FR3051760A1 - Structure de pied milieu pourvu d'un element de renfort - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une structure de pied milieu (1) d'un véhicule (10) automobile comprenant une partie inférieure (2) pourvue de première et deuxième zones de faiblesse (3a, 3b) et un élément de renfort (4) agencé dans ladite partie inférieure (2) comprenant une partie déformable (5a) localisée entre lesdites première et deuxième zones de faiblesse (3a, 3b) configurée pour contrôler une déformation de ladite structure (1) au niveau de ladite partie inférieure (2) lors d'un choc notamment d'un choc latéral.

Description

STRUCTURE DE PIED MILIEU POURVU D’UN ELEMENT DE

RENFORT

La présente invention concerne une structure de pied milieu d’un véhicule comprenant élément de renfort agencé au niveau d’une partie inférieure de ladite structure. L’invention concerne également un véhicule notamment un véhicule automobile, comportant une telle structure de pied milieu.

Dans l’état de la technique, une structure de pied milieu fait partie de l'ossature de flanc de la carrosserie d'un véhicule automobile. Cette structure est classiquement constituée par un corps relié, à ses deux extrémités, à un brancard de pavillon et à une poutre de châssis. Ce corps est réalisé à partir d’un élément principal qui constitue un renfort de pied milieu et un élément de côté de caisse de pied milieu qui recouvre tout le renfort de pied milieu. Sur ce corps sont rapportés des éléments de fermeture et verrouillage d’une porte latérale avant et des charnières d'articulation d’une porte latérale arrière.

De manière générale, la structure de pied milieu comprend une partie inférieure pourvue d’une première zone comprenant des orifices prévus pour la fixation d’une charnière d'articulation inférieure de la porte latérale arrière et d’une deuxième zone comprenant une ouverture pour le passage d’éléments électriques tels que des connecteurs ou encore des câbles électriques, destinés à alimenter des équipements du véhicule.

Toutefois de telles première et deuxième zones constituent des zones de faiblesse de la structure qui engendrent inéluctablement des déformations dans des régions non souhaitées de cette structure de pied milieu lors d’un choc latéral induisant ainsi une intrusion importante et imprévisible de la structure de pied milieu déformé dans l'habitacle du véhicule.

La présente invention vise à pallier aux inconvénients liés aux structures de pied milieu de l’état de la technique.

Avantageusement, un des objectifs de l’invention vise à améliorer les caractéristiques de la structure de pied milieu en ce qui concerne la protection des personnes se trouvant à l'intérieur du véhicule, et en ce qui concerne l'absorption d'énergie d'un choc latéral. Cet objectif est atteint par un meilleur contrôle de la déformation de la structure lors d'un choc latéral. L’invention concerne une structure de pied milieu d’un véhicule automobile comprenant une partie inférieure pourvue de première et deuxième zones de faiblesse et un élément de renfort agencé dans ladite partie inférieure comprenant une partie déformable localisée entre lesdites première et deuxième zones de faiblesse configurée pour contrôler une déformation de ladite structure au niveau de ladite partie inférieure lors d’un choc notamment d’un choc latéral.

