FR3047034A1

FR3047034A1 - Bassin de piscine a debordement

Info

Publication number: FR3047034A1
Application number: FR1650504A
Authority: FR
Inventors: Claude Bonnet; Veronique Bonnet; Laurent Bonnet; Jerome Bonnet
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2016-01-22
Filing date: 2016-01-22
Publication date: 2017-07-28
Also published as: EP3405628A1; EP3405628B1; WO2017125670A1; ES2753752T3

Abstract

Le bassin de piscine présentant des parois (P) et un fond (E) est remarquable en ce que les parois (P) au moins sont conformées pour délimiter un espace périphérique (E) apte à capter et à recueillir par débordement l'eau du bassin, en constituant un bac tampon, ledit espace (E) étant assujetti à des moyens de pompage et de filtration de ladite eau.

Description

L’invention se rattache au secteur technique des bassins pour piscine, et plus particulièrement pour piscines enterrées.

Différentes solutions techniques ont été proposées pour réaliser des bassins de piscine, par exemple, au moyen de panneaux modulables ou, de manière traditionnelle, par une construction maçonnée.

Plus particulièrement, l’invention concerne un bassin de piscine, dit « à débordement » ou « à déversement », dont, au moins, l’un des côtés est conformé pour permettre le débordement de l’eau en provenance du bassin, tout en permettant son stockage.

Une solution ressort, par exemple, de l’enseignement du brevet FR 2 769 334, qui concerne un bassin de piscine réalisé à partir de panneaux, dont l’un est agencé pour faire office de déversoir, en communication avec un élément apte à collecter et à stocker l’eau en provenance du bassin de la piscine. L’élément collecteur présente une partie supérieure conformée pour permettre la collecte de l’eau du bassin de la piscine, et une partie inférieure faisant office de stock tampon de l’eau récupérée. Cet élément collecteur est généralement assujetti à des moyens de pompage et de filtration.

On connaît également des bassins de piscine ceinturés par une goulotte de récupération de l’eau qui, par conséquent, est affleurente. Généralement, cette conception de bassin est réservée à la réalisation de bassins de piscines municipales, le plus souvent exécutés de manière traditionnelle, par coulage de béton dans des coffrages.

Une autre solution ressort de l’enseignement du document WO 03/095767, qui concerne un dispositif de construction d’un bassin de piscine à débordement, au moyen de blocs indépendants, modulables, faisant office de réservoir. Les différents blocs présentent des agencements d’accouplement et de communication, pour constituer les parois du bassin de la piscine. Chaque bloc présente, par conséquent, des agencements spécifiques, d’une part, pour capter et recueillir par débordement l’eau du bassin, et d’autre part, pour collecter et diriger l’eau à l’intérieur de chacun des blocs, qui sont enterrés.

Enfin, on connaît des bassins monoblocs de piscines réalisés sous forme d’une coque obtenue directement par moulage de matières plastiques. Ce type de bassin de piscine présente l’avantage de pouvoir être installé très rapidement par toute personne ne nécessitant pas de qualification particulière. La coque peut avoir différentes formes géométriques, et intégrer, lors de sa fabrication des marches d’escalier, par exemple. A partir de cet état de la technique, le problème que se propose de résoudre l’invention est de réaliser un bassin de piscine, à débordement périphérique, dite « piscine miroir », qui remédie aux différents inconvénients relevant de cet état de la technique, mais qui en combine les avantages.

Pour résoudre un tel problème, il a été conçu et mis au point un bassin de piscine présentant des parois et un fond remarquable en ce que les parois au moins sont conformées pour délimiter un espace périphérique apte à capter et à recueillir par débordement l’eau du bassin, en constituant un bac tampon, ledit espace étant assujetti à des moyens de pompage et de filtration de ladite eau.

Pour résoudre le problème posé de créer un espace périphérique, ledit espace résulte de l’emboîtement de deux coques correspondant à la forme du bassin, lesdites coques ayant des longueurs de périmètre différentes en constituant une coque interne et une coque externe rendues solidaires l’une de l’autre.

Il ressort de ces caractéristiques, que l’eau contenue dans la coque interne peut déborder périphériquement dans la coque externe, qui fait office de zone de réception et de zone de stockage, laquelle eau est ensuite soumise à l’action des moyens de filtration et de pompage pour être réintroduite par tous moyens, telles que buses de refoulement, dans la coque interne.

