FR3045095A1 - Ensemble de tubes pour arbre d'enroulement de volet roulant - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un ensemble de tubes (10, 44), et un procédé de mise en œuvre pour former un arbre d'enroulement d'une longueur mesurée. Il comprend un premier tube (10) d'une première longueur et n deuxièmes tubes d'une deuxième longueur, ledit premier tube (10) et i deuxièmes tubes, i étant inférieur ou égal à n, étant emmanchés les uns dans les autres de manière à ce que la somme de ladite première longueur et i fois ladite deuxième longueur soit supérieure à ladite longueur mesurée et que la somme de ladite première longueur et i-1 fois ladite deuxième longueur soit inférieure à ladite longueur mesurée. Ledit premier tube (10) présente un marquage longitudinal (20) de n échelles de mesure de longueur d'arbre d'enroulement décalées les unes par rapport aux autres d'une valeur de longueur sensiblement égale à ladite deuxième longueur.

Description

Ensemble de tubes pour arbre d’enroulement de volet roulant

La présente invention se rapporte à un ensemble de tubes destinés à être emmanchés respectivement les uns dans les autres pour pouvoir former un arbre d'enroulement de volet roulant.

Un domaine d'application envisagé, est notamment, mais non exclusivement, celui de la rénovation des volets roulants existants, et plus particulièrement, la transformation d'un volet roulant de type « manuel », comprenant un arbre d’enroulement d’un tablier et une manivelle d’entraînement de l’arbre, par un volet roulant motorisé. Partant, les dimensions du nouveau volet roulant motorisé sont déterminées par l'espace libre laissé par le précédent. Il convient alors d'adapter la longueur de l'arbre d'enroulement du tablier.

Aussi, il est proposé dans le commerce, des ensembles à trois tubes destinés à être emmanchés respectivement les uns dans les autres pour pouvoir former l'arbre d'enroulement. Si la longueur d'arbre d'enroulement requise est comprise entre la somme des longueurs de deux tubes et la somme des longueurs de trois tubes emmanchés les uns dans les autres, les trois tubes sont précisément emmanchés les uns dans les autres et le premier est sectionné de manière à pouvoir obtenir la longueur requise. Dans certaines circonstances, il est même nécessaire de procéder à une deuxième section.

Si cette longueur est comprise entre la longueur d'un tube et la somme des longueurs de deux tubes emmanchés l'un dans l'autre, les deux tubes sont précisément emmanchés l'un dans l'autre et le premier est sectionné. Enfin, si la longueur requise est inférieure à la longueur d'un seul tube, il est sectionné en conséquence.

Un tel mode de mise en oeuvre est relativement malaisé et chronophage. Il s'agit en effet tout d'abord de mesurer la distance entre les deux supports opposés des extrémités de l'arbre d'enroulement et en en déduisant les longueurs utiles des différents embouts et accessoires, puis d'emmancher les tubes les uns dans les autres afin de reporter le résultat de la mesure par une marque sur le premier tube pour pouvoir ensuite le sectionner, par exemple au moyen d'une scie adaptée.

Les tubes sont emmanchés coulissants les uns à l'intérieur des autres et le report de la mesure, au moyen d'un mètre à ruban par exemple, sur le premier tube peut comporter une incertitude. D'autre part, lorsque les trois tubes sont emmanchés les uns dans les autres, leur portée est relativement grande et l'ensemble peu manipulable.

Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention est de fournir un ensemble de tubes permettant de former plus aisément un arbre d'enroulement de volet roulant.

Dans ce but, il est proposé un ensemble de tubes destinés à être emmanchés les uns dans les autres pour former un arbre d’enroulement de volet roulant d’une longueur mesurée, ledit ensemble comprenant un premier tube d’extrémité présentant une première longueur et n deuxièmes tubes présentant chacun une deuxième longueur, ledit premier tube et i deuxièmes tubes, i étant inférieur ou égal à n, étant destinés à être emmanchés respectivement les uns dans les autres de manière à ce que la somme de ladite première longueur et i fois ladite deuxième longueur soit supérieure à ladite longueur mesurée et que la somme de ladite première longueur et M_ fois ladite deuxième longueur soit inférieure à ladite longueur mesurée, de façon à pouvoir sectionner ledit premier tube pour obtenir une longueur d’arbre d’enroulement égale à ladite longueur mesurée. Ledit premier tube présente un marquage longitudinal de n échelles de mesure de longueur d’arbre d’enroulement décalées les unes par rapport aux autres d’une valeur de longueur sensiblement égale à ladite deuxième longueur, de manière à pouvoir lire directement sur la i'eme échelle dudit premier tube la longueur dudit premier tube et desdits i deuxièmes tubes emmanchés les uns dans les autres.

Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en oeuvre d'un marquage longitudinal, présentant n échelles de mesure de longueur d’arbre d’enroulement décalées les unes par rapport aux autres d’une valeur de longueur sensiblement égale à la deuxième longueur de deuxième tube, de manière à pouvoir choisir l'échelle de mesure correspondant au nombre de deuxièmes tubes à emmancher les uns dans les autres et à la suite du premier tube, et à lire directement sur le premier tube la mesure de longueur pour pouvoir scier le premier tube. De la sorte, il n'est nul besoin de reporter le mètre à ruban sur l'ensemble des tubes emmanchés les uns dans les autres pour porter une marque sur le premier tube et procéder au sciage du premier tube au niveau de ladite marque. La simple mesure de la longueur qui s'étend entre les deux supports latéraux de l'arbre de volet roulant, et la lecture directe de cette mesure sur le seul premier tube, en choisissant l'échelle de mesure correspondante, permet de scier le premier tube à la bonne longueur sans nécessairement emmancher tous les tubes les uns dans les autres. La seule manipulation du premier tube rend plus aisé l'opération. De surcroît, les échelles de mesure incluent avantageusement, la soustraction de la longueur des accessoires et notamment des embouts à emmancher aux extrémités de l’arbre.

Avantageusement, lesdits deuxièmes tubes présentent une première partie efficace et une seconde partie de raccordement complémentaire de ladite première partie. La partie de raccordement d'un deuxième tube est une partie de jonction qui vient s'engager dans le premier tube, ou dans la partie efficace d'un autre deuxième tube, à l'opposé de sa seconde partie de raccordement. La partie de raccordement est montée à coulissement. Préférentiellement, ladite seconde partie de raccordement présente une longueur supérieure au quart de ladite première partie efficace. De la sorte, la partie de raccordement d'un tube peut être plus ou moins coulissée à l'intérieur du premier tube ou d'un autre tube, sans nuire pour autant à la résistance de l'arbre d'enroulement, de manière à autoriser le réglage fin de la longueur de l'arbre.

Selon un mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement avantageux, ladite première partie efficace présente une section octogonale régulière. De la sorte, comme on l’expliquera ci-après, les tubes peuvent être liés en rotation lorsqu’ils sont emmanchés les uns dans les autres. Aussi, l'arbre d'enroulement présente des faces longitudinales planes permettant de fixer aisément l'extrémité du tablier d'un volet roulant. Et néanmoins, la forme cylindrique à base octogonale permet un enroulement relativement continu et sans à-coups du tablier.

En outre, ladite seconde partie de raccordement présente une section dodécagonale concave. La seconde partie est obtenue à partir d'un tube présentant une section octogonale régulière laquelle forme la première partie efficace, en déformant une face sur deux. En effet, une face sur deux est enfoncée radialement et pliée selon une médiane longitudinale de la face. De la sorte, on obtient un rapprochement radial des autres faces permettant alors d'engager la seconde partie à coulissement à l'intérieur de la partie efficace d'un autre tube ou dans le premier tube. Partant, ladite seconde partie de raccordement présente avantageusement des portées d’appui en étoile. Ces portées d'appui en étoile viennent alors s'appuyer à plat, à l'intérieur de la partie efficace d'un autre tube, contre les faces internes de la partie efficace et une face sur deux. De la sorte, la seconde partie peut coulisser aisément à l’intérieur d’une première partie tout en étant parfaitement solidaire en rotation.

Selon une variante de réalisation, la seconde partie est obtenue à partir d'un tube présentant également une section octogonale régulière en déformant deux seules faces. Avantageusement, deux faces diamétralement opposées sont déformées.