Dans d’autres modes de réalisation : - la partie déformable relie des première et deuxième parties rigides de l’élément de renfort entre elles ; - la partie déformable comprend au moins deux éléments d’affaiblissement alignés sur une ligne définissant un pli de déformation de ladite partie déformable ; - un élément d’affaiblissement de ladite partie déformable correspond à un élément tel qu’une ouverture, une encoche réalisée au niveau d’un bord de ladite partie déformable ou encore à une combinaison de ces deux éléments ; - les première et deuxième parties rigides comprennent chacune des première et deuxième composantes reliées entre elles au niveau d’une zone de liaison définie sur tout ou partie d’un bord périphérique de chacune des première et deuxième parties rigides ; - des première et deuxième composantes de chacune des première et deuxième parties rigides définissent entre elles un angle, notamment un angle sensiblement droit ; - les zones de liaison des première et deuxième parties rigides comportent au moins un élément de rigidification, notamment une nervure ; - un élément de rigidification s’étend transversalement dans les zones de liaison ; - une première partie rigide de l’élément de renfort comprend au moins un orifice défini pour participer à la fixation d’une charnière inférieure d’un ouvrant du véhicule notamment d’une porte latérale arrière ; - une deuxième partie rigide de l’élément de renfort comprend une ouverture définie pour le passage d’au moins un élément électrique notamment un connecteur ou un câble électrique ; - la structure comprend des éléments de fixation définis pour relier mécaniquement des première et deuxième parties rigides respectivement aux première et deuxième zones de faiblesse ; - la première zone de faiblesse comprend au moins un orifice défini pour participer à la fixation d’une charnière inférieure d’un ouvrant du véhicule notamment d’une porte latérale arrière ; - la deuxième zone de faiblesse comprend une ouverture définie pour le passage d’au moins un élément électrique notamment un connecteur ou un câble électrique ; - l’élément de renfort est agencé dans une cavité définie dans une face intérieure de la partie inférieure de ladite structure ; - l’élément de renfort est monobloc, et - l’élément de renfort est une pièce métallique, notamment en acier. L’invention concerne également un véhicule automobile comprenant une telle structure de pied milieu. D’autres avantages et caractéristiques de l’invention apparaîtront mieux à la lecture de la description d’un mode de réalisation préféré qui va suivre, en référence aux figures, réalisé à titre d’exemple indicatif et non limitatif : - la figure 1 représente une vue en perspective d’un véhicule automobile comprenant une structure de pied milieu selon le mode de réalisation de l’invention ; - la figure 2 représente une vue en perspective de la structure de pied milieu comprenant un élément de renfort selon le mode de réalisation de l’invention ; - la figure 3 est une vue en coupe lll-lll de la figure 2 ; - la figure 4 une autre vue en perspective de la structure de pied milieu comprenant l’élément de renfort selon le mode de réalisation de l’invention ; - la figure 5 est une vue à plus grande échelle de l’élément de renfort assemblé à la structure de pied milieu comprenant une partie déformable selon le mode de réalisation de l’invention ; - la figure 6 est une vue en perspective d’une face extérieure de l’élément de renfort selon le mode de réalisation de l’invention, et - la figure 7 est une vue en perceptive d’une face intérieure de l’élément renfort selon le mode de réalisation de l’invention.

La description est faite en référence à un trièdre X, Y, Z, associé classiquement à un véhicule automobile, dans lequel X est la direction longitudinale avant-arrière du véhicule dirigée vers l’arrière, Y est la direction transversale droite-gauche au véhicule, qui est horizontale et perpendiculaire à X, dirigée vers la droite, et Z est la direction verticale dirigée vers le dessus. Par ailleurs, les termes « avant, arrière, droit, gauche, horizontal, vertical, supérieur, inférieur >> sont définis par rapport au sens de déplacement du véhicule.

Sur la figure 1, un véhicule 21 notamment un véhicule automobile comprend au niveau de ses côtés latéraux des structures de pied milieu 1. Chaque structure de pied milieu 1 encore appelée «pied milieu» définit avec une première poutre 22 appelée brancard de pavillon, une deuxième poutre 23 de châssis, et une structure de pied avant 24 une ouverture avant 26a dans la structure du flanc de la caisse du véhicule 21 permettant l'accès à bord. Cette ouverture 26a peut être fermée par un ouvrant du type porte latérale avant (non représentée). La structure de pied milieu 1 définit également, sur un véhicule 21 à au moins quatre portes, avec le brancard de pavillon 22, la poutre 23 de châssis, et un renfort de custode 25, une ouverture arrière 26b dans la structure du flanc de la caisse du véhicule 21 permettant l'accès à bord. Cette ouverture 26b peut être fermée un ouvrant du type porte latérale arrière (non représentée).

Sur les figures 1 et 2, la structure de pied milieu 1 se présente elle aussi sous la forme d'une poutre sensiblement verticale, et qui s'étend selon l'axe Z. La structure 1 est reliée, à ses extrémités, au brancard de pavillon 22 et à la poutre de châssis 23, de préférence à l'aide de points de soudure. Des éléments de fermeture et verrouillage de la porte latérale avant et des charnières d'articulation de la porte latérale arrière peuvent être habituellement rapportés sur cette poutre.

La structure de pied milieu 1 est une pièce maîtresse complexe qui comporte bien souvent plusieurs éléments assemblés entre eux par collage, soudage ou rivetage. Chaque élément peut, par exemple, être obtenu par emboutissage de flancs de tôles en acier. Parmi ces éléments, on trouve un élément principal 27a qui constitue un renfort de pied milieu et un élément 27b de côté de caisse de pied milieu qui recouvre tout le renfort de pied milieu 27a. Cet élément 27b peut être assemblé au renfort 27a par des points de soudure.

