FR3053095A1

FR3053095A1 - Porte-recipient telescopique

Info

Publication number: FR3053095A1
Application number: FR1655835A
Authority: FR
Inventors: Lionel Marcon
Original assignee: Pierre Grehal et Cie SA
Current assignee: Pierre Grehal et Cie SA
Priority date: 2016-06-23
Filing date: 2016-06-23
Publication date: 2017-12-29

Abstract

L'invention propose un porte-récipient (100) polyvalent, pratique et sûr. A cette fin, le porte-récipient comprend : • Un piètement (110) muni d'au moins trois bras de piètement (111) dont au moins deux supportent une roulette (112) ; • Un mat télescopique (120) comprenant deux tubes télescopiques (121-122) munis d'un moyen de blocage en translation (121 a-122a) des tubes entre eux ; • au moins trois bras de support (131) coplanaires et fixés au mat télescopique (120), au moins un bras de support (131) étant inséré dans une ouverture de coulissement (132) d'une plaque de blocage mobile (133), ladite ouverture de coulissement (132) étant dimensionnée : ○ pour que la plaque de blocage (133) puisse être positionnée perpendiculairement au bras de support (131) pour coulisser le long dudit bras de support (131), en position de réglage, et ○ pour que la plaque de blocage (133) puisse être pivotée par rapport à la perpendiculaire audit bras de support (131) et être en appui et bloquée en frottement contre ledit bras de support (131), en position de blocage.

Description

PORTE-RÉCIPIENT TÉLESCOPIQUE. L'invention concerne un porte-récipient et son procédé de mise en oeuvre pour porter un récipient, tel qu'un seau de peinture, sur un chantier.

Sur les chantiers de construction, de nombreuses activités nécessitent l'utilisation de matériaux contenus dans un récipient : béton, enduit ou plâtre contenu dans une auge, peinture contenue dans un seau cylindrique ou un récipient rectangulaire, etc. D'autres activités nécessitent l'utilisation de plusieurs outils contenus dans une boîte à outil : électricité, plomberie, etc.

Les personnes en charge de ces travaux sont généralement obligés de se baisser très régulièrement pour accéder au contenu de ces récipients pour y prendre les matériaux ou les outils.

Afin d'améliorer le confort des utilisateurs et leur efficacité, il existe un besoin important de pouvoir fournir un porte-récipient polyvalent, c'est-à-dire permettant de porter des récipients de formes différentes et d'utilisation différentes, facilement déplaçable sur le chantier, peu encombrant, adaptable à la situation et à l'utilisateur, pratique et sûr.

Le document US 4,223, 859 divulgue un support pour seau ayant un pied muni de deux tubes télescopiques permettant de régler la hauteur d'accès au seau. Le tube extérieur comporte un taraudage dans lequel est engagé un écrou muni d'une poignée de vissage. Le blocage en position s'effectue par le vissage en force de l'écrou contre le tube intérieur.

Il présente trois inconvénients majeurs : il n'est pas déplaçable car il n'a pas de roulettes, il est dangereux car le blocage en hauteur peut facilement céder sous le poids du seau, et il n'est adapté qu'à une seule dimension et forme de seau.

Il existe des portes-seau mobiles, tel que celui de la marque Fl MM commercialisé sous la référence 825008017.

Ce porte seau n'est pas réglable en hauteur mais il est monté sur roulettes pour pouvoir être facilement déplacé au fur et à mesure de l'avancée du chantier.

