FR3078782A1 - Procede pour l’obtention d’un indicateur elementaire de la resilience de populations bacteriennes et azotobacteriennes du sol et son application a la fertilisation raisonnee - Google Patents

Procede pour l’obtention d’un indicateur elementaire de la resilience de populations bacteriennes et azotobacteriennes du sol et son application a la fertilisation raisonnee Download PDF

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    • A01C21/007Determining fertilization requirements
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Abstract

Méthode de fertilisation raisonnée adaptée à l'azotobactérisation (AZB) des résidus de culture cellulosiques au sol (RCS) et de cultures intermédiaires pièges à nitrates (cipan) comportant un indicateur élémentaire de la résilience de la fraction bactérienne de la microflore d'un sol arable en termes de diversité, d'activité et/ou d'abondance lorsque confrontée à des variations de pH du sol environnant ne nécessitant plus (pas) (a) l'échantillonnage de la parcelle, (b) la mesure de la dynamique bactérienne telluriques en réponse à une certaine pression acidobasique et (c) la comparaison de cette mesure de la dynamique bactérienne à des valeurs optimales, mais plutôt caractérisée en ce que l'indicateur élémentaire, iSAB, est obtenu directement à l'aide de relations préétablies.

Description

DESCRIPTION DE L’INVENTION
Titre
Procédé pour l’obtention d’un indicateur élémentaire de la résilience de populations BACTÉRIENNES ET AZOTOBACTÉRIENNES DU SOL ET SON APPLICATION À LA FERTILISATION RAISONNÉE
Domaine technique de l’invention
Analyses biologique et/ou physico-chimique des sols arables, et fertilisation raisonnée des cultures agronomiques. Accessoirement, il est aussi question de microbiologie des sols et de biofertilisation par inoculation azotobactérienne.
ÉTAT DE LA TECHNIQUE
Bien qu’a priori les pH plutôt neutres (6,5 à 7,5) soient favorables aux azotobactéries, et plus particulièrement aux Azotobacteraceae (eg. Martyniuk et Martyniuk 2003), ils ne favorisent pas nécessairement l’efficacité de la fertilisation azotobactérienne (Claude et Fillion 2004). Au contraire (voir par exemple ici, Figure 6). Celle-ci dépend plutôt de la résilience acidobasique des populations azotobactériennes indigènes (cf. EP2730926). Plus les populations indigènes d’azotobactéries sont résilientes, moins l’azotobactérisation de la résidusphère, y compris par inoculation, aura d’effets sur rendements agronomiques.
Une précédente invention (EP2730926) permet d’apprécier cette résilience acidobasique des azotobactéries indigènes confrontées à variations intra-saisonnières de pH à hauteur de l’acidité échangeable du sol, soit approximativement la différence pHeau - pHrci, ou ΔρΗ (lire « delta pH »). Cependant, EP2730926 ne décrit pas comment quantifier précisément cette résilience. En effet, EP2730926 ne propose que de superposer des courbes dites fixes et variables fonction de comprenant un intervalle de confiance (ic), et de graduer la résilience azotobactérienne par rapport à l'angle, 0, entre ces courbes fixes et variables. Si la courbe dite variable s'écarte significativement de la courbe fixe en raison d'un angle, 0, important, les populations bactériennes indigènes sont dites peu ou pas résilientes. Le cas échéant, le renforcement de ces populations par azotobactérisation des résidus de culture est préconisé. Rien de plus.
Or ce ΔρΗ affecte bel et bien \’efficacité de l’azotobactérisation (eAZB) des résidus de culture (Claude et Fillion 2004 ; EP2730926), mais en l’état est difficilement intégrable à titre indicateur élémentaire d’eAZB dans le cadre d’une véritable fertilisation azotobactérienne raisonnée (FAR ; EP17196251.7).
-2DlVULGATION DE L’INVENTION
Problème technique
Faute d’un indice élémentaire quantitatif, et malgré l’avancé que représente EP2730926, il est aujourd’hui difficile d’évaluer objectivement la résilience acidobasique des populations azotobactériennes indigènes d'un sol arable. En effet, EP2730926 ne propose pas véritablement un tel indicateur élémentaire facilement intégrable dans une démarche de fertilisation azotobactérienne raisonnée (FAR ; cf. EP17196251.7).
Solution technique
La solution technique proposée consiste à quantifier cette résilience à l’aide d’un indicateur élémentaire (iSAB), et plus facilement obtenable que l’indice déjà proposé dans EP2730926). Concrètement, il s’agit d’une méthode de fertilisation raisonnée adaptée à l’azotobactérisation (AZB) des résidus de culture cellulosiques au sol (RCS) et de cultures intermédiaires pièges à nitrates (cipan) comportant un indicateur élémentaire de la résilience de la fraction bactérienne de la microflore d'un sol arable en termes de diversité, d'activité et/ou d'abondance lorsque confrontée à des variations de pH du sol environnant ne nécessitant plus (pas) (a) l’échantillonnage de chaque parcelle agricole, (b) la mesure de la dynamique de la fraction bactérienne du sol en termes de diversité, d'activité et/ou d'abondance à différentes valeurs de pH correspondant à l'étendue de l'acidité échangeable et/ou (c) la comparaison de cette mesure de la dynamique bactérienne avec des valeurs optimales pour ce sol arable, sachant que ;
la mesure de la résilience est obtenue par superposition de la courbe décrivant cette variation de la dynamique de ladite fraction bactérienne de la microflore du sol en fonction des susdites différentes valeurs de pH imposées in vitro (courbe variable), à une autre courbe fixée horizontalement (courbe fixe) à partir d'un pH optimal pour ladite dynamique bactérienne en termes de diversité, d'activité et/ou d'abondance, relative ou absolue, mais plutôt caractérisée en ce que l’indicateur élémentaire, iSAB, est obtenu directement à l’aide de relations préétablies, à savoir ;
• une première relation [ΔρΗ :: pH] représentant quantitativement la défiance acidobasique du sol, DEF, définie comme le ratio entre l’amplitude de l’acidité échangeable (ΔρΗο ΔρΗη) et le ΔρΗ (Figure 1) associée au pHo (ΔρΗο) obtenu par la dérivée première égale à 0,00 pour la susdite relation [ΔρΗ :: pH] (Figure 1 ), • une deuxième relation ngaBAC :: pH représentant quantitativement la résilience acidobasique des azotobactéries indigènes du sol, RES, définie comme le ratio entre le ΔρΗ effectif (ΔρΗβ) et ΔρΗί (Figure 2), ΔρΗβ étant repérable dès que ngaBAC est appréciablement affectée par ΔρΗ lorsque le minimum d’une certaine \’intervalle de confiance (ic) de la susdite courbe fixe croise (intersecte) le maximum de l’ic de la susdite courbe variable au point « pi », • la superposition, graphique ou mathématique, par rapport à ΔρΗί = [pHeau - pHrci], de ces deux relations - DEF et RES (Figure 3), afin d’obtenir la différence iSAB = [DEF - RES] (Figure 4) à titre d’indicateur élémentaire du degré de résilience acidobasique des populations azotobactériennes indigènes du sol, • et enfin l’intégration d’iSAB dans un indice agrégé d’eAZB (Figures 5 et 6) servant au calcul des doses prévisionnelles d’engrais azotés (dN) adaptées au fonctionnement de telles azotobactérisation des résidus de culture cellulosiques en fertilisation raisonnée (Figure 7).