On notera que la structure de pied milieu 1 peut également comprendre une doublure de pied milieu donnant vers l'intérieur de la caisse du véhicule. Cette doublure, non représentée sur les figures 1 et 2, peut être composée de plusieurs panneaux, et peut laisser des espaces vides pour loger des accessoires dans le corps creux du renfort comme par exemple une attache de ceinture ou encore un enrouleur de ceinture. La doublure est essentiellement destinée à recouvrir une cavité 16 centrale intérieure du renfort 27a définie sur une face intérieure 17 de la structure 1.

La structure de pied milieu 1 comprend une partie inférieure 2 comprenant une partie de la cavité 16 centrale intérieure. Cette partie de la cavité 16 comporte un fond 19 bordé de première et deuxième parois 20a, 20b agencées sensiblement l’une en regard de l’autre. Le fond 19 de la cavité 16 comporte au moins un orifice 14 prévu pour la fixation d’une charnière d'articulation inférieure de la porte latérale arrière du véhicule et une ouverture 15 pour le passage d’au moins un élément électrique 13 tel qu’un conducteur/connecteur électrique ou un câble électrique, nécessaire pour le fonctionnement de certains équipements du véhicule 21.

Cette partie inférieure 2 de la structure de pied milieu 1 comprend des première et deuxième zones de faiblesse 3a, 3b. Ces première et deuxième zones de faiblesse 3a, 3b comprennent respectivement ledit au moins un orifice 14 prévu pour la fixation de la charnière d'articulation inférieure et l’ouverture 15 pour le passage d’au moins un élément électrique. Ces zones 3a, 3b sont susceptibles d’engendrer des déformations dans des régions non souhaitées de la structure de pied milieu 1 lors d’un choc notamment un choc latéral.

Dans ce mode de réalisation, la structure de pied milieu 1 comprend un élément de renfort 4 qui est agencée au niveau de la partie inférieure 2 de cette structure 1. Plus précisément, cet élément de renfort 4 est positionné dans une partie de la cavité 16 de cette partie inférieure 2 au niveau des première et deuxième zones de faiblesse 3a, 3b.

Cet élément de renfort 4 qui est représenté notamment sur les figures 2 à 7, est de préférence une pièce monobloc qui peut être métallique en étant par exemple réalisé en acier embouti. Un tel élément de renfort 4 comprend des première et deuxième parties rigides 5b, 5c et une partie déformable 5a comprise entre les deux parties rigides 5b, 5c.

On notera les parties rigides 5b, 5c ainsi que la partie déformable 5a de cet élément de renfort 4 ont de préférence une même épaisseur comprise entre 0,8 mm et 1,8 mm, et de préférence 1,5 mm.

La première partie rigide 5b est définie pour être reliée mécaniquement à une surface de montage de la première zone de faiblesse 3a. Cette surface montage est comprise dans une partie haute de la cavité 16 définie dans la partie inférieure 2 de la structure de pied milieu 1. La surface de montage comprend ledit au moins un orifice 14 ménagé dans le fond 19 de la partie haute de cette cavité 16 et les première et deuxième parois 20a, 20b de cette partie haute de la cavité 16. Cette première partie rigide 5b a une forme générale qui est sensiblement complémentaire à celle de la surface de montage. La première partie rigide 5b comprend des première et deuxième composantes 8a, 8b reliées entre elles au niveau d’une zone de liaison 9a définie sur tout ou partie d’un bord périphérique de cette partie rigide 5b. La première composante 8a comprend au moins un orifice 11 défini pour être agencé de manière coaxiale avec ledit au moins un orifice 14 ménagé dans la partie du fond 19 de la partie haute de la cavité 16 comprise dans la première zone de faiblesse 3a et ce, lorsque la première partie rigide 5b est assemblée à la première zone de faiblesse 3a au niveau de la surface de montage. La deuxième composante 8b de cette première partie rigide 5b est notamment définie pour participer à la fixation de cette première partie rigide 5b sur la surface de montage et en particulier sur une partie des première et deuxième parois 20a, 20b de la partie haute de la cavité 16 comprises dans cette surface de montage.

