FR3072111B1 - Menuiserie a ouvrants coulissants equipee d'un moyen de detection de verrouillage de l'un au moins desdits ouvrants coulissants - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une menuiserie du type « coulissant » (1) comprenant un dormant (2) et au moins deux ouvrants coulissants (3, 3'), lesquels dormant (2) et ouvrants (3, 3') sont munis de moyens de verrouillage (4) entre eux, lesquels moyens de verrouillage (4) comprennent une tringle de crémone (411) qui porte un ergot de verrouillage (413) coopérant avec au moins une gâche (42) montée dans le chant d'extrémité (2212) d'un rail vertical (221) en regard d'un montant vertical de dormant (21, 22). Selon l'invention, la menuiserie (1) comprend des moyens de détection de verrouillage (5) comprenant : - un organe détectable (51) porté par ladite tringle de crémone (411), - un moyen capteur positionné au sein du rail vertical de dormant (221), à proximité de son chant d'extrémité (2212), conçu apte à détecter la présence en regard dudit organe détectable (51), - des moyens de traitement pour traiter l'information détectée par ledit moyen capteur, et - des moyens de transmission de ladite information détectée vers des moyens récepteurs (R).

Description

Domaine technique auquel se rapporte l'invention

La présente invention concerne le domaine général du bâtiment.

Elle concerne plus particulièrement les menuiseries du type « coulissant », comprenant un dormant et au moins deux ouvrants coulissants, lesquels dormant et ouvrants sont munis de moyens de verrouillage entre eux, lesquels moyens de verrouillage comprennent une crémone munie d’une tringle de crémone montée mobile en coulissement vertical le long d’un chant vertical de l’un au moins desdits ouvrants, laquelle tringle de crémone porte au moins un ergot de verrouillage coopérant avec au moins une gâche fixe montée dans le chant d’un rail vertical en regard d’un montant vertical dudit dormant.

Arrière-plan technologique

Les menuiseries du type « coulissant >> comprennent un cadre dormant supportant au moins deux ouvrants, munis de moyens de verrouillage entre eux pour assurer le verrouillage de la fermeture de chaque ouvrant par rapport au dormant.

Ces moyens de verrouillage comprennent une crémone munie d’une tringle de crémone montée mobile en coulissement vertical le long d’un chant vertical de chaque ouvrant, et qui est manœuvrée par une poignée d’ouvrant. Cette tringle de crémone porte au moins un ergot de verrouillage coopérant avec une gâche montée dans le chant d’un rail vertical en regard d’un montant vertical du dormant.

Lorsque l’utilisateur ferme l’ouvrant par coulissement horizontal sur le dormant, le chant vertical d’un montant de cet ouvrant équipé de la tringle de crémone vient se positionner en regard et contre le chant du rail vertical du montant de dormant en regard, et cet utilisateur peut manoeuvrer la poignée d’ouvrant pour faire coopérer l’ergot de verrouillage de la tringle de crémone avec la gâche en regard du montant de dormant, et assurer le verrouillage recherché.

Il existe sur le marché des menuiseries du type porte ou fenêtre à ouvrant(s) pivotant(s) autour d’un axe vertical, qui sont équipées d’un système permettant de surveiller la position active ou inactive de leurs moyens de verrouillage, et d’informer l’utilisateur, sur place ou à distance, de l’état présence ou non de l’ouvrant pivotant.

Cependant les systèmes de surveillance actuels sont visibles, souvent présentés en saillie de l’ouvrant ou du dormant.

En outre, leur structure ne permet pas une fiabilité optimale de la détection du verrouillage.

En tout état de cause ces systèmes actuels ne sont pas adaptés pour équiper de manière optimale les menuiseries du type coulissant

