FR3078874A1

FR3078874A1 - Recipient a boire definissant un espace logeant un substrat imprime flexible en tant que moyen de communication visuelle

Info

Publication number: FR3078874A1
Application number: FR1852220A
Authority: FR
Inventors: Jean Paul Naef
Original assignee: COLLAVET JEAN
Current assignee: COLLAVET JEAN
Priority date: 2018-03-15
Filing date: 2018-03-15
Publication date: 2019-09-20

Abstract

La présente invention consiste essentiellement à réaliser un récipient à boire, à partir d'une production classique deux gobelets en plastique, et en parallèle d'une impression connue d'un ou plusieurs motifs (logos et/ou textes et/ou images) sur un substrat flexible, puis d'assembler entre eux les deux gobelets en y logeant dans l'espace qui les sépare le support flexible imprimé et conformé selon la forme annulaire ou dans le fond. Selon une autre alternative, le récipient (1) à boire, comprend : - un gobelet (2) en matière plastique, - un manchon (11) en matière plastique, transparent et/ou translucide, thermorétracté au moins autour de la paroi latérale du gobelet ; - au moins un substrat imprimé flexible (4, 5), logé dans l'espace (E1) entre le gobelet et le manchon thermo-rétracté.

Description

RECIPIENT A BOIRE DEFINISSANT UN ESPACE LOGEANT UN SUBSTRAT

IMPRIME FLEXIBLE EN TANT QUE MOYEN DE COMMUNICATION VISUELLE

Domaine technique

La présente invention concerne le domaine général des récipients à boire individuels, du type gobelets.

Elle concerne plus particulièrement les récipients à boire individuels qui servent de support de moyen de communication visuel.

La présente invention vise plus particulièrement à diminuer les coûts de production des gobelets en plastique existants qui servent de vecteur de communication visuelle, notamment pour des productions en petite et moyenne série, ainsi qu’à augmenter leur durée de vie.

L’invention s’applique à tout motif de communication visuelle par image et/ou logo et/ou texte, réalisé en couleurs ou en noir et blanc.

Art antérieur

Les gobelets en plastique sont des objets couramment utilisés depuis les années 1950 en tant que récipients à boire individuels.

Son faible coût de production ainsi que son poids léger et sa relativement bonne capacité aux chocs ont en fait un produit de grande diffusion, en particulier dans tous les commerces alimentaires de proximité et distributeurs de boisson.

Lors de manifestations publiques, où les gens sont présents en nombre, l’usage de gobelets en plastique est devenu incontournable, en particulier pour les gobelets rigides car ils sont incassables et répondent donc aux critères des normes de sécurité internationales afférentes.

Du fait de sa diffusion de masse et de leur coût de revient modique, les gobelets en plastique ont vite attiré les annonceurs qui ont souhaité s’en servir comme vecteur de communication de marques commerciales.

A cette fin, les gobelets ont servi directement en tant que support pour un motif,

i.e. logo et/ou texte et/ou image, imprimé.

Initialement, les fabricants ou les distributeurs de gobelets ont utilisé des techniques simples et éprouvées pour mettre en place le motif imprimé. Il pouvait s’agir de la sérigraphie ou de la sublimation qui permettaient d’imprimer directement sur les gobelets en plastique le motif souhaité. Le collage d’étiquettes imprimées au préalable, sur les gobelets a aussi été largement utilisé.

Les techniques ont évolué et les techniques d’impression directe à jet d’encre ont pris largement le relais pour les avantages de cadence, de résolution d’impression et de coût de revient qu’elles offrent. Typiquement, les gobelets en plastique sont placés à Γ unité sur un mandrin qui tourne pendant que des têtes d’impression à jet d’encre viennent projeter des gouttelettes d’encre qui la plupart du temps subissent une polymérisation par rayonnement UV. Typiquement encore, les machines avec impression à jet d’encre les plus récentes permettent une cadence entre 1000 et 2500 gobelets à l’heure avec une résolution d’impression de l’ordre de 300 DPI et pour un coût de revient unitaire de gobelets finis imprimés en quadrichromie entre 0,13 et 0,18 Euros.

Ainsi, les techniques d’impression à jet d’encre directement sur les gobelets en plastique semblent s’imposer comme la référence technique.

Mais, le coût unitaire d’investissement de ces machines d’impression directe, est élevé, typiquement entre 500 kEuros et 1 million d’Euros. En outre, s’ajoutent à ce coût d’achat élevé, ceux importants de la maintenance qui sont liés à la complexité de la machine et de la matière première (encres). Ces coûts font hésiter longtemps, voire dissuade les fabricants et les distributeurs de gobelets en plastique, car ils impliquent obligatoirement d’avoir une visibilité d’un marché très conséquent pour être certains de garantir l’amortissement.

