FR3068569A1 - Serre agricole avec moyen de mise en tension de sa paroi de couverture - Google Patents

Serre agricole avec moyen de mise en tension de sa paroi de couverture Download PDF

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Abstract

L'invention a pour objet une serre pour la culture des plantes vivrières comportant une ossature (1) formant structure de voûte dotée d'un faîtage (12). L'ossature est recouverte intégralement par une couverture souple (2) déterminant en combinaison avec la structure de voûte deux pans de toiture (20) s'étendant depuis le faîtage (12) vers le bas, lesquels pans sont fixés par leur bordure inférieure horizontale à des systèmes de fixation (13) que comporte l'ossature (1). La serre comporte un moyen de mise en tension de la couverture (2), indépendant des deux systèmes fixation (13), lesquels sont disposés à distance dudit moyen de mise en tension (3) de la couverture (2).

Description

SERRE AGRICOLE AVEC MOYEN DE MISE EN TENSION DE SA PAROI DE COUVERTURE
Domaine technique
La présente invention est du domaine des installations agricoles et concerne plus particulièrement une serre adaptée à la culture des plantes vivrières et autres plantes, équipée d’un moyen perfectionné de mise en tension de sa couverture.
État de la technique antérieure
Typiquement, les serres utilisées dans le domaine agricole sont formées d'une ossature métallique ancrée au sol et d'une couverture transparente à la lumière apposée et tendue sur l'ossature. Cette couverture détermine en combinaison avec l’ossature, un volume sous abri, habituellement sous forme de tunnel dans lequel sont cultivées les plantes vivrières. La culture de ces plantes est effectuée soit en pleine terre, soit hors-sol, dans des réceptacles appropriés.
L’ossature de telles serres est habituellement constituée par une pluralité d’éléments d’ossature, métalliques, dressés verticalement sur le sol, formant chacun des voûtes au moins en partie supérieure. Ces éléments d’ossature sont ancrés au sol par leurs extrémités inférieures. Par ailleurs, ces éléments d’ossature sont réunis les uns aux autres par des lisses latérales horizontales et par un ou des éléments de faîtage matérialisant la ligne de faîte du tunnel que forme la serre.
La couverture, en association avec l’ossature, forme de part et d’autre du faîtage, deux pans de toiture, inclinés depuis ledit faîtage vers le sol. Chaque pan de toiture est habituellement fixé selon sa bordure horizontale inférieure à un élément horizontal de l’ossature de la serre. Cet élément horizontal de fixation est constitué, habituellement, par un profilé doté d’une gorge longitudinale prévue pour recevoir en fixation la couverture de la serre. La fixation de la couverture est habituellement assurée par des clés de blocage engagées dans la gorge du profilé pour y pincer la couverture.
Il est nécessaire que la couverture soit correctement tendue sur l’ossature afin d’éviter tous plis pouvant conduire à la formation de zones de rétention des eaux de pluie et des poussières. Pour cette raison, lors de la fixation de la couverture aux éléments horizontaux de fixation, une tension mécanique est exercée manuellement sur ladite couverture afin que cette dernière, après fixation, demeure parfaitement tendue sur l’ossature et présente un aspect lisse et régulier. Mais il s’avère que la mise en tension de la couverture rend malaisée l’opération de fixation de cette couverture. Il peut en résulter des défauts tels qu’une mauvaise fixation ou une fixation non uniforme. En outre, il est apparu que les éléments de fixation communément utilisés manquent de fiabilité dans le temps de sorte que la couverture peut progressivement se détendre et présenter alors une propension non souhaitée à battre au vent. Cet inconvénient se traduit bien souvent par la détérioration prématurée de la couverture sous l’effet des chocs répétés contre l’ossature de la serre.
La couverture d'une serre est habituellement formée d'une paroi souple en matière synthétique transparente à la lumière, étanche à l'eau et à l'air, mais elle peut aussi être formée par un filet. La couverture peut aussi être formée par deux parois souples, en matière synthétique, transparentes à la lumière, étanches à l'eau et à l'air, disposées de manière superposée, déterminant entre elles une ou plusieurs chambres étanches prévues pour être gonflées avec de l’air sous pression. Une telle configuration dote la serre d’une isolation thermique par formation d’un système à double parois et d’un coussin d’air d’isolation entre les parois.
Des serres équipées de couvertures formant double parois sont connues de l’art antérieur. À ce propos, on peut citer le document FR 2 315 844 (SEBA) qui montre une serre dont la couverture forme, de part et d'autre de la ligne de faîtage, deux chambres étanches sous pression d'air. Plus précisément, la couverture est formée de deux films juxtaposés réunis par leurs bords notamment aux chenaux. Par ailleurs, ces deux films reposent par leur zone médiane sur le faîtage correspondant. Les chambres ainsi formées sont gonflées par de l’air sous pression, et déterminent les deux pans de toiture que comporte la serre. Ces deux chambres sont en relation de communication l'une avec l'autre de sorte qu'il n'est pas possible de maintenir simultanément l'une d'entre elles dans un état gonflé et l’autre dans un état dégonflé. Une telle configuration trouverait son intérêt notamment à certaines périodes de la journée notamment aux premières heures du jour afin de laisser passer un maximum de luminosité et de rayons calorifiques au travers du pan de toiture exposé à l'est en vidant la chambre de ce dernier de tout son air.
Exposé de l’invention
La présente invention a pour objet de résoudre les inconvénients cités en proposant une serre dotée de moyens de mise en tension simplifiés de sa couverture aptes à maintenir la couverture tendue quel que soit le degré de défectuosité ou d'affaiblissement de la fixation de ladite couverture à l’ossature.
Un autre objet de la présente invention est une serre dont la couverture, en combinaison avec l’ossature, forme deux pans de toiture, agencés chacun en double parois, déterminant chacun une chambre étanche prévue pour être gonflée ou dégonflée à la demande et ce de manière indépendante de la chambre de l’autre pan. Ainsi, un des pans de toiture peut être maintenu dans un état gonflé alors que l’autre est maintenu dans un état dégonflé.
Un autre objet de la présente invention est une serre pour laquelle les pans latéraux sont toujours maintenus en tension qu’ils soient dans un état gonflé ou bien dans un état dégonflé.
À cet effet, la serre selon l’invention comportant une ossature porteuse métallique formant structure de voûte au moins en partie supérieure, formée d’arceaux parallèles successifs, laquelle structure de voûte est portée par des poteaux ancrés au sol, présente un élément de faîtage et est recouverte intégralement par une couverture souple possédant deux grandes faces opposées dont une, inférieure, est tournée vers le volume interne de la serre et l’autre, supérieure, est tournée vers l’extérieur du dit volume, ladite couverture déterminant en combinaison avec la structure de voûte, deux pans de toiture s’étendant depuis l’élément de faîtage vers le bas, lesquels pans de toiture sont fixés par leur bordure inférieure horizontale à deux systèmes latéraux de fixation que comporte l’ossature de part et d’autre de la structure de voûte, des chéneaux d’évacuation des eaux de pluie étant disposés en fixation sur l’ossature de part et d’autre de ladite structure de voûte, se caractérise essentiellement par un moyen de mise en tension de la couverture indépendant des deux systèmes fixation lesquels sont disposés à distance dudit moyen de mise en tension de la couverture.
Une telle disposition est de nature à maintenir la bâche correctement tendue sur l’ossature et ce quel que soit le degré de relâchement de la fixation de la bâche aux éléments de fixation.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le moyen de mise en tension est configuré apte à occuper, à la commande, un état rétracté selon lequel il n’exerce aucun effort de mise en tension sur la couverture et un état déployé selon lequel il exerce des efforts sur ladite couverture afin que cette dernière soit maintenue en tension entre les deux systèmes de fixation, les efforts appliqués sur la couverture étant répartis selon au moins une ligne parallèle au faîtage.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le ou chaque moyen de mise en tension, au moins dans son état déployé, forme surépaisseur sur la structure de voûte.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le ou chaque moyen de mise en tension agit sur l’une au moins grande face de la couverture et exerce sur ladite grande face des efforts normaux de poussée et ou de traction.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le ou chaque moyen de mise en tension est parallèle au faîtage.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le ou l’un au moins moyens de mise en tension longe le faîtage de la structure de voûte et est fixé à ce dernier.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le faîtage est agencé en profilé de fixation, le moyen de mise en tension (3) étant fixé audit profilé.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le ou chaque moyen de mise en tension est disposé sous la couverture (2).
Selon une autre caractéristique de l’invention, l’un au moins moyen de mise en tension est intégré dans la couverture.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le ou chaque moyen de mise en tension est constitué par au moins un boudin élastique, de forme allongée, radialement expansible, disposé au contact de la couverture.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le ou chaque boudin comporte au moins une chambre interne étanche et reçoit dans ladite chambre un fluide gazeux sous pression qui le sollicite en expansion radiale, ledit fluide gazeux étant délivré par une source de fluide gazeux raccordée à ladite chambre par une conduite d’alimentation.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le moyen de mise en tension est constitué par deux boudins gonflables, parallèles, séparés l’un de l’autre par une zone longitudinale de fixation à l’élément de faîtage.
En variante, selon une autre caractéristique de l’invention, le ou l’un des moyens de mise en tension est recouvert par la couverture et est constitué par des arqûres dont la concavité de chacune est orientée vers le bas, lesdites arqûres étant formées en faîtage, chacune entre deux arceaux de la structure de voûte.
Selon une autre variante, la couverture de la serre est formée d’une seule paroi souple, le ou chaque moyen de mise en tension étant constitué par un boudin gonflable formé par un canal étanche pratiqué dans la dite couverture.
Selon encore une autre variante de l’invention, la couverture est formée de deux parois souples, superposées, inférieure et supérieure, fixées l’une à l’autre par leurs bordures longitudinales et latérales, formant en combinaison avec la structure de voûte un premier pan de toiture et un second pan de toiture s’étendant tous deux depuis le faîtage vers le bas, les dits pans de toiture étant formés chacun d’un pan de paroi inférieure et d’un pan de paroi supérieure et formant chacun entre les pans de paroi inférieure et supérieure, un logement dans lequel est disposé au moins un moyen de mise en tension de la couverture de la serre, constitué par un boudin gonflable, élastique s’étendant parallèlement à la ligne de faîtage.
