FR3075756A1 - Dispositif de protection aquatique - Google Patents

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Abstract

Dispositif de protection sous-marine doté de moyen de surveillance et d'alerte dans le but de garantir à tout instant l'intégrité dudit dispositif. Ledit dispositif permet de protéger une portion aquatique du reste de l'espace aquatique.

Description

Dispositif de protection aquatique L’invention concerne un dispositif de protection aquatique qui protège une portion de l’espace aquatique.
Il a déjà été proposé, dans le document de demande publiée FR3025777 (A1) (clôture de protection sous-marine anti requin autoportée et amovible) un dispositif de protection sous-marin autoporté qui crée un maillage infranchissable par des poissons d’une certaine taille.
Dans ce dispositif connu, la barrière de protection aquatique doit être inspectée quotidiennement par des plongeurs professionnels pour vérifier son intégrité : une seule brèche suffit pour perdre son pouvoir protecteur, et cette surveillance coûteuse ne suffit pas pour garantir une intégrité parfaite du dispositif à tout moment. L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients afin de garantirque le dispositif de protection d’une portion de l’espace aquatique, vis-à-vis de sphères dont la taille dépasse un diamètre prédéfini, est intact à tout moment, sans que soient nécessaires des inspections sous-marines quotidiennes. Grâce au dispositif de protection aquatique présenté, la fréquence des inspections sous-marines quotidiennes et leur durée peuvent être considérablement réduites. La plupart des cas de rupture du dispositif peuvent être signalées instantanément et l’entretien nécessaire correspondant est également simplifié. Pour des raisons de coûts, ce dispositif permet de laisser en place le dispositif de protection aquatique même en cas d’avis de tempête car l’identification d’éventuels dégâts et leur réparation peuvent être moins coûteux que le retrait et le redéploiements d’autres dispositifs de protection aquatique.
Un objet de l’invention est un dispositif de protection aquatique qui délimite une portion de l’espace aquatique du reste de la mer, avec une structure de tubes flottants, ladite structure de tubes flottants comprend une unité de protection aquatique comprenant un câble de continuité, constitué d’au moins un fil conducteur d’énergie, ledit câble de continuité étant agencé de manière à empêcher le passage au travers de l’unité de protection aquatique de sphères supérieures à un diamètre prédéfini qui correspond à la taille de maille dudit dispositif de protection.
Une maille correspond à une ouverture dans la structure du dispositif de protection aquatique qui permet le passage à travers le dispositif de protection aquatique d’éléments solides sphériques dont le diamètre est prédéfini.
Au sens de l’invention, « taille de maille » est le diamètre maximum d’une sphère apte à passer à travers le dispositif de protection aquatique.
Le « diamètre prédéfini » correspond au diamètre maximum d’une sphère solide apte à passer à travers une maille du dispositif de protection aquatique.
Au sens de l’invention, un « câble de continuité » est un câble souple continu formé d’au moins deux matières : une première matière conductrice d’énergie (par exemple d’énergie électrique) qui forme un fil conducteur d’énergie le long de l’axe central longitudinal du câble, et une autre matière isolante qui forme une gaine autour de ce fil pour limiter au maximum les déperditions de l’énergie qui circule dans le fil conducteur. Ce câble de continuité peut être protégé dans des tubes protecteurs. Ces tubes protecteurs peuvent être des tronçons de longs tubes extrudés.
Au sens de l’invention, une « rallonge de connexion » est un câble similaire à un câble de continuité qui permet de connecter un module en surface de détection et d’alerte.
Selon un premier mode de réalisation, le dispositif de protection aquatique comprend un module de surveillance et d’alerte apte à émettre une énergie à une extrémité du fil conducteur d’énergie et apte à émettre un signal d’alerte dans le cas où et seulement dans le cas où l’énergie émise à l’extrémité du fil conducteur d’énergie n’est pas détectée à une autre extrémité dudit fil conducteur d’énergie.
Grâce à ce mode de réalisation, la fréquence des plongées sous-marines pour la vérification de l’intégrité du dispositif de protection aquatique peut être diminuée et la durée de chaque plongée peut également être diminuée car la vérification de l’intégrité peut se limiter à la vérification des parties non surveillées par le dispositif, à savoir les moyens d’accroche des extrémités des câbles de liaison et les parties périphériques du dispositif de protection aquatique comme l’interface entre le fond marin et le reste du dispositif de protection aquatique.
Selon un deuxième mode de réalisation, le dispositif de protection aquatique comprend un module superviseur global apte à relayer sur une grande distance une alerte sur un appareil éloigné du dispositif de protection aquatique si un module de surveillance et d’alerte émet un signal d’alerte.
Grâce à ce mode de réalisation, un partie du dispositif de protection peut être surveillée en temps réel et à distance, sans nécessiter des plongées sous-marines.