Il présente deux inconvénients majeurs en plus de l'absence de réglage en hauteur : il est très encombrant du fait de ses quatre pieds, et il n'est adapté qu'à une seule dimension de seau. En outre, il est coûteux et complexe à fabriquer pour assurer à la fois sa résistance au poids et son caractère repliable. L'invention vise à proposer un porte-récipient polyvalent, c'est-à-dire permettant de porter des récipients de formes différentes et d'utilisation différentes, facilement déplaçable sur le chantier, peu encombrant, adaptable à la situation et à l'utilisateur, pratique et sûr. A cette fin, l'invention a pour objet un porte-récipient comprenant : • Un piètement muni d'au moins trois bras de piètement dont au moins deux supportent une roulette ; • Un mat télescopique comprenant un premier tube auquel sont fixés les bras de piètement, au moins un deuxième tube inséré de manière télescopique dans le premier tube, les deux tubes télescopiques comprenant un moyen de blocage en translation des tubes entre eux; • Un support de récipient comprenant au moins trois bras de support coplanaires et fixés au mat télescopique, au moins un bras de support étant inséré dans une ouverture de coulissement d'une plaque de blocage mobile, ladite ouverture de coulissement étant dimensionnée : o pour que Ια plaque de blocage puisse être positionnée perpendiculairement au bras de support pour coulisser le long dudit bras de support, en position de réglage, et o pour que la plaque de blocage puisse être pivotée par rapport à la perpendiculaire audit bras de support et être en appui et bloquée en frottement contre ledit bras de support, en position de blocage.

Selon des modes de réalisation particuliers : • ladite ouverture de coulissement peut être dimensionnée pour que la plaque puisse pivoter de plus ou moins 30 degrés par rapport à la perpendiculaire audit bras ; • les tubes télescopiques peuvent présenter chacun une série de trous destinés à recevoir une goupille de blocage en translation des tubes entre eux; • le deuxième tube peut comprendre une crémaillère et le premier tube comprend un actionneur à cliquet en prise avec la crémaillère afin de permettre la montée et/ou la descente du deuxième tube, ainsi que le blocage en translation des tubes entre eux ; • les trois bras de piètement peuvent comprendre une roulette ; • au moins une des roulettes peut comprendre un frein ; • chaque plaque de blocage peut comprendre un moyen de contrainte élastique configuré pour contraindre la plaque de blocage pivotée par rapport à la perpendiculaire audit bras et pour être en appui et bloquée en frottement contre ledit bras ; • le moyen de contrainte peut être constitué d'une lame montée coulissante sur le bras et pivotante sur la plaque de blocage, un ressort en compression étant agencé entre la lame et la plaque de blocage de manière à contraindre la plaque de blocage pivotée par rapport à la perpendiculaire audit bras et pour être en appui et être bloquée en frottement contre ledit bras ; • l'ouverture de coulissement de chaque plaque de blocage peut être décentrée pour que chaque plaque de blocage puisse pivoter par gravité en position de blocage ; • au moins une des plaques de blocage peut comprendre un bord supérieur, en position d'utilisation, muni d'une encoche de fixation destinée à recevoir des outils pour leur stockage ; • au moins une des plaques de blocage peut comprendre un trou de diamètre suffisamment grand pour permettre le passage d'une tige de tournevis et suffisamment petit pour empêche le passage d'un manche de tournevis ; • au moins une des plaques de blocage comprend une poignée de préhension ; et/ou • chaque bras de support peut comprendre une structure rugueuse conformée pour empêcher un glissement des plaques de blocage pivotées contre le bras qui les porte. D'autres caractéristiques de l'invention seront énoncées dans la description détaillée ci-après, faite en référence aux dessins annexés, qui représentent, respectivement : la figure 1, une vue schématique en perspective d'un premier mode de réalisation d'un porte-récipient selon l'invention ; la figure 2, une vue schématique partielle en vue de côté du porte-récipient de la figure 1 ; la figure 3, une vue schématique partielle en vue de côté d'un deuxième mode de réalisation d'un porte-récipient selon l'invention ; et la figure 4, une vue schématique partielle en vue de côté d'un deuxième mode de réalisation d'un porte-récipient selon l'invention ; et

Les figures 1 et 2 illustrent un premier mode de réalisation d'un porte-récipient 100 selon l'invention, en position d'utilisation.

Le porte-récipient 100 comprend un piètement 1 10 muni d'au moins trois bras de piètement 111 munis chacun d'une roulette 112. Alternativement, dans un mode de réalisation non illustré, seuls deux des bras de piètement 1 1 1 peuvent être muni d'une roulette, le troisième bras étant muni d'une extrémité non roulante permettant au porte-récipient de ne plus bouger lorsque le troisième bras repose sur le sol.