Une autre technique existe pour fonctionnaliser les gobelets en plastique en tant que support de communication visuelle. Cette technique, connue sous la dénomination « étiquetage dans le moule » (« In-mould labelling » en langage anglo-saxon, d’acronyme (IML)), consiste à placer une étiquette déjà imprimée dans un moule juste avant l'injection d’une matière thermoplastique sous forme visqueuse, ce qui permet d’incorporer l’étiquette dans le matériau même du gobelet.

Ce procédé IML a pour avantages principaux que l'étiquette imprimée conserve son intégrité physique puisque noyée dans le matériau plastique du gobelet et, que, sur le plan esthétique, sa qualité d'impression confère un très bon aspect visuel qui est durable.

En revanche, ce procédé IML est intrinsèquement moins rapide qu’une technique d’impression directe sur le gobelet. De fait, seuls des fabricants d’injection plastique qui dispose de moules et de presses sont susceptibles de le mettre en œuvre.

En outre, historiquement, un exploitant de procédé IML utilisait des machines d’impression de type flexographie ou offset pour l’impression des étiquettes à insérer après dans le moule d’injection plastique.

Cela oblige à des productions de masse car les étiquettes à imprimer doivent être produites en grande quantité si l’on souhaite parvenir à une bonne rentabilité de production.

Or, en pratique, mis à part les manifestations publiques d’ampleur, telles que les événements sportifs mondiaux, comme les coupes de monde de football et les jeux olympiques, les quantités classiques de gobelets qui sont distribués dans les événements sont entre quelques unités et 5000 unités, avec pour chaque événement une communication visuelle adaptée, c’est-à-dire un motif (logo et/ou texte et/ou image) imprimé spécifique.

Théoriquement, l’arrivée de nouvelles machines d’impression numérique permet de réaliser à façon des impressions sur des supports à des cadences très élevée et avec une grande résolution. Par exemple, des étiquettes destinées au procédé IML peuvent être imprimées par ces machines d’impression numérique.

L’inconvénient majeur de cette impression numérique d’étiquettes réside dans le fait qu’il est impératif de réaliser un pré-traitement par revêtement du support d’étiquettes. Ce pré-traitement a un coût unitaire de l’ordre de 0,10 à 0,13 Euros par support, auquel il faut ajouter le coût de l’encre et d’amortissement de la machine d’impression numérique.

Pour pallier cet inconvénient, une solution immédiate consisterait à imprimer sur un support qui ne nécessite pas un tel pré-traitement.

Plus particulièrement, l’idéal serait de pouvoir imprimer sur un papier de bonne qualité, ce qui est techniquement aisé, avec comme avantage subséquent qu’un support en papier très flexible peut s’adapter facilement à tous types de formes.

Mais, le papier en tant que tel ne peut être noyé dans une matière thermoplastique selon le procédé IML.

Il existe donc un besoin d’améliorer les récipients à boire individuels, en particulier les gobelets en plastique, qui doivent servir également de supports de communication visuelle, notamment afin de diminuer leurs coûts de production pour des petites à grandes séries, de garantir une très bonne résolution des motifs (logos et/ou textes et/ou images) servant de supports de communication, de garantir l’intégrité dans le temps desdits supports et de permettre une réutilisation ultérieure desdits récipients.

Le but de l’invention est de répondre au moins en partie à ce besoin.

Exposé de l’invention

Pour ce faire, l’invention concerne, sous l’un de ses aspects, et selon une première alternative de l’invention, un récipient à boire, comprenant :

- deux gobelets en matière plastique, emboîtés l’un dans l’autre et assemblés entre eux; au moins l’un des deux gobelets plastiques étant transparent et/ou translucide ;

- au moins un substrat imprimé flexible logé dans l’espace entre les deux gobelets assemblés.

Ainsi, selon sa première alternative, l’invention consiste essentiellement à réaliser un récipient à boire, à partir d’une production classique deux gobelets en plastique, et en parallèle d’une impression connue d’un ou plusieurs motifs (logos et/ou textes et/ou images) sur un substrat flexible, puis d’assembler entre eux les deux gobelets en y logeant dans l’espace qui les sépare le support flexible imprimé et conformé selon la forme annulaire ou dans le fond.

Un récipient selon l’invention est simple de conception et son process de fabrication est aisé à implanter dans une installation de fabrication en continu de gobelets en plastique, en particulier dans une installation existante.

De manière surprenante, bien que simple à réaliser, personne n’avait pensé à réaliser un récipient comme selon l’invention à partir d’un assemblage de composants qui peuvent obtenus classiquement en masse avec une très grande précision et à moindre coût.

