FR3044544A1 - Dispositif pour inserer une cale entre deux portions d'os - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif pour insérer une cale 10 entre deux portions d'os O1, O2 Le dispositif selon l'invention se caractérise essentiellement pas le fait qu'il comprend une tige de préhension 20 définie selon un axe longitudinal 21 entre une extrémité proximale 22 et une extrémité distale 23 ; des moyens 24 pour lier de façon détachable l'extrémité distale 23 de la tige de préhension 20 avec la cale 10 ; une butée 25 agencée pour être apte à venir simultanément au contact des deux portions d'os O1, O2 ; et des moyens 26 pour commander un déplacement de la butée 25 par rapport à la tige de préhension 20 de façon que la butée soit apte à prendre des positions prédéterminées par rapport à la tige de préhension. Application particulièrement avantageuse pour le réglage d'une lordose par insertion d'une cage intervertébrale entre deux vertèbres.

Description

DISPOSITIF POUR INSERER UNE CALE ENTRE DEUX PORTIONS D’OS

La présente invention concerne les dispositifs pour insérer une cale entre deux portions d’os, trouvant une application particulièrement avantageuse notamment pour la correction d’une lordose par insertion d’une cage intervertébrale entre les deux vertèbres soumises à cette lordose.

On sait qu’une lordose est une courbure physiologique, vers l’intérieur du corps, de la colonne vertébrale, en particulier au niveau des régions cervicale et lombaire. Une lordose pathologiquement mal formée se traduit par une position relative anormale des vertèbres qui engendre généralement des douleurs pour la personne souffrant de cette pathologie.

Pour corriger une telle anomalie, une intervention chirurgicale est souvent nécessaire. Une telle intervention chirurgicale consiste à insérer une cale entre les deux vertèbres concernées, comme une cage intersomatique ou intervertébrale qui permet de reconstituer la lordose physiologique, c’est-à-dire de replacer les deux vertèbres dans leur plan naturel, ou au moins dans une position relative qui n’engendre plus de douleur pour le patient.

Le réglage de la lordose est encore plus nécessaire quand les cages sont implantées sur plusieurs niveaux. Avec les dispositifs connus pour implanter des cages entre deux vertèbres, ce réglage est aléatoire et se résume au simple choix, par le chirurgien, de la taille et du type de cage utilisée. Le lordose finale obtenue est souvent difficile à approcher de la courbure physiologique et le patient peut se trouver post opératoirement en cyphose.

En fait, il n’existe pas de dispositif qui permette d’insérer une cale entre deux portions d’os trouvant une application particulièrement avantageuse notamment pour le réglage d’une lordose après insertion d’une cage intervertébrale entre les vertèbres, qui soit d’une structure relativement simple et facile à utiliser par le praticien en charge de l’intervention chirurgicale.

Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser un dispositif pour insérer une cale entre deux portions d’os, trouvant une application particulièrement avantageuse notamment pour le réglage d’une lordose par insertion d’une cage intervertébrale entre deux vertèbres, qui tente d’atteindre les buts mentionnés ci-dessus.

Plus précisément, la présente invention a pour objet un dispositif pour insérer une cale entre deux portions d’os, trouvant une application particulièrement avantageuse notamment pour le réglage d’une lordose par insertion d’une cage intervertébrale entre deux vertèbres, caractérisé par le fait qu’il comprend : • une tige de préhension définie selon un axe longitudinal entre une extrémité proximale et une extrémité distale, • des moyens pour lier de façon détachable l’extrémité distale de la tige de préhension avec la cale, • une butée agencée pour être apte à venir simultanément au contact des deux dites portions d’os, et • des moyens pour commander un déplacement de la butée par rapport à la tige de préhension de façon que la butée soit apte à prendre des positions prédéterminées par rapport à ladite tige de préhension. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels :

La figure 1 représente une vue schématique en coupe longitudinale d’un mode de réalisation du dispositif selon l’invention pour insérer une cale entre deux portions d’os, et

Les figures 2 et 3 représentent un mode de réalisation réel industriel du dispositif selon l’invention pour insérer une cage intervertébrale entre deux vertèbres pour le réglage d’une lordose, la figure 2 étant une vue en perspective du dispositif avant l’introduction de la cage entre les deux vertèbres, la figure 3 étant une vue en coupe et en perspective du dispositif selon la figure 2, après insertion de la cage entre les deux vertèbres.