La première relation [ΔρΗ :: pH] représentant quantitativement la défiance acidobasique du sol, DEF, est obtenue préalablement à l’aide de valeurs pH du sol, avantageusement le pHeau afin d’assurer un ΔρΗ mesurable (ΔρΗί), prélevées à travers le temps ou résultant de différentes pratiques culturales (eg. Edmeades et al. 1983), ou encore provenant de variations spatiales répertoriées dans diverses bases de données existantes (eg. BDAT (INRA-GisSol 2018), NCSS (NCSS 2018)). DEF est exprimée par rapport à ΔρΗί selon la relation DEF = ai + bi ΔρΗί (Figure
3), sachant qu’à ce stade les coefficients ai et bi peuvent appartenir à une gamme de valeurs comprises entre (Tableau 2) 1,60 et 2,00 pour ai et -1,15 et -1,65 pour bi.
La deuxième relation, [ngaBAC :: pH] représentant quantitativement la résilience acidobasique des azotobactéries indigènes du sol, RES, lesdites intervalles de confiance (ic) sont fonctions des variations des valeurs de pH et de la dynamique des population azotobactérienne (ngaBAC) correspondante selon l’équation tirée de Wonnacott et Wonnacott (1991, éq. 12-13, p. 438) ;
ic = (a + bXo) +/- to,o25 · s · racine(l/n + [(Xo - X)2/ ΣΧ2]) lorsque que (a + bX0) décrit empiriquement la progression d'ngaBAC selon Xo = pH à partir de pHo (voir les deux droites divergentes aux Figures 2, 3 et 4), to,o25 est la valeur critique de la statistique t lorsque les ddl (degrés de liberté) = nombre d'observations moins 1, s est \'écart-type et (Xo - X)2 la somme des carrés des différences entre Xo et la moyenne X pour les n observations. RES est exprimée par rapport à ΔρΗί selon la relation RES = a2 + b2-ApHi (Figure 3), sachant qu’à ce stade les coefficients a2 et b2 peuvent appartenir à une gamme de valeurs comprises entre (Tableau 2) 0,003 et 0,027 pour a2 et 0,315 et 0,365 pour b2.
La superposition, graphique ou mathématique, par rapport à ΔρΗί = [pHeau - pHrci], de ces deux relations - DEF et RES (Figure 3), afin d’obtenir la différence iSAB = [DEF - RES] (Figure 4) à titre d’indicateur élémentaire du degré de résilience acidobasique des populations azotobactériennes indigènes du sol donne lieu à une famille de relations iSAB fonctions de ΔρΗί selon le type de situations agronomiques, types de sols, localisation géographique de la parcelle ou toutes autres caractéristiques agro-pédo-climatiques pouvant affecter le statut acidobasique (SAB) du sol. iSAB, est exprimé par rapport à ΔρΗί selon la relation iSAB = a3 + baApHi (Figure 4), sachant qu’à ce
-4stade les coefficients a3 et b3 pouvent appartenir à une gamme de valeurs comprises entres (Tableau 2) 1,75 et 1,85 pour a3 et -1,72 et -1,80 pour b3.
Enfin, l’intégration d’iSAB dans un indice agrégé d’eAZB (Figures 5 et 6) servant au calcul des doses prévisionnelles d’engrais azotés (dN) adaptées à l’azotobactérisation des résidus de culture (Figure 7) ce fait comme suit (cf. EP17196251.7) ;
iAZB = ^(Si x Pi) pour les i = 1,2, 3 ... —> nombre d’indicateurs (n), y compris iSAB
Si étant ici le score normalisé (base 100 ou 1,00) de l’indicateur élémentaire affectant eAZB, et Pi le poids (0,00 à 1,00) attribué à ce score, pAZB est ici en sorte la contribution (fourniture) en N des microorganismes phytogènes du sol, y compris ceux réintroduits par l’inoculation, et en ce que dN fonction de l’indicateur agrégé, iAZB, obtenu par agrégation des indicateurs élémentaires d’eAZB est calculé comme suite ;
dN = a xpRDT-pAZB sachant que ;
• a = bARVALis / eAZBRUN • pAZB = pRDN - pRDN/eAZBRDN et que pRDT et pRDN sont les objectifs, ou potentiels, de rendements agronomiques (Qxgrain/ha) et protéiques (kg-Ngrain/ha), eAZBRDN et eAZBRUN les valeurs d’eAZB en termes de RDN et RUN (rendements unitaires ; kg-Ngrain ou kg-Nbiomasse /unité d’N fertilisant), respectivement et par rapport à un témoin non traité, et que a est le coefficient b dit d’Arvalis™ (bARVALis), alias « besoin unitaire » (i.e. unités d’N par Qxgrain), divisée par eAZBRUN.
Avantages apportés
De simples valeurs ΔρΗί = [pHeau - ρΗκα.] peuvent maintenant estimer directement et quantitativement cette résilience acidobasique des azotobactéries indigènes du sol. L’utilisateur n’a plus à effectuer lui-même le titrage de l’acidité échangeable proposé dans EP2730926 pour chaque sol à analyser ; il peut utiliser directement et dès maintenant les relations DEF, RES et iSAB fonctions de dpHi proposées ici.
Sigles et définitions ;
Dynamique des populations bactériennes (ngaBAC ; EP2730926) ; changements constatés à travers le temps et/ou en fonction d'une variation des paramètres physico-chimiques (eg. pH) du nombre de cellules bactériennes (n), leurs masses et/ou leurs abondances relative à celles des autres fractions de la microflore du sol (g), leurs diversité génomique et/ou phénotypiques et, surtout, leurs activités métaboliques et/ou cataboliques (a).
Fraction bactérienne (BAC) ; biomasse bactérienne du sol séparée chimiquement ou physiquement (eg. par centrifugation) d'une suspension aqueuse du sol (cf. Bakken 1985).
