FR3049974A1

FR3049974A1 - Barre de seuil

Info

Publication number: FR3049974A1
Application number: FR1653233A
Authority: FR
Inventors: Regis Gau; Isabelle Martin
Original assignee: 3M Innovative Properties Co
Current assignee: DINAC, FR
Priority date: 2016-04-12
Filing date: 2016-04-12
Publication date: 2017-10-13
Anticipated expiration: 2036-04-12
Also published as: FR3049974B1

Abstract

Barre de seuil comprenant un profilé (1) s'étendant selon une direction longitudinale, le profilé comprenant un fond et deux nervures (14, 15) formant une glissière (16) adaptée pour permettre l'introduction d'une tête (22) d'au moins un organe de fixation (20), la glissière ayant une forme complémentaire de la tête telle que, lorsque la tête est disposée dans la glissière, la barre de seuil est mobile en rotation par rapport à la tête selon un axe longitudinal dans une première plage comprise entre une première inclinaison et une deuxième inclinaison, dans laquelle une portion d'au moins une des nervures est adaptée pour se déformer de sorte à permettre d'incliner la barre de seuil par rapport à la tête selon l'axe longitudinal au-delà de la première plage.

Description

Barre de seuil

DOAAAINE TECHNIQUE

Il est question du domaine technique des barres de seuil. Il est également question des ensembles et systèmes comprenant des barres de seuil et des procédés de fixation de barre de seuil associés.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Les barres de seuil sont des éléments adaptés pour être fixés sur au moins une surface, par exemple un sol, par exemple des sols de locaux d'habitation ou de bureaux. Les barres de seuils sont par exemple adaptées pour être fixées au niveau de la jonction de deux revêtements de sol différents ou de niveaux différents.

Une barre de seuil présente un intérêt à la fois fonctionnel et esthétique. Elle assure une protection des bords de revêtements de sol adjacents et masque leurs irrégularités tout en constituant une ligne de séparation nette et droite.

Les barres de seuil les plus simples et les plus généralement utilisées sont constituées d'une bande métallique (un profilé) légèrement bombée et munie de trous régulièrement espacés permettant le passage de vis pour la fixation sur le sol.

Une variante de ces barres est munie sur sa face inférieure d'ailettes définissant une glissière dans laquelle peuvent coulisser des têtes carrées de clous-chevilles qui peuvent être directement enfoncés dans des trous préparés dans le sol. Un tel système présente un avantage de simplicité de pose par rapport au système simple à profilé percé. En effet, il suffit alors de préparer des trous en alignement sans qu'il soit nécessaire qu'ils aient entre eux des espacements rigoureux. Un nombre de clous correspondant est placé dans la glissière, après quoi les clous sont mis en place par glissement en face des chevilles correspondantes puis la barre est enfoncée, enfonçant du même fait les clous. Cet enfoncement peut se faire simplement en marchant sur la barre.

Les barres de seuil décrites précédemment ne sont pas adaptées au cas où les niveaux des deux revêtements adjacents dont la barre de seuil vise à masquer la jointure présentent un décalage de hauteur non négligeable.

On connaît également des barres de seuil dans lesquelles les vis de fixation sont masquées et qui sont adaptées à des revêtements de hauteurs inégales. Ces barres de seuil comprennent ou bien une embase sur laquelle vient se rabattre par pliage une partie formant seuil ou bien une embase sur laquelle vient s'enclipser une barre de seuil supérieure. Les barres de seuil à repliement sont efficaces mais plus complexes que les barres de seuil constituées d'un simple profilé vissé et, si elles sont vissées, souffrent du même inconvénient de pose. Les barres de seuil à enclipsage sont délicates à fabriquer et susceptibles d'arrachement accidentel.

On connaît une barre de seuil telle que décrite dans la demande EP 0 588 734 A1. La barre de seuil est constituée d'un profilé allongé, dont la partie inférieure comporte deux nervures rigides s'étendant longitudinalement et se refermant l'une vers l'autre pour définir, entre elles et avec une partie de fond du profilé, une glissière ouverte selon une bande longitudinale inférieure pour permettre l'introduction par une extrémité de la glissière d'une tête de clou. La tête de clou et la glissière ont en coupe des formes complémentaires telles que leur assemblage laisse au clou une liberté de rotation autour d’un axe longitudinal. Une telle barre de seuil est simple à poser et peu coûteuse à fabriquer et adaptée au masquage de la jonction de revêtements de niveaux différents.

Une telle barre de seuil a cependant l’inconvénient d’être limitée dans les différences de niveau qu’elle peut masquer. Il est donc nécessaire d’en réaliser plusieurs de tailles différentes, notamment pour couvrir les besoins du marché. Ceci implique des coûts multipliés pour les fabricants et les distributeurs, mais également des difficultés pour l’acheteur qui doit choisir entre les différents modèles.

PRESENTATION

Un but de l’invention est de pallier au moins un des inconvénients présentés ci-avant. Un but de l’invention est en particulier de permettre à une même barre de seuil de couvrir une plus grande plage de différences de niveau. A cet effet, il est prévu une barre de seuil comprenant un profilé s’étendant par exemple selon une direction longitudinale, le profilé comprenant par exemple un fond et par exemple deux nervures formant une glissière adaptée pour permettre l’introduction d’une tête d’au moins un organe de fixation, la glissière ayant par exemple une forme complémentaire de la tête telle que, lorsque la tête est disposée dans la glissière, la barre de seuil est mobile en rotation par rapport à la tête selon un axe longitudinal dans une première plage comprise entre une première inclinaison et une deuxième inclinaison, dans laquelle une portion d’au moins une des nervures est par exemple adaptée pour se déformer de sorte à permettre d’incliner la barre de seuil par rapport à la tête selon l’axe longitudinal au-delà de la première plage. L'invention est avantageusement complétée par les caractéristiques suivantes, prises seules ou en une quelconque de leurs combinaisons techniquement possibles : la portion de l’au moins une des nervures est adaptée pour être disposée du côté d’une partie basse d’un sol, la portion de l’au moins une des nervures est adaptée pour se déformer de manière plastique de sorte à permettre d’incliner la barre de seuil par rapport à la tête selon l’axe longitudinal au-delà de la première plage, la nervure adaptée pour se déformer comprend une extrémité distale se poursuivant en une partie centrale définie par une face intérieur et une face extérieure de sorte que la nervure présente de l’extrémité distale à la partie centrale une épaisseur croissante ou un profil ayant une épaisseur croissante. le fond et/ou l’organe de fixation comprend une partie présentant en coupe une forme de V formé par des surfaces et dont la pointe forme une arête s’étendant selon l’axe longitudinal, la partie présentant en coupe une forme de V est configurée de sorte que, quand l’organe de fixation est en appui contre la nervure adaptée pour se déformer, l’organe de fixation n’est pas simultanément en appui contre la surface du V adjacente, la portion de la nervure est adaptée pour se déformer de sorte à permettre d’incliner la barre de seuil par rapport à la tête selon l’axe longitudinal dans une deuxième plage comprise entre la première inclinaison et une troisième inclinaison située hors de la première plage, de sorte que dans la deuxième plage, lorsque la barre de seuil et l’organe de fixation sont fixés et/ou posés au sol, il n’y a pas de jeu entre la barre de seuil et l’organe de fixation. L’invention concerne également un ensemble comprenant une telle barre de seuil et l’au moins un organe de fixation. L’invention concerne également un système une telle barre de seuil et l’au moins un organe de fixation, la barre de seuil étant fixée à au moins une surface et/ou au sol au moyen de l’au moins un organe de fixation. L’invention concerne également un procédé de fixation d’une telle barre de seuil au moyen de l’au moins un organe de fixation, le procédé comprenant des étapes de : - fourniture d’un tel ensemble, - fixation de l’organe de fixation à au moins une surface et/ou à un sol et d’inclinaison de la barre de seuil. L’invention concerne également l’utilisation d’un organe de fixation pour obtenir un tel ensemble et/ou système.