Selon un troisième mode de réalisation, le dispositif de protection aquatique comprend plusieurs unités de protection aquatiques amovibles solidarisées les unes aux autres selon un assemblage continu.
Grâce à ce mode de réalisation, le transport sur place du dispositif de protection est plus aisé et, éventuellement, le rangement du dispositif de protection aquatique est également plus simple. On n’a pas besoin de réparer sur place une unité de protection aquatique amovible cassée, il suffit de la remplacer par une autre unité de protection aquatique amovible en bon état, et de ramener l’unité de protection aquatique amovible cassée dans un atelier pour la réparer. Ainsi, le temps qu’un opérateur doit passer en plongée dans le cas où une rupture a eu lieu au niveau des unités de protection aquatiques amovibles de protection aquatique est réduit au simple démontage et remontage d’une unité de protection aquatique amovible.
Selon un quatrième mode de réalisation, le dispositif de protection aquatique comprend des unités de protection aquatique qui sont attachées entre elles sans jeu par des câbles de liaison. Un câble de liaison comporte une gaine isolante et protectrice et, à l’intérieur de cette gaine, au moins deux fils conducteurs d’énergie qui parcourent tout le câble de liaison. À une extrémité du câble de liaison, les fils conducteurs d’énergie se raccordent en formant une boucle. À l’autre extrémité du câble de liaison, les fils conducteurs d’énergie sortent du câble de liaison en formant une paire de fils conducteurs d’énergie. Un câble de liaison est apte à se connecter en série avec un câble de continuité, avec un de ses fils conducteurs d’énergie raccordé à une extrémité du fil conducteur d’énergie du câble de continuité.
Chaque unité de protection aquatique peut être associée à deux câbles de liaison branchés chacun en série à une extrémité du câble de continuité de ladite unité de protection aquatique.
Grâce à ce mode de réalisation, une rupture de la protection entre deux unités de protection aquatique peut être détectée en temps réel.
Selon un cinquième mode de réalisation, le dispositif de protection comprend : - une ligne de fond continue destinée à être attachée au fond sous-marin selon des techniques adaptées à la nature du fond sous-marin, - une ligne de fixation située à la verticale de la ligne de fond continue, - sur ladite ligne de fixation, des boucles d’accrochage positionnées pour permettre d’accrocher chaque unité de protection aquatique, - des éléments de structure occupant l’espace entre le fond et la ligne de fixation pour bloquer le passage de sphères supérieures au diamètre maximum qui définit la taille de maille du dispositif de protection aquatique.
Grâce à ce mode de réalisation, on protège la zone entre le fond marin et la zone destinée à recevoir des unités de protection aquatique : des éléments sphériques supérieurs au diamètre prédéfini ne peuvent pas passer à travers le dispositif de protection aquatique depuis le fond marin jusqu’à la limite haute du dispositif de protection aquatique.
Selon un sixième mode de réalisation, le dispositif de protection aquatique comprend au moins deux unités de protection aquatique qui sont chacune constituées au moins en partie d’un panneau standard, lesdits panneaux standard étant tous de la même largeur. Grâce à cette structure constituée de panneaux standard indépendants accrochés entre eux, la fabrication des unités de protection aquatique est standardisée, plus simple et moins coûteuse, la mise en place est plus rapide, l’entretien est facilité.
Selon un septième mode de réalisation, le dispositif de protection aquatique comprend des tubes rigides flottants courbés montés de façon mobile sur une partie du dispositif de protection destinée à être proche de la surface de l’eau, avec une taille adaptée aux variations de hauteur d’eau observées sur la zone aquatique à protéger.
Grâce à ce mode de réalisation, la continuité de la protection est assurée entre le dispositif sous-marin et la surface de l’eau dont le niveau varie avec les vagues, les marées, les conditions météorologiques.
Selon un huitième mode de réalisation, le dispositif de protection aquatique a une forme globale en U en vue aérienne, chaque extrémité du U commençant à proximité d’une côte terrestre à deux endroits différents, délimitant une portion aquatique protégée de l’espace aquatique dont un côté est formé par la côte maritime et les autres côtés sont formés par le dispositif de protection aquatique.
Grâce à ce mode de réalisation, des activités nautiques peuvent être pratiquées dans la portion aquatique protégée sans que des animaux dangereux comme des requins situés à l’extérieur de la portion aquatique protégée puissent attaquer des personnes présentes dans la portion aquatique protégée.
Un autre objet de l’invention est un procédé de communication de surveillance et d’alerte qui permet de suivre à distance depuis un accès à un réseau de communication l’état d’un dispositif de protection aquatique.
Un opérateur peut ainsi consulter, à tout moment et depuis n’importe où, l’état d’un dispositif de protection aquatique et être informé des alertes provenant d’un module de surveillance et d’alerte.