-5Résilience acidobasique ; caractéristique des bactéries du sol capables de maintenir une certaine dynamique optimale en dépit de variations de pH à hauteur de ΔρΗ.
pHo (sols ; Figure 1) : pH du sol lorsque ΔρΗ est optimal selon la relation [ΔρΗ :: pH]. pHo est pH tellurique auquel ΔρΗ est le plus important, apportant ainsi aux azotobactéries du sol une certain « zone de confort » plus ample et plus difficilement comblée à travers le temps ou selon les pratiques culturales.
pHo (bactéries ; Figure 2) : pH du sol lorsque ngaBAC est optimal (ngaBACo ; Figure 2) selon la relation bimodale ngaBAC :: pH. pHo est ici une mesure de l’acidité à laquelle la dynamique des populations bactériennes du sol (ngaBAC) est la plus grande, voire optimale.
pH eau, ρΗκα, pHcaci2 : Mesure de l'acidité du sol en terme de pH à l'aide d'une solution d'extraction strictement aqueuse (eau), ou saline comportant différentes concentrations de KCI ou de CaCL selon le cas. ΔρΗ (alias acidité échangeable) : acidité du sol attribuable à l’aluminium et l’hydrogène adsorbés sur le complexe d'échange du sol, et échangeables par d’autres cations tels que le K+ et/ou le Ca++.
ΔρΗϊ : ΔρΗ moyen d’un ensemble de ΔρΗ sur la base de la différence pH eau ~ pH kci (ou pHcaci2) mesuré par l’utilisateur de la présente invention.
ΔρΗο : ΔρΗ optimal correspondant à la première dérivée nulle (0,00) de la relation [ΔρΗ :: pH]. ΔρΗο est ici la valeur de ΔρΗ la plus vraisemblable ; c’est ΔρΗο qui servira donc au calcul de DEF.
ΔρΗη : ΔρΗ minimum d’un ensemble de ΔρΗ.
DEF (Figure 1) : « défiance » acidobasique d’un sol à l’égards de populations azotobactériennes qu’il abrite. Formellement DEF = [ΔρΗο - ΔρΗη] / ΔρΗο, i.e. l’amplitude par rapport à la valeur minimum de l’acidité échangeable (correspondant à pHo) observée in situ à travers le temps, selon les pratiques culturales, etc. RES (Figure 2) : résilience acidobasique des azotobactéries indigènes du sol confrontées à des variations de pH à hauteur de ΔρΗ = [pHeau - ρΗκοι] voire [pHeau - pHcaci2].
iSAB (Figures 3, 4 et 5) : indicateur élémentaire (Lairez et al. 2015) de la résilience acidobasique des azotobactéries indigènes telluriques défiées par ΔρΗ. Formellement ; iSAB = [DEF - RES].
eAZBrdn : efficacité relative en termes de rendement protéique (RDN ; kg-Ngrain/ha) de l’azotobactérisation des résidus de culture (cellulosiques) au sol (RCS) par rapport à un témoin non azotobactérisés eAZBrun : efficacité relative en termes de rendement unitaire (RUN ; kg-Ngrain/uN) de l’azotobactérisation des résidus de culture (cellulosiques) au sol (RCS) par rapport à un témoin non azotobactérisés
ÎAZB (EP17196251.7) : indicateur agrégé (Lairez et al. 2015) d’indicateurs élémentaires d’eAZBrdn et eAZBrun, tel qu’iSAB par exemple.
dX (Comifer 2013) : dose prévisionnelle d’engrais azotés pour cultures agronomiques calculée selon la méthode du bilan (Colomb 2017) exprimée en unités d’N (uN ; kg-Nfertiiisant/ha).
dN (Claude 2017) : dose prévisionnelle d’engrais azotés pour cultures agronomiques calculée selon la fertilisation azotobactérienne raisonnée (FAR), généralement exprimée en unités d’N (uN ; kg-Nfertiiisant/ha). FAR (Claude 2017) : méthode de fertilisation raisonnée comportant un ajustement fonction d’eAZB des besoins unitaires (cf. coefficient bArvaiis) et des fournitures en N provenant des sols dans lesquels sont enfouis des résidus de culture azotobactérisés, y compris par inoculation. Les doses prévisionnelles d’engrais-N (dN) ainsi calculées sont ainsi expressément adaptées à de telles azotobactérisations.
Brèves description des figures
Figure 1 : Relation bimodale [ΔρΗ :: pH], avantageusement ici quadratique de type ΔρΗ = a(pH)2 + b(pH) + c, et calcul de DEF. ΔρΗ (pHeau - ρΗκα) n’est fonction linéaire de pH. Au contraire, le pH marginaux (acidiques ou basiques) par rapport à une certaine valeur centrale (pHo) sont les
-6plus faibles dénotant une quantité acidité échangeable plus restreinte et plus sujette à être appréciablement, voire complètement réalisée à travers la campagne. Le cas échéant, les azotobactéries du sol devront affronter ces variations de pH capables d’affecter leur nombre (n), masse (g) et/ou activité (a), d’où la notion de « ngaBAC » (Figure 2). DEF est définie comme suit ; [ΔρΗο - ΔρΗη] / ΔρΗο, ΔρΗη étant le ΔρΗ minimum dans l’ensemble des pH. (bas) A titre d’exemple, les données de Edmeades et al. 1983.
Figure 2 : Relation bimodale entre ngaBAC et pH du sol et calcul de RES. ngaBAC est lui aussi bimodal par rapport à pH. La mesure de la résilience est obtenue par superposition de la courbe décrivant cette variation de la dynamique de ladite fraction bactérienne de la microflore du sol en fonction des susdites différentes valeurs de pH imposées in vitro (courbe variable), à une autre courbe fixée horizontalement (courbe fixe) à partir d'un pH optimal (pHo) et/ou supposé optimal pour ladite dynamique bactérienne en termes de diversité, d'activité et/ou d'abondance, relative ou absolue. Cette caractéristique des azotobactéries est explicité dans EP2730926. ΔρΗβ peut maintenant être repéré par rapport à pHo (Figure 1) comme la portion de ΔρΗί = pHeau - pHrci n’affectant pas sensiblement ngaBAC. Quantitativement, cette résilience des azotobactéries du sol est repérable lorsque l’intervalle de confiance (ic ; cf. EP2730926) fixe inférieur rejoint l’intervalle de confiance variable supérieure au point « pi ». ΔρΗβ est donc le degré de réalisation de l’acidité échangeable que peuvent subir les azotobactéries du sol sans réduction de ngaBAC. RES est définie comme suit ; RES = ΔρΗβ / ΔρΗί. (bas). A titre d’exemple, les données de FernadezCalvino et Baath 2010 (cf. EP2730926).