Selon une autre variante d’exécution de l’invention, la couverture de la serre est formée de deux parois souples superposées, inférieure et supérieure, fixées l’une à l’autre par leurs bordures longitudinales et latérales, formant en combinaison avec la structure de voûte un premier pan de toiture et un second pan de toiture s’étendant tous deux depuis le faîtage vers le bas, les deux parois souples formant un logement dans lequel est disposé un moyen de mise en tension constitué par un boudin gonflable élastique. De plus le boudin gonflable est disposé au droit de l’élément de faîtage parallèlement à ce dernier et le moyen de mise en tension est maintenu en place au droit de l’élément de faîtage par des liens longilignes latéraux fixés d’une part audit moyen de mise en tension et d’autre part aux éléments de fixation.
Préférentiellement selon une autre caractéristique de l’invention, la couverture est formée de deux parois souples étanches à l’eau et à l’air, superposées, inférieure et supérieure, fixées l’une à l’autre par leurs bordures longitudinales et latérales, formant en combinaison avec la structure de voûte un premier pan de toiture et un second pan de toiture s’étendant tous deux depuis le faîtage vers le bas, les dits pans de toiture étant formés chacun d’un pan de paroi inférieure et d’un pan de paroi supérieure et formant chacun entre les pans de paroi inférieure et supérieure, une chambre étanche prévue pour être gonflée avec un fluide gazeux d’isolation thermique, sous pression, lesdits pans de toiture étant fixés par leur bordure inférieure horizontale aux éléments de fixation et comportant chacun au moins une bouche d’alimentation en fluide sous pression de leur chambre étanche, ladite bouche étant raccordée à une source de fluide sous pression par l’intermédiaire d’un clapet anti-retour.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le ou clapet anti-retour comprend un corps de clapet comprenant un alésage traversant ou voie, un siège à l’une des extrémités de la voie et un volet d’obturation étanche, et sollicité vers le siège, c'est-à-dire vers une position de fermeture sous l’effet de l’action de la pression et que le volet est formé par une membrane souple dotée d’un élément indicateur de fuite.
Selon une autre caractéristique, une serre du type multi-tunnels, dont chaque tunnel comporte deux chéneaux latéraux, est remarquable en ce que les chéneaux de chaque tunnel sont formés chacun d’un boudin gonflable, ce dernier comportant une chambre étanche prévue pour recevoir un fluide gazeux sous pression et en ce que les boudins gonflables en vis-à-vis de deux tunnels consécutifs venant en pression l’un contre l’autre sous l’effet de leur gonflage pour former au moins un canal d’écoulement de l’eau, les deux dits boudins de l’un et l’autre tunnel, par dégonflage, libérant une ouverture d’aération.
Selon une autre caractéristique de l’invention, chaque pan de toiture par la couverture repose sur au moins un élément support arqué substantiellement en forme de U, fixé par ses deux extrémités au chéneau correspondant, l’élément support étant parallèle audit pan de toiture et reposant par sa zone sommitale sur l’un des arceaux de l’ossature.
Bref exposé des figures et des dessins
D’autres avantages, buts et caractéristiques de l’invention apparaîtront à la lecture de la description de formes préférées de réalisation, données à titre d’exemple non limitatif en se référant aux dessins annexés en lesquels :
- la figure 1 est une vue en plan d’une serre multi-tunnels selon une première forme de réalisation de l’invention,
- la figure 2 est une vue en plan d’une serre mono-tunnel selon l’invention,
- la figure 3 est une vue en coupe du profilé constitutif des arceaux de la serre,
- la figure 4 est une vue en coupe montrant le mode de fixation de la couverture de la serre dans la gorge de l’arceau correspond,
- la figure 5 est une vue en coupe d’un système de fixation de la couverture,
- la figure 6 est un schéma montrant l’alimentation pneumatique d’un moyen de mise en tension sous forme de boudin gonflable,
- la figure 7 est une vue en coupe montrant le mode fixation à l’élément de faîtage du moyen de mise en tension sous forme de boudin gonflable,
- la figure 8 est une vue de dessus du mode de fixation selon la figure 7,
- la figure 9 est une vue schématique montrant une autre forme de réalisation du moyen de mise en tension de la couverture,
- la figure 10 est une vue d’une serre mono-tunnel dont la couverture forme double paroi gonflable,
- la figure 11 est une vue schématique d’une installation d’alimentation en fluide gazeux selon une première forme de réalisation d’une serre à pans de paroi gonflables,
- la figure 12 est une vue schématique d’une installation d’alimentation en fluide gazeux selon une deuxième forme de réalisation d’une serre à pans de paroi gonflables,
- la figure 13 est une schématique d’une installation d’alimentation en fluide gazeux selon une troisième forme de réalisation d’une serre à pans de paroi gonflables,
- la figure 14 montre de manière schématique une serre à pans gonflables selon la figure 13, dont le pan orienté à l’est est dans un état dégonflé,
- la figure 15 est une vue en coupe d’une bouche de vidage en position de fermeture,
- la figure 16 est une vue en coupe d’une bouche de vidage selon la figure 15 en position d'ouverture,
- la figure 17 est une vue de dessus de la bouche de vidage selon la figure 15 ou la figure 16,
- les figures 18 et 19 sont des vues en perspective, respectivement de dessus et de dessous d’un clapet anti-retour,
- les figures 20 et 21 sont des vues en perspective, en éclaté, respectivement de dessus et de dessous du clapet anti-retour selon les figures 18 et 19,
- la figure 22 est une vue en coupe d’un clapet anti-retour en position fermée,
- la figure 23 est une vue en coupe d’un clapet anti-retour en position ouverte,
- la figure 24 est une vue en coupe d’une électrovanne, en position de fermeture, formée à partir du clapet anti-retour selon les figures 18 et 19,
- la figure 25 est une vue en coupe de l’électrovanne selon la figure 24, en position d’ouverture,
- la figure 26 est une vue en coupe d’une électrovanne prévue pour être située entre les deux pans gonflables d’un tunnel de serre,
- la figure 27 est une vue schématique en coupe d’une deuxième forme de réalisation d’une couverture à double paroi destinée à équiper le ou l’un des tunnels d’une serre selon l’invention, seuls les éléments essentiels à la compréhension de cette figure sont représentés sur cette dernière,
- la figure 28 est une vue schématique en coupe d’une troisième forme de réalisation d’une couverture à double parois, prévue pour équiper le ou l’un des tunnels d’une serre selon l’invention,
- la figure 29 est une vue en coupe d’une couverture selon une quatrième forme de réalisation,
- la figure 30 est une vue de dessus d’une couverture selon une cinquième forme de réalisation,
- la figure 31 est une vue schématique d’une installation d’alimentation en fluide gazeux, d’un chéneau constitué d’un boudin gonflable,
- la figure 32 est une vue partielle de deux tunnels de serre avec chéneaux constitués par des boudins gonflables,
- la figure 33 est une vue en plan d’un chéneau sous forme de boudin gonflable, dans un état gonflé, équipé d’un élément de contention,
- la figure 34 est une vue en plan du chéneau selon la figure 33, dans un état dégonflé,
- la figure 35 est une vue en coupe montrant un système d’aération latérale entre deux tunnels de serre,
- la figure 36 est une vue selon une échelle agrandie du détail A de la figure 35,
- la figure 37 est une vue de trois quart avant en perspective, d’un système d’aération selon une autre forme de réalisation,
- la figure 38 est une vue de trois quart arrière du système d’aération selon la figure 37,
- la figure 39 est une vue en plan d’une serre équipée d’éléments de soutien de la couverture,
- la figure 40 est une vue en coupe transversale d’un élément de soutien. Meilleures manières de réaliser l’invention
En figure 1 est représentée une serre du type multi-tunnels tandis qu’en figure 2 est représentée une serre mono-tunnel. Ces serres selon l’invention comprennent chacune une ossature porteuse 1 métallique recouverte par au moins une couverture souple de protection 2 de forme rectangulaire, possédant deux grandes faces opposées dont une, inférieure, est tournée vers le volume interne de la serre et l’autre, supérieure, est tournée vers l’extérieur du dit volume. Ces deux types de serre comportent de plus, chacun en association avec la ou les couvertures, et en fixation sur leur ossature, deux flancs avant et arrière et deux flancs latéraux gauche et droite délimitant un volume protégé des intempéries dans lequel sont cultivés des plantes vivrières ou autres plantes. Comme on peut le voir en figures 1 et 2 une serre mono-tunnel n’est équipée que d’une seule couverture, tandis qu’une serre multi-tunnels est équipée plusieurs couvertures 2, chacune d’entre-elles assurant le recouvrement d’un tunnel et d’un seul. Pour ce qui concerne la serre multi-tunnels, les flancs latéraux gauche et droite sont portés respectivement par l’ossature du tunnel gauche et par l’ossature du tunnel droite.
Chaque couverture 2 et chaque flanc avant, arrière et latéral peut être constitué d’un filet de protection ou de plusieurs filets de protection superposés. Ces filets peuvent être des filets d’ombrage, des filets anti-insectes ou tout autre type de filet ou de parois perméables utilisés en agriculture pour la protection des espaces cultivés et des plantes. La couverture 2 et les flancs avant, arrière et latéraux peuvent aussi être constitués chacun par une paroi souple transparente ou opaque à la lumière et imperméable à l’eau et à l’air, ils peuvent aussi être constitués par deux parois souples superposées imperméables à l’eau et à l’air, de préférence transparentes à la lumière, fixées l’une à l’autre au moins par leurs bordures longitudinales et latérales.
L’ossature 1, comme on peut le voir notamment en figures 1 et 2, est formée de poteaux 10 de soutènement, métalliques, de mêmes hauteurs, ancrés au sol de manière connue, par exemple par des pieux à vrille. Ces poteaux 10 sont agencés en rangées parallèles, et supportent deux à deux en extrémité supérieure, des arceaux métalliques 11, identiques, formant, pour ce qui concerne une serre mono-tunnel une structure de voûte allongée et pour ce qui concerne une serre multi-tunnels plusieurs structures de voûtes allongées, parallèles les unes aux autres.
De préférence, comme représenté en figure 3, chaque arceau 11, selon sa face destinée à recevoir en appui la couverture, présente au moins une gorge longitudinale 110 de ventilation. Une telle gorge en permettant une ventilation naturelle de l’arceau évite que ce dernier ne s’échauffe de trop et détériore à la longue la couverture 2. Avantageusement, l’arceau 11 présente plusieurs gorges 110 adjacentes, par exemple au nombre de trois, figure 3, pour renforcer l’effet précité. Outre la ventilation, ces gorges 110 permettent l’évacuation vers le sol des eaux de condensation, mais aussi lorsque la couverture 2 est formée par un filet déperlant, l’évacuation des écoulements d’eau susceptibles de se former dans la zone de contact entre l’arceau et ladite couverture.
Par ailleurs, en raison de la présence des gorges 110, la surface de contact entre l’arceau 11 et la couverture est réduite. Ainsi l’échange thermique entre la couverture 2 et chaque arceau 11 par la surface de contact, est fortement diminué. Une telle disposition est de nature à accroître la durée de vie de la couverture.
Pour ce qui concerne chaque arceau 11 d’extrémité de chaque voûte, la gorge 110 la plus externe, est utilisée pour la fixation de la couverture 2 (Fig.4). À cet effet, comme le montre la figure 4, la couverture est introduite dans la gorge 110 et y est bloquée par un élément de pincement 115 sous forme de profilé substantiellement de section droite en U, doté de deux ailes latérales parallèles et une aile basale jointe aux ailes latérales, les dites ailes latérales étant maintenues en pression contre la couverture par une clé de blocage 116, de section droite oblongue, introduite en serrage entre les ailes du profilé de pincement 115. Le but de cette clé est de s’opposer au resserrement des ailes latérales de l’élément de pincement 115. Les ailes latérales de l’élément de pincement 115, à l’opposé de l’aile basale sont pourvues chacune d’un retour à angle droit formant aile d’appui. L’élément de pincement 115 et la clé de blocage sont de préférence constitués par un matériau de synthèse approprié.
De préférence, le profilé constitutif de l’arceau 11 présente quatre parois perpendiculaires deux à deux à savoir une paroi avant 111, deux parois latérales 112, et une paroi arrière 113. Les gorges 110 sont formées par déformation de la paroi 111. La paroi arrière 113, opposée à la paroi 111 présente une fente longitudinale 114, médiane, bordée par deux retours à angle droit 114a orientés tous deux vers la paroi avant 111. Les parois latérales 112, parallèles l’une à l’autre, joignent les parois 111 et 113.
Les arceaux 11 de chaque structure de voûte sont joints les uns aux autres, en partie supérieure, par un élément de faîtage 12, constitué par un profilé métallique. Ce profilé métallique est fixé partout moyen connu aux arceaux correspondants et plus précisément à la zone sommitale de chacun de ces derniers. Comme on le comprend, l’élément de faîtage 12 matérialise la ligne de faîtage que comporte la voûte correspondante.
De part et d’autre de la ou de chaque structure de voûte, en extrémité inférieure de cette dernière, sur les poteaux 10, et ce parallèlement à la ligne de faîtage, l’ossature 1 de la serre reçoit des systèmes latéraux de fixation 13 horizontaux. Ces systèmes de fixation 13 sont fixés aux poteaux 10 de l’ossature ou bien aux arceaux 11. Ces systèmes de fixation 13 sont prévus pour recevoir en fixation la couverture 2 et sont constitués chacun par :
- un profilé rigide de fixation 130, de préférence métallique, comportant au moins une gorge longitudinale 130a de fixation,
- un élément de pincement 131, sous forme de profilé substantiellement de section droite en U, prévu pour être introduit dans la gorge 130a, ledit élément de pincement présentant deux ailes latérales et une aile basale, les dites ailes latérales étant chacune prolongées par un retour à angle droit formant aile d’appui,
- et une clé de blocage 132, de section droite oblongue prévue pour être engagée en serrage dans l’élément de pincement 131, entre les deux ailes latérales de ce dernier, afin de s’opposer au resserrement des dites ailes latérales et de maintenir ledit élément de pincement 131 en pression contre la couverture 2.
L’élément de pincement 131 et la clé de blocage 132 sont constitués en un matériau de synthèse approprié.
La couverture 2, en vue de sa fixation, est engagée dans la gorge 130a et y est maintenue en serrage par l’élément de pincement 131 équipé de sa clé de blocage 132, cette clé de blocage s’opposant au resserrement des ailes latérales de l’élément de pincement.
Enfin, l’ossature 1 de serre, de part et d’autre de la ou de chaque structure de voûte, reçoit en fixation des chéneaux 6 horizontaux d’évacuation des eaux de pluies.
La structure de voûte telle que décrite, reçoit en recouvrement la couverture souple 2 de protection, laquelle est fixée notamment par ses bordures longitudinales, aux systèmes de fixation 13.
La couverture souple de protection 2, sur l’ossature et plus particulièrement sur la structure de voûte, forme deux pans de toiture 20a, 20b inclinés vers le bas depuis l’élément de faîtage 12. Ces deux pans de toiture, selon le type de serre peuvent courir jusqu’au sol, auquel cas l’ossature de la serre est intégralement formée par la structure de voûte. Pour d’autres types de serre, la structure de voûte est portée par des poteaux 10 indépendants et la serre sous les systèmes de fixation 13, pourra comporter des pans latéraux de parois.
Conformément à l’invention, la couverture 2 est assujettie à au moins un moyen de mise en tension 3 parallèle à la ligne de faîtage 12 de la serre, ledit moyen de mise en tension 3 étant apte à exercer sur la couverture 2 des efforts normaux, orientés vers le haut ou vers le bas, sous l’effet de l’action desquels ladite couverture est mise en tension.
De préférence ces efforts normaux sont répartis de manière continue selon une ligne parallèle à la ligne de faîtage et non de manière ponctuelle, ce qui est garant d’une mise en tension uniforme de la couverture 2. De plus cette disposition assure le maintien de la couverture 2 dans un état tendu même en cas de perte d'efficacité de la fixation de ladite couverture aux systèmes de fixation 13.
Toujours selon la forme préférée de réalisation, la zone d’action de ces efforts s’étend sensiblement sur la longueur de la couverture 2, étant entendu que cette dimension de longueur est celle parallèle à la ligne de faîtage.
Selon une première forme de réalisation, la couverture 2 repose sur le moyen de mise en tension 3 et ce dernier agit sur la grande face inférieure de ladite couverture 2 et y exerce des efforts normaux de poussée vers le haut. Le moyen de mise en tension se trouve donc sous la couverture et est protégé par cette dernière. Par grande face inférieure, il faut entendre celle tournée vers le bas et située en regard du volume interne de la serre.
En variante, le moyen de mise en tension 3 agit sur la face externe de la couverture 2 et y exerce des efforts normaux de traction dirigés vers le bas.
Le moyen de mise en tension 3 peut être constitué par un élément longiforme rigide appliqué contre la couverture 2 soit par des actionneurs, soit par des organes élastiques ou bien par une combinaison de ces deux moyens mécaniques, mais, préférentiellement, le moyen de mise en tension 3 est constitué par au moins un boudin élastique, de forme allongée, radialement expansible, en appui sur la structure de voûte et se développant parallèlement au faîtage 12, ce boudin élastique 3 étant recouvert par la couverture 2. Avantageusement, le moyen de mise en tension 3 est en appui sur l’élément de faîtage 12 et longe ce dernier. Dans cette configuration, le ou chaque boudin élastique 3 est apte à exercer sur la couverture 2, plus particulièrement sur la face inférieure de cette dernière, des efforts normaux de poussée, verticaux dirigés vers le haut, sous l’effet desquels ladite couverture 2 est mise en tension entre les deux systèmes latéraux de fixation 13. Ainsi les deux pans de toiture 20a, 20b que forme la couverture 2 sont tendus de manière uniforme entre les systèmes de fixation 13 et le moyen de mise en tension 3 et offrent un aspect dépourvu de plissures et autres reliefs de nature à retenir l’eau et les poussières.
Afin de faciliter la mise en place et la solidarisation de la couverture 2 aux systèmes de fixation 13, le moyen de mise en tension 3 est apte à être maintenu dans un état rétracté selon lequel aucune pression n'est exercée sur la couverture. À cet effet le boudin élastique 3, constitutif du moyen de mise en tension est du type gonflable et est formé essentiellement d’une paroi souple 3a étanche, de préférence transparente à la lumière, délimitant au moins une chambre interne étanche 30 raccordée à une source de fluide gazeux sous pression 4 par l’entremise d’une bouche d’alimentation formée dans la paroi 3a et d’une conduite d’alimentation 33 connectée à ladite bouche (Fig.6). Un clapet anti-retour 7 sera de préférence installé sur la conduite d’alimentation 33, au niveau de la bouche d’alimentation pour s’opposer à tout reflux du fluide gazeux de gonflage depuis la chambre 30 vers la source de fluide sous pression 4.
L’introduction du fluide gazeux dans la chambre 30 sollicite le boudin gonflable en expansion radiale. L’avantage d’une telle disposition est sa simplicité et sa facilité de mise en œuvre. De plus, cette disposition confère au boudin des propriétés d’élasticité ainsi qu’une latitude d’expansion radiale grâce auxquelles des efforts normaux de poussée seront toujours appliqués sur la couverture quelque soit le degré de relâchement de la fixation.
De préférence, le fluide gazeux utilisé pour gonfler le boudin 3 est de l’air et la source de fluide sous pression 4 est constituée par un ventilateur par exemple du type centrifuge. Ce ventilateur 4 comporte un moteur électrique d’actionnement raccordé à un circuit électrique, par la commande duquel il est possible d’introduire à la demande dans la chambre étanche 30 du boudin gonflable 3, de l’air sous pression. On comprend donc que la tension mécanique appliquée à la couverture 2 dépend du degré de gonflage du boudin et que par commande du ventilateur 4 il est possible d’ajuster le degré de cette tension mécanique. Un autre intérêt de l’usage d’un boudin gonflable élastique et de maintenir constante la tension de la bâche malgré une défectuosité de l’un des systèmes latéraux de fixation 13. D’une autre manière il devient possible d’ajuster la pression de fluide gazeux dans la chambre 30 du boudin 3 et par voie de conséquence d’ajuster la tension mécanique de la couverture. En outre, il devient possible d'une manière simple de compenser un relâchement accidentel trop important de la fixation de la couverture 2 ou une insuffisance trop importante de cette fixation en introduisant dans la chambre 30 du boudin 3 une quantité additionnelle de fluide gazeux.
Avantageusement, le boudin gonflable 3 est équipé d’une bouche de vidage formée dans sa paroi 3a. Cette bouche de vidage est associée à une électrovanne 34, du type normalement fermé, qui peut se présenter sous la forme d’un clapet anti-retour piloté pneumatiquement ou électriquement en ouverture.
Selon une première forme de réalisation, le boudin gonflable 3 est en appui sur le faîtage 12 de la structure de voûte et longe ce dernier. Il peut simplement être posé sur l’élément de faîtage 12 ou bien fixé à celui-ci.
Afin de recevoir le boudin 3 en fixation, le profilé constitutif de l’élément de faîtage 12 est pourvu d’une gorge longitudinale 120 et reçoit de place en place, des moyens de fixation comprenant chacun un élément de pincement 121 et une clé de blocage 122. Chaque élément de pincement 121 est formé par un profilé de faible longueur de section droite en U doté de deux ailes latérales et d’une aile basale. Chaque clé de blocage 122, formée d’un profilé de section droite oblongue est prévue pour être introduite dans l’élément de pincement 121 correspondant. La paroi du boudin 3a est introduite dans la gorge 120 et y est maintenue par les éléments de pincement 121. Les clés de blocage122 introduites dans les éléments de pincement 121 assurent le maintien contre la paroi 3a du boudin 3, des ailes latérales de l’élément de pincement 121. La paroi 3a se trouve ainsi bloquée entre les parois de la gorge 120 et les ailes latérales de l’élément de pincement 121.
Alternativement, l’élément de faîtage 12 est agencé en berceau, le boudin 3 de mise en tension de la couverture étant disposé en fixation ou simplement en appui dans ledit berceau.
En figure 8 est représentée une autre forme de réalisation du moyen de mise en tension 3. On remarque sur cette figure que le moyen de mise en tension est formé de deux boudins gonflables, élastiques, parallèles séparés l’un de l’autre par une zone de fixation 31 continue longiforme prévue pour coopérer en fixation avec l’élément de faîtage de la manière précédemment évoquée. Dans cette forme de réalisation, les chambres 30 des deux boudins sont alimentées, de préférence, par une seule et même source de fluide sous pression 4. On remarque sur cette figure que les boudins 3, par leur axe longitudinal sont parallèles à l’axe longitudinal de l’élément de faîtage 12. Selon une forme pratique de réalisation, le moyen de mise en tension est formé à partir d’une gaine tubulaire comportant deux lignes de soudure 32 continue délimitant la zone de fixation 31.
En figure 9 est représentée une autre forme de réalisation du moyen 3 de mise en tension. Comme on peut le voir, ce moyen de mise en tension 3 est prévu pour être recouvert par la couverture 2, et est disposé en faîtage et cours le long de l’élément de faîtage 12. Ce moyen de mise en tension 3 est constitué par des arqûres 35 dont la concavité de chacune est orientée vers le bas. Chaque arqûre 35 cours entre deux arceaux consécutifs 11 de l’ossature 1 et par ses deux extrémités, est supportée par le sommet de ces deux arceaux. De plus le plan contenant l’axe géométrique longitudinal central de chaque arqûre est contenu dans un plan géométrique vertical contenant les sommets de chaque arceau et le sommet de chaque arqûre 35 se situe au droit du point de mi-distance entre les deux arceaux 11 consécutifs correspondants. .
Selon une première forme de réalisation, chaque arqûre 35 est formée par conformation de l’élément de faîtage 12, tandis que selon une seconde forme de réalisation, chaque arqûre 35 est constituée par un élément arqué, rapporté sur l’élément de faîtage 12.
Cette disposition d’arqûres 35 permet de diminuer l’importance de la flèche que forme la couverture entre deux arceaux consécutifs, en assurant, par élévation, une tension supérieure de ladite couverture, dans sa zone médiane, entre deux arceaux consécutifs. Ce moyen de mise en tension tel que décrit peut être combiné à un moyen de mise en tension formé par un boudin élastique gonflable ou non gonflable tel que précédemment décrit. Dans ce cas de figure, le boudin 3 sera porté par les arqures 35.
En figurelO est représentée une serre mono-tunnel mais qui peut être multi-tunnels, dotée d’un moyen de mise en tension 3 en faîtage et dont la couverture 2 repose toujours sur ledit moyen 3 et est formée de deux parois souples 21,22 étanches à l’eau et à l’air, superposées, inférieure 21 et supérieure 22, fixées l’une à l’autre par leurs bordures longitudinales et latérales, déterminant en combinaison avec la structure de voûte, notamment un premier pan de toiture 20a, et un second pan de toiture 20b s’étendant tous deux depuis le faîtage 12 vers le bas. Ces deux pans de toiture 20a, 20b sont fixés par leur bordure inférieure horizontale aux éléments de fixation 13. Avantageusement, ces deux parois peuvent être formées à partir d’un film multicouche délaminable tel que celui décrit dans le brevet EP 2 882 586 (PLASTIKA KRITIS) ou alternativement par deux films superposés. On remarque sur cette figure que le moyen de mise en tension 3 est formé par un boudin gonflable 3.
Comme on le comprend, chaque pan de toiture 20a, 20b est formé d’un pan de paroi inférieure 21 et d’un pan de paroi supérieure 22. Entre les deux pans de parois de chaque pan de toiture 20a, 20b est formée une chambre étanche 23a pour le pan 20a et 23b pour le pan 20b. Ces chambres 23a, 23b, sont prévues pour être gonflées avec un fluide gazeux d’isolation thermique sous pression, constitué par exemple par de l’air.
En vue de son gonflage, chaque pan de toiture 20a, 20b comporte au moins une bouche d'alimentation en fluide sous pression de sa chambre étanche 23a, 23b, ladite bouche étant raccordée à une source 4’ dédiée de fluide sous pression par l’intermédiaire d’une conduite d’alimentation 24 (Fig.11). Comme on le comprend aux deux pans de toiture sont associés deux sources 4’ de fluide sous pression. Ainsi les deux pans de toiture peuvent être gonflés indépendamment l’un de l’autre. Alternativement, comme on peut le voir en figure 12, les chambres 23a, 23b des deux pans de toiture sont alimentées par un ensemble de distribution pneumatique raccordé à une seule et même source de fluide sous pression, et apte à la commande à gonfler simultanément les deux chambres 23a, 23b ou seulement l’une de ces deux.
Toujours selon la forme préférée de réalisation, la source de fluide sous pression 4’ d’alimentation de la chambre 23a, 23b de chaque pan de toiture est un ventilateur, par exemple un ventilateur centrifuge.
Avantageusement un clapet anti-retour 7 est disposé sur la conduite d’alimentation de chaque chambre 23a, 23b pour s’opposer au vidage de ladite chambre. Ce clapet anti-retour 7 est de préférence fixé à la bordure de la bouche d’alimentation de la chambre 23a, 23b du pan de toiture correspondant.
Sous l’effet de l’expansion radiale du boudin constitutif du moyen de mise en tension 3, les deux parois 21, 22 constitutives de la couverture 2 sont amenées fortement en pression l’une contre l’autre et ce selon une zone de contact située au droit dudit moyen de mise en tension 3 et au niveau du faîtage, ce qui assure d’une part toujours la mise en tension desdites parois 21,22 et donc desdits pans de toiture 20a, 20b et isole pneumatiquement l’une de l’autre, les deux chambres 23a, 23b formées dans ces deux pans de toiture. Il devient alors possible soit de gonfler les deux chambres 23a, 23b et former un système à double paroi sur chacun des pans de toiture 20a, 20b, soit de maintenir la chambre de l’un des deux pans de toiture 20a, 20b dans un état gonflé, et de vider l’autre chambre de tout fluide gazeux d’isolation thermique ou bien encore de vider les deux chambres de tout fluide gazeux d’isolation thermique. Habituellement, les serres sont orientées de telle sorte que l’un de leurs pans de toiture, par exemple le premier pan 20a, soit exposé à l’ouest tandis que l’autre pan de toiture 20b soit exposé à l’est.
Ces dispositions confèrent donc à la serre des caractéristiques de transparence et d’isolation thermique pouvant être ajustées tant aux conditions climatologiques du moment qu’aux différentes périodes de la journée. Ainsi en saison froide, par exemple, les deux pans de toiture 20a, 20b pourront être gonflés la nuit pour ralentir le refroidissement du volume interne de la serre. De plus si la serre est orientée de telle sorte que l’un de ses deux pans par exemple le pan 20a soit exposé à l’ouest et l’autre 20b à l’est, les dispositions précédemment décrites permettent le vidage de la chambre interne du pan orienté à l’est au lever du jour afin qu’il soit ramené dans une configuration de couverture à simple paroi. De cette manière la pénétration du rayonnement infra rouge dans la serre se trouvera favoriser et le réchauffement du volume interne de la serre sera accéléré.
Il y a lieu de noter qu’en l’absence de tout fluide gazeux dans la chambre du pan de toiture correspondant, les pans de paroi 20a, 20b de ce dernier, sous l’effet tant de la pression atmosphérique que sous l’effet de leur mise en tension se plaquent l’une contre l’autre de sorte que ce pan de toiture adopte alors une configuration de couverture à simple paroi. Ainsi, les caractéristiques d'isolation thermique de ce pan de toiture s'en trouvent diminuées et sa transparence à la lumière et plus particulièrement sa transparence à l'infrarouge s'en trouve augmentée.
De préférence, la chambre étanche 30 du boudin gonflable 3 et la chambre étanche 23a du premier pan de toiture 20a sont disposées pneumatiquement en série, les deux chambres 23a, 30 étant alimentées en fluide sous pression par une même source de fluide sous pression 4. L’intérêt d’une telle configuration réside notamment dans le fait que n’est utilisée qu’une seule source de fluide sous pression pour alimenter le boudin 3 et le premier pan de toiture 20a, ce qui est un facteur de diminution du coût de la serre.
Avantageusement, la source 4 de fluide sous pression est disposée immédiatement en amont de la chambre étanche 23a dudit boudin 3 afin que la condensation de la vapeur d’eau transportée par le fluide sous pression se forme pour l’essentiel dans la chambre 30 du boudin 3. On minimise ainsi l’importance de la condensation dans la chambre étanche du pan de toiture associé afin que ce dernier conserve une bonne transparence. Alternativement, la chambre 23a du pan de toiture 20a et la chambre 30 du boudin gonflable 3 sont alimentées par leur propre source de fluide sous pression.