DESSINS D’autres objectifs, caractéristiques et avantages apparaitront à la lecture de la description qui suit donnée à titre illustratif et non limitatif en référence aux dessins, parmi lesquels : la figure 1 représente une barre de seuil de l’art antérieur, la figure 2 représente un système selon un exemple mode de réalisation de l’invention, les figures 3 à 5 représentent des vues en coupe transversale de barres de seuil selon trois exemples de mode de réalisation de l’invention, les figures 6 à 8 représentent des vues en coupe transversale différentes possibilités de différences de niveaux susceptibles d’être couvertes par une même barre de seuil selon un exemple de mode de réalisation de l’invention, la figure 9 représente un détail de la figure 8, les figures 10A, 10B et 10C représentent respectivement une vue de côté, une vue de face et une vue en perspective d’un organe de fixation selon un exemple de mode de réalisation de l’invention, la figure 11 représente une vue de face d’un organe de fixation selon un autre exemple de mode de réalisation de l’invention, les figures 12A et 12B représentent respectivement une vue en perspective et une vue de côté d’un organe de fixation selon encore un exemple de mode de réalisation de l’invention, et la figure 13 représente un procédé selon un exemple de mode de réalisation de l’invention.

DESCRIPTION

En référence aux figures 2 à 9, il est décrit une barre de seuil.

La barre de seuil est par exemple adaptée pour être posée et/ou fixée sur au moins une surface, par exemple un sol 30. Par sol on entend une structure comprenant au moins une surface, par exemple deux surfaces, par exemple comprenant une différence de niveau, par exemple un seuil et sur laquelle une barre de seuil est susceptible d’être posée et/ou fixée. Le sol 30 est par exemple un sol au sens classique du terme, c’est-à-dire une zone sur laquelle des personnes sont susceptibles de marcher, et/ou qui est tournée sensiblement vers le haut, c’est à dire, dans un référentiel attaché à la surface de la Terre, selon une direction verticale dans le sens opposé à celui allant vers le centre de la terre. Le sol 30 est par exemple de hauteur inégale et comprend par exemple une partie haute 32 en saillie par rapport à une partie basse 31. La partie haute 32 a par exemple une hauteur supérieure à la partie basse 31. La partie haute 32 et/ou la partie basse 31 correspond par exemple à un revêtement et/ou un parquet en bois et/ou un stratifié et/ou un carrelage. Les revêtements sont par exemple une moquette et un carreau. La barre de seuil est par exemple posée ou en cours de pose sur le sol 30.

La barre de seuil peut comprendre un profilé 10. Le profilé 10 est par exemple allongé. Le profilé 10 s’étend par exemple selon une direction longitudinale. Par direction longitudinale, on entend la direction de la longueur de la barre de seuil. Par coupe transversale, on entend une coupe selon un plan orthogonal à la direction longitudinale, par exemple selon le plan P. Sauf indication contraire, on entend ici par « coupe » une coupe transversale.

Le profilé 10 peut comprendre une partie supérieure 11. Par partie supérieure, on entend la partie qui est destinée à être apparente lorsque la barre de seuil est installée sur un sol. La partie supérieure 11 est par exemple peinte, teinte, et/ou recouverte d'un matériau, par exemple un matériau dit d'apprêt. Il est ainsi possible de donner à la partie supérieure 11 tout aspect esthétique souhaité.

Le profilé peut comprendre une première extrémité 111, par exemple la partie supérieure 11 peut comprendre la première extrémité 111. La première extrémité 111 est par exemple adaptée pour être disposée du côté de la partie basse 31 du sol. La première extrémité 111 peut comprendre une portion arrondie en débordement vers le bas (non représentée) par rapport au reste du profilé, c’est-à-dire en direction du sol 31 lorsque la barre de seuil est posée et/ou fixée, la portion arrondie, la portion arrondie étant adaptée pour éviter une pénétration du bord de la barre de seuil dans la partie basse 31 qui pourrait s'en trouver endommagée ou plissée. Cette portion arrondie est par exemple distincte d’une portion extrémale de la première extrémité 111.

Le profilé 1 peut comprendre une deuxième extrémité 112, par exemple la partie supérieure 11 peut comprendre la deuxième extrémité 112. La deuxième extrémité 112 est par exemple adaptée pour être disposée du côté de la partie haute 32 du sol.

La partie supérieure 11 est par exemple bombée, par exemple légèrement bombée, par exemple de sorte que la distance maximale entre la partie supérieure, par exemple entre tout point de la partie supérieure, et la droite passant par la première extrémité 111 et par la deuxième extrémité 112 de la partie supérieure 11 est comprise entre 3 et 8 mm.

Le profilé peut comprendre une partie inférieure 12. Par partie inférieure, on entend la partie qui est destinée à être tournée vers le bas lorsque la barre de seuil est installée sur un sol, c’est-à-dire la partie qui est destinée à être tournée vers le sol.

Le profilé peut comprendre un fond 13. La partie inférieure 12 peut comprendre le fond 13.

Le profilé peut comprendre une ou plusieurs nervures, par exemple deux nervures 14 et 15. Le profilé peut ainsi comprendre une première nervure 14 et une deuxième nervure 15. Les nervures 14 et 15 sont par exemple en saillie, par exemple en s’étendant l’une vers l’autre, par exemple en tendant à se refermer l’une vers l’autre. La nervure 14 et/ou 15 s’étend par exemple entre une extrémité proximale connectée à la partie supérieure et une extrémité distale libre.

La première nervure 14 est par exemple adaptée pour être disposée du côté de la partie basse 31 du sol. La deuxième nervure 15 est par exemple adaptée pour être disposée du côté de la partie haute 32 du sol.

La partie inférieure 12 peut comprendre les nervures 14 et 15.

Les nervures 14 et 15 s’étendent typiquement longitudinalement.

Le fond 13 et les nervures 14 et 15 peuvent former une glissière 16. La glissière 16 est par exemple une glissière longitudinale. La glissière 16 peut être adaptée pour permettre l’introduction d’au moins une tête 22 d’au moins un organe de fixation 20.

La glissière 16 est par exemple une glissière ouverte, par exemple de sorte à former une ouverture, par exemple ouverte vers le bas, c’est-à-dire vers le sol 30 lorsque la barre de seuil est fixée au sol 30, par exemple de sorte à permettre le passage d’un corps 21 de l’organe de fixation 20. La glissière 16 est par exemple ouverte selon une bande, par exemple une bande longitudinale.

La glissière 16 a par exemple une forme complémentaire de la tête 22, par exemple en coupe, par exemple telle que, lorsque la tête 22 est disposée dans la glissière 16, la barre de seuil est mobile en rotation par rapport à la tête 22, par exemple selon un axe longitudinal, par exemple dans une première plage comprise entre une première inclinaison et une deuxième inclinaison. La deuxième inclinaison est différente de la première inclinaison. La tête 22 est par exemple disposée dans la glissière 16 lorsqu’elle est disposée entre les nervures 14 et 15. Par plage on entend typiquement une plage de valeurs d’inclinaison, par exemple un intervalle fermé. La barre de seuil est par exemple mobile par rapport à la tête 22 dans la première plage de manière réversible pour la barre de seuil, c’est-à-dire que la barre de seuil ne subit aucune déformation non élastique, c’est-à-dire aucune déformation irréversible, lors de son déplacement selon la première plage. La barre de seuil est par exemple mobile par rapport à la tête 22 dans la première plage de manière réversible pour l’organe de fixation 20. La barre de seuil est par exemple mobile par rapport à la tête 22 dans la première plage sans déformation pour la barre de seuil, c’est-à-dire que la barre de seuil ne subit aucune déformation lors de son déplacement selon la première plage. La barre de seuil est par exemple mobile par rapport à la tête 22 dans la première plage sans déformation pour l’organe de fixation 20.