Figure 3 : Mise en relation de DEF et RES par rapport à ΔρΗί. DEF et RES sont mis en relations par rapport à ΔρΗί conjointement afin de d’obtenir iSAB = DEF - RES. La pression ΔρΗ, ou le choc de la variation acido-basique provenant de la réalisation de l’acidité échangeable à travers la campagne sera donc d’autant plus faible que ΔρΗί est important (Figure 4). En principe, l’efficacité de l’azotobactérisation (eAZB) des résidusphères, y compris et notamment par inoculation des résidus de culture au sol (RCS), sera d’autant plus grande si cette pression ΔρΗ est importante puisque les populations azotobactériennes indigènes profiteront ainsi le plus de tels renforts. Sans cette pression acido-basique, les populations indigènes peu affectées nécessiteront peu ou pas de telles augmentations de ngaBAC. iSAB reflète donc l’opportunité d’augmenter les contingents d’azotobactéries résidusphériques en vue d’une augmentation d’eAZB (Figure 5). A noter enfin que ces relations [DEF :: ΔρΗί] et [RES :: ΔρΗί] peuvent être ajustés selon la situation agronomique, le lieu (eg. les départements français), le type de sol (eg. argilo-calcaire, etc.). J’ai indiqué ces éventuelles variantes en pointillés.
Figure 4 : Illustration de la progression d’iSAB par rapport à ΔρΗί. iSAB étant défini comme la différence DEF - RES (Figure 3), cet indicateur élémentaire d’eAZB décroît progressivement en fonction de ΔρΗί favorisant ainsi l’accroissement d’eAZB (Figures 5 et 6). A noter qu’étant donné d’éventuels ajustements agro, pédo-climatiques des fonctions (relations) [DEF :: ΔρΗί] et [RES :: ΔρΗί] (cf. Figure 3), la relation [iSAB :: ΔρΗί] sera elle aussi raffinée en ce sens (cf. pointillés) et donnera lieu à une famille de relations iSAB fonction de ΔρΗί plus particulières et précises.
-7Figure 5 : Illustration de la progression d’eAZBrdn et d’eAZBrun par rapport à iSAB sur la base de données agronomiques existantes déjà mentionnées dans Claude 2017 et EP17196251.7).
Figure 6 : Comparaison d’eAZB pour des iSAB négatifs de positifs (fonction t.test() ; Excel™). A ce stade, la relation entre eAZB et iSAB (Figure 5) est nécessairement très lâche puisque iSAB n’est qu’un des multiples indicateurs élémentaires d’eAZB (cf. EP2728353, EP2845906, EP2942621, etc.). Cela dit, les valeurs d’eAZBrdn et eAZBrun associées à des iSAB négatifs (i.e. RES > DEF) sont en moyenne nettement inférieures à celles associées à des iSAB positifs (i.e. RES < DEF). Au contraire, le pH neutres (disons 6,5 à 7,5) a priori favorables aux Azotobacteraceae telluriques indigènes ne sont vraisemblablement pas favorables à l’augmentation d’eAZB. Au contraire.
Figure 7 : Relation d’eAZB et l’indice agrégés iAZB comprenant entre autres iSAB à titre d’indicateur élémentaire de la résilience acidobasique des azotobactéries indigènes. A partir de données agro-pédo-climatiques de 30 essais agronomiques de blés de de colza (2011 à 2015), des indices élémentaires d’eAZB tels qu’iSAB peuvent ainsi être agrégés par analyse multicritère en un indice composé d’eAZB, iAZB (EP17196251.7). iSAB corrélé à eAZB (en abîme) contribue donc à calibrer la dose d’engrais-N (dN). A titre d’illustration (bas), iAZB intégrant iSAB est ici bel et bien inversement corrélé avec dN ; i.e. pour un potentiel de rendement donné, plus cet indicateur agrégé d’eAZB est important, plus dN sera faible.
Figure 8 : Dispositif permettant d’évaluer simultanément iSAB pour les bactéries et les azotobactéries du sol. (a) Vue d’ensemble avec couvercle surplombant, (b) Boîtier abritant les puits bicoques, (c) Vue rapprochée d’un des puits bicoques ; il y en a dix (10) proposés ici, mais ce nombre est au choix, (d) Les puits sont en principe amovibles, mais peuvent aussi être solidaire avec le fond du boîtier, (e) Le couvercle protecteur peut servir à protéger les puits pendant l’incubation, (f) S’il est question d’azotobactéries anaérobiques, il est possible de recouvrir hermétiquement l’un (ici) ou les deux compartiments des puits bicoques.
Mode de réalisation de l'invention
Les fonctions [DEF :: ΔρΗί] et [RES :: ΔρΗί] (Figure 3) sont préétablies sur la base de données expérimentales, y compris parmi celles déjà publiées. La fonction iSAB = [DEF - RES] :: ΔρΗί (Figure 4) directement applicable par l’utilisateur lui permet d’obtenir iSAB à partir de simples valeurs de dpHi. Cette fonction sera raffinée et précisée selon les lieux, situations agronomiques, types de sols, pratiques culturales, etc. dans le cadre d’un développement expérimental continu.
iSAB = [DEF - RES] et par la suite mis en relation avec eAZB. DEF est obtenu en traçant une série de fonctions bimodales (Figure 1) de type [ΔρΗ :: pH] (pHeau, ρΗκα. ou pHcaci2, au choix). Les coefficients a, b et c de ces fonctions, avantageusement quadratiques, sont variables selon la situation agro-pédo-climatique (Tableau 1).
- 8 Tableau 1 : Quelques données utilisées pour le calcul des valeurs de pHo, ΔρΗο, ΔρΗη et ΔρΗί afin d’obtenir DEF et iSAB. Les coefficients des fonctions de type ΔρΗ = a(pH)2 + b(pH) + c (Figure 1 ) sont rapportés. ΔρΗο et pHo sont définis par la première dérivée nulle (0,00). Les données BDAT proviennent de INRAGisSol 2018, et celles notées NCSS de NCSS 2018. Certaines données BDAT et NCSS ont été réparties en 5 agro-pédo-climats (iAPC ; EP2728353), d’autre proviennent de la région Centre en France (BDAT). iSAB est la différence entre DEF et RES ([DEF - RES]aphî ; Figure 3) pour chacune des valeurs de ΔρΗί.
