FR3057824A1

FR3057824A1 - Glissiere pour siege de vehicule, siege de vehicule comportant une telle glissiere

Info

Publication number: FR3057824A1
Application number: FR1660195A
Authority: FR
Inventors: Gerald Garotte; Mehdi Biyjeddiguen; Olivier Kircher
Original assignee: Faurecia Sieges dAutomobile SAS
Current assignee: Faurecia Sieges dAutomobile SAS
Priority date: 2016-10-20
Filing date: 2016-10-20
Publication date: 2018-04-27
Anticipated expiration: 2036-10-20
Also published as: FR3057824B1

Abstract

L'invention se rapporte à une glissière (28) pour siège de véhicule automobile (10) comportant un premier profilé (22) et un deuxième profilé (30) montés coulissant l'un par rapport à l'autre selon une direction longitudinale (X), lesdits premier et deuxième profilés (22 ; 30) étant destinés à être fixés pour l'un au siège de véhicule automobile (10) et pour l'autre à un plancher de véhicule automobile (32). La glissière (28) comprend des bossages (50) du premier profilé (30), conformés pour former une butée positive entre les premier et deuxième profilés (22 ; 30) en venant en contact avec le deuxième profilé (30), afin de s'opposer à une déformation relative des profilés (22 ; 30) tendant à leur rapprochement lorsque la glissière (28) est soumise à une contrainte produisant ladite déformation.

Description

Domaine

La présente invention est relative à une glissière pour siège de véhicule et à un siège de véhicule comportant une telle glissière.

Exposé de l’art antérieur

On connaît de nombreux mécanismes à glissières pour sièges de véhicules automobiles. Une glissière comprend un profilé fixe, fixé au plancher du véhicule automobile, et un profilé mobile, adapté à coulisser par rapport au profilé fixe. Pour faciliter ce coulissement, le profilé fixe et le profilé mobile forment un chemin de billes (ou chemin de roulement) recevant des billes montées entre le profilé fixe et le profilé mobile. La glissière comprend également un mécanisme de verrouillage en position du profilé mobile par rapport au profilé fixe et des mécanismes de commande en coulissement manuels ou motorisés. Le siège est porté par le profilé mobile.

Les glissières connues ont tendance à se déformer en cas d’accident, notamment lorsque le siège plonge vers l’avant, ce qui se produit généralement en cas de choc frontal. En cas de déformation sévère de la glissière, il arrive que le chemin de roulement recevant des billes s’ouvrent et laisse les billes s’échapper. Une telle libération des billes est dangereuse pour les occupants du véhicule automobile. En outre, une fois les billes libérées de la cage, le mécanisme à glissières devient inutilisable.

Au surplus ou alternativement, la déformation des glissières peut provoquer un déverrouillage du mécanisme de verrouillage. Dans ce cas, le profilé mobile est libre de se déplacer axialement par rapport au profilé fixe, ce qui est également particulièrement dangereux pour l’occupant du siège.

La demande LR3026994A, au nom de la Demanderesse, décrit une glissière pour siège de véhicule automobile visant à résoudre ce problème des mécanismes à glissières connus. Dans cette demande LR3026994A, il est proposé de mettre en œuvre un dispositif anti-déformation formant butée dans une direction verticale en cas d’accident. Ce dispositif anti-déformation comporte au moins un élément saillant du profilé mobile pour porter, en cas d’accident, sur le profilé fixe. Ce dispositif anti-déformation est constitué d’une tige engagée transversalement dans le profilé mobile et dont les deux extrémités font saillie du profilé mobile.

La glissière proposée dans la demande FR3026994A donne satisfaction quant à ses déformations en cas d’accidents. Cependant, son montage est plus complexe que le montage d’une glissière classique et met en œuvre plus de pièces différentes.

Par ailleurs, la demande FR2889120A, au nom de la Demanderesse, propose une glissière comprenant des pattes intégrées à au moins l’un des profilés de la glissière, formant une butée afin de s’opposer à la déformation relative des profilés tendant à leur rapprochement, lorsque la glissière est soumise à une contrainte produisant cette déformation.