Comme dit précédemment, la chambre étanche 23b du second pan de toiture 20b est alimentée en fluide gazeux sous pression, d’isolation thermique par une source de fluide sous pression 4’ qui lui est propre. Cette source de fluide sous pression 4’ est formée par un ventilateur réversible actionné par un moteur électrique connu en soi. Ce ventilateur est apte à la commande soit à alimenter en fluide sous pression la chambre étanche 23b dudit pan de toiture 20b pour configurer ce dernier en double paroi, soit à extraire rapidement de cette chambre 23b ledit fluide afin de configurer le pan de toiture 20b en simple paroi.
Alternativement, le ventilateur n’est pas du type réversible et l’un des deux pans de paroi 21,22 du pan de toiture 20b, de préférence le pan de paroi inférieure 21, est doté d’au moins une bouche de vidage 25 associée à un moyen d’ouverture et fermeture commandé. Selon une première forme de réalisation, le moyen d’ouverture et de fermeture est formé d’une électrovanne 8. L’activation de l’électrovanne 8, assure donc la communication entre la bouche de vidage 25 et l’atmosphère. Ainsi le fluide gazeux présent dans la chambre 23b peut s’échapper vers le volume interne de la serre.
Selon une autre forme de réalisation, telle que montrée en figures 15 à 17, la bouche de vidage 25 est pratiquée dans le second pan de toiture 20b au niveau de l’un des arceaux 11 d’extrémité et le moyen d’ouverture et fermeture commandé est formé par un câble 9 apte, sous l’effet d’un effort de traction appliqué par un actionneur 90, à resserrer et appliquer l’une contre l’autre les deux berges de la bouche de vidage 25.
Afin de former la bouche de vidage, selon une forme pratique de réalisation, la paroi supérieure 22 de la couverture 2 depuis son bord latéral au niveau de l’un des arceaux d’extrémité 11 présente deux découpes rectilignes écartées l’une de l’autre afin de former un ruban 22a et l’élément de pincement 115, au droit du ruban 22a formé, est exempt de clé 116 de blocage, la paroi inférieure 21 de la couverture 2 étant toujours maintenue en fixation dans la gorge 110 par ledit élément de pincement 115. La clé de blocage 116 est donc formée de deux tronçons de clé de blocage 116 écartés l’un de l’autre, se développant respectivement en deçà et au-delà de la bouche de vidage 25. Cette bouche de vidage 25 est donc formée entre l’élément de pincement 115, le ruban 22a et les extrémités correspondantes des deux tronçons de clé de blocage 116. Chacun des deux tronçons de clé de blocage 116 est doté d’un canal longitudinal traversant dans lequel est engagé en coulissement le câble 9. Ce câble 9 est fixé par l’une de ses extrémités externes aux tronçons de clé 116, à l’élément de faîtage 12 et par son autre extrémité externe aux tronçons de clé, à l’actionneur 90. De plus le câble de traction 9 est engagé sur le ruban 22a. Ainsi sous l’effet d’un effort de traction appliqué par l’actionneur 90, le câble 9 est mis en tension et applique fermement le ruban 22a contre l’arceau 11 et plus particulièrement contre le profilé de pincement 115. La bouche de vidage 25 se trouve ainsi obturée. En revanche lorsque le câble 9 se trouve détendu, le ruban 22a, sous l’effet de l’action de la pression régnant dans la chambre 22b est écarté de l’élément de pincement 115 ce qui a pour effet d’ouvrir la bouche de vidage 25.
Avantageusement, l’actionneur 90 est constitué par un vérin linéaire électrique mais tout autre type d’organe moteur apte à exercer une traction mécanique sur le câble 9 et à relâcher cette traction pourra être utilisé. En figures 15 à 17, est représenté un arceau 11 ne possédant qu’une seule gorge 110, mais il va de soi que cet arceau 11 pourra comporter plusieurs gorges 110 comme représenté en figures 3 et 4.
De préférence, comme on peut le voir en figures 13 et 14, les chambres internes 23a, 23b des deux pans de toiture sont raccordées l’une à l’autre par au moins une conduite 26 comportant une électrovanne 8’ du type normalement fermé. L’électrovanne 8’ dans son état de repos interdit tout mouvement de fluide depuis la chambre 23a du premier pan de toiture vers la chambre 23b du second. En revanche, par activation de l’électrovanne 8’ la communication entre les deux chambres 23a, 23b des deux pans de toiture est établie. Une telle disposition a pour but d’accélérer et de faciliter le remplissage de la chambre 23b par apport de fluide sous pression de la chambre 23a. L’électrovanne 8’ peut être formée d’un clapet anti-retour piloté en ouverture pneumatiquement ou électriquement.
Selon une forme préférée de réalisation, comme on peut le voir en figures 18 à 23, chaque clapet anti-retour 7 comprend un corps de clapet 70 prévu pour être fixé de manière étanche d’une part à la bordure de la bouche d’alimentation correspondante que comporte l’élément à alimenter en fluide sous pression et, d’autre part, à la conduite d’alimentation de l’élément à alimenter en fluide sous pression. Ce corps de clapet 70 comprend un alésage traversant 71 ou voie, prévu pour être en relation de communication tant avec la conduite d’alimentation qu’avec la chambre de l’élément à alimenter en fluide sous pression. De préférence, cet alésage traversant 71 est formé en majeure partie dans une forme de manchon 71a que présente le corps de clapet 70. Cette forme de manchon 71a est prévue pour être emmanchée dans la conduite d’alimentation. Le clapet 7 comprend de plus un siège 72, pratiqué dans le corps de clapet 70 à l’une des extrémités de la voie 71 et un volet étanche 73, d’obturation, sollicité vers le siège 72, c'est-à-dire vers une position de fermeture sous l’effet de l’action de la pression régnant dans la chambre correspondante.
Avantageusement, le volet 73 est formé par une membrane souple dotée d’un élément indicateur de fuite 73a. Cet élément indicateur 73a est formé par une queue, sous forme de ruban souple, dans le prolongement radial du volet 73. Cet élément indicateur 73a est apte à faséyer en présence d’un courant d’air de fuite. Une telle disposition, lorsque l’élément alimenté en fluide sous pression est formé d’une paroi transparente à la lumière permet de déceler rapidement une fuite de fluide gazeux.
Toujours selon la forme préférée de réalisation, le corps de clapet 70 est doté d’une embase 74 prévue d’une part pour être introduite dans la chambre de l’élément à alimenter et d’autre part être appliquée de manière étanche contre la face interne à ladite chambre, de la paroi dudit élément, Le clapet 7 est doté d’une embase amovible 75, dotée d’un perçage traversant en son centre, prévue d’une part pour être engagée, par ce perçage, sur la forme de manchon 71a et d’autre part être vissée sur le corps de clapet par des formes d’emboîtement et être appliquée de manière étanche par mouvement de vissage, contre la paroi dudit élément à alimenter en fluides sous pression.
Avantageusement, l’embase 74 est équipée d’une découpe en Vé 74a. Cette découpe 74a, par passage au travers d’une fente pratiquée radialement dans la paroi de l’élément, depuis la bordure de la bouche d’alimentation correspondante, permet d’introduire dans la chambre dudit élément, l’embase 74 que comporte le corps de clapet 70.
Selon une forme pratique de réalisation, l’électrovanne 8 est formée d’un clapet anti-retour 7 tel que précédemment décrit, et d’un actionneur 80 fixé à l’embase amovible 75. Le clapet anti-retour 7 est fixé à la bordure de la bouche 25 et s’oppose au vidage de la chambre 23b du pan de toiture 20b. L’actionneur 80 est apte à actionner dans le sens de l’ouverture le clapet-anti retour 7 et plus particulièrement le volet d’obturation 73 que ce dernier comporte. L’actionneur 80 est formé essentiellement par un électroaimant et est fixé par la carcasse 800 de l’électro-aimant à l’embase amovible 75. Le noyau mobile que comporte l’électroaimant 80 reçoit en fixation un poussoir rigide 81 d’actionnement du volet 73 du clapet anti-retour. Ce poussoir rigide 81 prolonge axialement le noyau mobile de l’électroaimant et est engagé dans un perçage traversant formé dans l’embase amovible 75 du clapet 7. De plus, lors de l’activation de l’actionneur, le poussoir rigide 81 s’engage dans un perçage traversant pratiqué dans la première embase 74 pour venir agir en poussée sur le volet étanche 73. Sous l’effet de l’action du poussoir 81, le volet 73 est déplacé vers une position d’ouverture. Dans cette position le volet 73 est écarté angulairement du siège 72 et le fluide gazeux contenu dans la chambre 23b peut s’échapper de cette dernière. Avantageusement le perçage traversant que comporte l’embase 74 pour le passage du poussoir 81 est formé par la découpe en Vé que comporte cette dernière.
Toujours selon la forme pratique de réalisation, l’électrovanne 8’ est formée par un clapet anti-retour 7’ et par un actionneur 80’ du genre électroaimant, une telle électrovanne étant de préférence identique à celle précédemment décrite. Ainsi le clapet anti-retour 7’ est identique au clapet 7 et l’actionneur 80’ est identique à l’actionneur 80.
On vient de décrire une couverture 2 dotée de deux pans de toiture gonflables par de l’air sous pression afin de maintenir les parois 21 et 22 à écartement l’une de l’autre. Alternativement, comme on peut le voir en figure 27, les deux parois 21 et 22 de chaque pan de toiture 20a, 20b sont maintenues à écartement l’une de l’autre par au moins un moyen interne de mise en tension 3, introduit dans l’intervalle entre ces dernières et se développant de manière parallèle à la ligne de faîtage. De préférence ce ou chaque moyen de mise en tension 3 est formé par un boudin élastique gonflable, disposé parallèlement à la ligne de faîtage, alimenté par une source d’air sous pression.
Outre leur maintien à distance, le ou chaque boudin 3 assure la mise en tension des deux parois 21,22 et par voie de conséquence la mise en tension d’au moins du pan de toiture 20a, 20b correspondant. Dans cette configuration, les deux pans de toiture 20a, 20b pourront être séparés l’un de l’autre par une zone de jonction longitudinale prévue pour être disposée au droit et au-dessus de l’élément de faîtage 12. Cette zone de jonction pourra être délimitée par une ou plusieurs lignes continues de soudure liant l’une à l’autre les deux parois 21,22. Cette zone de jonction assurera donc une séparation étanche entre les chambres 23a et 23b des deux pans de toiture. Au moins la chambre 23b du second pan de toiture sera connectée à l’atmosphère par une ouverture d’évent appropriée.