Compte tenu du problème posé d’obtenir un bassin de piscine à débordement, dit « effet miroir », la coque interne présente une hauteur supérieure à la hauteur de la coque externe, pour permettre le débordement de l’eau contenue dans la coque interne, dans l’espace délimité par lesdites coques. L’invention est également remarquable par les caractéristiques ci-après, considérées séparément, ou selon des combinaisons quelconques, à savoir : -des renforts faisant office d’entretoise et d’écarteur sont fixés dans l’espace entre les deux coques, sur la totalité ou une partie de la hauteur desdites coques. -les renforts ont un profil en oméga. -le pourtour supérieur de la coque interne présente un profil arrondi dirigé en direction de l’espace en formant une lame pour un débordement périphérique de l’eau contenue dans ladite coque interne. -le pourtour supérieur de la coque externe présente des agencements pour former une goulotte apte à recevoir un caillebotis ou grille. -un des côtés de la coque externe présente des agencements pour l’intégration d’un enrouleur pour couverture souple, -le caillebotis présente au niveau des agencements pour l’intégration de Fenrouleur, une partie articulée pour permettre le passage de ladite couverture, au fur et à mesure de son enroulement ou déroulement, -les coques sont réalisées, d’une manière monobloc, en matière plastique, la coque interne présentant directement lors de sa fabrication, ou d’une manière rapportée, un escalier. L’invention est exposée ci-après plus en détail à l’aide des figures des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective, avant assemblage des principaux éléments constitutifs du bassin de piscine selon les caractéristiques de l’invention, - la figure 2 est une vue en perspective du bassin de piscine, après assemblage des différents éléments constitutifs, selon l’invention, - la figure 3 est une vue en coupe transversale, ou longitudinale, de la piscine, à caractère schématique, - la figure 4 est, à une échelle plus importante, une vue partielle en coupe considérée, selon la ligne 4-4 de la figure 3, - la figure 5 est une vue en coupe de la coque interne, - la figure 6 est, à une échelle plus importante, une vue de l’extrémité supérieure de la coque interne, illustrée figure 5, - la figure 7 est une vue en coupe de la coque externe, - la figure 8 est une vue partielle, en coupe, de l’assemblage des deux coques, au niveau de l’agencement de la coque externe pour la réception et l’intégration d’un enrouleur de couverture souple. L’invention trouve une application particulièrement avantageuse, pour la réalisation de bassins de piscines, de forme générale quadrangulaire, sans pour cela exclure d’autres formes géométriques. De manière classique, le bassin comporte des parois (P) et un fond (F).

Selon l’invention, les parois (P) sont conformées pour délimiter un espace périphérique (E), apte à capter et à recueillir, par débordement, l’eau contenue dans le bassin. Comme il sera indiqué dans la suite de la description, cet espace (E) est assujetti à tous types de moyens de pompage et de filtration de l’eau, moyens parfaitement connus pour un homme du métier.

Selon les caractéristiques à la base de l’invention, l’espace (E) résulte de l’emboîtement de deux coques (1) et (2), de formes générales identiques, et correspondant à la forme souhaitée du bassin. Dans les dessins annexés, les coques (1) et (2) ont une forme générale rectangulaire, pour définir, par conséquent, un bassin de forme générale rectangulaire. Compte tenu de l’espace (E) que l’on veut créer, les coques (1) et (2) ont des longueurs de périmètre différentes, afin de constituer une coque interne (1) et une coque externe (2). Les coques (1) et (2) sont rendues solidaires l’une de l’autre, par tous types de moyens permettant de délimiter au moins l’espace périphérique (E), qui s’étend avantageusement, mais non limitativement, sur la totalité de la hauteur desdites coques (1) et (2).

Dans une forme de réalisation préférée, les coques (1) et (2) sont rendues solidaires au niveau de leur fond respectif, par une opération de collage, ou autre.

Pour réaliser un espace de largeur constante, résultant de l’imbrication des deux coques (1) et (2), tout en ayant pour objectif d’améliorer la rigidité de l’ensemble du bassin, des renforts (3), faisant office d’entretoise et d’écarteur, sont fixés dans l’espace (E) entre les deux coques (1) et (2). Par exemple, ces renforts (3) sont fixés, par tous moyens connus et appropriés, sur la totalité ou une partie de la hauteur desdites coques, notamment de la coque interne (1) (figure 4). Les renforts (3) ont un profil transversal en oméga, et sont disposés de manière jointive, ou selon des intervalles déterminés sur la totalité, ou une partie du pourtour de la coque interne (1). L’espace (E), et en conséquence, les dimensions des renforts (3), sont calibrés de manière à obtenir un volume de stockage de l’eau en rapport avec les dimensions du bassin et des besoins exigés par le fonctionnement du débordement.

