FR3066122A1 - Dispositif de fixation amovible pour baton - Google Patents

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Abstract

Dispositif de fixation (1) amovible pour bâton (2) comprenant une partie mâle (100) et une partie femelle (200), l'une de ces deux parties (100, 200) étant destinée à être fixée à une poignée (3) d'un bâton (2) et l'autre de ces deux parties (100, 200) étant destinée à recevoir une dragonne (4), caractérisé en ce que la partie mâle (100) comprend au moins une surface de liaison (110) apte à coopérer par emboîtement élastique avec au moins une surface de liaison (210) de la partie femelle (200), l'une des surfaces de liaison (110 ; 210) de la partie mâle ou femelle comprenant des picots (130) et l'autre surface de liaison (210 ; 110) de la partie femelle ou mâle comprenant des ouvertures (230) aptes à coopérer avec lesdits picots (130).

Description

Dispositif de fixation amovible pour bâton
La présente invention concerne un dispositif de fixation amovible pour fixer une dragonne à une poignée d’un bâton. L’invention concerne également une poignée et un bâton comprenant un tel dispositif de fixation. L’invention concerne également un kit pour bâton composé d’un bâton comprenant le dispositif de fixation selon l’invention et au moins un élément d’un dispositif de fixation supplémentaire. Enfin, l’invention concerne un procédé de fabrication d’une telle poignée et d’un tel bâton. L’utilisation d’un bâton, que ce soit pour le ski, la randonnée ou toute autre activité, requiert généralement l’utilisation d’une dragonne fixée en partie haute du bâton au niveau de la poignée du bâton, et reliée à la main ou au poignet de l’utilisateur. Cette dragonne permet par exemple de ne pas perdre le bâton en cas de chute, ou encore de prendre un appui lors de la pratique de l’activité. Toutefois, il existe des situations dans lesquelles l’utilisateur souhaite pouvoir se séparer du bâton rapidement ou efficacement. C’est le cas par exemple lors d’une chute : une désolidarisation, aussi appelée déclenchement, de la dragonne par rapport au reste du bâton sous l’effet d’un effort de traction au-delà d’un certain seuil permet alors d’éviter une blessure de l’utilisateur.
Dans cette optique, les documents FR2792539 et FR2382250 présentent une poignée de bâton avec une dragonne amovible. Ces solutions existantes présentent l’inconvénient d’être complexes à fabriquer, et d’autre part de présenter un effort de déclenchement impossible à ajuster. De plus ces dispositifs peuvent s’user rapidement en cas de dissociations répétées de la dragonne par rapport à la poignée ce qui tend à modifier le seuil de déclenchement.
Le but de l’invention est de fournir un dispositif de fixation amovible pour bâton remédiant aux inconvénients ci-dessus et améliorant les dispositifs connus de l’art antérieur.
Plus précisément, un but de l’invention est de fournir une solution permettant la fixation amovible d’une dragonne sur un bâton, de manière simple à fabriquer et permettant d’obtenir un effort de déclenchement de la dragonne maîtrisé et ajustable. A cet effet, l’invention porte sur un dispositif de fixation amovible pour bâton comprenant une partie mâle et une partie femelle, l’une de ces deux parties étant destinée à être fixée à une poignée d’un bâton et l’autre de ces deux parties étant destinée à recevoir une dragonne, caractérisé en ce que la partie mâle comprend au moins une surface de liaison apte à coopérer par emboîtement élastique avec au moins une surface de liaison de la partie femelle, l’une des surfaces de liaison de la partie mâle ou femelle comprenant des picots et l’autre surface de liaison de la partie femelle ou mâle comprenant des ouvertures aptes à coopérer avec lesdits picots.
Selon un mode de réalisation, au moins une surface de liaison de la partie mâle et/ou femelle du dispositif de fixation est apte à une déformation dans une direction sensiblement perpendiculaire à ladite au moins une surface de liaison.
La partie mâle peut comprendre une deuxième surface de liaison, parallèle à une première surface de liaison, apte à coopérer par emboîtement élastique avec une deuxième surface de liaison de la partie femelle, l’une des deuxièmes surfaces de liaison de la partie mâle ou femelle comprenant des picots et l’autre deuxième surface de liaison de la partie femelle ou mâle comprenant des ouvertures aptes à coopérer avec lesdits picots.
La partie mâle peut comprendre un plan de symétrie parallèle à la première et à la deuxième surface de liaison.
Lesdits picots peuvent comprendre tout ou partie des caractéristiques suivantes : - ils ont tous une forme identique ; et/ou - ils sont agencés sur la surface de liaison selon un espacement régulier ; et/ou - les picots ont une forme de portion de sphère.
Le dispositif de fixation peut comprendre tout ou partie des picots inscrits dans une portion de sphère de diamètre dans une demi-sphère de diamètre inférieur ou égal à 3 mm, voire inférieur ou égal à 2,5 mm, inférieur ou égal à 2 mm, et éventuellement de diamètre supérieur ou égal à 1,5 mm, voire supérieur ou égal à 1 mm, et/ou tout ou partie des picots peuvent présenter une hauteur H inférieure ou égale à 3 mm, voire inférieure ou égale à 2 mm, voire inférieure ou égale à 1 mm, et optionnellement supérieure ou égale à 0,5 mm, voire supérieure ou égale à 0,3 mm.
Le dispositif de fixation peut comprendre un nombre d’ouvertures supérieur ou égal au nombre de picots aptes à coopérer avec les ouvertures.
Au moins une surface de liaison de la partie mâle peut être globalement plane et de forme trapézoïdale. L’invention porte aussi sur une poignée pour bâton, caractérisée en ce qu’elle comprend un dispositif de fixation tel que décrit précédemment.