Après avoir analysé l’ensemble des process de fabrication existants pour les gobelets en plastique imprimés, l’inventeur a pensé conserver les avantages de chacun des process tout en évitant leurs inconvénients.

Ainsi, au lieu d’investir énormément de temps et d’argent dans le développement soit d’un support papier compatible avec un process IML soit dans un process d’impression directement sur le plastique formé qui serait d’une très grande résolution et à moindre coût, l’invention telle que définie permet de conserver les process de fabrication de gobelets en plastique nus, i.e. sans motifs, qui sont parfaitement appréhendés et à moindre coût pour certains, en particulier pour le thermoformage, et les process d’impression sur papier/carton/plastique flexible qui peuvent être d’une très grande résolution.

De préférence, les deux gobelets sont de formes et dimensions identiques à l’exception le cas échéant de leurs collerettes définissant chacune l’ouverture d’un des gobelets.

Alternativement, le gobelet intérieur peut être de volume inférieur à celui extérieur.

Le gobelet intérieur est avantageusement en matière plastique moulée ou thermoformée tandis que le gobelet extérieur est en matière plastique injectée ou thermoformée.

La matière plastique transparente d’au moins un des deux gobelets est de préférence choisie parmi le poly(téréphtalate d'éthylène) (PET), le polypropylène (PP), le polycarbonate (PC).

Selon un premier mode de réalisation avantageux, les gobelets sont assemblés entre eux par une liaison permanente.

Selon ce premier mode, les gobelets peuvent être :

- soit soudés entre eux, de préférence par ultrasons, au moyen d’un cordon de soudure entre leurs collerettes définissant chacune l’ouverture du gobelet ;

- soit collés directement entre eux au moyen d’au moins un cordon de colle entre leurs collerettes définissant chacune l’ouverture du gobelet.

Avantageusement, le cordon de soudure ou de colle est continu sur toute la périphérie des collerettes des gobelets, de sorte à rendre l’espace de logement du substrat imprimé flexible, étanche vis-à-vis de l’extérieur.

Selon un deuxième mode de réalisation avantageux, les gobelets sont assemblés entre eux par une liaison démontable.

Selon ce deuxième mode, les gobelets peuvent être :

- soit assemblés en eux par une pièce annulaire en plastique déformable qui forme à la fois un élément d’encliquetage sur et autour des deux collerettes du gobelet intérieur et extérieur et une lèvre d’étanchéité entre eux ;

- soit assemblés directement entre eux par au moins la collerette définissant l’ouverture du gobelet intérieur ou extérieur conformée pour coopérer par encliquetage avec la collerette respectivement du gobelet extérieur ou intérieur ;

- soit assemblés entre eux par un dispositif d’aimantation constitué d’un aimant permanent d’une polarité donnée intégré dans le gobelet intérieur et d’un aimant permanent d’une polarité inverse intégré dans le gobelet extérieur. Selon cette variante, l’aimant de la polarité donnée est avantageusement agencé dans le fond du gobelet intérieur en étant surmoulé par la matière plastique de ce dernier, tandis que l’aimant de la polarité inverse est agencé dans le fond du gobelet extérieur en étant fixé avec un surmoulage plastique ou une couche d’émaillage autour ;

- soit assemblés en eux par un dispositif de vissage constitué d’une vis solidaire du fond du gobelet intérieur et traversant le fond du gobelet extérieur et d’un écrou vissé autour de la vis et agencé dans le fond du gobelet extérieur.

De préférence, dans le mode à liaison démontable, le récipient comprend un joint torique agencé entre les collerettes des gobelets, de sorte à rendre l’espace de logement du substrat imprimé flexible, étanche vis-à-vis de l’extérieur.

On peut prévoir avantageusement que l’espace entre gobelets soit rempli au moins partiellement par un liquide à base de glycol.

L’invention concerne selon une deuxième alternative, un récipient à boire, comprenant :

- un gobelet en matière plastique,

- un manchon en matière plastique, transparent et/ou translucide, thermorétracté au moins autour de la paroi latérale du gobelet ;

- au moins un substrat imprimé flexible, logé dans l’espace entre le gobelet et le manchon thermo-rétracté.

Le substrat imprimé flexible est de préférence constitué d’une bande papier ou carton ou en plastique sur laquelle au moins un motif de communication visuelle, comprenant au moins une image et/ou un logo et/ou un texte, réalisé en couleurs ou en noir et blanc.

L’invention concerne également sous un autre de ses aspects, un procédé de fabrication d’un récipient qui vient d’être décrit, comprenant les étapes suivantes :

- réalisation de deux gobelets par moulage, thermoformage ou injection d’une ou plusieurs matières plastiques;

- insertion d’au moins un substrat imprimé flexible, de sorte à ce qu’il épouse au moins en partie le fond ou la paroi latérale d’un des deux gobelets, destiné à constituer le gobelet extérieur ;

- emboîtement de l’autre des deux gobelets dans le gobelet intérieur ;

- assemblage mécanique entre eux des gobelets emboîtés l’un dans l’autre, logeant dans l’espace entre eux le substrat imprimé flexible.