Lorsque tous les bras de piètement 1 1 1 sont munis d'une roulette 112, au moins une de ces roulettes comprend avantageusement un frein actionnable au pied pour permettre au porte-récipient de ne plus bouger lorsque l'utilisateur est satisfait de la position du porte-récipient.

Le porte-récipient 1 00 comprend également un mat télescopique 1 20 fixé au piètement.

Plus précisément, le mat télescopique 1 20 comprend un premier tube 1 21 à une extrémité duquel sont fixés les bras de piètement 1 1, et au moins un deuxième tube 1 22 inséré de manière télescopique dans le premier tube 121.

Des bras télescopiques supplémentaires peuvent être prévus pour augmenter la hauteur maximale du porte-récipient.

Les deux tubes télescopiques comprennent un moyen de blocage en translation des tubes entre eux.

Avantageusement, les tubes télescopiques 121-122 présentent chacun une série de trous 121a-122a destinés à recevoir une goupille de blocage en translation des tubes entre eux. Il est ainsi possible de régler la hauteur du porte-récipient en faisant coulisser les tubes télescopiques l'un par rapport à l'autre de manière à faire coïncider un trou 1 21 a du premier tube 1 21 avec un trou 122a de deuxième tube et en insérant la goupille pour bloquer les tubes entre eux.

Un tel système est très résistant par rapport à un système de blocage en force par vis comme dans l'état de la technique.

Dans un mode de réalisation non illustré, le moyen de blocage en translation des tubes est constitué par un système de crémaillère. À cette fin, le deuxième tube 122 peut comprendre une crémaillère et le premier tube 121 peut comprendre un actionneur à cliquet en prise avec la crémaillère afin de permettre la montée et/ou la descente du deuxième tube 1 22, ainsi que le blocage en translation des tubes entre eux.

Au sommet du mat 120, en position d'utilisation, le porte-récipient 100 comprend un support 1 30 de récipient R destiné à recevoir un récipient R de forme quelconque.

Le support 130 comprend au moins trois bras 131 de support coplanaires et fixés au mat télescopique 120. Ces bras sont avantageusement espacés au maximum pour assurer la stabilité du récipient. Ainsi, on privilégiera un angle de 360/N degrés entre les bras, où N est le nombre de bras su support 130.

Dans les modes de réalisation illustrés, le support 1 30 comporte quatre bras 131. Ainsi, avantageusement, les quatre bras 131 de la figure 1 font un angle de 90° entre eux.

Plus il y a de bras de support 131, plus le récipient sera stable, mais plus le porte-récipient 100 sera lourd.

Selon l'invention, au moins un des bras de support 131 est inséré dans une ouverture de coulissement 132 d'une plaque de blocage mobile 133, ladite ouverture de coulissement étant dimensionnée : o pour que la plaque 1 33 puisse être positionnée perpendiculairement au bras de support pour coulisser le long dudit bras 131, en position de réglage, et o pour que Ια plaque 133 puisse être pivotée par rapport à la perpendiculaire V audit bras et être en appui et bloquée en frottement contre ledit bras, en position de blocage. Dans cette position, la plaque de blocage 133 forme donc un angle a strictement inférieur ou strictement supérieur à 90°.

Avantageusement, l'ouverture de coulissement 132 est dimensionnée pour que la plaque puisse pivoter de plus ou moins 30 degrés par rapport à la perpendiculaire V audit bras.

Typiquement, cet angle a est avantageusement compris entre 60° et 85°, ou entre 95° et 120°.

En pratique, l'ouverture de coulissement 1 32 est plus grande de quelques millimètres à quelques centimètres que la section du bras de support 1 31 sur laquelle elle est montée coulissante.

Si un seul des bras de support 131 comprend une plaque de blocage mobile 133, les autres bras 131 peuvent comprendre une plaque fixe. Cependant, dans ce cas, il faut que l'espace soit suffisant entre les bras pour que la plaque de blocage mobile permette de déposer n'importe quel récipient sur le support et de le bloquer en translation avec la plaque de blocage mobile pour éviter qu'il ne tombe. Autrement dit, un tel mode de réalisation n'est envisageable que pour un nombre limité de bras de support, typiquement trois.

