FR3048364B1 - Systeme de personnalisation d'un engin de glisse sur neige - Google Patents

Abstract

Dispositif de personnalisation du comportement mécanique d'un engin de glisse sur neige, s'étendant suivant une direction parallèle à un axe longitudinal de manière à définir une partie avant et une partie arrière, ledit dispositif comprenant : ○ au moins un premier élément d'action sur le comportement mécanique de l'engin de glisse, ○ au moins un premier actionneur agencé pour verrouiller/déverrouiller ledit premier élément d'action par rapport à l'engin de glisse, o une unité de commande agencée pour commander une activation ou une désactivation du premier actionneur.

Description

Système de personnalisation d’un engin de glisse sur neige

Domaine technique de l'invention

La présente invention se rapporte à un système de personnalisation d’un engin de glisse sur neige. Le système de personnalisation permet d’agir sur le comportement mécanique de l’engin de glisse sur neige.

Etat de la technique

On connaît un certain nombre d’engins de glisse sur neige, que ce soient des skis alpins, de fond, de randonnée, monoski ou snowboard. Ceux-ci comportent tous une planche de glisse dotée d’une spatule relevée à l’avant. Un système de fixation est positionné sur la planche ou sur une interface pour accueillir une chaussure adaptée.

Selon son architecture, un engin de glisse sera doté d’un certain comportement mécanique. Il a été proposé des engins de glisse sur neige dont le comportement mécanique peut être modifié pour s’adapter à des conditions différentes et les rendre ainsi plus polyvalents. Les documents listés ci-dessous décrivent plusieurs solutions pour personnaliser le comportement mécanique d’un engin de glisse sur neige : - La demande de brevet FR2726193A1 propose une solution employant un jeu de plaques de raidissement de taille et/ou de forme et/ou de caractéristiques mécaniques différentes qui sont destinées à être fixées sur la face supérieure de l’engin de glisse en vue de lui conférer différents comportements mécaniques. - La demande de brevet EP1813320A1 propose une solution qui emploie un raidisseur fixé sur la face supérieure de l’engin de glisse et dont la caractéristique de raideur peut être ajustée en déplaçant un curseur. - Le brevet US9020782B2 propose pour sa part une solution pour adapter ie comportement mécanique du ski en temps réel. Des accéléromètres sont placés sur le ski et envoient des données liées à la vibration du ski à travers une liaison sans-fil vers un terminal mobile. Le terminal mobile comporte un module de traitement chargé de déterminer la correction à appliquer pour éliminer les vibrations.

Les solutions proposées s’avèrent cependant difficiles à mettre en œuvre. Dans la demande FR2726193A1, l’assemblage des plaques de raidissement nécessitent des outils, empêchant toute modification rapide et immédiate. Dans la demande EP1813320A1, les possibilités de personnalisation du comportement mécanique sont restreintes et peu intuitives. La solution décrite dans le brevet US9020782B2 nécessite d’emporter un terminal mobile avec soi et l’adaptation en temps réel est peu réaliste car nécessitant un traitement permanent et une liaison sans-fil constamment opérationnelle.

Le but de l'invention est de proposer un système de personnalisation d’un engin de glisse sur neige, par exemple un ski ou équivalent, qui soit de mise en œuvre facile, c’est-à-dire sans outil, intuitive et fiable. Le système proposé permettra d’effectuer une personnalisation en amont, par l’utilisateur ou le loueur de matériel, ou directement sur la piste, en fonction des conditions rencontrées.

Exposé de l'invention

Ce but est atteint par un dispositif de personnalisation du comportement d’un engin de glisse sur neige, s’étendant suivant une direction parallèle à un axe longitudinal de manière à définir une partie avant et une partie arrière, ledit dispositif comprenant : o au moins un premier élément d’action sur le comportement mécanique de l’engin de glisse, o au moins un premier actionneur agencé pour verrouiller/déverrouiller ledit premier élément d’action par rapport à l’engin de glisse, o une unité de commande agencée pour commander une activation ou une désactivation du premier actionneur.

Le but de l’invention est également atteint par un dispositif de personnalisation du comportement d’un engin de glisse sur neige qui, outre les caractéristiques précédentes, reprend également une ou plusieurs des caractéristiques suivantes et ce dans toute combinaison techniquement acceptable de celles-ci : - ledit premier élément d’action comporte un premier raidisseur agencé pour, selon son état, agir sur le niveau de souplesse d’une zone située sur la partie avant de l’engin de glisse. - Présence d’un deuxième élément d’action sur le comportement mécanique du ski et un deuxième actionneur commandé par ladite unité de commande pour verrouiller/déverrouiller ledit deuxième élément d’action par rapport à l’engin de glisse. - Le deuxième élément d’action comporte un deuxième raidisseur agencé pour, selon son état, agir sur le niveau de souplesse d’une zone située sur la partie arrière de l’engin de glisse. - Présence d’un troisième élément d’action sur le comportement mécanique de l’engin de glisse et au moins un troisième actionneur commandé par l’unité de commande pour verrouiller/déverrouiller ledit troisième élément d’action par rapport à l’engin de glisse. - Le troisième élément d’action comporte une interface dotée d’une platine mobile agencée pour prendre au moins deux positions fixes, une position, dite avancée, placée en partie avant de l’interface ou une position, dite reculée, placée en partie arrière de l’interface, ou pour se déplacer librement entre lesdites deux positions fixes. - Le troisième élément d’action comporte un premier actionneur (A2) et un deuxième actionneur (A4) commandé sélectivement par l’unité de commande (UC2) pour verrouiller la platine dans sa position avancée ou en position reculée, ledit premier actionneur étant situé sur la partie avant de l’interface et le deuxième actionneur étant situé sur la partie arrière de l’interface. - Le troisième élément d’action comporte un troisième actionneur (A5) agencé pour verrouiller la platine de l’interface dans une position intermédiaire située entre la position avancée et la position reculée, la position intermédiaire correspondant à la position dite « milieu de chaussure ». - Chaque actionneur (A1, A2, A3, A4) comporte un électroaimant et un doigt de verrouillage agencé pour être entraîné par l’électroaimant lorsque celui-ci est alimenté par un courant électrique. - Une interface de communication (l_COM2) agencée pour se connecter à travers une liaison sans-fil à une interface de communication d’un terminal de commande, et en ce que son unité de commande est agencée pour commander chaque élément d’action sur le comportement mécanique de l’engin de glisse en fonction du signal de commande reçu en provenance du terminal de commande.

