FR3077975A1 - Dispositif de stockage de liquide, a declenchement d’alerte d’hydratation - Google Patents

Abstract

Un dispositif de stockage de liquide (DS) comprend un réceptacle (RL) préhensible par une personne et comportant une cavité propre à contenir un liquide destiné à être bu, des premiers moyens de détection (MD1) générant un signal de détection en cas de détection d'un déplacement du réceptacle (RL), et des moyens d'alerte (MA) déclenchant, à au moins un instant postérieur à la génération du signal de détection, la fourniture à cette personne d'une alerte représentative d'un conseil d'hydratation par ingestion de liquide.

Description

DISPOSITIF DE STOCKAGE DE LIQUIDE, À DÉCLENCHEMENT D’ALERTE D’HYDRATATION

L’invention concerne la sécurité des personnes.

Comme le sait l’homme de l’art, lorsqu’une personne ne boit pas assez régulièrement du liquide, comme par exemple de l’eau, elle se déshydrate, ce qui influence son état général, et notamment sa concentration, sa vigilance, sa réactivité, son niveau de fatigue, sa capacité de mémorisation, ses douleurs musculaires, sa sensibilité et sa vision. Le mécanisme de déshydratation peut varier en fonction de paramètres, comme par exemple l’âge, les conditions climatiques ambiantes (et en particulier la température et l’hygrométrie), la consommation de certains produits (tels que l’alcool, le café ou le thé), et l’activité physique (course à pieds, sommeil). En outre, la sensation de déshydratation varie généralement avec l’âge, plus la personne est âgée, moins elle ressent la déshydratation.

La déshydratation peut donc s’avérer dangereuse dans certaines situations, et notamment lorsque la personne est le conducteur d’un véhicule, éventuellement de type automobile. On comprendra en effet, compte tenu des explications données plus haut, que la déshydratation est de nature à diminuer la capacité d’un conducteur à contrôler son véhicule, et donc peut s’avérer potentiellement (très) dangereuse pour les passagers du véhicule et pour les tiers situés dans l’environnement de ce dernier. Cette dangerosité peut en outre être accentuée lorsque le conducteur est fatigué et/ou n’est pas en bonne forme physique et/ou conduit pendant une partie de la journée pendant laquelle il a l’habitude de dormir.

Actuellement, il n’existe pas de solution permettant d’alerter une personne sur sa déshydratation. Seuls existent dans certains véhicules des dispositifs d’assistance qui permettent d’alerter un conducteur lorsque son état de vigilance est faible, par exemple du fait des importantes et/ou fréquentes variations de position angulaire du volant, ou des louvoiements anormaux du véhicule sur sa voie de circulation, ou des coups de volant donnés par le conducteur lorsque le véhicule est situé à proximité d’une ligne délimitant sa voie de circulation, ou de la détection de signes de distraction et de somnolence sur son visage, ou encore de la détection de signes de fatigue par observation de mesures physiologiques. Lorsque ces dispositifs d’assistance détectent qu’au moins un paramètre, censé être représentatif de l’état de vigilance du conducteur, est anormal, ils génèrent une alarme destinée au conducteur et/ou à au moins un calculateur embarqué dans le véhicule et chargé de contrôler une partie au moins de la cinématique (ou dynamique) de ce dernier (vitesse, accélération, trajectoire, freinage).

Un inconvénient principal de ces dispositifs d’assistance réside dans le fait qu’ils n’alertent le conducteur qu’une fois qu’ils ont détecté que son état de vigilance était faible, ce qui peut s’avérer trop tard lorsque le conducteur est inattentif à l’alerte ou déjà somnolent.

Un autre inconvénient de ces dispositifs d’assistance réside dans le caractère invasif, et parfois dérangeant, de l’alerte, en particulier lorsqu’elle est réalisée au moyen d’un flash de lumière ou de vibrations sur le volant ou encore d’une forte variation de l’intensité des sons diffusés par haut-parleur.