Elle concerne encore un procédé de fabrication d’un récipient qui vient d’être décrit, comprenant les étapes suivantes :

- réalisation d’un gobelet par moulage, thermoformage ou injection d’une ou plusieurs matières plastiques;

- emmanchement d’un manchon en matière plastique au moins autour de la paroi latérale du gobelet en y insérant dans l’espace (El) entre le gobelet et le manchon au moins un substrat imprimé flexible de sorte à ce qu’il épouse au moins la paroi latérale du gobelet;

- assemblage par thermorétractation du manchon autour du gobelet.

L’invention concerne enfin sous un autre de ses aspects, l’utilisation d’un récipient décrit ci-avant en tant que support de diffusion de publicités, c’est-à-dire en tant que support de communication visuelle, notamment à des fins de publicité.

En ce qui concerne le substrat imprimé, tous les types d’encre et/ou produits susceptibles de conférer un effet visuel au(x) motifis) imprimé(s) peuvent être mises en œuvre. Par exemple, on peut utiliser des hologrammes, des encres réactives à la lumière noire, des substrats souples de type électroluminescents, qui peuvent même former des écrans d’images ou de vidéos. On peut utiliser également des cristaux minéraux ou en plastique à effet de diffraction de la lumière, des paillettes d’or. En lieu et place ou intégrés à des substrats en papier/carton ou en plastique, des tissus, cuirs, ayant subis des marquages à chaud ou en relief peuvent être mis en œuvre...

Les avantages procurés par l’invention sont nombreux parmi lesquels on peut détailler ceux comme suit :

- coût de production moindre que ceux pour des gobelets en plastique imprimés selon l’état de l’art, du fait de l’investissement bien moins conséquent pour les machines de réalisation des gobelets et d’impression du substrat; en particulier si le gobelet intérieur et/ou le gobelet extérieur sont réalisés par thermoformage et l’impression du substrat par une technique à jet d’encre de haute qualité à vitesse d’impression élevée, comme par exemple selon la technologie commercialisée par la société Memjet,

- possibilité d’avoir un motif de communication visible depuis l’extérieur du récipient mais également depuis l’intérieur. En particulier, cela rend possible de clairement dissocier la communication (affichage de logos, slogans, marques ou autres) entre l’extérieur et l’intérieur ce que ne permet pas les gobelets en plastique selon l’état de l’art ;

- possibilité de changer à souhait les substrats imprimés et donc la communication visuelle associée, lorsque les gobelets sont assemblés entre eux par une liaison démontable ;

- possibilité réaliser le récipient uniquement par thermoformage, ce qui le rend moins lourd que les gobelets imprimés existants réalisés par injection. Ce moindre poids peut être avantageux non seulement en termes de confort pour Γutilisateur mais également de sécurité lors d’événements populaires au cours desquels un récipient selon l’invention ne pourrait pas être réellement dangereux en tant que projectile ;

- grande durée de vie du motif de communication visuelle puisque le substrat imprimé est physiquement protégé vis-à-vis de l’extérieur. En particulier, tout nettoyage du récipient selon l’invention, notamment dans un lave-vaisselle ne peut venir dégrader la qualité d’impression du motif puisque le substrat est confiné à l’intérieur de l’espace entre gobelets qui peut être rendu aisément étanche. Egalement, les encres d’impression qui peuvent être sensibles aux rayures mécaniques ou au rayonnement lumineux, tels que les rayons UV, sont protégées par le gobelet extérieur ;

- très bonne isolation thermique de la boisson dans le récipient selon l’invention puisque l’espace d’air confiné entre les deux gobelets assemblés forme une barrière d’isolation thermique efficace ;

- possibilité de remplir l’espace entre gobelets d’un liquide à base de glycol, ce qui permet, en plaçant le récipient selon l’invention dans un congélateur, de maintenir la boisson froide plus longtemps.

