FR3072316A1 - Outil equipe d'un dispositif de blocage en au moins une position d'une partie mobile de l'outil - Google Patents

Abstract

Outil comportant une premiÚre partie (1) définissant un logement de réception d'au moins une seconde partie, ladite seconde partie étant montée mobile en rotation autour d'un arbre de rotation fixé sur la premiÚre partie (1) entre une premiÚre position dite inactive et une seconde position dite active, ledit outil étant équipé d'au moins un dispositif de blocage en au moins une position de ladite seconde partie, ledit dispositif comprenant une piÚce allongée, fixée sur la premiÚre partie (1) et mobile par pivotement autour d'un arbre perpendiculaire à sa plus grande dimension entre au moins une position où une extrémité de la seconde partie est en prise dans une encoche (7) ménagée dans l'extrémité de la premiÚre partie (1) et une autre position où l'extrémité de la seconde partie est dégagée de ladite encoche (7), ladite piÚce étant configurée pour un retour en position inactive par au moins un organe de rappel, caractérisé en ce que la premiÚre partie (1) est réalisée au moins par pliage d'une plaque métallique et en ce qu'au moins la piÚce allongée, son arbre de pivotement et le au moins un organe de rappel constitutifs du dispositif de blocage sont venus de matiÚre, par découpage, de la premiÚre partie (1).

Description

OUTIL EQUIPE D’UN DISPOSITIF DE BLOCAGE EN AU MOINS UNE POSITION D’UNE PARTIE MOBILE DE L’OUTIL

La présente invention concerne un outil équipé d’un dispositif de blocage en au moins une position d’une partie mobile de l’outil.

L’expression « outil >> désigne ici, au sens large, un outil pourvu d’au moins un élément mobile formant une partie active de l’outil. Il peut s’agir d’un outil à main tel qu’un couteau fermant, une scie, une pelle ou un outil manuel à lame. Cette expression concerne également un outil de type manche, instrument de mesure, outil de manutention ou plus généralement un outil dont au moins une partie active est configurée en élément mobile entre une position dite inactive dans laquelle l’élément est, par exemple, inséré dans un logement dédié et/ou dans laquelle l’outil a un encombrement minimal et une position dite active dans laquelle l’élément est utilisable et/ou l’outil a un encombrement maximal.

Par la suite, l’invention sera décrite en référence à un outil à main de type couteau fermant, étant entendu que l’invention trouve son application pour tout type d’outils tels que décrits précédemment.

On connaît des outils à main, type couteau fermant dont une partie active, par exemple une lame ou un accessoire de type tire-bouchon ou tournevis, est maintenue, pour des raisons de sécurité, bloquée en au moins une position, à savoir au moins la position active. Ainsi, on évite toute fermeture accidentelle du couteau, donc tout repli non volontaire de la lame dans son logement. Les dispositifs de blocage sont variés, certains étant adaptés pour également bloquer en position inactive la partie mobile de l’outil.

Ces divers dispositifs doivent être simples à fabriquer, fiables et d’un usage aisé.

A titre d’exemple, on connaît par US-A-2013/0236236 un dispositif de blocage en position des montants d’une échelle. Le dispositif est intégré à un montant. Il comporte une découpe de forme complexe d’une extrémité du montant, de sorte à définir un organe de blocage mobile par effet ressort. L’extrémité de l’organe, selon la position occupée, vient en prise avec une des encoches ménagées sur l’extrémité de l’autre montant, bloquant ce dernier dans une position donnée, à savoir montants pliés ou dépliés. On connaît également des couteaux fermants dont la lame est maintenue bloquée en au moins la position d’ouverture par une pièce, de type levier ou poussoir. Cette pièce comporte une extrémité adaptée pour venir en prise avec une encoche ménagée dans le talon de la lame. La manoeuvre et/ou le rappel en position de la pièce est assuré par effet ressort. De tels couteaux sont, par exemple, décrits par US-A-2017/0136634 ; US-A-2016/0354936 ; US-A-2016/0279810. De telles solutions impliquent la fabrication et le montage d’un nombre de pièces relativement important, cela avec des contraintes dimensionnelles impliquant un montage réalisé par une personne expérimentée, donc, au moins en partie, difficilement automatisable. Ces points impactent donc le coût de fabrication et les délais de réalisation de tels outils.

