FR3042707A1 - Composition aqueuse comprenant un organosilane ou un oligomere dudit organosilane et un pigment enrobe hydrophobe - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne une composition comprenant : a) au moins une phase aqueuse, et b) au moins un pigment enrobé hydrophobe, et c) au moins un organosilane de formule (I) suivante et/ou l'un de ses oligomères : dans laquelle : R4 représente un halogène, un groupe OR' ou R'1 ; R5 représente un halogène, un groupe OR'' ou R'2 ; R6 représente un halogène, un groupe OR''' ou R'3 ; R1, R2, R3, R', R", R''', R'1, R'2, R'3 représentent, indépendamment les uns des autres, un groupe hydrocarboné saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, portant éventuellement des groupes chimiques supplémentaires tels que des groupes acides ou amines, R1, R2, R', R'' et R''' pouvant en outre désigner l'hydrogène, et deux au moins des groupes R4, R5 et R6 étant différents des groupes R'1, R'2 et R'3.

Description

COMPOSITION AQUEUSE COMPRENANT UN ORGANOSILANE OU UN OLIGOMERE DUDIT ORGANOSILANE ET UN PIGMENT ENROBE HYDROPHOBE
La présente invention concerne une composition, en particulier comprenant un milieu physiologiquement acceptable, notamment de revêtement des matières kératiniques, plus particulièrement de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, telles que la peau, comprenant : a ) au moins une phase aqueuse, et b) au moins un pigment enrobé hydrophobe, et c) au moins un organosilane de formule (I) et/ou l’un de ses oligomères que l’on définira plus loin en détail.
De préférence, l’invention concerne une composition de type fond de teint. L’invention concerne également un procédé de revêtement des matières kératiniques, plus particulièrement de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, telle que la peau, caractérisé en ce qu’il comprend l’application sur les matières kératiniques d’une composition telle que définie précédemment
La peau n’est pas une surface lisse et de couleur unie, et présente des reliefs et microreliefs tels que pores, ridules, rides, boutons, cicatrices, zones sèches, qui forment une surface quelque peu bosselée. Assez souvent, cette surface, avec ses irrégularités, forme un tout agréable à regarder mais les irrégularités sont telles que parfois la surface est jugée inesthétique. L’application d’une composition de maquillage telle qu’un fond de teint est l’approche la plus efficace pour embellir une peau irrégulière en permettant de cacher les taches et dyschromies, de réduire la visibilité des imperfections de relief comme les pores et les rides, et de masquer des boutons et traces d’acné, à cet égard la couvrance est une des principales propriétés recherchées. On utilise dans ces compositions des pigments. Cependant, ces derniers ont tendance à s’accumuler dans les reliefs tels que les pores et les rides et d’accentuer les imperfections de relief. Il est donc important de pouvoir améliorer la répartition des pigments sur la surface de la peau pour corriger cette accentuation. D’autre part, les fonds de teint couramment utilisés comprennent au moins une phase aqueuse comme les émulsions huile-dans-eau ou les émulsions eau-dans-huile. Il est important que les pigments présents dans ces compositions aient une bonne dispersibilité en vue d’obtenir une composition stable et homogène. D’autre part, les fonds de teint sous forme d’émulsion huile dans eau présentent souvent de mauvaises propriétés de couvrance.
Les pigments enrobés hydrophobes sont très utilisés dans les Fond de Teint car ils apportent une meilleure adhésion, une meilleure tenue, ils possèdent également une meilleure cosmétique à l’application. Ces pigments sont traditionnellement utilisés dans des émulsions eau dans huile mais ce type de formule manque de fraîcheur
Ainsi il existe toujours un besoin de proposer de nouvelles formulations aqueuses de maquillage d’une matière kératinique, en particulier de la peau, à base de pigments enrobés hydrophobes permettant de cacher efficacement les imperfections colonelles sans accentuer les imperfections de relief et dans lesquelles la stabilité et l’homogénité de la composition, la dispersibilitté des pigments ainsi que leur répartition sur la surface de la matière kératinique sont améliorées. On cherche également à obtenir des compositions à base de pigments enrobés hydrophobes qui apportent à l’application une bonne sensation de fraîcheur.
Les alcoxysilanes comme les aminoalkylalcoxysilanes sont connus en cosmétique notamment dans le brevet US4344763, dans le brevet US5750092 dans des produits autobronzants, dans des produits capillaires notamment pour le coiffage le conditionnement ou le soin des cheveux dans les documents EP1216018, EP1267801, EP2343041, dans la demande WO2012/038880 pour des vernis à ongles, dans la demande WO2013/160364 pour le soin de la peau. Les alkoxysilanes sont également connus pour traiter les pigments de manière hydrophobe dans les brevets JP2012072139, JP2012001500, KR20110054363.
Au cours de ses recherches, la demanderesse a découvert de manière inattendue que l’objectif indiqué précédemment pouvait être atteint avec une composition, en particulier comprenant un milieu physiologiquement acceptable, notamment de revêtement des matières kératiniques, plus particulièrement de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, telles que la peau, comprenant : a ) au moins une phase aqueuse, et b) au moins un pigment enrobé hydrophobe, et c) au moins un organosilane de formule (I) et/ou l’un de ses oligomères que l’on définira plus loin en détail.
Dans les compositions de l’invention, les pigments modifiés hydrophobes en association un organosilane de formule (I) et/ou ou un oligomère dudit organosiloxane peuvent être dispersés finement et de manière homogène. Après application sur la matière kératinique, en particulier sur la peau, ils se répartissent de manière uniforme sur la surface de celle-ci et permettent par une bonne couvrance de masquer efficacement les imperfections colonelles tout en évitant de s’accumuler dans les reliefs comme les rides ou les pores.
Cette découverte est à la base de l’invention.
La présente invention concerne donc une composition, en particulier comprenant un milieu physiologiquement acceptable, notamment de revêtement des matières kératiniques, plus particulièrement de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, telles que la peau, comprenant : a ) au moins une phase aqueuse, et b) au moins un pigment enrobé hydrophobe, et c) au moins un organosilane de formule (I) et/ou l’un de ses oligomères que l’on définira plus loin en détail.
De préférence, l’invention concerne une composition de type fond de teint. L’invention concerne également un procédé de revêtement des matières kératiniques, plus particulièrement de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, telle que la peau, caractérisé en ce qu’il comprend l’application sur les matières kératiniques d’une composition telle que définie précédemment Définitions
Dans le cadre de la présente invention, on entend notamment par « matière kératinique » la peau (corps, visage), les lèvres. Plus particulièrement, on entend par « matière kératinique » la peau.
Par "physiologiquement acceptable", on entend compatible avec la peau et/ou ses phanères, qui présente une couleur, une odeur et un toucher agréables et qui ne génère pas d'inconforts inacceptables (picotements, tiraillements), susceptibles de détourner la consommatrice d'utiliser cette composition.
Par organosilane, on entend un composé organique comprenant un seul atome de silicium.
ORGANOSILANES ET LEURS OLIGOMERES
Le ou les organosilanes utilisables dans la composition selon l’invention sont choisis parmi les composés de formule (I) suivante et/ou leurs oligomères :
(I) dans laquelle : R4 représente un halogène, un groupe OR’ ou R’1 ;
Rs représente un halogène, un groupe OR” ou R’2 ; R6 représente un halogène, un groupe OR’” ou R’3 ; R-i, R2, R3, R’, R”, R’”, R’1, R’2, R’3 représentent, indépendamment les uns des autres, un groupe hydrocarboné saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, portant éventuellement des groupes chimiques supplémentaires tels que des groupes acides ou amines, R-ι, R2, R’, R” et R’” pouvant en outre désigner l’hydrogène, et deux au moins des groupes R4, R5 et R6 étant différents des groupes R’1, R’2 et R’3.
De préférence, les groupes R-ι, R2, R’, R’1, R’2, R’3, R”et R’” sont choisis parmi les radicaux alkyle de Ci-Ci2, aryle de C5 à Ch, alkyl(Ci-Cs)aryle de C5 à Ch, et aryl(C5-CH)alkyle de Ci à Ce.
De préférence, les groupes R3 est choisi parmi les radicaux alkylène en Ci-Ci2, éventuellement substitué par un groupement amino, arylène en C5-C14, alkylène(Ci-C8)arylène en C5-C14, et arylène(C5-Ci4)alkylène en C1-C8.
Parmi les organosilanes selon l’invention de formule (I), on peut citer le 3-aminopropyltriéthoxysilane (APTES), le 3-aminoéthyltriéthoxysilane (AETES), le 3-aminopropylméthyldiéthoxysilane, le N-(2-aminoéthyl)-3- aminopropyltriéthoxysilane et/ou leurs oligomères, ainsi que leurs mélanges.
Plus particulièrement, l’organosilane de formule (I) selon l’invention est le 3-aminopropyl triéthoxysilane (APTES).L’APTES peut par exemple être vendu par la société DOW CORNING sous la dénomination XIAMETER OFS-6011 SILANE.ou par la société Shin-Etsu sous la dénomination KBE-903
Le ou les organosilanes de formule (I) et/ou l’un de ses ou leurs oligomères sont de préférence présents dans la composition selon l’invention à une concentration comprise allant de 0,1 % à 10 % en poids, et plus préférentiellement de 0,5 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition.
PIGMENTS ENROBES HYDROPHOBES
On entend par « pigments » des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans un milieu aqueux, destinées à colorer et/ou opacifier la composition et/ou le film résultant. Ces pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques.
Par « pigment enrobé hydrophobe », on entend tout pigment enrobé par au moins un composé lipophile ou hydrophobe.
Par « composé lipophile », on entend par tout composé soluble ou dispersible dans une phase huileuse.
Par « composé hydrophobe », on entend par tout composé insoluble dans l’eau.
Selon un mode de réalisation particulier, les pigments modifiés hydrophobes utilisés selon l’invention sont choisis parmi les pigments minéraux.
Par « pigment minéral », on entend tout pigment qui répond à la définition de l’encyclopédie Ullmann dans le chapitre pigment inorganique. On peut citer, parmi les pigments minéraux utiles dans la présente invention, les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer (noir, jaune ou rouge) ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l’hydrate de chrome et le bleu ferrique, le dioxyde de titane, les poudres métalliques comme la poudre d’aluminium et la poudre de cuivre. Les pigments minéraux suivants peuvent aussi être utilisés : Ta205, "Π3Ο5, T12O3, TiO, Zr02 en mélange avec Ti02, Zr02, Nb205, Ce02, ZnS.
La taille particulaire du pigment enrobé est strictement supérieure à 100 nm.
Au sens de l’invention, par "taille" d’une particule, on entend son D50. Le D50, ou taille moyenne en volume, correspond à la taille de particule définie de sorte que 50% en volume des particules ont une taille inférieure à D50.
La taille moyenne en volume peut être appréciée par diffraction de la lumière à l’aide d’un granulomètre laser MasterSizer de Malvern, lesdites particules à évaluer étant dispersées dans un milieu liquide tel que par exemple le néopentanoate d’octyldodécyle.
Selon un mode de réalisation, la taille des particules de pigments selon l’invention va de 100 nm à 25pm, de préférence de 200 nm à 10pm
Dans le cadre de la présente invention, les pigments minéraux modifiés hydrophobes sont plus particulièrement des pigments modifiés hydrophobes d’oxyde de fer et/ou de dioxyde de titane.
Enrobage du pigment
La composition selon l’invention comprend avantageusement au moins un pigment enrobé par au moins un composé lipophile ou hydrophobe. L’enrobage peut aussi comprendre au moins un composé additionnel non lipophile.
Au sens de l’invention, « l’enrobage » d’un pigment selon l’invention désigne de manière générale le traitement en surface total ou partiel du pigment par un agent de surface, absorbé, adsorbé ou greffé sur ledit pigment.
Les pigments traités en surface peuvent être préparés selon des techniques de traitement de surface de nature chimique, électronique, mécano-chimique ou mécanique bien connues de l’homme de l’art. On peut également utiliser des produits commerciaux. L’agent de surface peut être absorbé, adsorbé ou greffé sur les pigments par évaporation de solvant, réaction chimique et création d’une liaison covalente.
Selon une variante, le traitement de surface consiste en un enrobage des pigments. L’enrobage peut représenter de 0,1 % à 20 % en poids, et en particulier de 0,5 % à 5 % en poids, du poids total du pigment enrobé. L’enrobage peut être réalisé par exemple par adsorption d’un agent de surface liquide à la surface des particules solides par simple mélange sous agitation des particules et dudit agent de surface, éventuellement à chaud, préalablement à l’incorporation des particules dans les autres ingrédients de la composition de maquillage ou de soin. L’enrobage peut être réalisé par exemple par réaction chimique d’un agent de surface avec la surface des particules solides de pigment et création d’une liaison covalente entre l’agent de surface et les particules. Cette méthode est notamment décrite dans le brevet US 4,578,266.
Le traitement de surface chimique peut consister à diluer l’agent de surface dans un solvant volatile, à disperser les pigments dans ce mélange, puis à évaporer lentement le solvant volatile, de manière à ce que l’agent de surface se dépose à la surface des pigments.
Agent de traitement lipophile ou hydrophobe
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, les pigments peuvent être enrobés selon l’invention par au moins un composé choisi parmi les agents de surface siliconés ; les agents de surface fluorés ; les agents de surface fluoro-siliconés ; les savons métalliques ; les acides aminés N-acylés ou leurs sels ; la lécithine et ses dérivés ; le trisostéaryle titanate d’isopropyle ; le sébaçate d’isostéaryle ; les cires naturelles végétales ou animales ; les cires synthétiques polaires ; les esters gras ; les phospholipides ; et leurs mélanges.
Agent de surface siliconé
Selon un mode de réalisation particulier, les pigments peuvent être traités en surface totalement ou partiellement avec un composé de nature siliconée.
Les agents de surface siliconés peuvent être choisis parmi les organopolysiloxanes, les dérivés de silanes, les copolymères silicone-acrylate, les résines de silicone, et leurs mélanges.
Par « composé organopolysiloxane », on entend un composé ayant une structure comprenant une alternance d’atomes de silicone et d’atomes d’oxygène et comprenant des radicaux organiques liés aux atomes de silicium. i) Organopolysiloxane non élastomère
On peut notamment citer comme organopolysiloxanes non élastomères, les polydiméthylsiloxanes, les polyméthylhydrogénosiloxanes et les polyalcoxydiméthylsiloxanes.
Le groupe alcoxy peut être représenté par le radical R-O- tel que R représente méthyl, éthyl, propyl, butyl ou octyl, des radicaux 2-phényléthyl, 2-phénylpropyl ou 3,3,3-trifluoropropyl, des radicaux aryles tels que phényl, tolyl, xylyl, ou des radicaux aryles substitués tels que le phényléthyl.
Une méthode permettant de traiter en surface des pigments par un polyméthylhydrogénosiloxane consiste à disperser les pigments dans un solvant organique, puis à ajouter le composé siliconé. En chauffant le mélange, des liaisons covalentes se créent entre le composé siliconé et la surface du pigment.
Selon un mode préféré de réalisation, l’agent de surface siliconé peut être un organopolysiloxane non élastomère, notamment choisi parmi les polydiméthylsiloxanes. ii) Alkylsilanes et alcoxysilanes
Des silanes à fonctionnalité alcoxy sont notamment décrits par Witucki dans « A silane primer, Chemistry and applications of alkoxy silanes, Journal of Coatings technology, 65, 822, pages 57-60, 1993 ».