De plus, l’objectif de l’invention est atteint par la fourniture d’un système de personnalisation d’un engin de glisse sur neige, s’étendant suivant une direction parallèle à un axe longitudinal de manière à définir une partie avant et une partie arrière, ledit système comprenant : - Un terminal de commande comportant : o une première interface de communication (l_COM1), o une interface de dialogue homme-machine (IHM) agencée pour permettre une sélection manuelle d’au moins une commande associée à un profil de comportement mécanique de l’engin de glisse, o une première unité de commande (UC1) coopérant avec la première interface de communication et avec l’interface de dialogue homme- machine et comprenant une application logicielle de paramétrage du comportement mécanique de l’engin de glisse agencé pour générer au moins un signal de commande représentatif du profil de comportement mécanique de l’engin de glisse sélectionné à partir de l’interface de dialogue homme-machine.

Un dispositif de personnalisation du comportement mécanique de l’engin de glisse tel que défini ci-dessus et agencé pour se connecter audit terminal de commande en vue de recevoir au moins un signal de commande représentatif d’un profil de comportement mécanique de l’engin de glisse sélectionné sur ledit terminal de commande.

Dans un mode de réalisation préféré, le terminal de commande comporte un dispositif de géolocalisation (GPS) agencé pour déterminer la position géographique du terminal de commande.

De préférence, la première unité de commande (UC1) est agencée pour coopérer avec le dispositif de géolocalisation et en ce que le module logiciel de paramétrage est agencé pour générer un profil de comportement mécanique spécifique tenant compte de la position géographique du terminal de commande.

De préférence, la première interface de communication (l_COM1) et la deuxième interface de communication (l_COM2) communiquent à travers une technologie de type NFC.

De préférence, la première interface de communication et la deuxième interface de communication communiquent â travers une technologie de type Bluetooth.

Brève description des figures D'autres caractéristiques et avantages vont apparaître dans la description détaillée qui suit faite en regard des dessins annexés dans lesquels ; - La figure 1 représente de manière schématique l’architecture du système de l’invention pour la personnalisation du comportement mécanique d’un ski. - La figure 2 représente, vue de côté et partiellement, un ski sur lequel est monté le dispositif de personnalisation employé dans le système de l’invention. - Les figures 3A et 3B représentent un actionneur tel qu’employé dans l’invention, respectivement dans un état inactif et dans un état actif, pour le verrouillage d’un raidisseur.

Les figures 4A et 4B représentent, respectivement vue en perspective et vue suivant une coupe transversale, l’architecture mécanique de l’interface mobile employée dans le dispositif de personnalisation d’un ski.

Les figures 5A à 5D illustrent le principe de personnalisation du comportement mécanique du ski, par l’action sur des raidisseurs présents sur le ski. - Les figures 6A à 6C illustrent le principe de personnalisation du comportement mécanique du ski, par le réglage de l’interface à différentes positions. - Les figures 7A et 7B illustrent le principe de basculement de l’interface.

La figure 8 représente, vue en perspective, un ski sur lequel est monté un dispositif de personnalisation selon une variante de réalisation de l’invention.

Description détaillée d'au moins un mode de réalisation

Le système de l’invention pourra s’adapter à tous types d’engin de glisse sur neige, comme par exemple des skis alpins, de fond ou de randonnée, monoski, miniski ou snowboard. Dans la suite de la description, de manière non limitative, le système sera décrit pour un engin de glisse sur neige de type ski alpin.

La figure 1 montre un ski 2 alpin sur lequei est montée une fixation 1 prévue pour fixer une chaussure sur le ski. De manière connue, la fixation comprend un dispositif de retenue avant communément appelé « butée » 10 et un dispositif de retenue arrière communément appelé « talonnière »11.

Dans la suite de la description, on considérera que les termes « avant » et « arrière » doivent être compris en prenant comme référence une direction qui est parallèle à un axe longitudinal (X) s'étendant suivant la longueur du ski et orientée dans le sens allant de ia talonnière 11 vers ia butée 10. De même, les termes « supérieur » et « inférieur » doivent être compris en prenant comme référence une direction perpendiculaire à la surface du ski et orientée de la face de glisse vers le haut. L’invention sera décrite pour un seul ski 2 mais il faut comprendre qu’elle s’applique pour les deux skis en même temps.

La personnalisation du comportement mécanique du ski 2 est réalisée en employant un terminal de commande 3 destiné à sélectionner un ou plusieurs paramètres de personnalisation et un dispositif de personnalisation 4 monté sur le ski et agencé pour appliquer les paramètres de personnalisation sélectionnés grâce au terminal de commande 3.

Préférentiellement, le terminal de commande 3 sera mis en œuvre sous la forme d’un téléphone intelligent mais on peut imaginer qu’il soit réalisé sous une autre forme, telle qu’une télécommande à commande manuelle qui pourrait être intégrée ou intégrable à la poignée d’un bâton de ski ou à commande vocale intégrée au casque du skieur. Toute autre solution pourrait être envisagée.

La personnalisation du comportement mécanique du ski pourra être réalisée en amont de la sortie à ski de l’utilisateur ou directement sur la piste en fonction des conditions rencontrées.

Sur la figure 1, les différents composants du terminal de commande 3 sont représentés de manière schématique. En liaison avec la figure 1, le terminal de commande 3 comporte ainsi : - Une première interface de communication l_COM1, préférentiellement à technologie sans-fil.

Cette interface de communication emploie préférentiellement un protocole de communication sans-fil de type Bluetooth ou une technologie en champ proche (NFC pour « Near-Field Communication »). Dans le cas de l’utilisation d’une technologie de type NFC, en plus de la communication de données, le terminal de commande pourra être amené à alimenter en énergie électrique le dispositif de personnalisation 4 présent sur le ski. Selon la technologie sans fil employée, une opération de pairage entre le ski 2 et le terminal mobile 3 pourra s’avérer nécessaire. La technologie de type NFC est mise en œuvre en employant un premier enroulement logé dans le terminal mobile et un deuxième enroulement logé dans le ski, par exemple dans une partie du ski aisément accessible. La communication et l’alimentation sont réalisées en positionnant les deux enroulements en vis-à-vis et à distance suffisamment proche pour éviter toute perturbation. La communication est réalisée par modulation de fréquence et d’amplitude d’un signal électromagnétique émis par le terminal mobile 3. - Une interface de dialogue homme-machine IHM.

Cette interface de dialogue homme-machine IHM est par exemple composée de boutons mécaniques, d’un écran tactile, d’une interface de reconnaissance biométrique (capteur d’empreinte digitale) ou d’une solution à commande vocale ou d’une combinaison de plusieurs de ces éléments. Ci-dessous, l’invention sera décrite pour une interface de dialogue homme-machine IHM de type écran tactile présent sur un téléphone intelligent (« smartphone »). - Une unité de commande UC1.

Ladite première interface de communication l_COM1 et ladite interface de dialogue homme-machine IHM sont connectées à l’unité de commande UC1. L’unité de commande UC1 comporte un microcontrôleur et une application logicielle de paramétrage du comportement mécanique du ski, exécutée par le microcontrôleur. L’application logicielle exécutée dans l’unité de commande UC1 comporte plusieurs modules logiciels distincts définis ci-dessous. Tous ces modules ne sont pas essentiels pour permettre le fonctionnement du système, certains d’entre eux concourant simplement à améliorer ses performances, sa fiabilité et sa simplicité de mise en œuvre. L’application comporte ainsi : o Un module d’identification MOD_ID permettant à l’utilisateur de s’identifier et de se connecter sur un espace personnel ou d’activer directement un profil de comportement mécanique à affecter au ski 2, par exemple par reconnaissance d’une empreinte digitale de l’utilisateur. La connexion à l’espace personnel est par exemple réalisée à l’aide d’un identifiant et d’un mot de passe ou en employant toute autre solution déjà connue, telle que la reconnaissance d’une empreinte digitale. o Un module de paramétrage MOD_PAR agencé pour gérer différents profils (P1-Pn) de comportement mécanique du ski. Ce module de paramétrage est par exemple agencé pour afficher sur l’écran du terminal mobile 3 différents profils prédéfinis (P1-P3 définis ci-dessous) mémorisés ou pour proposer à l’utilisateur de configurer un profil particulier. o Un module de mémorisation MOD_MEM agencé pour commander la mémorisation de données liées à l’utilisateur dans une mémoire du microcontrôleur ou sur un serveur distant S. Il s’agira par exemple de mémoriser un profil de comportement mécanique par défaut et les profils de comportement mécanique déjà employés par l’utilisateur dans le passé. Ces informations mémorisées sont corrélées aux données d’identification de l’utilisateur définies ci-dessus (identifiant, mot de passe, empreinte digitale...) et à tout type d’information, par exemple la date, le lieu, la durée, l’état de la neige. o Un module de génération d’un signal de commande MOD_CDE à envoyer par l’intermédiaire de l’interface de communication du terminal mobile. o Un module MOD_CON pour se connecter à un ou plusieurs serveurs S distants à partir d’une interface de communication l_COM10 adaptée, gérée par l’unité de commande. Il s’agira par exemple de données liées à la météo, aux conditions de neige, à des nouveaux profils à proposer, à des données personnelles de l’utilisateur. Les données pourront être téléchargées directement sur le terminal mobile ou accessible à distance depuis le terminal mobile dans le serveur S approprié. L’interface de communication l_COM10 sera par exemple de type 3G/4G ou de type WIFI pour se connecter à un point d’accès WIFI. Toute autre solution pourra être envisagée. Par ailleurs, cette interface de communication l_COM10 pourra être employée pour remonter diverses informations vers le serveur S, par exemple des informations liées au comportement du ski dans les différentes conditions rencontrées. - Une source d’alimentation ALIM1 en énergie électrique destinée à alimenter les différents composants du terminal. Il s’agira préférentiellement d’une batterie rechargeable. - Un dispositif de géolocalisation GPS destiné à déterminer la position géographique du terminal mobile 3.

Le dispositif de géolocalisation GPS coopère avec l’unité de commande UC1 pour fournir la position géographique du terminal mobile 3. Le module de paramétrage MOD_PAR défini ci-dessus comporte un module de traitement de la position géographique déterminée par le dispositif de géolocalisation. A partir de la position géographique et de données météo associées à cette position, le module de paramétrage MOD_PAR est en mesure de déterminer un profil de comportement mécanique personnalisé ou de proposer un profil de comportement mécanique déjà employé par le passé par l’utilisateur dans la mesure où les conditions météo et de neige sont identiques.

En fonction du profil sélectionné par l’utilisateur à partir de l’interface homme machine IHM de son terminal mobile 3, le module MOD_CDE exécuté par l’unité de commande UC1 du terminal mobile 3 génère au moins un signal de commande comportant des ordres de commande à destination du dispositif de personnalisation 4 présent sur le ski 2 en vue d’adapter son comportement mécanique. Le signal de commande émis comporte les données représentatives du profil de comportement mécanique sélectionné par l’utilisateur.

Préférentiellement, le nombre de profils proposé doit rester limité pour permettre à l’utilisateur un choix aisé. Des exemples de profils de personnalisation seront décrits ci-après.

Selon rinvention, la personnalisation du comportement mécanique du ski est réalisée de manière mécanique ou électromécanique. Cette personnalisation mécanique est mise en œuvre en activant ou désactivant des éléments jouant un rôle sur le comportement mécanique du ski. De manière générale, ces éléments seront commandés pour obtenir les effets suivants, pris seuls ou en combinaison : o allonger ou raccourcir le rayon du virage perçu, o adapter le niveau d’accroche sur la neige de différentes zones du ski, o agir sur ie niveau de stabilité du ski, o agir sur le niveau de performance du ski à haute vitesse, o agir sur la facilité d’entrée en courbe du ski, o agir sur le niveau de filtration des vibrations.

Pour commander la personnalisation en fonction du profil sélectionné à partir du terminal mobile 3 et agir sur ces différents éléments, le dispositif de personnalisation 4 agencé sur le ski, comporte :

Une interface de communication l_COM2, destinée notamment à recevoir chaque signal de commande émis par le terminal mobile 3 suite à la sélection d’un profil de comportement mécanique.

Une unité de commande UC2 à laquelle est connectée l’interface de communication l_COM2 et destinée à traiter les signaux de commande reçus grâce à l’interface de communication.

Une source d’alimentation ALIM2, qui pourra être composée d’une batterie rechargeable et/ou d’un convertisseur d’énergie associé à un accumulateur. Le convertisseur d’énergie pourra être de tous types, par exemple de type photovoltaïque, piézoélectrique utilisant les vibrations du ski pour se recharger, ou électromagnétique, convertissant par exemple un signal électromagnétique émis par le terminal mobile 3 en énergie électrique, via une technologie de type NFC.

Par ailleurs, pour agir sur chaque élément, le dispositif de personnalisation 4 comporte un ou plusieurs actionneurs Ai, avec i allant de 1 à n. Chaque actionneur Ai est agencé pour prendre au moins deux états distincts, selon qu’il est alimenté par la source d’alimentation ou non alimenté. Préférentiellement, tous les actionneurs Ai employés sont identiques.

Comme représenté sur les figures 3A et 3B, chaque actionneur Ai comporte par exemple une armature mobile et une culasse fixe 41. L’armature mobile et la culasse fixe 41 forment un circuit magnétique à entrefer variable. L’armature mobile est constituée d’un doigt de verrouillage 40 monté en coulissement par rapport à la culasse fixe. Le doigt de verrouillage 40 se déplace entre une première position et une deuxième position. Un tel actionneur comporte également une bobine d’excitation 42 agencée sur la culasse fixe. L’injection d’un courant d’excitation dans la bobine 42 crée un flux magnétique dans le circuit magnétique, entraînant le déplacement du doigt de verrouillage 40 de sa première position vers sa deuxième position. Un ressort de rappel, non représenté, est chargé de ramener le doigt de verrouillage 40 vers sa première position lorsque la bobine 42 n’est plus alimentée. Dans l’application de l’invention, chaque actionneur est agencé pour que son doigt de verrouillage coopère avec un orifice de verrouillage ou un orifice de positionnement.

Bien entendu, chaque actionneur Ai pourra être réalisé selon une architecture différente de celle décrite ci-dessus. L’agencement de chaque actionneur Ai par rapport à chaque élément pourra prendre différentes formes, par exemple : - L’actionneur pourra être positionné sur l’élément à activer, et un ou plusieurs orifices de verrouillage ou positionnement seront réalisés dans le ski ou dans une partie fixe par rapport au ski. Chaque élément sera alors fourni avec un ou plusieurs actionneurs intégrés. - A l’inverse, l’actionneur pourra être agencé sur le ski ou sur une partie fixe par rapport au ski, et venir coopérer avec un ou plusieurs orifices de verrouillage ou positionnement formé sur l’élément à verrouiller en position.

En fonction du profil sélectionné, l’unité de commande UC2 du dispositif de personnalisation 4 génère de manière sélective, des signaux de commande à destination des actionneurs Ai à activer. La liaison entre l’unité de commande UC2 et les actionneurs pourra être une liaison point à point ou une liaison réalisée sous la forme d’un bus de communication. Dans une liaison point à point, l’unité de commande UC2 comporte plusieurs sorties sur chacune desquelles est connecté un actionneur distinct. L’activation d’une sortie entraîne la génération d’un signal de commande à destination de l’actionneur connectée sur cette sortie.

Préférentiellement, l’unité de commande UC2, l’interface de communication l_COM2 et la source d’alimentation ALIM2, ainsi que les actionneurs Ai du dispositif de personnalisation 4 sont réalisés de manière à pouvoir être facilement remplacés en cas de dysfonctionnement.

Préférentiellement, l’unité de commande UC2 et l’interface de communication l_COM2 sont réalisées sur une même carte électronique, ladite carte étant par exemple logée dans un boîtier étanche accompagnée de la batterie. La carte électronique est reliée aux actionneurs par une interface électrique robuste et étanche pour supporter les conditions d’utilisation du ski. L’interface électrique emploiera par exemple des connecteurs de type mâle/femelle à pincement, autorisant ainsi une connexion ou une déconnexion sans outil.

En référence aux figures annexées, pour obtenir les différents effets évoqués ci-dessus et proposer une palette de réglage suffisamment large, le dispositif de personnalisation 4 présent sur le ski 2 comporte par exemple : - un raidisseur ou extenseur avant 20 situé en avant du ski par rapport à la fixation et destiné à agir sur la souplesse de la partie avant du ski, - un raidisseur ou extenseur arrière 21 situé en arrière du ski par rapport à la fixation et destiné à agir sur la souplesse de la partie arrière du ski, - une interface 22 comme décrite dans la demande de brevet EP273856A1, positionné entre la fixation et la face supérieure du ski.

Il faut comprendre que d’autres éléments d’action sur le comportement mécanique du ski pourraient être employés et que la liste ci-dessus n’est pas limitative, le principe de l’invention étant notamment de pouvoir commander et personnaliser à distance le comportement mécanique du ski.

En activant ou désactivant ces trois éléments de manière indépendante, le système de l’invention peut conférer au ski l’un desdits profils de comportement mécanique proposées à l’utilisateur sur son terminal mobile 3, tels que ceux définis dans le tableau ci-dessous.

Exemples de profils de personnalisation

Profils__Description_

Profil P1__Vivacité en Entrée de courbe. Petits virages_

Profil P2__Polyvalence petites et grandes courbes. Tolérance, facilité, sécurité

Profil P3 Stabilité en grandes courbes. Vitesse

Sur les figures 1 et 2 annexées, le dispositif de personnalisation 4 comporte un raidisseur avant 20 et un raidisseur arrière 21. Le raidisseur avant 20 et le raidisseur arrière 21 peuvent se présenter selon différentes formes. Un raidisseur se compose par exemple d’une plaque, d’une croix ou d’un bras, par exemple fixé sur la face supérieure du ski 2 ou formé d’une couche intégrée à la structure du ski. Un raidisseur comporte typiquement une première extrémité qui est solidaire de la planche du ski et une deuxième extrémité qui est libre lorsqu’il est inactif et solidarisé au ski lorsqu’il est actif. Pour le raidisseur avant 20, sa première extrémité est située en avant du ski par rapport à sa deuxième extrémité. Pour le raidisseur arrière 21, sa première extrémité est située en arrière du ski par rapport à sa deuxième extrémité.

En variante de réalisation (non représentée), chaque raidisseur pourra être remplacé par un extenseur. Un extenseur réalise l’effet inverse et aura tendance à assouplir une zone du ski plutôt que la raidir lorsqu’il est actif.

Sur la figure 4A annexée, comme décrit ci-dessus, l’interface 22 évoquée ci-dessus, se compose d’une embase 220 fixée sur la face supérieure du ski 2 et d’une platine 221 montée en coulissement sur l’embase. Dans une variante non décrite, l’embase peut faire partie intégrante du ski. La butée et la talonnière de la fixation sont assemblées de manière fixe sur la platine. La platine 221 est apte à se déplacer en translation le long de l’axe (X) dans les deux sens, c’est-à-dire de l’avant vers l’arrière ou de l’arrière vers l’avant, de manière à prendre respectivement une position dite reculée ou une position dite avancée. Un système de ressorts 222 longitudinaux est préférentiellement employé pour permettre à la platine 221 de revenir à une position intermédiaire située entre la position avancée et la position reculée et correspondant par exemple à la position de « milieu de chaussure ». Le coulissement de la platine peut être réalisé par différentes solutions mécaniques. De manière non limitative, le coulissement peut être mis en œuvre selon plusieurs solutions, parmi lesquelles : un mécanisme employant des glissières à billes coopérant avec des rails longitudinaux s’étendant sur l’embase 220, - un mécanisme employant des rouleaux coopérant avec des rails longitudinaux s’étendant sur l’embase 220 comme représenté sur les figures 4A et 4B. Plusieurs rouleaux sont par exemple fixés le long de la platine et s’engagent dans des rails correspondants réalisés le long de l’embase, - un mécanisme employant des patins de glissement coopérant avec des rails longitudinaux s’étendant sur l’embase 220.

Il faut noter que la position de la platine par rapport au ski définit un comportement et un pilotage particulier du ski.

Il faut noter également que la position du verrouillage immobilisant la platine 221 par rapport à l’embase 220 et au ski 2 définit un point de référence, ce point de référence influant sur le comportement mécanique du ski. Ce point de référence est en effet un point privilégié de transfert des efforts mécaniques entre le skieur et le ski. Selon l’invention, la mobilité de la platine 221 de l’interface permet d’agir sur la position de ce point de référence. Le point de verrouillage de la platine dans sa position avancée ou dans sa position reculée correspond ainsi au point de référence.

En référence aux figures annexées et de manière non limitative, pour agir sur les différents éléments décrits ci-dessus, le dispositif de personnalisation 4 du ski comporte par exemple : - Un actionneur A1 dont l’état agit sur l’activation ou la désactivation du raidisseur avant 20. - Un actionneur A2 dont l’état agit sur l’activation ou la désactivation du raidisseur arrière 21.

Un actionneur A3 dont l’état agit sur le verrouillage ou le déverrouillage de la platine de l’interface dans sa position avancée. - Un actionneur A4 dont l’état agit sur le verrouillage ou le déverrouillage de la platine de l’interface dans sa position reculée.

Dans la suite de la description, il faut comprendre que les termes « avancée » et « reculée » ne signifient pas que l’interface est positionnée respectivement à l’avant à l’arrière du ski mais juste qu’elle prend deux positions distinctes, dont l’une est située plus vers l’avant du ski que l’autre.

Comme illustré par les figures 5A à 5E, le dispositif de personnalisation 4 comporte ainsi un premier actionneur A1 associé au raidisseur avant et un deuxième actionneur A2 associé au raidisseur arrière. Le premier actionneur A1 est agencé pour commander l’activation ou la désactivation du raidisseur avant 20 et le deuxième actionneur A2 est agencé pour commander l’activation ou la désactivation du raidisseur arrière 21. Le premier actionneur A1 est positionné de manière à, selon son état, verrouiller ou libérer la deuxième extrémité du raidisseur avant 20 par rapport au ski. Le deuxième actionneur A2 est positionné de manière à, selon son état, verrouiller ou libérer la deuxième extrémité du raidisseur arrière 21 par rapport au ski.

Pour chacun de ces deux actionneurs A1, A2, le doigt de verrouillage 40 est agencé pour venir se loger dans un orifice de verrouillage 430, 431 distinct.

Les figures 5A à 5E illustrent la personnalisation du ski par action sur le raidisseur avant et/ou le raidisseur arrière.

Figure 5A :

Le ski est représenté à plat. Le raidisseur avant et le raidisseur arrière sont inactifs et accompagnent la flexion du ski. Cette configuration permettra de faciliter la conduite du ski pour les skieurs recherchant un ski tolérant, polyvalent et réactif.

Figure 5B :

Le ski est représenté en flexion. Le raidisseur avant 20 est actif, par l’actionnement de l’actionneur A1 dont le doigt de verrouillage vient se loger dans l’orifice 430, et le raidisseur arrière 21 est actif, par l’actionnement de l’actionneur A2 dont le doigt de verrouillage vient se loger dans l’orifice 431. Le raidisseur avant 20 et le raidisseur arrière 21 sont arc-boutés lors de la flexion du ski. Cette configuration permettra de raidir uniformément le ski à l’avant et à l’arrière augmentant de fait l’accroche ainsi que la stabilité à haute vitesse et en grandes courbes. - Figure 5C :

Le ski est représenté en flexion. Le raidisseur avant 20 est actif, par l’actionnement de l’actionneur A1 dont le doigt de verrouillage 40 vient se loger dans l’orifice 430 et le raidisseur arrière 21 est inactif. Le raidisseur avant 20 est arc-bouté entre son extrémité fixe et son extrémité verrouillée par l’actionneur lors de la première flexion du ski qui suit la mise à l’état actif de l’actionneur A2. Cette configuration permettra d’augmenter l’appui à l’avant de la fixation, facilitant de fait le déclenchement du virage et augmentant la vivacité du ski en petits virages. - Figure 5D :

Le ski est représenté en flexion. Le raidisseur avant 20 est inactif et le raidisseur arrière 21 est actif, par l’actionnement de l’actionneur A2 dont le doigt de verrouillage 40 vient se loger dans l’orifice 431. Le raidisseur arrière subit un arc-boutement entre son extrémité fixe et son extrémité verrouillé par l’actionneur lors d’une flexion du ski. Cette configuration permettra, en raidissant seulement la partie arrière du ski, d’augmenter l’effet d’accélération du ski en sortie de virage.

En variante de réalisation représentée sur la figure 8, le raidisseur avant 20 et le raidisseur arrière 21 sont réalisés chacun sous la forme d’une couche en matériau composite piézoélectrique. L’excitation par un courant du matériau permet de raidir ladite couche et d’obtenir des effets semblables à ceux décrits ci-dessus. Ces couches pourront être intégrées au ski à l’avant de la fixation ou à l’arrière de celle-ci ou à proximité de la spatule (raidisseur 24 sur la figure 8) ou du talon du ski.

En ce qui concerne l’interface 22, le réglage de sa position peut permettre, au choix : o de changer le positionnement du « milieu de chaussure » par rapport au ski, o de changer le point de référence fixe de l’interface sur le ski, o selon un mode particulier de réalisation, de changer le delta de hauteur entre l’avant et l’arrière de la chaussure lorsqu’elle est fixée sur le ski.

Pour cela, comme représenté sur les figures 1 et 2 et comme évoqué ci-dessus, le dispositif de personnalisation comporte deux actionneurs A3, A4, semblables à ceux employés pour les raidisseurs et désignés ci-après actionneur avant A3 et actionneur arrière A4. L’actionneur avant A3 est destiné à verrouiller la platine dans sa position avancée et l’actionneur arrière A4 est destiné à verrouiller la platine dans sa position reculée. Lorsque la platine 221 n’est verrouillée dans aucune de ses deux positions, celle-ci est préférentiellement libre en translation entre ses deux positions. Un troisième actionneur A5 (non représenté) pourra cependant être employé pour verrouiller la platine dans une position intermédiaire située entre sa position avancée et sa position reculée, cette position intermédiaire correspondant par exemple au point dit de « milieu de chaussure ».