La partie femelle ou la partie mâle du dispositif de fixation peut être fixée à la poignée et une dragonne peut être fixée à l’autre partie mâle ou femelle du dispositif de fixation, et la poignée peut comprendre au moins un évidement positionné le long de l’au moins une surface de liaison de la partie femelle ou mâle qu’elle contient de manière à ce que cette surface de liaison puisse se déformer élastiquement pour permettre l’emboîtement ou le déboîtement élastique de la partie mâle ou femelle correspondante.
La partie mâle et la partie femelle du dispositif de fixation peuvent comprendre des surfaces de liaison qui peuvent s’étendre selon une direction à composante longitudinale non nulle et agencées pour leur emboîtement ou déboîtement élastique selon une direction sensiblement longitudinale, et au moins une des surfaces de liaison peut comprendre des picots s’étendant dans une direction sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale.
La poignée peut comprendre au moins un évidement vide ou rempli par un matériau élastique ou mou.
La poignée peut comprendre : - un noyau réalisé à partir d’un premier matériau rigide, notamment du polypropylène, et/ou - une enveloppe surmoulée sur le noyau et réalisée à partir d’un deuxième matériau, élastique, notamment de l’élastomère, un contour de l’évidement étant réalisé dans le noyau et le deuxième matériau remplissant l’évidement.
Le nombre, la forme et les dimensions des picots et des ouvertures correspondantes peuvent être déterminés pour que le déboîtement de la partie mâle et de la partie femelle du dispositif de fixation se réalise si un effort de traction entre la dragonne et la poignée atteint une valeur comprise entre 40N et 200 N inclus, voire entre 50 et 100 N inclus ou entre 150 et 200 N inclus.
La partie femelle peut être formée par deux inserts symétriques positionnés dans un logement de la poignée, ces deux inserts étant positionnés en vis-à-vis et en appui l’un contre l’autre et contre des bords du logement. L’invention porte aussi sur un bâton, caractérisé en ce qu’il comprend une poignée telle que décrite précédemment ou en ce qu’il comprend un dispositif de fixation tel que décrit précédemment. L’invention porte aussi sur un kit pour bâton comprenant un bâton tel que décrit précédemment et une partie mâle ou une partie femelle supplémentaire, destinée à être fixée à la dragonne, cette partie mâle ou cette partie femelle supplémentaire comprenant au moins une surface de liaison apte à coopérer par emboîtement élastique avec l’au moins une surface de liaison de la partie femelle ou de la partie mâle fixée à la poignée du bâton. L’invention porte aussi sur un gant amovible pour bâton, caractérisé en ce qu’il comprend une partie mâle ou une partie femelle d’un dispositif de fixation amovible pour bâton tel que décrit précédemment destinée à coopérer avec respectivement une partie femelle ou mâle agencée dans la poignée d’un bâton, ladite partie mâle ou femelle du gant étant agencée entre le pouce et l’index.
Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de deux modes de réalisation particuliers faits à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles :
La figure 1 représente une vue de côté d’un bâton selon un mode de réalisation de l’invention.
La figure 2 est une vue partielle en éclaté d’une poignée d’un bâton et d’une partie femelle d’un dispositif de fixation selon un premier mode de réalisation de l’invention.
La figure 3 est une vue partielle de dessus d’une poignée d’un bâton selon le premier mode de réalisation de l’invention.
La figure 4 est une vue partielle de dessus d’une poignée équipée d’une partie femelle d’un dispositif de fixation selon le premier mode de réalisation de l’invention.
La figure 5 est une vue de coté d’une partie mâle d’un dispositif de fixation selon le premier mode de réalisation de l’invention.
La figure 6 est une vue de face d’une partie mâle d’un dispositif de fixation selon le premier mode de réalisation de l’invention.
La figure 7 est une vue en perspective d’une partie mâle d’un dispositif de fixation selon le premier mode de réalisation de l’invention.
La figure 8 est une vue en perspective d’une poignée équipée d’un dispositif de fixation selon le premier mode de réalisation de l’invention.
La figure 9 est une vue partielle en perspective d’un noyau de poignée équipé d’une partie femelle d’un dispositif de fixation selon le premier mode de réalisation de l’invention.
La figure 10 est une vue en perspective de la poignée équipée d’une partie femelle et de la partie male d’un dispositif de fixation dans une configuration démontée selon le premier mode de réalisation de l’invention.
La figure 11 est une vue en perspective d’une poignée équipée d’une partie femelle d’un dispositif de fixation selon un deuxième mode de réalisation de l’invention.
La figure 12 est une vue en perspective du noyau d’une poignée équipée d’une partie femelle d’un dispositif de fixation selon le deuxième mode de réalisation de l’invention.
La figure 13 est une vue partielle en perspective d’une partie supérieure d’une poignée équipée d’une partie femelle d’un dispositif de fixation selon le deuxième mode de réalisation de l’invention.
La figure 1 illustre un bâton 2 comprenant une tige ou tube de bâton 7, un dispositif de fixation 1, une poignée 3 et une dragonne 4. Le bâton peut être un bâton de ski, notamment de ski alpin ou de ski de fond. Le bâton peut également être un bâton de randonnée ou un bâton de marche. D’une manière générale le bâton sert à assister toute activité pédestre ou sportive en offrant un appui sur le sol. Un tel bâton peut également s’apparenter à une canne de marche. La dragonne 4 est reliée à la poignée 3 par l’intermédiaire du dispositif de fixation 1. Le dispositif de fixation 1 est donc d’une part fixé à la poignée 3 et d’autre part fixé à la dragonne 4, et forme une interface entre la dragonne et la poignée et plus généralement le bâton.