On va maintenant présenter un mode de réalisation de l’invention donné à titre d’exemple non limitatif et à i’appui des figures annexées sur lesquelles : - la figure 1 est une vue aérienne du dispositif de protection aquatique mis en place selon une structure en forme de U qui démarre d’un point proche de la côte maritime, délimite une portion protégée de l’espace aquatique et se termine à un autre point proche de la côte maritime, - la figure 2 est une vue en partie sous-marine d’une partie du dispositif de protection aquatique qui part de la côte vers le large, - la figure 3 est une vue de face d’une unité de protection aquatique comprenant un panneau standard avec une seule rangée de mailles, - la figure 4 est une vue de face d’une unité de protection aquatique comprenant un panneau standard avec deux rangées de mailles dans le sens vertical, - la figure 5 montre un circuit complet en boucle d’une unité de protection aquatique, depuis le départ d’un module de surveillance et d’alerte jusqu’au retour audit module de surveillance et d’alerte, - la figure 6 montre un module de surveillance placé dans un tube rigide flottant ; - la figure 7 est une vue d’une partie du dispositif de protection aquatique illustrant la transmission des information, depuis des modules de surveillance et d’alerte jusqu’au réseau Internet.
Comme illustré sur les figures, le dispositif de protection aquatique comprend trois parties complémentaires adaptées aux différents niveaux de profondeurs sous marines dudit dispositif : - une première partie proche de la surface avec des tubes flottants courbés articulés sur un câble horizontal, ledit câble horizontal se situe juste sous le niveau observé le plus bas de la mer, - une deuxième partie constituée de l’assemblage continu de panneaux rectangulaires standard avec une hauteur de un rang ou de deux rangs de mailles. L’assemblage est réalisé grâce à des câbles de liaison, - une troisième partie qui assure la protection entre le fond marin et les panneaux standard et qui permet la positionnement des panneaux standard selon un montage continu.
Des moyens de surveillance et d’alerte équipent chaque panneau rectangulaire standard de sorte qu’une rupture d’un fil conducteur, qui peut signifier la perte de la protection de la portion de l’espace aquatique qu’on cherche à protéger, est immédiatement détectée et signalée à un opérateur en temps réel, même si ce dernier est loin du site d’installation du dispositif de protection aquatique. L’ensemble de ce dispositif est positionné et accroché dans la mer de sorte qu’un élément sphérique, dont la taille de diamètre est supérieure à 40 cm, ne peut pas traverser, c’est-à-dire passer d’un côté à l’autre dudit dispositif dans l’eau si ce dispositif est en bon état.
On a représenté, sur la figure 1, le dispositif de protection aquatique 10 en vue aérienne, dans une configuration en forme de U, qui part d’un point de départ de la côte 20 et qui revient à la côte à un autre point d’arrivée 30 situé à quelques centaines de mètres du point de départ de la côte 20. Entre ces deux points 20, 30, le dispositif de protection aquatique forme une ligne continue 40 qui s’éloigne de la côte en direction du large sur quelques centaines de mètres, avant de prendre une direction parallèle à la côte pendant quelques centaines de mètres, avant de revenir vers la côte à nouveau sur quelques centaines de mètres. Le dispositif forme ainsi trois côtés 50, 60, 70 positionnés environ à angle droit, la côte 80 constitue le quatrième côté d’une portion de l’espace aquatique 100 qui se trouve ainsi protégée des animaux marins dont la taille dépasse la taille de maille du dispositif de protection aquatique 10. Dans cet exemple, la taille de maille a été fixée à 40 cm.
On a représenté sur la figure 2 une vue sous-marine du dispositif de protection aquatique 10 tel que déployé entre la côte située sur gauche de la figure 2 et le large situé à droite, avec le fond sous-marin 110 qui descend en direction du large. Le montage continu du dispositif de protection aquatique est assuré sur le fond marin grâce à une chaîne continue 120 formée d’anneaux 130 de densité plus élevée que l’eau et qui s’étend sensiblement dans un plan vertical sur le fond marin. Ladite chaîne 120 est solidement attachée au fond sous-marin 110. Les moyens de fixation chimiques et/ou mécaniques dépendent de la nature du fond sous-marin et l’homme du métier choisira la méthode la mieux adaptée à la géologie du fond marin. La succession d’anneaux 130 qui forment cette chaîne continue 120 offre autant de points d’attache pour des éléments de structure qu’on vient installer au-dessus de cette chaîne continue : des chaînes filles verticales 140 maintenues entre elles par des tubes flottants horizontaux 150. L’écartement entre les chaînes filles 140 et les tubes horizontaux 150 est choisi afin que les rectangles ainsi formés aient une taille de maille inférieure à 40 cm. On forme une structure 180 en marches d’escalier à la verticale de cette chaîne continue 120. Chaque partie horizontale 160 de la structure en marche d’escalier est d’une longueur correspondant à un multiple de la longueur d’un panneau rectangulaire standard 200. Chaque partie verticale 170 de la structure en marches d’escalier est un multiple de la hauteur d’une rangée de mailles et d’une hauteur de boucle d’accrochage.