Cependant, ces pattes sont délimitées par un pourtour détaché du reste du profilé et une ligne de jonction par laquelle la patte est maintenue au reste du profilé. Une telle patte présente ainsi une résistance mécanique réduite et ne permet pas toujours d’assurer que les billes restent maintenues dans la glissière quand celle-ci se déforme de manière que les premier et deuxième profilés se rapprochent.

Résumé de l’invention

La présente invention a notamment pour but de proposer un mécanisme à glissière pour siège de véhicule automobile ne présentant pas au moins un des inconvénients de l’art antérieur.

À cette fin, l’invention propose une glissière pour siège de véhicule automobile comportant un premier profilé et un deuxième profilé montés coulissant l’un par rapport à l’autre selon une direction longitudinale, lesdits premier et deuxième profilés étant destinés à être fixés pour l’un au siège de véhicule automobile et pour l’autre à un plancher de véhicule automobile, la glissière comprenant au moins un bossage du premier profilé, conformé et localisé de manière à :

- former une butée entre les premier et deuxième profilés en venant en contact avec le deuxième profilé, afin de s’opposer à une déformation relative des profilés tendant à leur rapprochement lorsque la glissière est soumise à une contrainte produisant ladite déformation, et à

- ménager un jeu entre ledit au moins un bossage et le deuxième profilé lorsque la glissière n’est pas déformée, ledit jeu autorisant le coulissement relatif des premier et deuxième profilés.

Ainsi, la réalisation des butées par formation de bossages sur le ou les profilés n’implique pas rutilisation d’une pièce supplémentaire, comme cela est le cas avec la tige de la demande FR3026994A. Le procédé de montage de la glissière selon l’invention reste ainsi aisé, ne comportant pas d’étape supplémentaire d’insertion d’une tige.

En outre, la réalisation de butées sous la forme de bossage du ou des profilés permet d’accroître leur résistance mécanique par rapport aux pattes décrites dans la demande FR2889120A. La glissière selon l’invention est ainsi plus robuste.

Dans des modes de réalisation préférés, la glissière selon l’invention présente une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :

- le au moins un bossage est réalisé par poinçonnage, notamment par emboutissage ;

- seul le premier profilé comporte des bossages formant butées ;

- le premier profilé comporte une base s’étendant principalement selon une direction longitudinale de la glissière et une direction transversale de la glissière, le premier profilé comportant également deux joues latérales distantes l’une de l’autre dans la direction transversale de la glissière, chaque bossage étant réalisé sur une joue latérale, de préférence au voisinage de la base ;

- le bossage définit une arête d’une ouverture dans le premier profilé ;

- l’ouverture comporte une portion oblongue, de préférence orientée selon la direction longitudinale de la glissière, la portion oblongue étant de préférence encore incurvée autour d’un axe parallèle à la direction transversale de la glissière ;

- l’ouverture comporte également une portion s’étendant principalement selon la direction longitudinale et selon une direction verticale de la glissière, perpendiculaire aux directions longitudinale et transversale de la glissière, de préférence sur sensiblement toute la hauteur de la joue latérale ;

- chaque bossage s’étend entre deux extrémités longitudinales, le premier profilé étant dépourvu de fentes au niveau desdites extrémités longitudinales du bossage ;

- la glissière comprend deux chemins de roulement disposés respectivement entre le premier profilé et le deuxième profilé afin de guider le premier profilé et le deuxième profilé l’un par rapport à l’autre dans leur mouvement de coulissement relatif ;

- le premier profilé comprend une première extrémité longitudinale et une deuxième extrémité longitudinale, le premier profilé ayant une longueur mesurée entre la première et la deuxième extrémité longitudinale, et dans laquelle un ou plusieurs bossages sont réalisés sur le premier profilé à une distance de la première extrémité longitudinale inférieure ou égale au tiers, de préférence au quart, de la longueur du premier profilé ; et

- un ou plusieurs bossages sont en outre réalisés sur le premier profilé à une distance de la deuxième extrémité longitudinale du premier profilé, inférieure ou égale au tiers, de préférence au quart, de la longueur du premier profilé.