Objet de l’invention

Afin de remédier aux inconvénients précités de l’état de la technique, la présente invention propose une menuiserie du type « coulissant » comprenant un dormant et au moins deux ouvrants coulissants, lesquels dormant et ouvrants sont munis de moyens de verrouillage entre eux, lesquels moyens de verrouillage entre ledit dormant et l’un au moins desdits ouvrants comprennent une crémone munie d’une tringle de crémone montée mobile en coulissement vertical le long d’un chant vertical dudit au moins un ouvrant, laquelle tringle de crémone porte au moins un ergot de verrouillage coopérant avec au moins une gâche montée dans le chant d’extrémité d’un rail vertical en regard d’un montant vertical dudit dormant, laquelle menuiserie comprend encore des moyens de détection de verrouillage pour détecter les positions verrouillée et déverrouillée dudit au moins un ouvrant par rapport audit dormant, lesquels moyens de détection de verrouillage comprennent : - un organe détectable porté par ladite tringle de crémone, - un moyen capteur positionné au sein dudit rail vertical de dormant, à proximité de son chant d’extrémité, conçu apte à détecter la présence en regard dudit organe détectable, - des moyens de traitement pour traiter l'information détectée par ledit moyen capteur, et - des moyens de transmission pour transmettre ladite information détectée vers des moyens récepteurs. D’autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de la menuiserie du type coulissant conforme à l’invention, prises individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont les suivantes : - lesdits moyens de transmission sont de type sans fil, et un système de batterie est prévu pour l'alimentation électrique dudit moyen capteur, desdits moyens de traitement et desdits moyens de transmission sans fil ; - ledit organe détectable est solidarisé avec un support fixé par emboîtement dans un orifice traversant de réception ménagé dans ladite tringle de crémone ; dans ce cadre, le support d’organe détectable comprend avantageusement un corps cylindrique définissant une réservation interne, muni d’une tête plate à l’une de ses extrémités, laquelle tête plate comporte une face avant et une face arrière dont une couronne périphérique forme un épaulement en regard dudit corps cylindrique, destiné à venir en appui contre le pourtour dudit orifice de réception, lequel corps cylindrique comporte (i) des moyens de retenue sur sa face externe, pour son emboîtement dans ledit orifice traversant, et (ii) des moyens de réception dudit organe détectable au sein de ladite réservation, en regard de la face arrière de ladite tête plate ; - ledit organe détectable consiste en un aimant ; - ledit moyen capteur, lesdits moyens de traitement de l'information, lesdits moyens de transmission sans fil et ledit système de batterie sont logés dans un boîtier de réception fixé dans ledit rail vertical dudit dormant, l’une des faces dudit boîtier constituant une partie du chant d’extrémité dudit rail vertical ; dans ce cadre, ledit montant vertical de dormant comprend avantageusement deux parties métalliques reliées entre elles par un profilé de rupture de pont thermique, lequel profilé de rupture de pont thermique comprend ledit rail vertical ; - ledit moyen capteur consiste en un capteur sensible à une présence d’un champ magnétique, par exemple un capteur de type interrupteur à lame souple (ILS) ; - la menuiserie comprend des moyens de détection de verrouillage sur les deux montants verticaux de son dormant, pour détecter les positions verrouillée et déverrouillée de ses deux ouvrants.

Description détaillée d’un exemple de réalisation

La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l’invention et comment elle peut être réalisée.

Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue générale schématique en perspective d’une menuiserie de type « coulissant >> conforme à l’invention ; - la figure 2 est une vue en perspective partiellement éclatée, détaillant la structure de la crémone des moyens de verrouillage entre le dormant et l’un des ouvrants ; - la figure 3 est une vue en coupe du support de l’organe détectable porté par la tringle de crémone ; - la figure 4 est une vue partielle en perspective de l’un des montants du dormant de la menuiserie illustrée sur la figure 1, montrant la gâche des moyens de verrouillage et le boîtier des moyens de détection de verrouillage ; - la figure 5 est une vue schématique en coupe verticale qui montre la crémone de l’ouvrant et le boîtier des moyens de détection de verrouillage ménagés en regard dans le dormant, la tringle de crémone étant représentée en position déverrouillée ; - la figure 6 est une vue en coupe verticale similaire à la figure 5, avec la tringle de crémone illustrée ici en position verrouillée ; - la figure 7 est une vue schématique en perspective des moyens de détection de verrouillage, représentés isolément, avec les deux parties de leur boîtier d’intégration illustrées en pointillés.

La menuiserie 1 illustrée sur les figures annexées consiste en une menuiserie de type « coulissant >> constituée d’un dormant 2 associé à deux ouvrants coulissants 3 et 3’.