Le mode de réalisation préféré illustré présente une plaque de blocage mobilel 33 par bras 131.

Cette configuration est particulièrement polyvalent car il permet de positionner et bloquer en translation des récipients de toute forme : cylindriques, rectangulaires, etc.

Pour se faire, l'utilisateur pivote chaque plaque de blocage 1 33 perpendiculairement au bras 131 qui la porte, en position de réglage, et la fait coulisser vers l'extrémité libre du bras 131 pour libérer suffisamment d'espace pour positionner le récipient R.

Puis il ramène les plaques de blocage 131 au voisinage du récipient R et les fait pivoter par rapport à la perpendiculaire audit bras pour les mettre en appui contre ledit bras, en position de blocage.

Le blocage est obtenu par le frottement de chaque plaque 1 33 contre le bras 131 qui la porte.

Ce frottement est d'autant plus important que la plaque est lourde, que la plaque comprend un moyen de contrainte élastique configuré pour contraindre la plaque de blocage pivotée contre ledit bras, ou que les bras de supports 1 31 s'opposent au coulissement des plaques en position de blocage. À cette fin, le mode de réalisation le plus simple est de prévoir que l'ouverture de coulissement 1 32 de chaque plaque est décentrée afin que chaque plaque de blocage puisse pivoter par gravité en position de blocage. En d'autres termes, l'ouverture de coulissement 1 32 est située en partie inférieure de la plaque de blocage 1 33 en position d'utilisation. La surface de plaque de blocage 1 33 au-dessus de l'ouverture de coulissement 132 est supérieure à la surface de plaque de blocage 133 en dessous de l'ouverture de coulissement 132. La partie supérieure plus lourde entraîne donc le pivotement de la plaque de blocage et son coincement en frottement contre le bras de support 131. L'extrémité supérieure de chaque plaque peut en outre être lestée.

Ce mode de réalisation est illustré aux figures 1 et 2.

Pour augmenter la résistance au coulissement des plaques de blocage 1 33, il est possible de les munir d'un moyen de contrainte élastique 140 configuré pour contraindre les plaques de blocage 1 33 pivotées contre leur bras. Un exemple de réalisation est illustré en figure 3.

Sur cette figure, chaque plaque 133 comprend un moyen de contrainte 140 constitué d'une lame 141 montée coulissante sur le bras et pivotante sur la plaque de blocage 133 par l'intermédiaire de l'entretoise 142.

Un ressort en compression 143 est agencé entre la lame 141 et la plaque de blocage 1 33 de manière à contraindre la plaque de blocage 133 pivotée dans le sens de la flèche Fl en appui et en frottement contre le bras qui la supporte.

Ainsi, en l'absence de toute intervention de l'utilisateur, la plaque est en position de blocage.

Pour le réglage en fonction de la taille et/ou de la forme du récipient, l'utilisateur pivote la plaque de blocage 133 perpendiculairement au bras de support 1 31 en comprimant le ressort 143 dans le sens de la flèche F2. La plaque 1 33 peut alors coulisser le long dudit bras, vers l'extrémité du bras. L'utilisateur relâche alors la plaque de blocage 133 qui est immédiatement contrainte dans le sens de la flèche Fl contre le bras 1 31 par le ressort 143.

Une fois le récipient disposé sur le support, l'utilisateur répète l'opération en coulissant chaque plaque au voisinage du récipient. En relâchant la plaque, le ressort bascule cette dernière et la contraint en frottement contre le bras.

Pour augmenter la résistance au coulissement des plaques de blocage 1 33, il est également possible de munir la surface supérieure des bras de support 131 d'une structure rugueuse 137 configurée pour empêcher le glissement des plaques de blocage 1 33 pivotées contre leur bras. Un exemple de réalisation est illustré en figure 4.

Sur cette figure, la face supérieure du bras 131, qui est en contact avec le bord supérieur de l'ouverture de coulissement 1 32 est cannelée transversalement, de telle sorte que le bord supérieur de l'ouverture de coulissement de Ια plaque de blocage puisse s'engrainer dans les cannelures 137.

Pour se faire, l'ouverture de coulissement 132 doit avoir des dimensions suffisantes pour permettre le désengagement de la plaque hors des cannelures 137 et un coulissement le long du bras 131 lorsque la plaque est maintenue perpendiculaire au bras.

Ce mode de réalisation peut être combiné avec le mode de réalisation de la figure 3.

La structure rugueuse 1 37 peut être constituée par des ergots disposés le long de la face supérieure du bras.

Ce qui importe c'est que la plaque puisse se bloquer contre un relief dépassant du bord supérieur de la plaque afin d'augmenter la force nécessaire à pour faire coulisser en force la plaque le long du bras.

Enfin, la structure rugueuse 1 37 peut être constitutives du bras (par exemple des cannelures sont creusées dans le bras), ou elles peuvent être rapportées (par soudure, collage, etc).

Chaque plaque de blocage 133 étant réglable indépendamment des autres plaques, il est possible de positionner et sécuriser des récipients de toutes formes très facilement.

Ainsi, sur un même chantier, un peintre peut utiliser le porte-récipient selon l'invention avec des pots de peintures cylindriques et hauts, le maçon peut agencer une auge rectangulaire et basse, et l'électricien peut déposer une boite à outils.

Le porte-récipient selon l'invention peut être facilement déplacé sur le chantier grâce aux roulettes, et sa hauteur peut être ajustée en fonction des besoins et/ou de la morphologie de l'utilisateur de manière très sûr, c'est-à-dire sans risque que les tubes télescopiques glissent l'un dans l'autre sous le poids du récipient supporté.

Avantageusement, les plaques de blocage peuvent être conformer pour support ponctuellement des outils en cours de travaux. Ceci est illustré en particulier en figure 2.

Selon l'invention, au moins une des plaques de blocage 133 peut comprendre un bord supérieur 133a, en position d'utilisation, muni d'une encoche de fixation 1 34 destinée à recevoir des outils 01-03 pour leur stockage.

Sur la figure 2, le manche en L d'une truelle Ol est engagé dans une encoche 1 34.

Il est également possible d'insérer des outils qui ont un manche droit. Par exemple, le couteau à enduire 02-03 est inséré dans l'encoche manche vers le bas, de sorte qu'il est suspendu dans l'encoche 1 34.

Les plaque de blocage 1 33 peuvent avoir plusieurs encoches de largeur différente pour suspendre différents outils.

Alternativement ou en combinaison, au moins une des plaques de blocage 1 33 comprend un trou 1 35 de diamètre suffisamment grand pour permettre le passage d'une tige de tournevis et suffisamment petit pour empêche le passage du manche du tournevis.

Afin de faciliter la manutention du porte-récipient 100 selon l'invention, au moins une des plaques de blocage 133 peut comprendre une poignée de préhension 136.

Dans le mode de réalisation illustré en figure 3, cette poignée de préhension est constitué par une ouverture oblongue 1 36 ménagée dans l'une des plaques 133. L'utilisateur peut alors passer ses doigts dans l'ouverture 136 pour saisir la plaque 1 33 et faire pivoter le porte-récipient sur les roulettes. Il tire alors l'ensemble vers la place où il souhaite disposer le porte-récipient.

Dans les modes de réalisation illustré, chaque plaque de blocage s'écarte d'un angle a strictement supérieur à 90°, de sorte que les plaques s'écartent vers l'extérieure. Cette configuration est intéressante puisqu'elle permet de suspendre des outils de type couteau à enduire, truelle ou tournevis sur la plaque.

Alternativement, chaque plaque de blocage s'écarte d'un angle a strictement inférieur à 90°, de sorte que les plaques s'écartent vers l'intérieur. C'est donc le bord supérieur des plaques qui est en contact avec le récipient.

Si ce mode de réalisation permet difficilement de suspendre des outils aux plaques 1 33, il permet de mieux sécuriser des récipients sensiblement plus hauts que les plaques.