Il est tout d'abord précisé que : • sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments ; de même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l’une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à une autre figure, • les figures représentent un mode de réalisation de l’objet selon l’invention, mais il peut exister d’autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention, • lorsque, selon la définition de l’invention, l’objet de l’invention comporte “au moins un” élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu’illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n’est pas spécifié que l’objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l’objet de l’invention pourra être défini comme comportant “au moins un” de ces éléments. • lorsque dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l’objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. . • dans la présente description, si l’adverbe "sensiblement" est associé à un qualificatif d’un moyen donné, ce qualificatif doit être compris au sens strict ou approché.

En référence plus particulièrement à la figure 1, tout en se reportant malgré tout aux deux autres figures 2 et 3, la présente invention concerne un dispositif pour insérer une cale 10 entre deux portions d’os 01, 02, trouvant une application particulièrement avantageuse notamment pour le réglage d’une lordose par insertion d’une cage intervertébrale entre deux vertèbres, figures 2 et 3.

Le dispositif comprend une tige de préhension 20 définie selon un axe longitudinal 21 entre une extrémité proximale 22 et une extrémité distale 23 et des moyens 24 pour lier de façon détachable l’extrémité distale 23 de la tige de préhension 20 avec la cale 10.

Ces moyens 24 peuvent être constitués, comme illustré, par un orifice taraudé réalisé dans la cale 10 et par le fait que l’extrémité distale 23 comporte une partie filetée de façon complémentaire au taraudage de l’orifice taraudé pour que, par vissage, la tige de préhension 20 puisse se solidariser à la cale, et par dévissage s’en désolidariser et donc s’en détacher.

Le dispositif comporte en outre une butée 25 agencée pour être apte à venir simultanément au contact des deux portions d’os 01, 02 et des moyens 26 pour commander un déplacement de la butée 25 par rapport à la tige de préhension 20 de façon que la butée soit apte à prendre des positions prédéterminées par rapport à la tige de préhension 20.

Selon un mode de réalisation préférentiel, la butée 25 est constituée d’une pièce annulaire 27 et le dispositif comprend alors en outre des moyens de guidage 28 interposés entre la pièce annulaire 27 et la tige de préhension 20 de façon que la pièce annulaire 27 soit apte à se déplacer selon une direction sensiblement parallèle à l’axe longitudinal 21.

Selon une réalisation avantageuse, la tige de préhension 20 est de forme sensiblement cylindrique, de préférence de révolution, et ces moyens de guidage 28 comportent un fourreau 281 monté coulissant et pivotant sur la tige de préhension 20, la pièce annulaire 27 étant apte à coulisser selon l’axe longitudinal 21 par rapport à ce fourreau 281.

Selon un mode de réalisation préférentiel notamment pour leur facilité d’utilisation par le praticien, les moyens 26 pour commander le déplacement de la butée 25 par rapport à la tige de préhension 20 comportent une bague 261, par exemple moletée, montée pivotante autour du fourreau 281, et un appui 262.

Les moyens 26 comportent en outre des moyens pour relier cet appui 262 à la tige de préhension 20, via le fourreau 281 dans le mode de réalisation illustré, et des moyens 263 pour transformer la rotation de la bague 261 en un mouvement de translation de la pièce annulaire 27.

Cet appui 262 a pour fonction de retenir et fixer la bague 261 par rapport à la tige de préhension, c’est-à-dire par rapport au fourreau 281 dans le mode de réalisation illustré, mais sans l’empêcher de pivoter autour de celui-ci.