Avantageusement, ledit premier tube présente deux extrémités libres opposées, et ledit marquage longitudinal s’étend de l’une desdites extrémités libres jusqu’à une distance donnée de l’autre desdites extrémités libres, selon le sens décroissant desdites échelles de mesure de longueur. Ainsi, la portion de premier tube dépourvue de marquage longitudinal est réservée à la jonction avec un deuxième tube. Et elle ne nécessite donc pas de marquage.

Selon un mode de réalisation de l'invention particulièrement avantageux, ledit marquage longitudinal est porté sur ledit premier tube en collant une bande adhésive pré-imprimée desdites n échelles de mesure de longueur d’arbre. De la sorte, il est aisé de réaliser les deuxièmes tubes à partir de premiers tubes, en déformant localement leur extrémité pour former la partie de raccordement, et de réserver des premiers tubes sur lesquels on vient coller la bande adhésive pré-imprimée.

Avantageusement, le nombre de deuxièmes tubes n, est égal à deux. Et partant, le premier tube présente un marquage longitudinal de deux échelles. Selon un autre mode de mise en oeuvre, le marquage du premier tube présente en outre une autre échelle de mesure de la longueur du premier tube. Cette caractéristique permet de pouvoir lire directement sur le premier tube, la longueur hors tout de l’arbre assemblé, et de le sectionner à la longueur désirée, lorsque la longueur de l'arbre d'enroulement est inférieure à celle du premier tube.

Selon un autre objet, il est proposé un procédé de mise en oeuvre d’un ensemble de tubes décrits ci-dessus, pour le montage d’un arbre d’enroulement de volet roulant, ledit procédé étant du type comprenant les étapes suivantes : on fournit un ensemble comprenant un premier tube d’extrémité présentant une première longueur et n deuxièmes tubes présentant chacun une deuxième longueur ; on mesure une longueur d’arbre d’enroulement ; on emmanche ledit premier tube et i deuxièmes tubes, i étant inférieur ou égal à n, respectivement les uns dans les autres de manière à ce que la somme de ladite première longueur et i fois ladite deuxième longueur soit supérieure à ladite longueur mesurée et que la somme de ladite première longueur et M_ fois ladite deuxième longueur soit inférieure à ladite longueur mesurée ; et, on sectionne ledit premier tube pour obtenir une longueur d’arbre d’enroulement égale à ladite longueur mesurée. Ledit premier tube présente un marquage longitudinal de n échelles de mesure de longueur d’arbre d’enroulement décalées les unes par rapport aux autres d’une valeur de longueur sensiblement égale à ladite deuxième longueur; et on lit directement sur la i'eme échelle dudit premier tube la longueur dudit premier tube et desdits i tubes emmanchés les uns dans les autre. D’autres particularités et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après d’un mode de réalisation particulier de l’invention, donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - les Figures 1, 2 et 3 sont des vues schématiques en perspective de tubes d’un ensemble de tubes conforme à l’invention ; - la Figure 4 est une vue schématique de face des éléments représentés sur les Figures 2 et 3 selon la flèche IV ; - la Figure 5 est une vue schématique d’un ensemble de tubes selon un premier mode de mise en oeuvre ; - la Figure 6 est une vue schématique d’un ensemble de tubes selon un deuxième mode de mise en oeuvre; - la Figure 7 est une vue schématique de détail d’une liaison entre les tubes représentés sur les Figures 5 et 6 ; - la Figure 8 est une vue schématique représentant une installation apte à recevoir l’ensemble de tubes conforme à l’invention ; - la Figure 9 est une vue schématique de mise en oeuvre de l’invention selon le premier mode illustré sur la Figure 5 ; et, - la Figure 10 est une vue schématique de mise en oeuvre de l’invention selon le deuxième mode illustré sur la Figure 6 ; et, - la Figure 11 est une vue schématique d’un élément de détail de la Figure 1.