Pour faciliter la description, nous définissons l’axe Z longitudinal du bâton, qui s’étend entre sa première extrémité dite inférieure, où est agencée une pointe 8 ou une terminaison destinée à être en contact avec le sol, et, sa deuxième extrémité dite supérieure, où est agencée la poignée 3 du bâton. D’autre part, nous définissons l’axe X comme un axe perpendiculaire à l’axe Z longitudinal, et d’orientation définie par la direction de sortie de la dragonne du dispositif de fixation 1. Enfin, l’axe Y est l’axe perpendiculaire à l’axe X et à l’axe Z. Le terme « supérieur » ou « haut » désigne un positionnement vers l’extrémité du bâton, du coté de la poignée, selon l’axe Z. Le terme « inférieur » ou « bas » désigne un positionnement vers l’autre extrémité du bâton, du côté de la pointe destiné à être en contact avec le coté sol, selon l’axe Z. Le terme « avant » désigne un positionnement du coté vers lequel se dirige l’utilisateur du bâton en progression vers l’avant, selon l’axe X. Le terme « arrière » désigne un positionnement opposé à l’avant selon l’axe X.
La dragonne 4 constitue un moyen d’attache du bâton à la main ou au poignet d’un utilisateur du bâton. Dans une forme basique, la dragonne 4 peut être une simple sangle, par exemple une sangle textile, formant un anneau. La sangle est enfilée autour de la main à hauteur du poignet. La dragonne 4 peut également revêtir des formes plus évoluées pour coopérer avec la main, le poignet ou un gant de l’utilisateur. Par exemple la dragonne 4 peut comprendre plusieurs anneaux entourant la main, comprendre un moyen d’attache à un gant, voire même former une seule et même pièce avec un gant et être ainsi le gant lui-même.
La poignée 3 est la partie par laquelle l’utilisateur saisit le bâton en condition normale d’utilisation. La poignée 3 peut être un élément rapporté à l’extrémité supérieure de la tige ou tube 7 du bâton 2. La poignée 3 peut être fabriquée à partir d’un ou plusieurs matériaux tels que du plastique, de l’élastomère, du liège, de la mousse ou du métal. En variante, la poignée 3 pourrait former avec le corps du bâton 2 une seule et même pièce. La poignée 3 peut avoir une forme géométrique telle qu’une forme de cylindre ou une autre forme de révolution. La poignée peut également avoir une forme anatomique telle que représentée dans les modes de réalisation qui vont être décrits. La forme anatomique se distingue par des courbes épousant la forme de la main lors qu’elle se saisit de la poignée 3.
Le dispositif de fixation 1 permet une fixation amovible de la dragonne 4 entre deux configurations. Dans une première configuration du dispositif de fixation 1, notamment illustrée par la figure 1, la dragonne 4 est fixée à la poignée 3 par l’intermédiaire du dispositif de fixation 1. Dans une deuxième configuration du dispositif de fixation 1, la dragonne 4 est dissociée de la poignée 3. Pour cela, selon les modes de réalisations de l’invention, le dispositif de fixation 1 comprend une partie mâle 100 et une partie femelle 200. Dans le mode de réalisation présenté, la partie femelle 200 est fixée à la poignée 3 du bâton 2 et la partie mâle 100 est fixée à la dragonne 4. En variante, cette disposition pourrait être inversée. Selon les modes de réalisation de l’invention, le caractère amovible de la dragonne est obtenu par une fixation amovible de la partie mâle 100 dans la partie femelle 200 du dispositif de fixation 1.
Comme cela est particulièrement visible sur la figure 2, la partie femelle 200 du dispositif de fixation 1 est formée par deux inserts 240, 250 symétriques, destinés à coopérer l’un avec l’autre. Cette coopération se fait par trois ergots et trois trous correspondants selon le mode de réalisation.
Un premier insert 240 a la forme d’une plaque globalement rectangulaire. Le premier insert 240 est localement aminci à hauteur d’une première surface de liaison 210 de forme globalement trapézoïdale, positionnée au milieu et en haut du premier insert de sorte que la partie non amincie du premier insert a sensiblement une forme de « U » ouvert selon la direction Z longitudinale. La partie non amincie comprend trois trous circulaires sur la base et sur les cotés du « U ». Ces trous formés sur le premier insert 240 sont destinés à coopérer avec des ergots complémentaires réalisés sur le deuxième insert 250, pour garantir le bon assemblage de la partie femelle avec la poignée. La première surface de liaison 210 comprend une série d’ouvertures 230 identiques, dix ouvertures 230 selon le mode de réalisation illustré à la figure 1. Ces ouvertures sont non traversantes, circulaires et sont réparties sur la première surface de liaison 210. L’espacement entre les ouvertures 230 est régulier. On peut distinguer trois rangées d’ouvertures selon ce mode de réalisation. Chaque rangée s’étend parallèlement à l’axe X. Les rangées sont disposées les unes au-dessus des autres selon la direction Z. Une rangée inférieure comporte trois ouvertures, une rangée médiane comporte quatre ouvertures et une rangée supérieure comporte trois ouvertures. En variante le nombre d’ouvertures 230 pourrait être plus ou moins important et ces ouvertures pourraient être traversantes ou avoir une toute autre forme. L’espace entre les ouvertures 230 pourrait être plus faible ou plus important et/ou irrégulier. A l’extrême, les ouvertures pourraient même être jointives.
Le deuxième insert 250 est symétrique par rapport au premier insert 240 et comprend une deuxième surface de liaison 220, similaire à la première surface de liaison 210. La partie non amincie de ce deuxième insert 250 comprend trois ergots circulaires sur la base et sur les côtés du « U », non représentés, pour s’accoupler avec les trois trous circulaires de la partie non amincie de l’insert 240.
Les deux inserts 240, 250 formant la partie femelle 200 du dispositif de fixation 1 sont destinés à un positionnement dans un logement 30 de la poignée 3. Ce logement 30 est formé par une ouverture réalisée dans une extrémité supérieure de la poignée 3, qui débouche à la fois sur une face supérieure et sur une face arrière de la poignée. Le logement 30 a globalement la forme d’une fente orientée parallèlement à l’axe X et à l’axe Z. Ce logement, comme cela est particulièrement visible sur la vue de dessus de la figure 3, comprend en outre deux évidements 10, 20 en vis-à-vis l’un de l’autre, s’étendant parallèlement à un plan X-Z et répartis latéralement de chaque côté du logement 30, selon l’axe Y. Ces évidements 10, 20 sont délimités par des bords 31, 32 respectivement à l’arrière et à l’avant du logement 30.