Jeu de données (n OBS) nOBS pHo ΔρΗί ΔρΗο ΔρΗη DEF a b C iSAB
Edmeades étal. 1983 24 0,69 0,463 3,234 0,1100 101,6% -2,2983 3,1907 -7,8411 1,0918
Martyniuk et al. 2003 30 5,58 0,572 0,732 0,0000 100,0% -0,1121 1,2515 -2,7605 0,8622
Fernandez-Calvino et al. 2010 7 5,61 0,799 0,946 0,5400 42,9% -0,4720 5,291 -13,891 0,4616
iAPCl / BDAT 4
ÎAPC2 / BDAT 37 5,96 0,825 0,911 0,4700 48,4% -0,0715 0,8527 -1,6316 0,3292
ÎAPC3 / BDAT 95
iAPC 4/BDAT 142 4,93 0,858 0,958 0,4200 56,2% -0,0229 0,2256 0,4027 0,2597
iAPC 5/BDAT 201 6,32 0,871 0,943 0,2400 74,5% -0,0845 1,0677 -2,43 0,2323
iAPC 6/ BDAT 176 3,54 0,839 1,018 0,2400 76,4% -0,0154 0,109 0,8248 0,2997
iAPC 7/BDAT 185 4,52 0,842 0,941 0,2100 77,7% -0,0151 0,1365 0,6328 0,2934
iAPC 8/BDAT 138 5,44 0,815 0,900 0,2300 74,4% -0,0278 0,3027 0,0758 0,3503
iAPC 9/BDAT 122
iAPC 10/BDAT 100 7,42 0,826 1,802 0,3600 80,0% -0,006 0,089 1,4722 0,3271
iAPC 11/BDAT 72 4,70 0,862 1,025 0,2800 72,7% -0,021 0,1974 0,5609 0,2513
iAPC 12 / BDAT 80 4,70 0,896 1,025 0,3100 69,7% -0,021 0,1974 0,5609 0,1797
iAPC 13 / BDAT 56
iAPC 14 / BDAT 35 6,58 0,902 0,930 0,6200 33,3% -0,0528 0,6951 -1,3582 0,1670
iAPC 15 / BDAT 54 6,52 0,833 0,886 0,2900 67,3% -0,1163 1,5172 -4,0619 0,3124
région Centre 1 33 7,15 1,020 1,168 0,530 54,6% -0,449 6,418 -21,779 0,0159
région Centre 2 33 6,97 0,895 0,943 0,590 37,4% -0,099 1,386 -3,888 0,2399
région Centre 3 33 6,93 0,964 1,104 0,390 64,7% -0,230 3,189 -9,953 0,1162
région Centre 4 33 6,90 0,988 1,128 0,730 35,3% -0,259 3,575 -11,213 0,0732
région Centre 5 33 6,70 0,971 1,028 0,680 33,8% -0,103 1,387 -3,620 0,1037
région Centre 6 33 6,97 1,044 1,196 0,540 54,8% -0,337 4,692 -15,153 -0,0271
région Centre 7 33 7,16 1,068 1,282 0,640 50,1% -0,512 7,324 -24,922 -0,0702
région Centre 8 33 6,95 0,958 1,161 0,760 34,5% -0,423 5,875 -19,255 0,1270
région Centre 9 33 7,20 0,970 0,958 0,520 45,7% -0,112 1,615 -4,858 0,1055
région Centre 10 33 6,91 0,917 1,037 0,370 64,3% -0,248 3,427 -10,804 0,2004
région Centre 11 33 7,16 1,025 1,139 0,600 47,3% -0,175 2,509 -7,845 0,0069
région Centre 12 33 6,76 1,000 1,162 0,540 53,5% -0,248 3,355 -10,174 0,0517
iAPC 1 / NCSS 320 6,68 0,442 0,512 -0,200 139,0% -0,028 0,374 -0,739 1,1360
iAPC 2/NCSS 305 6,22 0,472 0,547 -0,500 191,4% -0,050 0,625 -1,398 1,0728
iAPC 3/NCSS 272 6,30 0,449 0,557 -0,100 117,9% -0,059 0,739 -1,772 1,1212
iAPC 4 / NCSS 303 6,30 0,453 0,527 -0,200 137,9% -0,044 0,548 -1,200 1,1128
iAPC 5 / NCSS 250 6,40 0,464 0,551 -0,300 154,5% -0,052 0,666 -1,582 1,0897
iAPC 6 /NCSS 243 5,98 0,479 0,556 -0,200 136,0% -0,046 0,549 -1,086 1,0581
iAPC 7/NCSS 248 6,05 0,438 0,489 -0,200 140,9% -0,035 0,423 -0,791 1,1444
iAPC 8 / NCSS 228 6,39 0,431 0,526 -0,200 138,0% -0,068 0,872 -2,259 1,1592
iAPC 9 / NCSS 209 6,36 0,422 0,517 -0,600 216,0% -0,062 0,785 -1,981 1,1781
iAPC 10/NCSS 221 6,28 0,450 0,521 0,000 100,0% -0,066 0,828 -2,079 1,1191
iAPC 11/NCSS 181 6,05 0,476 2,208 0,000 100,0% -0,037 0,451 0,842 1,0644
iAPC 12/NCSS 214 6,24 0,423 0,463 -0,300 164,8% -0,033 0,410 -0,817 1,1760
iAPC 13/NCSS 167 5,83 0,428 0,496 -0,100 120,2% -0,053 0,613 -1,290 1,1655
iAPC 14/NCSS 157 6,15 0,435 0,505 -0,100 119,8% -0,056 0,692 -1,622 1,1507
iAPC 15/NCSS 116 5,83 0,458 0,525 0,000 100,0% -0,050 0,580 -1,165 1,1023
iAPC 16 / NCSS 113 5,60 0,446 0,529 0,000 100,0% -0,051 0,566 -1,056 1,1276
iAPC 17/NCSS 92 6,08 0,466 0,535 -0,100 118,7% -0,058 0,702 -1,600 1,0854
iAPC 18/NCSS 69 5,74 0,422 0,482 0,000 100,0% -0,033 0,383 -0,617 1,1781
Chaque jeux de données permet de définir un couple ΔρΗο pHo différents de ΔρΗ minimum 10 (ΔρΗη) pour chaque jeu de données. La fonction [DEF :: ΔρΗί] peut ainsi être tracée (Figure 3).
Les données au Tableau 1 proviennent en partie d’études publiées (Edmeades et al. 1983,
Martyniuk et al. 2003 et Fernandez-Calvino et al. 2010), et en partie de valeurs de pHeau et pHrci
-9(ou pHcaœ) extraites des bases de données BDAT (INRA-GisSol 2018) et NCSS (NCSS 2018) compilées (« filtrées » au sens d’Excel™) selon leurs agro-pédo-climat (APC ; EP2728353) ou encore plus simplement leur origine géographique en France. Par exemple, j’ai compilé 12 sousensembles (échantillons) de valeurs de pH et ΔρΗ provenant de la Région Centre en France (BDAT ; INRA-GisSol 2018). Quelques 33 valeurs (n OBS, Tableau 1) ont été choisies aléatoirement (fonction alea() ; Excel™) 12 vois afin d’obtenir les valeurs moyennes au Tableau 1.
Pour ce qui est de la fonction [RES :: ΔρΗί], Celle-ci est tracée, par exemple, à partir des données rapportées dans EP2730926 aux tableaux 1 et 2 (cf. tableau 1 - EP2730926 ; « Dynamique métabolique, massique ou génomique (nga) de la fraction bactérienne du sol (BAC) pour le calcul de la première dérivée d'une fonction polynomiales de deuxième ou troisième degré au pHo (f'(pHo) = 0,00). », ou encore tableau 2 - EP2730926 ; « Coefficients des équations polynomiales pH = aX3 + bX2 + cX + d pour chacun des jeux de données publiés au tableau 1 »), et cela selon le schéma proposé ici à la Figure 2, sachant que les notions de courbes fixes et variables sont décrites clairement dans EP2730926. Encore une fois (cf. Figure 2), la mesure de la résilience est obtenue par superposition de la courbe de la dynamique bactérienne fonction de pH in vitro (courbe variable) à une autre courbe fixée horizontalement (courbe fixe) à partir d'un pH optimal (pHo) pour ladite dynamique bactérienne (ngaBAC).
La détermination graphique et mathématique d’iSAB est représentée à la Figure 3. Cette mise en relation de DEF et RES par rapport à ΔρΗί implique ici la réalisation empirique des deux fonctions présentées aux Figures 1 et 2.
DEF et RES sont conjointement mis en relations par rapport à ΔρΗί afin de déterminer iSAB = [DEF - RESjûpHi. Tendanciellement, eAZB progresse selon iSAB (Figure 5) et peut donc servir d’indicateur élémentaire d’eAZB. En effet, la pression acidobasique provenant de la réalisation de l’acidité échangeable à travers la campagne sera donc d’autant plus faible que ΔρΗί est important (Figure 4), et l’eAZB d’autant plus grande si cette pression ΔρΗ est importante puisque c’est dans de telles situations que les azotobactéries indigènes profitent le plus de la bioaugmentation de leurs populations résidsphériques, y compris mais pas exclusivement, par inoculation des RCS. Au contraire, les azotobactéries indigènes soumises à des ΔρΗί de moindres amplitudes seront moins affectées et nécessiteront peu ou pas de telles augmentations. iSAB reflète, en amplifiant ΔρΗί, l’opportunité d’augmenter les contingents d’azotobactéries résidusphériques en vue d’une augmentation d’eAZB (Figure 5). Ces deux fonctions de ΔρΗί superposées, DEF et RES, a priori généralisables et applicables à l’ensemble des APC (EP2728353) tempérés d’Europe, définissent iSAB = [DEF - RES] fonctions de ΔρΗί (Figure 4).
Ces relations DEF, RES et iSAB fonctions de ΔρΗί seront raffinées lors du développement expérimental plus poussé de l’invention. Cela dit, à ce stade du développement expérimental, le paramétrage proposé au Tableau 2 permet néanmoins de réaliser l’invention correctement.
- 10Tableau 2 : Paramétrage des relations DEF, RES et iSAB (et. Figures 3 et 4) fonctions de ΔρΗί ; les coefficients ai et bi (i = 1,2 ou 3 pour DEF, RES et iSAB, respectivement) peuvent à ce stade appartenir à une gamme de valeurs +/- les écarts-types proposés entre (guillemets).
Relation (Figures 2 et 3) ai (écartypes) bi (écartypes)
DEF = ai + brApHi 1,80 (0,20) -1,40 (0,25)
RES = a2 + b2ApHi 0,015 (0,012) 0,340 (0,025)
iSAB = a3 + b3'ApHi 1,80 (0,05) -1,76 (0,04)
Application agronomique de l'invention
La relation tendancielle et partielle d’eAZB par rapport iSAB (Figure 5) ne préjudicie par l’utilisation de cette indicateur élémentaire (Lariez et al. 2015). L’agrégation de plusieurs indicateurs d’eAZB de ce type en un seul indice agrégé d’eAZB, iAZB (EP17196251.7) a été ici refaite avec iSAB au sens de la présente invention en remplacement de l’indicateur putatif « iRES » (EP2730926). En abîme de la Figure 7 (haut) la fonction [eAZB :: iSAB] (normalisée) décrivant cette augmentation tendancielle d’eAZBrdn selon iSAB rapportée aux Figure 5 et 6 ; idem pour eAZBrun (non rapportée). Notons qu’iSAB est strictement fonction de ΔρΗί (Figure 4), sans pour autant être redondant. En effet, puisque ΔρΗί permet de jumeler les deux variables, DEF et RES (Figure 3), c’est la pente de la relation [iSAB :: ΔρΗί] (Figure 5) qui détermine la contribution de ΔρΗί à DEF, et donc de iSAB à iAZB (Figure 7).
Enfin et sans surprise, la dose prévisionnelle d’engrais-N (dN) au sens de Claude 2017 et
EP17196251.7 diminue progressivement selon l’augmentation d’iAZB ;
Le statut acidobasique du sol est maintenant partie intégrante d’iAZB, de dN et de la FAR (Claude 2017 ; EP17196251.7), ce qui n’était pas véritablement le cas avec EP2730926 simplement assimilé à ΔρΗ par Claude 2017 faute d’indicateurs élémentaires facilement réalisables sans manipulations relativement onéreuses. En ce sens, la présente invention reprend, résume et instrumentalise EP2730926.
L’invention est applicable aux populations bactériennes et/ou azotobactériennes du sol. Bien l’ubiquité des azotobactéries (eg. Orr et al. 2011) fait que iSAB applicable aux premières soit aussi putativement applicable aux dernières, je propose néanmoins à la Figure 8 un projet de kit d’incubation permettant de déterminer simultanément les relations bimodales ngaBAC :: pH (supra Figure 2) pour les bactéries et les azotobactéries du sol. L’idée est de s’assurer que les conditions d’incubation des bactéries et azotobactéries soient (quasi) identiques. L’incorporation d’un puit plus petit avec milieux de culture azoté au sien d’un puit plus large avec milieux de culture sans azote permet de segmenter un même aliquote de la susdite fraction azotobactérienne du sol et d’obtenir deux cinétiques parfaitement commensurables mais différentes selon leurs activités diazotrophiques. A suivre.