Sur cette structure 180 en forme de marches d’escalier aux dimensions standard, on vient positionner des panneaux standard 200 d’une hauteur d’une ou deux rangées 210 de mailles 220, qu’on accroche sur la structure en marches d’escalier de dimensions standard, ce qui permet de créer un alignement continu de panneaux standard 200 grâce à des câbles de liaison 240 qui permettent de solidariser deux côtés adjacents de deux panneaux standard 200 différents. Pour la première rangée 250 de panneau standard, les câbles de liaison 240 permettent de solidariser un panneau standard rectangulaire avec la structure linéaire en forme de marches d’escalier 180. On voit également, sur la figure 2, le long de la ligne horizontale la plus proche de la surface de l’eau 260, une série de tubes horizontaux 270 accrochés aux panneaux standard rectangulaires les plus proches de la surface de l’eau 280. Sur le câble horizontal le plus proche de la surface de l’eau 290, des tubes flottants courbés 295 sont montés mobiles en rotation autour dudit câble horizontal 290. La hauteur desdits tubes courbés 295 correspond à la différence entre le niveau de la mer le plus haut enregistré à l’endroit de la mer où est positionné ledit dispositif et le niveau de la mer le plus bas constaté. Pour attacher les câbles de liaison 240 entre eux, des manilles (non représentées) sont mises en place au niveau des angles des panneaux standard 200.
On a représenté sur la figure 3 une vue de face d’une unité de protection aquatique constituée d’un panneau standard rectangulaire 300 et de deux câbles de liaison 240 (240Aet 240B). L’un 240Ades câbles de liaison est disposé le long d’un bord latéral 390 du panneau standard 300, bord latéral 390 qui est destiné à se trouver sensiblement vertical en position d’utilisation, l’autre câble de liaison 240B est disposé le long d’un bord inférieur 395 du panneau standard, bord inférieur 395 qui est destiné à se trouver sensiblement horizontal en position d’utilisation. Des tubes rigides flottants 310 sont fabriqués dans un matériau plastique qui emprisonne de l’air, par tronçonnage d’un long tube extrudé. A intervalles réguliers, ledit tube extrudé est écrasé par soudure pour former des sections qui emprisonnent de l’air, ce qui lui confère sa flottabilité. On positionne ces tubes rigides flottants 310 de façon à obtenir une série de Z contigus alignés sur le même axe horizontal. Un câble de continuité 320 part du coin inférieur droit 330 du panneau standard 300 et revient à ce coin inférieur droit 330 selon un circuit en boucle qui forme des mailles 220. À chaque angle des formes en Z, on trouve des points d’attache constitués d’une vis, d’un écrou et de rondelles guide-câbles qui forment des points d’accroche 340. À chaque point d’accroche 340, des tubes rigides flottants 310 et le câble de continuité 320 sont fixés afin de former un ensemble régulier de mailles 220 dont la taille de maille ne dépasse pas 40 cm. Les points d’accroche 340 situés au bord du panneau disposent de boucles d’accrochage 350 qui permettent le passage d’un câble de liaison 240. Pour cela, la hauteur d’une rangée de maille est de 80 cm, les boucles d’accrochage 350 mesurent 10 cm, ce qui fait une hauteur de panneau standard rectangulaire 300 total d’un mètre. Chaque câble de liaison 240 comprend une épissure en œil 355 à chaque extrémité. Deux fils conducteurs d’énergie 245 passent le long d’un axe central du câble de liaison 240 de façon à former un circuit en boucle qui passe dans chaque épissure en œil 355 et qui parcourt tout le câble de liaison 240. Les fils conducteurs d’énergie 245 sortent à une extrémité du câble de liaison 240 et l’un d’eux se connecte à une extrémité d’un fil conducteur 360 du câble de continuité 320, de manière à brancher ledit câble de continuité en série avec le câble de liaison (représenté sur la figure 5).
Grâce à ce montage en série, le panneau standard rectangulaire constitue une unité de protection aquatique. Les deux câbles de liaison 240Aet 240B et le câble de continuité 320, montés en série, forment un circuit électrique dont les bornes se situent au coin inférieur droit (par rapport à la figure 5) du panneau standard rectangulaire.
Chaque câble de liaison 240A, 240B passe dans chacune des boucles d’accrochage 350 situées sur le bord du panneau standard : le bord inférieur 390 et le bord latéral droit 395 (ces positions étant relatives à la figure) d’un panneau standard rectangulaire 300.