Description détaillée

D’autres avantages et caractéristiques de l’invention ressortiront mieux à la lecture de la description détaillée d’exemples de mise en œuvre de l’invention faite à titre illustratif et non limitatif en référence aux figures suivantes parmi lesquelles :

- la figure 1 est une vue schématique en perspective en éclaté d’un exemple selon une première alternative d’un récipient à boire individuel selon l’invention, logeant des substrats imprimés flexibles;

- la figure 2 est une vue en perspective du récipient selon la figure 1 mais en configuration assemblée des deux gobelets du récipient, la figure 2 montrant la communication visuelle obtenue par le substrat imprimé enroulé dans l’espace annulaire entre gobelets;

- la figure 3 est une vue de dessus de l’intérieur d’un récipient selon l’invention en configuration assemblée des deux gobelets, la figure 3 montrant la communication visuelle obtenue par le substrat imprimé mis en place entre les fonds des deux gobelets;

- la figure 4 est une vue de détail en perspective du substrat flexible imprimé et en position déroulée avant son insertion dans l’espace annulaire entre gobelets;

- la figure 5 est une vue en coupe partielle longitudinale des gobelets selon les figures 1 à 3;

- les figures 6, 6A et 6B sont respectivement des vues en coupe longitudinale, de détail au niveau des collerettes des gobelets et de détail au niveau des fonds des gobelets d’un récipient à boire individuel selon un premier mode de réalisation de l’invention ;

- les figures 7 et 7A sont respectivement des vues en coupe longitudinale et de détail au niveau des collerettes des gobelets d’un récipient à boire individuel selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ;

- les figures 8 et 8A sont respectivement des vues en coupe longitudinale et de détail au niveau des collerettes des gobelets d’un récipient à boire individuel selon un troisième mode de réalisation de l’invention ;

- les figures 9 et 9A sont respectivement des vues en coupe longitudinale et de détail au niveau des collerettes des gobelets d’un récipient à boire individuel selon un quatrième mode de réalisation de l’invention ;

- la figure 10 est une vue en perspective d’un récipient à boire individuel selon le quatrième mode de réalisation ;

- les figures 11 et 11A sont respectivement des vues en coupe longitudinale et de détail au niveau des collerettes des gobelets d’un récipient à boire individuel selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ;

- la figure 12 est une vue schématique en perspective en éclaté d’un exemple selon une deuxième alternative d’un récipient à boire individuel selon l’invention, logeant un substrat imprimé flexible;

- la figure 13 est une vue en perspective montrant le récipient selon la figure 12 une fois fini.

Un récipient à boire individuel 1 selon l’invention comprend deux gobelets en matière plastique 2, 3 emboîtés l’un dans l’autre et assemblés entre eux par une liaison mécanique permanente ou démontable.

Au moins un des deux gobelets en plastique 2, 3 est transparent.

L’emboîtement et l’assemblage mutuel des deux gobelets 2, 3 définit un espace E dans lequel au moins un substrat imprimé flexible 4, 5, de préférence du papier est logé au préalable de l’assemblage. Le ou les substrats imprimés 4, 5 servent de vecteurs de communication visuelle qu’il est possible de voir depuis l’extérieur et/ou l’intérieur du récipient.

L’impression des substrats en elle-même est réalisée au préalable et de manière

Avantageusement, l’espace annulaire entre les collerettes 20, 30 définissant chacun l’ouverture d’un des gobelets 2, 3 est rendu étanche, afin d’isoler complètement de l’extérieur l’espace E et donc de protéger les substrats imprimés des conditions environnantes et également des manipulations humaines.

Comme visible aux figures 1 à 5, un premier substrat 4, par exemple une reproduction imprimée d’une photographie sur un papier dans l’exemple illustré, est enroulé en épousant la forme annulaire de l’espace E entre les gobelets 2, 3.

Et un deuxième substrat 5, par exemple un logo associé à une marque commerciale est logé dans l’espace E entre les fonds 21, 31.

Ici, les matières plastiques et les techniques de fabrication des deux gobelets 2, 3 les rendent parfaitement transparents depuis l’extérieur, ce qui rend donc parfaitement visible les substrats imprimés avec leur qualité de résolution qui peut être très élevée.

Dans le mode illustré aux figures 6 à 6B, le gobelet intérieur 2 est en PET thermoformé tandis que le gobelet extérieur 3 est en PET injecté avec un très grande degré de transparence. Une fois, le ou les substrats imprimés logés dans l’espace entre les deux gobelets 2, 3, ceux-ci sont assemblés entre eux par un dispositif d’aimantation 6.

Ce dispositif d’aimantation 6 comprend :

- un premier aimant permanent 60 sous la forme d’un disque fixé par un surmoulage ou émaillage 62 dans le fond 21 du gobelet intérieur 2 ;

- un deuxième aimant permanent 61 de polarité opposé au premier aimant 60, noyé dans le fond 31 du gobelet extérieur 3.

Ainsi, l’effort d’attraction entre les deux aimants permanents 60, 61 permet de maintenir emboîtés les deux gobelets 2, 3 l’un dans l’autre.

En outre, un joint torique 7 à section circulaire est logé dans les gorges de portion sphérique 22, 32 pratiquées respectivement dans les collerettes 20, 30 des gobelets. Le joint torique peut être en caoutchouc ou en une silicone dure, tel qu’une silicone de degré shore 20.