- 11 Références
Claude, P-Ph. 2017. Fertilisation raisonnée et azotobactérisation des résidus de culture. Poster no. 19, Thème 3 : Indicateurs, méthodes de raisonnement et OAD. 13ièmes Rencontres de la fertilisation raisonnée et de l'analyse. 8 & 9 novembre 2017, Cité, Centre de congrès de Nantes / Comifer et le Gemas - httD://www.comifer.asso.fr/index.DhD/fr/evenements/rencontres-2017/Dosters-desrencontres-2017.html
Claude, P-Ph. et L. Fillion. 2004. Effet de l’apport d’un Inoculum bactérien aux résidus de culture de maïsgrain au Sol sur le rendement et la qualité de blés d’hiver panifiables en France. Agrosolutions 15(1) :23-29.
Colomb, B. 2017. Guide de la fertilisation raisonnée (2ième édition). Éditions France Agricole, 75493 Paris.
Edmeades, DC, CE Smart et DM Wheeler. 1983. Aluminium toxicity in New Zealand soils: Preliminary results on the development of diagnostic criteria, New Zealand J. Agric. Res., 26:4, 493-501
EP2730926 (Claude 2014) Diagnosis of the microbiological state of soils according to the resilience of its bacterial population. https://patents.***.com/patent/EP2730926A1/da
EP2728353 (Claude 2014) Method for assigning an agro/micro-pedoclimate (AMPC) to an agricultural plot, and forforming microbial consortia. https://patents.***.com/patent/EP2728353A1/da
EP2845906 (Claude 2015) Method for assessing the carbon efficiency of soil bacteria. https://patents.***.com/patent/EP2845906A1/en
EP2942621 (Claude 2015) Diagnostic de l'état diazotrophe de sols arables et préconisation des apports d'engrais azoté. https://patents.***.com/patent/EP2942621A1/sv
Fernandez-Calvino, D. et Erland Baath. 2010. Growth response of the bacterial community to pH in soils differing in pH. FEMS Microbiol Ecol 73 (2010) 149-156
INRA GisSol 2018. Base de données d’analyses de terre (BDAT). httD://webaDDS.aissol.fr/geosol/
Lairez, J et al. 2015. Agriculture et Développement Durable ; guide pour l’évaluation multicritère. Eds. Quae 78026 Versailles Cedex).
Martyniuk, S et M Martyniuk. 2003. Occurrence of Azotobacter Spp. in Some Polish Soils. Polish Journal of Environmental Studies Vol. 12, No. 3 (2003), 371-374
NCSS 2018. National Cooperative Soil Survey / National Cooperative Soil Survey Characterization Database / http://ncsslabdatamart.sc.egov.usda.gov/
Orr, CH, A James, C Leifert, JM Cooper et SP Cummings. 2011. Diversity and Activity of Free-Living Nitrogen-Fixing Bacteria and Total Bacteria in Organic and Conventionally Managed Soils. Appl. Environ. Mircrobiol. p. 911-919 Vol. 77, No. 3

Claims (10)

  1. Revendications
    1. Méthode de fertilisation raisonnée adaptée à l’azotobactérisation (AZB) des résidus de culture cellulosiques au sol (RCS) et de cultures intermédiaires pièges à nitrates (cipan) comportant un indicateur élémentaire de la résilience de la fraction bactérienne de la microflore d'un sol arable en termes de diversité, d'activité et/ou d'abondance lorsque confrontée à des variations de pH du sol environnant caractérisée en ce que l’indicateur élémentaire, iSAB (indicateur élémentaire de la résilience acidobasique des azotobactéries indigènes telluriques défiées par ΔρΗ), est obtenu directement à l’aide de relations préétablies, à savoir ;
    • une première relation [ΔρΗ :: pH] représentant quantitativement la défiance acidobasique du sol, DEF (défiance acidobasique d’un sol à l’égards de populations azotobactériennes qu’il abrite) définie formellement comme le ratio entre l'amplitude de l’acidité échangeable (ΔρΗο - ΔρΗη) et le ΔρΗ associée au pHo (ΔρΗο) et obtenue par la dérivée première égale à 0,00 de la relation [ΔρΗ :: pH] sur la base de valeurs pH du sol, avantageusement le pH eau afin d assurer un ΔρΗ (alias acidité échangeable du sol attribuable à l’aluminium et l’hydrogène adsorbés sur le complexe d'échange du sol mais échangeable par d’autres cations tels que le K+ et/ou le Ca++) mesurable (ΔρΗϊ ; ΔρΗ moyen d’un ensemble de ΔρΗ sur la base de la différence pHeau - ρΗκα (ou pHcaci2) mesuré par l’utilisateur) prélevées à travers le temps ou résultant de différentes pratiques culturales ou provenant de variations spatiales répertoriées dans diverses bases de données existantes, sachant que ΔρΗο est le ΔρΗ optimal correspondant à la première dérivée nulle (0,00) de la relation [ΔρΗ :: pH] et ΔρΗη le ΔρΗ minimum d’un ensemble de ΔρΗ, • une deuxième relation [ngaBAC :: pH] représentant quantitativement la résilience acidobasique des azotobactéries indigènes du sol, RES (résilience acidobasique des azotobactéries indigènes du sol confrontées à des variations de pH à hauteur de ΔρΗ = [pHeau pHKci] voire [pHeau - pHcaœ]) définie comme le ratio entre le ΔρΗ effectif (ΔρΗβ) et ΔρΗί, ΔρΗβ étant repérable dès que ngaBAC (nombre de cellules bactériennes (n), leurs masses (g) et/ou leurs abondances relative à celles des autres fractions de la microflore du sol, leurs diversité génomique et/ou phénotypiques et/ou leurs activités métaboliques et/ou cataboliques) est appréciablement affectée par ΔρΗ lorsque le minimum d’une certaine l’intervalle de confiance (ic) de la susdite courbe fixe croise (intersecte) le maximum de l’ic de la susdite courbe variable au point « pi », • la superposition, graphique ou mathématique, par rapport à ΔρΗί = [pHeau - pHxci], de ces deux relations - DEF et RES, afin d'obtenir la différence iSAB = [DEF - RES] à titre d’indicateur élémentaire du degré de résilience acidobasique des populations azotobactériennes indigènes du sol, • et enfin l’intégration d’iSAB dans un indice agrégé d’eAZB servant au calcul des doses prévisionnelles d’engrais azotés (dN) adaptées au fonctionnement de telles azotobactérisation des résidus de culture cellulosiques en fertilisation raisonnée.
