FR3079105A1 - Attache de palissage en bois pour la culture de la vigne - Google Patents

Abstract

Dispositif pour rassembler des fils tendant à s'écarter qui courent le long d'un rang de vigne. L'invention concerne une attache de palissage de la vigne détériorable par sa fabrication en bois découpée dans une simple planche ou découpée dans des planches collées entre-elles en ayant le fil du bois croisé. Elle est de surface et d'épaisseur à correspondre à l'endroit où elle va servir tout en jouant aussi sur les essences du bois pour arriver à une détérioration naturelle. Dans certaines situations, des amorces de rupture sont faites afin de libérer manuellement les fils palisseurs à la taille de la vigne. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la culture de la vigne palissée.

Description

La présente invention concerne un dispositif pour réunir deux fils de palissage de la vigne ou autres plantes palissables ayant tendance à s’écarter.

Le palissage de la vigne, ou d'autres plantes, consiste en la pose de liens réunissant deux fils dits de palissage afin de maintenir et de guider la végétation dans son développement anarchigue. Actuellement, les différents liens utilisés appelés couramment « agrafes ou attaches » de palissage de la vigne, sont constitués, soit en une plague de fer ou de plastique comportant à l'intérieur des échancrures afin de faire passer les fils. D'autre part, elles doivent être d'une pose aisée en un minimum de manipulations sachant que toutes les nouvelles pousses fructifères de la vigne vont être mises entre les deux fils de palissage pour former un rang de vigne. Ces attaches vont être posées individuellement. En métal, elles doivent, notamment, ne pas être blessantes pour les mains et en plastique, elles sont souvent dégradables au bout d'un certain temps pour ne pas avoir à les ramasser en fin de saison et de ce fait elles deviennent un déchet, peut être dangereux, sur le sol. Certaines sont fabriguées en matière dite « bioplastique ». On leur donne des noms « bio sourcé » ou « bio dégradable » mais à ce jour, elles contiennent tous des plastifiants. Ces plastifiants vont donner des résidus non désirés sur le sol et pour toujours. Celles que l'on appelle singulièrement biodégradable devront être compostées en fin de vie ce qui, dans les vignes, est totalement irréalisable. Il en est de même pour celles posées mécaniquement par des machines appelées « palisseuses » ou ces agrafes sont fabriquées en PVC, plastique non écologique.

Le dispositif selon l'invention vise à remédier à ces divers inconvénients.

La présente invention a pour objet une attache (agrafe) permettant de relier deux fils, notamment pour le palissage des vignes dont la mise en place est la même que dans les méthodes manuelles utilisées actuellement, mais où la dépose est facilitée par une détérioration pure des fibres naturelles qui la constitue et qui tombés sur le sol n'auront aucun impacte nuisible.

On décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif plusieurs méthodes de réalisation de l'attache selon l'invention avec référence aux dessins annexés dans lesquels :

La figure 1 est une vue en élévation de l'attache avec les fils palisseurs positionnés dans la zone inférieure de l'attache.

- La figure 2 est une vue en élévation avec les fils positionnés dans la partie supérieure de 1'attache.

Telle qu'elle est représentée à la figure 1 et 2, l'attache est fabriquée, en effet, selon une première caractéristique en bois et comporte un zone intérieure de réception des fils de palissage. Sous l'effet de chocs, de tension des fils ou sous la pression des disques de broyage des sarments avant la taille, l'attache, déjà détériorée par l'effet du climat, s'autodétruira d'autant plus facilement, afin de rendre, à nouveau, les fils libres pour la prochaine saison. Les morceaux de bois tombés sur le sol n'apporteront aucune nuisance à la terre.

On recherche, dans les fibres composant le bois, des essences plus ou moins dures ou plus ou moins sensibles pour arriver à une détérioration souhaitée et naturelle comme par exemple le peuplier ou le hêtre.

L'attache devant répondre à différentes forces de tension des fils, on emploiera des planches d'une épaisseur de bois plus ou moins importante ou bien même, les coller entre elles, en utilisant des matières écologiques et sans solvant répondant à la qualité « contact alimentaire », en croisant le fil du bois (le sens de la pousse de l'arbre).

Lorsque la résistance de l'attache est trop importante (épaisseur & surface) le vieillissement du bois devient plus problématique. A ce moment là, on peut avoir, sur le pourtour de l'attache, une ou plusieurs amorces de rupture fait le plus souvent par des encoches ou des fentes dans le bois ou bien même avoir une forme spécifique intérieure, du stockage des fils palisseurs, en provocant des amorces de rupture.