La glissière 16 peut être disposée sensiblement au milieu de la barre de seuil, par exemple de façon sensiblement centrale par rapport à l’axe longitudinal, par exemple au niveau de la ligne axiale centrale de la barre de seuil, en particulier du profilé 1, en particulier de la partie supérieure 11 qui sépare partie supérieure en deux. La ligne axiale est par exemple en coupe le lieu des points équidistants de la première extrémité 111 et de la deuxième extrémité 112. Alternativement, la glissière 16 peut être décalée, par exemple par rapport à l’axe longitudinal, par exemple par rapport à la ligne axiale centrale de la barre de seuil en particulier du profilé 1, en particulier de la partie supérieure 11, par exemple de sorte la fixation soit plus proche du côté le plus bas de la barre de seuil, c’est-à-dire du côté de la partie basse du sol 31, et donc que le porte à faux de la vis soit réduit.

En particulier, la glissière 16 a par exemple une forme complémentaire de la tête 22, par exemple en coupe, de sorte qu’une face supérieure 221 de la tête 22 et le fond 22 peuvent être en appui selon une arête 131, par exemple une arête 131 longitudinale. L’arête longitudinale définit et/ou forme par exemple l’axe longitudinal de rotation.

La tête 22 comprend par exemple au moins une portion latérale, par exemple une première portion latérale 222 et une deuxième portion latérale 223. La première portion latérale 222 est par exemple adaptée pour être disposée du côté de la partie basse 31 du sol. La deuxième portion latérale 223 est par exemple adaptée pour être disposée du côté de la partie haute 32 du sol. Lorsque l’organe de fixation 20 est fixé au sol, la première portion latérale 222 est par exemple disposée du côté de la partie basse 31 du sol, et la deuxième portion latérale 223 est par exemple disposée du côté de la partie haute 32 du sol.

Au moins une nervure comprend par exemple une face intérieure tournée vers l’intérieur de la glissière 16, par exemple les nervures 14 et 15 comprennent chacune une face intérieure 141, respectivement 151 tournée vers l’intérieur de la glissière 16. Au moins une face intérieure 141 ou 151, par exemples les deux faces intérieures 141 et 151, est adaptée pour guider au moins une portion latérale 222 ou 223, par exemple les deux portions latérales 222 et 223, par exemple de sorte à laisser à l’organe de fixation au moins un degré de liberté en rotation, par exemple autour de l’axe longitudinal.

Au moins une nervure comprend par exemple une face extérieure tournée vers l’extérieur de la glissière 16, par exemple les nervures 14 et 15 comprennent chacune une face extérieure 142, respectivement 152 tournée vers l’intérieur de la glissière 16.

Une portion d’au moins une des nervures 14 et 15 est par exemple adaptée pour se déformer de sorte à permettre d’incliner la barre de seuil par rapport à la tête 22 selon l’axe longitudinal au-delà de la première plage. Il est ainsi possible d’augmenter la plage des différences de niveau couvertes par une même barre de seuil, en particulier tout en limitant l’ouverture de la glissière et d’éviter ainsi que la tête de l’organe de fixation ne s’en échappe.

Ceci est à l’opposé des enseignements de l’art antérieur, où la glissière n’est pas déformable et vise au contraire à être particulièrement indéformable. En outre la glissière et en particulier le fond de la glissière, est dimensionnée dans l’art antérieur pour ne permettre de mouvement de rotation qu’entre les nervures. Ainsi même si les nervures de l’art antérieur devaient être modifiées pour être rendues déformables, les capacités d’inclinaison de la barre de seuil ne seraient pas améliorées car la tête viendrait en butée contre le fond. L’au moins une des nervures adaptée pour se déformer de la sorte est par exemple la première nervure 14. La première nervure peut être adaptée pour se déformer de sorte à permettre d’incliner la barre de seuil par rapport à la tête 22 selon l’axe longitudinal dans une deuxième plage comprise entre la première inclinaison et une troisième inclinaison située hors de la première plage. La troisième inclinaison est différente de la première inclinaison et de la deuxième inclinaison. L’au moins une des nervures adaptée pour se déformer de la sorte comprend par exemple en outre la deuxième nervure 15. La deuxième nervure peut être adaptée pour se déformer de sorte à permettre d’incliner la barre de seuil par rapport à la tête 22 selon l’axe longitudinal dans une troisième plage comprise entre la deuxième inclinaison et une quatrième inclinaison située hors de la première plage et de la deuxième plage. La quatrième inclinaison est différente de la première inclinaison, de la deuxième inclinaison et de la troisième inclinaison.

La déformation est par exemple une déformation plastique, c’est-à-dire une déformation irréversible. La barre de seuil et/ou l’organe de fixation sont par exemple configurés de telle sorte que, lorsque la nervure se déforme, l’organe de fixation reste fixé dans le sol. L’au moins une portion de nervure adaptée pour se déformer de la sorte peut présenter un profil adapté pour une telle déformation, par exemple une épaisseur adaptée pour une telle déformation. En complément, l’au moins une portion de nervure adaptée pour se déformer de la sorte peut présenter un profil adapté également pour offrir une certaine résistance au cas où l’on chercherait à retirer la barre de seuil après fixation, par exemple une épaisseur adaptée pour offrir une telle résistance. L’au moins une nervure 14 et/ou 15 est par exemple disposée de telle sorte qu’en coupe, elle ne rencontre pas la droite passant par la première extrémité 111 et la deuxième extrémité 112 de la partie supérieure 11 et/ou elle est disposée au-dessus de ladite droite. La barre de seuil est par exemple configurée de sorte qu’en coupe, la droite passant par la première extrémité 111 et la deuxième extrémité 112 de la partie supérieure 11 n’est recoupée par aucun autre élément de la barre de seuil. Ainsi, il est possible d’obtenir une barre de seuil qui, lorsqu’elle est placée sur un sol formant une surface parfaitement plane, ne baille pas au niveau des extrémités 111 et 112, ce qui évite que la barre de seuil ne soit détériorée par d’éventuels éléments passant sous la partie supérieure 11 et la soulevant par inadvertance.

La première extrémité 111 et la deuxième extrémité 112 sont par exemple séparées d’une distance comprise entre 30 et 50 mm, par exemple entre 40 et 45 mm, par exemple égale à 41 mm. La partie supérieure 11 présente par exemple un profil dont l’épaisseur est plus importante vers la partie inférieure 12 que vers la première extrémité 111 et/ou la deuxième extrémité 112. La partie supérieure 11 présente par exemple un profil dont l’épaisseur diminue sensiblement de la partie inférieure 12 vers la première extrémité 111 et/ou la deuxième extrémité 112. La partie supérieure 11, présente par exemple un profil ayant une épaisseur entre la partie inférieure 12 et la première extrémité 111 et/ou deuxième extrémité 112 dont l’épaisseur maximale est comprise entre 1,3 mm et 1,8 mm, par exemple comprise entre 1, 5 mm et 1,8 mm. La première extrémité 111 et/ou la deuxième extrémité 112 comprend par exemple un profil en coupe transversale arrondi, par exemple en arc de cercle, par exemple selon un arc de cercle ayant un rayon compris entre 0,4 et 0,6 mm. La partie supérieure 11 présente par exemple un profil courbé de la partie inférieure 12 vers la première extrémité 111 et/ou la deuxième extrémité 112, par exemple dont la courbure augmente dans ce sens, par exemple dont la courbure est sensiblement nulle au niveau de la partie inférieure 12. L’au moins une portion correspond par exemple à la ou les portions représentées avec des rayures sur les figures.