Selon un autre aspect, l’invention a également pour objet un siège de véhicule comportant une assise, l’assise étant portée par au moins une glissière telle que décrite ci-avant, dans toutes ses combinaisons.

Brève description des dessins

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'une de ses formes de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints, sur lesquels :

- la figure 1 est une vue schématique d’un siège de véhicule,

- la figure 2 est une vue schématique en perspective d’un mécanisme à glissières du siège de la figure 1,

- la figure 3 est une vue de face d’une glissière du mécanisme à glissières de la figure 2, et

- les figures 4 à 6 illustrent des variantes de réalisation de bossages sur un profilé de la glissière de la figure 3.

Description détaillée de l’invention

Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. À fin de concision, seuls les éléments qui sont utiles à la compréhension des modes de réalisation décrits sont représentés sur les figures et sont décrits de manière détaillée dans la suite. En particulier, les mécanismes de verrouillage et/ou de commande n’ont pas été représentés et ne sont pas décrits dans la suite, les modes de réalisation décrits étant compatibles avec les mécanismes usuels.

Sur les figures, les éléments identiques ou de fonction identique, communs aux différents modes de réalisation peuvent porter le même signe de référence et peuvent disposer de propriétés structurelles, dimensionnelles et matérielles identiques.

Dans la description qui suit, lorsque l’on fait référence à des qualificatifs de position absolue, tels que les termes « avant », « arrière », « haut », « bas », « gauche », « droite », etc., ou relative, tels que les termes « dessus », « dessous », « supérieure », «inférieur», etc., ou à des qualificatifs d’orientation, tels que «horizontale», « vertical », etc., il est fait référence, sauf précision contraire, à l’orientation des figures ou d’un siège dans sa position normale d’utilisation.

La figure 1 représente de façon schématique un siège de véhicule automobile 10 monté sur un mécanisme à glissières 12. La figure 2 est une vue schématique en perspective du mécanisme à glissières 12 pris pour exemple en relation avec la figure 1.

Le siège 10 comporte une assise 14 sur laquelle un dossier 16 est monté, généralement pivotant autour d’un axe 18 par un mécanisme d’articulation 20. L’assise 14 est montée sur des profilés mobiles 22, également appelés coulisses ou profilés mâles, par l’intermédiaire de pieds ou traverses 24, 26. Chaque profilé mobile 22 fait partie d’une glissière 28 et est associé à un profilé fixe 30. Le profilé fixe 30 est également appelé rail ou profilé femelle. Le profilé fixe 30 est fixé au plancher 32 d’un véhicule automobile. Le siège 10 comprend dans cet exemple un élément de commande manuelle 34, appelé palonnier, de commande en coulissement des glissières 28. Cet élément de commande manuelle 34 permet un mouvement relatif entre les profilés mobiles 22 et les profilés fixes 30 par action sur un mécanisme de verrouillage (non détaillé). Plus précisément, chaque profilé mobile 22 peut alors coulisser par rapport au profilé fixe 30 de la glissière 28 dans la direction longitudinale X des glissières 28. Les profilés fixes 30 et mobiles 22 des glissières 28 sont généralement métalliques.

Comme illustré à la figure 2, chaque profilé mobile 22 s’étend entre deux extrémités longitudinales 22a, 22b, sur une longueur L.

La figure 3 est une vue de face d’une des glissières 28 de la figure 2.

Comme visible sur cette figure 3, le profilé fixe 30 a globalement une section en forme de U ouvert vers le haut, avec une base 32 s’étendant principalement selon une direction longitudinale X de la glissière 28 et deux ailes latérales 34 symétriques, distantes l’une de l’autres selon une direction transversale Y de la glissière 28. À chacun de leurs bords 35, les ailes latérales 34 sont recourbées sur leur longueur vers l’intérieur du U, formant ainsi une portion recourbée 44, s’étendant principalement selon la direction longitudinale X de la glissière 28.