Sous les effets conjugués du dégonflage du ou de chaque boudin associé à la chambre 23b du second pan de toiture 20b, et de la tension exercée sur la couverture 2 par le ou chaque autre moyen de mise en tension, les parois 21, 22 du second pan de toiture, seront ramenées l’une contre l’autre ce qui conférera audit pan une configuration en simple paroi.
En figure 28 est représentée une serre avec couverture 2 formée de deux parois 21 et 22 souples, superposées, inférieure 21 et supérieure 22, fixées l’une à l’autre par leurs bordures longitudinales, formant en combinaison l’une avec l’autre un premier pan de toiture 20a et un second pan de toiture 20b s’étendant tous deux depuis le faîtage 12, les dits pans de toiture 20a, 20b étant toujours formés chacun d’un pan de paroi inférieure et d’un pan de paroi supérieure. Les parois 21 et 22 formant la couverture, forment toujours un logement dans lequel est disposé un moyen de mise en tension interne 3 formé par un boudin gonflable. Selon cette forme de réalisation, le boudin gonflable est disposé au droit de l’élément de faîtage 12 parallèlement à ce dernier. On peut voir que les deux parois 21,22 sont fixées toutes aux deux éléments de fixation 13 et que le moyen de mise en tension est maintenu en place au droit de l’élément de faîtage 12 par des liens longilignes latéraux fixés d’une part audit moyen de mise en tension 3 et d’autre part aux éléments de fixation 13. Chaque lien latéral pourra être constitué par une sangle ou par un élément élastique.
Ces dispositions de moyens de tension disposés entre les deux parois 21, 22 de la couverture 2, présentent l’avantage sur une disposition à pan gonflable de diminuer significativement les contraintes mécaniques exercées sur l’ossature par la couverture.
Un autre avantage tient au fait que les deux parois 21,22 de la couverture 2 n’ont nul besoin d’être étanches à l’air ce qui permet l’évacuation de la condensation qui pourrait se former sur leur face interne au volume qu’elles déterminent.
On vient de décrire une couverture 2 formée de deux parois 21,22 entre lesquelles est monté un moyen de mise en tension 3 sous forme de boudin gonflable, mais on pourra prévoir une couverture formée de trois, ou plus, parois superposées entre lesquelles seront disposés des boudins gonflables.
En figure 29 sont représentées une couverture 2 de serre selon une autre forme de réalisation intégrant au moins un moyen de mise en tension 3.
On observe sur cette figure que la couverture 2 de serre est formée de deux pans de couverture 20a, 20b séparés l’un de l’autre par au moins un boudin gonflable 3 formant moyen de mise en tension, ce boudin gonflable 3 étant fixé par soudage aux deux pans de couverture.
Le ou chaque boudin gonflable 3 pourra être formée par apposition d’une bande étanche sur la couverture et fixation de cette bande par des soudures le long de ses bordures longitudinales.
Alternativement, figure 30, le moyen de mise en tension sous forme de boudin gonflable et les deux pans de couverture 20a, 20b sont formés dans une paroi souple constituée de deux feuilles superposées liées l’une à l’autre par au moins deux lignes de soudures continues, distantes l’une de l’autre. Le boudin gonflable 3 est alors formé entre ces deux lignes continues de soudures. Ainsi la couverture 2 de la serre pourra présenter selon son axe médian longitudinal une première zone formant au moins un boudin gonflable 3, prévue pour être apposée sur le faîtage 12 de la structure de voûte correspondante, et de part et d’autre de cette première zone, deux zones latérales formant les deux pans gonflables 20a, 20b de toiture. Les deux parois inférieure et supérieure 21, 22 de chacun de ces deux pans de toiture 20a, 20b pourront être maintenues écartées l’une de l’autre par de l’air sous pression introduit dans la chambre étanche qu’elles déterminent.
Alternativement les parois 21,22 pourront être maintenues écartées l’une de l’autre par au moins un moyen de mise en tension formé de préférence par au moins un boudin gonflable alimenté en air sous pression par une source d’air sous pression. Selon une forme pratique de réalisation seront prévus deux boudins gonflables 3 alimentés de préférence par une source unique d’air sous pression, distants l’un de l’autre et parallèles à l’axe longitudinal médian de la couverture afin d’être parallèles à la ligne de faîtage. Cette couverture 2 peut être réalisée à partir d’un film multicouche délaminable comme celui commercialisé par la Ste PLASTICA KRITIS.
Comme on peut le voir en figures 1, 31 et 33, les chéneaux 6 que comporte la serre sont formés chacun d’un boudin élastique gonflable, ce dernier comportant une chambre étanche 60 prévue pour recevoir un fluide gazeux sous pression par exemple de l’air. À cet effet, cette chambre est raccordée par une conduite d’alimentation 61 à une source de fluide sous pression 62 connue en soi. Sur la conduite 61 est de préférence installé un clapet anti-retour 7 du type de celui précédemment décrit. Le boudin constitutif du chéneau 6 comporte une bouche de vidage associée à une électrovanne 8 du type de celle précédemment décrite.
Une telle disposition de boudin élastique 6 gonflable et dégonflable est particulièrement adaptée à des serres multi-tunnels, les boudins 6 en vis-à-vis les uns des autres venant en pression les uns contre sous l’effet de leur gonflage pour former au moins un canal d’écoulement des eaux pluviales. Grâce à leur élasticité radiale les chéneaux peuvent se déformer sous l’effet de sollicitations mécaniques externes et reprendre leur forme dès que cessent ces sollicitations. Ainsi en cas de forte accumulation de neige ou de grêle par exemple, les boudins constitutifs des chéneaux 6, sous l’effet du poids des précipitations, pourront se déformer radialement, pour libérer des ouvertures par lesquelles les précipitations pourront s’écouler par gravité vers le sol.
Un autre intérêt d’une telle configuration réside dans le fait que par dégonflage des boudins 6, sont créées des ouvertures d’aération longitudinales, latérales à chaque tunnel, dont les berges sont formées par les éléments de fixation 13 correspondants. Plus précisément, chaque ouverture d’aération est bordée par les systèmes de fixation 13 des deux tunnels consécutifs correspondants._Ainsi les boudins 6 en plus d’une fonction de chéneau, remplissent la fonction d’éléments d’obturation de l’ouverture d’aération. Avantageusement, de manière à accroître la taille de l’ouverture d’aération, les poteaux 10 de soutènement sont inclinés vers le plan médian longitudinal du tunnel correspondant.
Les deux boudins gonflables 6 de chaque tunnel pourront être de même hauteur et occuper des niveaux de hauteurs identiques, comme on peut le voir en figure 1, mais de préférence, comme on peut le voir en figure 32, l’un des boudins gonflables 6 de chaque tunnel est d’un diamètre supérieur à l’autre boudin gonflable de ce même tunnel, le boudin gonflable 6 de plus grand diamètre occupant un niveau de hauteur supérieur à celui occupé par l’autre boudin 6. Ainsi chaque ouverture d’aération est obturée par un boudin de grand diamètre et par un boudin de plus faible diamètre. Le boudin 6 de plus grand diamètre lorsqu’il est gonflé prend appui non seulement sur la couverture 2 du tunnel auquel il est fixé mais aussi, sur la couverture 2 du tunnel en vis-à-vis. Ce boudin 6 de plus grand diamètre prend également appui sur le boudin 6 de plus faible diamètre lorsque ce dernier est gonflé, ce second boudin 6 occupant un niveau de hauteur inférieur et prenant appui lorsqu’il est gonflé sur l’ossature de l’un et l’autre tunnels. Une telle disposition est de nature à faciliter la conduite de l’eau de ruissellement vers les extrémités des deux chéneaux 6 formés par ces boudins. Plus précisément cette configuration permet la création d’une forme de goulotte entre le boudin 6 de grand diamètre et la couverture du tunnel auquel il est fixé et la création d’une forme de goulotte entre le boudin 6 de faible diamètre et la couverture du tunnel auquel ce boudin 6 est fixé. Ces dispositions autorisent également, par déformation radiale des boudins 6, l’évacuation vers le sol des surcharges pondérales de neige ou de grêle.
Avantageusement, ces boudins 6 sont fixés aux systèmes de fixation 13 correspondant et à cet effet le profilé rigide 130 de chaque système comporte une deuxième gorge longitudinale 130a dans laquelle est engagée la paroi du boudin 6 correspondant pour y être maintenue par un élément de pincement 131 de section droite en U équipé d’une clé de blocage 132 tels que précédemment décrits.
Il y a lieu d’éviter qu’à l’état dégonflé, les boudins 6, selon les deux formes de réalisation précédemment décrites, ne forment chacun sous l’effet de leur poids un rideau vertical s’étendant vers le bas de nature à s’opposer à une bonne aération de la serre. Pour cette raison, chaque boudin 6 est ceinturé selon toute sa longueur, par un élément de contention élastique 63. Cet élément de contention élastique 63 sera fixé de place en place par des supports adaptés à l’élément de fixation 13 supportant le boudin.
Pour éviter que les insectes prédateurs ne rentrent dans le volume de la serre par les ouvertures d’aération, est associé à chacune de ces dernières un filet anti-insectes 65. Comme un peut le voir en figure 35 ce filet anti-insecte 65 est suspendu par deux de ses bordures opposées aux deux berges longitudinales de l’ouverture. Plus précisément, le filet anti-insecte est fixé aux deux systèmes de fixation 13 formant les berges de l’ouverture et plus particulièrement aux profilés 130. À cet effet, chaque profilé 130 est équipé d’une troisième gorge 130a pour recevoir en fixation le filet 65. Ce filet comme décrit précédemment est fixé dans la gorge 130a par un profilé de pincement 131 de section droite en U et par une clé de blocage 132 introduite en serrage dans le profilé de pincement 131.
Sous l’ouverture d’aération pourra être disposée une goulotte 67 de récupération des eaux de pluies. De préférence, cette goulotte de récupération 67 sera formée dans le filet anti-insecte, dans la zone de fond de ce dernier. Cette goulotte 67 pourra être constituée par une bande de matière synthétique étanche à l’eau apposée et fixée contre le filet ou bien par un enrobement formée dans le filet à l’aide d’une résine étanche à l’eau.
La chambre étanche 60 de chaque boudin gonflable 6 est alimentée en fluide gazeux sous pression par une source de fluide sous pression qui peut être constituée par le ventilateur 4 ou bien par un ventilateur additionnel.