Le dormant 2 comprend deux montant verticaux 21 et 22 reliés par une traverse horizontale supérieure 23 et par une traverse horizontale de seuil 24.

Les deux traverses horizontales 23 et 24 comportent des rails horizontaux pour le guidage en coulissement horizontal des deux ouvrants 3 et 3’.

Les deux ouvrants coulissants 3 et 3’ sont chacun constitués d’un cadre périphérique 31,31 ’ qui porte chacun un vitrage 32, 32’.

Chaque cadre d’ouvrant 31, 31’ comprend deux traverses horizontales d’ouvrant, respectivement 311, 312; 311’, 312’, et deux montants verticaux d’ouvrant, respectivement 313, 314; 313’, 314’. L’un de ces deux montants d’ouvrant, respectivement 313 et 313’ est adapté à venir en contact avec le montant de dormant 21, 22 en regard, lors de la fermeture de l’ouvrant 3, 3’ correspondant.

Plus précisément, la face de chaque montant de dormant 21, 22 qui est en regard de l’ouvrant 3, 3’ associé comporte un rail vertical 221 en saillie, délimité par deux côtés latéraux parallèles 2211 et par un chant d’extrémité 2212.

Ce chant d’extrémité 2212 s’étend parallèlement au chant vertical 3131 du montant d’ouvrant 313, 313’ disposé en regard.

De manière classique, le chant vertical 3131 de chaque montant d’ouvrant 313, 313’ se prolonge par des ailes latérales parallèles (non représentées sur les dessins annexés) qui sont destinées à venir se positionner en regard des côtés latéraux 2211 des rails verticaux 221 des montants de dormant 21, 22, lors de la fermeture des ouvrants 3, 3’ ; ces ailes latérales parallèles sont munies de joints orientés vers les côtés latéraux 2211 desdits rails verticaux 221 pour assurer l’étanchéité à ce niveau.

Les montants de dormant 21, 22, et les montants d’ouvrant 313, 313’ disposés en regard, sont munis de moyens de verrouillage 4 entre eux, qui comprennent une crémone 41 équipant chaque montant d’ouvrant 313, 313’, coopérant avec une gâche 42 ménagée dans chaque montant de dormant 21,22.

Ces moyens de verrouillage 4 sont identiques sur les deux côtés de la menuiserie coulissante 1.

Comme on peut le voir sur les figures 1,2, 5 et 6, de manière classique, la crémone 41 est munie d’une tringle de crémone 411 montée mobile en coulissement vertical le long du chant vertical d’ouvrant 3131, manoeuvrable par une poignée 412, et qui porte un ergot de verrouillage 413. Cet ergot de verrouillage 413 fait saillie en direction du rail vertical 221 en regard, et il est mobile verticalement sous l’action de la tringle de crémone 411.

Toujours sur ces figures 1,2, 5 et 6, on remarque la présence : - d’un doigt rétractable anti-fausse manoeuvre 414, destiné à permettre la manoeuvre de la poignée 412 uniquement en position d’ouvrant 3, 3’ fermé, et - d’un pion anti-dégondage 415, permettant d’empêcher le soulèvement de l’ouvrant 3, 3’ en position de fermeture. L’ergot de verrouillage 413 est conçu pour coopérer avec la gâche 42 montée fixe dans le chant d’extrémité 2212 du rail vertical 221 en regard du montant vertical de dormant 21,22.

Cette gâche 42 comprend une ouverture frontale 421 avec butée, pour la réception et le verrouillage de l’ergot de verrouillage 413. Elle comprend encore un orifice 422 pour la réception du pion anti-dégondage 415 (figure 4).

La gâche 42 est montée dans un logement d’accueil adapté ménagé dans le rail vertical 221 du montant de dormant 21, 22, lequel logement d’accueil est réalisé dans le chant d’extrémité 2212 du rail vertical 221 tout en préservant les deux côtés latéraux parallèles 2211 de ce rail.

Une fois fixée au sein du rail 221, la face avant de la gâche 42 s’étend dans le plan ou sensiblement dans le plan du chant d’extrémité 2212 du rail vertical 221, comme illustré sur les figures 1,4, 5 et 6. Cette face avant de gâche constitue alors une partie du chant d’extrémité 2212 du rail vertical 221.