De la même manière, le profilé mobile 22 a une section en forme générale de U, mais ouvert vers le bas, et comprend une base 38 (ou fond), s’étendant principalement selon la direction longitudinale X de la glissière 28 et la direction transversale Y de la glissière 28. La base 38 relie deux ailes latérales 40, symétriques, distantes l’une de l’autre selon la direction transversale Y de la glissière 28. Le bord 42 de chacune des ailes latérales 40 est recourbé vers l’intérieur du U, formant une portion recourbée 46 s’étendant également selon la direction longitudinale X de la glissière.

Les portions recourbées 44, 46 des ailes latérales 34, 40 délimitent un chemin de roulement 36, recevant des billes 48 en contact à la fois avec le profilé fixe 30 et le profilé mobile 22. Les chemins de roulement 36 facilitent le coulissement relatif du profilé mobile 22 par rapport au profilé fixe 30.

En cas de choc frontal, notamment, le siège 10, en plongeant vers l’avant en raison de l’arrêt brusque du véhicule automobile et du poids du passager, a tendance à s’écraser et peut provoquer un déplacement du profilé mobile 22 vers le profilé fixé 30, selon une direction verticale Z, perpendiculaire aux directions longitudinale X et transversale Y. Ce déplacement du profilé mobile 22 peut provoquer une déformation du profilé fixe 30 de la glissière 28. D’une part, cela accroît les coûts de réparation du véhicule automobile. D’autre part, cela pose des problèmes en termes de sécurité dans la mesure où, si le profilé fixe 30 s’ouvre de trop, le siège 10 peut ne plus être tenu au plancher 32 du véhicule automobile et/ou les billes du chemin de roulement peuvent être libérées dans l’habitacle du véhicule.

Cependant, comme cela est visible sur cette figure 3, le profilé mobile 22 est ici muni de surfaces de butée 50 aptes à coopérer avec le profilé fixe 30 et notamment la partie recourbée 44 des ailes latérales 34 de celui-ci en cas de mouvement relatif du profilé mobile 22 vers le profilé fixe 30 dans la direction verticale Z. Ces surfaces de butée 50 s’étendent vers l’extérieur du U de la section en U du profilé mobile 22. Les surfaces de butée 50 sont réalisées sur les joues latérales 40 du profilé mobile 22, au voisinage de sa base 38. Comme cela est visible sur la figure 5, en l’absence de déformation de la glissière 28 provoquant un déplacement des profilés mobile 22 et fixe l’un vers l’autre dans la direction verticale Z, un jeu J existe entre les surfaces de butées 50 et la surface d’appui 54 du profilé fixe 30 destinée à coopérer avec les surfaces du butée. Ce jeu J permet de déplacer librement le profilé mobile 22 par rapport au profilé fixe 30, dans la direction longitudinale X. Ce jeu J est par exemple compris entre 0,3 mm et 2 mm, de préférence entre 0,5 mm et 1,5 mm.

Les surfaces de butée 50 sont ici appariées, c'est-à-dire qu’elles sont disposées deux par deux, dans une même section transversale de la glissière 28.

Les surfaces de butée 50 peuvent faire saillie de la joue latérale 50 d’une longueur au moins égale à 3 mm et au plus égale à 4 mm, longueur mesurée selon la direction transversale Y de la glissière. Cet intervalle permet d’assurer la fonction de butée des surfaces de butée 50 tout en en limitant l’encombrement résultant de la saillie ainsi formée.