Les deux inserts 240, 250 sont positionnés à l’intérieur du logement 30, en vis-à-vis, en appui l’un contre l’autre et en appui contre les bords 31,32 du logement 30, comme cela est particulièrement visible sur la figure 4. Lorsque les deux inserts sont positionnés à l’intérieur du logement 30 de la poignée 3, les deux inserts 240, 250 sont en position symétrique par rapport au plan médian X-Z. La première surface de liaison 210 est positionnée en vis-à-vis de la deuxième surface de liaison 220. Ces deux surfaces de liaison 210, 220 sont séparées par un espace 40 destiné à recevoir la partie mâle 100 du dispositif de fixation 1.
Comme illustré sur les figures 5 à 7, la partie mâle 100 comprend un appendice 101 s’étendant vers le bas, muni de deux surfaces de liaison 110, 120, et une tête 102 surmontant l’appendice 101. Cette partie mâle 100 va être décrite relativement aux axes X, Y et Z définis précédemment en considérant le dispositif de fixation 1 dans sa première configuration dans laquelle la partie mâle est fixée dans la partie femelle située dans la poignée. La partie mâle 100 présente un plan de symétrie correspondant au plan médian défini par les axes X et Z. Selon un plan parallèle au plan X-Z, l’appendice 101 présente une forme globalement trapézoïdale, et complémentaire de l’espace 40 formé entre les deux inserts 240, 250. Un bord avant 143 de l’appendice est incliné par rapport à l’axe X. Le plan dans lequel s’étend l’appendice 101 est parallèle à l’axe X et à l’axe Z. Ainsi, les deux surfaces de liaison 110, 120 présentent de même une surface globalement plane, sur laquelle sont agencés des picots, et de forme trapézoïdale.
Une hauteur de l’appendice 101 selon l’axe Z peut être de l’ordre de grandeur de 12 mm, plus généralement comprise entre 7 et 25 mm inclus, voire de préférence comprise entre 10 et 15 mm inclus. Les deux surfaces de liaison 110, 120 sont parallèles et opposées. Elles comprennent une série de picots 130 identiques, sept picots 130 par surface de liaison selon le mode de réalisation illustré. Ces picots sont des reliefs en saillie par rapport au plan des surfaces de liaison 110, 120. L’espacement entre les picots130 est régulier. On peut distinguer deux rangées de picots, positionnées l’une au-dessus de l’autre selon la direction Z et s’étendant chacune dans une direction parallèle à l’axe X. Une rangée inférieure comporte trois picots et une rangée supérieure comporte quatre picots. En variante ce nombre de picots pourrait être différent. De plus, les picots pourraient être disposés sur davantage de rangées, ou moins de rangées. Toutefois, il est inférieur ou égal au nombre d’ouvertures 230 disposées sur les surfaces de liaison 210, 220 de respectivement chaque insert 240, 250 de la partie femelle 200. En variante, les picots pourraient être disposés irrégulièrement sur la surface de liaison et/ou être différents les uns des autres. Ces picots 130 ont un agencement tel qu’ils viendront se loger dans les ouvertures 130 de la partie femelle 200.
Selon le mode de réalisation présenté, les picots 130 se présentent sous la forme de portions de sphères. Avantageusement, ces portions de sphères représentent tout au plus une demi-sphère. La section de chaque portion de sphère par le plan de la surface de liaison 110, 120 à partir de laquelle elle s’étend est un cercle dont un diamètre D peut être compris entre 1 et 5 mm inclus, de préférence compris entre 1.5 et 2.5 mm inclus. En variante, la forme des picots pourrait être différente : par exemple, les picots pourraient être en forme de cône, de tétraèdre, de pyramide ou s’apparenter à tout autre polyèdre ou toute forme en relief par rapport au plan d’une surface de liaison. Dans tous les cas, un picot peut finalement se présenter sous toute forme en relief, de préférence inscrit dans une demi-sphère de diamètre inférieur ou égal à 5 mm, voire inférieur ou égal à 3 mm, inférieur ou égal à 2 mm, et éventuellement de diamètre supérieur ou égal à 1,5 mm, voire supérieur ou égal à 1 mm. En complément, chaque picot s’étend dans une direction perpendiculaire à sa surface de liaison sur une distance (hauteur H) de préférence inférieure ou égale à 5 mm, voire inférieure ou égale à 2 mm, voire inférieure ou égale à 1 mm, et optionnellement supérieure ou égale à 0,5 mm, voire supérieure ou égale à 0,3 mm.
Dans le mode de réalisation décrit, les deux surfaces de liaison 110, 120 sont parfaitement symétriques, présentent les mêmes picots. En variante, ces surfaces de liaison pourraient être différentes, par exemple présenter un nombre différent de picots, et/ou des picots de formes différentes. En variante encore, une seule surface de liaison pourrait comporter des picots, la deuxième surface de liaison étant lisse.
Lorsque le dispositif de fixation 1 est dans sa première configuration, l’appendice 101 de la partie mâle 100 est fixé dans la partie femelle 200, dans l’espace 40 formé entre la première et la deuxième surface de liaison 210, 220 de respectivement les deux inserts 240, 250. La première surface de liaison 110 de la partie mâle 100 est positionnée contre la première surface de liaison 210 de la partie femelle 200, et les deuxièmes surfaces de liaison 120, 220 sont de même en contact. Tous les picots 130 de la partie mâle 100 coïncident avec des ouvertures 230 de la partie femelle 200. Ces picots 130 sont logés à l’intérieur des ouvertures 230, de sorte que les surfaces de liaison respectives des parties mâles et femelles sont en contact. Plus particulièrement les trois picots de la rangée inférieure des surfaces de liaison de l’appendice coïncident avec les trois ouvertures de la rangée inférieure des surfaces de liaison des inserts. De plus, les quatre picots de la rangée supérieure des surfaces de liaison de l’appendice coïncident avec les quatre ouvertures de la rangée médiane des surfaces de liaison des inserts. Le nombre d’ouvertures 230 étant supérieur au nombre de picots 130, certaines ouvertures 230 (les trois ouvertures des rangées supérieures de chaque insert selon ce mode de réalisation) n’accueillent aucun picot.