On peut aussi utiliser la zone intérieure pour fragiliser le dispositif ou le renforcer. Si la zone de stockage des fils est dans le bas, la pression exercée sur la structure de l'agrafe par l'écartement des fils de palissage sera d'autant plus importante qu'une zone de stockage des fils rétrécie et arrondie faite dans le haut du dispositif.

Ainsi quand l'utilisateur muni de l'attache découpée dans une planche en bois spécifiquement fabriquée pour être utilisé dans les conditions recherchées, il rapproche les fils palisseurs pour les faire entrer à l'intérieur du dispositif pour retenir la végétation entre ces fils.

En référence à ces dessins, le dispositif comporte un corps (1) découpé, par poinçonnage ou faisceau laser, jet d'eau ou autre, dans une planche de bois simple ou collées entre-elles en déplaçant le fil du bois pour le croiser ou bien même découpé dans une planche de bois reconstituée (fibre de bois compressé). Elle est de forme rectangulaire ou carrée avec à son centre, le stockage des fils (2) plus ou moins important et rétrécies (3) pour constituer l'entrée des fils afin de recevoir des fils palisseurs et avoir une certaine profondeur (4) pour respecter un éloignement plus ou moins important entre chaque fils palisseurs afin de plus ou moins comprimer les jeunes rameaux. Les amorces de rupture (5) (fig.: 1) sur le croquis 1, font partie de la découpe intérieure constituant le stockage des fils de palissage.

Les agrafes ainsi constituées sont reliées entre-elles par un petit filet de matière qui va casser au pliage pour se libérer les unes des autres. Elles vont constituer un ensemble comme une tablette de chocolat afin d'améliorer leur manipulation à l'emballage en évitant de les peser ou de les compter. Un ensemble forme un étage dans le carton de transport.

L'agrafe dont la surface varie suivant le résultat que l'on attend, peut avoir une longueur, lorsque les extrémités de la zone de stockage sont de

2cm, égale à 4cm pour une hauteur de 1.6cm et positionnée dans la moitié basse de l'attache.

Il va de soi que la présente invention ne doit pas être considérée comme limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais en couvre, au contraire, toutes les variantes d'utilisation du bois découpé en simple épaisseur ou bien même en épaisseur multiple (entre collage) dans le palissage de la vigne.

Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la culture des vignes palissées pour rendre les fils palisseurs libres en concassant l'agrafe par une machine ou en exerçant une pression manuelle sur les fils pour casser l'agrafe.

Claims (7)

1. REVENDICATIONS

   1 - L'attache notamment adapté à maintenir deux fils de palissage de la vigne tendant à l'écarter comporte à l'intérieur une zone de stockage (2) de ces fils entrés par une fente (ouverture) (3) rétrécie caractérisé en ce qu'elle soit fabriquée en bois (1) pour que sous l'effet de chocs, de tension des fils par une pression manuelle sur les fils ou sous la pression des disques de broyage des sarments avant la taille, l'attache, déjà détériorée par les effets du climat, se détruise pour rendre libre les fils palisseurs pour une prochaine saison.
2. 2 - Attache selon la revendication 1, caractérisé en ce que les fibres composant le bois proviennent d'essences peu dures ou sensibles au climat, pour arriver à une détérioration souhaitée et naturelle comme par exemple le peuplier ou le hêtre.
3. 3 - Attache selon la revendicat ion 1 et 2, caractérisé en ce que le dispositif comporte un corps (1) découpé, par poinçonnage, par faisceau laser, jet d'eau ou autre dans une planche de bois simple, de bois reconstitué (fibre de bois compressé) ou de planche collée entre-elles en déplaçant le fil du bois pour le croiser et que la colle utilisée soit écologique et sans solvant répondant à la qualité « contact alimentaire ».
4. 4 - Attache, selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce qu'elle comporte, sur le pourtour de l'attache et ou comprises dans la forme intérieure (2) de l'attache, une ou plusieurs amorces de rupture (5) réalisées le plus souvent par des fentes, des crans dans le bois.
5. 5 - Attache, selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que, pour fragiliser l'attache, la zone de stockage (2) des fils est dans le bas de la zone intérieure du côté de la fente d'entrée (3).
6. 6 - Attache selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que pour renforcer la résistance à la pression, la zone de stockage (2) des fils est arrondie et située dans le haut de la zone intérieure à l'opposé de la fente d'entrée (3).
7. 7 - Ensemble d'Attaches, selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que les attaches ainsi constituées sont reliées entreelles par un petit filet de matière pour constituer un ensemble, comme une tablette de chocolat, afin d'améliorer leur manipulation à l'emballage en évitant la pesées ou le comptage en formant un étage dans le carton de transport et qu'à la mise en œuvre, le pliage de la tablette va libérer les attaches individuellement.