En figure 37 et 38 est représentée une serre comportant au moins un système latéral d’aération selon une autre forme de réalisation, apte, lorsqu’il est actionné à obturer ou dégager une ouverture latérale d’aération de ladite serre. On peut voir sur cette figure que la bordure inférieure longitudinale horizontale de l’ouverture d’aération est formée par un chéneau rigide, sous forme de gouttière et plus particulièrement par la bordure supérieure du flanc latéral correspondant de ce chéneau 6. La bordure supérieure longitudinale horizontale de l’ouverture d’aération est formée par le système de fixation 13 correspondant et plus particulièrement par le profilé 130 de ce système de fixation. La couverture 2 de la serre repose sur un moyen de mise en tension formé par un boudin gonflable 3 disposé en faîtage. Selon cette forme de réalisation, la bordure supérieure horizontale 13 est mobile entre une position d’occlusion de l’ouverture latérale, selon laquelle elle est au contact étanche du chéneau 6 et une position de dégagement de ladite ouverture selon laquelle elle écartée en hauteur de la bordure longitudinale inférieure, c'est-à-dire du chéneau 6, ladite bordure supérieure horizontale 13 étant entraînée entre les deux positions précitées par le boudin gonflable 3 et par un moyen de traction solidaire du chéneau 6 et de la bordure supérieure mobile 13. Plus précisément, cette bordure mobile ou système de fixation 13, est entraînée depuis la position d’occlusion, vers la position d’ouverture par le boudin gonflable 3 et plus particulièrement par l’expansion radiale de ce dernier, et est entraînée depuis la position d’ouverture vers la position d’occlusion par le moyen de traction. Grâce aux dispositions précédemment décrites il devient possible d’ajuster la taille de l’ouverture et par voie de conséquence le degré de ventilation du volume interne de la serre.
Le système mobile de fixation 13 est guidé le long des arceaux 11 qui le portent par des chariots 14. Comme on peut le voir, chaque chariot 14 est fixé au profilé 130 du système de fixation 13 et comprend plusieurs galets 141 venant enserrer l’arceau 11 correspondant. Plus précisément, chaque chariot 14 présente un corps de chariot 140, formant chape, venant autour de l’arceau et deux paires de galets 141, à savoir une paire supérieure et une paire inférieure venant toute deux au contact de l’arceau 11 afin de pouvoir rouler sur ce dernier.
Selon une forme pratique de réalisation, le moyen de traction est formé par un arbre d’enroulement 15, maintenu dans le chéneau 6 et par des sangles ou équivalents fixées d’une part à l’élément de fixation 13 et d’autre part à l’arbre d’enroulement. L’arbre d’enroulement 15 est maintenu en place dans le chéneau par des étriers 68 sous forme de U inversé présentant chacun deux branches latérales parallèles et une branche basale jointe aux deux branches latérales. Ces étriers 68 sont disposés verticalement dans le chéneau 6, en chevauchement de l’arbre d’enroulement 15 et sont fixés audit chéneau 6 par les extrémités libres de leurs branches latérales.
En vue de dégager l’ouverture latérale, l’arbre d’enroulement 15 est actionné dans le sens du déroulement des sangles 16 et la bordure supérieure de l’ouverture, à savoir l’élément de fixation 13 est entraîné vers le haut du fait de l’expansion radiale du boudin gonflable 3. En revanche, en vue d’obturer l’ouverture latérale, l’arbre d’enroulement 15 est actionné dans le sens de l’enroulement des sangles 16 et un effort de traction est exercé sur le système de fixation 13 et sur la couverture 2. Sous l’effet de l’effort de traction encaissé par la couverture 2, le moyen de mise en tension 3 est amené à se déformer radialement de manière élastique et constitue alors un organe élastique de rappel apte par dilation radiale, à entraîner le système de fixation 13 vers le haut lors du déroulement des sangles.
Alternativement, les sangles 16 sont remplacées par un filet anti-insecte. Ce filet anti-insecte sera perméable à l’air pour assurer l’aération mais possédera des mailles suffisamment fines pour s’opposer à l’introduction des insectes dans le volume de la serre.
De préférence, chaque pan de toiture par la couverture 2 repose sur au moins un élément support 28 arqué substantiellement en forme de U, fixé par ses deux extrémités à un élément rigide horizontal que porte ou comporte l’ossature, l’élément support étant parallèle audit pan de toiture et étant en appui, par sa zone sommitale sur l’un des arceaux de l’ossature.
Chaque élément support arqué 28, tubulaire est avantageusement constitué en matière de synthèse, typiquement en matière dite plastique. De cette manière, le poids de l’élément s’en trouve diminué. Chaque pan de toiture est soutenu entre deux arceaux consécutifs par au moins deux éléments supports 28.
De préférence, la concavité que forme chaque élément support 28 est orientée vers le bas, vers le chéneau correspondant et ledit élément 28 est fixé par ses deux extrémités soit au chéneau, ce dernier étant alors rigide et en forme de gouttière, soit à l’élément de fixation 13. En vue de cette fixation, des tiges d’encastrement sont fixées soit au chéneau, soit à l’élément 13. Les supports tubulaires 28 sont emboîtés par leurs extrémités sur les dites tiges d’encastrement.
Toujours selon la forme préférée de réalisation, chaque élément support 28 est dimensionné en sorte que par sa zone sommitale il se situe sensiblement à mi-distance entre l’élément de faîtage 12 et le chéneau 6. Comme on peut le voir les deux extrémités de cet élément support 28 se situent respectivement de part et d’autre de l’arceau considéré à égale distance de ce dernier.
Avantageusement, chaque élément support 28 comporte une gorge 280 de drainage de l’eau de condensation disposée en regard du pan de toiture, l’une des deux lèvres de ladite gorge 280 étant au contact de la couverture du pan de toiture. Cette gorge 280 est en relation de communication avec le chéneau 6 correspondant pour y conduire l’eau de condensation qu’elle recueille. De manière diamétralement opposée à la gorge 280, chaque élément support 28 présente une surface plane d’appui 281. Par cette face plane 281, l’élément support 28 prend appui sur l’arceau 11 correspondant. Un tel élément de soutien 28 pourra être réalisé à partir du profilé tubulaire tel que décrit dans le brevet FR 2 988 710 du demandeur.
Pour renforcer encore l’action de soutien un ou plusieurs éléments de soutien 28 pourront être posés dans les intervalles formés entre les arceaux 11.
Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et variantes du domaine des équivalents techniques sans pour autant sortir du cadre du présent brevet tel que défini par les revendications ci-après.

Claims (34)

  1. Revendications
    1/ Serre pour la culture des plantes vivrières, comportant une ossature porteuse métallique (1) formant structure de voûte au moins en partie supérieure, formée d’arceaux parallèles successifs, laquelle structure de voûte est portée par des poteaux (10) ancrés au sol, présente un élément de faîtage (12) et est recouverte intégralement par une couverture souple (2) possédant deux grandes faces opposées dont une, inférieure, est tournée vers le volume interne de la serre et l’autre, supérieure, est tournée vers l’extérieur du dit volume, ladite couverture (2) déterminant en combinaison avec la structure de voûte, deux pans de toiture (20a, 20b) s’étendant depuis l’élément de faîtage (12) vers le bas, lesquels pans sont fixés par leur bordure inférieure horizontale à deux systèmes latéraux de fixation (13) que comporte l’ossature (1) de part et d’autre de la structure de voûte, des chéneaux (6) d’évacuation des eaux de pluies étant disposés en fixation sur l’ossature de part et d’autre de ladite structure de voûte, caractérisée par un moyen de mise en tension de la couverture (2), indépendant des deux systèmes fixation (13), lesquels sont disposés à distance dudit moyen de mise en tension (3) de la couverture (2).
  2. 2/ Serre selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le moyen de mise en tension (3) est configuré apte à occuper, à la commande, un état rétracté selon lequel il n’exerce aucun effort de mise en tension sur la couverture (2) et un état déployé selon lequel il exerce des efforts sur ladite couverture afin que cette dernière soit maintenue en tension entre les deux systèmes de fixation (13), les efforts appliqués sur la couverture (2) étant répartis selon au moins une ligne parallèle au faîtage.
  3. 3/ Serre selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le ou chaque moyen de mise en tension (3), au moins dans son état déployé, forme surépaisseur sur la structure de voûte.
  4. 4/ Serre selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le ou chaque moyen de mise en tension (3) agit sur l’une au moins grande face de la couverture (2) et exerce sur ladite grande face des efforts normaux de poussée et ou de traction.
  5. 5/ Serre selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le ou chaque moyen de mise en tension (3) est parallèle au faîtage.
  6. 6/ Serre selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le ou l’un au moins des moyens de mise en tension (3) longe le faîtage (12) de la structure de voûte et est fixé à ce dernier.
  7. 7/ Serre selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le faîtage (12) est agencé en profilé de fixation, le moyen de mise en tension (3) étant fixé audit profilé (12).
  8. 8/ Serre selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le ou chaque moyen de mise en tension (3) est disposé sous la couverture (2).
  9. 9/ Serre selon la revendication 5, caractérisée en ce que l’un au moins moyen de mise en tension (3) est intégré dans la couverture (2).
  10. 10/ Serre selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le ou chaque moyen de mise en tension (3) est constitué par au moins un boudin élastique, de forme allongée, radialement expansible, disposé au contact de la couverture (2).
  11. 11/ Serre selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le ou chaque boudin (3) comporte au moins une chambre interne étanche (30) et reçoit dans ladite chambre (30) un fluide gazeux sous pression qui le sollicite en expansion radiale, ledit fluide gazeux étant délivré par une source (4) de fluide gazeux raccordée à ladite chambre (30) par une conduite d’alimentation (33) sur laquelle est installée un clapet anti-retour (7).
  12. 12/ Serre selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le moyen de mise en tension (3) est constitué par deux boudins gonflables, parallèles, séparés l’un de l’autre par une zone longitudinale de fixation à l’élément de faîtage (12).
  13. 13/ Serre selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que le ou l’un des moyens de mise en tension (3) est recouvert par la couverture (2) et est constitué par des arqûres (35) dont la concavité de chacune est orientée vers le bas, lesdites arqûres (35) étant formées en faîtage, chacune entre deux arceaux (11 ) de la structure de voûte.
  14. 14/ Serre selon la revendication 11 prise dans son rattachement à la revendication 9, caractérisée en ce que la couverture (2) est formée d’une seule paroi souple, le ou chaque moyen de mise en tension (3) étant constitué par un boudin gonflable formé par un canal étanche pratiqué dans la dite couverture (2).