Des alcoxysilanes tels que les alkyltriéthoxysilanes et les alkyltriméthoxysilanes commercialisés sous les références Silquest A-137 (OSI Specialities) et Prosil 9202 (PCR) peuvent être utilisés pour l’enrobage des pigments. L’utilisation des alkylpolysiloxanes ayant un groupe terminal réactif tel qu’alcoxy, hydroxy, halogène, amino ou imino sont décrits dans la demande JP H07-196946. Ils conviennent également pour le traitement des pigments. iii) Polymères de silicone-acrylate
Des polymères de silicone-acrylique greffés ayant un squelette siliconé tels que décrits dans les brevets US 5,725,882, US 5,209,924, US 4,972,037, US 4,981,903, US 4,981,902, US 5,468,477, et dans les brevets US 5,219,560 et EP 0 388 582, peuvent être utilisés. D’autres polymères silicone-acrylate peuvent être des polymères siliconés comportant dans leur structure le motif de formule (I) suivant :
(O dans lequel les radicaux Gi, identiques ou différents, représentent l’hydrogène ou un radical alkyle en C-i-C-io ou encore un radical phényle ; les radicaux G2, identiques ou différents, représentent un groupe alkylène en C1-C10 ; G3 représente un reste polymérique résultant de r(homo)polymérisation d’au moins un monomère anionique à insaturation éthylénique ; G4 représente un reste polymérique résultant de r(homo)polymérisation d’au moins un monomère hydrophobe à insaturation éthylénique ; m et n sont égaux à 0 ou 1 ; a est un nombre entier allant de 0 et 50 ; b est un nombre entier pouvant être compris entre 10 et 350, c est un nombre entier allant de 0 et 50, sous réserve que l’un des paramètres a et c soit différent de 0.
De préférence, le motif de formule (I) ci-dessus présente au moins l’une, et encore plus préférentiellement l’ensemble, des caractéristiques suivantes : les radicaux Gi désignent un radical alkyle, de préférence le radical méthyle ; n est non nul, et les radicaux G2 représentent un radical divalent en C1-C3, de préférence un radical propylène ; G3 représente un radical polymérique résultant de r(homo)polymérisation d’au moins un monomère du type acide carboxylique à insaturation éthylénique, de préférence l’acide acrylique et/ou l’acide méthacrylique ; G4 représente un radical polymérique résultant de r(homo)polymérisation d’au moins un monomère du type (méth)acrylate d’alkyle(C-i-C-io), de préférence du type (méth)acrylate d’isobutyle ou de méthyle.
Des exemples de polymères siliconés répondant à la formule (I) sont notamment des polydiméthylsiloxanes (PDMS) sur lesquels sont greffés, par l’intermédiaire d’un chaînon de raccordement de type thiopropylène, des motifs polymères mixtes du type acide poly(méth)acrylique et du type poly(méth)acrylate de méthyle. D’autres exemples de polymères siliconés répondant à la formule (I) sont notamment des polydiméthylsiloxanes (PDMS) sur lesquels sont greffés, par l’intermédiaire d’un chaînon de raccordement de type thiopropylène, des motifs polymères du type poly(méth)acrylate d’isobutyle. iv) Résines de silicone L’agent de surface siliconé peut être choisi parmi les résines de silicone.
Par « résine », on entend une structure tridimensionnelle.
Les résines de silicones peuvent être solubles ou gonflables dans les huiles de silicone. Ces résines sont des polymères de polyorganosiloxanes réticulés.
La nomenclature des résines de silicone est connue sous le nom de « MDTQ », la résine étant décrite en fonction des différentes unités monomères siloxane qu’elle comprend, chacune des lettres « MDTQ » caractérisant un type d’unité.
La lettre M représente l’unité monofonctionnelle de formule (CH3)3SiOi/2, l’atome de silicium étant relié à un seul atome d’oxygène dans le polymère comprenant cette unité.
La lettre D signifie une unité difonctionnelle (CH3)2Si02/2 dans laquelle l’atome de silicium est relié à deux atomes d’oxygène.
La lettre T représente une unité trifonctionnelle de formule (CH3)Si03/2
Dans les motifs M, D, T définis précédemment, au moins un des groupes méthyles peut être substitués par un groupe R différent du groupe méthyle tel qu’un radical hydrocarboné (notamment alkyle) ayant de 2 à 10 atomes de carbone ou un groupe phényl ou bien encore un groupe hydroxyle.
Enfin, la lettre Q signifie une unité tétra fonctionnelle S1O4/2 dans laquelle l’atome de silicium est lié à quatre atomes d’hydrogène eux mêmes liés au reste du polymère.
Divers résines de propriétés différentes peuvent être obtenues à partir de ces différentes unités, les propriétés des ces polymères variant en fonction du type de monomères (ou unités), du type et du nombre de radicaux substitués, de la longueur de la chaîne polymérique, du degré de ramification et de la taille des chaînes pendantes. A titre d’exemple de ces résines silicones, on peut citer : les siloxysilicates qui peuvent être des triméthylsiloxysilicate de formule [(CH3)3XSiXO]xX(SiC>4/2)y (unités MQ) dans laquelle x et y sont des entiers allant de 50 à 80 ; les polysilesquioxanes de formule (CH3Si03/2)x (unités T) dans laquelle x est supérieur à 100 et dont au moins un des radicaux méthyle peut être substitué par un groupement R tel que défini plus haut ; les polyméthylsilsesquioxanes qui sont des polysilsesquioxanes dans lesquels aucun des radicaux méthyles n’est substitué par un autre groupement. De tels polyméthylsilsesquioxanes sont décrits dans le document US 5,246,694. A titre d’exemples de résines polyméthylsilsesquioxanes commercialement disponibles, on peut citer celles qui sont commercialisés : par la société Wacker sous la référence Resin MK tels que la Belsil PMS MK : polymère comprenant des unités répétitives CH3SÎ03/2 (unités T), pouvant aussi comprendre jusqu’à 1 % en poids d’unités (CH3)2Si02/2 (unités D) et présentant un poids moléculaire moyen d’environ 10 000 ; par la société SHIN-ETSU sous les références KR-220L qui sont composé d’unités T de formule CH3S1O3/2 et ont des groupes terminaux Si-OH (silanol), sous la référence KR-242A qui comprennent 98 % d’unités T et 2 % d’unités diméthyle D et ont des groupes terminaux Si-OH ou encore sous la référence KR-251 comprenant 88 % d’unités T et 12 % d’unités dimethyl D et ont des groupes terminaux Si-OH.
Comme résines siloxysilicates, on peut citer les résines trimethylsiloxysilicate (TMS) éventuellement sous forme de poudres. De telles résines sont commercialisées sous les références SR1000, E 1 170-002 ou SS 4230, par la société GENERAL ELECTRIC ou sous les références TMS 803, WACKER 803 et 804 par la société WACKER SILICONE CORPORATION.
On peut encore citer les résines timéthylsiloxysilicate commercialisées dans un solvant tel que la cyclométhicone, vendues sous la dénomination « KF-7312J » par la société Shin-Etsu, « DC 749 », « DC 593 » par la société Dow Corning. A titre d’exemple de références commerciales de pigments traités avec un composé siliconé, on peut citer : - l’oxyde de fer rouge/diméthicone vendu sous la référence SA-C 338075-10 par la société Miyoshi Kasei ; et
Agent de surface fluoré
Les pigments peuvent être traités en surface totalement ou partiellement avec un composé de nature fluorée.
Les agents de surface fluorés peuvent être choisis parmi les phosphates de perfluoroalkyle, les perfluoropolyéthers, les polytétrafluoropolyéthylènes (PTFE), les perfluoroalcanes, les perfluoroalkyl silazanes, les polyoxides d’hexafluoropropylène, les polyorganosiloxanes comprenant des groupes perfluoroalkyl perfluoropolyéthers.
On entend par « radical perfluoroalkyle », un radical alkyle dans lequel tous les atomes d’hydrogène ont été remplacés par des atomes de fluor.
Les perfluoropolyéthers sont notamment décrits dans la demande de brevet EP 0 486 135, et vendus sous les dénominations commerciales FOMBLIN par la société MONTEFLUOS.
Des phosphates de perfluoroalkyle sont en particulier décrits dans la demande JP H05-86984. Les phosphate-diéthanol amine de perfluoroalkyle commercialisés par Asahi Glass sous la référence AsahiGuard AG530 peuvent être utilisés.
Parmi les perfluoroalcanes linéaires, on peut citer les perfluorocycloalcanes, les perfluoro(alkylcycloalcanes), les perfluoropolycycloalcanes, les hydrocarbures perfluorés aromatiques (les perfluoroarènes) et les composés organo perfluorés hydrocarbonés comportant au moins un hétéroatome.
Parmi les perfluoroalcanes, on peut citer la série des alcanes linéaires tels que le perfluorooctane, le perfluorononane ou le perfluorodécane.
Parmi les perfluorocycloalcanes et les perfluoro(alkylcycloalcanes), on peut citer la perfluorodécaline vendue sous la dénomination de « FLUTEC PP5 GMP » par la Société RHODIA, la perfluoro(méthyldécaline), les perfluoro(C3-C5 alkyl-cyclohexanes) tels que le perfluoro(butylcyclohexane).
Parmi les perfluoropolycycloalcanes on peut citer les dérivés de bicyclo[3.3.1]nonane tel que le perfluorotriméthylbicyclo[3.3.1]nonane, les dérivés de l’adamantane tels que le perfluorodiméthyladamantane et les dérivés perfluorés de phénanthrène hydrogéné tel que le tétracosafluoro- tétradécahydrophénanthrène.
Parmi les perfluoroarènes, on peut citer les dérivés perfluorés du naphtalène comme le perfluoronaphtalène et le perfluorométhyl-1-napthtalène. A titre d’exemple de références commerciales de pigments traités avec un composé fluoré, on peut citer : l’oxyde de fer jaune/phosphate de perfluoroalkyle vendu sous la référence PF 5 Yellow 601 par la société Daito Kasei ; l’oxyde de fer rouge/phosphate de perfluoroalkyle vendu sous la référence PF 5 Red R 516L par la société Daito Kasei ; l’oxyde de fer noir/phosphate de perfluoroalkyle vendu sous la référence PF 5 Black BL 100 par la société Daito Kasei ; le dioxyde de titane/phosphate de perfluoroalkyle vendu sous la référence PF 5 T1O2 CR 50 par la société Daito Kasei ; l’oxyde de fer jaune/perfluoropolymethylisopropylether vendu sous la référence Iron oxyde yellow BF-25-3 par la société Toshiki ; le DC Red 7/perfluoropolymethylisopropylether vendu sous la référence D&C Red 7 FHC par la société Cardre Inc. ; et le DC Red 6/PTFE vendu sous la référence T 9506 par la société Warner-Jenkinson.
Agent de surface fluoro-siliconé
Les pigments peuvent être traités en surface totalement ou partiellement avec un composé de nature fluoro-siliconée.
Le composé fluoro-siliconé peut être choisi parmi les perfluoroalkyl diméthicones, les perfluoroalkyl silanes et les perfluoroalkyl trialcoxysilanes.
On peut citer comme perfluoroalkyl silanes, les produits LP-IT et LP-4T commercialisés par Shin-Etsu Silicone.
Les perfluoroalkyl diméthicones peuvent être représentés par la formule suivante : dans lequel :
R représente un groupement divalent alkyle linéaire ou ramifié, ayant 1 à 6 atomes de carbone, de préférence un groupement divalent méthyle, éthyle, propyle ou butyle ;
Rf représente un radical perfluoroalkyle, ayant 1 à 9 atomes de carbone, de préférence 1 à 4 atomes de carbone ; m est choisi entre 0 à 150, de préférence entre 20 à 100 ; et n est choisi entre 1 à 300, de préférence entre 1 à 100. A titre d’exemple de références commerciales de pigment traité avec un composé fluoro-siliconé, on peut citer le dioxyde de titane/fluorosilicone vendu sous la référence Fluorosil Titanium dioxyde 100TA par la société Advanced Dermaceuticals International Inc..
Autres agents de surface lipophiles L’agent de traitement hydrophobe peut également être choisi parmi : i) les savons métalliques comme le dimyristate d’aluminium, et le sel d’aluminium du glutamate de suif hydrogéné ; A titre de savons métalliques, on peut notamment citer les savons métalliques d’acides gras ayant de 12 à 22 atomes de carbone, et en particulier ceux ayant de 12 à 18 atomes de carbone.
Le métal du savon métallique peut notamment être du zinc ou du magnésium.
Comme savon métallique, on peut utiliser le laurate de zinc, le stéarate de magnésium, le myristate de magnésium, le stéarate de zinc, et leurs mélanges. ii) les acides gras comme l’acide laurique, l’acide myristique, l’acide stéarique, l’acide palmitique ; iii) les acides aminés N-acylés ou leurs sels qui peuvent comprendre un groupe acyle ayant de 8 à 22 atomes de carbones, comme par exemple un groupe 2-éthyl hexanoyle, caproyle, lauroyle, myristoyle, palmitoyle, stéaroyle, cocoyle ; L’acide aminé peut être par exemple la lysine, l’acide glutamique ou l’alanine.
Les sels de ces composés peuvent être les sels d’aluminium, de magnésium, de calcium, de zirconium, de zinc, de sodium, de potassium.
Ainsi, selon un mode de réalisation particulièrement préféré, un dérivé d’acide aminé N-acylé peut être notamment un dérivé d’acide glutamique et/ou un de ses sels, et plus particulièrement un stéaroyl glutamate, comme par exemple le stéaroyl glutamate d’aluminium. Il s’agit par exemple du tratement de surface NAI commercialisé par Miyoshi. iv) la lécithine et ses dérivés comme la lécithine hydrogénée comme le traitement de surface HLC commercialisé par LCW ; v) le triisostéaryle titanate d’isopropyle ; A titre d’exemples de pigments traités par l’isopropyl titanium tri isostéarate (ITT), on peut citer ceux vendus sous la référence commerciale BWBO-12 (Iran oxyde CI77499 and isopropyl titanium triisostéarate), BWYO-12 (Iron oxyde CI77492 and isopropyl titanium triisostéarate), et BWRO-12 (Iron oxyde CI77491 and isopropyl titanium triisostéarate) par la société KOBO. vi) le sébaçate d’isostéaryle ; vii) les cires naturelles végétales ou animales ou les cires synthétiques polaires ; viii) les esters gras, en particulier par des esters de jojoba ; ix) les phospholipides ; et x) leurs mélanges.
Les cires mentionnées dans les composés cités précédemment peuvent être celles utilisées généralement dans le domaine cosmétique, telles que définies par la suite.
Elles peuvent notamment être hydrocarbonées, siliconées et/ou fluorées, comportant éventuellement des fonctions ester ou hydroxyle. Elles peuvent être également d’origine naturelle ou synthétique.
On entend par « cire polaire », une cire contenant des composés chimiques comportant au moins un groupement polaire. Les groupements polaires sont bien connus de l’homme du métier ; il peut s’agir par exemple de groupement alcool, ester, acide carboxylique. Ne font pas partie des cires polaires les cires de polyéthylène, les cires de paraffine, les cires microcristallines, l’ozokérite, les cires de Fisher-Tropsch.
En particulier, les cires polaires ont un paramètre moyen de solubilité ôa de HANSEN à 25 °C tel que ôa > 0 (J/cm3)172 et mieux ôa > 1 (J/cm3)172 :
où δρ et 5h sont respectivement les contributions polaires et de types interactions spécifiques aux paramètres de solubilité de Hansen.
La définition des solvants dans l’espace de solubilité tridimensionnel selon HANSEN est décrite dans l’article de C. M. HANSEN, « The three dimensionnai solubility parameters » J. Paint Technol. 39, 105 (1967) : 5h caractérise les forces d’interactions spécifiques (type liaisons hydrogène, acide/base, donneur/accepteur, etc.) ; δρ caractérise les forces d’interactions de DEBYE entre dipôles permanents ainsi que les forces d’interactions de KEESOM entre dipôles induits et dipôles permanents.
Les paramètres δρ et ôh sont exprimés en (J/cm3)172
Une cire polaire est notamment constituée de molécules comportant, outre des atomes de carbone et d’hydrogène dans leur structure chimique, des hétéroatomes (tels que O, N, P). A titre illustratif et non limitatif de ces cires polaires, on peut notamment citer les cires polaires naturelles, comme la cire d’abeille, la cire de lanoline, la cire d’orange, la cire de citron, et les cires d’insectes de Chine, la cire de son de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d’Ouricury, la cire de fibres de liège, la cire de canne à sucre, la cire du Japon et la cire de sumac, la cire de montan.
Selon un mode de réalisation particulier, les pigments peuvent être enrobés par au moins un composé choisi parmi les acides aminés N-acylés ou leurs sels ; le trisostéaryle titanate d’isopropyle ; les cires naturelles végétales ou animales ; la lécithine hydrogénée, les esters gras ; et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation plus particulièrement préféré, les pigments peuvent être enrobés par un acide aminé N-acylé et/ou un de ses sels, en particulier par un dérivé d’acide glutamique et/ou un de ses sels, notamment un stéaroyl glutamate, comme par exemple le stéaroyl glutamate d’aluminium.
Selon un mode de réalisation plus particulièrement préféré, on utilisera des pigments modifiés hydrophobes choisis parmi les dioxydes de titane et les oxydes de fer, enrobés de stéaroyl glutamate d’aluminium, par exemple commercialisé sous la référence NAI par MIYOSHI KASEI.
Les pigments enrobés par au moins un composé hydrophobe sont présents dans une composition de l’invention dans une proportion allant de 5 % à 25 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 8 % à 15 %.
Plus particulièrement, la composition est un gel aqueux, une émulsion comme une émulsion huile-dans-eau ou une émulsion eau-dans-huile.
PHASE AQUEUSE
Les compositions selon l’invention comprennent au moins une phase aqueuse.
La phase aqueuse comprend au moins de l’eau et peut également comprendre des solvants organiques miscibles à l'eau (à température ambiante 20- 25°C) comme par exemple les monoalcools ayant de 2 à 6 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol ; les polyols ayant notamment de 2 à 20 atomes de carbones, de préférence ayant de 2 à 10 atomes de carbone, et préférentiellement ayant de 2 à 6 atomes de carbone, tels que le glycérol, le propylène glycol, le butylène glycol, le pentylène glycol, l’hexylène glycol, le caprylylglycol, le dipropylène glycol, le diéthylène glycol ; les éthers de glycol (ayant notamment de 3 à 16 atomes de carbone) tels que les alkyl(C1-C4)éther de mono, di- ou tripropylène glycol, les alkyl(C1-C4)éthers de mono, di- ou triéthylène glycol, et leurs mélanges.
Une eau convenant à l’invention peut être une eau florale telle que l'eau de bleuet et/ou une eau minérale telle que l'eau de VITTEL, l'eau de LUCAS ou l'eau de LA ROCHE POSAY et/ou une eau thermale.
La phase aqueuse globale, en incluant toutes les substances hydrophiles de la composition susceptibles d’être solubilisés dans cette même phase, est de préférence présente dans la composition en une teneur allant de 5 % à 98 %, 5 % à 95 %, mieux de 15 % à 80 % en poids, de préférence de 25 % à 75 % en poids, par rapport au poids total de ladite composition.
La phase aqueuse peut également comprendre tout composé hydrosoluble ou hydrodispersible compatible avec une phase aqueuse tels que des gélifiants, des polymères filmogènes, des épaississants, des tensioactifs et leurs mélanges.
ACIDE
Selon une forme préférentielle de l’invention, les compositions comprennent en plus au moins un acide organique ou minéral.
Cet acide peut être choisi parmi l’acide lactique, l’acide acétique, l’acide citrique, l’acide tartrique, l’acide chlorhydrique, l’acide sulfurique, et l’acide phosphorique.
Cet acide est de préférence l’acide lactique. L’acide présent dans la composition selon l’invention doit être présent en une quantité suffisante pour que ladite composition possède un pH inférieur à 10.
De préférence, le pH de la composition peut être compris entre 4 et 9.5.
Plus préférentiellement, le pH de la composition peut être compris entre 5 et 9. L’acide peut notamment être présent dans la composition à une teneur comprise entre 0.1 et 5 % en poids, de préférence à une teneur comprise entre 0.5 et 3 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
AGENT GELIIFIANT HYDROPHILE NON-IONIQUE
Afin d’améliorer la stabilité des compositions, selon une forme préférentielle de l’invention, les compositions comprennent en plus au moins un gélifiant hydrophile non-ionique.
On entend par « gélifiant hydrophile non-ionique » au sens de la présente invention, un composé ne comportant de groupe ionique apte à gélifier la phase aqueuse des compositions selon l’invention.
Le gélifiant selon l’invention est hydrophile et est donc présent dans la phase aqueuse de la composition.
Le gélifiant hydrophile non-ionique peut être hydrosoluble ou hydrodispersible. L’agent gélifiant hydrophile non-ionique peut être choisi parmi les gélifiants polymériques naturels ou d’origine naturelle, les gélifiants polymériques synthétiques, et leurs mélanges I/ Gélifiants polymériques naturels ou d’origine naturelle
Au sens de l’invention, l’expression « d’origine naturelle » entend désigner les gélifiants polymériques obtenus par modification des gélifiants polymériques naturels.
Parmi les gélifiants polymériques naturels ou d’origine naturelle, on peut citer les polysaccharides amylacés et les polysaccharides non-amylacés.
Polysaccharides amylacés A titre représentatif des polysaccharides amylacés non-ioniques peuvent être tout particulièrement cités, les amidons natifs et les amidons modifiés non-ioniques
Amidons natifs
Les amidons utilisables dans la présente invention sont plus particulièrement des macromolécules sous forme de polymères constitués de motifs élémentaires qui sont des unités anhydroglucose (dextrose), liées par liaisons a(1,4), de formule chimique (CeH-ioOsV Le nombre de ces motifs et leur assemblage permettent de distinguer l’amylose, molécule formée d’environ 600 à 1000 molécules de glucose chaînées linéairement, et l’amylopectine, polymère ramifié tous les 25 résidus glucoses environ (liaison a(1,6). La chaîne totale peut faire entre 10000 et 100000 résidus glucoses. L’amidon est décrit en particulier dans « KIRK-OTHMER ENCYCLOPEDIA OF CHEMICAL TECHNOLOGY, 3ème édition, volume 21, pages 492-507, Wiley Interscience, 1983 ».
Les proportions relatives d’amylose et d’amylopectine, ainsi que leur degré de polymérisation, varient en fonction de l’origine botanique des amidons. En moyenne, un échantillon d’amidon natif est constitué d’environ 25 % d’amylose et de 75 % d’amylopectine.
Parfois, il y a présence de phytoglycogène (entre 0 % et 20 % de l’amidon), un analogue de l’amylopectine mais ramifié tous les 10 à 15 résidus glucose. L’amidon peut se présenter sous forme de granules semi-cristallines : l’amylopectine est organisée en feuillets, l’amylose forme une zone amorphe moins bien organisée entre les différents feuillets. L’amylose s’organise en une hélice droite à six glucoses par tour. Il se dissocie en glucose assimilable sous l’action d’enzymes, les amylases, d’autant plus facilement s’il se trouve sous forme d’amylopectine. En effet, la formation hélicoïdale ne favorise pas l’accessibilité de l’amidon aux enzymes.
Les amidons se présentent généralement sous la forme d’une poudre blanche insoluble dans l’eau froide, dont la taille des particules élémentaires va de 3 à 100 microns.
En le traitant par l’eau chaude, on obtient l’empois. Il est exploité dans l’industrie pour ses propriétés d’épaississant et de gélifiant.
Les molécules d’amidons utilisés dans la présente invention peuvent avoir comme origine botanique les céréales ou encore les tubercules. Ainsi, les amidons sont par exemple choisis parmi les amidons de maïs, de riz, de manioc, de tapioca, d’orge, de pomme de terre, de blé, de sorgho, de pois.
Les amidons natifs sont représentés par exemple par les produits vendus sous les dénominations C*AmilogelTM, Cargill GelTM, C* GelTM, Cargill GumTM, DryGelTM, C*Pharm GelTM par la société Cargill, sous la dénomination Amidon de mais par la société Roquette, et sous la dénomination Tapioca Pure par la société National Starch.
Amidons modifiés
Les amidons modifiés utilisés dans la composition de l’invention peuvent être modifiés par une ou plusieurs des réactions suivantes : pré-gélatinisation, dégradation (hydrolyse acide, oxydation, dextrinisation), substitution (estérification, éthérification), réticulation (estérification), blanchiment.
De manière plus particulière, ces réactions peuvent être réalisées de la façon suivante : - pré-gélatinisation en faisant éclater les granules d’amidon (par exemple séchage et cuisson dans un tambour sécheur) ; - hydrolyse acide engendrant une rétrogradation très rapide au refroidissement ; - dextrinisation en milieu acide à haute température (hydrolyse puis repolymérisation) ; - réticulation par des agents fonctionnels capables de réagir avec les groupes hydroxyles des molécules d’amidon qui vont ainsi être liées entre elles (par exemple avec des groupes glyceryl et/ou phosphate) ; - estérification en milieu alcalin pour le greffage de groupes fonctionnels, notamment acyl en C1-C6 (acétyl), hydroxyalkylés en C1-C6 (hydroxyéthyl, hydroxypropyl), carboxyméthyl, octénylsuccinique.
On peut notamment obtenir par réticulation avec des composés phosphorés, des phosphates de monoamidon (du type Am-0-P0-(0X)2), des phosphates de diamidon (du type Am-0-P0-(0X)-0-Am) ou même de triamidon (du type Am-0-P0- (0-Am)2) ou leurs mélanges. X désigne notamment les métaux alcalins (par exemple sodium ou potassium), les métaux alcalinoterreux (par exemple calcium, magnésium), les sels d’ammoniaque, les sels d’amines comme ceux de la monoéthanolamine, la diéthanolamine, la triéthanolamine, l’amino-3 propanediol-1,2, les sels ammoniums issus des aminoacides basiques tels que la lysine, l’arginine, la sarcosine, l’ornithine, la citrulline.
Les composés phosphorés peuvent être par exemple du tripolyphosphate de sodium, de l’orthophosphate de sodium, de l’oxychlorure de phosphore ou du trimétaphosphate de sodium.
Les molécules d’amidon peuvent être issues de toutes les sources végétales d’amidon telles que notamment le maïs, la pomme de terre, l’avoine, le riz, le tapioca, le sorgho, l’orge ou le blé. On peut également utiliser les hydrolysats des amidons cités ci-dessus.
On utilisera préférentiellement des phosphates de diamidon ou des composés riches en phosphate de diamidon en particulier les hydroxypropyl éthers de phosphate de diamidon ayant pour nom INCI : Hydroxypropyl Starch Phosphate comme les produits vendus sous les noms commerciaux FARINEX VA70 C® ou Farmal MS 689® de la société AVEBE Stadex ; les produits vendus sous les noms commerciaux STRUCTURE BTC®, STRUCTURE HVS®, STRUCTURE XL® ou STRUCTURE ZEA® de NATIONAL STARCH (phosphate de diamidon de maïs).
Polysaccharides non-amvlacés A titre représentatif des polysaccharides non amylacés non-ioniques peuvent être tout particulièrement cités, - les celluloses non-ioniques et leurs dérivés - les galactomannanes non-ioniques telles que les gommes de guar et leurs dérivés non ioniques, en particulier l’hydroxypropyl guar, et les gommes de Tara.
Celluloses non-ioniques et dérivés
Par composé cellulosique, on entend selon l’invention tout composé polysaccharidique possédant dans sa structure des enchaînements linéaires de résidus anhydroglucopyranose (AGU) unis par des liaisons glycosidiques β(1,4). Le motif de répétition est le dimère cellobiose. Les AGU se trouvent en conformation chaise et possèdent 3 fonctions hydroxyles : 2 alcools secondaires (en position 2 et 3) et un alcool primaire (en position 6). Les polymères ainsi formés s’associent entre eux par des liaisons intermoléculaires de type liaisons hydrogène, conférant ainsi une structure fibrillaire à la cellulose (environ 1 500 molécules par fibre).
Le degré de polymérisation diffère énormément selon l’origine de la cellulose ; sa valeur peut varier de quelques centaines à quelques dizaines de milliers.
La cellulose présente la structure chimique suivante :
Les groupements hydroxyles de la cellulose peuvent réagir partiellement ou totalement avec différents réactifs chimiques pour donner des dérivés cellulosiques possédant des propriétés propres. Les dérivés de celluloses peuvent être anioniques, cationiques, amphotères ou non-ioniques. Parmi ces dérivés, on distingue les éthers de celluloses, les esters de celluloses et les esters éthers de celluloses.
Parmi les celluloses non-ioniques, on peut citer les celluloses ou l’un de ses dérivés notamment les éthers ou cellulose.
Parmi les éthers de cellulose non ioniques, on peut citer les alkylcelluloses, telles que les méthylcelluloses et les éthylcelluloses ; les hydroxyalkylcelluloses, telles que les hydroxyméthylcelluloses, les hydroxyéthylcelluloses et les hydroxypropylcelluloses ; les celluloses mixtes hydroxyalkyl-alkylcelluloses, telles que les hydroxypropylméthylcelluloses, les hydroxyéthylméthylcelluloses, les hydroxyéthyléthylcelluloses et les hydroxybutyl-méthylcelluloses.
Parmi les celluloses non-ioniques, on utilisera particulièrement les hydroxyalkylcelluloses, et plus particulièrement l’hydroxypropylcellulose. l’hydroxyethylcellulose et encore plus particulièrement l’hydroxyethylcellulose.
Galactomannanes non-ioniques
Les galactomannanes sont des polyosides non ioniques extraits de l’albumen de graines de légumineuses dont ils constituent le glucide de réserve.
Les galactomannanes sont des macromolécules constituées d’une chaîne principale d’unités D-mannopyranose liées en β(1,4), portant des branchements latéraux constitués d’une seule unité D-galactopyranose liée en a(1,6) à la chaîne principale. Les différents galactomannanes se distinguent d’une part par la proportion d’unités α-D-galactopyranose présentes dans le polymère, et d’autre part par des différences significatives en terme de distribution des unités galactose le long la chaîne de mannose.
Le rapport mannose/galactose (M/G) est de l’ordre de 2 pour la gomme guar, de 3 pour la gomme tara et de 4 pour la gomme de caroube.
Les galactomannanes présentent la structure chimique suivante :
Parmi les galactomannanes non-ioniques utilisables selon l’invention, on peut citer les gommes de guar non-ioniques et les gommes de Tora.
Les gommes de guar sont caractérisées par un ratio mannose:galactose de l’ordre de 2:1. Le groupement galactose est régulièrement distribué le long de la chaîne de mannose.
Les gommes de guar non-ioniques utilisables selon l’invention peuvent être chimiquement modifiées ou non modifiées.
Les gommes de guar non ioniques non modifiées sont par exemple les produits vendus sous la dénomination Vidogum GH®, Vidogum G® et Vidocrem® par la société Unipektin et sous la dénomination Jaguar par la société Rhodia, sous la dénomination Meypro® Guar par la société Danisco, sous la dénomination VISCOGUMTM® par la société Cargill, et sous la dénomination Supercol® guar gum par la société Aqualon.
Les gommes de guar non-ioniques hydrolysées utilisables selon l’invention sont par exemple représentées par les produits vendus sous la dénomination Meyprodor® par la société Danisco.
Les gommes de guar non-ioniques modifiées utilisables selon l’invention sont de préférence modifiées par des groupements hydroxyalkyle en C1-C6, parmi lesquels, on peut mentionner à titre d’exemple, les groupements hydroxyméthyle, hydroxyéthyle, hydroxypropyle et hydroxybutyle.
De telles gommes de guar non-ioniques éventuellement modifiées par des groupements hydroxyalkyle sont par exemple vendues sous les dénominations commerciales Jaguar HP 60®, Jaguar HP 105® et Jaguar HP 120® (hydroxypropyl guar), par la société Rhodia, ou sous la dénomination N-Hance® HP (hydroxypropyl guar) par la société AQUALON.
Parmi les galactomannanes non ioniques, on peut citer également en particulier les gommes de Tara comme le produit commercial vendu sous le nom SOLAGUM TARA 38553F® par la société SEPPIC.
Parmi les galactomannanes, on utilisera plus particulièrement les gommes de Tora. II. Gélifiants polymériques synthétiques
Au sens de l’invention, le terme synthétique signifie que le polymère n’est ni naturellement existant ni ne dérive d’un polymère d’origine naturelle.
Comme il ressort de ce qui suit, le gélifiant hydrophile non-ionique polymérique est avantageusement choisi parmi les polymères associatifs non-ioniques et en particulier les polymères associatifs non-ioniques de type polyuréthane.
Par « polymère associatif » au sens de la présente invention, on entend tout polymère amphiphile comportant dans sa structure au moins une chaîne grasse et au moins une portion hydrophile. Les polymères associatifs conformes à la présente invention peuvent être anioniques, cationiques, non-ioniques ou amphotères.
Les polymères associatifs non-ioniques peuvent être choisis parmi : les copolymères de vinyl pyrrolidone et de monomères hydrophobes à chaîne grasse ; les copolymères de méthacrylates ou d’acrylates d’alkyles en Ci-Cô et de monomères amphiphiles comportant au moins une chaîne grasse ; les copolymères de méthacrylates ou d’acrylates hydrophiles et de monomères hydrophobes comportant au moins une chaîne grasse tels que par exemple le copolymère méthacrylate de polyéthylèneglycol/méthacrylate de lauryle ; les polyuréthanes associatifs.
Les polyuréthanes associatifs sont des copolymères séquencés non ioniques comportant dans la chaîne, à la fois des séquences hydrophiles de nature le plus souvent polyoxyéthylénée (les polyuréthanes peuvent alors êtres appelés des polyuréthanes polyéthers) et des séquences hydrophobes qui peuvent être des enchaînements aliphatiques seuls et/ou des enchaînements cycloaliphatiques et/ou aromatiques.
En particulier, ces polymères comportent au moins deux chaînes lipophiles hydrocarbonées, ayant de Ce à C30 atomes de carbone, séparées par une séquence hydrophile, les chaînes hydrocarbonées peuvent être des chaînes pendantes ou des chaînes en bout de séquence hydrophile. En particulier, il est possible qu’une ou plusieurs chaînes pendantes soient prévues. En outre, le polymère peut comporter, une chaîne hydrocarbonée à un bout ou aux deux bouts d’une séquence hydrophile.
Les polyuréthanes associatifs peuvent être séquencés sous forme de tribloc ou multibloc. Les séquences hydrophobes peuvent donc être à chaque extrémité de la chaîne (par exemple : copolymère tribloc à séquence centrale hydrophile) ou réparties à la fois aux extrémités et dans la chaîne (copolymère multiséquencé par exemple). Ces polymères peuvent être également en greffons ou en étoile.
De préférence, les polyuréthanes associatifs sont des copolymères triblocs dont la séquence hydrophile est une chaîne polyoxyéthylénée comportant de 50 à 1 000 groupements oxyéthylénés. En général, les polyuréthannes associatifs comportent une liaison uréthane entre les séquences hydrophiles, d’où l’origine du nom.
Selon un mode de réalisation préféré, on utilise à titre de gélifiant un polymère associatif non ionique de type polyuréthane. A titre d’exemples de polyéthers polyuréthanes non-ioniques à chaîne grasse utilisables dans l’invention, on peut aussi utiliser le Rhéolate® FX 1100 (Steareth-100/PEG 136/HDI(hexaméthyl diisocyanate) copolymer), le Rhéolate® 205 à fonction urée vendu par la société Elementis ou encore les Rhéolates® 208, 204 ou 212, ainsi que l’Acrysol® RM 184 ou l’Acrysol® RM 2020.
De préférence, on utilise les polyéthers polyuréthanes non-ioniques à chaîne grasse, notamment le Steareth-100/PEG 136/HDI(hexaméthyl diisocyanate) Copolymer commercialisé par exemple sous le nom commercial Rhéolate® FX 1100 par la société Elementis.
On peut également citer le produit Elfacos® T210 à chaîne alkyle en C12-C14 et le produit Elfacos® T212 à chaîne alkyle en C16-18 (PPG-14 Palmeth-60 Hexyl Dicarbamate) de chez Akzo.
Le produit DW 1206B® de chez Rohm & Haas à chaîne alkyle en C20 et à liaison uréthanne, proposé à 20 % en matière sèche dans l’eau, peut aussi être utilisé.
On peut aussi utiliser des solutions ou dispersions de ces polymères notamment dans l’eau ou en milieu hydroalcoolique. A titre d’exemple de tels polymères, on peut citer le Rhéolate® 255, le Rhéolate ® 278 et le Rhéolate ® 244 vendus par la société Elementis. On peut aussi utiliser le produit DW 1206F et le DW 1206J proposés par la société Rohm & Haas.
Les polyuréthanes associatifs utilisables selon l’invention sont en particulier ceux décrits dans l’article de G. Fonnum, J. Bakke et Fk. Hansen, Colloid Polym. Sci, 271, 380-389(1993).
Plus particulièrement encore, selon l’invention, on peut aussi utiliser un polyuréthane associatif susceptible d’être obtenu par polycondensation d’au moins trois composés comprenant (i) au moins un polyéthylèneglycol comprenant de 150 à 180 moles d’oxyde d’éthylène, (ii) de l’alcool stéarylique ou de l’alcool décylique et (iii) au moins un diisocyanate.
De tels polyéther polyuréthanes sont vendus notamment par la société Rohm & Haas sous les appellations l’Aculyn® 46 et Γ Aculyn® 44. L’ Aculyn 46® est un polycondensat de polyéthylèneglycol à 150 ou 180 moles d’oxyde d’éthylène, d’alcool stéarylique et de méthylène bis(4-cyclohexyl-isocyanate) (SMDI), à 15 % en poids dans une matrice de maltodextrine (4 %) et d’eau (81 %) (nom INCI : PEG-150/STEARYL ALCOHOL/SMDI COPOLYMER, et l’Aculyn® 44 est un polycondensat de polyéthylèneglycol à 150 ou 180 moles d’oxyde d’éthylène, d’alcool décylique et de méthylène bis(4-cyclohexylisocyanate) (SMDI), à 35 % en poids dans un mélange de propylèneglycol (39 %) et d’eau (26 %) (Nom INCI : PEG-150/DECYL ALCOHOL/SMDI COPOLYMER.)