On a représenté sur la figure 4 une vue de face d’une unité de protection aquatique constituée d’un panneau standard rectangulaire double 400 constitué de deux rangées de mailles. Le panneau standard double est constitué d’un maillage de tubes rigides flottants 410. Lesdits tubes rigides flottants 410 peuvent être fabriqués dans un matériau plastique qui emprisonne de l’air, par tronçonnage d’un long tube extrudé. A intervalles réguliers, ledit tube extrudé est écrasé par soudure pour former des sections qui emprisonnent de l’air, ce qui lui confère sa flottabilité. On positionne ces tubes rigides flottants 410 de façon à obtenir des séries de Z contigus le long de deux axes parallèles avec un câble de continuité 420 qui part du coin inférieur droit 430 dudit panneau standard double 400, qui forme un circuit en boucle en suivant les mailles 220 de la structure et qui revient au coin inférieur droit 430 dudit panneau standard double 400. À chaque angle des formes en Z, on trouve des points d’attaches formés d’une vis, d’un écrou et de rondelles guide-câbles qui forment des points d’accroche 440. À chaque point d’accroche 440, des tubes rigides flottants 410 et le câble de continuité 420 sont fixés afin de former un ensemble régulier de mailles 220 dont la taille de maille ne dépasse pas 40 cm. Les points d’accroche 440 situés au bord du panneau standard double disposent de boucles d’accrochage 450 qui permettent le passage d’un câble de liaison 460. La hauteur d’une rangée de maille est de 80 cm, les boucles d’accrochage 450 mesurent 10 cm, ce qui fait une hauteur totale de panneau standard double 400 d’un mètre quatre-vingts centimètres.
On voit sur la figure 5 un circuit en boucle parcouru par les fils conducteurs d’énergie 505 d’une unité de protection aquatique depuis un module de surveillance et d’alerte 510 situé à la surface de l’eau. L’unité de protection aquatique comprend un panneau standard 500. Un câble de raccordement 520 (à deux fils conducteurs) du module de surveillance et d’alerte, de quelques dizaines de centimètres de long, permet de simplifier la connexion avec un câble de rallonge 530 (également à deux fils conducteurs 550) dont la longueur permet d’atteindre le coin inférieur droit 535 du panneau standard 500 à surveiller. Au niveau de ce coin inférieur droit 535, chacun des deux fils conducteurs 550 du câble de rallonge 530 est connecté aux bornes du circuit en boucle de l’unité de protection aquatique, c’est-à-dire à une extrémité d’un fil conducteur d’énergie 540 d’un câble de liaison 560 au même coin inférieur droit 430 du panneau standard. D’une boucle d’accrochage 580 à une autre boucle d’accrochage 580, un câble de continuité 570 est tendu selon une ligne droite verticale en alternance avec une ligne droite en diagonale afin de parcourir l’intégralité du panneau standard 500 d’un bord latéral vertical 585 à l’autre bord latéral vertical 590 et, une fois arrivé au bord latéral vertical opposé de celui de départ, le câble de continuité 570 parcourt dans le sens opposé, l’ensemble du panneau standard 500 jusqu’à ce que les deux extrémités 595 du câble de continuité 570 se retrouvent au voisinage immédiat du coin inférieur droit 535 du panneau standard 500. Au niveau des boucles d’accrochage 580, le circuit du câble de continuité 570 suit la boucle formée par la boucle d’accrochage 580.
Un tel montage permet de détecter trois types de rupture de nature différente car : - une rupture d’une boucle d’accrochage 580 entraîne la rupture d’un fil conducteur 505, - une rupture d’une maille 220 entraîne la rupture d’un fil conducteur d’énergie 505, - une rupture d’un câble de liaison 560 entraîne la rupture d’un fil conducteur d’énergie 505.
Une rupture du fil conducteur 505 est détectée par le module de surveillance et d’alerte positionné en partie au-dessus de la surface.
On voit sur la figure 6 ledit module de surveillance et d’alerte 600 constitué de trois parties : - une première partie comprend la batterie 610, - une deuxième partie comprend la carte mère 620, - une troisième partie comprend l’antenne 630.
Ces parties sont connectées et assemblées en longueur le long d’un axe et leur diamètre et leur taille sont compatibles avec leur placement dans un tube courbé monté de façon mobile 295 en rotation proche de la surface. Un fil conducteur d’énergie est le point d’entrée 640 dudit module et un autre fil conducteur d’énergie est le point de sortie 650 dudit module. Ledit module de surveillance et d’alerte 600 est capable d’émettre une énergie à certains intervalles de temps sur une 665 des deux extrémités du fil conducteur 660 et de surveiller une autre 675 des deux extrémités d’un fil conducteur 670. Dans le cas où, et seulement dans le cas où, l’énergie émise sur l’extrémité 665 du fil conducteur 660 n’est pas détectée à l’extrémité 675 de l’autre fil conducteur 670, le module de surveillance et d’alerte émet un signal radio détectable et analysable par un superviseur global 680. Ledit module de surveillance et d’alerte 600 est doté d’une batterie 610 dont la capacité permet de donner plusieurs mois d’autonomie audit module 600. Lorsque la charge de la batterie 610 dudit module 600 descend au-dessous d’un certain seuil, ledit module 600 est remplacé par un module similaire dont la batterie est en pleine charge, et le module 600 retiré sera rechargé en dehors du site.