La pression de maintien appliquée sur le joint 7 est assurée par l’effort d’attraction mutuel des aimants 60, 61. Ainsi, l’étanchéité vis-à-vis de l’environnement extérieur de l’espace E entre gobelets 2, 3 est garantie. Et les substrats imprimés qui sont logés dans cet espace sont complètement protégés de cet environnement extérieur.

Selon ce mode, il est très aisé de changer le ou les communications visuelles telles qu’elles sont imprimés sur les substrats 4, 5, puisqu’il suffit à un utilisateur de désemboiter les gobelets 2, 3 l’un de l’autre en s’opposant à la force du dispositif d’aimantation 6 et ainsi remplacer les substrats imprimés 4, 5.

Le récipient à boire 1 selon ce premier mode est plutôt destiné aux particuliers, qui peut imprimer lui-même ses propres motifs de communication visuelle qu’il souhaite et les insérer entre les gobelets 2, 3 aisément.

Avantageusement, on peut même prévoir que l’aimant 60 soit lui-même imprimé selon un motif souhaité afin de rajouter une communication visuelle.

Dans le mode illustré aux figures 7 et 7A, le gobelet intérieur 2 est en PET ou en PP thermoformé tandis que le gobelet extérieur 3 est en PET ou en PP injecté avec un très grande degré de transparence. Une fois, le ou les substrats imprimés logés dans l’espace entre les deux gobelets 2, 3, ceux-ci sont assemblés entre eux par soudure ultra-sons.

Plus précisément, comme visible en figure 7A, la collerette 30 du gobelet extérieur 3 est munie d’une saillie annulaire 33 qui va fluer lors de l’application d’une soudure par ultra-sons et ainsi venir se souder à la collerette 20 du gobelet intérieur 2. Ainsi, les deux gobelets 2, 3 sont soudés entre eux par toute la périphérie de leurs collerettes 20, 30.

Dans le mode illustré aux figures 8 et 8A, le gobelet intérieur 2 est en PET ou en PP ou en PC thermoformé tandis que le gobelet extérieur 3 est en PET ou en PP ou en PC injecté avec un très grande degré de transparence. Une fois, le ou les substrats imprimés logés dans l’espace entre les deux gobelets 2, 3, ceux-ci sont assemblés entre eux par un système de boulonnerie 8.

Plus précisément, une vis 80 est insérée dans le fond 21 du gobelet intérieur 2 et traverse le fond 31 du gobelet extérieur 3. Un écrou 81 vissé autour de la vis 8 avec un couple de serrage adapté vient en butée contre le fond 31 du gobelet extérieur 3, ce qui réalise ainsi l’assemblage démontable des gobelets 2, 3 entre eux. Les vis 80 et écrou 81 peuvent être en métal ou matière plastique. L’écrou 81 est avantageusement moleté afin de permettre un vissage manuel aisé.

En outre, un joint torique 7 à section circulaire est logé dans les gorges de portion sphérique 22, 32 pratiquées respectivement dans les collerettes 20, 30 des gobelets.

La pression de maintien appliquée sur le joint 7 est assurée par l’effort de vissage appliqué par l’écrou 81 autour de la vis 80. Ainsi, l’étanchéité vis-à-vis de l’environnement extérieur de l’espace E entre gobelets 2, 3 est garantie. Et les substrats imprimés qui sont logés dans cet espace sont complètement protégés de cet environnement extérieur.

Tout comme pour le mode à dispositif d’aimantation 6, il est ici très aisé de changer le ou les communications visuelles telles qu’elles sont imprimés sur les substrats 4, 5, puisqu’il suffit à un utilisateur de désemboiter les gobelets 2, 3 l’un de l’autre en s’opposant à la force de vissage et ainsi remplacer les substrats imprimés 4, 5.

Le récipient à boire 1 selon ce mode avec boulonnerie 8 est également plutôt destiné aux particuliers, qui peut imprimer lui-même ses propres motifs de communication visuelle qu’il souhaite et les insérer entre les gobelets 2, 3 aisément.

Dans le mode illustré aux figures 9, 9A et 10, le gobelet intérieur 2 est en PET ou en PP ou en PC thermoformé tandis que le gobelet extérieur 3 est en PET ou en PP ou en PC injecté avec un très grande degré de transparence. Une fois, le ou les substrats imprimés logés dans l’espace entre les deux gobelets 2, 3, ceux-ci sont assemblés entre eux par une pièce 9 annulaire en plastique déformable qui forme à la fois un élément d’encliquetage sur et autour des deux collerettes 20, 30 du gobelet intérieur et extérieur et une lèvre d’étanchéité entre eux. Cette lèvre d’étanchéité est donc l’interface de contact avec un individu qui souhaite boire le contenu du récipient. Cette pièce 9 est par exemple en silicone.