La barre de seuil peut comprendre des moyens d’orientation de la barre de seuil. Les moyens d’orientation peuvent par exemple permettre d’identifier le côté destiné à être tourné vers la surface sur laquelle la barre de seuil doit être posée et/ou le côté destiné à s’en détourner lorsque la barre de seuil est posée sur la surface, par exemple à être tourné vers le haut lorsque la barre de seuil est posée sur le sol 30, et/ou de différencier ces deux côtés. Les moyens d’orientation peuvent par exemple permettre d’identifier la partie supérieure 11 et/ou la partie inférieure 12, et/ou de différencier ces deux parties. Les moyens d’orientation peuvent par exemple permettre d’identifier la direction longitudinale selon laquelle s’étend le profilé et/ou une direction latérale orthogonale, la direction latérale étant par exemple celle de la droite passant par la première extrémité 111 et la deuxième extrémité 112. Les moyens d’orientation peuvent par exemple permettre d’identifier la partie de la barre de seuil destinée à être disposée du côté de la partie basse 31 du sol et/ou la partie de la barre de seuil destinée à être disposée du côté de la partie basse 31 du sol 30, et/ou de différencier ces deux parties. Les moyens d’orientation peuvent par exemple permettre d’identifier la première extrémité 111 et/ou la deuxième extrémité 112 et/ou de différencier ces deux extrémités.

Les moyens d’orientation comprennent par exemple un élément visuel, par exemple un élément de relief.

La partie supérieure 11 ou la partie inférieure 12 comprend par exemple les moyens d’orientation.

Les moyens d’orientation comprennent par exemple au moins une rainure et/ou nervure, par exemple deux rainures et/ou nervures, par exemple disposées au niveau de la partie supérieure 11, par exemple entre une extrémité, par exemple la deuxième extrémité, et la partie inférieure 12, par exemple du côté de la partie supérieure destinée à être tournée vers la surface lorsque la barre de seuil est posée. L’au moins une rainure et/ou nervure est par exemple orientée selon la direction longitudinale. Les moyens d’orientation sont par exemple distincts de la partie inférieure 12.

La barre de seuil, par exemple le profilé 1, par exemple l’au moins une nervure 14 et/ou 15 adaptée pour se déformer de la sorte, par exemple l’au moins une portion adaptée pour se déformer de la sorte, est réalisée et/ou comprend un premier matériau adapté pour une telle déformation. Le premier matériau est par exemple en aluminium ou zinc ou laiton et/ou un alliage d’aluminium et/ou de zinc, et/ou comprend de l’aluminium et/ou du zinc et/ou du laiton. L’organe de fixation 20, par exemple la tête 22, par exemple l’au moins une portion latérale 222 et/ou 223, est réalisée et/ou comprend un deuxième matériau adapté pour une telle déformation de la nervure 14 et/ou 15. Le deuxième matériau comprend par exemple du fer et/ou du carbone, par exemple de l’acier. Le deuxième matériau est par exemple de l’acier. Le deuxième matériau a par exemple un module d’élasticité au moins deux fois supérieur à celui du premier matériau. Le deuxième matériau a par exemple un module de cisaillement au moins deux fois supérieur à celui du premier matériau. Le deuxième matériau a par exemple une limite d’élasticité au moins 1,5 fois supérieure à celle du premier matériau. Le deuxième matériau a par exemple une dureté en surface au moins trois fois supérieure à celle du premier matériau. Il est ainsi possible d’optimiser la déformation de la portion de nervure.

Il est ainsi possible de couvrir des différences de niveau du sol sur une plage comprenant des différences de niveau de 17 mm et/ou de 22 mm et/ou d’une amplitude supérieure ou égale à 15 mm, de préférence supérieure ou égale à 17 mm, de préférence supérieure ou égale à 20 mm. L’organe de fixation 20 comprend par exemple un corps 21. Le corps 21 a par exemple une extrémité connectée et/ou fixée à la tête 22. Le corps 21 a par exemple une extrémité libre, l’extrémité libre ayant par exemple une forme pointue. La forme pointue est par exemple arrondie à son extrémité. Le corps 21 est par exemple une tige. L’organe de fixation 20 est par exemple un clou et/ou une vis. L’organe de fixation 20 est par exemple adapté pour être enfoncé dans une cheville, la cheville étant par exemple préalablement placée dans le sol 30, par exemple au niveau de la partie basse 31.

Le corps 21 peut présenter un diamètre variable le long du corps.

En référence aux figures 10A, 10B et 10C qui sont respectivement une vue de côté, une vue de face et une vue en perspective, il est décrit une forme de l’organe de fixation 20, par exemple de clou et/ou de vis. Cette tête 22 a par exemple la forme d'un demi-cylindre perpendiculaire à la tige 21, la courbure du demi-cylindre étant par exemple tournée vers la tige 21, et aplati du côté opposé à cette tige. Le demi-cylindre peut ainsi former un coulisseau adapté à glisser dans la glissière 16. Cette forme allongée de tête 22 permet d'éviter une rotation des têtes 22 et donc des corps 21 dans un plan passant par l'axe longitudinal de la glissière. Ainsi, les corps 21 ne peuvent se coucher dans la glissière pendant la phase d'enfoncement.

En référence à la figure 11, l’au moins un organe de fixation 20 peut être muni de nervures transverses de sorte que, une fois l’organe de fixation 20 enfoncé dans le sol 30 et/ou la cheville, il présente une très forte résistance à l'arrachement. Le corps 21 peut par exemple être fileté.

La tête 22 peut avoir toute une forme cylindrique.

En référence aux figures 12A et 12B, il est décrit une forme de l’organe de fixation combinant des caractéristiques des organes des figures 10A, 10B, 10C et 11. La tête 22 a par exemple la forme d'un demi-cylindre perpendiculaire à la tige 21, la courbure du demi-cylindre étant par exemple tournée vers la tige 21, et aplati du côté opposé à cette tige 21. Le demi-cylindre a par exemple un rayon compris entre 2 et 4 mm, par exemple de l’ordre de 2,75 mm, par exemple sensiblement égal à 2,75 mm. Le demi-cylindre peut ainsi former un coulisseau adapté à glisser dans la glissière 16. La tête a par exemple une forme allongée, par exemple ayant une longueur comprise entre 5 et 15 mm, par exemple comprise entre 8 et 12 mm, par exemple 10 mm, et une largeur correspondant au diamètre du demi-cylindre. La forme allongée de tête 22 permet d'éviter une rotation des têtes 22 et donc des corps 21 dans un plan passant par l'axe longitudinal de la glissière. Ainsi, les corps 21 ne peuvent se coucher dans la glissière pendant la phase d'enfoncement. Le corps 21 a par exemple un diamètre compris entre 2 et 4 mm, par exemple entre 2,8 et 3,5 mm.

Le fond 13, qui forme par exemple le fond de la glissière 16, peut comprendre une première surface 132, par exemple plane, et une deuxième surface 133, par exemple plane, les surfaces 132 et 133 étant par exemple connectées le long d’une arête, l’arête formant par exemple l’arête 131. La première surface 132 est par exemple adaptée pour être disposée du côté de la partie basse 31 du sol et elle est ainsi par exemple adjacente à l’extrémité proximale de la première nervure 14. La deuxième surface 133 est par exemple adaptée pour être disposée du côté de la partie haute 32 du sol et elle est ainsi par exemple placée adjacente à l’extrémité proximale de la deuxième nervure 15. En particulier, le fond 13 peut comprendre une partie présentant en coupe une forme de V dont la pointe forme une arête, l’arête formant par exemple l’arête 131 et donc l’axe longitudinal ou s’étend selon l’axe longitudinal, les branches du V étant par exemple formées par les surfaces 132 et 133. Une telle arête 131 est par exemple adaptée pour venir appuyer contre la tête 22 de l’organe de fixation 20, par exemple contre la face supérieure 221, par exemple sensiblement dans une portion centrale de la surface supérieure 221. La face supérieure 221 est par exemple une surface plane.