On voit sur la figure 7 une vue sous-marine du dispositif de protection aquatique 10 tel que déployé entre la côte située sur la gauche de la figure 7 et le large situé à droite, avec le fond marin 110 qui descend en direction du large. Le montage continu du dispositif de protection est similaire à celui présenté sur la figure 2.
Sur cette figure 7, on voit également à la surface de l’eau des modules de surveillance et d’alerte 700 connectés chacun à un câble de liaison 710, lui-même connecté au câble de continuité 720. Au dessus du niveau de la mer, on voit que chaque module de surveillance et d’alerte 700 est capable d’émettre une onde hertzienne porteuse d’information. Chaque module de surveillance et d’alerte 700 émet une onde hertzienne à intervalles réguliers de temps d’environ une minute. Ledit message contient plusieurs informations : l’identifiant du panneau correspondant, le niveau d’énergie des batteries et l’état du fil conducteur.
Un module superviseur global 730, apte à répertorier les modules de surveillance et d’alerte 700 et apte à recevoir et relayer toutes les informations émises depuis lesdits modules de surveillance et d’alerte 700, permet de transmettre ces informations et des codes d’erreur élaborés à partir de ces informations via le réseau Internet 740. Lesdites informations et lesdits codes d’erreur sont accessibles en temps réel depuis n’importe quel terminal capable de se connecter à Internet. Toutes ces informations et code d’erreur sont enregistrées de façon horodatée au niveau du module superviseur et sont interprétées afin d’émettre sur le réseau Internet des codes d’erreur de trois catégories : - des codes d’erreur de panne imminente en cas de batterie faible par exemple, - des codes d'erreur de panne en cas de non réception de message d’un module de surveillance et d’alerte 700 répertorié par exemple, - des codes d’erreur d’alerte en cas de rupture de continuité des fils conducteurs connectés aux modules de surveillance et d’alerte 700.
Lesdits codes d’erreur sont horodatés et comprennent également un code d’identification correspondant à un unique panneau standard. Lesdits codes d’erreur alimentent une application installée sur un téléphone mobile qui permet d’afficher l’état du dispositif de protection aquatique en temps réel ainsi que l'historique des événements qui ont eu lieu sur le dispositif de protection aquatique. Ladite application peut être configurée pour émettre des courriels, des SMS, et pour afficher des messages d’alerte sur l’écran du téléphone dès qu’un code d’erreur est reçu.
Un autre objet de l’invention est un procédé de communication de surveillance et d’alerte. Ledit procédé est réparti sur quatre éléments distants qui assurent plusieurs phases complémentaires distinctes et séquentielles du procédé de communication de surveillance et d’alerte.
Le premier élément est un module de surveillance et d’alerte qui est apte à activer à intervalle régulier de l’ordre de quelques dizaines de secondes un système électronique de surveillance et d’alerte contenu dans la carte mère, ledit système électronique de surveillance et d’alerte est apte à effectuer l’ensemble des opérations suivantes : - une première étape de création d’un code d’erreur qui associe dans une enveloppe numérique : o un numéro de série unique propre à un module d’alerte et de surveillance, enregistrée dans la carte mère du module de surveillance et d’alerte lors de la fabrication, o une valeur digitale représentative du niveau de charge de la batterie, et o une valeur digitale représentative de la continuité du circuit en boucle connecté au module de surveillance et d’alerte. - une deuxième étape qui consiste à émettre sous la forme d’un signal porteur hertzien le code d’erreur encodé en le dupliquant sur plusieurs fréquences hertziennes préétablies, - une troisième étape de mise en veille du système électronique de surveillance et d’alerte.
Le deuxième élément est un module superviseur global qui permet de décoder de façon continue dans le temps l’ensemble des signaux hertziens émis par l’ensemble des modules de surveillance et d’alerte d’une zone afin de récupérer les codes d’erreur générés et envoyés par les modules de surveillance et d’alerte. Tous ces codes d’erreur sont stockés dans une mémoire temporaire de traitement de l’information. La validité de chaque enveloppe numérique est vérifiée, les éventuels doublons d’enveloppe numérique sont retirés, si l’enveloppe numérique est valide, elle est horodatée avant d’être encodée dans un format compatible avec les formats de données pouvant circuler sur Internet. Cette donnée est alors émise via le réseau Internet à destination d’un serveur informatique distant après avoir été enregistrée sur une mémoire locale de stockage d’une capacité suffisante pour stocker environ un mois d’historique. Quand le serveur informatique envoie un accusé de réception électronique d’une enveloppe électronique, le module superviseur traite une autre enveloppe dans l’ordre chronologique de leur réception.
