entre 200% et 800%, et de préférence entre 300 % et 600 %.
Selon une disposition avantageuse de l’invention, le matériau élastiquement déformable à partir duquel est réalisé le corps principal 2 du patch 1 présente une viscosité comprise entre 5000 mPa.s et 30000 mPa.s, de préférence entre 7000 mPa.s et 25000 mPa.s.
Une telle flexibilité du matériau constitutif du corps principal 2 du patch 1 selon l’invention permet avantageusement de s’adapter à la topographie de la zone de la peau à traiter, favorisant ainsi la bonne fixation du patch 1 sur la peau au moyen de la couche de fixation 4. Par ailleurs, la souplesse du matériau constitutif du corps principal 2 du patch 1 selon l’invention améliore le confort pour l’utilisateur lors du port du patch 1.
De préférence, la couche de fixation 4 est réalisée dans un matériau non soluble à l’eau, de sorte que le patch 1 selon l’invention puisse être réutilisé après un lavage à l’eau visant à enlever le restant de composition cosmétique C chargée dans la cavité 3 du patch 1 dans le cadre d’une précédente application sur la peau, sans que la couche de fixation 4 ne soit détachée du corps principal 2 du patch 1.
Avantageusement, la couche de fixation 4 du patch 1 selon l’invention est réalisé en un gel de Silicone ou de Polyuréthane.
La couche de fixation 4 du patch 1 selon l’invention est avantageusement réalisée en un adhésif sensible à la pression ou Pressure Sensitive Adhesive.
Un tel matériau pour la couche de fixation 4 est particulièrement avantageux dans la mesure où elle permet au patch 1 selon l’invention d’être lavable à l’eau et réutilisable, la couche de fixation 4 ne perdant pas son pouvoir d’adhésion à la peau après lavage. Par ailleurs, un tel matériau pour la couche de fixation 4 permet de créer une étanchéité améliorée entre le patch 1 et la peau de l’utilisatrice.
De préférence, le matériau dans lequel est réalisée la couche de fixation 4 du patch 1 présente une pégosité, également appelée TACK, supérieure ou égale à 20 g/cm2, de préférence supérieure ou égale à 35 g/cm2, mieux supérieure ou égale à 50 g/cm2, cette pégosité, ou TACK, étant mesurée au moyen de l’épreuve d’adhérence ou « probe-tack » en anglais.
Par exemple, le matériau dans lequel est réalisée la couche de fixation 4 présente un TAC compris entre 50 g/cm2 et 200 g/cm2.
Par ailleurs, le matériau à partir duquel est réalisée la couche de fixation 4 présente de préférence une dureté comprise entre 5 et 20 Shore A, de préférence entre 10 et 20 Shore 00.
Avantageusement, le matériau à partir duquel est réalisée la couche de fixation 4 présente une viscosité comprise entre 500 mPa.s et 3000 mPa.s, de préférence entre 1000 mPa.s et 2000 mPa.s.
Comme visible en particulier sur les figures 1 et 3, le patch 1 selon l’exemple de réalisation de l’invention illustré comprend une cavité borgne 3 subdivisée en une pluralité, et en l’occurrence en cinq sous-cavités 31, 32, 33, 34, 35 au moyen de cloisons de séparation 20, en l’espèce au nombre de quatre.
Chacune des cloisons de séparation 20 s’étend depuis le fond de la cavité borgne 3 et présente une surface de fixation 211 reliée à la surface de fixation périphérique 210 entourant la cavité borgne 3.
Ainsi, ces sous-cavités 31, 32, 33, 34, 35 débouchent chacune par une ouverture sur la face d’application 21 du corps principal 2 du patch 1 et l’ensemble des ouvertures des sous-cavités 31, 32, 33, 34, 35 forment l’ouverture O de la cavité borgne 3 du corps principal 2 du patch 1.
Avantageusement, la couche de fixation 4 du patch 1 sur la peau s’étend également sur les surfaces de fixation 211 des cloisons de séparation 20.
Selon une disposition avantageuse du patch 1 selon l’invention, le volume de la cavité 3 lorsque le patch n’en présente qu’une, ou le volume de chacune des sous-cavités 31, 32, 33, 34, 35 lorsque le patch 1 selon l’invention présente plusieurs sous-cavités, est supérieur ou égal à 0,1 mL, de préférence supérieur ou égal à 0,2 mL, mieux supérieur ou égal à 0,5 mL et par exemple voisin de 1 mL. Le volume de la cavité 3 ou de chacune des sous-cavités 21, 32, 33, 34, 35 peut toutefois être supérieur à 1 mL, en étant par exemple de l’ordre de 3 mL ou plus, en particulier lorsque la zone de la peau sur laquelle on souhaite appliquer le patch 1 présente une surface importante.