Plus précisément, une fois le gobelet intérieur 2 emboîté dans le gobelet extérieur 3, la pièce 9 est positionné autour des collerettes 20, 30 puis déformée de sorte que le bourrelet d’extrémité 90 de la pièce 9 vienne serrer par encliquetage les deux collerettes 20, 30 à l’intérieur de la pièce 9.

Ici encore, il est ici très aisé de changer le ou les communications visuelles telles qu’elles sont imprimés sur les substrats 4, 5, puisqu’il suffit à un utilisateur de désemboiter les gobelets 2, 3 l’un de l’autre en déclipsant au préalable la pièce 9 et ainsi remplacer les substrats imprimés 4, 5.

Le récipient à boire 1 selon ce mode avec pièce 9 d’encliquetage est également plutôt destiné aux particuliers, qui peut imprimer lui-même ses propres motifs de communication visuelle qu’il souhaite et les insérer entre les gobelets 2, 3 aisément.

Dans le mode illustré aux figures 11 et 11 A, le gobelet intérieur 2 est en PET ou en PP ou en PC thermoformé tandis que le gobelet extérieur 3 est en PET ou en PP ou en PC injecté avec un très grande degré de transparence. Une fois, le ou les substrats imprimés logés dans l’espace entre les deux gobelets 2, 3, ceux-ci sont assemblés entre eux par collage.

Plus précisément, une fois le gobelet intérieur 2 emboîté dans le gobelet extérieur 3, un cordon de colle 10 réparti de manière annulaire entre les deux collerettes 20, 30 vient coller celles-ci l’une à l’autre et donc réaliser un assemblage permanent entre gobelets 2, 3.

Comme montré en détail en figure 11 A, on peut prévoir en sus ou à la place du collage une fixation par encliquetage de la collerette du gobelet intérieur 2 autour de celle 30 du gobelet extérieur 3.

Ce mode avec collage entre gobelets 2, 3 est plutôt destiné à des particuliers et une production de masse.

Une deuxième alternative de réalisation de récipient 1 selon l’invention est montré aux figures 12 et 13.

Ici, un manchon en matière plastique thermo-rétractable 11 est emmanché autour de la paroi latérale d’un gobelet plastique 2 injecté ou thermoformé, avec insertion dans l’espace El entre eux d’un substrat imprimé 4, tel qu’une bande de papier sous la forme d’une étiquette ou une bande de support en plastique flexible en PP. Puis une fois le manchon 11 emmanché en position, l’ensemble est placé dans un appareil de séchage, fonctionnant typiquement à 120°C. Le manchon 11 est alors assemblé autour du gobelet 2 par thermorétractation en laissant bien visible le substrat 4 depuis l’extérieur.

D’autres variantes et améliorations peuvent être apportées sans pour autant sortir du cadre de l’invention.

L’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits; on peut notamment combiner entre elles des caractéristiques des exemples illustrés au sein de variantes non illustrées.

Ainsi, si dans les exemples illustrés, les gobelets intérieur et extérieur sont de formes et dimensions identiques à l’exception de leur collerettes, l’invention peut tout-à-fait être mise en œuvre avec un gobelet intérieur d’une contenance inférieure à celui extérieur et une forme générale également différente de celle du gobelet extérieur.

Claims

REVENDICATIONS

1. Récipient (1) à boire, comprenant :

- deux gobelets (2,3) en matière plastique, emboîtés l’un dans l’autre et assemblés entre eux; au moins l’un des deux gobelets plastiques étant transparent et/ou translucide ;