Quant aux moyens 263 pour transformer la rotation de la bague 261 en un mouvement de translation de la pièce annulaire 27, ils peuvent être très avantageusement constitués par le fait qu’au moins une portion de la paroi intérieure de la bague 261 comporte un filetage 361 monté en coopération de vissage avec un filetage complémentaire 325 réalisé sur une portion 326 de la butée 25, et par le fait que le dispositif comporte en outre des moyens pour permettre le glissement de la pièce annulaire 27 par rapport au moins au fourreau 28 et empêcher sa rotation par rapport à ce même fourreau. Comme illustré sur la figure 1, ces derniers moyens peuvent être constitués par un ergot monté plongeant dans une rainure réalisée sur le fourreau, ou inversement comme illustré sur la figure 1, ce qui permet de déplacer longitudinalement la butée 25 par rapport au fourreau mais empêche sa rotation par rapport à ce dernier. Mais d’autres modes de réalisation de ces derniers moyens peuvent être prévus.

Ainsi, en faisant pivoter dans un sens ou dans l’autre la bague 261, cette dernière demeurant fixe en translation par rapport au fourreau 28 du fait de l’appui 262, il se produit un vissage ou un dévissage entre la bague et la butée, entraînant de ce fait une avance ou un recul de la butée 25 par rapport à la bague 261, et donc par rapport à l’extrémité distale 23 de la tige de préhension 20, et en conséquence aussi par rapport à la cale 10 puisque cette tige de préhension est solidaire par vissage de cette cale.

Comme mentionné au préambule de la présente description, le dispositif trouve une application très avantageuse, notamment pour le réglage d’une lordose.

Dans ce cas, la cale 10 est constituée d’une cage intervertébrale 100 comportant au moins un corps 101, au moins une lame 102 montée rotative par rapport au corps selon un axe de rotation 103 de façon qu’au moins une partie de cette lame soit apte, après une rotation d’une amplitude donnée, à s’enficher dans au moins l’une des deux portions d’os 01, 02 qui sont dans ce cas des corps vertébraux, et des moyens 104 pour commander la rotation de la lame 102,

Préférentiellement pour des raisons notamment de facilité d’utilisation et de réalisation industrielle, les moyens pour lier de façon détachable l’extrémité distale 23 de la tige de préhension 20 avec la cage sont agencés de façon que les deux axes respectivement de rotation 103 et longitudinal 21 soient confondus quand la tige de préhension 20 est liée à la cage 100.

La lame 102 est montée rotative par rapport au corps 101 selon un axe de rotation 103 au moyen d’un arbre de rotation 105 dont une partie émerge du corps 101 et l’extrémité de cette partie d’arbre de rotation émergeant du corps est conformée de façon à présenter une section transversale polygonale, par exemple six pans, et l’extrémité du fourreau tournée vers l’extrémité distale 23 de la tige de préhension 20 comporte un orifice 106 débouchant sur cette extrémité et centré sur l’axe longitudinal 21 et présentant une section sensiblement complémentaire de la section transversale polygonale de la partie d’arbre de rotation émergeant du corps.

Pour une utilisation optimale du dispositif dans ce mode de réalisation pour l’insertion d’une telle cage, le dispositif comporte des moyens aptes à appliquer, sur la cage, une force de réaction apte à s’opposer à la force de rotation appliquée à la lame quand elle est pivotée pour l’enficher au moins partiellement dans l’un des corps vertébraux.

Comme illustré de façon plus visible sur la figure 1, ces moyens pour appliquer la force de réaction comportent un manchon 300 équipé de moyens de pince 301 par lesquels le corps 101 est apte à être saisi par pincement et des moyens pour monter le manchon 300 en rotation et translation libres sur une portion d’extrémité 282 du fourreau 281, cette portion d’extrémité 282 du fourreau 281 étant définie entre la face d’extrémité du fourreau tournée vers l’extrémité distale 23 de la tige de préhension 20 et un épaulement 283 agencé sur le fourreau de façon que le manchon soit apte à venir se plaquer sur l’épaulement quand il est pincé en friction entre le corps 101 et cet épaulement lorsque la tige de préhension 20 est liée a la cage 100.

Ces moyens pour monter le manchon 300 en rotation et translation libres sur une portion d’extrémité 282 du fourreau 281 peuvent être constitués par le fait que la paroi intérieure du manchon et la surface extérieure de l’extrémité distaie du fourreau 28 comportent des parties montées en coopération de vissage l’une avec l’autre et par le fait que, lorsque la partie solidaire du manchon a dépassé la partie du fourreau, elle tombe dans une gorge libre réalisée dans l’extrémité distale du fourreau et dont les dimensions lui permet de pivoter librement par rapport au fourreau et de se déplacer longitudinalement par rapport à ce même fourreau selon l’axe longitudinal 21 sur une longueur prédéterminée limitée par l’épaulement 283.