Les autres parois de la gâche 42 sont complètement masquées, intégrées dans le logement d’accueil, ce qui la rend très discrète ; en particulier, elle n’est pas visible en position d’ouvrant 3, 3’ fermé.

Conformément à l’invention, la menuiserie 1 comporte encore des moyens de détection de verrouillage 5, adaptés pour détecter les positions verrouillée et déverrouillée de chaque ouvrant 3, 3’ par rapport au dormant 2, ces moyens de détection de verrouillage comprenant, associé à chaque moyen de verrouillage 4 : - un organe détectable 51 porté par la tringle de crémone 411, - un moyen capteur 52 positionné au sein dudit rail vertical de dormant 221, à proximité de son chant d’extrémité 2212, conçu apte à détecter la présence en regard dudit organe détectable 51, - des moyens de traitement 53 conçus pour traiter l'information détectée par ledit moyen capteur 52, et - des moyens de transmission 54 conçus pour transmettre ladite information détectée vers des moyens récepteurs R adaptés pour traiter l’information reçue et assurer sa fourniture à l’utilisateur.

Les moyens de transmission 54 sont ici de type sans fil ; en outre un système de batterie 55 est prévu pour l'alimentation électrique du moyen capteur 52, des moyens de traitement 53 et des moyens de transmission sans fil 54. L’organe détectable 51 consiste ici en un aimant solidarisé avec un support 6 qui est fixé par emboîtement dans un orifice de réception 7 traversant, ménagé dans la tringle de crémone 411 (figure 2). L’orifice de réception 7 est ici prévu au niveau de l’extrémité supérieure de la tringle de crémone 411. L’aimant 51 se présente ici sous la forme d’une pastille cylindrique.

Comme on peut le voir sur la figure 3, le support 6 de l’aimant 51 comprend un corps cylindrique 61 définissant une réservation interne 62, munie d’une tête plate 63 à l’une de ses extrémités.

La tête plate 63 comporte une face avant 64 et une face arrière 65 dont une couronne périphérique 66 forme un épaulement en regard dudit corps cylindrique 61, destiné à venir en appui contre le pourtour 71 de l’orifice de réception 7.

Le corps cylindrique 61 du support 6 comporte des moyens de retenue 67 sur sa face externe, pour le maintien de son emboîtement dans l’orifice de réception traversant 7. Ces moyens de retenue 67 se présentent sous la forme d’une pluralité d’ailettes saillantes parallèles qui s’étendent sur toute la périphérie de la surface externe du corps cylindrique 61, ou sur une partie de cette périphérie.

De plus, ce corps cylindrique 61 comporte des moyens de réception de l’aimant 51 au sein de la réservation interne 62. Ces moyens de réception se présentent sous la forme d’un logement d’accueil 68 ménagé en regard de la face arrière 65 de la tête plate 63. Le logement 68 est équipé d’ailettes de retenue 69, au niveau de sa base opposée à la tête plate 63, pour assurer l’emboitement à force de l’aimant 51 dans son logement d’accueil 68.

Le support 6 muni de l’aimant 51 est emboîté à force dans l’orifice de réception 7 avec sa tête 63 plaquée contre la tringle de crémone 411 par son épaulement 66.

On comprend alors qu’en position d’ouvrant fermé, l’organe détectable en forme d’aimant 51 se situe à proximité du chant d’extrémité 2212 du rail de dormant 221.

Le moyen capteur 52 consiste en un capteur sensible à une présence d’un champ magnétique, et donc sensible à la présence de l’aimant 51 à proximité.

Ce moyen capteur 52 consiste avantageusement en un capteur de type ILS (Interrupteur à Lame Souple).

Les moyens de traitement 53 comprennent un microcontrôleur adapté au capteur ILS utilisé.

Les moyens de transmission 54 sont ici de type sans fil ; ils consistent avantageusement en des moyens radio classiques.

Les moyens récepteurs R consistent en un moyen d’affichage de l’information tel qu’un ordinateur, une tablette, un smartphone, via un appareil de type modem/routeur.

Le moyen capteur 52, les moyens de traitement 53, les moyens de transmission sans fil 54 et le système de batterie 55, constitutifs des moyens de détection de verrouillage 5, sont portés ici par une carte support 56, par exemple en forme de carte de circuit imprimé, intégrant les liaisons électriques nécessaires.

Ces différents éléments 52, 53, 54, et 55 avec leur carte support 56 sont intégrés dans un boîtier de réception 8, de préférence réalisé en matière plastique.

Comme on peut le voir sur la figure 7, le boîtier de réception 8 (illustré en pointillés) est réalisé en deux parties, l’une avant 81 et l’autre arrière 82, de préférence assemblées au moyen de vis (non représentées).

Ce boîtier de réception 8 comprend, notamment, une face avant 83 et deux parois de côté 84, parallèles ou sensiblement parallèles entre elles.

Le boîtier de réception 8 est monté dans un logement d’accueil 9 ménagé dans le rail vertical 221 du montant de dormant 21,22. Plus précisément ce logement d’accueil 9 est réalisé dans le chant d’extrémité 2212 du rail vertical 221 tout en préservant les deux côtés latéraux parallèles 2211 de ce rail 221 ; de la sorte, le logement d’accueil 9 débouche uniquement dans le chant d’extrémité 2212 du rail 221 par une ouverture frontale 91.

Le boîtier de réception 8 est engagé dans le rail 221 par l’ouverture frontale 91 du logement d’accueil 9 et il est fixé dans ce dernier au moyen de vis (non représentées).

Sur les figures 4 et 7 on remarque la présence de deux logements 85 présents en partie supérieure et en partie inférieure de la face avant 83 du boîtier de réception 8, destinés à l’implantation de ces vis de fixation.

Une fois le boîtier de réception 8 fixé au sein du rail 221, sa face avant 83 s’étend dans le plan ou sensiblement dans le plan du chant d’extrémité 2212 du rail vertical 221, comme illustré sur les figures 1,4, 5 et 6.

Cette face avant 83 du boîtier de réception 8 constitue alors une partie du chant d’extrémité 2212 du rail vertical 221.

Les autres parois du boîtier de réception 8 sont complètement masquées, intégrées dans le logement d’accueil 9, ce qui lui confère une grande discrétion : le boîtier 8 n’est plus visible en position d’ouvrant 3, 3’ fermé ; et il reste particulièrement discret en position d’ouvrant 3, 3’ ouvert.

Le boîtier de réception 8 est ici positionné juste au dessus de la gâche 42. Ce positionnement est adapté de sorte : - que le moyen capteur 52 détecte la présence à proximité de l’organe détectable en forme d’aimant 51, lorsque l’ouvrant 3, 3’ en regard est en position fermée avec l’ergot de verrouillage 413 de la tringle de crémone en position active, comme illustré sur la figure 6, et - que le moyen capteur 52 ne détecte pas l’organe détectable en forme d’aimant 51, lorsque l’ergot de verrouillage 413 de la tringle de crémone 411 est en position inactive, comme illustré sur la figure 5.

Comme on peut le voir sur la figure 4, dans le mode de réalisation illustré les montants de dormant 21 et 22 comprennent deux parties métalliques 25, 26 reliées entre elles par un profilé de rupture de pont thermique 27 (réalisé en matière plastique) ; et le profilé de rupture de pont thermique 27 comprend le rail vertical 221 qui intègre la gâche 42 et le boîtier de réception 8 des moyens de détection de verrouillage. L’absence de paroi métallique à proximité immédiate du moyen capteur 51 et des moyens de transmission 54 optimise le fonctionnement des moyens de détection de verrouillage 5 en limitant les risques de perturbation. A titre de variante, on notera que le système de batterie peut être déporté à l’extérieur du boîtier de réception 8.

Egalement, les moyens de transmission de l’information détectée vers les moyens de réception peuvent être de type filaire.

Eventuellement, l’un seul des deux montants de dormant peut être équipé d’un moyen de détection de verrouillage selon l’invention.

Les moyens de détection de verrouillage selon l’invention sont particulièrement discrets, invisibles en position fermée de l’ouvrant et quasi invisibles en position ouverte de cet ouvrant. Leur structure et leur positionnement participent à obtenir une bonne fiabilité de la détection du verrouillage et de la transmission de l’information vers les moyens récepteurs.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Menuiserie du type « coulissant >> comprenant un dormant (2) et au moins deux ouvrants coulissants (3, 3’), lesquels dormant (2) et ouvrants (3, 3’) sont munis de moyens de verrouillage (4) entre eux, lesquels moyens de verrouillage (4) entre ledit dormant (2) et l’un au moins desdits ouvrants (3, 3’) comprennent une crémone (41) munie d’une tringle de crémone (411) montée mobile en coulissement vertical le long d’un chant vertical (3131) dudit au moins un ouvrant (3, 3’), laquelle tringle de crémone (411) porte au moins un ergot de verrouillage (413) coopérant avec au moins une gâche (42) montée dans le chant d’extrémité (2212) d’un rail vertical (221) en regard d’un montant vertical (21,22) dudit dormant (2), caractérisée en ce qu’elle comprend des moyens de détection de verrouillage (5) pour détecter les positions verrouillée et déverrouillée dudit au moins un ouvrant (3, 3’) par rapport audit dormant (2), lesquels moyens de détection de verrouillage (5) comprennent : - un organe détectable (51) porté par ladite tringle de crémone (411), - un moyen capteur (52) positionné au sein dudit rail vertical de dormant (221), à proximité de son chant d’extrémité (2212), conçu apte à détecter la présence en regard dudit organe détectable (51), - des moyens de traitement (53) pour traiter l'information détectée par ledit moyen capteur (52), - des moyens de transmission (54) pour transmettre ladite information détectée vers des moyens récepteurs (R).
2. 2. Menuiserie selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdits moyens de transmission (54) sont de type sans fil, et en ce qu’un système de batterie (55) est prévu pour l'alimentation électrique dudit moyen capteur (52), desdits moyens de traitement (53) et desdits moyens de transmission sans fil (54).
3. 3. Menuiserie selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que ledit organe détectable (51) est solidarisé avec un support (6) fixé par emboîtement dans un orifice traversant de réception (7) ménagé dans ladite tringle de crémone (411 ).
4. 4. Menuiserie selon la revendication 3, caractérisée en ce que ledit support (6) d’organe détectable (51) comprend un corps cylindrique (61) définissant une réservation interne (62), muni d’une tête plate (63) à l’une de ses extrémités, laquelle tête plate (63) comporte une face avant (64) et une face arrière (65) dont une couronne périphérique (66) forme un épaulement en regard dudit corps cylindrique (61), destiné à venir en appui contre le pourtour (71) dudit orifice de réception (7), lequel corps cylindrique (61) comporte des moyens de retenue (67) sur sa face externe, pour son emboîtement dans ledit orifice traversant (7), et des moyens de réception (68) dudit organe détectable (51) au sein de ladite réservation interne (62), en regard de la face arrière (65) de ladite tête plate (63).
5. 5. Menuiserie selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que ledit organe détectable (51) consiste en un aimant.
6. 6. Menuiserie selon les revendications 1 et 2 prises en combinaison, caractérisée en ce que ledit moyen capteur (52), lesdits moyens de traitement de l'information (53), lesdits moyens de transmission sans fil (54) et ledit système de batterie (55) sont logés dans un boîtier de réception (8) fixé dans ledit rail vertical (221) dudit dormant (2), l’une des faces (83) dudit boîtier de réception (8) constituant une partie du chant d’extrémité (2212) dudit rail vertical (221).
7. 7. Menuiserie selon la revendication 6, caractérisée en ce que ledit montant vertical de dormant (21, 22) comprend deux parties métalliques (25, 26) reliées entre elles par un profilé de rupture de pont thermique (27), lequel profilé de rupture de pont thermique (27) comprend ledit rail vertical (221).
8. 8. Menuiserie selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que ledit moyen capteur (52) consiste en un capteur sensible à une présence d’un champ magnétique.
9. 9. Menuiserie selon la revendication 8, caractérisée en ce que ledit moyen capteur (52) consiste en un capteur de type interrupteur à lame souple (ILS).
10. 10. Menuiserie selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce qu’elle comprend des moyens de détection de verrouillage (5) sur les deux montants verticaux (21, 22) de son dormant (2), pour détecter les positions verrouillée et déverrouillée de ses deux ouvrants (3, 3’).