En variante, les ouvertures pourraient être réalisées dans les surfaces de liaison de la partie mâle et les picots sur les surfaces de liaison de la partie femelle 200, de manière à coïncider avec des ouvertures.
En complément, les surfaces de liaison 210, 220 de la partie femelle 200 sont aptes à se déformer élastiquement selon un axe perpendiculaire à ces surfaces de liaison. Dans ce but, les inserts 240, 250 sont préférentiellement réalisés à partir de matériau plastique tel qu’un polymère thermoplastique tel que du polypropylène, un polyamide ou encore un thermoplastique à base de polyoxyméthylène également connu par son abréviation « POM ». Toutefois ils pourraient être également fabriqués avec tout autre matériau ayant des propriétés élastiques. Les évidements 10, 20, remplis ou non de matériau déformable élastiquement, par exemple des matériaux mous, souples, de type élastomères thermoplastiques, tels que du polyuréthane thermoplastique, voire du caoutchouc, réalisés dans le logement 30 permettent aux inserts, et notamment à leurs surfaces de liaison, de se déformer et en particulier de fléchir librement selon l’axe Y. Les inserts 240, 250 subissent une contrainte en flexion, mais non en compression. Le matériau de remplissage des évidements 10, 20 sera avantageusement choisi d’une rigidité inférieure au matériau utilisé pour les surfaces de liaison 210, 220, afin de faciliter la déformation des surfaces de liaison.
Ainsi lorsqu’on introduit l’appendice 101 de la partie mâle 100 dans l’espace 40 entre les deux inserts de la partie femelle 200, les picots 130 exercent d’abord un effort sensiblement parallèle à l’axe Y sur les surfaces de liaison 210, 220 de la partie femelle 200, qui se déforment donc sous cet effort et se déplacent vers l’extérieur de la poignée, au sein des évidements 10, 20, jusqu’à ce que les picots prennent position dans une ouverture 230. En remarque, avantageusement, les picots ne se déforment pas dans cette opération. Ils ne participent pas à la fonction élastique.
Avantageusement, la forme en portion de sphère des picots joue un rôle de chanfrein facilitant l’insertion de l’appendice 101 entre les deux inserts 240, 250. Lorsque tous les picots sont positionnés en vis-à-vis d’une ouverture, ils n’exercent plus d’effort sur les surfaces de liaison 210, 220 de la partie femelle 200, qui reprennent alors leur forme naturelle, parallèle au plan comprenant l’axe X et l’axe Z. Les déformations subies par les deux inserts 240, 250 demeurent dans le domaine élastique, ainsi les inserts retrouvent exactement leur forme d’origine et l’opération peut être renouvelée sans altération de la partie mâle ou de la partie femelle. La partie mâle est retenue dans la partie femelle par la coopération des picots avec les ouvertures. En cas d’effort de traction de la partie mâle par rapport à la partie femelle, les efforts sont répartis sur plusieurs picots associés à plusieurs ouvertures. La liaison des parties mâle et femelle est donc obtenue par un emboîtement élastique de l’une dans l’autre. Cet emboîtement élastique est réalisé par la déformation élastique de tout ou partie des surfaces de liaison des parties mâle et/ou femelle. Les picots agencés sur ces surfaces remplissent une fonction complémentaire de maintien de la fixation et de définition avec précision du seuil de déclenchement, comme cela sera détaillé par la suite. Ils ne se déforment pas lors de l’emboîtement élastique, ne remplissent pas directement la fonction d’emboîtement élastique, comme explicité précédemment.
Lorsque le dispositif de fixation 1 est dans sa première configuration, dans laquelle la partie mâle est montée dans la partie femelle de la poignée, la dragonne étant alors solidarisée à la poignée du bâton, comme représentée sur la figure 8, la tête 102 occupe la partie évasée du logement 30 de la poignée 3. La tête 102 épouse la forme du logement 30. Elle comprend une surface supérieure 103 de manière à former un prolongement naturel de la poignée. Ainsi, L’appendice 101 est caché et protégé à l’intérieur de la poignée du bâton.
La tête 102 comprend de plus un moyen de fixation d’une dragonne 4. Comme particulièrement visible sur la figure 7, ce moyen de fixation est constitué de deux ouvertures 104, 105 communicantes et disposées sur un coté arrière de la tête 102. Une partie de la dragonne peut rentrer à l’intérieur de la tête 102 par une première ouverture 104 et ressortir par une deuxième ouverture 105 pour être solidarisée à la tête 102. Ainsi, la dragonne est attachée à un coté arrière de la tête 102 ce qui permet de distinguer facilement l’avant de l’arrière de la partie mâle. Par conséquent, la partie mâle 100 ne peut pas être montée à l’envers (c’est-à-dire avec une rotation d’un demi tour autour de l’axe Z) dans la partie femelle 200.
La forme, les dimensions ou le nombre de picots 130, au moins deux picots, et la forme ou les dimensions des ouvertures 230 correspondantes peuvent être ajustés pour que le déboîtement de la partie mâle 100 et de la partie femelle 200, pour remplir la fonction de déclenchement de la dragonne, se réalise si un effort de traction entre la dragonne 4 et la poignée 3, orienté selon l’axe X, atteint une valeur seuil de déclenchement comprise entre 40N et 200 N, de préférence entre 50N et 100N pour une utilisation classique/normale du bâton, et entre 150N et 200N pour une utilisation plus exigeante du bâton (pour la compétition par exemple), lorsque l’utilisateur souhaite un déclenchement du dispositif en cas de chute lourde, mais sans déclenchement intempestif du dispositif. Grâce à la forme trapézoïdale de l’appendice 101, un effort de traction ayant une composante parallèle à l’axe X en plus d’une composante selon l’axe Z permet également de déboîter la partie mâle 100 de la partie femelle 200. Plus précisément, un déboîtement est possible tant que l’effort de traction fait un angle sensiblement inférieur ou égal à 45° par rapport à l’axe Z dans le plan comprenant l’axe X et l’axe Z. Grâce à l’élasticité des inserts, le déboîtement reste également possible, même lorsque l’effort de traction à une composante selon l’axe Y.