La deuxième partie rigide 5c est définie pour être reliée mécaniquement à une surface de montage de la deuxième zone de faiblesse 3b. Cette surface montage est configurée dans une partie basse de la cavité 16 comprise dans la partie inférieure 2 de la structure de pied milieu 1. La surface de montage comprend une région 29 du fond 19 de la partie basse de la cavité 16, visible sur la figure 2, pourvue de l’ouverture 15 prévue pour le passage d’au moins un élément électrique 13 ainsi que la première paroi 20a de cette partie basse de la cavité 16. Cette deuxième partie rigide 5c a une forme générale qui est sensiblement complémentaire à celle de la surface de montage. Tout comme la première partie rigide 5b, la deuxième partie rigide 5c comprend des première et deuxième composantes 8c, 8d reliées entre elles au niveau d’une zone de liaison 9b définie sur tout ou partie d’un bord périphérique de cette deuxième partie rigide 5c. La première composante 8c comprend une ouverture 12 définie pour être agencée de manière coaxiale avec l’ouverture 15 ménagée dans le fond 19 de la partie basse de la cavité 16 comprise dans la deuxième zone de faiblesse 3b et ce, lorsque la deuxième partie rigide 5c est assemblée à la deuxième zone de faiblesse 3b au niveau de la surface de montage. La deuxième composante 8d de cette deuxième partie rigide 5c est notamment définie pour participer à la fixation de cette deuxième partie rigide 5c sur la surface de montage et en particulier sur la première paroi 20a de la partie basse de la cavité 16.

On notera que, l’ouverture 12 et ledit au moins un orifice 11 ménagés dans l’élément de renfort 4 peuvent agir comme des éléments d’indexage permettant d’assurer un positionnement correct de l’élément de renfort sur la face intérieure 17 de la structure 1, lors de son montage sur cette dernière.

Ainsi que nous l’avons vu, les première et deuxième composantes 8a, 8b, 8c, 8d de chacune de ces première et deuxième parties rigides 5b, 5c sont reliées l’une à l’autre au niveau de zones de liaison 9a, 9b. Ces deux composantes 8a, 8b, 8c, 8d définissent ainsi un angle a, notamment un angle sensiblement droit, visible sur la figure 3. Par « angle sensiblement droit », on entend un angle de 85° à 95° voire de S° à 91 °. Les zones de liaison 9a, 9b présentent alors une section transversale qui peut avoir la forme d’un arc de cercle, d’un « V » ou encore d’un « L ».

Les première et deuxième parties rigides 5b, 5c comprennent des surfaces extérieures et intérieures 28a, 28b, 28c, 28d. Les surfaces extérieures 28b, 28d définissent des faces de fixation des première et deuxième composantes 8a, 8b, 8c, 8d avec les surfaces de montage des première et deuxième zones de faiblesse 3a, 3b. On notera que les surfaces extérieures et intérieures 28a, 28b, 28c, 28d comprennent les zones de liaison 9a, 9b de ces première et deuxième composantes 8a, 8b, 8c, 8d.

Les première et deuxième parties rigides 5b, 5c comprennent sur les surfaces extérieures et/ou intérieures 28a, 28b, 28c, 28d au moins un élément de rigidification 10 correspondant à une portion déformée de cet élément de renfort 4. Cet élément de rigidification 10 peut être une nervure emboutie encore appelée simplement nervure.

Plus précisément, l’élément de rigidification 10 est de préférence défini dans les zones de liaison 9a, 9b des première et deuxième composantes 8a, 8b, 8c, 8d de chaque première et de deuxième parties rigides 5b, 5c. Cet élément de rigidification 10 peut présenter une section longitudinale en forme de « U » qui est ouverte au niveau des surfaces extérieures 28b, 28d des première et de deuxième parties rigides 5b, 5c. Autrement dit, un tel élément de rigidification 10 forme une protubérance dans les surfaces intérieures 28a, 28c des première et de deuxième parties rigides 5b, 5c. Cet élément de rigidification 10 peut s’étendre transversalement dans l’épaisseur de chaque première et de deuxième partie rigide 5b, 5c au niveau de la zone de liaison 9a, 9b. Chacun des éléments de rigidification 10 peut être réalisé par emboutissage de l’élément de renfort 4.

Un tel élément de rigidification 10 permet notamment de limiter voire d’éviter les déformations et le déboutonnage d’éléments de fixation 18 décrits par la suite, afin de garantir l’intégrité caisse du véhicule 10 lorsque la structure de pied milieu 1 subit un choc notamment un choc latéral. Autrement dit, l’élément de rigidification 10 évite tout risque de rupture de ces éléments de fixation 18, ici des points de soudure.