- au moins un substrat imprimé flexible (4, 5), logé dans l’espace (E) entre les deux gobelets assemblés.
2. Récipient (1) selon la revendication 1, les deux gobelets étant de formes et dimensions identiques à l’exception le cas échéant de leurs collerettes définissant chacune l’ouverture d’un des gobelets.
3. Récipient (1) selon la revendication 1, le gobelet intérieur étant de volume inférieur à celui extérieur.
4. Récipient (1) selon l’une des revendications précédentes, le gobelet intérieur (2) étant en matière plastique moulée ou thermoformée tandis que le gobelet extérieur (3) est en matière plastique injectée ou thermoformée.
5. Récipient (1) selon l’une des revendications précédentes, la matière plastique transparente d’au moins un des deux gobelets étant choisie parmi le poly(téréphtalate d'éthylène) (PET), le polypropylène (PP), le polycarbonate (PC).
6. Récipient (1) selon l’une des revendications précédentes, les gobelets étant assemblés entre eux par une liaison permanente (33).
7. Récipient (1) selon la revendication 6, les gobelets étant soudés entre eux, de préférence par ultrasons, au moyen d’un cordon de soudure entre leurs collerettes définissant chacune l’ouverture du gobelet.
8. Récipient (1) selon la revendication 6, les gobelets étant collés directement entre eux au moyen d’au moins un cordon de colle (10) entre leurs collerettes définissant chacune l’ouverture du gobelet.
9. Récipient (1) selon la revendication 7 ou 8, le cordon de soudure ou de colle étant continu sur toute la périphérie des collerettes des gobelets, de sorte à rendre l’espace de logement du substrat imprimé flexible, étanche vis-à-vis de l’extérieur.
10. Récipient (1) selon l’une des revendications 1 à 5, les gobelets étant assemblés entre eux par une liaison démontable (6, 8, 9).
11. Récipient (1) selon la revendication 10, les gobelets étant assemblés en eux par une pièce annulaire en plastique déformable (9) qui forme à la fois un élément d’encliquetage sur et autour des deux collerettes du gobelet intérieur et extérieur et une lèvre d’étanchéité entre eux.
12. Récipient (1) selon la revendication 10, les gobelets étant assemblés directement entre eux par au moins la collerette définissant l’ouverture du gobelet intérieur ou extérieur conformée pour coopérer par encliquetage avec la collerette respectivement du gobelet extérieur ou intérieur.
13. Récipient (1) selon la revendication 10, les gobelets étant assemblés entre eux par un dispositif d’aimantation (6) constitué d’un aimant permanent (60) d’une polarité donnée intégré dans le gobelet intérieur et d’un aimant permanent (61) d’une polarité inverse intégré dans le gobelet extérieur.
14. Récipient (1) selon la revendication 13, l’aimant de la polarité donnée étant agencé dans le fond du gobelet intérieur en étant surmoulé par la matière plastique de ce dernier, tandis que l’aimant de la polarité inverse est agencé dans le fond du gobelet extérieur en étant fixé avec un surmoulage plastique ou une couche d’émaillage autour.
15. Récipient (1) selon la revendication 10, les gobelets étant assemblés en eux par un dispositif de vissage (8) constitué d’une vis (80) solidaire du fond du gobelet intérieur et traversant le fond du gobelet extérieur et d’un écrou (81) vissé autour de la vis et agencé dans le fond du gobelet extérieur.
16. Récipient (1) selon l’une des revendications 12 à 15, comprenant un joint torique (7) agencé entre les collerettes des gobelets, de sorte à rendre l’espace de logement du substrat imprimé flexible, étanche vis-à-vis de l’extérieur.
17. Récipient (1) selon l’une des revendications précédentes, l’espace entre gobelets étant rempli au moins partiellement par un liquide à base de glycol.
18. Récipient (1) à boire, comprenant :

- un gobelet (2) en matière plastique,

- un manchon (11) en matière plastique, transparent et/ou translucide, thermorétracté au moins autour de la paroi latérale du gobelet ;

- au moins un substrat imprimé flexible (4, 5), logé dans l’espace (El) entre le gobelet et le manchon thermo-rétracté.
19. Récipient (1) selon l’une des revendications précédentes, le substrat imprimé flexible étant constitué d’une bande papier ou carton ou en plastique sur laquelle au moins un motif de communication visuelle, comprenant au moins une image et/ou un logo et/ou un texte, réalisé en couleurs ou en noir et blanc.
20. Procédé de fabrication d’un récipient à boire selon l’une des revendications 1 à 17 et 19, comprenant les étapes suivantes :

- réalisation de deux gobelets par moulage, thermoformage ou injection d’une ou plusieurs matières plastiques;

- insertion d’au moins un substrat imprimé flexible de sorte à ce qu’il épouse au moins en partie le fond ou la paroi latérale d’un des deux gobelets, destiné à constituer le gobelet extérieur ;

- emboîtement de l’autre des deux gobelets dans le gobelet intérieur ;

- assemblage mécanique entre eux des gobelets emboîtés l’un dans l’autre, logeant dans l’espace entre eux le substrat imprimé flexible.
21. Procédé de fabrication d’un récipient à boire selon l’une des revendications 18 ou 19, comprenant les étapes suivantes :

- réalisation d’un gobelet par moulage, thermoformage ou injection d’une ou plusieurs matières plastiques;

- emmanchement d’un manchon en matière plastique au moins autour de la paroi latérale du gobelet en y insérant dans l’espace (El) entre le gobelet et le manchon au moins un substrat imprimé flexible de sorte à ce qu’il épouse au moins la paroi latérale du gobelet;

- assemblage par thermorétractation du manchon autour du gobelet.
22. Utilisation du récipient selon l’une quelconque des revendications 1 à 19 en tant que support de communication visuelle, notamment à des fins de public