Ainsi la cavité 3 ou les sous-cavités 31, 32, 33, 34, 35 du patch 1 selon l’invention seront à même de recevoir une quantité suffisante de composition cosmétique pour que celle-ci soit en contact de la peau P de l’utilisatrice tout le temps de traitement désiré.
Les sous-cavités 31,32, 33, 34, 35 du patch 1 selon l’invention illustré sur les figures peuvent être remplie d’une même composition cosmétique C, ou de compositions cosmétiques différentes visant à procurer un effet particulier sur la zone de la peau de laquelle chacune des sous-cavités se trouvent en regard lorsque le patch 1 est fixé sur la peau d’une utilisatrice.
Ainsi, dans l’exemple de réalisation illustré sur les figures et comme visible en particulier sur la figure 3, la première sous-cavité 31 du patch, située au voisinage du coin intérieur de l’œil droit de l’utilisatrice lorsque le patch 1 est mis en place sous son œil droit peut avantageusement être remplie d’une composition cosmétique décongestionnante C1, les trois sous-cavités adjacentes 32, 33, 34, situées sensiblement à l’aplomb de l’œil de l’utilisatrice peuvent avantageusement être remplies d’une composition cosmétique anti-cernes C, et la dernière souscavité 35, située au voisinage du coin extérieur de l’œil de l’utilisatrice peut avantageusement être remplie d’une composition cosmétique anti-rides C2.
Selon un deuxième aspect, l’invention propose un procédé d’utilisation d’un patch 1 tel que décrit précédemment.
Dans une étape initiale du procédé selon l’invention, le patch 1 étant fourni à l’état initial en étant fixé sur un feuillet de rangement 5 illustré à la figure 1, l’utilisatrice détache le patch 1 du feuillet de rangement 5 sur lequel le patch 1 est initialement fixé au moyen de la couche de fixation 4.
Ensuite, l’utilisatrice remplit la cavité 3 et en l’espèce chacune des souscavités 31, 32, 33, 34, 35 avec une composition cosmétique C, C1, C2.
Puis, l’utilisatrice applique le patch 1 sur la zone de la peau à traiter, en l’espèce le dessous de son œil droit, avec l’ouverture O de la cavité 3, définie par l’ensemble des ouvertures des sous-cavités 31, 32, 33, 34, 35, orientée vers la peau P, et fixe le patch 1 au moyen de la couche de fixation 4 en appliquant une certaine pression, et plus précisément un certain effort, de l’ordre de quelques Newtons, sur celui-ci de sorte que la couche de fixation 4 adhère à la peau P.
Une fois atteinte la durée de traitement souhaitée, l’utilisatrice détache le patch 1 de la peau P et peut alors le laver, en particulier à l’eau, de façon à ôter la composition cosmétique C, C1, C2 dans les sous-cavités 31, 32, 33, 34, 35.
La couche de fixation 4 conservant son pouvoir d’adhésion même après un nettoyage à l’eau, l’utilisatrice peut alors fixer le patch 1 sur le feuillet de rangement 5 au moyen de la couche de fixation 4.
L’ensemble formé du patch 1 selon l’invention et de son feuillet de rangement 5 peut alors avantageusement être rangés au sein d’une boîte hermétique jusqu’à la prochaine utilisation du patch, de sorte que le patch 1 ne soit pas exposé à la poussière susceptible d’encrasser la couche de fixation 4 et ainsi nuire à la bonne tenue ultérieure du patch sur la peau.
Avantageusement, le corps principal 2 du patch 1 selon l’invention peut être réalisé par moulage, et en particulier par moulage par coulage ou par injection.
Par ailleurs, la couche de fixation 4 du patch 1 selon l’invention peut avantageusement être réalisée par co-moulage, et en particulier par moulage par co-injection avec le corps principal 2 du patch 1.
En variante, la couche de fixation 4 peut être rapportée par dépôt sur le corps principal 2 du patch 1, et plus précisément sur la surface de fixation périphérique 210 de la face d’application 21 du corps principal 2 du patch ainsi que, le cas échant, sur les surfaces de fixation 211 des cloisons de séparation 20 de la cavité 3.