De plus l’élément de rigidification 10 participe à améliorer l’inertie des première et deuxième parties rigides 5b, 5c en cas de choc. On comprend bien que plus les première et deuxième parties rigides 5b, 5c comprennent des éléments de rigidification 10 plus leur inertie et leur rigidité sont augmentées. Dans le présent mode de réalisation, les première et deuxième parties rigides 5b, 5c en comprennent plusieurs.

De plus, on notera que les première et deuxième parties rigides 5b, 5c en comprenant un tel élément de rigidification 10 évite qu’il soit nécessaire d’ajouter des renforts supplémentaires au niveau des première et deuxième zones de faiblesse 3a, 3b de la structure 1, ce qui permet ainsi de réaliser des économies de pièces ainsi qu’une diminution des épaisseurs de ces pièces et des gains en termes de prix de revient de la structure de pied milieu 1. De plus, l’ajout d’un tel élément de rigidification 10 permet également de réduire l’encombrement de l’élément de renfort 4 en le rendant plus compact.

Ainsi que nous l’avons évoqué, l’élément de renfort 4 comprend également une partie déformable 5a reliant les première et deuxième parties rigides 5b, 5c entre elles. Cette partie déformable 5a est configurée pour contrôler une déformation de ladite structure de pied milieu 1 lors d’un choc notamment d’un choc latéral en étant localisée entre les première et deuxième zones de faiblesse 3a, 3b lorsque l’élément de renfort 4 est assemblé à ladite structure 1.

Sur la figure 2, la partie déformable 5a dudit élément de renfort 4 comprend au moins deux éléments d’affaiblissement 6 alignés sur une ligne 7 définissant un pli de déformation de ladite partie déformable 5a. Cet élément d’affaiblissement 6 de la partie déformable 5a correspond de préférence à l’un des éléments suivants : une ouverture, une encoche ou encore à une combinaison de ces deux éléments.

On notera qu’une ou plusieurs ouvertures peuvent être définies sur la partie déformable 5a en étant alignées suivant la ligne 7 définissant le pli de déformation. S’agissant de l’encoche 6, elle est réalisée au niveau d’un bord de ladite partie déformable 5a. La partie déformable 5a comprend deux bords opposés sécants avec la ligne 7 en deux points où peuvent être situés les encoches 6. Ces deux encoches 6 peuvent avoir une forme sensiblement oblongue ou encore circulaire avec des rayons de courbure différents. L’élément de renfort 4 est agencé dans la partie inférieure 2 de la structure 1 et donc dans la cavité 16 définie dans cette partie 2 de manière à ce que tout ou partie des surfaces extérieures 28b, 28d des première et deuxième parties rigides 5b, 5c sont en contact chacun avec leur surface de montage correspondante.

La structure 1 comprend des éléments de fixation 18 tels que des points de soudure. Ces éléments de fixation 18 sont définis pour relier mécaniquement les première et deuxième parties rigides 5b, 5c respectivement aux première et deuxième zones de faiblesse 3a, 3b. Autrement dit, ces éléments de fixation 18 assurent une liaison mécanique des surfaces extérieures 28b, 28d des première et deuxième parties rigides 5b, 5c avec respectivement les surfaces de montage des première et deuxième zones de faiblesse 3a, 3b. Plus précisément, ces éléments de fixation 18 sont définis de manière à assurer une liaison mécanique entre : - la première composante 8a de la première partie rigide 5b et le fond 19 de la partie haute de la cavité 16 compris dans la surface de montage de la première zone de faiblesse 3a ; - la deuxième composante 8b de la première partie rigide 5b et les première et deuxième parois 20a, 20b de la partie haute de la cavité 16 comprises dans la surface de montage de la première zone de faiblesse 3a ; - la première composante 8c de la deuxième partie rigide 5c et une région 29 du fond 19 de la partie basse de la cavité 16 comprise dans la surface de montage de la deuxième zone de faiblesse 3b, et - la deuxième composante 8d de la deuxième partie rigide 5c et la première paroi 20a de cette partie basse de la cavité 16 comprise dans la surface de montage de la deuxième zone de faiblesse 3b.

On notera que les éléments de fixation 18 sont définis hors des zones de liaison 9a, 9b entre les premières et deuxièmes composantes 8a, 8b, 8c, 8d des première et deuxième parties rigides 5b, 5c, autrement dit de part et d’autre de l’élément de rigidification 10. De plus, ces éléments de fixation 18 sont également définis hors de la partie déformable 5a. En effet, cette partie déformable 5a de l’élément de renfort 4 n’est de préférence pas fixée au fond 19 ou aux parois 20a, 20b de la cavité 16 de la partie inférieure 2.