Pour une partie femelle 200 ou une partie mâle 100 donnée, la valeur seuil de déclenchement peut être facilement adaptée en agissant sur l’autre partie, la partie mâle 100 ou la partie femelle 200. Ainsi, selon le mode de mode de réalisation illustré, des parties mâles 100 comprenant plus ou moins de picots 130 peuvent coopérer avec la même partie femelle 200. On peut ainsi concevoir un kit pour bâton comprenant un bâton 2 et au moins une partie mâle 100 supplémentaire, destinée à être fixée à la dragonne 4. L’au moins une partie mâle 100 supplémentaire pourrait être identique à la partie mâle 100 originelle fixée sur le bâton, pour remplacement par exemple en cas d’usure, ou avoir une forme différente, en particulier au niveau de la forme des picots et/ou de leur nombre et/ou de leur répartition pour ajuster l’effort de traction nécessaire pour désolidariser la dragonne 4 de la poignée 3 à une valeur différente.
Chaque insert 240, 250 comprend des moyens de retenue dans le logement 30. Par exemple, le deuxième insert 250, particulièrement visible sur la figure 2, comprend une première languette 251 s’étendant sensiblement parallèlement à l’axe Z et une deuxième languette 252 s’étendant sensiblement parallèlement à l’axe X. Ces languettes 251, 252 sont en saillie par rapport à la face extérieure de l’insert 250, du coté de l’évidement 20. La première languette 251 coopère avec le bord 32 du logement 30 pour produire une retenue de l’insert selon l’axe X. La deuxième languette 252 coopère avec un creux 33 en forme de « T » inversé dans la partie inférieure du logement 30 pour produire une retenue de l’insert selon l’axe Z. Les deux inserts 240, 250 étant en appui l’un contre l’autre et sur les bords 31, 32 du logement, ils sont également maintenus par rapport à l’axe Y. Ainsi, les deux inserts sont bloqués dans leur position par rapport à la poignée 3. L’invention porte aussi sur un procédé de fabrication d’un tel bâton 2, et notamment de la poignée 3. Dans une première étape, on fabrique, notamment par moulage, le noyau 5 de la poignée 3, comme représenté par la figure 2. Dans une deuxième étape, on fabrique, notamment par moulage, les deux inserts 240, 250 de la partie femelle. Dans une troisième étape, on assemble les deux inserts 240, 250 dans le noyau 5. A cet effet les deux inserts peuvent être plaqués l’un contre l’autre, et préassemblés par complémentarité de forme, par exemple via des ergots coopérants avec des trous, puis insérés ensemble dans le logement 30 de la poignée préférentiellement selon un axe parallèle à l’axe X. Le logement se déforme légèrement pour faire passer les languettes 251 des deux inserts puis reprend sa forme d’origine. Le résultat obtenu est représenté par la figure 9. Dans une quatrième étape, on surmoule l’assemblage formé par le noyau 5 et les deux inserts 240, 250 par une enveloppe 6. Lors de cette étape, un deuxième matériau pénètre notamment dans les évidements 10 et 20. Un masque de forme similaire à celle d’un appendice 101 peut être utilisé afin d’éviter que le deuxième matériau flue dans l’espace 40 formé entre les deux inserts. Le résultat obtenu par cette étape est représenté par la figure 10.
Dans une cinquième étape, on fabrique, notamment par moulage, la partie mâle 100, représentée par les figures 5 à 7. Dans une sixième étape, on fabrique la dragonne 4. Dans une septième étape, on assemble la dragonne 4 à la partie mâle 100. Dans une huitième étape, on emboîte la partie mâle 100 dans la partie femelle 200 formée par les deux inserts 240, 250, pour obtenir la poignée représentée par la figure 8.
La poignée 3 est donc réalisée à partir de deux matériaux. D’une part, la poignée 3 comprend un noyau 5 réalisé à partir d’un premier matériau rigide, notamment du polypropylène. D’autre part, la poignée 3 comprend une enveloppe 6 surmoulée sur le noyau 5 et réalisée à partir d’un deuxième matériau, plus souple et élastique, notamment de l’élastomère. L’élastomère peut être par exemple un élastomère thermoplastique à base de polyuréthane également connu par son abréviation « TPU ». Le noyau forme le corps de la poignée et lui confère de la rigidité. L’enveloppe recouvre partiellement le noyau et permet une prise de la poignée non glissante. Un contour des évidements 10, 20 est réalisé dans le noyau. Le deuxième matériau remplit les évidements 10, 20, c’est-à-dire les volumes laissés libres entre le corps de la poignée et les deux inserts. En variante, les évidements pourraient aussi rester vides, c’est-à-dire remplis d’air. Dans tous les cas, les surfaces de liaison des inserts peuvent ainsi se déformer librement, c’est-à-dire que la rigidité du matériau remplissant les évidements 10, 20 sera suffisamment faible pour permettre la flexion des inserts 240 et 250. Alternativement, la poignée 3 pourrait également comprendre un tube en mousse enfilé par-dessus le noyau et l’enveloppe, ou directement par-dessus le noyau.