Ainsi, le corps principal 2 du patch 1 selon l’invention peut être obtenu par coulage dans une première phase de coulage et la couche de fixation 4 du patch selon l’invention peut être rapportée également par coulage dans une deuxième phase de coulage sur le corps principal 2 précédemment coulé.
En variante, la couche de fixation 4 du patch 1 selon l’invention peut être rapportée sur le corps principal 1 par pulvérisation ou encore par dépose mécanique
Bien que le patch selon l’invention ait été décrit en relation avec une application au traitement du dessous d’un œil, une telle application n’est pas limitative et le patch selon l’invention pourra tout à fait être mis en œuvre sur d’autre zones de la peau d’une utilisatrice, par exemple, le front ou la joue, en particulier pour le traitement localisé d’un bouton d’acné.

Claims (10)

  1. REVENDICATIONS
    1. Patch (1) adapté pour la mise en contact d’une composition cosmétique (C) sur la peau (P), comprenant un corps principal (2) sensiblement plan, présentant une face d’application (21) adaptée pour être fixée sur la peau (P) au moyen d’une couche de fixation (4) réalisée en un matériau auto-adhésif, caractérisé en ce que le corps principal (2) présente une cavité borgne (3) définissant un fond (30) et débouchant par une ouverture (O) sur la face d’application (21), ladite cavité (3) étant adaptée pour recevoir directement la composition cosmétique (C) à mettre au contact de la peau (P), et une surface de fixation périphérique (210) étant formée sur la face d’application (21) autour de la cavité (3) ;
    et en ce que la couche de fixation (4) s’étend sur la surface de fixation périphérique (210) de la face d’application (21) du corps principal (2).
  2. 2. Patch (1) selon la revendication 1, dans lequel la surface de fixation périphérique (210) est fermée sur elle-même.
  3. 3. Patch (1) selon l’une quelconque des revendications 1 et 2, dans lequel le corps principal (2) et/ou la couche de fixation (4) est(sont) réalisé(s) en un(des) matériau(x) imperméable(s) à la composition cosmétique (C).
  4. 4. Patch (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel la cavité (3) est subdivisée en une pluralité de sous-cavités (31, 32, 33, 34, 35) au moyen d’une ou plusieurs cloisons de séparation (20) s’étendant chacune depuis le fond (30) de la cavité (3) et présentant chacune une surface de fixation (211) reliée à la surface de fixation périphérique (210) et, de préférence, sur laquelle s’étend également la couche de fixation (4).
  5. 5. Patch (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel le volume de la cavité (3) ou de chacune des sous-cavités (31, 32, 33, 34, 35) est supérieur ou égal à 0,1 mL, de préférence supérieur ou égal à 0,2 mL, mieux supérieur ou égal à 0,5 mL et par exemple de l’ordre de 1 mL.
  6. 6. Patch (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel le corps principal (2) est réalisé en un matériau élastiquement déformable, tel qu’une Silicone, un Polyuréthane, un Polyéthylène, ou un Polypropylène, présentant de préférence une dureté comprise entre 20 et 50 Shore A, de préférence entre 20 et 35 Shore A.
  7. 7. Patch (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel la couche de fixation (4) est réalisée en un gel de Silicone ou de Polyuréthane, ou en un adhésif sensible à la pression.
  8. 8. Procédé d’utilisation d’un patch (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, comprenant les étapes suivantes :
    - fournir un patch selon l’une quelconque des revendications 1 à 7 ;
    - remplir la cavité (3) ou chacune des sous-cavités (31, 32, 33, 34, 35) avec une composition cosmétique (C, C1, C2) ;
    - appliquer le patch (1) sur la peau (P) avec l’ouverture (O) de la cavité (3) orientée vers la peau (P) ;
    - fixer le patch (1 ) sur la peau (P) au moyen de la couche de fixation (4).
  9. 9. Procédé selon la revendication 8, comprenant une étape initiale consistant à détacher le patch (1) d’un feuillet de rangement (5) sur lequel le patch (1 ) est initialement fixé au moyen de la couche de fixation (4).
  10. 10. Procédé selon l’une quelconque des revendications 8 et 9, comprenant les étapes additionnelles suivantes :
    - détacher le patch (1 ) de la peau (P) ;
    - laver le patch (1), en particulier à l’eau, de façon à ôter la composition cosmétique (C, C1, C2) restante dans la cavité (3) ou les sous-cavités (31, 32, 33, 34, 35) ;
    - fixer le patch (1) sur un feuillet de rangement (5) au moyen de la couche de fixation (4).
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