Une telle configuration de la structure 1 permet ainsi de contrôler la déformation de cette dernière lors d'un choc latéral en réalisant une rigidification des zones de faiblesse 3a, 3b de la structure 1 à partir des première et deuxième parties rigides 5b, 5c et des éléments de fixation 18, et en guidant cette déformation à partir de la partie déformable 5a de l’élément de renfort 4 qui est agencée entre les deux parties rigides 5b, 5c et qui comprend des éléments d’affaiblissement 6 alignés sur une ligne 7 définissant un pli de déformation. Ainsi, lors d’un choc notamment un choc latéral, les déformations de la structure 1 sont dirigées afin d’éviter une intrusion trop importante et non contrôlée de la structure 1 dans l’habitacle du véhicule.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Structure de pied milieu (1) d’un véhicule (10) automobile comprenant une partie inférieure (2) pourvue de première et deuxième zones de faiblesse (3a, 3b) et un élément de renfort (4) agencé dans ladite partie inférieure (2) comprenant une partie déformable (5a) localisée entre lesdites première et deuxième zones de faiblesse (3a, 3b) configurée pour contrôler une déformation de ladite structure (1) au niveau de ladite partie inférieure (2) lors d’un choc notamment d’un choc latéral.
2. 2. Structure (1) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la partie déformable (5a) relie des première et deuxième parties rigides (5b, 5c) de l’élément de renfort (4) entre elles.
3. 3. Structure (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que : - la partie déformable (5a) comprend au moins deux éléments d’affaiblissement (6) alignés sur une ligne (7) définissant un pli de déformation de ladite partie déformable (5a), et/ou - un élément d’affaiblissement (6) de ladite partie déformable (5a) correspond à un élément (6) tel qu’une ouverture, une encoche réalisée au niveau d’un bord de ladite partie déformable (5a) ou encore à une combinaison de ces deux éléments.
4. 4. Structure (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que : - les première et deuxième parties rigides (5b, 5c) comprennent chacune des première et deuxième composantes (8a, 8b, 8c, 8d) reliées entre elles au niveau d’une zone de liaison (9a, 9b) définie sur tout ou partie d’un bord périphérique de chacune des première et deuxième parties rigides (5b, 5c), et/ou - des première et deuxième composantes (8a, 8b, 8c, 8d) de chacune des première et deuxième parties rigides (5b, 5c) définissent entre elles un angle (a), notamment un angle sensiblement droit, et/ou - les zones de liaison (9a, 9b) des première et deuxième parties rigides (5b, 5c) comportent au moins un élément de rigidification (10), notamment une nervure, et/ou - un élément de rigidification (10) s’étend transversalement dans les zones de liaison (9a, 9b).
5. 5. Structure (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que : - une première partie rigide (5b) de l’élément de renfort (4) comprend au moins un orifice (11) défini pour participer à la fixation d’une charnière inférieure d’un ouvrant du véhicule (10) notamment d’une porte latérale arrière, et - une deuxième partie rigide (5c) de l’élément de renfort (4) comprend une ouverture (12) définie pour le passage d’au moins un élément électrique (13) notamment un connecteur ou un câble électrique.
6. 6. Structure (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend des éléments de fixation (18) définis pour relier mécaniquement des première et deuxième parties rigides (5b, 5c) respectivement aux première et deuxième zones de faiblesse (3a, 3b).
7. 7. Structure (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que : - la première zone de faiblesse (3a) comprend au moins un orifice (14) défini pour participer à la fixation d’une charnière inférieure d’un ouvrant du véhicule (10) notamment d’une porte latérale arrière, et - la deuxième zone de faiblesse (3b) comprend une ouverture (15) définie pour le passage d’au moins un élément électrique (13) notamment un connecteur ou un câble électrique.
8. 8. Structure (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’élément de renfort (4) est agencé dans une cavité (16) définie dans une face intérieure (17) de la partie inférieure (2) de ladite structure (1).
9. 9. Structure (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que : - l’élément de renfort (4) est monobloc ; et/ou - l’élément de renfort (4) est une pièce métallique, notamment en acier.
10. 10. Véhicule (21) automobile comprenant une structure de pied milieu (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes.