FR3048873A1 - Procede de realisation de protheses dentaires - Google Patents

Abstract

Le procédé sert à réaliser des prothèses dentaires ou à adapter des prothèses dentaires existantes, en vue de l'insertion dans un ensemble de dents encore existantes et de la fixation à celui-ci et/ou à au moins un implant. On réalise d'abord une empreinte de l'état réel de la mâchoire du patient. Ensuite, on fixe le modèle de travail. D'autre part, on façonne des surfaces de collage (2) en cire. Ensuite, on forme sur celles-ci une pièce moulée de liaison (3). Ensuite, on élimine la cire, et enfin, on réalise le remplissage du moule et ensuite le démoulage de la prothèse dentaire.

Description

Procédé de réalisation de prothèses dentaires L'invention a pour objet un procédé de réalisation de prothèses dentaires ou d'adaptation de prothèses dentaires existantes, en vue de l'insertion dans un ensemble de dents encore existantes et de la fixation à celui-ci et/ou à au moins un implant, certain(e)s des dents et/ou des implants et/ou de leurs restes formant des éléments de support pour l'ancrage de la prothèse dentaire.

Aussi bien dans la pratique que dans la littérature, on connaît de nombreux procédés très différents de ce type, qui permettent de remplacer de manières très diverses des dents manquantes dans la bouche d'un patient. Certains de ces procédés sont très chronophages et également coûteux, ce qui a pour conséquence qu'ils ne peuvent parfois pas être envisagés pour certains patients, pour des raisons financières ou bien de temps.

La présente invention a pour objet de concevoir un procédé du type cité au début, de manière à ce que la réalisation de prothèses dentaires ou l'adaptation de prothèses existantes, par exemple en cas de perte d'une dent utilisée comme élément de support, soit obtenue non seulement en un laps de temps minimal pour le patient, mais également pour qu'en outre la prothèse dentaire ainsi créée soit peu onéreuse et/ou qu'une prothèse existante puisse dans une large mesure continuer de servir.

Le procédé conforme à l'invention est caractérisé en ce que l'on réalise d'abord une empreinte de l'état réel de la mâchoire du patient et que l'on reproduit à partir de celle-ci un maître modèle ainsi qu'un modèle de travail, en ce que l'on fixe ensuite le modèle de travail de manière réglable dans un socle de fraisage et on le positionne en fonction du sens d'introduction dans une fraiseuse ou un paralléliseur, en ce que l'on façonne d'autre part, sur les éléments de support reproduits, des surfaces de collage en cire, à la manière d'agrafes à large surface, d'un pont adhésif ou d'éléments analogues, en ce que l'on forme ensuite sur celles-ci, par addition de cire, une pièce moulée de liaison avec une tige de parallélisation solidement connectée et/ou un élément de support de rétention, une fois le positionnement par rapport au sens d'introduction réalisé au moyen de la tige de parallélisation, en ce que l'on termine ensuite le modèle en cire des dents constituant la prothèse dentaire, la plaque de coulée sur modèle, ainsi que d'autres éléments nécessaires, ou bien on met en place sur le modèle la prothèse dentaire existante, et en ce que, pour terminer, on munit le modèle de canaux de coulée par injection, sachant qu'à cet effet chacun des différents éléments est approché individuellement, en ce qu'ensuite le modèle est mis en revêtement puis ébouillanté pour éliminer la cire, et en ce qu'enfin, après la mise en place de la matrice échangeable (matrice de duplication) dans la pièce moulée de liaison et après le traitement de surface des surfaces internes du moule ainsi que du moule en plâtre, on réalise le remplissage du moule par injection et ensuite le démoulage de la prothèse dentaire. L'avantage obtenu grâce à l'invention réside tout d'abord essentiellement dans le fait qu'il suffit au patient de se soumettre à une seule séance chez le dentiste pour prendre une empreinte de l'ensemble des dents encore existantes de sa mâchoire, puis seulement à une deuxième séance pour la mise en place de la prothèse finie. Notamment, il n'est en général pas nécessaire d'effectuer des travaux de préparation sur les dents encore existantes. Un autre avantage réside dans la fabrication simplifiée de la prothèse dentaire en laboratoire, car l'injection de l'élément primaire et de l'élément secondaire ou bien de la coulée du modèle, y compris des dents à remplacer, est effectuée en une seule opération. Outre le gain de temps, il en résulte une importante réduction des coûts. Mais en particulier, lorsqu'une dent de support ou un élément de support est tombé(e) ou perdu(e), il est possible d'ancrer de nouveau une prothèse dentaire déjà existante, qui peut être constituée aussi bien de matière plastique que de métal ou, le cas échéant, d'autres matériaux, facilement et de la même manière sur un autre élément de support, en peu de temps et à un coût avantageux. D'autre part, on crée la possibilité de choisir très librement la configuration de la pièce moulée de liaison. Ainsi, celle-ci peut être réalisée sous forme de coquille, de douille conique ou parallèle ou bien également comme élément de prothèse amovible, sachant que lors de l'agencement, il existe en plus la possibilité de prévoir l'encliquetage de l'élément mâle de prothèse amovible, grâce à l'effet dit "snap". Dans le cadre de l'invention, il est également prévu que l'élément primaire (couronne avec élément mâle de prothèse amovible/élément de support avec élément mâle de prothèse amovible) et l'élément secondaire (modèle coulé et, éventuellement, les dents à compléter) puissent être réalisés par un procédé CAO-FAO, sachant que pour l'élément secondaire il faut prévoir la place pour le point de collage sur le boîtier de prothèse amovible et l'interstice de collage nécessaire au collage (collage passif, pas de contraintes) du boîtier de prothèse amovible, et dans lequel le boîtier est collé ensuite, après positionnement exact sur l'élément mâle de prothèse amovible (élément primaire).

Selon un perfectionnement avantageux de l'invention, les différents canaux de coulée par injection peuvent être regroupés pour former un ou plusieurs orifices d'injection, et dans ce dernier cas il y a la possibilité d'injecter dans les différents canaux de coulée, des matières plastiques différentes ayant des propriétés différentes. D'autre part, il est possible de placer, avant l'opération d'injection de la pièce moulée de liaison réalisée comme pièce moulée, une matrice spéciale (matrice de duplication) dans celle-ci, afin de pouvoir la changer et la remplacer par une matrice spéciale (matrice de friction), avant la finition et la mise en place sur le patient. A la suite du déroulement du procédé conforme à l'invention décrit ci-dessus, il suffit en règle générale, après le démoulage, de débarrasser la plaque de séparation et le côté basal de matériau débordant éventuellement suite à l'injection, et de tronçonner les canaux d'injection.

Dans le cadre de l'invention, il peut par ailleurs être nécessaire ou avantageux que, en vue de l'adaptation finale, la prothèse dentaire démoulée et dégagée soit retouchée sur le maître modèle. D'autre part, dans le cadre de l'invention, il s'est avéré avantageux lorsque, après le positionnement du modèle de travail dans la fraiseuse ou le paralléliseur, on dessine d'abord l'objet à réaliser sur le modèle de travail, puis on applique un vitrificateur de plâtre aux emplacements situés au-dessous de l'équateur prothétique, c'est-à-dire aux emplacements en contre-dépouille, et enfin on applique une matière plastique de modelage sur les emplacements vitrifiés, en vue de combler ces emplacements en contre-dépouille.

Par ailleurs, il est avantageux lorsque, avant le montage, la pièce moulée de liaison est adaptée librement du point de vue basal, en fonction de la situation du modèle.

Une autre méthode avantageuse lors du déroulement du procédé est caractérisée en ce que, lors du modelage des dents, leurs surfaces de mastication sont réalisées par des surfaces de mastication en cire, devant être fabriquées et mises en place séparément, ou, au lieu de cela, on met en place des dents en cire ou des dents en matière plastique confectionnées. D'autre part, il s'est avéré avantageux que, avant la mise en revêtement du modèle, la plaque de séparation de la pièce moulée de liaison est légèrement dégagée avec un instrument de modelage, en vue de la fixation supplémentaire précise.

Pour permettre en outre le démoulage ultérieur facile, il est également utile que le traitement de surface des surfaces internes du moule soit réalisé avec un agent de démoulage, par exemple un isolant Exakto-Form.

Enfin, pour les mêmes raisons, il est utile que les moulages en plâtre soient introduits avec un agent de démoulage.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, il est possible, lorsque la pièce moulée de liaison est réalisée en métal ou est constituée d'un autre matériau, de placer l'objet à injecter dans un moufle adapté à la compression de thermoplastiques, sachant que lors de l'utilisation de la technique de coulée de modèle, on réalise préalablement un modèle de travail, à partir d'une masse d'enrobage, et on place une matrice spéciale requise (matrice de duplication) dans le boîtier de prothèse amovible, tandis que lors de l'utilisation de la technique d'enlèvement, on travaille directement sur le maître modèle et on place à cet effet une matrice spéciale requise (matrice de duplication) dans le boîtier de prothèse amovible, avant la mise en place du modelage dans le moufle, et ensuite le modelage est pourvu de canaux de coulée par injection, sachant qu'à cet effet chacun des différents éléments est approché individuellement et ensuite le modelage est mis en place dans un moule de moufle avec une masse d'enrobage, puis est soumis à un brûlage dans un four de préchauffage et, après refroidissement jusqu'à la température d'injection requise, est ensuite injecté dans un four de pressée, ou, après refroidissement jusqu'à la température ambiante, est placé dans une cuvette et injecté avec un thermoplastique, à la suite de quoi on procède au démoulage, de la manière décrite plus haut.

Un autre objet de l'invention concerne une pièce moulée de liaison, destinée à la mise en œuvre du procédé décrit, qui est constituée d'un corps de pièce moulée ainsi que d'une ou plusieurs tiges de parallélisation et/ou éléments de support de rétention, qui est/sont connecté(e)s solidement au corps de pièce moulée, par l'intermédiaire d'un espaceur, sachant que la tige de parallélisation est orientée parallèlement au sens d'engagement de la prothèse dentaire qui est prédéterminé par le corps de pièce moulée.

Selon un mode de réalisation avantageux, le corps de pièce moulée peut être constitué d'une forme coulée prévue pour rester dans la prothèse dentaire.

Toutefois, il est également possible que le corps de pièce moulée soit réalisé comme élément mâle de prothèse amovible.

Enfin, le corps de pièce moulée peut également être réalisé comme douille conique ou parallèle, y compris sous la forme d'une douille double, destinée à être mise en place sur un moignon de dent ou un pilier.

Le procédé sera décrit en détail ci-après à l'aide d'un exemple de réalisation illustré par le dessin, sur lequel : - les figures la et lb représentent, dans les sous-figures a et b, une prothèse dentaire réalisée conformément au procédé et mise en place sur le maître modèle en vue des retouches, - la figure 2 représente la prothèse dentaire selon la figure 1, sans modèle sur socle mais séparé en éléments primaire et secondaire sur les pièces moulées de liaison, - les figures 3a et 3b représentent une pièce moulée de liaison individuelle, dans deux modes de réalisation différents, - les figures 4a et 4b représentent une autre pièce moulée de liaison, également dans deux modes de réalisation différents.

La prothèse dentaire représentée dans le dessin est prévue pour une insertion et une fixation sur un ensemble de dents encore existantes et/ou au moins un implant. A cet effet, certain(e)s des dents ou des implants constituent des éléments de support pour la prothèse, comme on peut le voir dans la figure 1.

Pour réaliser cette prothèse dentaire, on prend d'abord une empreinte de l'état réel de la mâchoire du patient et, à partir de cette empreinte, on reproduit un maître modèle ainsi qu'un modèle de travail, qui a alors la forme montrée à titre d'exemple dans la figure 1. Le modèle de travail est fixé de façon réglable dans un socle de fraisage, d'une manière qui n'est pas représentée en détail dans le dessin, et on le positionne en fonction du sens d'introduction dans une fraiseuse ou un paralléliseur.

Ensuite, on façonne sur les éléments de support 1, c'est-à-dire les éléments d'ancrage reproduits pour la prothèse dentaire, dans la bouche du patient (dents, implants ou leurs restes), des surfaces de collage 2 en cire, à la manière d'agrafes à large surface. Or, suivant l'état réel de la mâchoire, il est également possible de façonner un pont adhésif ou une forme similaire. Ensuite, on forme sur ces surfaces, par addition de cire, une pièce moulée de liaison 3 avec une tige de parallélisation 4 solidement connectée, sachant qu'ensuite on procède, au moyen de la tige de parallélisation 4, au positionnement par rapport au sens d'introduction de la prothèse dentaire.

Ensuite, on termine la maquette en cire des dents 7 constituant la prothèse dentaire, de la plaque de coulée sur modèle 8, ainsi que d'autres éléments nécessaires, et pour terminer, on munit le modèle de canaux de coulée par injection 9. A cet effet, chacun des différents éléments est approché individuellement avec les canaux de coulée par injection 9, comme le montre également à titre d'exemple la figure 1.

Ensuite, le modèle est mis en revêtement, d'une manière connue en soi, puis ébouillanté ou soumis à un brûlage pour éliminer la cire. Enfin, après la mise en place des matrices constituant l'élément de friction 6, dans la pièce moulée de liaison 6, et après un traitement de surface des surfaces internes du moule ainsi que du moule en plâtre, on réalise le remplissage du moule par injection et ensuite le démoulage de la prothèse dentaire.

Les différents canaux de coulée par injection 9 peuvent être regroupés pour former un orifice d'injection ou - d'une manière non représentée dans le dessin - plusieurs orifices d'injection, et dans ce dernier cas il y a la possibilité d'injecter des matières plastiques différentes dans différentes zones.

Après le démoulage, la prothèse dentaire a sensiblement la forme représentée dans le dessin, de sorte que sur la pièce moulée de liaison 3 réalisée comme pièce moulée de boîtier, on débarrasse d'abord la plaque de séparation 5 et le côté basal de matériau débordant éventuellement suite à l'injection, et on tronçonne les canaux d'injection 9 présents.

Enfin, il est possible, en vue de l'adaptation finale, d'effectuer des retouches sur la prothèse dentaire démoulée et dégagée, sur le maître modèle.

Pour un déroulement optimal des opérations, le procédé conforme à l'invention prévoit d'autres étapes intermédiaires; en particulier, après le positionnement du modèle de travail dans la fraiseuse ou le paralléliseur, on dessine en général d'abord l'objet à réaliser sur le modèle de travail, puis on applique un vitrificateur de plâtre aux emplacements situés au-dessous de l'équateur prothétique, c'est-à-dire aux emplacements en contre-dépouille ou rentrants, et enfin on applique une matière plastique de modelage sur les emplacements vitrifiés, en vue de combler ces emplacements en contre-dépouille.

Par ailleurs, il est avantageux, avant le montage, d’adapter librement la pièce moulée de liaison 3 sur le côté basal, en fonction de la situation du modèle.

Concernant la santé des patients, il convient de veiller à tout instant à garantir une hygiène parodontale suffisante.

Afin de simplifier le modelage des dents 7, il est recommandé de réaliser leurs surfaces de mastication par des surfaces de mastication en cire, devant être fabriquées et mises en place séparément. Toutefois, au lieu de cela, on peut également mettre en place des dents en cire ou des dents en matière plastique confectionnées. D'autre part, il s'est avéré avantageux que, avant la mise en revêtement du modèle, la plaque de séparation 5 de la pièce moulée de liaison 3 est légèrement dégagée avec un instrument de modelage, en vue d'une fixation supplémentaire précise.

Enfin, comme on le sait, pour faciliter le démoulage de la prothèse dentaire coulée, il est utile d'appliquer sur la surface des faces internes du moule un agent de démoulage, par exemple un isolant Exakto-Form. De manière analogue, les moules en plâtre sont de préférence mis en place avec un agent de démoulage.

Selon une autre variante qui n'est pas représentée dans le dessin dans lequel on utilise une pièce moulée de liaison 3 réalisée en métal ou constituée d'un autre matériau, on place l'objet à injecter dans un moufle adapté à la compression de thermoplastiques, sachant que lors de l'utilisation de la technique de coulée de modèle, on réalise préalablement un modèle de travail, à partir d'une masse d'enrobage, dont les dimensions sont réduites par rapport au moufle, avant le modelage. Lors de cette opération, l'élément de remplacement pour la matrice spéciale (matrice de duplication) est mis en place avant le modelage. En revanche, lors de l'utilisation de la technique d'enlèvement, on travaille directement sur le maître modèle et on insère à cet effet l'élément de remplacement pour la matrice spéciale (matrice de duplication) dans le moufle, avant la mise en revêtement du modelage. Ensuite, le modelage est pourvu de canaux de coulée par injection 9, sachant qu'à cet effet chacun des éléments est approché individuellement et ensuite le modelage est mis en revêtement dans un moule de moufle avec une masse d'enrobage, puis est soumis à un brûlage dans un four de préchauffage. Après refroidissement jusqu'à la température d'injection requise, il est possible d'effectuer l'injection dans un four de pressée, ou, après refroidissement jusqu'à la température ambiante, on peut réaliser la mise en revêtement dans une cuvette et l'injection avec un thermoplastique. A la suite de cela, on procède au démoulage, de la manière décrite plus haut.

La figure 3 représente à titre d'exemple une pièce moulée de liaison, telle qu'elle peut être utilisée pour la mise en œuvre du procédé conforme à l'invention. Elle est constituée d'un corps de pièce moulée ainsi que d'une tige de parallélisation qui est connectée solidement au corps de pièce moulée par l'intermédiaire d'un espaceur 4.1. La tige de parallélisation est orientée parallèlement au sens d'engagement de la prothèse dentaire qui est prédéterminé par le corps de pièce moulée.

Dans ce mode de réalisation avantageux, le corps de pièce moulée est constitué d'une forme coulée prévue pour rester dans la prothèse dentaire. Dans la sous-figure 3a, la pièce moulée de liaison est pourvue d'un boîtier, tandis que dans la figure partielle 3b, il est prévu un élément mâle, de sorte que le corps de pièce moulée est réalisé comme élément de prothèse partielle amovible.

Enfin, comme montré dans la figure 4, le corps de pièce moulée peut être réalisé comme douille conique ou parallèle 11, destinée à être mise en place sur un moignon de dent ou un pilier 10 disposé sur un implant 13, sachant qu'il est également possible de prévoir un agencement sous la forme d'une double couronne 11, 12.

Claims (16)

1. REVENDICATIONS

   1. Procédé de réalisation de prothèses dentaires ou d'adaptation de prothèses dentaires existantes, en vue de l'insertion dans un ensemble de dents encore existantes et de la fixation à celui-ci et/ou à au moins un implant, certain(e)s des dents et/ou des implants et/ou de leurs restes formant des éléments de support pour l'ancrage de la prothèse dentaire, caractérisé en ce que l'on réalise d'abord une empreinte de l'état réel de la mâchoire du patient et que l'on reproduit à partir de celle-ci un maître modèle ainsi qu'un modèle de travail, en ce que l'on fixe ensuite le modèle de travail de manière réglable dans un socle de fraisage et on le positionne en fonction du sens d'introduction dans une fraiseuse ou un paralléliseur, en ce que l'on façonne d'autre part, sur les éléments de support (1) reproduits, des surfaces de collage (2) en cire, à la manière d'agrafes à large surface, d'un pont adhésif ou d'éléments analogues, en ce que l'on forme ensuite sur celles-ci, par addition de cire, une pièce moulée de liaison (3) avec une tige de parallélisation (4) solidement connectée et/ou un élément de support de rétention, une fois le positionnement par rapport au sens d'introduction réalisé au moyen de la tige de parallélisation (4), en ce que l'on termine ensuite la maquette en cire des dents (7) constituant la prothèse dentaire, la plaque de coulée sur modèle (8) ainsi que d'autres éléments nécessaires, ou bien on met en place sur le modèle la prothèse dentaire existante, et en ce que, pour terminer, on munit le modèle de canaux de coulée par injection (9), sachant qu'à cet effet chacun des différents éléments est approché individuellement, en ce qu'ensuite le modèle est mis en revêtement puis ébouillanté pour éliminer la cire, et en ce qu'enfin, après la mise en place de la matrice échangeable (matrice de duplication) dans la pièce moulée de liaison (3) et après le traitement de surface des surfaces internes du moule ainsi que du moule en plâtre, on réalise le remplissage du moule par injection et ensuite le démoulage de la prothèse dentaire.
2. 2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les différents canaux de coulée par injection (9) sont regroupés pour former un ou plusieurs orifices d'injection.
3. 3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que, avant l'opération d'injection de la pièce moulée de liaison (3) réalisée comme pièce moulée de boîtier, on place une matrice spéciale (matrice de duplication) dans celle-ci, afin de pouvoir la changer et la remplacer par une matrice spéciale (matrice de friction), avant la finition et la mise en place sur le patient.
4. 4. Procédé selon les revendications 1 à 3, caractérisé en ce que, après le démoulage, la plaque de séparation (5), prévue sur la pièce moulée de liaison (3) réalisée comme pièce moulée de boîtier, et le côté basal sont débarrassés de matériau débordant éventuellement suite à l'injection, et les canaux d'injection (9) sont tronçonnés.
5. 5. Procédé selon les revendications 1 à 4, caractérisé en ce que, en vue de l'adaptation finale, la prothèse dentaire démoulée et dégagée est retouchée sur le maître modèle.
6. 6. Procédé selon les revendications 1 à 5, caractérisé en ce que, après le positionnement du modèle de travail dans la fraiseuse ou le paralléliseur, on dessine d'abord l'objet à réaliser sur le modèle de travail, puis on applique un vitrificateur de plâtre aux emplacements situés au-dessous de l'équateur prothétique, c'est-à-dire aux emplacements en contre-dépouille, et enfin on applique une matière plastique de modelage sur les emplacements vitrifiés, en vue de combler ces contre-dépouille.
7. 7. Procédé selon les revendications 1 à 6, caractérisé en ce que, avant le montage, la pièce moulée de liaison (3) est adaptée librement du point de vue basal, en fonction de la situation du modèle.
8. 8. Procédé selon les revendications 1 à 7, caractérisé en ce que, lors du modelage des dents (7), leurs surfaces de mastication sont réalisées par des surfaces de mastication en cire devant être fabriquées et mises en place séparément, ou, au lieu de cela, on met en place des dents en cire ou des dents en matière plastique confectionnées.
9. 9 Procédé selon les revendications 1 à 8, caractérisé en ce que, avant la mise en revêtement du modèle, la plaque de séparation (5) de la pièce moulée de liaison (3) est légèrement dégagée avec un instrument de modelage, en vue d'une fixation supplémentaire précise.
10. 10. Procédé selon les revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le traitement de surface des surfaces internes du moule est réalisé avec un agent de démoulage.
11. 11. Procédé selon les revendications 1 à 10, caractérisé en ce que les moulages en plâtre sont introduits avec un agent de démoulage.
12. 12. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que, lorsque la pièce moulée de liaison (3) est réalisée en métal ou est constituée d'un autre matériau, on effectue la mise en revêtement de l'objet à injecter dans un moufle adapté à la compression de thermoplastiques, sachant que lors de l'utilisation de la technique de coulée de modèle, on réalise préalablement un modèle de travail, à partir d'une masse d'enrobage, et on place une matrice spéciale requise (matrice de duplication) dans le boîtier de prothèse amovible, tandis que lors de l'utilisation de la technique d'enlèvement, on travaille directement sur le maître modèle et on place à cet effet une matrice spéciale (matrice de duplication) dans le boîtier de prothèse amovible, avant la mise en place du modèle dans le moufle, en ce que le modèle est ensuite pourvu de canaux de coulée par injection (9), sachant qu'à cet effet chacun des éléments est approché individuellement et ensuite le modèle est mis en revêtement avec une masse d'enrobage dans un moule de moufle, puis est soumis à un brûlage dans un four de préchauffage et, après refroidissement jusqu'à la température d'injection requise, est ensuite injecté dans un four de pressée, ou, après refroidissement jusqu'à la température ambiante, est placé dans une cuvette et injecté avec un thermoplastique, à la suite de quoi on procède au démoulage conformément à la revendication 1.
13. 13. Pièce moulée de liaison destinée à la mise en œuvre du procédé selon les revendications 1 à 12, constituée d'un corps de pièce moulée ainsi que d'une ou plusieurs tiges de parallélisation et/ou éléments de support de rétention, qui est/sont connecté(e)s solidement au corps de pièce moulée, sachant que la tige de parallélisation ou l'élément de support de rétention est orienté(e) parallèlement au sens d'engagement de la prothèse dentaire qui est prédéterminé par le corps de pièce moulée.
14. 14. Pièce moulée de liaison selon la revendication 13, caractérisée en ce que le corps de pièce moulée est constitué d'un moule de coulée prévu pour rester dans la prothèse dentaire.
15. 15. Pièce moulée de liaison selon la revendication 13, caractérisée en ce que le corps de pièce moulée est réalisé comme élément mâle de prothèse amovible.
16. 16. Pièce moulée de liaison selon la revendication 13, caractérisée en ce que le corps de pièce moulée est réalisé comme douille conique ou parallèle, destinée à être mise en place sur un moignon de dent ou un pilier.