La Figure 1 illustre un premier tube 10 de section constante octogonale et s'étendant entre une première extrémité 12 et une seconde extrémité 14. La longueur totale du premier tube 10 entre la première extrémité 12 et la seconde extrémité 14 est, selon le mode de mise en oeuvre présenté, de 990 mm. La section octogonale du premier tube 10 est telle que la distance entre deux faces opposées, 16,18 est sensiblement de 60 mm.

En outre, le premier tube 10 présente un marquage longitudinal 20 s'étendant, sur une face externe 22, de la première extrémité 12 jusqu'à un point 24 situé à distance de la seconde extrémité 14. Le marquage longitudinal 20 est réalisé par collage d'une bande adhésive 26 que l'on décrira en détail en référence à la Figure 11. Le marquage longitudinal 20 imprimé sur la bande adhésive 26 présente une seule graduation présentant des grands repères 28 et des petits repères 30 espacés de 50 mm respectivement les uns des autres, et deux échelles de mesure opposée l'une de l'autre, une première 32, une seconde 34, par rapport à une ligne médiane 36. La première échelle de mesure 32 débute à 1100 mm à partir d'un premier grand repère 38, pour se terminer à 1600 mm à un dernier grand repère 40. La seconde échelle de mesure 34 débute elle à 1700 mm à partir du premier grand repère 38, pour se terminer à 2200 mm au dernier grand repère 40. Du côté des plus petites valeurs d'échelle, l'extrémité de la bande adhésive est située sensiblement à 145 mm du premier grand repère 38, tandis qu'à l'opposé, du côté des plus grandes valeurs d'échelle, l'extrémité de la bande adhésive est située sensiblement à 115 mm du dernier grand repère 40. Aussi, du côté des grandes valeurs d'échelle, un pictogramme 42 symbolisant une poubelle est imprimé, et d'un côté de la ligne médiane 36 correspondant à la première échelle de mesure 32, est imprimé « arbre à deux tubes >>, tandis que de l'autre côté de la ligne médiane 36 correspondant à la seconde échelle de mesure 34 est imprimé « arbre à trois tubes >>. On expliquera plus en détail dans la suite de la description le rôle de ce pictogramme et de ces impressions. On observera également que les échelles de mesure 32, 34 sont décalées l'une par rapport à l'autre d'une valeur de 600 mm.

En se reportant de nouveau sur la Figure 1, on observe que la bande adhésive est collée sur la face externe 22 de façon que son extrémité située du côté des plus grandes valeurs d'échelle coïncide avec la première extrémité 12 du premier tube 10, tandis que l'extrémité opposée de la bande adhésive 26 coïncide avec le point 24 situé à distance de la seconde extrémité 14. On observera que le marquage longitudinal 20 peut également être imprimé directement sur la face externe 22 soit par gravure ou bien plus aisément grâce à une impression jet d'encre.

Les Figures 1 et 2 représentent un même deuxième tube 44. Les deux deuxièmes tubes 44 ainsi représentés et le premier tube 10 représenté sur la Figure 1, constituent l'ensemble de tubes selon l'invention et ils sont présentés sous forme de kit.

Le deuxième tube 44 s'étend ici selon une longueur de 850 mm. Il présente une première partie efficace 46 d'une longueur voisine de 550 mm et dont la section est identique à celle du premier tube 10. Il présente une seconde partie de raccordement 48 d'une longueur sensiblement égale à 260 mm. Entre la première partie efficace 46 et la seconde partie de raccordement 48, une zone intermédiaire 50 s'étend sur une longueur voisine de 50 mm.

La seconde partie de raccordement 48 est réalisée à partir d'un tube présentant une section constante sur toute sa longueur et en imprimant un enfoncement longitudinal de quatre faces parmi les huit faces, selon une ligne médiane de pliage 52. Autour du tube, une face sur deux est ainsi déformée.

On retrouve sur la Figure 4, une vue en bout du deuxième tube 44, depuis sa partie de raccordement 48. On visualise ainsi, en arrière plan, la première partie efficace 46, et au premier plan la partie de raccordement 48. Ainsi, parmi les huit faces du deuxième tube 44, une sur deux est déformée radialement dans la partie de raccordement 48 selon la ligne médiane de pliage 52. On obtient ainsi une section dodécagonale concave, où quatre faces parmi les faces originellement toutes identiques, sont pliées longitudinalement autour de la ligne médiane de pliage 52 et transformées respectivement en deux demi-faces rentrées. Cette transformation a également pour conséquence de rapproché radialement les quatre autres faces les unes des autres et partant, de pouvoir emmancher la partie de raccordement 48 à l'intérieur d'une partie efficace 46 de l'autre deuxième tube 44 ou à l'intérieur du premier tube 10.

Ainsi, sur la Figure 7, la partie de raccordement 48 d'un deuxième tube 44 est emmanchée à l'intérieur du premier tube 10. Grâce à la longueur de la partie de raccordement, il est possible de régler la position relative longitudinale des deux tubes 10, 44 tout en conservant une résistance suffisante pour former un arbre d'enroulement comme on l'expliquera ci-après.

Ainsi, comme l'illustre la Figure 5 il est possible d'ajuster l'un dans l'autre un deuxième tube 44 et un premier tube 10. Ou encore, comme l'illustre la Figure 6, il est possible d'ajuster un premier deuxième tube 44 dans le premier tube 10 et un deuxième deuxième tube 44 dans le premier deuxième tube 44. On comprend qu'il est alors possible de réaliser un arbre d'enroulement présentant deux longueurs différentes.

Un avantage de l'invention est alors de pouvoir, à partir de cet ensemble de tubes de déterminer le nombre de tubes à assembler et la longueur de premier tube 10 à sectionner pour pouvoir former un arbre d'enroulement à la longueur désirée.

Ainsi, la Figure 8 illustre schématiquement un espace 54 à l'intérieur duquel on vient loger un arbre d'enroulement et un tablier. La longueur de l'arbre d'enroulement est donnée par la distance X qui sépare d'un côté le support moteur 56 et de l'autre le support opposé 58.

Selon l'exemple présenté ici, si la distance X est comprise entre 1050 mm et 1700 mm, on réserve deux tubes, le premier tube 10 et l'un des deuxièmes tubes 44. En saisissant le premier tube 10, comme illustré sur la Figure 9, on l'oriente de manière à pouvoir lire la première échelle de mesure 32 s'étendant de 1100 mm à 1600 mm, et la mention « arbre à deux tubes >>. Puis on vient lire, sur la première échelle de mesure 32, la distance X telle que mesurée. On vient alors scier le premier tube 10 au niveau de la distance X lue, et on écarte la portion de premier tube 10 présentant le pictogramme représentatif d'une poubelle.

Ensuite, on emmanche le deuxième tube 44 à l'intérieur du premier tube 10 pour former l'arbre d'enroulement. Il présente alors la longueur correspondant à la distance X telle que mesurée.

Si la distance X mesurée est comprise entre 1700 mm et 2500 mm on réserve les trois tubes, le premier tube 10 et les deux deuxièmes tubes 44. On saisit alors le premier tube 10 comme illustré sur la Figure 10, et on l'oriente de manière à pouvoir lire la deuxième échelle de mesure 34 s'étendant de 1700 mm à 2200 mm, et la mention « arbre à trois tubes >>. Puis on vient lire, sur la deuxième échelle de mesure 34, la distance X telle que mesurée. On vient alors scier la premier tube 10 au niveau de la distance X lue, et on écarte la portion de premier tube 10 présentant le pictogramme représentatif d'une poubelle.

On emmanche ensuite l'un des deuxièmes tubes 44 à l'intérieur du premier tube 10 puis l'autre des deuxièmes tubes 44 à l'intérieur dudit un des deuxièmes tubes 44, de manière à former un arbre d'enroulement présentant une longueur correspondant à la distance X mesurée.

Les repères 28, 30 sont espacées au minimum les uns des autres de 50 mm. Toutefois, l’imprécision de lecture dans cette limite, est largement compensée par les possibilités de réglage en translation des tubes les uns par rapport aux autres grâce à la longueur de la partie de raccordement 48 des deuxièmes tubes 44.