Le troisième élément est un serveur informatique apte à recevoir les enveloppes numériques générées par le module superviseur, à les enregistrer, à les stocker sans limite dans le temps, à les diffuser sur d’autres terminaux selon plusieurs protocoles de communication : par email, par SMS, et également en alimentant en données en temps réel une application pour téléphone portable dédiée à la surveillance du dispositif de surveillance aquatique. L’application pour téléphone portable est le quatrième élément qui participe à ce procédé de communication en alimentant le serveur informatique dans un mode d’accès à l’application en mode administrateur pour fournir : - la liste des numéros de téléphones destinataires des messages d’alerte SMS, - la liste de adresses email destinataires des courriels d’alerte, - la correspondance entre le numéro de série du module de surveillance et la position du panneau standard connecté, - les valeurs de conductivité minimales et maximales qui déclenchent un message d’alerte.
Une autre fonction de l’application pour téléphone portable en mode consultation est l’affichage des panneaux avec un code couleur pour indiquer éventuellement un niveau d’alerte par panneau, l’affichage de tout l’historique des données par panneau, et la possibilité de marquer les panneaux nécessitant une maintenance. Cette application peut être installée sur plusieurs téléphone portable, et deux modes d’utilisation sont possibles : un mode consultation et un mode administration. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation présentés et d'autres modes de-réalisation apparaîtront clairement à l'homme du métier. Il est notamment possible de donner à la structure des panneaux des géométries de maillage ou de forme différents : carré, parallélépipède. Le nombre de rangs de mailles d’un panneau standard peut-être supérieur à deux rangs en fonction des besoins de la hauteur de la mer à protéger. Il est également possible de compléter ce dispositif avec des caméras de surveillance sous-marine ou de surface. Il est également possible de remplacer l’énergie électrique qui circule dans les boucles de détection par une autre forme d’énergie, notamment l’énergie lumineuse avec des câbles optiques. Il est également possible d’étendre le système de boucles de surveillance à la partie du dispositif entre le fond marin et le début de la partie constituée de panneaux standard en y faisant circuler des câbles de continuité. Les tubes courbés en surfaces peuvent également être parcourus par des câbles de continuité. Lesdits différents câbles de continuité peuvent être connectés à des modules de surveillance et d’alerte permettant ainsi la surveillance de l’ensemble du dispositif de protection aquatique, rendant la surveillance sur site encore moins fréquente et encore moins longue. Il est également possible d’équiper le dispositif de protection aquatique de capteurs de données physiques (température, vent, courant, etc) dont les informations sont relayées selon le même mode de transmission que celui décrit sur la figure 7. Un serveur informatique peut également centraliser les informations recueillies depuis plusieurs dispositifs de protection aquatique et l’application pour téléphone portable peut servir à configurer et à afficher l’état de plusieurs dispositifs de protection aquatique.
Liste des références des figures FIG 1 10 dispositif de protection aquatique 20 point de départ du dispositif de protection aquatique de la côte 30 point d’arrivée du dispositif de protection aquatique de la côte 40 ligne continue du dispositif de protection aquatique 50 60 70 côtés du dispositif 80 côte 100 portion de l’espace aquatique protégé FIG 2 110 fond sous-marin 120 chaîne continue 130 anneaux 140 chaînes filles verticales 150 tubes flottants horizontaux 160 partie horizontale de la structure en marche d’escalier 170 partie verticale de la structure en marche d’escalier 180 structure linéaire en forme de marches d’escalier aux dimensions standard 200 panneaux standard 210 rangée de maille 220 mailles 240, 240A, 240B câbles de liaison 245 fil conducteur du câble de liaison 250 première rangée de panneau standard 260 ligne horizontale la plus proche de la surface de l’eau 270 une série de tubes horizontaux 280 panneaux standard rectangulaire les plus proches de la surface de l’eau 290 câble horizontal le plus proche de la surface de l’eau 295 tubes flottant courbés montés mobiles en rotation autour dudit câble horizontal FIG 3 300 un panneau standard rectangulaire 310 tubes rigides flottants 320 câble de continuité 330 coin inférieur droit 340 point d’accroche 350 boucles d’accrochage 355 épissure en oeil 360 fil conducteur d’énergie du câble de continuité 320 370 deux fils conducteurs connectés à un module de surveillance 375 380 câble de rallonge 390 bord inférieur d’un panneau standard 395 bord latéral droit d’un panneau standard FIG 4 400 panneau standard rectangulaire double 410 tubes rigides flottants 420 câble de continuité 430 coin inférieur droit du panneau standard double 400, 440 point d’accroche 450 boucle d’accrochage 460 câble de liaison FIG 5 500 panneau standard 505 fil conducteur d’énergie 510 module de surveillance et d’alerte 520 câble de raccordement du module de surveillance et d’alerte 530 câble de rallonge 535 coin inférieur droit 540 fil conducteur d’énergie du câble de liaison 550 deux fils conducteur passant dans le câble de rallonge 530 560 câble de liaison 570 câble de continuité 580 boucle d’accrochage 585 590 bords latéraux du panneau standard FIG 6 600 module de surveillance et d’alerte 610 batterie 620 carte mère 630 antenne 640 point d’entrée 650 point de sortie 660, 670 fil conducteur 665, 675 extrémités du fil conducteur 680 superviseur global FIG 7 700 module de surveillance et d’alerte 710 câble de liaison 720 câble de continuité 730 module superviseur global 740 réseau Internet

Claims (11)

  1. Revendications
    1. Dispositif de protection aquatique (10) qui délimite une portion de l’espace aquatique (100) du reste de la mer, avec une structure de tubes flottants (310, 410), caractérisé en ce que ladite structure de tubes flottants (310, 410) comprend une unité de protection aquatique comprenant un câble de continuité (320, 420, 570, 720), constitué d’au moins un fil conducteur d’énergie (360, 505), ledit câble de continuité (320, 420, 570, 720) étant agencé de manière à empêcher le passage au travers de l’unité de protection aquatique de sphères supérieures à un diamètre prédéfini qui correspond à la taille de maille dudit dispositif de protection aquatique (10).