Comme déjà décrit ci-dessus, le point de verrouillage de la platine, défini par la position de chacun des actionneurs A3, A4, A5 et celle de chacun des orifices de positionnement, correspond à la position du point de référence lorsque la platine 221 est verrouillée dans l’une de ses positions. A titre d’exemple et de manière non limitative, l’actionneur avant A3 est positionné pour bloquer en mouvement la platine 221 par sa partie avant en vue de positionner le point de référence fixe de l’interface 22 à l’avant et l’actionneur arrière A4 est positionné pour bloquer en mouvement la platine 221 par sa partie arrière en vue de positionner le point de référence fixe de l’interface 22 à l’arrière. L’actionneur avant A3 est ainsi agencé pour coopérer avec un orifice de positionnement 432 en vue de permettre un référentiel de blocage de la position à l’avant et un positionnement de l’interface avancé par rapport au positionnement obtenu avec l’actionneur arrière A4. L’actionneur arrière A4 est agencé pour coopérer avec un orifice de positionnement 433 en vue de permettre un référentiel de blocage de la position à l’arrière et un positionnement de l’interface reculé par rapport au positionnement obtenu avec l’actionneur avant A3.

Pour une architecture à deux actionneurs A3, A4, les figures 6A à 6C illustrent les différentes configurations prises par la platine 221 de l’interface. - Figure 6A : L’actionneur avant A3 et l’actionneur arrière A4 sont désactivés. La platine 221 est donc libre dans son mouvement de coulissement vers l’avant (flèche F1 sur la figure 1) ou vers l’arrière (flèche F2 sur la figure 1 ), selon les conditions rencontrées. Cette configuration donne plus de facilité et de tolérance dans conduite du ski, en filtrant fortement les vibrations du ski transmises au skieur. - Figure 6B : L’actionneur avant A3 est inactif et l’actionneur arrière A4 est activé, configurant le point de référence fixe à rarrière. L’actionneur arrière A4 coopère avec l’orifice de positionnement 433 agencé pour bloquer la platine 221 dans sa position reculée. Cette configuration augmente l’effet de stabilité du ski à haute vitesse et diminue les vibrations venant de la partie avant et transmises au skieur. - Figure 6C : L’actionneur arrière A4 est inactif et l’actionneur avant A3 est activé, configurant le point de référence fixe à l’avant. L’actionneur avant A3 coopère avec l’orifice de positionnement 432 agencé pour bloquer la platine 221 dans sa position avancée. Cette configuration augmente la vivacité du ski au changement carre à carre et est particulièrement adaptée aux petits virages.

En référence aux figures 7A et 7B, un perfectionnement de l’invention consiste à proposer un réglage du delta de hauteur entre l’avant et l’arrière et de la chaussure. Ce réglage est préférentiellement obtenu simultanément au réglage de la position longitudinale de la platine 221. Il s’agit par exemple d’incliner les glissières de coulissement de la platine afin de créer un système de rampes 225,226. Les deux rampes sont inclinées et orientées de manière à : - entraîner un basculement de l’avant de la chaussure vers le haut et de l’arrière de la chaussure vers le bas lorsque la platine 221 de l’interface est verrouillée en position avancée par l’actionneur A3, - entraîner un basculement de l’avant de la chaussure vers le bas et de l’arrière de la chaussure vers le haut lorsque la platine 221 de l’interface est verrouillée en position reculée par l’actionneur A4. - Les figures 7A et 7B illustrent le principe de fonctionnement de ce réglage en hauteur : - Figure 7A : L’actionneur arrière A4 est inactif et l’actionneur avant A3 est activé, configurant le point de référence fixe à l’avant. L’actionneur avant A3 coopère avec l’orifice de positionnement 432. La platine 221 est alors dans sa position avancée et l’avant de la chaussure est relevé par rapport au talon de la chaussure. Cette configuration augmente l’accroche du ski à l’avant du pied ainsi que les effets de la position vue en 6C. - Figure 7B : L’actionneur avant A3 est inactif et l’actionneur arrière A4 est activé, configurant le point de référence fixe à l’arrière. L’actionneur Arrière A4 coopère avec l’orifice de positionnement 433. La platine 221 est alors dans sa position arrière et l’avant de la chaussure est abaissé par rapport au talon de la chaussure. Cette configuration augmente l’accroche du ski à l’arrière du pied ainsi que les effets de la position vue sur la figure 6B.

Tableau listant les profils de comportement mécanique listés ci-dessus en relation avec l’état de chaque élément (raidisseur avant, raidisseur arrière, position du point de référence de l’interface).

Le système de l’invention présente ainsi de nombreux avantages. Il permet en effet de personnaliser le comportement mécanique d’un ski de manière simple, juste à partir d’une télécommande. La personnalisation pourra être réalisée par l’utilisateur lui-même préalablement à sa sortie ou pendant celle-ci selon sa forme du jour et les conditions rencontrées. La personnalisation pourra également être effectuée par un fabricant, un vendeur ou un loueur en fonction du profil de l’utilisateur.

Afin de faciliter l’expérience de l’utilisateur, il est possible de sélectionner parmi toutes les combinaisons possibles un certain nombre de profils favoris parmi lesquels l’utilisateur choisira.

On réalise ainsi une personnalisation adaptée à l’utilisateur dont un exemple est représenté dans le tableau suivant :

Dans un cas comme celui pris en exemple ci-dessus, il est envisageable de prévoir une télécommande simplifiée, par exemple composée d’un seul bouton pour sélectionner parmi les deux ou trois profils favoris. Une telle télécommande simplifiée peut avantageusement se placer sur la poignée du bâton de ski, de manière à faciliter le changement du profil même en pleine phase de ski.

Claims (15)

1. Revendications

   1. Dispositif de personnalisation du comportement mécanique d’un engin de glisse sur neige, s’étendant suivant une direction parallèle à un axe longitudinal de manière à définir une partie avant et une partie arrière, ledit dispositif comprenant : o au moins un premier élément d’action sur te comportement mécanique de l’engin de glisse, o au moins un premier actionneur agencé pour verrouiller/déverrouiller ledit premier élément d’action par rapport à l’engin de glisse, o une unité de commande agencée pour commander une activation ou une désactivation du premier actionneur, et caractérisé en ce que chaque actionneur (A1, A2, A3, A4) comporte un électroaimant et un doigt de verrouillage (40) agencé pour être entraîné par rélectroaimant lorsque celui-ci est alimenté par un courant électrique.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit premier élément d’action comporte un premier raidisseur (20) agencé pour, selon son état, agir sur le niveau de souplesse d’une zone située sur la partie avant de l’engin de glisse.
3. 3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte un deuxième élément d’action sur le comportement mécanique du ski et un deuxième actionneur commandé par ladite unité de commande pour verrouiller/déverrouiller ledit deuxième élément d’action par rapport à l’engin de glisse.
4. 4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le deuxième élément d’action comporte un deuxième raidisseur (21) agencé pour, selon son état, agir sur le niveau de souplesse d’une zone située sur la partie arrière de l’engin de glisse.
5. 5. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu’il comporte un troisième élément d’action sur le comportement mécanique de l’engin de glisse et au moins un troisième actionneur commandé par l’unité de commande pour verrouiller/déverrouiller ledit troisième élément d’action par rapport à l’engin de glisse.
6. 6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que le troisième élément d’action comporte une interface (22) dotée d’une platine (221) mobile agencée pour prendre au moins deux positions fixes, une position, dite avancée, placée en partie avant de l’interface ou une position, dite reculée, placée en partie arrière de l’interface, ou pour se déplacer librement entre lesdites deux positions fixes.
7. 7. Système seton la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que te troisième élément d’action comporte un premier actionneur (A3) et un deuxième actionneur (A4) commandé sélectivement par l’unité de commande (UC2) pour verrouiller la platine dans sa position avancée ou en position reculée, ledit premier actionneur étant situé sur la partie avant de l’interface et te deuxième actionneur étant situé sur la partie arrière de l’interface.
8. 8. Dispositif seton la revendication 7, caractérisé en ce que 1e troisième élément d’action comporte un troisième actionneur (A5) agencé pour verrouiller la platine de l’interface dans une position intermédiaire située entre la position avancée et te position reculée.
9. 9. Dispositif seton la revendication 8, caractérisé en ce que la position intermédiaire correspond à la position dite « milieu de chaussure ».
10. 10. Dispositif seton l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte une interface de communication (l__COM2) agencée pour se connecter à travers une liaison sans-fil à une interface de communication d’un terminal de commande, et en ce que son unité de commande est agencée pour commander chaque élément d’action sur le comportement mécanique de l’engin de glisse en fonction du signal de commande reçu en provenance du terminal de commande.
11. 11. Système de personnalisation d’un engin de glisse sur neige, s’étendant suivant une direction parallèle à un axe longitudinal de manière à définir une partie avant et une partie arrière, ledit système étant caractérisé en ce qu’il comprend : Un terminal de commande (3) comportant : o une première interface de communication (IJ3OM1), o une interface de dialogue homme-machine (IHM) agencée pour permettre une sélection manuelle d’au moins une commande associée à un profil de comportement mécanique de l’engin de glisse, o une première unité de commande (UC1) coopérant avec Sa première interface de communication et avec l’interface de dialogue homme-machine et comprenant une application logicielle de paramétrage du comportement mécanique de l’engin de glisse agencé pour générer au moins un signai de commande représentatif du profil de comportement mécanique de l’engin de glisse sélectionné à partir de l’interface de dialogue homme-machine, - Un dispositif de personnalisation (4) du comportement mécanique de l’engin de glisse, lequel dispositif comportant au moins un premier élément d’action sur le comportement mécanique de l’engin de glisse, au moins un premier actionneur agencé pour verrouiller/déverrouiller ledit premier élément d’action par rapport à l’engin de glisse et dont l'activation est commandée par une deuxième unité de commande et agencé pour se connecter audit terminal de commande en vue de recevoir au moins un signal de commande représentatif d’un profil de comportement mécanique de l’engin de glisse sélectionné sur ledit terminal de commande.
12. 12. Système selon la revendication 11, caractérisé en ce que le terminal de commande (3) comporte un dispositif de géolocalisation (GPS) agencé pour déterminer la position géographique du terminal de commande.
13. 13. Système selon la revendication 12, caractérisé en ce que la première unité de commande (UC1 ) est agencée pour coopérer avec te dispositif de géolocalisation et en ce que te module logiciel de paramétrage est agencé pour générer un profil de comportement mécanique spécifique tenant compte de la position géographique du terminal de commande.
14. 14. Système selon l’une des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que la première interface de communication (1_COM1) et la deuxième interface de communication (l_COM2) communiquent à travers une technologie de type NFC.
15. 15. Système selon l’une des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que la première interface de communication et ia deuxième interface de communication communiquent à travers une technologie de type Bluetooth.