  2. 2. Méthode de fertilisation raisonnée adaptée à l’azotobactérisation (AZB) des résidus de culture cellulosiques au sol (RCS) et de cultures intermédiaires pièges à nitrates (cipan) selon la première revendication caractérisée en ce que la défiance acidobasique du sol, DEF, est exprimée par rapport à ΔρΗί selon la relation DEF = ai + brApHi.
  3. 3. Méthode de fertilisation raisonnée adaptée à l’azotobactérisation (AZB) des résidus de culture cellulosiques au sol (RCS) et de cultures intermédiaires pièges à nitrates (cipan) selon la revendication précédente caractérisée en ce que les coefficients ai et bi peuvent appartenir à une gamme de valeurs comprises entre 1,60 et 2,00 pour ai et -1,15 et -1,65 pour bi.
  4. 4. Méthode de fertilisation raisonnée adaptée à l’azotobactérisation (AZB) des résidus de culture cellulosiques au sol (RCS) et de cultures intermédiaires pièges à nitrates (cipan) selon un quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que pour la deuxième relation, [ngaBAC :: pH] représentant quantitativement la résilience acidobasique des azotobactéries indigènes du sol, RES, lesdites intervalles de confiance (ic) sont fonctions des variations des valeurs de pH et de la dynamique des population azotobactérienne (ngaBAC) correspondante selon l’équation ;
    ic = (a + bXo) +/- to,o25 · s racine(l/n + [(X<, - X)2/ £X2]) lorsque que (a + bXo) décrit empiriquement la progression d'ngaBAC selon Xo = pH à partir de pHo, to,o25 est la valeur critique de la statistique t lorsque les ddl (degrés de liberté) = nombre d'observations moins 1, s est Vécart-type et (Xo - X)2 la somme des carrés des différences entre Xo et la moyenne X pour les n observations.
  5. 5. Méthode de fertilisation raisonnée adaptée à l’azotobactérisation (AZB) des résidus de culture cellulosiques au sol (RCS) et de cultures intermédiaires pièges à nitrates (cipan) selon la revendication précédente caractérisée en ce que la résilience acidobasique des azotobactéries du sol, RES, est exprimée par rapport à ΔρΗί selon la relation RES = a2 + b2-ApHi.
  6. 6. Méthode de fertilisation raisonnée adaptée à l’azotobactérisation (AZB) des résidus de culture cellulosiques au sol (RCS) et de cultures intermédiaires pièges à nitrates (cipan) selon la revendication précédente caractérisée en ce que les coefficients a2 et b2 peuvent appartenir à une gamme de valeurs comprises entre 0,003 et 0,027 pour a2 et 0,315 et 0,365 pour b2. 7
  7. 7. Méthode de fertilisation raisonnée adaptée à l’azotobactérisation (AZB) des résidus de culture cellulosiques au sol (RCS) et de cultures intermédiaires pièges à nitrates (cipan) selon un quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que la superposition, graphique ou mathématique, par rapport à ΔρΗί = [pHeau - ρΗκοι], de ces deux relations - DEF et RES, afin d’obtenir la différence iSAB = [DEF - RES] à titre d’indicateur élémentaire du degré de résilience acidobasique des populations azotobactériennes indigènes du sol donne lieu à une famille de relations iSAB fonctions de ΔρΗί selon le type de situations agronomiques, types de
    - 14sols, localisation géographique de la parcelle ou toutes autres caractéristiques agro-pédoclimatiques pouvant affecter le statut acidobasique (SAB) du sol.
  8. 8. Méthode de fertilisation raisonnée adaptée à l’azotobactérisation (AZB) des résidus de culture cellulosiques au sol (RCS) et de cultures intermédiaires pièges à nitrates (cipan) selon la revendication précédente caractérisée en ce que l’indicateur du degré de résilience acidobasique des populations azotobactériennes indigènes du sol, iSAB, est exprimé par rapport à ΔρΗί selon la relation iSAB = a3 + bsApHi.
  9. 9. Méthode de fertilisation raisonnée adaptée à l’azotobactérisation (AZB) des résidus de culture cellulosiques au sol (RCS) et de cultures intermédiaires pièges à nitrates (cipan) selon la revendication précédente caractérisée en ce que les coefficients a3 et b3 peuvent appartenir à une gamme de valeurs comprises entre 1,75 et 1,85 pour a3 et -1,72 et -1,80 pour b3.
  10. 10. Méthode de fertilisation raisonnée adaptée à l’azotobactérisation (AZB) des résidus de culture cellulosiques au sol (RCS) et de cultures intermédiaires pièges à nitrates (cipan) selon un quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que l’intégration d’iSAB dans un indice agrégé d’eAZB (efficacité relative en termes de rendement protéique (RDN ; kg-Ngrain/ha) ou de rendement unitaire (RUN ; kg-Ngrain/uN) de l’azotobactérisation des résidus de culture (cellulosiques) au sol (RCS) par rapport à un témoin non azotobactérisés) servant au calcul des doses prévisionnelles d’engrais azotés (dN) adaptées à l’azotobactérisation des résidus de culture ce fait comme suit ;
    iAZB = £(Si x Pi) pour les i = 1, 2, 3 ... —> nombre d’indicateurs (n), y compris iSAB
    Si étant ici le score normalisé (base 100 ou 1,00) de l’indicateur élémentaire affectant eAZB, et Pi le poids (0,00 à 1,00) attribué à ce score, pAZB est ici en sorte la contribution (fourniture) en N des microorganismes phytogènes du sol, y compris ceux réintroduits par l’inoculation, et en ce que dN fonction de l’indicateur agrégé, iAZB, obtenu par agrégation des indicateurs élémentaires d’eAZB est calculé comme suite ;
    dN = a x pRDT - pAZB sachant que ;
    • a = bARVALis / eAZBRUN • pAZB = pRDN - pRDN/eAZBRDN et que pRDT et pRDN sont les objectifs, ou potentiels, de rendements agronomiques (Qxgrain/ha) et protéiques (kg-Ngrain/ha), eAZBRDN et eAZBRUN les valeurs d’eAZB en termes de RDN et RUN (rendements unitaires ; kg-N grain OU kÇ|-Nbiomasse /unité d’N fertilisant), respectivement et par rapport à un témoin non traité, et que a est le coefficient b dit d’Arvalis™ (bARVALis), alias « besoin unitaire » (i.e. unités d’N par Qxgrain), divisée par eAZBRUN.
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