  15. 15/ Serre selon la revendication 11 prise dans son rattachement à la revendication 9, caractérisée en ce que la couverture (2) est formée de deux parois souples (21,22) superposées, inférieure (21) et supérieure (22), fixées l’une à l’autre par leurs bordures longitudinales et latérales, formant en combinaison avec la structure de voûte un premier pan de toiture (20a) et un second pan de toiture (20b) s’étendant tous deux depuis le faîtage (12) vers le bas, lesdits pans de toiture (20a, 20b) étant formés chacun d’un pan de paroi inférieure et d’un pan de paroi supérieure et formant chacun entre les pans de paroi inférieure et supérieure, un logement dans lequel est disposé au moins un moyen de mise en tension (3) de la couverture (2), constitué par un boudin gonflable élastique s’étendant parallèlement à la ligne de faîtage.
  16. 16/ Serre selon la revendication 11 prise dans son rattachement à la revendication 9, caractérisée en ce que la couverture (2) est formée de deux parois souples (21,22) superposées, inférieure (21) et supérieure (22), fixées l’une à l’autre par leurs bordures longitudinales et latérales, formant en combinaison avec la structure de voûte un premier pan de toiture (20a) et un second pan de toiture (20b) s’étendant tous deux depuis le faîtage (12) vers le bas, que les deux parois souples (21,22) forment un logement dans lequel est disposé un moyen de mise en tension (3) constitué par un boudin gonflable élastique, que le boudin gonflable (3) est disposé au droit de l’élément de faîtage (12) parallèlement à ce dernier et que le moyen de mise en tension (3) est maintenu en place au droit de l’élément de faîtage (12) par des liens longilignes latéraux fixés d’une part audit moyen de mise en tension (3) et d’autre part aux éléments de fixation (13).
  17. 17/ Serre selon l’une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisée en ce que la couverture (2) est formée de deux parois souples (21, 22) étanches à l’eau et à l’air, superposées, inférieure (21) et supérieure (22), fixées l’une à l’autre par leurs bordures longitudinales et latérales, formant en combinaison avec la structure de voûte un premier pan de toiture (20a) et un second pan de toiture (20b) s’étendant tous deux depuis le faîtage (12) vers le bas, lesdits pans de toiture (20a, 20b) étant formés chacun d’un pan de paroi inférieure et d’un pan de paroi supérieure et formant chacun entre les pans de paroi inférieure et supérieure, une chambre étanche (23a, 23b) prévue pour être gonflée avec un fluide gazeux d’isolation thermique, sous pression, lesdits pans de toiture (20a, 20b) étant fixés par leur bordure inférieure horizontale aux éléments de fixation (13) et comportant chacun au moins une bouche d’alimentation en fluide sous pression de leur chambre étanche (23a, 23b), ladite bouche étant raccordée à une source de fluide sous pression (4, 5) par l’intermédiaire d’un clapet antiretour (7) et d’une conduite d’alimentation (24).
  18. 18/ Serre selon les revendications 11 et 17 prises ensemble, caractérisée en ce que la chambre étanche (30) du boudin gonflable (3) et la chambre étanche (23a) du premier pan de toiture (20a) sont disposées pneumatiquement en série, les deux chambres (23a) et (30) étant alimentées en fluide sous pression par une même source de fluide sous pression (4) laquelle est disposée immédiatement en amont de la chambre étanche (30) dudit boudin (3).
  19. 19/ Serre selon la revendication 17 ou la revendication 18, caractérisée en ce que la chambre étanche (23b) du second pan de toiture (20b) est alimentée en fluide gazeux sous pression, d’isolation thermique, par une source de fluide sous pression (4’) qui lui est propre, chaque bouche d’alimentation étant raccordée par une conduite (24) à la source de fluide sous pression (4’).
  20. 20/ Serre selon l’une quelconque des revendications 17 à 19, caractérisée en ce que l’un des deux pans de parois formant le second pan de toiture (20b) est doté d’au moins une bouche traversante de vidage (25) associée de manière étanche à une électrovanne (8) du type normalement fermé, l’activation de ladite électrovanne assurant la communication entre la bouche traversante et l’atmosphère.
  21. 21/ Serre selon l’une quelconque des revendications 17 à 20, caractérisée en ce que le second pan de toiture (20b) est doté d’une bouche de vidage (25) associée à un moyen d’ouverture et fermeture commandé et que ladite bouche de vidage est pratiquée dans le second pan de toiture (20b) au niveau de l’un des arceaux (11 ) d’extrémité et que le moyen d’ouverture et fermeture commandé est formé par un câble (9) apte, sous l’effet d’un effort de traction, à resserrer et appliquer l’une contre l’autre les deux berges de la bouche de vidage (25).
  22. 22/ Serre selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la gorge (110) la plus externe de chaque arceau d’extrémité de la ou de chaque voûte reçoit en fixation la couverture (2), que cette couverture est introduite dans la gorge (110) et y est bloquée par un élément de pincement (115) doté de deux ailes latérales parallèles maintenues en pression contre la couverture par au moins une clé de blocage (116) de section droite oblongue, introduite en serrage entre les ailes de l’élément de pincement (115), que la paroi supérieure (22) de la couverture (2) depuis son bord latéral au niveau de l’arceaux d’extrémité présente deux découpes rectilignes écartées l’une de l’autre afin de former un ruban (22a), que l’élément de pincement (115) au droit du ruban (22a) est exempt de clé (116) de blocage, que la clé de blocage (116) est formée de deux tronçons de clé de blocage écartés l’un de l’autre, se développant respectivement en deçà et au-delà de la bouche de vidage ainsi formée, que chaque tronçon de clé de blocage (116) est doté d’un canal longitudinal traversant dans lequel est engagé en coulissement le câble (9), et que ce câble (9) est engagé sur le ruban (22a) et est fixé par l’une de ses extrémités externes aux tronçons de clé, à l’élément de faîtage (12) et par son autre extrémité externe aux tronçons de clé (116), à un actionneur (90).
  23. 23/ Serre selon l’une quelconque des revendications 17 à 22, caractérisée en ce que les chambres internes (23a, 23b) des deux pans de toiture (20a, 20b) sont raccordées l’une à l’autre par au moins une conduite (26) comportant une électrovanne (8’) du type normalement fermé.
  24. 24/ Serre selon les revendications 11 ou 17, caractérisée en ce que chaque clapet anti-retour (7) comprend un corps de clapet (70) comprenant un alésage traversant (71) ou voie, un siège (72) à l’une des extrémités de la voie et un volet étanche d’obturation (73), et sollicité vers le siège (72), c'est-à-dire vers une position de fermeture sous l’effet de l’action de la pression et que le volet (73) est formé par une membrane souple dotée d’un élément indicateur de fuite (73a).
  25. 25/ Serre selon la revendication précédente, caractérisée en ce que l’élément indicateur de fuite (73a) est formé par un ruban souple apte à faséyer en présence d’un courant d’air de fuite.
  26. 26/ Serre selon l’une quelconque des revendications précédentes, du type multi-tunnels, dont chaque tunnel comporte deux chéneaux latéraux (6), caractérisée en ce que les chéneaux (6) de chaque tunnel sont formés chacun d’un boudin gonflable, ce dernier comportant une chambre étanche prévue pour recevoir un fluide gazeux sous pression et les boudins gonflables (6) en vis-à-vis de deux tunnels consécutifs venant en pression l’un contre l’autre sous l’effet de leur gonflage pour former au moins un canal d’écoulement de l’eau, lesdits deux boudins (6) de l’un et l’autre tunnel, par dégonflage, libérant une ouverture d’aération.
  27. 27/ Serre selon la revendication précédente, caractérisée en ce que sous chaque ouverture d’aération est disposé un filet anti-insecte (65), ledit filet étant suspendu aux deux berges longitudinales de l’ouverture.
  28. 28/ Serre selon la revendication précédente, caractérisée en ce que sous chaque ouverture est disposée une goulotte (67) de récupération des eaux de pluie.
  29. 29/ Serre selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la goulotte (67) est formée dans le filet anti-insecte (65).
  30. 30/ Serre selon l’une quelconque des revendications 26 à 29, caractérisée en ce que l’un des boudins gonflables (6) de chaque tunnel est d’un diamètre supérieur à l’autre boudin gonflable (6) de ce même tunnel, le boudin gonflable de plus grand diamètre occupant un niveau de hauteur supérieur à celui occupé par l’autre boudin.
  31. 31/ Serre selon l’une quelconque des revendications 26 à 30, caractérisée en ce que chaque boudin (6) est ceinturé selon toute sa longueur par un élément de contention élastique (63).
  32. 32/ Serre selon l’une quelconque des revendications 10 à 12, caractérisée en ce qu’elle comporte un moyen de mise en tension formé par au moins un boudin gonflable (3) disposé en faîtage et recouvert par la couverture (2) et au moins une ouverture latérale d’aération obturée ou dégagée par action sur un système latéral d’aération, que la bordure inférieure longitudinale horizontale de l’ouverture d’aération est formée par un chéneau rigide (6), sous forme de gouttière, que la bordure supérieure longitudinale horizontale de l’ouverture est formée par le système de fixation (13) auquel est fixée la bordure inférieure de la couverture (2) de la serre, que la bordure supérieure horizontale (13) est mobile entre une position d’occlusion de l’ouverture latérale, selon laquelle elle est au contact étanche du chéneau (6) et une position de dégagement de l’ouverture selon laquelle elle est écartée en hauteur de la bordure longitudinale inférieure, ladite bordure supérieure horizontale (13) étant entraînée entre les deux positions précitées par le boudin gonflable (3) et par un moyen de traction solidaire du chéneau (6) et de la bordure supérieure mobile (13).
  33. 33/ Serre selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que chaque pan de toiture par la couverture (2) repose sur au moins un élément support arqué (28) substantiellement en forme de U, fixé par ses deux extrémités au chéneau (6) correspondant, l’élément support (28) étant parallèle audit pan de toiture et reposant par sa zone sommitale sur l’un des arceaux (11 ) de l’ossature (1 ).
  34. 34/ Serre selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la concavité que forme l’élément support (28) est orientée vers le bas, vers le chéneau (6) correspondant et que ledit élément (28) comporte une gorge (280) de drainage de l’eau de condensation disposée en regard du pan de toiture, l’une des deux lèvres de ladite gorge étant au contact de la couverture (2) du pan de toiture et ladite gorge (280) étant en relation de communication avec le chéneau (6) correspondant.
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