Selon un mode de réalisation alternatif illustré sur les figures 11 à 13, les deux inserts et la poignée sont réalisés dans une seule et même pièce, tout en conservant les évidements 10 et 20 pour permettre aux deux inserts 240 et 250 de fléchir. Dans un tel mode de réalisation les inserts ne comprennent pas de languette puisque leur cohésion avec la poignée est intrinsèque. Dans ce cas particulier, la première et la deuxième étape du procédé décrit ci-dessus sont confondues. Ce cas particulier présente l’avantage de réduire le nombre d’étape du procédé de fabrication mais rend plus complexe la réalisation du noyau par moulage. En variante, le noyau seul forme la poignée et il n’y a pas d’enveloppe supplémentaire, contrairement aux modes de réalisation précédents. Dans le cas d’une enveloppe 6, le matériau de cette dernière peut ou non remplir les évidements 10, 20 permettant aux inserts de fléchir.
Naturellement, l’invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits. Ainsi, l’élasticité des surfaces de liaison pourrait être portée par la partie mâle au lieu de la partie femelle. Dans une telle conception, la poignée ne comprendrait pas d’évidement de part et d’autre des surfaces de liaison de la partie femelle. Par contre l’appendice de la partie mâle comprendrait par exemple un évidement central en forme de fente et parallèle à ses deux surfaces de liaison. Selon encore un autre mode de réalisation alternatif, la partie mâle pourrait être solidaire de la poignée et la partie femelle solidaire de la dragonne.
De plus, les surfaces de liaison respectives et amovibles des deux parties du dispositif de fixation peuvent en variante présenter d’autres formes. De préférence, elles s’étendent selon la direction longitudinale Z du bâton, et sont prévues pour leur emboîtement ou déboîtement selon sensiblement cette direction. Ainsi, au moins une surface de liaison comprend des picots s’étendant dans une direction perpendiculaire à la direction longitudinale Z.
Dans tous les cas, l’emboîtement ou le déboîtement de la partie mâle dans la partie femelle est obtenu en exerçant respectivement un effort de compression ou de traction sur les deux parties selon l’axe Z, et éventuellement selon l’axe X, ou toute direction combinant ces deux directions X, Z. Le déboîtement de la partie mâle et de la partie femelle est maîtrisé par cette construction, le seuil de déboîtement étant déterminé de manière précise et fiable par les formes choisies des picots ou au niveau des ouvertures. Ainsi, une grande sécurité est obtenue lors de l’utilisation du bâton, tout en évitant tout déboîtement intempestif.
De plus, l’emboîtement est facile à réaliser car il suffit d’exercer une pression sur le dessus du bâton 2, ce qui peut être fait par exemple avec le pouce ou la paume de la main. Ainsi un utilisateur peut par exemple facilement emboîter la partie mâle dans la partie femelle tout en gardant ses gants. La solution est donc conviviale.
De plus, un utilisateur peut facilement remplacer la partie mâle par une autre afin d’ajuster l’effort nécessaire pour déboîter la partie mâle de la partie femelle. Par exemple, un enfant, une femme et un homme peuvent ainsi utiliser un même bâton mais avec un effort de déclenchement (c’est-à-dire de déboîtement du dispositif de fixation) différent. Le bâton peut ainsi être personnalisé à son utilisateur. En remarque, la dragonne fixée à la partie mâle par l’intermédiaire des deux ouvertures 104, 105 communicantes peut facilement être repositionnée sur une autre partie mâle. De plus, la même poignée peut être utilisée sur différents types de bâtons, de dimensions différentes pour s’adapter à différents utilisateurs de tailles différentes, tout en permettant l’ajustement de l’effort de déclenchement par des parties complémentaires à la poignée adaptées à l’utilisateur. II est également possible de réaliser un emboîtement partiel de la partie mâle dans la partie femelle par exemple en enfonçant la partie mâle de manière à ce qu’uniquement trois picots de la rangée inférieure de la partie mâle coïncident avec trois ouvertures de la rangée supérieure de la partie femelle. Ainsi, l’utilisateur peut abaisser l’effort de déboîtement tout en conservant la même partie mâle et la même partie femelle. Une configuration intermédiaire entre la première et la deuxième configuration du dispositif de fixation est donc possible.
Lorsque la partie mâle est complètement emboîtée dans la partie femelle, les surfaces de liaison 110,120, 210, 220 sont protégées par la poignée 3 et la tête 102 de la partie mâle obture le logement 30. Ainsi les surfaces de liaison sont protégées des agressions extérieures telle que la neige, le sable ou la poussière et la durée de vie du dispositif de fixation est augmentée. Enfin, la tête 102 de la partie mâle reste visible à l’extrémité supérieure du bâton. Elle offre une possibilité de personnaliser le bâton tout en gardant une poignée standard. Une telle personnalisation peut être le choix d’une couleur, d’un logo ou d’un dessin sur la partie apparente de la tête.
Lorsque la dragonne 4 se présente sous la forme d’un gant, la partie mâle ou femelle du dispositif de fixation amovible pour bâton qui est agencée au sein de la dragonne, donc du gant, est de préférence solidarisée au gant entre le pouce et l’index.

Claims (18)

  1. Revendications
    1. Dispositif de fixation (1) amovible pour bâton (2) comprenant une partie mâle (100) et une partie femelle (200), l’une de ces deux parties (100, 200) étant destinée à être fixée à une poignée (3) d’un bâton (2) et l’autre de ces deux parties (100, 200) étant destinée à recevoir une dragonne (4), caractérisé en ce que la partie mâle (100) comprend au moins une surface de liaison (110) apte à coopérer par emboîtement élastique avec au moins une surface de liaison (210 ) de la partie femelle (200), l’une des surfaces de liaison (110; 210) de la partie mâle ou femelle comprenant des picots (130) et l’autre surface de liaison (210 ; 110) de la partie femelle ou mâle comprenant des ouvertures (230) aptes à coopérer avec lesdits picots (130).
  2. 2. Dispositif de fixation (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’au moins une surface de liaison de la partie mâle et/ou femelle du dispositif de fixation (1) est apte à une déformation dans une direction sensiblement perpendiculaire à ladite au moins une surface de liaison.