La barre de seuil, en particulier l'angle du V, c’est-à-dire l’angle formé par les surfaces 132 et 133 au niveau de l’arête 131, et/ou l’organe de fixation est par exemple configuré(e) de sorte que, quand l’organe de fixation 20, par exemple le corps 21, est en appui contre l’au moins une des nervures 14 et 15 adaptée pour se déformer comme décrit ci-avant, par exemple contre la portion de l’au moins une des nervures 14 et 15 adaptée pour se déformer comme décrit ci-avant, c’est à dire que dans la première plage et/ou sans que cette déformation ait déjà eu lieu, l’organe de fixation 20 n’est pas simultanément en appui contre la surface adjacente 132 ou 133. L’angle du V est par exemple choisi de sorte que, quand la barre de seuil est inclinée par rapport à l’organe de fixation selon la troisième inclinaison, la première nervure 14 est déformée, par exemple la portion de la première nervure 14 est déformée, et l’organe de fixation 20 est en appui contre la première surface 132. L’angle du V est par exemple choisi de sorte que, quand la barre de seuil est inclinée par rapport à l’organe de fixation selon la quatrième inclinaison, la deuxième nervure 15 est déformée, par exemple la portion de la deuxième nervure 15 est déformée, et l’organe de fixation 20 est en appui contre la deuxième surface 132. L’inclinaison de la première surface 132 du fond 13 par rapport à la partie supérieure 11, et en particulier de la première extrémité 111 et/ou la deuxième extrémité 112, peut être adaptée pour définir, par exemple en combinaison avec la forme de l’organe de fixation, en particulier de la tête 22, en particulier de la face supérieure 221, l’inclinaison minimale de la barre de seuil, et donc la différence minimale de niveau minimale que peut couvrir la barre de seuil. L’inclinaison de la première surface 132 du fond 13 peut ainsi être adaptée pour permettre de disposer la barre de seuil de manière sensiblement plane, par exemple de sorte à ce que la première extrémité 111 et la deuxième extrémité 112 puissent reposer sur le sol 30 dans le cas où il n’y a pas de différence de niveau. L’angle du V a par exemple une valeur comprise entre 120 et 180°, par exemple entre 145 et 165°, par exemple sensiblement égal à 155°. Il est ainsi possible d’optimiser les possibilités d’inclinaison par rapport à la capacité à retenir l’organe de fixation dans la glissière.

Alternativement ou en complément (non représenté), la face supérieure peut comprendre une première surface de l’organe de fixation, par exemple plane, et une deuxième surface de l’organe de fixation, par exemple plane, les première et deuxième surfaces de l’organe de fixation étant par exemple connectées le long d’une arête, l’arête formant par exemple l’arête 131. En particulier, la face supérieure peut comprendre une partie présentant en coupe une forme de V dont la pointe forme une arête, l’arête formant par exemple l’arête 131, les branches du V étant par exemple formées par les première et deuxième surfaces de l’organe de fixation. Une telle arête 131 est par exemple adaptée pour venir appuyer contre le fond 13, par exemple contre une surface plane du fond 13, par exemple sensiblement dans une portion centrale du fond 13.

De même, l’organe de fixation, par exemple l'angle du V de l’organe de fixation, c’est-à-dire l’angle formé par les surfaces de l’organe de fixation au niveau de l’arête 131, et/ou la barre de seuil est configuré(e) de sorte que, quand l’organe de fixation 20, par exemple le corps 21, est en appui contre l’au moins une des nervures 14 et 15 adaptée pour se déformer comme décrit ci-avant, par exemple contre la portion de l’au moins une des nervures 14 et 15 adaptée pour se déformer comme décrit ci-avant, c’est à dire que dans la première plage et/ou sans que cette déformation ait déjà eu lieu, le fond n’est pas simultanément en appui contre la surface de l’organe de fixation adjacente à ladite nervure. L’angle du V est par exemple choisi de sorte que, quand la barre de seuil est inclinée par rapport à l’organe de fixation selon la troisième inclinaison, la première nervure 14 est déformée, par exemple la portion de la première nervure 14 est déformée, et le fond 13 est en appui contre la première surface de l’organe de fixation. L’angle du V est par exemple choisi de sorte que, quand la barre de seuil est inclinée par rapport à l’organe de fixation selon la quatrième inclinaison, la deuxième nervure 15 est déformée, par exemple la portion de la deuxième nervure 15 est déformée, et le fond est en appui contre la deuxième surface de l’organe de fixation. L’inclinaison de la première surface de l’organe de fixation par rapport à la configuration du fond 13 et/ou de la partie supérieure 11, et en particulier de la première extrémité 111 et/ou la deuxième extrémité 112, peut être adaptée pour définir, par exemple en combinaison avec la forme du reste de l’organe de fixation, en particulier de sa position une fois fixé, l’inclinaison minimale de la barre de seuil, et donc la différence minimale de niveau minimale que peut couvrir la barre de seuil. Il est ainsi possible par exemple de disposer la barre de seuil de manière sensiblement plane, par exemple de sorte à ce que la première extrémité 111 et la deuxième extrémité 112 puissent reposer sur le sol 30 dans le cas où il n’y a pas de différence de niveau. L’angle du V a par exemple une valeur comprise entre 120 et 180°, par exemple entre 145 et 165°, par exemple sensiblement égal à 155°. Il est ainsi possible d’optimiser les possibilités d’inclinaison par rapport à la capacité à retenir l’organe de fixation 20 dans la glissière.

La distance entre les extrémités distales des nervures 14 et 15 peut être supérieure au diamètre du corps 21 de l’organe de fixation 20, de sorte à ce qu’il existe un jeu. Ainsi, une fois que l’organe de fixation 20 est mis en place, et jusqu'à son enfoncement complet, la barre de seuil peut aisément tourner autour de la tête 22 de l’organe de fixation 20 comme décrit ci-avant, entre la première inclinaison et la deuxième inclinaison, l'axe de rotation correspondant par exemple à l'arête 131. Ceci permet un positionnement et une fixation pour différentes hauteurs de décalage entre la partie basse 31 et la partie haute 32 du sol 30. Le jeu est par exemple compris entre 0,01 mm et 0,6 ou 0,60 mm, par exemple entre 0,01 et 0,40 mm. L’au moins une nervure 14 et/ou 15, par exemple la face intérieure 141 et/ou 151 d’au moins une nervure 14 et/ou 15, peut par exemple s’étendre sensiblement perpendiculairement à la partie supérieure 11, par exemple à une face de la partie supérieure 11 destinée à être orientée vers le sol 10 lors que la barre de seuil est posée. L’au moins une nervure 14 et/ou 15, par exemple la face intérieure 141 et/ou 151 d’au moins une nervure 14 et/ou 15, peut par exemple, avoir une forme qui, après s’être étendue sensiblement perpendiculairement à la partie supérieure 11, vient se recourber, par exemple en arc de cercle, par exemple vers l’autre nervure 15 ou 14, par exemple vers la deuxième, respectivement première, nervure 15, respectivement 14.