Comme illustré à la figure 4, la surface de butée 50 est ici réalisée sous la forme d’un bossage, notamment par poinçonnage, en particulier par emboutissage. Le bossage 50 définit une unique arête d’une ouverture 52 dans la joue latérale 40 du profilé mobile 22. Le bossage 50 a ainsi une résistance mécanique plus importante qu’une patte de l’art antérieur. Le bossage 50 n’est en effet pas séparé du reste du profilé mobile 22 par deux fentes ménagées aux deux extrémités longitudinales 50a, 50b du bossage 50 et s’étendant sensiblement selon la direction verticale Z. En d’autres termes, le bossage 50 est réalisé dans la continuité du profilé mobile 22, dans la direction longitudinale X de la glissière 28. En d’autres termes encore, le profilé mobile 22 est dépourvu de fentes au niveau des extrémités longitudinales 50a, 50b du bossage, en particulier de fentes s’étendant selon la direction verticale Z.

L’ouverture 52 est ici de forme oblongue, s’étendant sensiblement selon la direction longitudinale X de la glissière 28. Cette forme de l’ouverture 52 est préférée pour réaliser un bossage 50 s’étendant sur une longueur plus importante, mesurée dans la direction longitudinale X de la glissière 28, tout en limitant l’effort de poinçonnage ou d’emboutissage nécessaire à la réalisation du bossage 50. Une ouverture 52 oblongue permet également de maintenir un niveau de résistance mécanique du profilé mobile 22 acceptable.

Sur la variante de la figure 5, l’ouverture 52 est également de forme oblongue mais présente en outre une courbure autour d’un axe parallèle à la direction transversale

Y de la glissière 28. Cette forme « en banane » ou « en haricot » de l’ouverture 52 permet de réduire encore l’effort nécessaire pour réaliser le bossage 50 par poinçonnage ou emboutissage.

Enfin, sur la figure 6, l’ouverture 52, outre une portion en forme de banane ou de haricot comme dans l’exemple de la figure 5, présente une portion s’étendant selon la direction verticale Z sensiblement sur toute la hauteur de la joue latérale 40, c'est-à-dire jusqu’à la portion courbée 46 de la joue latérale 40. Cette forme particulière vise à réduire l’effort d’emboutissage nécessaire à la réalisation du bossage 50 mais également à éviter la déformation de la partie de la joue latérale 40 du profilé située à proximité des billes du chemin de roulement 36.

Les bossages 50 sont de préférence réalisés à proximité de l’extrémité avant 22a du profilé mobile 22 et/ou à proximité de l’extrémité arrière 22b du profilé mobile 22 pour limiter la déformation de la glissière 28 en cas de choc avant et/ou de choc arrière, respectivement. Ainsi, avantageusement, un ou plusieurs bossages 50 sont réalisés sur le profilé mobile 22 à une distance de l’extrémité avant 22a ou à une distance de l’extrémité arrière 22b, inférieure ou égale au tiers, de préférence au quart, de la longueur L du profilé mobile 22.

Selon une variante avantageuse, un ou plusieurs bossages sont réalisés sur le profilé mobile 22 à une distance de l’extrémité avant 22a du profilé mobile 22, inférieure ou égale au tiers, de préférence au quart, de la longueur L du profilé mobile 22 et un ou plusieurs bossages sont réalisés sur ce même profilé mobile 22 à une distance de l’extrémité arrière 22b du profilé mobile 22, inférieure ou égale au tiers, de préférence au quart, de la longueur L du profilé mobile 22.

Bien entendu l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits à titre illustratif, non limitatif.

Ainsi, par exemple, le profilé mobile peut comporter une unique surface de butée, sur une seule joue latérale du profilé mobile. Alternativement, le profilé mobile comporte une unique surface de butée sur chacune des joues latérales du profilé mobile. De préférence, le profilé mobile comporte cependant une pluralité de surfaces de butée, situées toutes sur une même joue du profilé mobile ou, de préférence, sur chacune des joues du profilé mobile. Dans ce dernier cas, les surfaces de butée peuvent être appariées deux par deux, c'est-à-dire qu’elles se situent, deux par deux, au même niveau longitudinal du profilé mobile. Alternativement, les surfaces de butées sont disposées en quinconces, c'est-à-dire que les surfaces de butées sur une joue latérale sont décalées longitudinalement des surfaces de butées de l’autre joue latérale du profilé mobile.