  3. 3. Dispositif de fixation (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie mâle (100) comprend une deuxième surface de liaison (120), parallèle à une première surface de liaison (110), apte à coopérer par emboîtement élastique avec une deuxième surface de liaison (220) de la partie femelle (200), l’une des deuxièmes surfaces de liaison (120) de la partie mâle ou femelle comprenant des picots (130) et l’autre deuxième surface de liaison (220) de la partie femelle ou mâle comprenant des ouvertures (230) aptes à coopérer avec lesdits picots (130).
  4. 4. Dispositif de fixation (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la partie mâle (100) comprend un plan de symétrie parallèle à la première et à la deuxième surface de liaison (110, 120).
  5. 5. Dispositif de fixation (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits picots (130) comprennent tout ou partie des caractéristiques suivantes : - ils ont tous une forme identique ; et/ou - ils sont agencés sur la surface de liaison (110) selon un espacement régulier ; et/ou - les picots (130) ont une forme de portion de sphère.
  6. 6. Dispositif de fixation (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend tout ou partie des picots (130) inscrits dans une portion de sphère de diamètre dans une demi-sphère de diamètre inférieur ou égal à 3 mm, voire inférieur ou égal à 2,5 mm, inférieur ou égal à 2 mm, et éventuellement de diamètre supérieur ou égal à 1,5 mm, voire supérieur ou égal à 1 mm, et/ou en ce que tout ou partie des picots (130) présentent une hauteur H inférieure ou égale à 3 mm, voire inférieure ou égale à 2 mm, voire inférieure ou égale à 1 mm, et optionnellement supérieure ou égale à 0,5 mm, voire supérieure ou égale à 0,3 mm.
  7. 7. Dispositif de fixation (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend un nombre d’ouvertures (230) supérieur ou égal au nombre de picots (130) aptes à coopérer avec les ouvertures (230).
  8. 8. Dispositif de fixation (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’au moins une surface de liaison (110, 120) de la partie mâle (100) est globalement plane et de forme trapézoïdale.
  9. 9. Poignée (3) pour bâton (2), caractérisée en ce qu’elle comprend un dispositif de fixation (1) selon l’une des revendications précédentes.
  10. 10. Poignée (3) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la partie femelle (200) ou la partie mâle (100) du dispositif de fixation (1) est fixée à la poignée (3) et en ce qu’une dragonne (4) est fixée à l’autre partie mâle (100) ou femelle (200) du dispositif de fixation (1), et en ce que la poignée (3) comprend au moins un évidement (10, 20) positionné le long de l’au moins une surface de liaison de la partie femelle ou mâle qu’elle contient de manière à ce que cette surface de liaison (210, 220) puisse se déformer élastiquement pour permettre l’emboîtement ou le déboîtement élastique de la partie mâle ou femelle correspondante.
  11. 11. Poignée (3) selon la revendication 9 ou 10, caractérisée en ce que la partie mâle (100) et la partie femelle (200) du dispositif de fixation (1) comprennent des surfaces de liaison (110, 120, 210, 220) s’étendant selon une direction à composante longitudinale (Z) non nulle et sont agencées pour leur emboîtement ou déboîtement élastique selon une direction sensiblement longitudinale (Z), et en ce qu’au moins une des surfaces de liaison comprend des picots (130) s’étendant dans une direction sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale (Z).
  12. 12. Poignée (3) selon la revendication 10, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins un évidement (10, 20) vide ou rempli par un matériau élastique ou mou.
  13. 13. Poignée (3) selon la revendication 10, caractérisée en ce que la poignée (3) comprend : - un noyau (5) réalisé à partir d’un premier matériau rigide, notamment du polypropylène, et/ou - une enveloppe (6) surmoulée sur le noyau (5) et réalisée à partir d’un deuxième matériau, élastique, notamment de l’élastomère, un contour de l’évidement (10, 20) étant réalisé dans le noyau et le deuxième matériau remplissant l’évidement (10, 20).
  14. 14. Poignée (3) selon l’une des revendications 9 à 13, caractérisée en ce que le nombre, la forme et les dimensions des picots (130) et des ouvertures (230) correspondantes sont déterminés pour que le déboîtement de la partie mâle (100) et de la partie femelle (200) du dispositif de fixation (1) se réalise si un effort de traction entre la dragonne (4) et la poignée (3) atteint une valeur comprise entre 40N et 200 N inclus, voire entre 50 et 100 N inclus ou entre 150 et 200 N inclus.
  15. 15. Poignée (3) selon l’une des revendications 9 à 14, caractérisé en ce que la partie femelle (200) est formée par deux inserts (240, 250) symétriques positionnés dans un logement (30) de la poignée (3), ces deux inserts (240, 250) étant positionnés en vis-à-vis et en appui l’un contre l’autre et contre des bords (31,32) du logement (30).
  16. 16. Bâton (2), caractérisé en ce qu’il comprend une poignée (3) selon l’une des revendications 9 à 15 ou en ce qu’il comprend un dispositif de fixation (1) selon l’une des revendications 1 à 8.
  17. 17. Kit pour bâton comprenant un bâton (2) selon la revendication précédente et une partie mâle (100) ou une partie femelle (200) supplémentaire, destinée à être fixée à la dragonne (4), cette partie mâle (100) ou cette partie femelle (200) supplémentaire comprenant au moins une surface de liaison apte à coopérer par emboîtement élastique avec l’au moins une surface de liaison de la partie femelle (200) ou de la partie mâle (100) fixée à la poignée (3) du bâton (2).
  18. 18. Gant amovible pour bâton (2), caractérisé en ce qu’il comprend une partie mâle (100) ou une partie femelle (200) d’un dispositif de fixation amovible pour bâton (2) selon l’une des revendications 1 à 8 destinée à coopérer avec une partie femelle (200) ou mâle (100) agencée dans la poignée d’un bâton (2), et en ce que ladite partie mâle (100) ou femelle (200) du gant est agencée entre le pouce et l’index.
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