FR3060674A1 - Systeme de retenue pour montage d'une piece coulissante d'ebenisterie - Google Patents
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Abstract
Une pièce moulée d'ébénisterie (4) selon l'invention, prévue pour être montée à coulissement dans un véhicule, comporte un organe de maintien transitoire (1). L'organe comprenant une base de liaison (16) rattachée à la pièce (4), une partie sécable (7a,7b) prolongeant la base de liaison, et une portion d'ancrage (6) de l'autre côté de la partie sécable (7a, 7b), pointant à l'opposé de la pièce (4) par rapport à la partie sécable (7a,7b). La partie sécable est divisée en deux portions sécables (7a, 7b) écartées l'une de l'autre.
Description
(57) Une pièce moulée d'ébénisterie (4) selon l'invention, prévue pour être montée à coulissement dans un véhicule, comporte un organe de maintien transitoire (1). L'organe comprenant une base de liaison (16) rattachée à la pièce (4), une partie sécable (7a,7b) prolongeant la base de liaison, et une portion d'ancrage (6) de l'autre côté de la partie sécable (7a, 7b), pointant à l'opposé de la pièce (4) par rapport à la partie sécable (7a,7b). La partie sécable est divisée en deux portions sécables (7a, 7b) écartées l'une de l'autre.
SYSTEME DE RETENUE POUR MONTAGE D'UNE PIECE COULISSANTE D'EBENISTERIE
L’invention a pour objet les éléments coulissants d’habillage intérieur d’habitacle, notamment d’habitacles de véhicules automobiles.
Les habillages intérieurs d’habitacles, notamment d’habitacle de poste de conduite automobile ou de surveillance de machines, peuvent être recouverts de pièces d’habillage assurant, outre un rôle esthétique, une protection pour éviter aux occupants de l’habitacle de se blesser au contact des parois structurelles délimitant l’habitacle, et éventuellement d'autres fonctions, comme le soutien d'éléments fonctionnels, tels que des boucles de renvoi de ceinture de sécurité.
Les éléments d’habillage peuvent comprendre des parties mobiles, par exemple de parties coulissantes par rapport au référentiel de l’habitacle. Un exemple typique mais non limitatif, peut être un volet coulissant portant un boucle de renvoi de ceinture dans un véhicule automobile, le volet pouvant être manipulé pour être déplacé vers le haut ou vers le bas à l’intérieur du véhicule, de manière à adapter la position de la ceinture par rapport à la stature de la personne utilisant la ceinture. De tels éléments coulissants sont conçus pour être mobiles une fois l’habitacle mis en service, mais on peut souhaiter figer leur position pendant l’assemblage de l’habitacle.
Il est connu de munir un tel élément mobile ou une telle pièce coulissante, d’une excroissance faisant office d'organe de maintien, et permettant de retenir l’élément mobile pour l'arrimer sur une autre pièce fixe de l’habitacle. L’organe de maintien peut être par exemple rattaché à la pièce mobile par une portion sécable, permettant de libérer la mobilité de l’élément lors de sa mise en service. L’organe de maintien peut être accroché par une tête de type harpon, qui vient se verrouiller dans un orifice, un anneau, ou une autre forme adéquate d'une pièce d’ébénisterie. Par pièce d'ébénisterie, on entend ici une pièce d'habillage, généralement plane ou en forme de coque, destinée à venir s'ajuster dans un ensemble de pièces d'habillage formant un recouvrement surfacique d'un habitacle.
Selon d’autres variantes de réalisation l’organe de maintien peut être clipsé sur un ergot se dressant perpendiculairement à la direction de déplacement de la pièce mobile, en exerçant sur l'organe de maintien un effort de clipsage perpendiculaire à la direction usuelle de déplacement de la pièce coulissante. Pour immobiliser la pièce coulissante, la fixation de l’organe de maintien nécessite alors une manipulation spécifique pour trouver la bonne position de clipsage de l’organe, puis pour exercer la force adéquate. Une fois la pièce coulissante séparée de la tête d'accroche de l'organe de maintient, il arrive que la tête d'accroche se désolidarise de l'ergot qu'elle encercle, tombe dans des zones peu accessibles derrière les pièces d'ébénisteries, et devienne source de diverses nuisances (bruyance, coincement d'autres organes mobiles...).
