FR3065122A1 - Dispositif de raccordement electrique entre un moteur electrique 5 d’un dispositif de pulsion d’air et une carte de commande electronique regulant son fonctionnement - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un stator (1) d'un moteur électrique configuré pour équiper un dispositif de pulsion d'air d'une installation de conditionnement d'air pour un véhicule, une carte de commande électronique (5) équipant le moteur électrique pour réguler son fonctionnement, un ensemble comprenant le stator et la carte de commande et un procédé de raccordement électrique entre la carte de commande électronique et le stator. Le stator est équipé de connecteurs comportant au moins deux languettes (10a, 10b) d'extension différentes suivant la direction longitudinale (Li) du connecteur. La carte de commande comporte une ouverture comprenant des lumières (20a, 20b) de réception des languettes du connecteur. L'une des lumières (20b) loge un matériau de scellement (21) électriquement conducteur pour le raccordement électrique entre le stator et la carte de commande via une languette (10b) du connecteur traversant la lumière (20b).

Description

(54) DISPOSITIF DE RACCORDEMENT ELECTRIQUE ENTRE UN MOTEUR ELECTRIQUE 5 D'UN DISPOSITIF DE PULSION D'AIR ET UNE CARTE DE COMMANDE ELECTRONIQUE REGULANT SON FONCTIONNEMENT.

(57) L'invention concerne un stator (1) d'un moteur électrique configuré pour équiper un dispositif de pulsion d'air d'une installation de conditionnement d'air pour un véhicule, une carte de commande électronique (5) équipant le moteur électrique pour réguler son fonctionnement, un ensemble comprenant le stator et la carte de commande et un procédé de raccordement électrique entre la carte de commande électronique et le stator.

Le stator est équipé de connecteurs comportant au moins deux languettes (10a, 10b) d'extension différentes suivant la direction longitudinale (Li) du connecteur. La carte de commande comporte une ouverture comprenant des lumières (20a, 20b) de réception des languettes du connecteur.

L'une des lumières (20b) loge un matériau de scellement (21) électriquement conducteur pour le raccordement électrique entre le stator et la carte de commande via une languette (10b) du connecteur traversant la lumière (20b).

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La présente invention relève du domaine des dispositifs de pulsion d’air équipant notamment les installations de conditionnement de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation pour véhicule, et notamment pour véhicule automobile. La présente invention relève plus particulièrement des modalités de connexion entre un moteur électrique et une carte de commande électronique régulant son fonctionnement, qui équipent de tels dispositifs de pulsion d’air.

Les véhicules, notamment automobiles, sont couramment équipés d’une installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation, ou installation de conditionnement d’air, qui comporte une ou plusieurs conduites à circulation d’air, et sont équipés d’au moins un dispositif de pulsion d’air pour générer un flux d’air circulant à travers l’installation.

Le dispositif de pulsion d’air comporte un moteur électrique d’entraînement en rotation d’une hélice, ou d’une turbine, et une carte de commande électronique régulant le fonctionnement du moteur. Le moteur, comprenant un rotor et un stator, est monté sur un support d’implantation du dispositif de pulsion d’air sur une paroi de l’installation de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation. L’hélice ou la turbine est alors placée à l’intérieur d’une conduite de l’installation pour générer un flux d’air circulant à son travers. Le contrôle du fonctionnement du moteur permet de réguler la vitesse de rotation de l’hélice ou de la turbine et il permet ainsi de réguler les caractéristiques aérodynamiques d’un ou de plusieurs flux d’air circulant à travers l’installation.

La carte de commande est typiquement formée d’une plaque électriquement isolante comportant des pistes électriquement conductrices et équipée de composants électriques et/ou électroniques. La carte de commande procure l’alimentation en courant électrique du moteur et contrôle sa vitesse de rotation, notamment par variation de la tension dudit courant électrique. La connexion électrique entre le moteur électrique et la carte de commande est procurée par mise en contact de l’extrémité libre de connecteurs équipant le moteur avec des contacteurs équipant la carte de commande.

Les connecteurs sont couramment agencés en lamelles métalliques et sont implantés sur le stator du moteur. Le moteur étant couramment un moteur électrique triphasé, les jeux de connecteurs et de contacteurs coopérant entre eux sont notamment au nombre de trois. Les connecteurs s’étendent depuis le moteur vers la carte de commande, notamment parallèlement à l’axe de rotation du moteur.

Les contacteurs sont couramment formés de corps métalliques, par exemple agencés en étriers. Les contacteurs sont ménagés sur une première face de la carte de commande opposée à sa deuxième face prévue pour être orientée vers le moteur. Les contacteurs sont fixés à la carte de commande et comportent une patte flexible pour leur mise en contact avec les connecteurs.

Les connecteurs sont introduits à travers des ouvertures que comporte la carte de commande pour déboucher au-delà de sa deuxième face. Les connecteurs s’étendent alors vers les contacteurs, agencés au voisinage des ouvertures, pour être placés en contact avec les pattes flexibles qui leurs sont affectées, et ainsi relier électriquement le moteur et la carte de commande.

Il est apparu à l’usage que les modalités de raccordement électrique de la carte de commande avec le moteur méritent d’être améliorées. Dans le cadre d’une telle recherche, il est à tenir compte de plusieurs contraintes et/ou de difficultés à surmonter.

Parmi de telles contraintes et/ou difficultés, le raccordement électrique entre le stator et la carte de commande doit pouvoir être obtenu fiable et pérenne. En outre, le dispositif de pulsion d’air est recherché le plus compact possible, au moins suivant la direction d’extension des connecteurs, pour faciliter son implantation à l’intérieur d’une conduite de l’installation de conditionnement d’air.

Les contacteurs sont couramment volumineux et occupent sur la carte de commande un espace conséquent. Il est utile de simplifier leur structure et de limiter l’espace qu’ils occupent sur la carte de commande, pour rendre avantageusement cet espace disponible pour d’autres composants électroniques équipant la carte de commande et/ou pour simplifier sa structure et/ou son organisation.

Plus particulièrement encore, les connecteurs agencés en lamelles s’étendent significativement en saillie du stator, de manière à pouvoir traverser la carte de commande et présenter une surface suffisamment grande pour réaliser la fixation avec les contacteurs. La flexibilité des connecteurs qui en résulte rend délicat le positionnement relatif entre les connecteurs et les contacteurs, au risque d’affecter l’obtention d’un raccordement électrique fiable et pérenne entre le stator et les contacteurs. En outre, la flexibilité des connecteurs rend délicat et/ou complexifie le processus de montage de la carte de commande sur le moteur électrique.

Dans ce contexte, l’invention vise à protéger un dispositif de raccordement électrique entre un moteur électrique et une carte de commande électronique régulant son fonctionnement. Le moteur électrique est notamment configuré pour entraîner une hélice ou une turbine d’un dispositif de pulsion d’air pour une installation de conditionnement d’air d’un véhicule, notamment un véhicule automobile.

L’invention a de fait pour objet un stator participant du moteur, une carte de commande de régulation du fonctionnement du moteur, un dispositif de raccordement électrique comprenant un tel stator et une telle carte de commande, et un procédé de raccordement électrique associé.

L’invention a aussi pour objet un moteur électrique équipé d’un tel dispositif de raccordement, un dispositif de pulsion d’air comprenant un moteur conforme à l’invention, et une installation de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation équipée d’un dispositif de pulsion d’air conforme à l’invention.

Un but de l’invention et de simplifier et/ou de faciliter l’organisation de la carte de commande. Il est notamment recherché par l’invention de simplifier les modalités de raccordement électrique entre le moteur électrique et la carte de commande.

Un autre but de l’invention est d’organiser la carte de commande et les connecteurs associés pour faciliter la mise en œuvre du raccordement électrique de cette carte de commande e du stator équipé de ces connecteurs.

Un autre but de l’invention est de procurer un raccordement électrique fiable et pérenne entre le moteur électrique et la carte de commande, y compris dans le cas où un tel raccordement électrique met en œuvre des connecteurs implantés sur le stator et agencés en lamelles métalliques d’extension conséquente.

Un autre but de l’invention est de parvenir aux buts visés par l’invention sans accroître significativement, voire en réduisant, les coûts d’obtention du dispositif de pulsion d’air équipé d’un moteur et d’une carte de commande conformes à l’invention.

Le stator de l’invention est un composant d’un moteur électrique configuré pour équiper un dispositif de pulsion d’air d’une installation de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation pour un véhicule, notamment automobile. Le stator est équipé d’au moins un connecteur. Selon l’invention, cet au moins un connecteur comporte au moins deux languettes d’extension différentes suivant la direction longitudinale du connecteur. On peut définir la direction longitudinale du connecteur comme une direction parallèle à un axe de révolution du stator.

On peut définir le connecteur avec une extrémité proximale qui est solidaire du stator et une extrémité distale qui est longitudinalement opposée au stator, et qui est destinée à coopérer avec la carte de commande électronique.

Les notions distale et proximale sont des notions relatives considérées suivant la direction longitudinale du connecteur ou en d’autres termes suivant l’orientation de l’axe de révolution du stator. L’axe de révolution du stator est un axe géométrique confondu avec l’axe de rotation d’un rotor que comprend le moteur électrique. Le stator est coopérant avec le rotor pour provoquer une mise en rotation du rotor lorsque le stator est alimenté en courant électrique via le ou les connecteurs dont il est équipé. Les connecteurs sont notamment au nombre de trois dans le cas d’un moteur électrique triphasé.

Les languettes sont notamment ménagées à l’extrémité distale du connecteur. Tel que cela sera précisé ci-après, l’une au moins des languettes est configurée pour coopérer avec un moyen de raccordement électrique avec une carte de commande équipant le moteur électrique. La carte de commande est un organe de régulation du fonctionnement du moteur électrique, notamment à partir d’une régulation des modalités de l’alimentation du moteur électrique en courant électrique de puissance via le ou les connecteurs.

Autrement dit, le stator est équipé d’au moins un connecteur comportant à son extrémité distale au moins deux languettes. Au moins une première languette s’étend vers le bout distal du connecteur en délimitant son extension longitudinale entre son bout proximal fixé sur le stator et son bout distal prévu de traverser la carte de commande, la première languette présentant une première dimension longitudinale du connecteur. Et au moins une deuxième languette s’étend vers le bout distal du connecteur en délimitant son extension longitudinale entre son bout proximal fixé sur le stator et son bout distal prévu de traverser la carte de commande, la deuxième languette présentant une deuxième dimension longitudinale du connecteur depuis son bout proximal.

Selon une caractéristique de l’invention, la deuxième dimension est inférieure à la première dimension.

Le connecteur est de préférence formé d’un corps monobloc métallique agencé en lamelle dont l’extrémité distale comporte un crénelage. Le crénelage peut ménager des paliers suivant la direction longitudinale du connecteur délimitant diverses dimensions longitudinales du connecteur, dont notamment les dimensions longitudinales d’au moins la première languette et la deuxième languette.

Le crénelage ménagé à l’extrémité distale du connecteur peut ainsi participer à délimiter plusieurs dimensions longitudinales du connecteur depuis son bout proximal fixé sur le stator. La première languette délimite la plus grande dimension longitudinale du connecteur définie comme permettant une émergence de la première languette au-delà de la carte de commande à sa face opposée à celle orientée vers le stator, pour ménager l’organe à échange de chaleur. La deuxième languette délimite une dimension longitudinale intermédiaire du connecteur qui est définie pour permettre son logement dans l’épaisseur de la carte de commande à l’intérieur de la deuxième lumière.

Selon l’invention, le connecteur est électriquement raccordé à la carte de commande via la deuxième languette et le matériau de scellement logé dans la deuxième lumière. Il est ainsi avantageusement dispensé de placer l’extrémité distale du connecteur en contact direct avec au moins un composant électrique et/ou électronique, contacteur notamment, hormis une piste conductrice électriquement raccordée au matériau de scellement.

De préférence, au moins une tranche du connecteur orientée perpendiculairement à sa direction longitudinale délimite une troisième dimension longitudinale du connecteur, inférieure à la première dimension longitudinale définie par la première languette et à la deuxième dimension longitudinale définie par la deuxième languette.

Ladite tranche du connecteur est bien entendu considérée étendue suivant un plan transverse à la direction longitudinale du connecteur. Ladite tranche du connecteur est notamment ménagée par le crénelage formé à l’extrémité distale du connecteur. Ladite tranche du connecteur est positionnée suivant la direction longitudinale du connecteur de sorte qu’elle constitue un organe de positionnement longitudinal du connecteur sur la carte de commande.

Plus spécifiquement, ladite tranche du connecteur forme une butée longitudinale lorsque le stator et la carte de commande sont dans une position de montage finale. La surface contre laquelle la tranche vient en butée est notamment formée par la surface de la deuxième face de la carte de commande lorsqu’elle est installée sur le stator. Ladite tranche du connecteur est apte à prendre appui contre la carte de commande suite à la fusion du matériau de scellement et à la traversée de la deuxième lumière par la deuxième languette, tel que cela sera décrit ci-après.

Ainsi, le connecteur incorpore en outre un organe de positionnement longitudinal contre une surface d’appui, notamment contre la surface de la deuxième face de la carte de commande. L’organe de positionnement longitudinal du connecteur est formé par ladite tranche du connecteur, ou en d’autres termes un organe de butée longitudinale que comporte le connecteur et qui s’étend dans un plan transverse à sa direction longitudinale.

Il convient de noter que la tranche du connecteur est configurée pour définir l’extension de la partie émergente au-delà de la carte de commande de l’extrémité distale de la première languette, voire aussi de la deuxième languette, lorsque la carte de commande est installée sur le stator.

La tranche formant butée longitudinale du connecteur peut être ménagée par une échancrure que comporte au moins un bord longitudinal de l’une quelconque au moins de la première languette et de la deuxième languette.

Autrement dit, cette tranche peut être ménagée à la base de la première languette et/ou de la deuxième languette, c’est-à-dire la partie de ces languettes agencées dans le prolongement direct du stator, à l’extrémité proximale du connecteur. La tranche du connecteur s’étend transversalement, notamment suivant la direction latérale, depuis la première languette et/ou depuis la deuxième languette vers un bord longitudinal du connecteur qui s’étend s’étendant depuis ladite tranche du connecteur vers son bout proximal. La tranche du connecteur peut notamment être ménagée suivant un plan transverse du connecteur, à la base de la première languette en bordure de l’un au moins de ses bords longitudinaux.

Selon une caractéristique de l’invention, un dégagement peut être formé sur le connecteur pour ménager un premier écart transverse entre les languettes, d’une dimension prédéterminée. Un fond du dégagement peut délimiter une quatrième dimension longitudinale du connecteur, mesurée entre le bout proximal de ce connecteur et la paroi formant le fond du dégagement. Dans ce contexte, la quatrième dimension longitudinale peut notamment être inférieure à une quelconque autre dimension longitudinale du connecteur telle qu’évoquée précédemment.

Le dégagement peut notamment être mis en œuvre pour limiter le contact entre le connecteur et la deuxième face de la carte de commande, et par exemple pour limiter un échauffement de la carte de commande, afin de préserver les composants dont elle est équipée, lors du chauffage du connecteur provoquant son scellement à la carte de commande via la deuxième languette tel qu’il va être décrit ci-après.

Selon des caractéristiques de l’invention, on peut prévoir que :

- l’extrémité distale de la première languette est effilée pour faciliter son introduction dans la première lumière de la carte de commande ; par exemple, le bout distal de la première languette est chanfreiné ;

- l’extrémité distale de la deuxième languette est plate pour faciliter la butée de celle-ci contre le matériau de revêtement prévu à l’origine dans la deuxième lumière, avant le chauffage du connecteur et la fusion du matériau de revêtement ; on augmente ainsi la surface de contact entre la deuxième languette et le matériau de revêtement et on améliore la transmission de la chaleur de l’un à l’autre.

La première languette et la deuxième languette s’étendent de préférence dans un même plan longitudinal transversalement côte à côte suivant la direction latérale du connecteur. Ainsi l’obtention du connecteur en est facilitée, par exemple par découpage d’une feuille ou d’une plaque métallique.

On notera que la formation du connecteur à partir d’une plaque relativement rigide permet de lui conférer une épaisseur pouvant faire obstacle à sa flexibilité, qui n’est pas indispensable au raccordement électrique entre la carte de commande et le stator procuré par la deuxième languette via le matériau de scellement. La robustesse du connecteur en est confortée et le raccordement électrique entre la carte de commande et le stator est obtenu particulièrement fiable et pérenne.

Selon une forme de réalisation, l’épaisseur de la première languette est inférieure à l’épaisseur de la deuxième languette. De telles dispositions permettent de favoriser une diffusion rapide de la chaleur à travers l’extrémité distale du connecteur lors de son échauffement procurant la fusion du matériau de scellement logé à l’intérieur de la deuxième lumière.

De préférence, la tranche du connecteur présente une épaisseur sensiblement égale à l’épaisseur de la deuxième languette.

Le stator est notamment équipé de plusieurs connecteurs identiques. A titre indicatif le moteur étant de préférence un moteur électrique triphasé, les connecteurs sont notamment au nombre de trois. Dans ce cas pour chacun des connecteurs, il est considéré un repère orthonormé tel que défini qui lui est propre, les orientations des différents repères orthonormés étant définies selon les orientations transverses des connecteurs sur le stator.

L’invention a aussi pour objet une carte de commande électronique apte à coopérer avec un stator tel qu’il vient d’être décrit pour le raccordement électrique entre le moteur électrique et cette carte de commande. La carte de commande de l’invention comporte au moins une ouverture pour le passage longitudinal d’un connecteur à son travers transversalement au plan de la carte de commande électronique. Selon l’invention, l’ouverture est composée d’au moins deux lumières distinctes.

Les lumières sont notamment configurées pour coopérer avec une languette du connecteur qui leur est affectée. Les lumières et les languettes qui leur sont affectées présentent des formes et des dimensions similaires avec un rapport de similitude définissant une section transverse des lumières légèrement supérieure à la section transverse des languettes, pour permettre l’insertion de ces dernières.

De préférence, les lumières sont orientées suivant une même direction d’alignement dans le plan de la carte de commande. Autrement dit, le connecteur s’étendant principalement suivant un plan longitudinal contenant les languettes qu’il comporte, les lumières sont alignées l’une par rapport à l’autre conformément au plan longitudinal contenant les languettes, de sorte que les languettes peuvent coopérer simultanément avec les lumières correspondantes.

Selon des caractéristiques de l’invention, et plus particulièrement de la carte de commande formant un aspect de l’invention, on peut prévoir qu’au moins une première lumière de l’ouverture est dégagée, et qu’au moins une deuxième lumière de l’ouverture est au moins en partie comblée par un matériau de scellement électriquement conducteur. La première lumière est notamment configurée pour permettre le passage à son travers de la première languette du connecteur, la deuxième lumière étant configurée pour recevoir au moins en partie la deuxième languette.

De préférence, le matériau de scellement est à base d’étain. Le point de fusion de l’étain est réputé atteint à températures modérées de l’ordre de 200°C. Le point de fusion de l’étain est significativement inférieur au point de fusion d’autres matériaux électriquement conducteurs, notamment le cuivre dont le point de fusion est supérieur à iooo°C. Ainsi, le point de fusion du matériau de scellement peut être atteint à température modérée en évitant de détériorer le connecteur et/ou la carte de commande, notamment les pistes à base de cuivre et/ou des composants électroniques qu’elle comporte.

Plusieurs ouvertures, chacune composée de plusieurs lumières, sont notamment ménagées à travers la carte de commande, en nombre identique au nombre de connecteurs équipant le stator. Le nombre de lumières composant une ouverture est identique ou au moins égal au nombre de languettes que porte le connecteur correspondant. Les lumières de chacune des ouvertures sont notamment orientées selon l’orientation des connecteurs sur le stator qu’elles sont destinées à recevoir.

L’invention a encore pour objet un dispositif de raccordement électrique entre un moteur électrique comprenant un stator et une carte de commande régulant son fonctionnement tels qu’ils viennent d’être décrits et coopérant entre ίο eux pour raccorder électriquement la carte de commande avec le moteur électrique via le ou les connecteurs équipant le stator.

Au moins une première languette d’un connecteur est un organe de positionnement transverse du connecteur sur la carte de commande électronique. Au moins une deuxième languette du connecteur est un organe de raccordement électrique entre le stator et la carte de commande, notamment via le matériau de scellement comblant au moins en partie la deuxième lumière. Et le dispositif est configuré pour que les languettes d’un connecteur s’étendent individuellement à travers les lumières distinctes formées sur la carte de commande électronique et composant une ouverture affectée au connecteur.

Les languettes d’un connecteur s’étendent notamment individuellement à travers des lumières distinctes composant une ouverture affectée au connecteur.

Plus particulièrement, l’au moins une deuxième languette d’un connecteur est scellée à l’intérieur d’une deuxième lumière qu’elle traverse, via le matériau de scellement contenu à l’origine à l’intérieur de la deuxième lumière.

En d’autres termes, au moins une première languette traverse longitudinalement la carte suivant son épaisseur à travers une première lumière positionnant transversalement le connecteur et la carte de commande l’un par rapport à l’autre.

La notion de transverse est une notion relative appréciée par rapport la direction longitudinale du connecteur, deux directions transverses du connecteur étant perpendiculaires à sa direction longitudinale, dont une direction latérale et une direction en épaisseur.

La direction en épaisseur définit la ou les épaisseurs du connecteur, une épaisseur étant réputée comme étant la plus petite dimension d’un corps dans un repère orthonormé défini par une direction longitudinale, une direction latérale et une direction en épaisseur. La direction latérale est identifiée dans le repère orthonormé comme étant perpendiculaire à la direction longitudinale et à la direction en épaisseur.

Ainsi plus particulièrement, la première languette constitue un organe de positionnement du connecteur suivant sa largeur et/ou son épaisseur dans un plan transverse qui est perpendiculaire à la direction longitudinale du connecteur.

La première languette est configurée pour traverser une première lumière de la carte de commande de sorte que son bout distal émerge au-delà de la carte de commande en dépassant d’une première face opposée à une deuxième face orientée vers le stator lorsque la carte de commande est installée sur le stator.

Les faces de la carte de commande sont bien entendu celles qui sont orientées suivant le plan général d’extension de la carte de commande. La première face de la carte de commande est notamment celle pourvue de pistes électriquement conductrices et de composants électriques et/ou électroniques équipant la carte de commande pour réguler le fonctionnement du moteur électrique via les connecteurs équipant le stator.

La première languette constitue en outre un organe de dissipation de chaleur à travers le connecteur lorsqu’elle est chauffée via son bout distal qui émerge audelà de la carte de commande lorsqu’elle est installée sur le stator. La dimension longitudinale de la première languette est définie de sorte que la partie émergente de son extrémité distale au-delà de la carte de commande s’étend en surplomb de sa première grande face.

La dimension longitudinale de la partie émergente de la première languette au-delà de la carte de commande est de préférence juste suffisante pour l’application d’un organe de chauffe contre elle. La première languette est configurée pour présenter une dimension longitudinale de sa partie émergente audelà de la carte de commande, comprise entre 5 mm et 1 cm, cette valeur étant ici donnée à titre indicatif.

Il est compris que ladite partie émergente de la première languette est prévue d’être exempte de tout contact avec un quelconque composant électrique et/ou électronique installé sur la première face de la carte de commande.

Tel que cela a été précisé, au moins une deuxième languette constitue un organe de raccordement électrique entre la carte de commande et le moteur électrique via le stator qu’il comprend. La deuxième languette est configurée pour être logée à l’intérieur d’une deuxième lumière de la carte de commande logeant un matériau de scellement électriquement conducteur. La deuxième lumière et le matériau de scellement électriquement conducteur qu’elle loge, dans la mesure où un pont de matière conductrice électriquement est réalisé entre ce matériau de scellement et les pistes réalisées sur la plaque de la carte de commande électronique, constituent alors le moyen de raccordement électrique équipant la carte de commande et coopérant avec le connecteur pour réguler le fonctionnement du moteur électrique.

Suite à un chauffage du connecteur via l’extrémité distale de la première languette émergeant au-delà de la carte de commande alors que la deuxième languette est en butée contre le matériau de scellement bouchant à l’origine la deuxième lumière, la chaleur transmise à travers le connecteur en direction de la deuxième languette provoque une fusion du matériau de scellement. La fusion du matériau de scellement autorise la traversée de la deuxième lumière par la deuxième languette.

On comprend qu’après refroidissement du matériau de scellement, le connecteur est fixé et est électriquement raccordé à la carte de commande via la deuxième languette, qui est scellée à l’intérieur de la deuxième lumière au moins dans l’épaisseur de la carte de commande. Le matériau de scellement peut être exploité pour le raccordement électrique entre la deuxième languette et une piste équipant la carte de commande à sa première grande face.

Lorsque la carte de commande est installée sur le stator, la deuxième languette au moins affleure ou émerge légèrement au-delà de la carte de commande. La dimension longitudinale de l’éventuelle partie émergente de la première languette au-delà de la carte de commande est de préférence juste suffisante pour conforter la fixation du connecteur sur la carte de commande et leur raccordement électrique entre eux via la deuxième languette, et pour permettre un contrôle par un capteur optique de la correcte insertion de la deuxième languette. A titre indicatif, l’éventuelle partie émergente de la deuxième languette au-delà de la carte de commande de l’ordre du millimètre.

On comprend à la lecture de ce qui précède que le connecteur faisant l’objet d’un aspect de l’invention incorpore avantageusement au moins :

-) un organe de positionnement transverse du connecteur sur la carte de commande formé par au moins une première languette,

-) un organe de fixation du connecteur par scellement à l’intérieur de la carte de commande, ou autrement dit dans l’épaisseur de la carte de commande, ledit organe de fixation étant formé par au moins une deuxième languette,

-) un organe d’échange de chaleur formé par le bout distal de l’au moins une première languette, pour le chauffage du connecteur jusqu’au point de fusion du matériau de scellement,

-) un organe de connexion électrique du connecteur avec au moins une piste de la carte de commande, formé par au moins une deuxième languette prévue de coopérer à cet effet avec le matériau de scellement logé dans la deuxième lumière.

Selon d’autres caractéristiques de l’invention, prises seules ou en combinaison, on pourra prévoir que :

- la deuxième languette est de préférence revêtue d’un matériau identique au matériau de scellement contenu dans la deuxième lumière, notamment à base d’étain ;

- la section transverse de la deuxième languette d’un connecteur est de dimensions inférieures aux dimensions de la section transverse de la deuxième lumière qu’elle traverse ; la différence de dimensions des sections transverses de la deuxième languette et de la deuxième lumière ménage un espace de réception du matériau de scellement entre elles lorsque le connecteur et de la carte de commande sont soudés et électriquement reliés entre eux via la deuxième languette et le matériau de scellement ;

- l’au moins une tranche d’un connecteur forme une butée longitudinale du connecteur appliquée contre la face de la carte de commande électronique orientée vers le stator ; en d’autres termes, l’au moins une tranche du connecteur est un organe de positionnement longitudinal du connecteur sur la carte de commande, prenant appui contre la deuxième face de la carte de commande opposée dans son plan général à la première face équipée de composants électriques et/ou électroniques ;

- un jeu de montage est ménagé transversalement entre une première languette d’un connecteur et une première lumière qu’elle traverse et que comprend une ouverture affectée au passage du connecteur à travers la carte de commande ; un tel jeu de montage facilité l’introduction de la première languette à travers la première lumière et/ou évite un double positionnement entre le connecteur et la carte de commande traversée par la première languette et par la deuxième languette ;

- un deuxième écart transverse entre au moins deux lumières de l’ouverture est inférieur au premier écart transverse entre au moins deux languettes du connecteur traversant les lumières ; la différence entre lesdits écarts permet notamment de ménager ledit jeu de montage et/ou ledit espace de réception du matériau de scellement entre la deuxième lumière et la deuxième languette.

L’invention a également pour objet :

- un dispositif de pulsion d’air pour une installation de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation configurée pour équiper un véhicule, notamment automobile, comprenant un dispositif de raccordement électrique tel qu’il vient d’être décrit ;

- une installation de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation configurée pour équiper un véhicule, notamment automobile, l’installation étant équipée d’au moins un dispositif à pulsion d’air conforme à l’invention.

L’invention a encore pour objet un procédé de raccordement électrique entre un stator d’un moteur électrique et une carte de commande électronique au cours duquel on réalise une étape de scellement, via un matériau de scellement électriquement conducteur présent à l’origine sur la carte de commande électronique, entre au moins une deuxième languette d’au moins un connecteur à l’intérieur d’une deuxième lumière de l’ouverture affectée au connecteur.

Selon une caractéristique de l’invention, le matériau de scellement est réchauffé puis refroidi pour permettre la traversée de la carte de commande électronique par la deuxième languette.

Cette traversée de la carte par le connecteur et notamment la deuxième languette peut être réalisée par un pilotage robotisé ou bien par gravité, sous l’effet du poids de l’un quelconque du stator ou de la carte de commande.

Plus particulièrement la carte de commande peut être approchée par un opérateur vers le stator suivant l’axe de gravité, en disposant une première languette du ou des connecteurs en regard d’une première lumière qui lui est affectée. La première languette est alors spontanément introduite par coulissement translatif à l’intérieur de la première lumière qui lui est affectée sous l’effet du poids de la carte de commande, jusqu’à la mise en butée du connecteur contre le matériau de scellement via la deuxième languette. Le ou les connecteurs sont alors guidés en translation via la première languette qu’ils comportent, jusqu’à leur mise en butée longitudinale contre le matériau de scellement bouchant la deuxième lumière.

Suite au chauffage du ou des connecteurs via la première languette qu’ils comportent, et à la fusion du matériau de scellement, la deuxième languette et la première languette du ou des connecteurs coulissent en translation à l’intérieur des lumières qui leurs sont affectées. Le ou les connecteurs sont alors guidés en translation via la première languette qu’ils comportent, jusqu’à leur mise en butée longitudinale contre la deuxième grande face de la carte de commande via ladite tranche qu’ils comportent.

Plus spécifiquement, le procédé de l’invention comprend les opérations suivantes effectuées par un opérateur, indifféremment humain et/ou automatisé :

-) la carte de commande électronique et ledit au moins un connecteur sont approchés l’un vers l’autre suivant la direction longitudinale du connecteur orientée perpendiculairement au plan de la carte de commande électronique. La première languette est introduite, notamment par gravité, dans la première lumière de l’ouverture jusqu’à mise en butée du bout distal d’au moins une deuxième languette du connecteur contre le matériau de scellement comblant une deuxième lumière qui lui est affectée.

-) Puis, le connecteur est chauffé par l’opérateur via l’extrémité distale de la première languette émergeant au-delà de la carte de commande électronique à travers la première lumière, à une température au moins égale au point de fusion du matériau de scellement. La fusion du matériau de scellement autorise le passage de la deuxième languette à travers la deuxième lumière et la circulation de la première languette à travers la première lumière, jusqu’à mise en butée du connecteur via ladite tranche contre la face de la carte de commande électronique orientée vers le stator.

D’autres caractéristiques, détails et avantages de l’invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description donnée ci-après à titre indicatif d’exemples de réalisation, en relation avec les figures des planches annexées dans lesquelles :

- la figure i est une illustration en perspective d’un stator conforme à un aspect de l’invention ;

- la figure 2 est un détail de la figure i, illustrant partiellement en perspective un connecteur équipant le stator ;

- la figure 3 est une illustration en perspective d’une carte de commande conforme à un aspect de l’invention ;

- la figure 4 est un détail de la figure 3, illustrant en plan une ouverture à deux lumières que comporte la carte de commande pour le passage à son travers d’un connecteur représenté sur les figures 1 et 2 ;

- la figure 5 est composée de deux schémas (a) et (b), illustrant successivement des étapes d’un procédé de raccordement électrique entre le stator représenté sur la figure 1 et la carte de commande représentée sur la figure 3,

- la figure 6 est une illustration partielle en perspective de l’ensemble illustré sur la figure 5, le stator et la carte de commande étant électriquement raccordés l’un à l’autre via les connecteurs équipant le stator.

Sur la figure 1, un stator 1 est configuré pour équiper un moteur électrique que comprend un dispositif de pulsion d’air. Le dispositif de pulsion d’air consiste en un groupe moto-ventilateur, dont le moteur électrique entraîne en rotation une hélice ou une turbine pour générer un flux d’air. Le dispositif de pulsion d’air est notamment un équipement d’une installation de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation, ou installation HVAC, d’un véhicule, tel qu’un véhicule automobile. Le dispositif de pulsion d’air est configuré pour être monté sur un support de l’installation et générer un flux d’air dans une conduite de l’installation HVAC.

Le stator 1 présente un évidement 2 intérieur s’étendant suivant un axe de révolution AR, l’évidement 2 étant dimensionné pour la réception d’un rotor, ici non représenté et entraîné en rotation autour de l’axe de révolution AR lorsque le stator 1 est alimenté en énergie électrique. L’alimentation en énergie électrique du stator 1 est réalisée via des connecteurs 3, au nombre de trois sur l’exemple illustré dans le cadre d’un moteur électrique triphasé.

L’évidement 2 intérieur du stator est délimité par une couronne 4 à une extrémité axiale de laquelle sont disposés des connecteurs 3. Ces connecteurs sont reliés à des bobinages équipant classiquement le stator 1 pour générer un champ magnétique lorsque le stator est alimenté en énergie électrique.

Les connecteurs 3 sont chacun agencés en lamelles et s’étendent suivant une direction longitudinale Li orientée parallèlement à l’axe de révolution AR du stator 1. Les connecteurs 3 s’étendent depuis la couronne 4 de manière à dépasser du stator 1 pour leur raccordement électrique avec une carte de commande régulant l’alimentation en énergie électrique du stator 1.

Plus particulièrement et tel que représenté pour exemple sur la figure 6, les connecteurs 3 sont configurés pour être individuellement raccordés électriquement à une carte de commande électronique 5 illustrée seule sur la figure 3. On comprend que la régulation de l’alimentation en énergie électrique par la carte de commande électronique 5 permet de piloter l’entraînement de l’hélice ou de la turbine équipant le dispositif de pulsion d’air.

Dans l’exemple illustré, les connecteurs 3 présentent des formes rigoureusement identiques d’un connecteur à l’autre. Les connecteurs peuvent cependant être différents les uns des autres, dès lors que des caractéristiques générales communes aux différents connecteurs 3 sont respectées conformément aux objets de l’invention dont des exemples de réalisation sont détaillés ci-après.

Selon l’invention, au moins un des connecteurs 3 s’étend suivant la direction longitudinale Ll selon diverses dimensions longitudinales La, Lb, Le, Ld.

Dans l’exemple illustré, chaque connecteur 3 s’étend dans un plan longitudinal PL défini par la direction longitudinale Ll des connecteurs 3 et par une direction transverse Tl perpendiculaire à la direction longitudinale Ll, l’épaisseur de ces connecteurs correspondant à leur plus petite dimension dans la direction transverse T2.

On comprendra que, sans sortir du contexte de l’invention, au moins un connecteur 3 pourrait présenter une forme différente de la forme plane illustrée, dès lors que conformément à ce qui a été décrit précédemment, ce connecteur présente diverses dimensions longitudinales.

Chaque connecteur 3 présente une extrémité proximale 6, agencée dans le prolongement direct du stator 1, et une extrémité distale 7, formant une extrémité libre tournée vers l’extérieur du stator 1 pour le raccordement électrique des connecteurs 3 à la carte de commande électronique 5.

La variation des dimensions longitudinales La, Lb, Le, Ld du ou des connecteurs 3 conformes à un aspect de l’invention est considérée entre le bout proximal 8 d’un connecteur 3, qui correspond à une extrémité axiale de la couronne 4, et divers paliers 9a, 9b, 9c, 9d ménagés par un crénelage 9 formé à l’extrémité distale 7 de ce connecteur 3.

Plus particulièrement, le crénelage 9 ménage à l’extrémité distale 7 d’un connecteur 3 au moins deux languettes 10a, 10b de dimensions différentes suivant la direction longitudinale Li de ce connecteur 3. Une première languette 10a s’étend conformément à une première dimension longitudinale La et une deuxième languette 10b s’étend conformément à une deuxième dimension longitudinale Lb.

La deuxième dimension longitudinale Lb est plus courte que la première dimension longitudinale La. La première dimension longitudinale La est définie entre le bout proximal 8 et le bout distal 11 de la première languette 10a et la deuxième dimension longitudinale 10b est définie entre le bout proximal 8 et le bout distal 12 de la deuxième languette 10b. Ainsi, la première languette 10a et son bout distal 11 définit la plus grande dimension longitudinale La des connecteurs 3.

Le crénelage 9 ménage aussi une tranche 13 qui est orientée perpendiculairement à la direction longitudinale Li du connecteur 3 en s’étendant dans un plan transverse PT défini par les directions transverses Τι, T2, notamment la direction latérale Tl et la direction en épaisseur T2 des connecteurs 3. La tranche 13 des connecteurs 3 délimite une troisième dimension longitudinale Le des connecteurs 3 qui est inférieure à la première dimension longitudinale La et à la deuxième dimension longitudinale Lb.

Sur l’exemple de réalisation illustré sur la figure 2, la tranche 13 est ménagée par une échancrure 14 s’étendant le long d’un premier bord longitudinal 15a de la première languette 10a, à l’opposé de la deuxième languette 10b. La tranche 13 s’étend depuis la première languette 10a vers un bord longitudinal 16 qui s’étend longitudinalement depuis le bout proximal 8. Le deuxième bord longitudinal 15b de la première languette 10a, latéralement opposé à son premier bord longitudinal 15a, est orienté vers la deuxième languette 10b.

Le crénelage 9 ménage encore un dégagement 17 entre la première languette 10a, et plus particulièrement son deuxième bord longitudinal 15b, et la deuxième languette 10b. Le dégagement 17 délimite un premier écart El transverse entre la première languette 10a et la deuxième languette 10b suivant la direction latérale Ti. Un fond 17a du dégagement 17 délimite une quatrième dimension longitudinale Ld depuis le bout proximal 8. La quatrième dimension longitudinale Ld est inférieure à la première dimension longitudinale La, à la deuxième dimension longitudinale Lb et à la troisième dimension longitudinale Le.

Le crénelage 9 est par exemple formé par découpage de l’extrémité distale 7 des connecteurs 3. Un tel découpage 9 peut être réalisé simultanément à la formation des connecteurs 3 par découpage d’une feuille ou d’une plaque en matériau électriquement conducteur, cuivre notamment.

Selon l’exemple de réalisation illustré, l’épaisseur Ea de la première languette 10a et l’épaisseur Eb de la deuxième languette 10b sont d’une même dimension. Selon une variante non représentée, l’épaisseur Ea de la première languette 10a peut être d’une dimension inférieure à l’épaisseur Eb de la deuxième languette 10b et/ou à l’épaisseur Ec de l’extrémité distale 7 autour de la première languette 10a. Une telle variation d’épaisseur de l’extrémité distale 7 des connecteurs 3 peut être par exemple ménagée par écrasement de la première languette 10a.

Sur la figure 3, une carte de commande électronique 5 est configurée pour coopérer avec les connecteurs 3 équipant le stator 1 représenté sur la figure 1, tel qu’illustré sur la figure 6.

La mise en coopération entre la carte de commande électronique 5 et les connecteurs 3 procure un raccordement électrique entre le stator 1 et la carte de commande électronique 5 et donc entre le moteur électrique et la carte de commande électronique 5 pour réguler le fonctionnement du moteur électrique.

La carte de commande électronique 5 est formée essentiellement d’une plaque 18 équipée de pistes électriquement conductrices et de composants 19 électriques et/ou électroniques. La plaque 18 comporte des ouvertures 20 au niveau desquelles les connecteurs 3 coopèrent avec la plaque 18.

Dans l’exemple illustré, la carte de commande électronique 5 comporte trois ouvertures 20, chacune des ouvertures 20 recevant un connecteur 3 qui lui est affecté. Les ouvertures 20 de la carte de commande électronique 5 représentées en détail sur les figures 3 et 4 sont notamment configurées pour coopérer avec les connecteurs 3 équipant le stator 1 représentés sur les figures 1 et 2. Les ouvertures 20 sont orientées suivant des directions en adéquation avec les directions suivant lesquelles les connecteurs 3 sont orientés les uns par rapport aux autres, de sorte que lorsqu’un connecteur 3 est amené à passer à travers une ouverture 20, les autres connecteurs peuvent passer simultanément à travers les autres ouvertures.

Il est considéré des repères orthonormés Li, Τι, T2 pour chacune des ouvertures 20 auxquelles sont affectés les connecteurs 3 qui équipent le stator 1 illustré sur la figure 1. Un seul repère orthonormé Li, Τι, T2 est représenté sur les figures 3 et 4 pour une ouverture 20 donnée. Le repère orthonormé Li, Τι, T2 d’une ouverture 20 donnée est identique au repère orthonormé Li, Τι, T2 du connecteur 3 qui lui est affecté, lorsque le stator et la carte de commande électronique 5 sont assemblés.

Les ouvertures 20 s’étendent dans l’épaisseur Ed de la plaque 18 de la carte de commande, suivant la direction longitudinale Li. Les composants 19 électriques et/ou électroniques sont montés sur la carte de commande électronique 5 à une première de ses faces Fi qui est longitudinalement opposée à une deuxième de ses faces F2 prévue pour être orientée vers le stator 1 lorsque la carte de commande électronique 5 et le stator 1 sont électriquement raccordés l’un à l’autre via les connecteurs 3. De la sorte, les composants 19 ne sont pas interposés entre la carte de commande et le stator lors de l’assemblage de ces composants.

Les ouvertures 20 comprennent chacune deux lumières 20a, 20b, s’étendant respectivement dans l’épaisseur Ed de la plaque 18, suivant la direction longitudinale Li. Ces lumières 20a et 20b sont alignées suivant une direction commune DTi dans le plan d’extension principal PC de la carte de commande électronique 5. On comprend que la direction d’alignement DTi des lumières 20a, 20b correspond à la direction d’alignement Tl des languettes 10a, 10b des connecteurs 3 affectés aux ouvertures 20 qu’ils traversent lorsque le stator 1 et la carte de commande électronique 5 sont électriquement reliés entre eux via les connecteurs 3.

Sur la figure 4 plus particulièrement, les deux lumières 20a et 20b d’une ouverture 20 présentent une même forme elliptique et des dimensions semblables. Ces deux lumières pourraient sans sortir du contexte de l’invention se différencier l’une de l’autre par leur taille et leur forme, dès lors que conformément à un aspect de l’invention, une première lumière 20a est dégagée, ou autrement dit évidée, et une deuxième lumière 20b est comblée par un matériau de scellement 21 électriquement conducteur, par exemple à base d’étain.

Une première lumière 20a d’une ouverture 20 est destinée à être traversée par la première languette 10a du connecteur correspondant et la deuxième lumière 20b de cette ouverture est destinée à être traversée par la deuxième languette 10b de ce même connecteur.

Un deuxième écart E2 est ménagé entre les lumières 20a, 20b selon une dimension prédéterminée par le premier écart El séparant les languettes 10a, 10b du connecteur 3 affecté à l’ouverture 20. Le deuxième écart E2, mesuré entre les bords délimitant les lumières les plus proches l’un de l’autre, est inférieur au premier écart El ménagé entre les languettes 10a, 10b.

On comprend que cette différence entre les deux écarts permet l’insertion simultanée, sans forcer, des languettes dans les ouvertures. Cette insertion simultanée est rendue possible en outre par la présence de jeux de montage obtenus par un surdimensionnement des lumières 20a, 20b dans la direction d’alignement DTi par rapport à la dimension des languettes dans la direction d’alignement Tl.

Tel qu’illustré sur les schémas (a) et/ou (b) de la figure 5, ce surdimensionnement permet de ménager, lorsque la carte de commande électronique 5 est installée sur le stator 1, un jeu Ji de montage entre la première languette 10a et la première lumière 20a, ainsi qu’un espace E3 entre la deuxième languette 10b et la deuxième lumière 20b.

Par ailleurs, et tel que cela est visible sur le schéma (b) de la figure 5, l’espace E3 ménage une réserve pour contenir du matériau de scellement 21 en interposition entre la deuxième lumière 20b et un bord délimitant la deuxième languette 10b, et permettre le scellement du connecteur 3 correspondant à la carte de commande électronique 5.

On va maintenant décrire, en se référant notamment aux schémas (a) et (b) de la figure 5 et à la figure 6, un procédé de raccordement électrique entre le stator 1 représenté sur la figure 1 et la carte de commande électronique 5 représentée sur la figure 3.

Sur le schéma (a), la carte de commande électronique 5 et le stator 1 sont approchés l’un de l’autre, la deuxième face F2 de la carte de commande électronique 5 étant orientée vers le stator 1. Sur l’exemple illustré, le stator 1 et les connecteurs 3 qu’il supporte sont approchés de la carte de commande électronique 5 en suivant le sens de la gravité Gi, la direction longitudinale Li des connecteurs 3 étant orientée parallèlement au sens de la gravité Gi.

Dans un premier temps, les premières languettes 10a des connecteurs 3 sont introduites à l’intérieur des premières lumières 20a des ouvertures 20, cette insertion étant facilitée par les jeux de montage Ji. Le déplacement du stator relativement à la carte de commande se poursuit jusqu’à une position intermédiaire, illustrée sur le schéma (a) de la figure 5, dans laquelle se produit une mise en butée du bout distal 12 de la deuxième languette 10b des connecteurs 3 contre le matériau de scellement 21 comblant les deuxièmes lumières 20b.

Dans cette position intermédiaire, l’extrémité libre des premières languettes dépasse de la première face Fi de la plaque 18 de la carte de commande. Les premières languettes 10a sont alors chauffées par application d’un organe de chauffe 22, illustré schématiquement sur le schéma (a) de la figure 5, au niveau de cette partie émergeant au-delà de la carte de commande électronique 5. On comprendra que pour un connecteur 3, la première dimension longitudinale La de la première languette 10a est calculée en fonction de la deuxième dimension longitudinale Lb de la deuxième languette 10b et de l’épaisseur Ed de la plaque 18 de sorte que la partie de la première languette émergeant au-delà de la plaque de la carte de commande soit suffisamment grande pour permettre l’application de l’organe de chauffe 22 sur cette première languette 10a.

L’application de l’organe de chauffe 22 génère une augmentation de la température de la première languette 10a et la chaleur est diffusée à travers le connecteur 3 métallique et notamment dans la deuxième languette 10b. On comprend que l’on peut ainsi chauffer la deuxième languette sans difficulté alors qu’elle est, dans cette position intermédiaire, coincée entre le stator et la carte de commande. La première languette permet, de par sa première dimension longitudinale plus importante que la deuxième dimension longitudinale de la deuxième languette, de réaliser à la fois un pion de positionnement, afin d’obtenir un positionnement approprié pour assurer la position de la deuxième languette en regard de sa lumière correspondante, et à la fois le chauffage de cette deuxième languette pour réaliser l’opération de déformation du matériau de scellement nécessaire pour la fixation du connecteur à la carte de commande et plus après sa connexion électrique.

Dans l’exemple illustré, les deux languettes d’un même connecteur présentent une même épaisseur, de sorte que la transmission de chaleur est homogène dans l’ensemble du connecteur. On pourra prévoir en variante que l’épaisseur de la première languette est inférieure à l’épaisseur de la deuxième languette. De telles dispositions permettent de favoriser une diffusion rapide de la chaleur depuis la première languette vers le reste du connecteur et donc vers la deuxième languette.

La première languette est chauffée à une température au moins égale au point de fusion du matériau de scellement. La diffusion de la chaleur à travers les connecteurs 3 et la montée en température du deuxième connecteur 20b provoque la fusion du matériau de scellement 21 contre lequel le bord distal 12 du deuxième connecteur est en contact. La fusion du matériau de scellement 21 autorise alors le passage de la deuxième languette 10b des connecteurs 3 à travers la deuxième lumière 20b correspondante, le connecteur se déplaçant sous l’effet de la gravité Gi, ou bien d’un pilotage approprié, après le retrait de l’organe de chauffe 22. Chaque deuxième languette traverse la deuxième lumière correspondante jusqu’à la mise en butée longitudinale des connecteurs 3 contre la carte de commande électronique 5 via leur tranche 13 prévue à cet effet, dans une position de montage finale illustrée sur le schéma (b) de la figure 5 et sur la figure 6.

Cette position finale est figée par le refroidissement du matériau de scellement 21, qui assure une liaison solidaire entre les bords délimitant la deuxième lumière, la première face de la plaque sur laquelle une quantité de matériau de scellement a pu déborder lors du passage de la deuxième languette, et cette deuxième languette. Afin de faciliter cette solidarisation du matériau de scellement, on peut prévoir à l’origine de revêtir la deuxième languette du connecteur d’un matériau identique, c’est-à-dire ici à base d’étain, au matériau de scellement contenu dans la deuxième lumière.

Par ailleurs, on peut noter que dans cette position finale, le fond 17a du dégagement 17 permet au connecteur de ne pas être en appui sur la deuxième face de la plaque 18 autour de la deuxième lumière 20b de l’ouverture 20. On génère ainsi un dégagement permettant une diffusion de la chaleur accumulée dans l’étape précédente au niveau de la deuxième languette sans la transmettre à la plaque de la carte de commande.

Les connecteurs 3 sont ainsi maintenus en position relativement à la carte de commande électronique 5, le matériau de scellement étant contenu entre la deuxième languette 10b et la deuxième lumière 20b.

La description qui précède explique clairement comment l'invention permet d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée et notamment d’optimiser le raccordement électrique du bobinage du moteur électrique à une carte de commande associée à ce moteur, en diminuant le nombre de pièces et en simplifiant le procédé de montage. Selon l’invention, on sait réaliser la connexion entre les languettes formant connecteurs solidaires du stator et la carte de commande sans que soit rendue nécessaire l’interposition de connecteurs additionnels soudés sur la carte de commande pour faire le lien entre cette carte de commande et les languettes. La réalisation de la carte de commande en est simplifiée puisque pour une connectique donnée, la réalisation de deux lumières dans cette carte de commande est plus simple et plus rapide que les actions de l’art antérieur nécessitant la fabrication du connecteur additionnel et son soudage sur la carte de circuits imprimés au voisinage de la lumière unique. Par ailleurs, la présence des deux languettes formées dans un même connecteur permet d’assurer, par une même opération de rapprochement du stator et de la carte de commande, à la fois la mise en position et la fixation du connecteur sur la carte de commande. Il est en outre notable que le fait de prévoir un agencement de connecteur dans lequel une languette est suffisamment dégagée pour servir d’intermédiaire à une transmission de chaleur participant au soudage du connecteur sur la carte de circuit imprimé permet de simplifier la conception du connecteur et le nombre d’opérations industrielles pour la connexion de l’ensemble.

Il sera compris que l’invention ne saurait se limiter aux modes de réalisation spécifiquement donnés dans ce document à titre d’exemples non limitatifs, et qu’elle s’étend en particulier à tous moyens équivalents et à toute combinaison techniquement opérante de ces moyens. A titre d’exemple non limitatif de variante possible non évoquée précédemment, on pourra prévoir que les deux lumières d’une même ouverture ne soient pas alignées, mais soient agencées selon des directions d’alignement sécantes, dès lors que les deux languettes d’un même connecteur correspondant à cette ouverture sont agencées dans une disposition équivalente permettant l’insertion simultanée des languettes dans les lumières.

Concernant le procédé de raccordement électrique, on pourra là encore prévoir des variantes et par exemple le fait que c’est la carte de commande électronique 5 qui au moment de l’assemblage est disposée au-dessus du stator 1 et qui est approchée suivant le sens de la gravité Gi.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Stator (1) d’un moteur électrique configuré pour équiper un dispositif de pulsion d’air d’une installation de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation pour un véhicule, le stator (1) étant équipé d’au moins un connecteur (3), caractérisé en ce que l’au moins un connecteur (3) comporte au moins deux languettes (10a, 10b) de dimensions différentes suivant la direction longitudinale (Ll) du connecteur (3).
2. 2. Stator (1) selon la revendication 1, dans lequel une première languette (10a) présente une première dimension (La) longitudinale du connecteur (3) une deuxième languette (10b) présente une deuxième dimension (Lb) longitudinale du connecteur (3), la deuxième dimension (Lb) étant inférieure à la première dimension (La).
3. 3. Stator (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 2, dans lequel au moins une tranche (13) du connecteur (3) orientée perpendiculairement à sa direction longitudinale (Ll) délimite une troisième dimension (Le) longitudinale du connecteur (3) inférieure à la première dimension (La) longitudinale et à la deuxième dimension (Le) longitudinale.
4. 4. Carte de commande électronique (5) électronique apte à coopérer avec un stator (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes pour le raccordement électrique entre le moteur électrique et cette carte de commande électronique (5), la carte de commande électronique (5) comportant au moins une ouverture (20) pour le passage longitudinal d’un connecteur (3) à son travers transversalement au plan d’extension principal (PC) de la carte de commande électronique (5), caractérisée en ce que l’ouverture (20) est composée d’au moins deux lumières (20a, 20b) distinctes.
5. 5. Carte de commande électronique (5) selon la revendication précédente, dans laquelle au moins une première lumière (20a) de l’ouverture (20) est dégagée et dans laquelle au moins une deuxième lumière (20b) de l’ouverture (20) est au moins en partie comblée par un matériau de scellement (21) électriquement conducteur.
6. 6. Dispositif de raccordement électrique entre un moteur électrique comprenant un stator (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 3 et une carte de commande électronique (5) selon l’une quelconque des revendications 4 et 5 régulant son fonctionnement, dans lequel au moins une première languette (10a) d’un connecteur (3) est un organe de positionnement transverse du connecteur (3) sur la carte de commande électronique (5) et dans lequel au moins une deuxième languette (10b) du connecteur (3) est un organe de raccordement électrique entre le stator (1) et la carte de commande électronique (5), le dispositif étant configuré pour que les languettes (10a, 10b) d’un connecteur (3) s’étendent individuellement à travers les lumières (20a, 20b) distinctes formées sur la carte de commande électronique (5) et composant une ouverture (20) affectée au connecteur (3).
7. 7. Dispositif de raccordement électrique selon la revendication précédente, le stator étant conforme à la revendication 3, dans lequel l’au moins une tranche (13) d’un connecteur (3) forme une butée longitudinale du connecteur (3) appliquée contre la face (F2) de la carte de commande électronique (5) orientée vers le stator (1).
8. 8. Dispositif de raccordement électrique selon l’une quelconque des revendications 6 ou 7, dans lequel au moins une deuxième languette (10b) d’un connecteur (3) est scellée à l’intérieur d’une deuxième lumière (20b) qu’elle traverse, via le matériau de scellement (21) contenu à l’intérieur de la deuxième lumière (20b).
9. 9. Procédé de raccordement électrique entre un stator (1) d’un moteur électrique selon l’une quelconque des revendications 1 à 3 et une carte de commande électronique (5) selon l’une quelconque des revendications 4 et 5 au cours duquel on réalise une étape de scellement, via un matériau de scellement (21) électriquement conducteur présent à l’origine sur la carte de commande électronique, entre au moins une deuxième languette (10b) d’au moins un connecteur (3) à l’intérieur d’une deuxième lumière (20b) de l’ouverture (20) affectée au connecteur (3).
10. 10. Procédé selon la revendication précédente, au cours duquel :

    -) la carte de commande électronique (5) et ledit au moins un connecteur (3) sont approchés l’un vers l’autre suivant la direction longitudinale (Ll) du connecteur (3) orientée perpendiculairement au plan (Tl, T2) de la carte de commande électronique (5), la première

    5 languette (10a) étant introduite dans la première lumière (20a) de l’ouverture (20) jusqu’à mise en butée du bout distal (12) d’au moins une deuxième languette (10b) du connecteur (3) contre le matériau de scellement (21) comblant une deuxième lumière (20b) qui lui est affectée, puis -) le connecteur (3) est chauffé via l’extrémité distale (7) de la première languette (10a) émergeant au-delà de la carte de commande électronique (5) à travers la première lumière (20a),

    10 à une température au moins égale au point de fusion du matériau de scellement (21), la fusion du matériau de scellement (21) autorisant le passage de la deuxième languette (10b) à travers la deuxième lumière (20b) et la circulation de la première languette (10a) à travers la première lumière (20a), jusqu’à mise en butée du connecteur (3) via ladite tranche (13) contre la face (F2) de la carte de commande électronique (5) orientée vers le stator (1).

    1/3 figure 2

    3/3 figure 5