Au moins une partie de la face intérieure 141 et/ou 151 d’au moins une nervure 14 et/ou 15, en particulier vers l’extrémité distale de l’au moins une nervure 14 et/ou 15, peut avoir, par exemple en coupe transevrsale, une forme complémentaire d’au moins une partie de la tête 22 d’au moins une partie de l’organe de fixation 20, par exemple d’au moins une portion latérale 222 et/ou 223, par exemple d’au moins une telle portion arrondie. Il est ainsi possible de contrôler le mouvement relatif de la barre de seuil et l’organe de fixation 20. L’intérieur de la glissière 16 et la tête 22 de l’organe de fixation 20 peuvent être configurés de sorte à ce qu’il existe un jeu lorsque la tête 22 est disposée à l’intérieur de la glissière 16, le jeu étant par exemple compris entre 0,01 et 0,70 mm, par exemple entre 0,01 et 0,65 mm. Il est ainsi possible de permettre un mouvement relatif optimal de la barre de seuil et de l’organe de fixation. En particulier, en combinaison avec la complémentarité de formes décrite précédemment, ce jeu permet un dimensionnement précis des possibilités d’inclinaison. Il est ainsi possible d’introduire aisément l’organe de fixation 20 dans la glissière 16. Il est ainsi possible de prévoir, dans la première plage, un jeu lorsque la barre de seuil et l’organe de fixation sont fixés au sol. Il est ainsi possible de prévoir que le mouvement relatif dans la deuxième plage et/ou la troisième plage est sans jeu lorsque la barre de seuil et l’organe de fixation 20 sont fixés au sol, par exemple en raison de l’appui de l’organe de fixation contre chaque nervure 14 et/ou 15 et contre le fond 13. L’absence de jeu lorsque la barre de seuil est en position permet de réduire le bruit émis lorsqu’une contrainte est subséquemment exercée dessus, par exemple lorsqu’une personne marche sur la barre de seuil.

Les extrémités distales des nervures 14 et 15 sont par exemple séparées d’une distance comprise entre 2 et 5 mm, par exemple comprise entre 3 et 4 mm, par exemple égale à 3,65 mm. Il est ainsi possible de limiter les possibilités pour la tête 22 de sortir de la glissière 16, même lorsqu’une nervure 14 et/ou 15 se déforme. L’extrémité distale d’au moins une nervure 14 et/ou 15 adaptée pour se déformer de la sorte a par exemple une épaisseur inférieure à 1mm, par exemple inférieure 0,75 mm. L’extrémité distale d’au moins une nervure 14 et/ou 15 peut comprendre ou être constituée d’une forme arrondie, par exemple en arc de cercle, par exemple en coupe, par exemple ayant un rayon compris entre 0,1 et 0,5 mm, par exemple entre 0,2 et 0,4 mm, par exemple sensiblement égale à 0, 2 ou 0,3 mm. Une telle extrémité distale est particulièrement adaptée pour la déformation de la nervure. La portion adaptée pour se déformer comprend par exemple l’extrémité distale.

Il résulte de la présence d’un tel jeu réduit et/ou nul en fonction des plages qu’une déformation importante est nécessaire pour retirer de force l’organe de fixation de la barre de seuil. Ainsi, même si au moins une nervure est déformable comme décrit précédemment, la barre de seuil ne risque pas d’être aisément retirée une fois posée. L’extrémité distale peut se poursuivre en une partie centrale, par exemple définie par la face intérieure 141 et/ou 151, et/ou par la face extérieure 142 et/ou 152. L’extrémité distale peut ainsi se poursuivre en une partie centrale, d’une part par la face intérieure 141 et/ou 151, et d’autre part par la face extérieure 142 et/ou 152. En coupe, la nervure 14 et/ou 15 peut présenter de l’extrémité distale à la partie centrale un profil ayant une épaisseur sensiblement croissante. En coupe, le profil de la nervure 14 et/ou 15 peut être tel que les tangentes au niveau des limites entre l’extrémité distale et la partie centrale d’une part au niveau de la face intérieure 141 et/ou 151, et d’autre part au niveau de la face extérieure 142 et/ou 152, forment un angle caractéristique de l’augmentation de d’épaisseur de l’extrémité distale vers la partie centrale, par exemple un angle compris entre 25 et 45°, par exemple sensiblement égal à 26° ou à 30° ou à 40,8°. Un tel profil est particuliérement adapté pour la déformation de la nervure. La portion adaptée pour se déformer comprend par exemple partiellement ou dans son intégralité la partie centrale.

Une partie de la première nervure 14 et/ou de la deuxième nervure 15, par exemple une partie de la face intérieure 141 et/ou 151 et/ou de la face extérieure 142 et/ou 152, peut comprendre en coupe une portion en arc de cercle, les arcs de cercle étant concentriques en un même point C du plan de coupe, par exemple disposé à l’intérieur de la glissière 16. Il est ainsi possible de guider au mieux le mouvement relatif de la barre de seuil et de l’organe de fixation en rotation. L’angle A ayant pour sommet ledit même point C du plan de coupe et dont les côtés passent respectivement par le bout de l’extrémité distale de la première nervure 14 et de la deuxième nervure 15 est par exemple compris entre 60 et 100°, par exemple entre 70 et 90°, par exemple égal à 81°. Il est ainsi possible d’éviter que l’organe de fixation 20 ne s’échappe de la glissière tout en assurant sa mobilité. En particulier, en combinaison avec la configuration du fond 13 et/ou de la tête 22, en particulier, avec la configuration d’angle en V décrite précédemment, en particulier les valeurs d’angle en V décrites précédemment, il est possible d’assurer en outre une large plage d’inclinaisons possibles. Le point C est par exemple disposé à une distance de l’arête 131 du fond 13 inférieure à 0,5 mm, par exemple comprise entre 0,2 et 0,4 mm, par exemple égale à 0,3 mm.

La portion en arc de cercle de la partie de la face intérieure 141 et/ou 151 a les dimensions d’un arc d’un cercle de rayon compris entre 2 et 3 mm, par exemple égal à 2,6 mm. La portion en arc de cercle de la partie de la face extérieur 142 et/ou 152 a les dimensions d’un arc d’un cercle de rayon compris entre 3 et 4 mm, par exemple égal à 3,8 mm.

La portion de la nervure 14 et/ou 15 adaptée pour être déformée de la sorte peut comprendre ou être constitué de l’extrémité distale et/ou une portion de la partie centrale adjacente à l’extrémité distale. Une telle portion déformable est particulièrement efficace en ce qu’elle permet d’augmenter l’inclinaison en limitant la modification de la forme de la barre de seuil et ses caractéristiques physiques. En particulier une portion déformable de la forme décrite ci-avant présente un comportement en déformation particulièrement avantageux, tout en conservant une rigidité minimale pour permettre la résistance de la barre de seuil à l’arrachage, notamment lorsqu’aucune déformation de la nervure n’a été réalisée, par exemple lorsque que la barre de seuil a été inclinée uniquement selon la première plage.

La face extérieure 142 de la première nervure 14 et/ou 152 de la deuxième nervure 15 comprend par exemple une première surface sensiblement plane adjacente à l’extrémité distale, cette première surface sensiblement plane se poursuivant par une deuxième surface sensiblement courbe et/ou arrondie, par exemple suivant un profil similaire au identique à celui de la face intérieure 141 et/ou 151 de la même nervure 14 et/ou 15 de sorte à ce que la partie centrale comprenne une portion de couronne circulaire.

La face extérieure 142 et/ou 152 de la première nervure 14 et/ou de la deuxième nervure 15 peut être connectée à la partie supérieure 11 du profilé par une surface courbe, par exemple une surface arrondie, par exemple ayant en coupe une forme d’arc de cercle, par exemple de rayon compris entre 0,4 et 0,6 mm, par exemple égal à 0,5 mm. La face extérieure 142 et/ou 152 de la première nervure 14 et/ou de la deuxième nervure 15 peut être connectée à la partie supérieure 11 du profilé 10 par une surface courbe, par exemple une surface arrondie, par exemple ayant en coupe une forme d’arc de cercle, par exemple de rayon compris entre 1 et 1,4 mm, par exemple entre 1,1 et 1,3 mm, par exemple égal à 1,2 mm.

La deuxième nervure 15 peut être dimensionnée de sorte à ne pas être déformable de la sorte. Alternativement ou en complément de cette indéformabilité, le fond 13, en particulier la deuxième surface 133, et/ou l’organe de fixation 20, en particulier la face supérieure 221, peu(ven)t être adapté(e)(s) pour que, même en cas de déformation de la deuxième nervure 15, aucune inclinaison au-delà de la première plage ne soit permise au-delà de cette manière, c’est-à-dire qu’il n’est pas possible d’abaisser d’avantage la deuxième extrémité de la partie supérieure 11, même en cherchant à déformer une partie de la deuxième nervure 15.

La déformation résultante, pour la nervure 14 ou 15 considérée, a une longueur, par exemple une longueur maximale, par exemple inférieure ou égale à 4 mm, de préférence inférieure ou égale à 2 mm, de préférence supérieure ou égale à 0,5 mm, de préférence supérieure ou égale à 1 mm, de préférence égale à 1,5 mm. Par longueur de déformation, on entend l’étendue de la déformation selon la direction longitudinale. Pour la première nervure, respectivement deuxième nervure, par longueur maximale de déformation, on entend par exemple la déformation longitudinale pour laquelle la barre de seuil est inclinée par rapport à l’organe de fixation selon la troisième, respectivement quatrième, inclinaison, selon la première nervure 14, respectivement deuxième nervure 15, la nervure considérée étant par exemple déformée de sorte que l’organe de fixation 20 et/ou le fond 13 est en appui contre la première, respectivement deuxième surface selon que le fond 13 et/ou l’organe de fixation comprend une partie présentant en coupe la forme de V.

La déformation résultante, pour la nervure 14 ou 15 considérée, a par exemple une étendue, par exemple maximale, inférieure ou égale à 2 mm, de préférence inférieure ou égale à 1 mm, de préférence supérieure ou égale à 0,1 mm, de préférence supérieure ou égale à 0,4 mm, de préférence égale à 0,5 mm. Par étendue de déformation, on entend ici pour une barre de seuil déformée donnée la déformation maximale observée dans le plan orthogonal à la direction longitudinale. Pour la première nervure, respectivement deuxième nervure, par étendue maximale de déformation, on entend par exemple la déformation maximale observée dans le plan orthogonal à la direction longitudinale pour laquelle la barre de seuil est inclinée par rapport à l’organe de fixation selon la troisième, respectivement quatrième, inclinaison, selon la première nervure 14, respectivement deuxième nervure 15, la nervure considérée étant par exemple déformée de sorte que l’organe de fixation 20 et/ou le fond 13 est en appui contre la première, respectivement deuxième surface selon que le fond 13 et/ou l’organe de fixation comprend une partie présentant en coupe la forme de V.

La déformation résultante, pour la nervure 14 ou 15 considérée, a par exemple une profondeur, par exemple maximale, inférieure ou égale à 2 mm, de préférence inférieure ou égale à 1 mm, de préférence supérieure ou égale à 0,1 mm, de préférence supérieure ou égale à 0,4 mm, de préférence égale à 0,5 mm. Par profondeur de déformation, on entend par exemple pour une barre de seuil donnée la déformation en coupe transversale selon un axe perpendiculaire à la surface du corps de l’organe de fixation en contact avec la nervure considérée avant déformation ou suivant le cercle passant par l’extrémité de la nervure considérée et ayant pour centre le point C. Pour la première nervure, respectivement deuxième nervure, par étendue maximale de déformation, on entend par exemple la profondeur de déformation observée lorsque la barre de seuil est inclinée par rapport à l’organe de fixation 20 selon la troisième, respectivement quatrième, inclinaison, selon la première nervure 14, respectivement deuxième nervure 15, la nervure considérée étant par exemple déformée de sorte que l’organe de fixation 20 et/ou le fond 13 est en appui contre la première, respectivement deuxième surface selon que le fond 13 et/ou l’organe de fixation comprend une partie présentant en coupe la forme de V.

La déformation résultante, pour la nervure 14 ou 15 considérée, a par exemple une largeur, par exemple maximale, inférieure ou égale à 2 mm, de préférence inférieure ou égale à 1 mm, de préférence supérieure ou égale à 0,1 mm, de préférence supérieure ou égale à 0,4 mm, de préférence égale à 0,5 mm. Par largeur de déformation, on entend par exemple pour une barre de seuil donnée la déformation en coupe transversale selon un axe tangent à la surface du corps de l’organe de fixation ou la variation maximale d’épaisseur de la nervure, par rapport à la nervure non déformée, observée pour une nervure déformée donnée dans le plan de coupe transversale. Pour la première nervure, respectivement deuxième nervure, par largeur maximale de déformation, on entend par exemple la largueur de déformation observée lorsque la barre de seuil est inclinée par rapport à l’organe de fixation 20 selon la troisième, respectivement quatrième, inclinaison, selon la première nervure 14, respectivement deuxième nervure 15, la nervure considérée étant par exemple déformée de sorte que l’organe de fixation 20 et/ou le fond 13 est en appui contre la première, respectivement deuxième surface selon que le fond 13 et/ou l’organe de fixation comprend une partie présentant en coupe la forme de V.

Une déformation est par exemple observée à partir d’une valeur minimale donnée, par exemple 0,01 mm, par exemple 0,005.

La portion de nervure adaptée pour se déformer s’étend par exemple à partir de l’extrémité distale de la nervure considérée, et a par exemple une profondeur inférieure ou égale à 1 mm, par exemple inférieure ou égale à 0,6 mm, par exemple inférieure ou égale à 0,5 mm, par exemple supérieure ou égale à 0,1 mm, par exemple supérieure ou égale à 0,2 et/ou une profondeur inférieure ou égale à 25%, par exemple 20%, par exemple 15 %, par exemple 10% de la nervure considérée, par exemple supérieure ou égale à 5%, par exemple 7% de la nervure considérée. Par profondeur, on entend ici par exemple pour une barre de seuil donnée la distance en coupe transversale selon un axe perpendiculaire à la surface du corps de l’organe de fixation en contact avec la nervure considérée avant déformation ou suivant le cercle passant par l’extrémité de la nervure considérée et ayant pour centre le point C. La portion de nervure adaptée pour se déformer couvre par exemple une surface en coupe transversale inférieure ou égale à 25%, par exemple 20%, par exemple 15 %, par exemple 10% de la nervure considérée par exemple supérieure ou égale à 5%, par exemple 7% de la nervure considérée.

En référence aux figures 3 à 5 diverses variantes de réalisation de la barre de seuil sont décrites.

En référence aux figures 3 et 4, lesbarres de seuil sont adaptées pour couvrir une plage de différences de niveaux très large puisque la première comme la deuxième nervures 14 et 15 sont déformables comme décrit ci-avant. En référence à la figure 3, les nervures 14 et 15 ont des profils similaires, les deux nervures ayant des extrémités distales en arc de cercle d’un rayon identique, par exemple de 0,3 mm, se poursuivant par des faces extérieures et intérieures présentant aux limites des tangentes formant des angles identiques, par exemple de 40,8°. En référence à la figure 4, la première nervure 14 est sensiblement plus fine que la deuxième nervure 15, la première nervure 14 ayant une extrémité distale en arc de cercle d’un rayon inférieur à celui de la deuxième nervure 15, par exemple de 0,2 mm pour la première nervure 14 contre 0,3 mm pour la deuxième nervure 15, se poursuivant par des faces extérieures et intérieures présentant aux limites des tangentes formant des angles identiques, par exemple de 40,8°.

La glissière 16 peut être décalée par rapport à la ligne axiale centrale de la barre de seuil pour que la fixation soit plus proche du côté le plus bas de la barre de seuil, c’est-à-dire du côté de la partie basse du sol 31, et donc que le porte à faux de la vis soit réduit.

La barre de seuil de la figure 5 est adaptée au cas où seule la première nervure 14 est déformable comme décrit-ci-avant. La première nervure 14 présente un profil identique à celui de la première nervure de la figure 3. La deuxième nervure 15 présente une extrémité distale en arc de cercle d’un rayon fortement supérieur à celui correspondant de la première nervure 14, par exemple de l’ordre du double, par exemple de 0,6 mm, l’extrémité distale se poursuivant par des faces extérieur et intérieur concentriques, de sorte à maintenir une épaisseur constante.