Claims

REVENDICATIONS

1. Glissière (28) pour siège de véhicule automobile (10) comportant un premier profilé (22) et un deuxième profilé (30) montés coulissant l’un par rapport à l’autre selon une direction longitudinale (X), lesdits premier et deuxième profilés (22 ; 30) étant destinés à être fixés pour l’un au siège de véhicule automobile (10) et pour l’autre à un plancher de véhicule automobile (32), la glissière (28) comprenant au moins un bossage (50) du premier profilé (30), conformé et localisé de manière à :

former une butée entre les premier et deuxième profilés (22 ; 30) en venant en contact avec le deuxième profilé (30), afin de s’opposer à une déformation relative des profilés (22 ; 30) tendant à leur rapprochement lorsque la glissière (28) est soumise à une contrainte produisant ladite déformation, et à ménager un jeu (J) entre ledit au moins un bossage (50) et le deuxième profilé (30) lorsque la glissière (28) n’est pas déformée, ledit jeu (J) autorisant le coulissement relatif des premier et deuxième profilés (22 ; 30)
2. Glissière selon la revendication 1, dans laquelle le au moins un bossage (50) est réalisé par poinçonnage, notamment par emboutissage.
3. Glissière selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle le premier profilé (22) comporte une base (38) s’étendant principalement selon une direction longitudinale (X) de la glissière (28) et une direction transversale (Y) de la glissière (28), le premier profilé comportant également deux joues latérales (40) distantes l’une de l’autre dans la direction transversale (Y) de la glissière (28), chaque bossage (50) étant réalisé sur une joue latérale (40), de préférence au voisinage de la base (38).
4. Glissière selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle chaque bossage (50) définit une arête d’une ouverture (52) dans le premier profilé (22).
5. Glissière selon la revendication 4, dans laquelle l’ouverture (52) comporte une portion oblongue, de préférence orientée selon la direction longitudinale (X) de la glissière (28), la portion oblongue étant de préférence incurvée autour d’un axe parallèle à la direction transversale (Y) de la glissière.
6. Glissière selon les revendications 3 et 5, dans laquelle l’ouverture (52) comporte également une portion s’étendant principalement selon la direction longitudinale (X) et selon une direction verticale (Z), perpendiculaire aux directions longitudinale (X) et transversale (Y), sur sensiblement toute la hauteur de la joue latérale (40).
7. Glissière selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle chaque bossage s’étend entre deux extrémités longitudinales, et dans laquelle le premier profilé est dépourvu de fentes au niveau desdites extrémités longitudinales du bossage.
8. Glissière selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant deux chemins de roulement disposés respectivement entre le premier profilé (22) et le deuxième profilé (30) afin de guider le premier profilé (22) et le deuxième profilé (30) l’un par rapport à l’autre dans leur mouvement de coulissement relatif.
9. Glissière selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le premier profilé (22) comprend une première extrémité longitudinale (22a) et une deuxième extrémité longitudinale (22b), le premier profilé (22) ayant une longueur (L) mesurée entre la première et la deuxième extrémité longitudinale (22a, 22b), et dans laquelle un ou plusieurs bossages (50) sont réalisés sur le premier profilé (22) à une distance de la première extrémité longitudinale (22a) inférieure ou égale au tiers, de préférence au quart, de la longueur (L) du premier profilé (22).
10. Glissière selon la revendication 9, dans laquelle un ou plusieurs bossages (50) sont en outre réalisés sur le premier profilé (22) à une distance de la deuxième extrémité longitudinale (22b) du premier profilé (22), inférieure ou égale au tiers, de préférence au quart, de la longueur (L) du premier profilé (22).
11. Siège de véhicule automobile (10) comportant une assise (14), l’assise (14) étant portée par au moins une glissière (28) selon l’une quelconque des revendications précédentes.

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