Le mode de réalisation de l’ensemble de tubes présentés sur les Figures, avec des dimensions déterminées, peut tout à fait être transposé à un ensemble de tubes présentant des dimensions supérieures ou inférieures. De surcroît, le nombre de tubes envisagés ici n’est pas limitatif.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Ensemble de tubes (10, 44) destinés à être emmanchés les uns dans les autres pour former un arbre d’enroulement de volet roulant d’une longueur mesurée, ledit ensemble comprenant un premier tube d’extrémité (10) présentant une première longueur et n deuxièmes tubes (44) présentant chacun une deuxième longueur, ledit premier tube (10) et i deuxièmes tubes, i étant inférieur ou égal à n, étant destinés à être emmanchés respectivement les uns dans les autres de manière à ce que la somme de ladite première longueur et i fois ladite deuxième longueur soit supérieure à ladite longueur mesurée et que la somme de ladite première longueur et M_ fois ladite deuxième longueur soit inférieure à ladite longueur mesurée, de façon à pouvoir sectionner ledit premier tube (10) pour obtenir une longueur d’arbre d’enroulement égale à ladite longueur mesurée ; caractérisé en ce que ledit premier tube (10) présente un marquage longitudinal (20) de n échelles de mesure (32, 34) de longueur d’arbre d’enroulement décalées les unes par rapport aux autres d’une valeur de longueur sensiblement égale à ladite deuxième longueur, de manière à pouvoir lire directement sur la i'eme échelle dudit premier tube (10) la longueur dudit premier tube (10) et desdits i deuxièmes tubes (44) emmanchés les uns dans les autres.
2. 2. Ensemble de tubes selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits deuxièmes tubes (44) présentent une première partie efficace (46) et une seconde partie de raccordement (48) complémentaire de ladite première partie (46).
3. 3. Ensemble de tubes selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite seconde partie de raccordement (48) présente une longueur supérieure au quart de ladite première partie efficace (46).
4. 4. Ensemble de tubes selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que ladite première partie efficace (46) présente une section octogonale régulière.
5. 5. Ensemble de tubes selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que ladite seconde partie de raccordement (48) présente une section dodécagonale concave.
6. 6. Ensemble de tubes selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite seconde partie de raccordement (48) présente des portées d’appui en étoile.
7. 7. Ensemble de tubes selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit premier tube (10) présente deux extrémités libres opposées (12, 14), et en ce que ledit marquage longitudinal (20) s’étend de l’une desdites extrémités libres (12) jusqu’à une distance donnée (24) de l’autre desdites extrémités libres (14), selon le sens décroissant desdites échelles de mesure de longueur (32, 34).
8. 8. Ensemble de tubes selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ledit marquage longitudinal (20) est porté sur ledit premier tube (10) en collant une bande adhésive pré-imprimée (26) desdites n échelles de mesure (32, 34) de longueur d’arbre.
9. 9. Ensemble de tubes selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que n est égal à deux.
10. 10. Procédé de mise en oeuvre d’un ensemble de tubes selon l’une des revendications 1 à 9, pour le montage d’un arbre d’enroulement de volet roulant, ledit procédé étant du type comprenant les étapes suivantes : - on fournit un ensemble comprenant un premier tube d’extrémité (10) présentant une première longueur et n deuxièmes tubes (44) présentant chacun une deuxième longueur ; - on mesure une longueur d’arbre d’enroulement ; - on emmanche ledit premier tube (10) et i deuxièmes tubes (44), i étant inférieur ou égal à n, respectivement les uns dans les autres de manière à ce que la somme de ladite première longueur et i fois ladite deuxième longueur soit supérieure à ladite longueur mesurée et que la somme de ladite première longueur et M_ fois ladite deuxième longueur soit inférieure à ladite longueur mesurée ; et, - on sectionne ledit premier tube (10) pour obtenir une longueur d’arbre d’enroulement égale à ladite longueur mesurée ; caractérisé en ce que ledit premier tube (10) présente un marquage longitudinal (20) de π échelles de mesure de longueur d’arbre d’enroulement décalées les unes par rapport aux autres d’une valeur de longueur sensiblement égale à ladite deuxième longueur, et en ce qu’on lit directement sur la i'eme échelle dudit premier tube (10) la longueur dudit premier tube (10) et desdits i tubes (44) emmanchés les uns dans les autre.