Le dispositif décrit ci-dessus dans son mode de réalisation illustré sur les trois figures annexées, fonctionne et s’utilise comme décrit ci-après dans le cas du réglage d’une lordose entre les deux vertèbres 01, 02.

Tout d’abord, la bague 26 est pivotée pour rapprocher d’elle le plus possible la butée 25. Puis la tige de préhension est vissée par son extrémité distale dans l’orifice taraudé réalisé dans l’arbre 105, jusqu’à ce que la cage vienne s’enficher dans les moyens de pince 301 du manchon 300 et que ce manchon vienne se coincer entre la cage 100 et i’épaulement 283, rendant étroitement solidaires la cage 100 et le fourreau 28.

Quand le dispositif est dans cet état, au moyen d’un écarteur connu en lui-même, le praticien écarte les vertèbres 01, 02 l’une de l’autre pour régler leur position respective que le praticien considère convenable.

Par exemple au moyen d’un cliché radiographique, il peut déterminer la profondeur de l’espace dans lequel il devra insérer la cage pour maintenir les deux vertèbres dans leur position respective voulue, en fonction des faces antérieures des deux vertèbres (figures 2 et 3).

Après avoir déterminé cette profondeur comme défini ci-dessus, il tourne la bague 261 pour éloigner la butée 25 de cette bague jusqu’à ce que la distance entre l’extrémité distale de la cage et la face avant de la butée ! soit distantes de la profondeur déterminée par le praticien.

Après ce réglage, le praticien peut procéder à l’insertion de la cage entre les deux vertèbres. Lorsque la butée 25 arrive au contact des deux vertèbres, il est certain que la cage a été insérée selon la profondeur voulue et prédéterminée par lui radiographiquement.

Il existe une seconde méthode comme suit:.le chirurgien assemble comme décrit plus haut la cage et le dispositif, puis il insère la cage entre les deux vertèbres, il fait ensuite une radiographie de contrôle pour vérifier la lordose des vertèbres. Si besoin, il tourne la bague 26 pour faire reculer la butée 25 et permettre d’enfoncer plus ou moins la cage 100 entre les deux vertèbres.

Il peut alors enlever l’écarteur et procéder à la fixation de la cage sur au moins l’une des deux vertèbres, au moyen de la lame pivotante 102.

Pour ce faire, comme décrit ci-avant, d’une part la lame 102 est montée rotative par rapport au corps 101 au moyen d’un arbre de rotation 105 dont une partie émerge du corps 101 et l’extrémité de cette partie d’arbre de rotation émergeant du corps est conformée de façon à présenter une section transversale polygonale. D’autre part, l’extrémité du fourreau 281 tournée vers l’extrémité distale 23 de la tige de préhension 20 comporte un orifice 106 débouchant sur cette extrémité et présentant une section sensiblement complémentaire de la section transversale polygonale de la partie d’arbre de rotation émergeant du corps.

Pour faire pivoter la lame de façon qu’elle pénètre dans au moins l’un des deux corps vertébraux, il suffit de faire pivoter le fourreau, ce qui entraîne la rotation de la lame sans le pivotement de la cage puisque le manchon 300 est monté pivotant libre sur l’extrémité distale du fourreau 28 et est maintenu par la butée 25 qui reste fixe par rapport aux vertèbres.

Après que la lame ait été ancrée dans au moins un corps vertébral, le praticien dévisse la tige de préhension pour retirer le dispositif et termine de façon connue son intervention chirurgicale.