C’est à ces inconvénients qu’entend plus particulièrement remédier l’invention en proposant un outil équipé d’un dispositif de blocage en au moins une position d’un élément mobile de l’outil d’une fabrication et d’un montage optimisés, avec un minimum de pièces et avec des étapes de fabrication aisées à automatiser.

A cet effet, l’invention a pour objet un outil comportant une première partie définissant un logement de réception d’au moins une seconde partie, ladite seconde partie étant montée mobile en rotation autour d’un arbre de rotation fixé sur la première partie entre une première position dite inactive dans laquelle la seconde partie est logée dans la première partie et une seconde position dite active dans laquelle la seconde partie est hors de son logement, ledit outil étant équipé d’au moins un dispositif de blocage en au moins une position de ladite seconde partie, ledit dispositif comprenant une pièce allongée, fixée sur la première partie et mobile par pivotement autour d’un arbre perpendiculaire à sa plus grande dimension entre au moins une position où une extrémité de la seconde partie est en prise dans une encoche ménagée dans l’extrémité de la première partie et une autre position où l’extrémité de la seconde partie est dégagée de ladite encoche, ladite pièce étant configurée pour un retour en position inactive par au moins un organe de rappel, caractérisé en ce que la première partie est réalisée au moins par pliage d’une plaque métallique et en ce qu’au moins la pièce allongée, son arbre de pivotement et le au moins un organe de rappel constitutifs du dispositif de blocage sont venus de matière, par découpage, de la première partie.

Ainsi, on réalise un outil comportant un minimum de pièces, typiquement, une première et une seconde parties ainsi qu’un arbre de rotation reliant deux extrémités des première et seconde parties, les autres pièces étant venues de matière avec la première partie. Grâce à l’invention, la mise en forme s’effectue par découpage et pliage de pièces. Cela permet non seulement un gain de productivité avec la possibilité d’automatiser, au moins en partie, les opérations mais également assure un ajustement optimal des pièces constitutives de l’outil, les opérations de montage étant réduites au minimum.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention un tel outil peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

- Une extrémité de la seconde partie est pourvue d’au moins un relief pourvu d’une face adaptée pour être en prise avec une encoche ménagée dans l’extrémité de la pièce de la première partie lorsque la seconde partie est en configuration active.

- L’extrémité de la seconde partie comprend au moins un autre relief adapté pour être en prise avec une encoche ménagée dans l’extrémité de la pièce de la première partie lorsque la seconde partie est en configuration inactive.

- L’organe de rappel comprend au moins une patte de type ressort à lame.

- L’outil comprend deux organes de rappel formés par deux pattes de type ressort à lame disposées angulairement.

- La première partie est formée par pliage longitudinal et cintrage selon un axe de symétrie d’une plaque métallique.

- La pièce allongée de la première partie est pourvue d’une zone d’appui adaptée pour permettre la mise en pivotement de ladite pièce autour de son arbre de pivotement.

- la zone d’appui est pourvue d’une tirette adaptée pour assurer un appui guidée de la pièce.

L’invention sera mieux comprise et d’autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre de plusieurs modes de réalisation de l’invention, donnée à titre d’exemple non limitatif et faite en référence aux dessins suivants dans lesquels:

- La figure 1 est une vue de dessus de la première partie, avant pliage et mise en forme par cintrage, d’un outil conforme à un mode de réalisation de l’invention,

- la figure 2 est une vue de côté, à la même échelle, de la première partie illustrée à la figure 1 après pliage et mise en forme,

- la figure 3 est une vue de côté, à une plus petite échelle, de la première partie pliée et mise en forme, telle que représentée à la figure 2, en position sur un outil avec la partie mobile de l’outil en configuration active,

- les figures 4 et 5 sont des vues de côté similaires à la figure 3, et à une plus grande échelle pour la figure 5, la partie mobile de l’outil étant respectivement en position intermédiaire entre la configuration active et inactive à la figure 4 et en configuration inactive à la figure 5 et

- la figure 6 est une vue de dessus de la première partie, similaire à la figure 1, selon un autre mode de réalisation de l’invention.

La figure 1 illustre une première partie 1 d’un outil 2 conforme à un mode de réalisation de l’invention, avant pliage et, ici, avant son montage sur l’outil 2. L’outil 2, dans le mode de réalisation illustré aux figures 3 à 5 est un couteau fermant pourvu d’une seule lame 3, cela pour faciliter la lecture de l’invention. La lame 3 forme la seconde partie active de l’outil 2.

On conçoit aisément que, dans d’autres modes de réalisation, le couteau, ou plus généralement l’outil, comprend plus d’une lame ou plus généralement plus d’une seconde partie active. De même, l’outil peut être différent d’un couteau. A titre d’exemples non limitatifs, on peut citer une scie pliante, une pelle pliante, des pinces à poignées pliables, des manches à longueur réglable, des trépieds, des escabeaux pliants, des échelles pliantes ou d’autres outils connus en soi et comportant une partie pliable.

Ici, la première partie 1 est en acier inoxydable. En variante, elle est en un autre métal ou alliage métallique. Selon d’autres modes de réalisation, cette première partie est en un autre matériau, par exemple un matériau composite à base de polymères pour autant que ce matériau présente des caractéristiques physicochimiques et mécaniques similaires à celles d’un métal ou d’un alliage métallique. De même, cette première partie 1 peut être peinte, thermo-laquée, enduite, galvanisée ou, plus généralement, recouverte d’un revêtement protecteur et/ou décoratif. Ici, la partie 1 est d’aspect brut, le métal étant simplement poli.

La première partie 1 est globalement de forme rectangulaire. Ici, la première partie a également pour fonction, une fois pliée, de former un manche à l’outil 2. En d’autres termes, la première partie 1 forme également le manche du couteau fermant 2.

Une série d’entailles 4 parallèles et orientées perpendiculairement à un axe longitudinal AA de la première partie 1 sont ménagées en partie gauche de celle-ci, en regardant la figure 1. Ces entailles 4 définissent une zone de prise en main de l’outil 2. Elles participent également au pliage de la première partie 1 et à la mise en une forme donnée de cette dernière, comme cela sera détaillé par la suite.

Au-delà des entailles 4, en partie droite de la première partie 1 en regardant la figure 1, des découpes de forme géométriques complexes définissent les éléments du dispositif de blocage, selon un mode de réalisation de l’invention. Ces découpes sont réalisées symétriquement par rapport à un axe de symétrie confondu avec l’axe longitudinal AA de la première partie 1.

En position centrale sur l’axe de symétrie AA, et au voisinage d’un des petits côtés 5 de la première partie 1 une découpe carrée 6 est présente. Une autre découpe 7, globalement en forme de carré relié à une partie rectangulaire, est ménagée entre la première découpe 6 et les entailles 4. Ces deux découpes 6 et 7 forment, après pliage de la première partie 1, des logements de réception ménagés sur un grand côté 8 de la première partie 1 pliée, pour des reliefs de formes complémentaires et situés sur l’extrémité ou talon 9 de la seconde partie active, mobile, ou lame 3 de l’outil 2, comme cela sera détaillé aux figures 3 à 5.

Le grand coté 8 définit ainsi une pièce allongée ménagée dans la première partie et, comme cela sera détaillé plus loin, mobile.

De part et d’autre de ces deux découpes 6 et 7 alignées axialement, d’autres découpes de formes complexes sont ménagées. Ces autres découpes sont identiques et symétriques par rapport à l’axe AA.

On décrit maintenant un jeu de découpes situées d’un même côté de l’axe de symétrie, étant entendu qu’un jeu identique de découpes est présent de l’autre côté. Afin de faciliter la lecture, seul un jeu de découpes est référencé sur la figure 1, étant entendu que les découpes identiques et symétriques portent les mêmes références.

Une découpe 10, en triangle aigu, est ménagée au plus près des entailles 4 et orientée, selon la hauteur du triangle, parallèlement à l’axe de symétrie AA. Une autre découpe 11, sensiblement en forme de V étroit et allongé est réalisée dans la première partie 1. Cette découpe 11 est orienté parallèlement à l’axe de symétrie AA et débouche par sa base sur le petit côté 5 de la première partie 1, au voisinage de la découpe carrée 6.

Entre ses deux découpes 10 et 11 et le grand côté 12 de la pièce 1, deux découpes allongées 13 et 14, d’une largeur très inférieure à leur longueur, sont réalisées de part et d’autre d’une ligne de coupe circulaire 15. La découpe 13 est orientée parallèlement à l’axe de symétrie AA. La découpe 14 est disposée angulairement par rapport à l’axe de symétrie AA. La ligne de coupe 15 est positionnée entre les découpes 13 et 14 et assurent la continuité entre ces dernières.

Comme cela ressort de la figure 2, une fois la première partie pliée et cintrée selon son axe longitudinal AA, les entailles 4 définissent une zone de préhension ou manche 16 cranté et légèrement courbé. Les entailles 4, de par leur orientation et leur répartition, facilitent la prise en main de l’outil.

Les découpes 6 et 7, après pliage et cintrage longitudinal symétrique de la première partie 1, sont situées sur le dos, donc le grand côté 8, du manche 16 de l’outil 2 défini par la première partie 1 pliée, au voisinage de l’extrémité du manche 16 définie par le petit côté 5 plié qui est destinée à recevoir la partie active 3 de l’outil 2. Pour monter la partie active 3, donc ici la lame, sur le manche 16, un orifice 17 permet l’insertion d’un arbre de rotation A17.

Les découpes 10, 11, 13 et 14 de formes complexes délimitent, pour les découpes 10 et 11, des zones d’évidement situées de part et d’autre d’un arbre de rotation R délimité par la ligne de coupe circulaire 15. L’arbre de rotation R est défini par le centre du cercle déterminé par la ligne de coupe 15.

Les zones d’évidement 10, 11 sont positionnées sur une moitié de la largeur 160 du manche 16, étant entendu que les zones d’évidement 10, 11 occupent sensiblement une demi-longueur 161 du manche 16.

Les découpes allongées 13, 14, ayant chacune une extrémité circulaire 20, 21, sont situées sous les zones d’évidement 10, 11. Elles délimitent, avec un bord des zones d’évidement 10, 11 deux pattes allongées 18, 19 qui forment des organes de rappel en position de type ressort à lame. Ainsi, une fois la première partie 1 pliée, on réalise un manche 16 pourvu d’une zone de préhension, avec les entailles 4, et d’une zone mobile, avec des évidements 10, 11 selon un mouvement de pivotement limité et orienté perpendiculairement à l’axe longitudinal AA du manche 16, selon la double flèche F.

La figure 3 illustre le manche 16 monté avec une lame 3 pour former un couteau fermant 2. La lame 3 est équipée, sur son talon arrondi 9, de plusieurs reliefs de forme et de dimensions complémentaires à celles des encoches 6, 7. La figure 3 représente le couteau 2 en configuration active, donc avec la lame 3 hors du manche 16, ce qui correspond à une configuration de la lame dite ouverte. Celle-ci est maintenue et bloquée en une telle configuration par un relief 22 de son talon 9 en prise avec l’encoche 7. Pour cela, le relief 22 est, globalement, en forme d’arc de cercle terminé par un bord rectiligne. Le blocage en position du relief 22 dans l’encoche 7 s’effectue par coopération de forme entre un bord de l’encoche 7 et le bord rectiligne du relief 22. Ainsi, la lame 3 du couteau 2 est maintenue en configuration active, sans possibilité de fermeture accidentelle, ce qui optimise l’utilisation et la sécurité de cet outil.

La figure 4 illustre le passage de la configuration active, donc lame 3 déployée et alignée avec le manche 16, à la configuration inactive, la lame 3 étant repliée dans le manche 16, le tranchant de la lame 3 étant alors inaccessible. Pour effectuer ce mouvement de pivotement, illustré par la double flèche F1, de la lame 3 autour de l’arbre A17, l’utilisateur doit débloquer la lame 3.

Pour cela il convient de dégager le relief 22 du talon 9 de la lame 3 de l’encoche 6 du manche 16. Lors de cette étape, l’utilisateur exerce une pression sur une zone 23 du dos 8 du manche 16 située au plus près des entailles 4, en arrière de l’arbre de rotation R et au-dessus de l’évidement 10 de plus grande surface. Cette pression, orientée vers le bas de la figure 4 selon la flèche F2, a pour effet de faire pivoter le dos 8 du manche 16, en particulier son extrémité libre pourvue des encoches 6 et 7, vers le haut selon une direction illustrée par la flèche F3 et orientée en sens inverse de la direction F2 de la pression. Ainsi, on dégage, vers le haut en regardant la figure 4, l’encoche 6 qui n’est plus en prise avec le bord rectiligne du relief 22 du talon 9 de la lame 3. Le mouvement de rotation de la lame 3 selon la double flèche F1 est facilité par la forme en arc de cercle du relief 22.

Le mouvement de la lame 3 se poursuit jusqu’à atteindre la configuration inactive, représentée à la figure 5. Dans ce cas, au moins le tranchant de la lame 3 est entièrement logé dans le manche 16, donc dans un logement de réception défini par l’espace délimité par les flancs de la première partie 1 pliée. Le maintien et le blocage en position de la lame 3 dans cette configuration sont obtenus de manière similaire à la configuration active. En d’autres termes, un bord rectiligne d’un autre relief 24, ménagé sur le talon 9 de la lame 3 et similaire au relief 22, est en prise avec un bord de l’encoche 6 du manche 16. Dans ce cas, la partie du manche 16 qui était soulevée par la pression exercée sur la zone 23 par l’utilisateur et qui était maintenue en position haute lors de la rotation de la lame 3 par les reliefs du talon en contact avec la zone pleine du manche 16 située entre les encoches 6 et 7, revient en position initiale telle que représentée à la figure 2. En d’autres termes, les pattes 18 et 19 du manche 16 ramènent en position, par effet ressort, la partie mobile du manche en position initiale, cela pour autant que l’utilisateur cesse d’exercer une pression sur la partie 23 du manche 16. La lame 3 est maintenue dans le manche 16, en sécurité, sans risque accidentel de passage à la configuration active.

Lorsque la face sensiblement rectiligne du relief 24 est orientée vers l’arbre de rotation R est globalement perpendiculaire à l’axe AA, seule une pression de l’utilisateur sur la zone 23 du dos 8 du manche, pour dégager le relief 24 hors de l’encoche 6, permet d’ouvrir le couteau 2 et de positionner la lame 3 en configuration active. En variante, si la face est inclinée angulairement par rapport à l’axe AA, on réalise simplement un frein au dégagement du relief 24 hors de l’encoche 6.

La figure 6 est une vue de dessus similaire à la figure 1 et elle illustre un autre mode de réalisation de l’invention. Ici, les organes similaires ou ayant les mêmes fonctions que dans le mode de réalisation de la figure 1 ont les mêmes références augmentées de cent. La pièce 101 correspond à la première partie d’un outil, avant pliage longitudinal et réalisation du manche de l’outil. On retrouve ici une encoche 107 similaire à l’encoche 7. En revanche une encoche 106 est située, contrairement à l’encoche 6, sur une partie non mobile de la pièce 101, à proximité de l’extrémité libre de la pièce et mitoyenne avec la partie mobile de la pièce. On retrouve des découpes 110, 115 et 111 similaires aux découpes 10, 15 et 11.

Ici, la pièce 101 est dépourvue de découpes similaires aux découpes 13. De ce fait, si le pivotement autour d’un pivot R1, défini par la ligne de coupe circulaire 115, d’une zone 123 induit par une pression exercée par un utilisateur est similaire à ce qui est décrit pour les figures 1 à 5, le retour en position de la partie mobile est différent. Ici, il n’y a pas de pattes équivalentes aux pattes 19. Seules des pattes 118 sont présentes. En d’autres termes, le rappel en position est obtenu avec un seul organe de type ressort à lame à la figure 6, au lieu de deux organes de ce type pour le mode de réalisation illustré aux figures 1 à 5. Un tel mode de réalisation est, plus simple à mettre en oeuvre puisqu’il limite le nombre de découpes sur la pièce 101. Néanmoins il convient de compenser par une souplesse optimale du matériau constitutif de la pièce 101 l’absence d’un second organe de rappel.

Dans un autre mode de réalisation, non illustré, le déplacement de la partie mobile de la pièce est réalisé de manière guidée, grâce à une tirette située sur la zone d’appui du dos du manche. Dans ce cas, la pression exercée par l’utilisateur est appliquée dans une région définie, ce qui permet d’optimiser le mouvement. En d'autres 5 termes, cela permet de limiter les efforts de l’utilisateur. De même, le ou les organes de rappel peuvent être de forme différente de celle illustré. Par exemple, ils peuvent être en forme d’arc de cercle ou d'anneau brisé.

En variante, un outil peut être équipé de plusieurs dispositifs de blocage en au moins une position de plusieurs parties mobiles de l’outil.

Claims (8)

1. REVENDICATIONS

   1. - Outil (2) comportant une première partie (1; 101) définissant un logement de réception (16) d’au moins une seconde partie (3), ladite seconde partie (3) étant montée mobile en rotation (F1) autour d’un arbre de rotation (A17) fixé sur la première partie (1 ; 101) entre une première position dite inactive dans laquelle la seconde partie (3) est logée dans la première partie (1, 16 ; 101) et une seconde position dite active dans laquelle la seconde partie (3) est hors de son logement (16), ledit outil (2) étant équipé d’au moins un dispositif de blocage en au moins une position de ladite seconde partie (3), ledit dispositif comprenant une pièce allongée (8), fixée sur la première partie (1 ; 101 ) et mobile (F) par pivotement autour d’un arbre (R ; R1) perpendiculaire à sa plus grande dimension (161) entre au moins une position où une extrémité (19, 22) de la seconde partie (3) est en prise dans une encoche (7) ménagée dans l’extrémité de la première partie (1 ; 101) et une autre position où l’extrémité (19, 24) de la seconde partie (3) est dégagée de ladite encoche (7), ladite pièce (8) étant configurée pour un retour en position inactive par au moins un organe de rappel (18, 19 ; 118), caractérisé en ce que la première partie (1 ; 101 ) est réalisée au moins par pliage d’une plaque métallique et en ce qu’au moins la pièce allongée (8), son arbre de pivotement (R ; R1) et le au moins un organe de rappel (18, 19; 118) constitutifs du dispositif de blocage sont venus de matière, par découpage, de la première partie (1 ;101 ).
2. 2. - Outil selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’extrémité (19) de la seconde partie (3) est pourvu d’au moins un relief (22) pourvue d’une face adaptée pour être en prise avec une encoche (7) ménagée dans l’extrémité de la pièce (8) de la première partie (1 ; 101) lorsque la seconde partie (3) est en configuration active.
3. 3. - Outil selon la revendication 2, caractérisé en ce que l’extrémité (19) de la seconde partie (3) comprend au moins un autre relief (24) adapté pour être en prise avec une encoche (6 ; 106) ménagée dans l’extrémité de la pièce (8) de la première partie (1 ; 101) lorsque la seconde partie est en configuration inactive.
4. 4. - Outil selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’organe de rappel comprend au moins une patte (18, 19 ; 118) de type ressort à lame.
5. 5. - Outil selon la revendication 4, caractérisé en ce qu’il comprend deux organes de rappel formés par deux pattes (18, 19; 118) de type ressort à lame disposées

   5 angulairement.
6. 6. - Outil selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la première partie (1 ; 101) est formée par pliage longitudinal et cintrage selon un axe (AA) de symétrie d’une plaque métallique.
7. 7. - Outil selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pièce

   10 allongée (8) de la première partie (1 ; 101) est pourvue d’une zone (23 ; 123) d’appui adaptée pour permettre la mise en pivotement (F3) de ladite pièce (8) autour de son arbre de pivotement (R ; R1).
8. 8. - Outil selon la revendication 7, caractérisé en ce que la zone d’appui est pourvue d’une tirette adaptée pour assurer un appui guidée de ladite pièce.