Selon un autre mode de réalisation non illustré, les bras de support 131 peuvent eux-mêmes être télescopiques pour augmenter encore la taille des récipients pouvant être reçus sur le porte-récipient 100.

Claims

REVENDICATIONS

1. Porte-récipient (100) comprenant : • Un piètement (1 10) muni d'au moins trois bras de piètement (111) dont au moins deux supportent une roulette (1 1 2) ; • Un mat télescopique (120) comprenant un premier tube (121) auquel sont fixés les bras de piètement (111), au moins un deuxième tube (122) inséré de manière télescopique dans le premier tube (121, les deux tubes télescopiques (121-122) comprenant un moyen de blocage en translation (121 a-122a) des tubes entre eux ; • Un support de récipient (130) comprenant au moins trois bras de support (131) coplanaires et fixés au mat télescopique (120), au moins un bras de support (131) étant inséré dans une ouverture de coulissement (132) d'une plaque de blocage mobile (133), ladite ouverture de coulissement (132) étant dimensionnée : o pour que la plaque de blocage (133) puisse être positionnée perpendiculairement au bras de support (131) pour coulisser le long dudit bras de support (131), en position de réglage, et o pour que la plaque de blocage (1 33) puisse être pivotée par rapport à la perpendiculaire audit bras de support (131) et être en appui et bloquée en frottement contre ledit bras de support (131), en position de blocage.
2. Porte-récipient selon la revendication 1, dans lequel ladite ouverture de coulissement (132) est dimensionnée pour que la plaque puisse pivoter de plus ou moins 30 degrés par rapport à la perpendiculaire audit bras
3. Porte-récipient selon la revendication 1 ou 2, dans lequel les tubes télescopiques (121-122) présentent chacun une série de trous (121 a-1 22a) destinés à recevoir une goupille de blocage en translation des tubes entre eux.
4. Porte-récipient selon Ια revendication 1 ou 2, dans lequel le deuxième tube comprend une crémaillère et le premier tube comprend un actionneur à cliquet en prise avec la crémaillère afin de permettre la montée et/ou la descente du deuxième tube, ainsi que le blocage en translation des tubes entre eux.
5. Porte-récipient selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel les trois bras de piètement (111) comprennent une roulette (1 12).
6. Porte-récipient selon la revendication 5, dans lequel au moins une des roulettes (112) comprend un frein.
7. Porte-récipient selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel chaque plaque de blocage (133) comprend un moyen de contrainte élastique (140, 141-142-143) configuré pour contraindre la plaque de blocage (1 33) pivotée par rapport à la perpendiculaire (V) audit bras et pour être en appui et bloquée en frottement contre ledit bras.
8. Porte-récipient selon la revendication 7, dans lequel le moyen de contrainte (140) est constitué d'une lame (141) montée coulissante sur le bras et pivotante sur la plaque de blocage, un ressort en compression (143) étant agencé entre la lame (141) et la plaque de blocage (133) de manière à contraindre la plaque de blocage pivotée par rapport à la perpendiculaire (V) audit bras et pour être en appui et être bloquée en frottement contre ledit bras.
9. Porte-récipient selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel l'ouverture de coulissement (1 32) de chaque plaque de blocage (133) est décentrée pour que chaque plaque de blocage (133) puisse pivoter par gravité en position de blocage.
10. Porte-récipient selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel au moins une des plaques de blocage (1 33) comprend un bord supérieur (1 33a), en position d'utilisation, muni d'une encoche de fixation (1 34) destinée à recevoir des outils (Ol, 02, 03) pour leur stockage.

1 . Porte-récipient selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 0, dans lequel au moins une des plaques de blocage (1 33) comprend un trou (135) de diamètre suffisamment grand pour permettre le passage d'une tige de tournevis et suffisamment petit pour empêche le passage d'un manche de tournevis.
12. Porte-récipient selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1, dans lequel au moins une des plaques de blocage comprend une poignée de préhension (1 36).
13. Porte-récipient selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 2, dans lequel chaque bras de support (131) comprend une structure rugueuse (137) conformée pour empêcher un glissement des plaques de blocage (133) pivotées contre le bras (131) qui les porte.