Claims (8)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif pour insérer une cale (10) entre deux portions d’os (01, 02), trouvant une application particulièrement avantageuse notamment pour le réglage d’une lordose par insertion d’une cage intervertébrale entre deux vertèbres, caractérisé par le fait qu’il comprend : • une tige de préhension (20) définie selon un axe longitudinal (21) entre une extrémité proximale (22) et une extrémité distale (23), • des moyens (24) pour lier de façon détachable l’extrémité distale (23) de la tige de préhension (20) avec la cale (10), • une butée (25) agencée pour être apte à venir simultanément au contact des deux dites portions d’os (01, 02), et • des moyens (26) pour commander un déplacement de la butée (25) par rapport à la tige de préhension (20) de façon que la butée soit apte à prendre des positions prédéterminées par rapport à ladite tige de préhension.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ladite butée (25) est constituée d’une pièce annulaire (27), et qu’il comprend en outre des moyens de guidage (28) interposés entre ladite pièce annulaire (27) et ladite tige de préhension (20) de façon que ladite pièce annulaire (27) soit apte à se déplacer selon une direction sensiblement parallèle à l’axe longitudinal (21).
3. 3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que les moyens de guidage (28) sont constitués par le fait que la tige de préhension (20) est de forme sensiblement cylindrique, et qu’ils comportent un fourreau (281) monté coulissant et pivotant sur ladite tige de préhension (20), ladite pièce annulaire (27) étant apte à coulisser selon le dit axe longitudinal (21) par rapport à ce fourreau (281 ).
4. 4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que les moyens (26) pour commander le déplacement de ladite butée (25) par rapport à ladite tige de préhension (20) sont constitués par : • une bague (261 ) montée pivotante autour du fourreau (281 ), • un appui (262), • des moyens pour relier ledit appui (262) à ladite tige de préhension (20), et • des moyens (263) pour transformer la rotation de ladite bague (261) en un mouvement de translation de ladite pièce annulaire (27).
5. 5. Dispositif selon l’une des revendications précédentes lorsque ladite cale (10) est constituée d’une cage intervertébrale (100) comportant au moins un corps (101), au moins une lame (102) montée rotative par rapport au dit corps selon un axe de rotation (103) de façon qu’au moins une partie de cette lame soit apte, après une rotation d’une amplitude donnée, à s’enficher dans au moins l’une des deux portions d’os (01, 02), et des moyens (104) pour commander la rotation de ladite lame (102), caractérisé par le fait que les moyens pour lier de façon détachable l’extrémité distale (23) de ladite tige de préhension (20) avec ladite cage sont agencés de façon que lesdits deux axes respectivement de rotation (103) et longitudinal (21) soient confondus quand ladite tige de préhension (20) est liée à ladite cage (100).
6. 6. Dispositif selon la revendication 5, ladite lame (102) étant montée rotative par rapport au dit corps (101) selon un axe de rotation (103) au moyen d’un arbre de rotation (105) dont une partie émerge du dit corps (101), l’extrémité de cette partie d’arbre de rotation émergeant du dit corps étant conformée de façon à présenter une section transversale polygonale, caractérisé par le fait que l’extrémité du dit fourreau tournée vers l’extrémité distale (23) de ladite tige de préhension (20) comporte un orifice (106) débouchant sur cette extrémité, cet orifice (106) étant centré sur ledit axe longitudinal (21) et ayant une section sensiblement complémentaire de la section transversale polygonale de la partie d’arbre de rotation émergeant du dit corps.
7. 7. Dispositif selon l’une des revendications 5 et 6, caractérisé par le fait qu’il comporte des moyens pour appliquer une force de réaction sur ladite cage apte à s’opposer à une force de rotation appliquée.à ladite lame.
8. 8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait que lesdits moyens pour appliquer la force de réaction comportent : • un manchon (300) équipé de moyens de pince (301) par lesquels ledit corps (101 ) est apte à être saisi par pincement, et • des moyens pour monter ledit manchon (300) en rotation et translation libres sur une portion d’extrémité (282) du dit fourreau (281), ladite portion d’extrémité (282) du dit fourreau (281) étant définie entre la face d’extrémité du fourreau tournée vers l’extrémité distale (23) de la tige de préhension (20) et un épaulement (283) agencé sur ledit fourreau de façon que ledit manchon soit apte à venir se plaquer sur ledit épaulement quand il est pincé en friction entre ledit corps (101) et ce dit épaulement lorsque ladite tige de préhension (20) est liée à ladite cage (100).