  2. 2. Dispositif de protection aquatique (10) selon la précédente revendication, comprenant un module de surveillance et d’alerte (510, 600, 700) apte à émettre une énergie à une extrémité du fil conducteur d’énergie (360, 505) et apte à émettre un signal d’alerte dans le cas où et seulement dans le cas où l’énergie émise à l’extrémité du fil conducteur d’énergie (360, 505) n’est pas détectée à une autre extrémité dudit fil conducteur d’énergie (360, 505).
  3. 3. Dispositif de protection aquatique (10) selon la revendication précédente, comprenant un module superviseur global (730) apte à relayer sur une grande distance une alerte sur un appareil éloigné du dispositif de protection aquatique (10) si un module de surveillance et d’alerte (510, 600, 700) émet un signal d’alerte.
  4. 4. Dispositif de protection aquatique (10) selon l’une des revendications précédentes, comprenant plusieurs unités de protection aquatique amovibles solidarisées les unes aux autres selon un assemblage continu.
  5. 5. Dispositif de protection aquatique (10) selon la précédente revendication dont les unités de protection aquatique amovibles sont attachées entre elles sans jeu par des câbles de liaison (240, 460, 560).
  6. 6. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel le câble de liaison (240, 460, 560) comporte une gaine isolante et protectrice et, à l’intérieur de cette gaine, au moins deux fils conducteurs d’énergie (245, 540) qui parcourent tout le câble de liaison.
  7. 7. Dispositif de protection aquatique (10) selon l’une des revendications précédentes, comprenant : - une ligne de fond continue (120) destinée à être attachée au fond sous-marin (110) selon des techniques adaptées à la nature du fond sous-marin (110), - une ligne de fixation (160, 170) située à la verticale de la ligne de fond continue (120), - sur ladite ligne de fixation (160, 170), des boucles d’accrochage (350) positionnées pour permettre d’accrocher chaque unité de protection aquatique, - des éléments de structure (130, 140) occupant l’espace entre le fond sous-marin (110) et la ligne de fixation (160, 170) pour bloquer le passage de sphères supérieures au diamètre maximum qui définit la taille de maille du dispositif de protection aquatique.
  8. 8. Dispositif de protection aquatique (10) selon la revendication 4 et l’une quelconque des revendications 1, 2, 3, 5, 6, 7, dans lequel au moins deux unités de protection aquatique sont constituées chacune d’un panneau standard (300, 400, 500), lesdits panneaux standard (300, 400, 500) étant tous de la même largeur.
  9. 9. Dispositif de protection aquatique (10) selon l’une des revendications précédentes, qui comprend des tubes rigides flottants courbés (410) montés de façon mobile sur une partie du dispositif de protection destinée à être proche de la surface de l’eau, avec une taille adaptée aux variations de hauteur d’eau observées sur la zone aquatique à protéger.
  10. 10. Dispositif de protection (10) aquatique selon l’une quelconque des revendications précédentes, qui a une forme globale en U en vue aérienne, chaque extrémité du U commençant à proximité d’une côte terrestre à deux endroits différents (20, 30), délimitant une portion aquatique protégée (100) de l’espace aquatique dont un côté est formé par la côte maritime (80), et les autres côtés (50, 60, 70) sont formés par le dispositif de protection aquatique (10).
  11. 11. Procédé de communication de surveillance et d’alerte qui permet de suivre à distance depuis un accès à un réseau de communication l’état d’un dispositif de protection aquatique (10) défini selon l’une quelconque des revendications 1 à 10.
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