En référence aux figures 6, 7, 8 et 9, il est décrit différentes possibilités de différences de niveaux susceptibles d’être couvertes par la même barre de seuil, par exemple dont les deux nervures ont des portions déformables comme décrit ci-avant.

La figure 6 illustre le cas d’une faible différence de niveau entre la partie haute 32 et la partie basse 31 du sol 30, au moins par rapport à la glissière. La différence de niveau est par exemple comprise entre 0 et 3 mm, par exemple de l’ordre de 2 mm. L’inclinaison de la barre de seuil par rapport à une position où il n’y a aucune différence de niveau entre les parties haute 32 et basse 31 et où la barre de seuil repose sur la partie haute 32, est par exemple comprise entre 0 et 4,3°, par exemple de l’ordre de 2,9°. Dans cette dernière plage, la deuxième nervure 15 est par exemple déformée de sorte à permettre une plus grande inclinaison de la barre de seuil. Il n’existe alors aucun jeu entre la barre de seuil et l’organe de fixation.

La figure 7 illustre le cas d’une différence de niveau moyenne entre la partie haute 32 et la partie basse 31 du sol 30, au moins par rapport à la glissière. La différence de niveau est par exemple comprise entre 3 et 5 mm, par exemple de l’ordre de 4 mm. L’inclinaison de la barre de seuil par rapport à une position où il n’y a aucune différence de niveau entre les parties haute 32 et basse 31 et où la barre de seuil repose sur la partie haute 32, est par exemple comprise entre 4,3 et 7°, par exemple de l’ordre de 5,7°.

La figure 8 illustre le cas d’une différence de niveau importante entre la partie haute 32 et la partie basse 31 du sol 30, au moins par rapport à la glissière. La différence de niveau est par exemple comprise entre 5 et 17 mm, par exemple de l’ordre de 17 mm. L’inclinaison de la barre de seuil par rapport à une position où il n’y a aucune différence de niveau entre les parties haute 32 et basse 31 et où la barre de seuil repose sur la partie haute 32, est par exemple comprise entre 7 et 25,2°, par exemple de l’ordre de 25,2°. Dans cette dernière plage, la première nervure 14 est déformée de sorte à permettre une plus grande inclinaison de la barre de seuil. Il n’existe alors aucun jeu entre la barre de seuil et l’organe de fixation. La figure 9 représente un détail de la figure 8, dans lequel la portion de la première nervure 14 est déformée, la partie en noire représentant une vue de l’esprit de ladite portion si la déformation n’avait pas eu lieu.

Il est également décrit un ensemble comprenant une barre de seuil telle que décrite ci-avant et au moins un organe de fixation 20 tel que décrit ci-avant. L’ensemble peut former un kit. L’au moins un organe de fixation 20 peut être fourni avec la tête 22 hors de la glissière ou la tête 22 positionnée dans la glissière 16. L’au moins un organe de fixation 20 comprend par exemple un, deux ou trois organe(s) de fixation.

Il est également décrit un système comprenant une barre de seuil telle que décrite ci-avant et au moins un organe de fixation 20, la barre de seuil étant fixée à une surface, par exemple au sol 30, au moyen de l’au moins un organe de fixation 20. L’au moins un organe de fixation 20 comprend par exemple un, deux ou trois organe(s) de fixation.

En référence à la figure 13, il est décrit un procédé de fixation ou de pose, par exemple sur au moins une surface, par exemple un seuil, par exemple un sol tel que décrit ci-avant, d’une barre de seuil telle que décrite ci-avant au moyen d’au moins un organe de fixation 20 tel que décrit ci-avant. L’au moins un organe de fixation 20 comprend par exemple un, deux ou trois organe(s) de fixation.

Le procédé comprend une première étape 100 de fourniture d’un ensemble comprenant la barre de seuil et d’au moins un organe de fixation 20. L’organe de fixation 20 est par exemple inséré dans la glissière 16 et/ou l’étape comprend une sous-étape 101 d’insertion de l’organe de fixation 20 dans la glissière 16.

Le procédé comprend une deuxième étape 200 de fixation de l’organe de fixation dans la surface, par exemple dans le sol 30, et d’inclinaison, par exemple d’inclinaison simultanée, de la barre de seuil. En fonction de la différence de niveau entre la partie haute 32 et la partie basse 31 du sol 30, l’étape peut comprendre une sous-étape 201 de déformation d’au moins une nervure comme décrit ci-avant de sorte à obtenir l’inclinaison de la barre de seuil correspondant à ladite différence de niveau. L’au moins un organe de fixation est par exemple placé en face d’une cheville correspondante installée dans la surface. La barre de seuil est par exemple enfoncée, enfonçant du même fait l’au moins un organe de fixation. Cet enfoncement peut se faire simplement en marchant sur la barre et/ou en frappant dessus, par exemple à l’aide d’un marteau.

Claims

Revendications

1. Barre de seuil comprenant un profilé (10) s’étendant selon une direction longitudinale, le profilé comprenant un fond (13) et deux nervures (14, 15) formant une glissière (16) adaptée pour permettre l’introduction d’une tête (22) d’au moins un organe de fixation (20), la glissière ayant une forme complémentaire de la tête telle que, lorsque la tête est disposée dans la glissière, la barre de seuil est mobile en rotation par rapport à la tête selon un axe longitudinal dans une première plage comprise entre une première inclinaison et une deuxième inclinaison, dans laquelle une portion d’au moins une des nervures est adaptée pour se déformer de sorte à permettre d’incliner la barre de seuil par rapport à la tête selon l’axe longitudinal au-delà de la première plage.
2. Barre de seuil selon la revendication 1, dans laquelle la portion de Tau moins une des nervures est adaptée pour être disposée du côté d’une partie basse (31) d’un sol (30).
3. Barre de seuil selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle la portion de l’au moins une des nervures est adaptée pour se déformer de manière plastique de sorte à permettre d’incliner la barre de seuil par rapport à la tête selon l’axe longitudinal au-delà de la première plage.
4. Barre de seuil selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle la nervure adaptée pour se déformer comprend une extrémité distale se poursuivant en une partie centrale définie par une face intérieure et une face extérieure de sorte que la nervure présente de l’extrémité distale à la partie centrale un profil ayant une épaisseur croissante.
5. Barre de seuil selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle le fond (13) et/ou l’organe de fixation comprend une partie présentant en coupe une forme de V formé par des surfaces (132, 133) et dont la pointe forme une arête (131) s’étendant selon l’axe longitudinal.
6. Barre de seuil selon la revendication précédente, dans laquelle la partie présentant en coupe une forme de V est configurée de sorte que, quand l’organe de fixation est en appui contre la nervure adaptée pour se déformer, l’organe de fixation n’est pas simultanément en appui contre la surface (132, 133) du V adjacente.
7. Barre de seuil selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle la portion de la nervure est adaptée pour se déformer de sorte à permettre d’incliner la barre de seuil par rapport à la tête selon l’axe longitudinal dans une deuxième plage comprise entre la première inclinaison et une troisième inclinaison située hors de la première plage, de sorte que dans la deuxième plage, lorsque la barre de seuil et l’organe de fixation sont fixés au sol, il n’y a pas de jeu entre la barre de seuil et l’organe de fixation.
8. Ensemble comprenant une barre de seuil selon l’une des revendications précédentes et l’au moins un organe de fixation.
9. Système comprenant une barre de seuil selon l’une des revendications 1 à 7 et l’au moins un organe de fixation, la barre de seuil étant fixée au sol au moyen de l’au moins un organe de fixation.
10. Procédé de fixation d’une barre de seuil selon l’une des revendications 1 à 7 au moyen de l’au moins un organe de fixation, le procédé comprenant des étapes de : - fourniture (100) d’un ensemble selon la revendication 8, - fixation (200) de l’organe de fixation à un sol et d’inclinaison de la barre de seuil.