Dans d'autres configurations, si par exemple une extrémité de l’organe de maintien est munie d’un harpon, la souplesse de la zone sécable oblige à rechercher la bonne trajectoire pour l’insertion du harpon dans l’orifice d’accrochage dédié. Le temps de montage en est allongé et une attention certaine est requise de l'opérateur.
L’invention a pour but de proposer une pièce d’ébénisterie pour un habitacle, comprenant une portion de maintien pouvant être retenue au moins temporairement de manière à bloquer la pièce d'ébénisterie dans une position prédéfinie transitoire pendant le montage de l’habitacle. Cette pièce d'ébénisterie, notamment sa portion de maintien, se veut configurée pour que la mise en place de la pièce d’ébénisterie dans sa configuration prédéfinie transitoire puisse se faire avec une gestuelle minimale, et plus reproductible que dans les gestuelles des gammes de montage usuelles..
A cette fin, il est prévu un organe de maintien transitoire d'une pièce d'ébénisterie. La pièce est une pièce moulée d'ébénisterie prévue pour être montée à coulissement dans un véhicule. L'organe comprend une base de liaison rattachée à la pièce, une partie sécable prolongeant la base de liaison, et une portion d'ancrage de l'autre côté de la partie sécable, pointant à l'opposé de la pièce par rapport à la partie sécable, de manière à pouvoir être enfichée suivant la direction de coulissement de la pièce. La partie sécable est divisée en deux portions sécables écartées l'une de l'autre, de part et d'autre d'un axe médian de l'organe de maintien, parallèle à la direction de coulissement.
De manière avantageuse, la pièce est montée pour coulisser suivant une direction comprenant une composante verticale, et l'organe de maintien est orienté vers le haut de la trajectoire de coulissement de la pièce.
La portion d'ancrage peut avantageusement comprendre une portion de tige centrale alignée avec l'axe médian et une portion de tête en forme de harpon pointant, suivant la direction de coulissement de la pièce, à l'opposé de la pièce par rapport à la partie sécable. La partie sécable peut être avantageusement répartie en deux portions symétriques sécables, placées de part et d'autre de l'axe de la tige, et séparées par au moins une ouverture, de préférence symétrique par rapport à l'axe de la tige, l'ouverture étant de diamètre supérieur à la largeur de la tige et traversant l'épaisseur de l'organe de maintien.
Par portion sécable on entend une portion dont la géométrie crée une concentration locale de contraintes qui induira une rupture de l'organe au niveau de la portion sécable si des contraintes de traction supérieures à un seuil sont exercées sur la portion d'ancrage de l'organe, dans le sens d'éloignement de la portion d'ancrage par rapport à la pièce. Avantageusement, la largeur de la base de liaison reste supérieure ou égale à au moins trois fois la largeur minimale de la tige du harpon entre la pièce et les deux portions symétriques sécables.
Les portions sécables peuvent être séparées par au moins une ouverture en forme d'haltères, tel que deux portions arrondies d'ouverture définissent chacune un bord d'une des deux portions sécables, et sont reliées par une portion plus étroite d'ouverture au niveau de l'axe médian de l'organe.
Par plus étroite, on entend ici plus étroite selon la direction de coulissement. Avantageusement, la portion plus étroite d'ouverture peut être délimitée d'un côté par une protubérance de la base de liaison s'avançant entre les portions arrondies d'ouverture.
Avantageusement, la base de liaison est au moins aussi longue entre la pièce et les deux portions sécables, dans le sens d'éloignement à partir de la pièce, que la portion d'ancrage à partir des deux portions sécables jusqu'à son extrémité libre. Par exemple, les longueurs de la base et de la portion d'ancrage s'entendent ici mesurées jusqu'à, ou à partir, du fond d'une entaille géométrique de la portion sécable permettant de provoquer préférentiellement une rupture de la portion sécable au niveau de l'entaille.
Par extrémité libre de la portion d'ancrage, on entend son extrémité configuré pour être enfichée dans une autre pièce que la pièce porteuse de l'organe de maintien.
Avantageusement, l'organe de maintien peut présenter une forme aplatie. Selon un mode de réalisation, l'épaisseur de la base de maintien sensiblement égale à l'épaisseur de la portion d'ancrage.
L'organe peut en revanche présenter une ou plusieurs entailles dans le sens de l'épaisseur de l'organe au niveau des portions sécables.
L'organe de maintien est de préférence de forme aplatie. Il peut comporter au moins une nervure de renfort s'étendant le long de la base de liaison dans un plan parallèle à la direction de coulissement de la pièce.
Avantageusement, la base de liaison forme une avancée entre les deux portions arrondies d'ouverture. La nervure peut s'étendre au moins en partie sur cette avancée entre les portions plus larges d'ouverture. On améliore ainsi à la fois la rigidité globale de l'organe pour l'insertion de la portion d'ancrage dans une logement de retenue dédié, et l'effet de concentration de contraintes sur les bords des portions arrondies d'ouverture.
Selon un mode de réalisation avantageux, la base de liaison de l'organe de maintien relie un premier plan moyen de la pièce et un plan de l'organe de maintien distinct de ce premier plan moyen. Avantageusement, la nervure de renfort est rattachée à la pièce et à l'organe de maintien de manière à intercepter un dièdre entre le premier plan moyen de la pièce et le plan de l'organe de maintien. La nervure permet ainsi d'assurer un maintien angulaire de l'organe de maintien par rapport à la pièce, en bloquant l'ouverture d'un dièdre formé par l'organe de maintien par rapport à la pièce. L'organe de maintien est de préférence prévu se trouver déporté vers le côté non visible de la pièce lorsque la pièce est en position montée.
Les deux portions sécables peuvent être par exemple obtenues en moulant une entaille dans le sens l'épaisseur de l'organe de maintien, à chaque fois entre un bord latéral de l'organe de maintien et l'ouverture traversant l'organe de maintien.
Selon l'invention, il est également proposé une pièce moulée d'ébénisterie prévue pour être montée à coulissement dans un véhicule, comportant un organe de maintien selon telle que décrite précédemment.
Est également proposé un véhicule équipé d'une telle pièce moulée d'ébénisterie.
L'invention concerne également un véhicule équipé d'une pièce moulée coulissante d'ébénisterie et comportant en une zone masquée de l'habillage de l'habitacle, au dessus de la pièce coulissante, une tête de harpon insérée suivant la direction de coulissement de la pièce moulée, dans un orifice de l'habillage, la tête de harpon étant rattachée à une base élargie comportant deux zones de rupture distinctes de part et d'autre d'un axe médian du harpon.
Quelques buts, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif, et faite en référence aux figures annexées, sur lesquelles :
la figure 1 est une vue simplifiée, du côté sa face masquée, d'une pièce d'habillage automobile de l'art antérieur;
la figure 2 est une vue schématique en perspective d'un organe de maintien temporaire d'une pièce d'habillage d'habitacle selon l'invention;
la figure 3 est une vue schématique en coupe d'une portion de l'organe de maintien de la figure 2, en position assemblée.
La figure 1 illustre une portion d'habitacle automobile, comprenant une pièce d’ébénisterie 2, autrement dit une pièce d’habillage contribuant par exemple à l'habillage de l'habitacle. La pièce d'ébénisterie 2 comporte une ouverture 3 devant laquelle se déplace un volet 4, à l’aide d’éléments de glissière 8 permettant au volet de se déplacer suivant une direction -notée ici XX’- par rapport- à la pièce d’ébénisterie 2. Dans l’exemple illustré, le volet 4 présente une forme sensiblement plane, et est percé d’une ouverture 9 de passage de boucle de renvoi de ceinture.
Dans l’exemple illustré, le volet 4 est muni d’un organe de maintien 11 rattaché au volet 4 au niveau d’une base 26 de l’organe de maintien 11. L’organe de maintien 11 comporte une portion d’ancrage 6 -en forme de tête de harpon- qui est configurée pour venir s’accrocher dans un anneau 5 d’accroche, défini par une pièce d’habillage distincte du volet 4,et qui peut être, comme dans l'exemple illustré, la pièce 2 elle- même. La portion d’ancrage 6 est rattachée à la base 26 par une portion sécable 7. La forme de la portion sécable 7est conçue pour, lorsque l'on tire (ou pousse) volontairement la première fois sur le volet 4 pour le déplacer, concentrer les contraintes de traction dans une portion de section minimale de la portion sécable 7, de manière à provoquer une rupture locale de la portion sécable 7. Par exemple, la portion sécable 7 est de largeur -suivant une direction Y perpendiculaire à la direction XX’ de coulissement- sensiblement réduite par rapport aux largeurs, suivant la même direction Y, de la base 26 et de la portion d’ancrage
6.
La finesse -suivant la direction Y- de la portion sécable, entraîne une souplesse de l’organe de maintien qui facilite une rotation de cet organe 11 autour d’un axe Z perpendiculaire à la figure de la portion d’ancrage par rapport à la base 26 de l’organe de maintien 11. Cette souplesse permet d’ajuster la trajectoire suivant laquelle on insère la portion d’ancrage 6 au travers de l’anneau 5. Cette même souplesse oblige cependant, à justement surveiller la trajectoire prise par la portion d’ancrage 6 lors de la mise en place du volet 4 en position de pré-montage ou position de maintien temporaire.
La figure 2 illustre une extrémité d'un volet 4 apte à coulisser par rapport à une pièce d'habillage d'un habitacle similaire à la pièce 2 de la figure 1 (mais non représentée sur la figure 2), le volet 4 étant muni cette fois-ci d’un organe de maintien 1 selon l’invention.
Comme sur la figure 1, l’axe XX’ désigne la direction de coulissement du volet 4 par rapport à la pièce d'habillage. Le volet 4 s’étend sensiblement dans un plan moyen, rendu ici visible par un contour du volet 4. L’organe de maintien 1 s’étend sensiblement dans un plan XY parallèle au plan moyen du volet 4. Le plan moyen XY de l'organe de maintien 1 est ici, légèrement déporté par rapport au plan moyen du volet 4 -selon la direction Z perpendiculaire aux directions X et Y-, de manière à faciliter l’insertion d'une portion d'ancrage 6 de l’organe de maintien 1 derrière une pièce d’ébénisterie (non représentée), pièce d'ébénisterie par rapport à laquelle le volet 4 est apte à se déplacer en coulissant selon l’axe XX’.
L’organe de maintien 1 présente ici une portion d’ancrage 6 comprenant elle même une tête 12 de harpon, et une tige 13 de harpon permettant d’insérer la tête 12 dans un orifice dédié. La portion d'ancrage 6 comprend en outre une zone 22 de répartition d’efforts, conçue pour pouvoir appliquer sur la tige 13 à la fois un effort de pression pour insérer la tête de harpon un orifice dédié, et pour pouvoir exercer sur la tige 13 un moment de maintien en rotation pour orienter la direction d'insertion de la tête. Un tel moment de maintien en rotation permet d’éviter une inclinaison intempestive du harpon qui le ferait dévier de sa trajectoire. Ici, la trajectoire d'insertion du harpon, parallèle à l'axe XX', est sensiblement confondue avec l'axe médian de l'organe 1.
La tête de harpon 12, est rattachée par la tige 13 de harpon sensiblement parallèle à l’axe XX’- à la zone 22 de répartition d'efforts, plus large que la tige de harpon 13.
L'organe de maintien 1 est rattaché au volet 4 au niveau d’une base 16 de l’organe de maintien 1. La base 16 est ici incurvée de manière à relier le plan moyen de l'organe de maintien 1, qui est parallèle au plan moyen du volet 4 et déporté par rapport au plan moyen du volet 4.
L'organe de maintien 1 comprend deux portions sécable 7a et
7b écartée l'une de l'autre suivant la direction Y, et reliant la base 16 à la portion d’ancrage 6, plus précisément à la zone 22 de répartition d'efforts de la portion d'ancrage 6. Les portions sécables peuvent être par exemple symétriques l'une de l'autre par rapport à un axe médian de l'organe de maintien 1 parallèle à l'axe XX'. On peut par exemple définir l'axe médian de l'organe 1, comme un axe divisant en deux surfaces égales la surface projetée suivant Z de l'organe.
La base 16 présente ici, suivant l'axe Y perpendiculaire à la direction de coulissement XX’, une largeur qui est sensiblement constante, du moins entre la zone où la base 16 est rattachée au volet 4, et les portions sécables 7a et 7b. Cela a pour effet de permettre d'obtenir une intensité de contraintes (de traction ou de compression suivant XX') qui présente une valeur sensiblement constante entre la ligne de rattachement de l'organe au volet 4, et les portions sécables 7a et 7b.
Le recours à deux portions sécables 7a et 7b distantes l’une de l’autre de part et d’autre de l’axe médian, permet, en tenant compte de la souplesse de chacune des portions sécables, d’exercer néanmoins sur la portion d’ancrage 6, un moment suffisant autour de l'axe Z, pour ne pas avoir à ajuster la position de l’organe de maintien au moment de son enfichage dans l'orifice dédié de la pièce d’ébénisterie complémentaire.
L'organe de maintien 1 est traversé sur toute son épaisseur, suivant l'axe Z, par une ouverture 10 séparant la zone de répartition d’effort 22 d'avec la base 16, qui ne sont ainsi reliés que par les portions sécables 7a et 7b situées de part et d'autre de l'ouverture 10.
La forme de l’ouverture 10 est conçue de manière à induire un premier effet de concentration de contraintes au niveau des portions sécable 7a et 7b, en définissant une zone de section minimale suivant l’axe Y- des portions sécables. Ainsi, dans l’exemple illustré, l’ouverture 10 peut être considérée comme présentant une forme d’altère ou de lunettes, en ce sens qu’elle comporte deux portions arrondies de part et d’autre de l’axe médian de l’organe de maintien, et une portion de longueur réduite -suivant la direction XX’- D'autres formes d'ouvertures sont envisageables, l’ouverture 10 peut être par exemple de forme ovale, le grand axe de l’ovale s’étendant suivant l’axe Y ou de forme ellipsoïdale.
Un effet d’entaille supplémentaire est en outre, ici, apporté par des entailles en forme de V réalisées dans l’épaisseur -i.e. selon l'axe Z- des portions sécables. Ces entailles peuvent être soit réalisées lors du moulage de la pièce de par la forme du moule, soit réalisées après le moulage, par exemple à l’aide d’une lame chaude.
En effet, le volet 4 peut être typiquement réalisé en matière thermoplastique moulée, par exemple par injection. L’organe de maintien 1 peut être réalisé conjointement au volet 4 par moulage par injection dans un seul et même moule. Sur la figure 1, La face du volet 4 qui est visible sur la figure 1 correspond à la face qui est masquée à l'utilisateur lorsque la pièce 4 est en position montée dans l’habitacle. Autrement dit, dans l'exemple illustré, l’organe de maintien 1 se trouve déporté vers les zones cachées de l’habitacle de manière, à pouvoir être inséré de préférence derrière la pièce sur laquelle est monté le volet 4.
Afin d’améliorer encore la stabilité de l’organe de maintien et le respect de son alignement avec un axe d’insertion constant parallèle à XX’, la portion de base 16 peut comprendre une ou plusieurs nervures, par exemple au moins une nervure centrale 15. Dans l’exemple illustré, la nervure centrale 15 vient en surépaisseur par rapport à l’épaisseur moyenne -notée ici e2 - de l’organe de maintien 1. Dans l’exemple illustré, la nervure 15 s’étend parallèlement à l’axe XX’, entre le volet 4, et l'ouverture 10. De cette manière, la nervure 15, en venant figer la position du dièdre entre le volet 4 et la base 16 de l'organe de maintien, améliore également la rigidité en flexion de l’organe de maintien 1 afin d’éviter que l’organe de maintien 1 ne fléchisse pas par rapport au volet 4.
La base 16 forme, dans le prolongement de la nervure 15 une avancée formant poussoir, configurée pour, lors de l’insertion de l’organe de maintien dans l'orifice dédié ou l'anneau dédié 5, venir en appui sur la zone 22 de répartition d’effort et exercer sur celle-ci une pression suivant l’axe de la tige de harpon 13.
Grâce aux différents éléments de forme décrits, l’organe de maintien 1 présente une bonne rigidité en compression et une bonne rigidité en flexion pour rester aligné avec la direction d’insertion XX’ pendant l'insertion du harpon.
Une fois le harpon accroché et le volet 4 maintenu en position de pré-montage par l'organe de maintien 1, lorsque l’on souhaite par la suite libérer le volet 4 et le rendre mobile par rapport à la pièce d’ébénisterie qui le supporte, une traction du volet 4 en direction inverse de la direction d’insertion permet, grâce à la concentration de contrainte au niveau des portions sécables 7a et 7b, de libérer le volet. La portion d’ancrage reste attachée de manière définitive à la pièce d'ébénisterie par l'effet conjoint de la forme de la tête 12 de harpon, et de la largeur de la zone de répartition d’effort 22. On évite ainsi de subir les nuisances liées à des pièces « baladeuses » piégées mais mobiles derrière la zone d’ébénisterie concernée.
La figure 3 est une vue schématique en coupe d’une portion de l’organe de maintien de la figure 2, en position assemblée. On retrouve sur la figure 3 des éléments communs à la figure 2, les mêmes éléments étant désignés par les mêmes références. Comme visible sur la figure 3, une portion du volet 4 d'épaisseur moyenne ei se prolonge dans le plan de coupe par l’organe de maintien 1 d’épaisseur moyenne e2, ici sensiblement comparable à l’épaisseur 1. Selon des modes de réalisation (non représentés), l’épaisseur e2 moyenne de l'organe de maintien peut être inférieure à l'épaisseur de la pièce coulissante.
Dans le mode de réalisation illustré en figure 3, la portion d’ancrage 6 de l’élément de maintien 1 vient s’insérer dans un orifice 21 d’une pièce d’habillage 2, qui pourrait être la même pièce que la pièce supportant le volet 4, ou être une pièce différente. Dans l’exemple illustré, la pièce 20 présente un profil dont le dénivelé s’étend perpendiculairement au plan de l’organe de maintien, si bien que pour réaliser un anneau d’accroche de la portion d’ancrage, il suffit de ménager ouverture 21 dans la pièce 20. Dans l’exemple illustré, la pièce 20 vient en appui -selon l’axe Z- sur une paroi structurelle 23 de l’habitacle, ce qui permet de figer la position en Z de l’orifice 21, et ainsi faciliter l’insertion de l’organe de maintien 1 dans l’orifice 21.
L’invention ne se limite pas aux exemples de réalisation décrits et peut se décliner en de nombreuses variantes. L’organe de maintien peut comporter plus de deux zones sécables espacées entre elles, par exemple une troisième zone sécable sur l’axe médian (non représentée). L’organe de maintien peut se trouver dans le même plan moyen que la pièce mobile d’ébénisterie. La nervure peut se trouver du côté de la face visible de la pièce mobile. La pièce portant l'organe de maintien peut être une pièce mobile non en translation rectiligne, mais en rotation par rapport aux pièces voisines. L’organe de maintien peut comporter plusieurs éléments de harpon dépassant d’une même zone de répartition d’effort 22.
Les pièces d’ébénisterie mobiles selon l’invention permettent de réduire la durée et la pénibilité de l'opération de prémontage de pièces d'ébénisteries coulissantes ou autrement mobiles.
Claims (10)
- Revendications1. Organe de maintien transitoire (1) d'une pièce moulée d'ébénisterie (4) prévue pour être montée à coulissement dans un véhicule, l'organe comprenant une base de liaison (16) rattachée à la pièce (4), une partie sécable (7) prolongeant la base de liaison, et une portion d'ancrage (6) de l'autre côté de la partie sécable (7), pointant à l'opposé de la pièce (4) par rapport à la partie sécable (7), de manière à pouvoir être enfichée suivant la direction de coulissement (XX') de la pièce (4), caractérisé en ce que la partie sécable est divisée en au moins deux portions sécables (7a, 7b) écartées l'une de l'autre, de part et d'autre d'un axe médian de l'organe de maintien (1), parallèle à la direction de coulissement (XX').
- 2. Organe de maintien (1) selon la revendication 1, dans lequel deux portions sécables écartées (7a, 7b) sont séparées par au moins une ouverture en forme d'haltères (10), tel que deux portions arrondies d'ouverture définissent chacune un bord d'une des deux portions sécables (7a, 7b), et sont reliées par une portion plus étroite d'ouverture au niveau de l'axe médian de l'organe (1).
- 3. Organe de maintien selon les revendications 1 ou 2, dont la base de liaison (16) est au moins aussi longue entre la pièce (4) et les deux portions sécables (7a, 7b), dans le sens d'éloignement à partir de la pièce, que la portion d'ancrage (6) à partir des deux portions sécables (7a, 7b), jusqu'à son extrémité libre.
- 4. Organe de maintien selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, présentant une forme aplatie, et dont l'épaisseur (e2) de la base (16) est sensiblement égale à l'épaisseur (e2) de la portion d'ancrage (6).
- 5. Organe de maintien selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, présentant une forme aplatie, et comportant au moins une nervure de renfort (15) s'étendant le long de la base de liaison (16) dans un plan (XZ) parallèle à la direction de • coulissement (XX1) de la pièce (4). .
- 6. Organe de maintien selon la revendication 5, dans lequel la base de liaison (16) de l'organe de maintien (1) relie un premier5 plan moyen de la pièce (4) et un plan de l'organe de maintien (1) distinct de ce premier plan moyen, et dans lequel la nervure de renfort (15) est rattachée à la pièce (4) et à l'organe de maintien (1) de manière à intercepter un dièdre entre le premier plan moyen de la pièce et le plan de l'organe de maintien.10
- 7. Organe de maintien selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, dans lequel les deux portions sécables (7a, 7b) sont obtenues en moulant une entaille dans le sens l'épaisseur de l'organe de maintien, à chaque fois entre un bord latéral de l'organe de maintien (1) et l'ouverture (10) traversant l'organe de maintien15 (1).
- 8. Pièce moulée d'ébénisterie (4) prévue pour être montée à coulissement dans un véhicule, comportant un organe de maintien (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes.
- 9. Véhicule équipé d'une pièce moulée d'ébénisterie (4) 20 selon la revendication 8.
- 10. Véhicule équipé d'une pièce moulée coulissante d'ébénisterie (4), le véhicule comportant en une zone masquée de l'habillage de l'habitacle, au dessus de la pièce coulissante (4), une tête de harpon (12) insérée suivant la direction de coulissement (XX')25 de la pièce moulée, dans un orifice (21) de l'habillage, la tête de harpon (12) étant rattachée à une base élargie (16) comportant deux zones de rupture distinctes de part et d'autre d'un axe médian du harpon.306067Λ2/2
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| FR1662807A FR3060674B1 (fr) | 2016-12-20 | 2016-12-20 | Systeme de retenue pour montage d'une piece coulissante d'ebenisterie |
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| GB2425159A (en) * | 2005-04-16 | 2006-10-18 | Guidance Control Systems Ltd | Tamper evident fasteners |
| EP1952034A1 (fr) * | 2005-11-24 | 2008-08-06 | Daiwa Kasei Kogyo Kabushiki Kaisha | Fixation |
-
2016
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Patent Citations (2)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
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| EP1952034A1 (fr) * | 2005-11-24 | 2008-08-06 | Daiwa Kasei Kogyo Kabushiki Kaisha | Fixation |
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