Selon une autre caractéristique, la coque interne (1) présente une hauteur supérieure à la hauteur de la coque externe (2). Ces dispositions permettent le débordement de l’eau contenue dans la coque interne, dans l’espace (E) délimité par lesdites coques (1) et (2). Comme le montrent, notamment, les figures 5 et 6, le pourtour supérieur de la coque interne (1) présente un profil arrondi (la), dirigé en direction de l’espace (E), en formant une lèvre pour un débordement périphérique de l’eau contenue dans ladite coque interne. Ce profil (la) peut être renforcé par un tube rond (4), intégré dans la section interne dudit profil (la) en appui sur un profil support (5) fixé à l’extérieur de la paroi de la coque interne (1).

Le pourtour supérieur de la coque externe (2) présente des agencements (2a), pour former une goulotte apte à recevoir un caillebotis ou grille (6). Ce caillebotis repose donc sur la goulotte (2a), que présente le pourtour supérieur de la coque externe (2), et sur l’élément support (5) de la coque interne (1). Ce caillebotis (6) a pour fonction d’obturer périphériquement l’espace (E), tout en permettant le passage de l’eau en provenance de la coque interne (1).

Comme le montrent les figures 7 et 8, l’un des côtés de la coque externe (2) présente des agencements (2b) pour l’intégration d’un enrouleur (7), assujetti à une couverture souple (8), résultant par exemple d’un assemblage de plusieurs lames articulées, ou d’une membrane souple de simple ou double épaisseur, avec une mousse intermédiaire améliorant la flottabilité, ou tout autre dispositif. . Cet agencement (2b) peut être constitué par un caisson formé directement lors de la fabrication de la coque externe (2). A noter que le caillebotis (6) présente au niveau du caisson (2b) recevant l’enrouleur (7) une partie articulée (6a), pour permettre le passage de la couverture souple, au fur et à mesure de son déroulement ou de son enroulement.

Les coques (1) et (2) sont réalisées de manière monobloc en matière plastique, par tous procédés de fabrication parfaitement connus pour un homme du métier. Les renforts (3) peuvent, également, être réalisés en matière plastique ou autres matériaux, en étant, comme indiqué, rapportés et fixés, par exemple, sur la coque interne, ou formés directement lors de la fabrication de ladite coque interne. La coque interne (1) peut également présenter directement lors de sa fabrication, un escalier (9) (figures 1 et 2). L’escalier (9) peut également être rapporté et fixé à un endroit quelconque sur au moins l’une des parois de la coque interne (1).

La coque interne (1) et la coque externe (2) présentent tous types d’agencements pour la circulation de l’eau, et la vidange.

Les avantages ressortent bien de la description.

Claims

REVENDICATIONS -1- Bassin de piscine présentant des parois (P) et un fond (E), caractérisé en ce que les parois (P) au moins sont conformées pour délimiter un espace périphérique (E) apte à capter et à recueillir par débordement l’eau du bassin, en constituant un bac tampon, ledit espace (E) étant assujetti à des moyens de pompage et de filtration de ladite eau. -2- Bassin selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’espace (E) résulte de l’emboîtement de deux coques correspondant à la forme du bassin, lesdites coques ayant des longueurs de périmètre différentes en constituant une coque interne (1) et une coque externe (2) rendues solidaires l’une de l’autre. -3- Bassin selon la revendication 2, caractérisé en ce que la coque interne (1) présente une hauteur supérieure à la hauteur de la coque externe (2), pour permettre le débordement de l’eau contenue dans la coque interne (1), dans l’espace délimité par lesdites coques (1) et (2). -4- Bassin selon l’une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que des renforts (3) faisant office d’entretoise et d’écarteur sont fixés dans l’espace entre les deux coques (1) et (2), sur la totalité ou une partie de la hauteur desdites coques. -5- Bassin selon la revendication 4, caractérisé en ce que les renforts ont un profil en oméga. -6- Bassin selon l’une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le pourtour supérieur de la coque interne (1) présente un profil (la) arrondi dirigé en direction de l’espace (E) en formant une lame pour un débordement périphérique de l’eau contenue dans ladite coque interne (1). -7- Bassin selon l’une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le pourtour supérieur de la coque externe (2) présente des agencements pour former une goulotte apte à recevoir un caillebotis ou grille (6). -8- Bassin selon l’une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l’un des côtés de la coque externe (2) présente des agencements pour l’intégration d’un enrouleur(7) pour couverture souple (8). -9- Bassin selon l’une quelconque des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que le caillebotis (6) présente au niveau des agencements pour l’intégration de l’enrouleur (7), une partie articulée (6a) pour permettre le passage de la couverture (8), au fur et à mesure de son enroulement ou déroulement. -10- Bassin selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que les coques (1) et (2) sont réalisées, d’une manière monobloc, en matière plastique, la coque interne (1) présentant un escalier (9).