L’invention a donc notamment pour but d’améliorer la situation.

Elle propose notamment à cet effet un dispositif destiné à stocker un liquide et comprenant un réceptacle préhensible par une personne et muni d’une cavité propre à contenir un liquide destiné à être bu.

Ce dispositif se caractérise par le fait que son réceptacle comprend :

- des premiers moyens de détection générant un signal de détection en cas de détection d’un déplacement du réceptacle, et

- des moyens d’alerte déclenchant, à au moins un instant postérieur à la génération du signal de détection, la fourniture à la personne d’une alerte représentative d’un conseil d’hydratation par ingestion de liquide.

Ainsi, la personne peut être informée pendant son trajet, une ou plusieurs fois, du fait qu’il est important qu’elle s’hydrate en buvant du liquide.

Le dispositif de stockage de liquide selon l’invention peut comporter d’autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment :

- dans un premier mode de réalisation, son réceptacle peut comprendre des moyens de diffusion sonore émettant par voie d’ondes un message d’alerte sonore conseillant l’hydratation à la personne, en cas de réception d’un signal de déclenchement généré par les moyens d’alerte ;

- dans un deuxième mode de réalisation, son réceptacle peut comprendre des moyens de communication émettant par voie d’ondes, en cas de réception d’un signal de déclenchement généré par les moyens d’alerte, à destination d’un équipement communicant utilisé par la personne, un message d’alerte conseillant l’hydratation à cette personne, en vue d’une diffusion sonore de ce message d’alerte par au moins un haut-parleur de cet équipement communicant et/ou d’un affichage de ce message d’alerte par au moins un écran de cet équipement communicant ;

- dans un troisième mode de réalisation, son réceptacle peut comprendre des moyens de communication émettant par voie d’ondes, en cas de réception d’un signal de déclenchement généré par les moyens d’alerte, à destination d’un module de communication par voie d’ondes embarqué dans un véhicule transportant la personne et le dispositif, un message d’alerte conseillant l’hydratation à cette personne, en vue d’une diffusion sonore de ce message d’alerte par au moins un haut-parleur de ce véhicule et/ou d’un affichage de ce message d’alerte par au moins un écran de ce véhicule ;

- dans un quatrième mode de réalisation, son réceptacle peut comprendre des moyens de communication émettant par voie d’ondes, en cas de réception d’un signal de déclenchement généré par les moyens d’alerte, un message d’alerte à destination d’un équipement communicant utilisé par une autre personne distante afin que cette dernière transmette à son tour, au moyen de son équipement communicant et à destination d’un module de communication, embarqué dans un véhicule transportant la personne et le dispositif de stockage de fluide ou qui équipe un autre équipement communicant utilisé par la personne, un autre message d’alerte conseillant l’hydratation à la personne en vue de sa diffusion sonore par au moins un haut-parleur du véhicule ou de l’autre équipement communicant utilisé et/ou de son affichage par au moins un écran du véhicule ou de l’autre équipement communicant utilisé ;

- dans un cinquième mode de réalisation, son réceptacle peut comprendre des moyens de communication émettant par voie d’ondes, en cas de réception d’un signal de déclenchement généré par les moyens d’alerte, un message d’alerte destiné à un module de communication, embarqué dans un véhicule transportant la personne et le dispositif ou équipant un premier équipement communicant utilisé par la personne, afin que ce module de communication retransmette ce message d’alerte à un autre équipement communicant utilisé par une autre personne distante de sorte que cette dernière transmette à son tour, au moyen de cet autre équipement communicant et à destination de ce module de communication un autre message d’alerte conseillant l’hydratation à cette personne en vue d’une diffusion sonore de ce message d’alerte et/ou d’un affichage de ce message d’alerte ;

- ses moyens d’alerte peuvent déclencher la fourniture à la personne d’une alerte représentative d’un conseil d’hydratation par ingestion de liquide à un instant qui constitue une fin d’au moins un intervalle temporel prédéfini et postérieur à la génération du signal de détection ;

- en variante, ses moyens d’alerte peuvent déclencher la fourniture à la personne d’une alerte représentative d’un conseil d’hydratation par ingestion de liquide à au moins un instant postérieur à la génération du signal de détection et fonction d’informations relatives à cette personne et/ou à des conditions climatiques ;

> les informations peuvent, par exemple, être choisies parmi une dernière durée de sommeil, un intervalle temporel habituel de sommeil, au moins un paramètre physique, un problème médical, la réalisation récente d’une séance de sport, et un état de santé ;

- son réceptacle peut comprendre des seconds moyens de détection détectant un volume de liquide contenu dans la cavité. Dans ce cas, ses moyens d’alerte peuvent déclencher la fourniture à la personne d’une alerte représentative d’un conseil d’hydratation par ingestion de liquide chaque fois qu’une variation du volume détecté est inférieure à un seuil pendant un intervalle de temps postérieur à la génération du signal de détection ;

- son réceptacle peut, par exemple, être choisi parmi un verre, un gobelet, une bouteille et une gourde.

L’invention propose également un véhicule, éventuellement de type automobile, et comprenant un habitacle, comportant au moins un logement accessible par au moins une personne, un module de communication par voie d’ondes, et un dispositif stockage de liquide du type de celui présenté ci-avant et logé de façon amovible dans ce logement.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à l’examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels :

- la figure 1 illustre schématiquement et fonctionnellement un véhicule comprenant un habitacle dans lequel est installé un conducteur et comprenant un accoudoir central comportant un logement dans lequel est temporairement logé un exemple de réalisation d’un dispositif de stockage de liquide selon l’invention, et

- la figure 2 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en perspective, un exemple de réalisation d’un dispositif de stockage de liquide selon l’invention.

L’invention a notamment pour but de proposer un dispositif de stockage de liquide DS destiné à alerter une personne CV à laquelle il est associé d’un besoin de s’hydrater par ingestion de liquide.

Dans ce qui suit, on considère, à titre d’exemple non limitatif, que la personne CV est un passager d’un véhicule V, et plus précisément le conducteur de ce dernier (V). Mais la personne pourrait, par exemple, être un piéton, un travailleur ou un randonneur qui se déplace en transportant un dispositif de stockage de liquide DS.

Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d’exemple non limitatif, que le véhicule V est de type automobile. Il s’agit par exemple d’une voiture. Mais l’invention n’est pas limitée à ce type de véhicule. Elle concerne en effet tout type de véhicule, terrestre, maritime (ou fluvial), ou aérien, dès lors qu’il comprend au moins un habitacle pouvant accueillir au moins une personne.

On a schématiquement et fonctionnellement représenté sur la figure 1 un exemple de véhicule V comprenant un habitacle H comportant un siège passager et un siège conducteur SC séparés par un accoudoir central AC. Ici, une personne CV est assise sur le siège conducteur SC afin de conduire le véhicule V. Cette personne est associée à un dispositif de stockage de liquide DS selon l’invention, qui est ici temporairement logé dans un logement LR défini dans l’accoudoir central AC (à titre d’exemple purement illustratif).

Comme illustré sur les figures 1 et 2, un dispositif de stockage de liquide DS comprend un réceptacle RL préhensible par une personne et muni d’une cavité CR propre à contenir un liquide qui est destiné à être bu.

Ce réceptacle RL comprend au moins des premiers moyens de détection MD1 et des moyens d’alerte MA couplés entre eux.

Dans l’exemple illustré non limitativement sur la figure 2, le réceptacle RL est agencé sous la forme d’un verre, par exemple réalisé en matière plastique. Mais le réceptacle RL pourrait être un gobelet, une bouteille, une gourde, ou une canette (éventuellement d’une boisson sucrée), par exemple.

Les premiers moyens de détection MD1 sont agencés de manière à générer un signal de détection lorsqu’ils détectent un déplacement du réceptacle RL.

Par exemple, ces premiers moyens de détection MD1 peuvent comprendre un accéléromètre ou un capteur de vibration ou une sonde d’inductance ou d’impédance.

On comprendra que dès que le véhicule V commence à circuler, les premiers moyens de détection MD1 le détectent et donc génèrent un signal de détection à destination des moyens d’alerte MA. De même, si une personne commence à se déplacer en transportant le dispositif de stockage de liquide DS, les premiers moyens de détection MD1 le détectent et donc génèrent un signal de détection à destination des moyens d’alerte MA.

On notera que le signal de détection peut être de type analogique ou numérique.

Les moyens d’alerte MA sont agencés de manière à déclencher, à au moins un instant qui est postérieur à la génération du signal de détection, la fourniture à la personne CV (ici le conducteur) d’une alerte représentative d’un conseil d’hydratation par ingestion de liquide.

Grâce à cette (ces) alerte(s), la personne est informée, au moins une fois ou régulièrement, du fait qu’il est important qu’elle s’hydrate en buvant du liquide, éventuellement contenu dans la cavité CR du réceptacle RL.

L’alerte fournie peut éventuellement être réitérée plusieurs fois, par exemple deux ou trois fois, avec un intervalle de temps entre deux alertes compris, par exemple, entre 5 secondes et 30 secondes. En cas de réitération prévue de l’alerte, cette dernière peut être éventuellement stoppée manuellement ou vocalement par la personne CV, ou bien automatiquement en cas de détection de prise de liquide du réceptacle RL par cette dernière (CV).

La fourniture de l’alerte précitée peut se faire de différentes façons. Cinq de ces façons correspondent respectivement à quatre modes de réalisation qui sont décrits ci-après.

Dans un premier mode de réalisation non illustré, le réceptacle RL peut comprendre des moyens de diffusion sonore qui sont agencés de manière à émettre par voie d’ondes un message d’alerte sonore conseillant l’hydratation à la personne CV, lorsqu’ils reçoivent un signal de déclenchement généré par les moyens d’alerte MA.

Ce message d’alerte sonore peut être une phrase préenregistrée ou bien un signal sonore dédié (éventuellement une mélodie). Par exemple, ces moyens de diffusion sonore peuvent comprendre un haut-parleur extra-plat associé à un circuit électronique de génération de sons (éventuellement de synthèse vocale), ou plus simplement un buzzer

En variante de ce premier mode de réalisation, le réceptacle RL peut comprendre des moyens lumineux générant une lumière destinée à attirer l’attention de la personne CV, ou bien un écran d’affichage affichant une image et/ou un message textuel destiné(e)(s) à attirer l’attention de la personne CV, en cas de réception d’un signal de déclenchement généré par les moyens d’alerte MA. Ainsi, le réceptacle RL peut, par exemple, changer de couleur lorsqu’une hydratation est recommandée, ce qui est ni intrusif, ni gênant.

Dans un deuxième mode de réalisation non illustré, le réceptacle RL peut comprendre des moyens de communication MCN émettant par voie d’ondes, lorsqu’ils reçoivent un signal de déclenchement généré par les moyens d’alerte MA, à destination d’un équipement communicant qui est utilisé par la personne CV, un message d’alerte conseillant à cette personne CV de s’hydrater. Cette émission d’un message d’alerte est destinée à permettre sa diffusion sonore par au moins un haut-parleur de cet équipement communicant et/ou son affichage par au moins un écran de cet équipement communicant.

Par exemple, cet équipement communicant peut être un téléphone intelligent (ou « smartphone »), une tablette électronique, une montre connectée (c’est-à-dire communicante) portée par la personne CV, ou un bracelet connecté (c’est-à-dire communicant) porté par la personne CV. Lorsque l’équipement communicant est un téléphone intelligent ou une tablette électronique, il est soit transporté par la personne si elle est située à l’extérieur d’un véhicule, soit placé à proximité de la personne lorsqu’elle est installée dans un véhicule, par exemple fixé sur un support.

Les communications par voie d’ondes entre les moyens de communication MCN du réceptacle RL et l’équipement communicant peuvent se faire par tout moyen connu de l’homme de l’art. Ainsi, il peut, par exemple, s’agir de communications à courte portée, telles que Car2X ou V2X ou Bluetooth ou WiFi, ou en champ proche (ou NFC (« Near Field Communication >>)).

Dans un troisième mode de réalisation illustré sur la figure 1, le réceptacle RL peut comprendre des moyens de communication MCN émettant par voie d’ondes, lorsqu’ils reçoivent un signal de déclenchement généré par les moyens d’alerte MA, à destination d’un module de communication par voie d’ondes MCV qui est embarqué dans le véhicule V transportant la personne CV et le dispositif de stockage de fluide DS, un message d’alerte conseillant l’hydratation à cette personne CV. Cette émission d’un message d’alerte est destinée à permettre sa diffusion sonore par au moins un haut-parleur HP du véhicule V et/ou son affichage par au moins un écran EC du véhicule V. Cet écran EC peut faire partie du combiné central CC qui est installé dans ou sur la planche de bord du véhicule V, comme illustré non limitativement sur la figure 1. En variante, cet écran pourrait faire partie du tableau de bord du véhicule V.

Les communications par voie d’ondes entre les moyens de communication MCN du réceptacle RL et le module de communication par voie d’ondes MCV du véhicule V peuvent se faire par tout moyen connu de l’homme de l’art. Ainsi, il peut, par exemple, s’agir de communications à courte portée, telles que Bluetooth ou WiFi, ou en champ proche (ou NFC).

Dans un quatrième mode de réalisation non illustré, les moyens de communication MCN du réceptacle RL peuvent émettre par voie d’ondes, lorsqu’ils reçoivent un signal de déclenchement généré par les moyens d’alerte MA, à destination d’un équipement communicant qui est utilisé par une autre personne distante de sorte que cette dernière transmette à son tour, au moyen de son équipement communicant et à destination d’un module de communication (qui est embarqué dans le véhicule V transportant la personne CV et le dispositif de stockage de fluide DS ou qui équipe un autre équipement communicant utilisé par la personne CV) un autre message d’alerte conseillant l’hydratation à la personne CV. Cette dernière transmission d’un message d’alerte est destinée à permettre sa diffusion sonore par au moins un haut-parleur du véhicule V ou de l’équipement communicant utilisé et/ou son affichage par au moins un écran du véhicule V ou de l’autre équipement communicant utilisé. Ce mode de fonctionnement nécessite une programmation de l’identifiant de communication de l’équipement communicant utilisé par l’autre personne distante dans les moyens de communication MCN du réceptacle RL.

On notera que dans ce quatrième mode de réalisation le message d’alerte transmis lors de la première émission n’a pour objectif que d’alerter de façon dédiée l’autre personne distante. C’est donc l’autre message d’alerte, qui est émis par l’autre équipement communicant et défini (ou éventuellement prédéfini) par l’autre personne distante, qui conseille l’hydratation à la personne CV. Cette façon d’alerter peut être particulièrement efficace lorsque l’autre personne distante est un proche (membre de la famille ou ami) de la personne alertée CV, du fait qu’elle constitue un signe d’attention ou d’attachement.

Les deux communications par voie d’ondes entre, d’une part, les moyens de communication MCN du réceptacle RL et l’équipement communicant utilisé par l’autre personne distante, et, d’autre part, l’équipement communicant utilisé par l’autre personne distante et le module de communication du véhicule V ou de l’autre équipement communicant utilisé par la personne CV peuvent se faire via au moins un réseau de communication non filaire, par exemple de type 3G, 4G ou 5G.

Dans un cinquième mode de réalisation non illustré, le réceptacle RL peut comprendre des moyens de communication MCN émettant par voie d’ondes, lorsqu’ils reçoivent un signal de déclenchement généré par les moyens d’alerte MA, un message d’alerte destiné à un module de communication qui est embarqué dans le véhicule V transportant la personne CV et le dispositif de stockage de fluide DS ou qui équipe un premier équipement communicant utilisé par la personne CV. Cette première émission d’un message d’alerte est destinée à permettre à ce module de communication (embarqué ou utilisé) de le retransmette à un autre équipement communicant utilisé par une autre personne distante de sorte que cette dernière transmette à son tour, au moyen de cet autre équipement communicant et à destination du module de communication (embarqué ou utilisé) un autre message d’alerte conseillant l’hydratation à la personne CV. Cette seconde émission d’un message d’alerte est destinée à permettre sa diffusion sonore par au moins un haut-parleur du véhicule V ou de l’équipement communicant utilisé et/ou son affichage par au moins un écran du véhicule V ou de l’équipement communicant utilisé. Ce mode de fonctionnement nécessite une programmation de l’identifiant de communication de l’autre équipement communicant utilisé par l’autre personne distante, soit dans le véhicule V, soit dans l’équipement communicant utilisé par la personne CV.

On notera que dans ce cinquième mode de réalisation le message d’alerte transmis lors de la première émission et de la retransmission n’a pour objectif que d’alerter de façon dédiée l’autre personne distante. C’est donc l’autre message d’alerte qui est émis par l’autre équipement communicant et défini (ou éventuellement prédéfini) par l’autre personne distante qui conseille l’hydratation à la personne CV. Cette façon d’alerter peut être particulièrement efficace lorsque l’autre personne distante est un proche (membre de la famille ou ami) de la personne alertée CV, du fait qu’elle constitue un signe d’attention ou d’attachement.

La communication par voie d’ondes entre les moyens de communication MCN du réceptacle RL et le module de communication par voie d’ondes (du véhicule V ou de l’équipement communicant) peut se faire à courte portée (Bluetooth ou WiFi) ou en champ proche (ou NFC). Les deux communications par voie d’ondes entre le module de communication par voie d’ondes (du véhicule V ou de l’équipement communicant) et l’autre équipement communicant peuvent se faire via au moins un réseau de communication non filaire, par exemple de type 3G, 4G ou 5G.

Dans les quatrième et cinquième modes de réalisation, l’autre personne distante pourrait aussi faire partie d’un centre de service, éventuellement médical, et il pourrait s’agir d’une personne virtuelle (c’est-àdire d’une voie synthétisée dans le cas d’un message d’alerte sonore).

On notera également qu’au lieu de prévoir dans le réceptacle RL des moyens de communication (MCN) du type de ceux décrits ci-avant, on pourrait équiper la cavité ou son voisinage de tels moyens de communication alors capables de recevoir le signal de déclenchement généré par les moyens d’alerte MA du réceptacle RL (éventuellement par une communication en champ proche (ou NFC)).

On notera que la fourniture de l’alerte pourrait se faire d’autres façons que celles décrites ci-avant. Ainsi, dans un véhicule elle pourrait se faire de façon haptique, par exemple au moyen de vibrations dans le volant et/ou dans le siège et/ou dans un équipement porté par la personne CV (tel qu’un bracelet connecté, une montre connectée ou un badge connecté), ou par émission d’une lumière, ou encore en faisant varier l’intensité des sons diffusés par haut-parleur. Ces dernières possibilités ne sont pas celles qui sont actuellement préférées du fait qu’elles peuvent être considérées comme invasives (ou dérangeantes) par certaines personnes.

On notera également que les moyens d’alerte MA peuvent éventuellement déclencher la fourniture à la personne CV d’une alerte représentative d’un conseil d’hydratation par ingestion de liquide à un instant qui constitue la fin d’au moins un intervalle temporel prédéfini et postérieur à la génération du signal de détection. La durée de chaque intervalle temporel prédéfini peut être fixée (ou programmée) par le constructeur du dispositif de stockage de liquide DS ou par le constructeur du véhicule V, ou bien elle peut être choisie par la personne qui utilise le dispositif de stockage de liquide DS. A titre d’exemple non limitatif, cette durée peut être comprise entre 30 minutes et une heure. Par ailleurs, lorsque plusieurs alertes peuvent être déclenchées après la génération du signal de détection, la durée des différents intervalles temporels n’est pas forcément fixe. Elle peut en effet varier au cours du temps en fonction de différents paramètres, comme par exemple les conditions climatiques. Par exemple, quand il fait chaud, il faut boire d’avantage.

On notera également que les moyens d’alerte MA peuvent éventuellement déclencher la fourniture à la personne CV d’une alerte représentative d’un conseil d’hydratation par ingestion de liquide à au moins un instant qui est postérieur à la génération du signal de détection et qui est fonction d’informations relatives à la personne CV et/ou à des conditions climatiques. Cette option permet avantageusement de prendre en compte le fait que le mécanisme de déshydratation et la sensation de déshydratation peuvent varier en fonction de différents paramètres.

Par exemple, les informations relatives à la personne CV peuvent être choisies parmi au moins la dernière durée de sommeil, l’intervalle temporel habituel de sommeil, au moins un paramètre physique, un problème médical, la réalisation récente d’une séance de sport, et l’état de santé. Elles sont fournies par la personne CV et/ou par une base de données à accès contrôlé et/ou par un équipement communicant (ou connecté) porté par la personne CV (comme par exemple un bracelet connecté de sport ou médical). Par ailleurs, les informations relatives aux conditions climatiques peuvent, par exemple, être la température et l’hygrométrie.

On notera également, comme illustré non limitativement sur les figures 1 et 2, que le réceptacle RL peut aussi comprendre des seconds moyens de détection MD2 agencés de manière à détecter le volume de liquide contenu dans la cavité CR et couplés aux moyens d’alerte MA. Dans ce cas, les moyens d’alerte MA peuvent déclencher la fourniture à la personne CV d’une alerte représentative d’un conseil d’hydratation par ingestion de liquide chaque fois que la variation du volume détecté (depuis une détection de volume précédente) est inférieure à un seuil pendant un intervalle de temps qui est postérieur à la génération du signal de détection.

Cette option permet avantageusement de déclencher une alerte en fonction de la quantité de liquide qui est bue dans le réceptacle RL par la personne CV pendant un intervalle de temps donné sur le trajet. Ainsi, si la personne CV n’a pas suffisamment bu pendant le dernier intervalle de temps considéré, alors une alerte est déclenchée.

Par exemple, les seconds moyens de détection MD2 peuvent réaliser les détections de volume de façon optique ou électromagnétique ou par mesures de poids.

Le seuil précité peut éventuellement varier en fonction du type du liquide qui est contenu dans la cavité CR du réceptacle RL.

On notera également que les moyens d’alerte MA peuvent être réalisés sous la forme de modules logiciels (ou informatiques ou encore « software >>), ou de circuits électroniques (ou « hardware >>), ou encore d’une combinaison de circuits électroniques et de modules logiciels.

On notera également que le dispositif de stockage de liquide DS peut être avantageusement transporté par la personne CV associée. Par conséquent, il (DS) peut accompagner cette personne CV partout, qu’elle soit à l’intérieur ou à l’extérieur d’un véhicule.

On notera également que, lorsque le conducteur est temporairement un simple « passager >> du fait que le véhicule est dans une phase de conduite automatisée (ou autonome), on peut, pour préparer sa reprise du contrôle de la conduite, lui proposer de s’hydrater par anticipation au moyen d’une alerte d’hydratation. Une telle hydratation est en effet de nature à le stimuler et donc à favoriser la reprise du contrôle de la conduite.

Claims (10)

1. Dispositif de stockage de liquide (DS) comprenant un réceptacle (RL) préhensible par une personne et muni d’une cavité propre à contenir un liquide destiné à être bu, caractérisé en ce que ledit réceptacle (RL) comprend i) des premiers moyens de détection (MD1) générant un signal de détection en cas de détection d’un déplacement dudit réceptacle (RL), et ii) des moyens d’alerte (MA) déclenchant, à au moins un instant postérieur à la génération dudit signal de détection, la fourniture à ladite personne d’une alerte représentative d’un conseil d’hydratation par ingestion de liquide.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit réceptacle (RL) comprend des moyens de diffusion sonore (MDS) émettant par voie d’ondes un message d’alerte sonore conseillant ladite hydratation à ladite personne, en cas de réception d’un signal de déclenchement généré par lesdits moyens d’alerte (MA).

3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit réceptacle (RL) comprend des moyens de communication (MCN) émettant par voie d’ondes, en cas de réception d’un signal de déclenchement généré par lesdits moyens d’alerte (MA), à destination d’un équipement communicant utilisé par ladite personne, un message d’alerte conseillant ladite hydratation à ladite personne, en vue d’une diffusion sonore de ce message d’alerte par au moins un haut-parleur dudit équipement communicant et/ou d’un affichage de ce message d’alerte par au moins un écran dudit équipement communicant.

4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit réceptacle (RL) comprend des moyens de communication (MCN) émettant par voie d’ondes, en cas de réception d’un signal de déclenchement généré par lesdits moyens d’alerte (MA), à destination d’un module de communication par voie d’ondes (MCV) embarqué dans un véhicule (V) transportant ladite personne et ledit dispositif (DS), un message d’alerte conseillant ladite hydratation à ladite personne, en vue d’une diffusion sonore de ce message d’alerte par au moins un haut-parleur dudit véhicule (V) et/ou d’un affichage de ce message d’alerte par au moins un écran dudit véhicule (V).

5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit réceptacle (RL) comprend des moyens de communication (MCN1) émettant par voie d’ondes, en cas de réception d’un signal de déclenchement généré par lesdits moyens d’alerte (MA), un message d’alerte destiné à un équipement communicant utilisé par une autre personne distante afin que cette dernière transmette à son tour, au moyen dudit équipement communicant et à destination d’un module de communication, embarqué dans un véhicule (V) transportant ladite personne et ledit dispositif de stockage de fluide (DS) ou qui équipe un autre équipement communicant utilisé par ladite personne, un autre message d’alerte conseillant l’hydratation à ladite personne en vue de sa diffusion sonore par au moins un haut-parleur dudit véhicule (V) ou dudit autre équipement communicant utilisé et/ou de son affichage par au moins un écran dudit véhicule (V) ou dudit autre équipement communicant utilisé.

6. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens d’alerte (MA) déclenchent la fourniture à ladite personne d’une alerte représentative d’un conseil d’hydratation par ingestion de liquide à un instant constituant une fin d’au moins un intervalle temporel prédéfini et postérieur à ladite génération du signal de détection.

7. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens d’alerte (MA) déclenchent la fourniture à ladite personne d’une alerte représentative d’un conseil d’hydratation par ingestion de liquide à au moins un instant postérieur à ladite génération du signal de détection et fonction d’informations relatives à ladite personne et/ou à des conditions climatiques.

8. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ledit réceptacle (RL) comprend des seconds moyens de détection (MD2) détectant un volume de liquide contenu dans ladite cavité, et en ce que lesdits moyens d’alerte (MA) déclenchent la fourniture à ladite personne d’une alerte représentative d’un conseil d’hydratation par ingestion de liquide chaque fois qu’une variation du volume détecté est inférieure à un seuil pendant un intervalle de temps postérieur à ladite génération du signal de détection.

9. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ledit réceptacle (RL) est choisi parmi un verre, un gobelet, une bouteille et une gourde.

10. Véhicule (V) comprenant un habitacle (H), comportant au moins un

5 logement (LR) accessible par au moins une personne, et un module de communication par voie d’ondes (MCV), caractérisé en ce qu’il comprend en outre un dispositif de stockage de liquide (DS) selon l’une des revendications précédentes, logé de façon amovible dans ledit logement (LR).