On peut aussi utiliser des solutions ou dispersions de ces polymères notamment dans l’eau ou en milieu hydroalcoolique. A titre d’exemple de tels polymères, on peut citer le SER AD FX1010, le SER AD FX1035® et le SER AD 1070® de la société Elementis, le Rhéolate® 255, le Rhéolate® 278 et le Rhéolate® 244 vendus par la société Elementis. On peut aussi utiliser les produits Aculyn® 44, Aculyn® 46, DW 1206F et le DW 1206J, ainsi que l’Acrysol® RM 184® de la société Rohm & Haas, ou bien encore le Borchi Gel LW 44® de la société Borchers, et leurs mélanges.
On peut également utiliser le Polyurethane-39 qui est un copolymère de PEG-140 et d’hexamethylene diisocyanate avec les alcools gras polyoxyalylénés C12-14 Pareth-10, C16-18 Pareth-11, and C18-20 Pareth-11 comme le prouduit commercial vendu sous le nom LUVIGEL STAR® par BASF.
Selon un mode de réalisation préféré, le polymère associatif est choisi parmi les polymères associatifs non ioniques et plus particulièrement parmi les polyuréthanes associatifs, tels que le LUVIGEL STAR® (Nom INCI : POLYURETHANE-39, l’Aculyn 46® (nom INCI: PEG-150/STEARYL ALCOHOL/SMDI COPOLYMER) et l’Aculyn® 44 (Nom INCI: PEG-150/DECYL ALCOHOL/SMDI COPOLYMER.)
Parmi les gélifiants hydrophiles non-ioniques, on utilisera plus particulièrement ceux choisis parmi les hydroxypropyl éthers de phosphate de diamidon, les hydroxyalkylcelluloses, les gommes de Tora, les polyuréthanes associatifs, et leurs mélanges et encore plus particulièrement choisi parmi ΓHydroxypropyl Starch Phosphate l’hydroxyethylcellulose, les gommes de Tara, le Polyurethane-39 et leur mélanges.
Le gélifiant non-ionique hydrophile est avantageusement utilisé à raison de 0,1 % à 10 % en poids en matière sèche et de préférence de 0,5 % à 5 % en poids par rapport au poids total de la phase aqueuse.
Selon une forme particulière de l’invention, la composition comprend : a) au moins une phase aqueuse, et b) au moins un pigment enrobé hydrophobe choisi parmi les dioxydes de titane et/ou les oxydes de fer, enrobés de stéaroyl glutamate d’aluminium, et c) le 3-aminopropyl triéthoxysilane (APTES). d) éventuellement au moins un acide organique ou minéral, de préférence l’acide lactique. e) éventuellement au moins un gélifiant hydrophile non-ionique, de préférence choisi parmi les hydroxypropyl éthers de phosphate de diamidon, les hydroxyalkylcelluloses, les gommes de Tora, les polyuréthanes associatifs, et leurs mélanges, et encore plus particulièrement choisi parmi l’Hydroxypropyl Starch Phosphate l’hydroxyethylcellulose, les gommes de Tara, le Polyurethane-39 et leur mélanges.
Plus particulièrement, la composition est un gel aqueux, une émulsion comme une émulsion huile-dans-eau ou une émulsion eau-dans-huile.
FORMES GALENIQUES
Les compositions selon l’invention peuvent se présenter sous forme de gel aqueux ou sous forme d’émulsion telle qu’une émulsion huile-dans-eau (phase aqueuse continue dans laquelle est dispersée une phase huileuse sous forme de gouttelettes de manière à obtenir un mélange macroscopiquement homogène) ou une émulsion eau-dans-huile (phase huileuse continue dans laquelle est dispersée une phase aqueuse sous forme de gouttelettes de manière à obtenir un mélange macroscopiquement homogène).
Dans le cas, où la composition est sous forme d’émulsion, elle comprend généralement un ou plusieurs tensioactifs émulsionnants, de préférence non-ioniques.
Pour les émulsionnants, le HLB va généralement de 3 à 8 pour la préparation des émulsions E/H et de 8 à 18 pour la préparation des émulsions H/E. Le HLB ou balance hydrophile-lipophile du ou des tensioactifs utilisés selon l’invention peut être déterminée par la méthode de GRIFFIN ou la méthode de DAVIES; Le HLB est le rapport entre la partie hydrophile et la partie lipophile dans la molécule. Le terme HLB est bien connu de l’homme du métier et est décrit par exemple dans ”The HLB System. A time-saving guide to Emulsifier Sélection” (published by ICI Americas Inc ; 1984).
Les émulsionnants sont choisis de manière appropriée suivant l'émulsion à obtenir (E/H ou H/E).
Comme exemple de tensioactifs émulsionnants E/H, on peut citer les alkyl esters ou éthers de sorbitane, de glycérol, de polyol, de glycérol ou de sucres ; les tensioactifs siliconés comme les diméthicone copolyols tels que le mélange de cyclométhicone et de diméthicone copolyol, vendu sous la dénomination « DC 5225 C® » par la société Dow Corning, et les alkyl-dimethicone copolyols tels que le Laurylmethicone copolyol vendu sous la dénomination "Dow Corning 5200 Formulation Aid" par la société Dow Corning ; le Cetyl diméthicone copolyol tel que le produit vendu sous la dénomination Abil EM 90R® par la société
Goldschmidt et le mélange de cétyl diméthicone copolyol, d’isostéarate de polyglycérole (4 moles) et de laurate d'hexyle vendu sous la dénomination AB IL WE 09® par la société Goldschmidt. On peut y ajouter aussi un ou plusieurs coémulsionnants, qui, de manière avantageuse, peuvent être choisis dans le groupe comprenant les esters alkylés de polyol.
On peut citer également les tensioactifs émulsionnants non siliconés notamment les alkyl esters ou éthers de sorbitane, de glycérol, de polyol ou de sucres
Comme esters alkylés de polyol, on peut citer notamment les esters de polyéthylèneglycol comme le PEG-30 Dipolyhydroxystearate tel que le produit commercialisé sous le nom Arlacel P135® par la socité ICI.
Comme esters de glycérol et/ou de sorbitan, on peut citer par exemple l’isostéarate de polyglycérol, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Isolan Gl 34®par la société Goldschmidt ; l’isostéarate de sorbitan, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Arlacel 987® par la société ICI ; l’isostéarate de sorbitan et le glycérol, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Arlacel 986® par la société ICI, et leurs mélanges.
On peut également citer les silicones élastomères polyoxyalkylénées émulsionnants comme ceux mentionnés dans les documents US-A-5,236,986, US-A-5,412,004, US-A-5,837,793, US-A-5,811,487. Ces silicones élastomères sont de préférence formulés sous forme de gel dans un huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée. Dans ces gels, la silicone élastomère polyoxyalkylénée est souvent sous forme de particules sphériques. A titre d exemple de silicone élastomère polyoxyalkylénée, on peut citer ceux vendues par la société SHIN ETSU avec les dénominations suivantes : - KSG-21® (à 27 % de matière active) de nom INCI : Dimethicone /PEG-10 Dimethicone vinyl dimethicone crosspolymer), - KSG-20® (à 95% % de matière active) de nom INCI : PEG-10 Dimethicone Crosspolymer), - KSG-30®, (à 100 % % de matière active) de nom INCI : Lauryl PEG-15 Dimethicone vinyl dimethicone crosspolymer), - KSG-31® (à 25 % % de matière active) de nom INCI: Lauryl PEG-15 Dimethicone vinyl dimethicone crosspolymer), - KSG-32® or KSG-42 or KSG-320 ou KSG-30 (à 25 % % de matière active) de nom INCI : Lauryl PEG-15 Dimethicone vinyl dimethicone crosspolymer), - KSG-33® (à 20 % de matière active), - KSG-210® (à 25 % % de matière active) de nom INCI : Dimethicone /PEG-10/15 Crosspolymer), - KSG-310®: lauryl polydimethylsiloxane polyoxyéthyléné dans une huile minérale, - KSG-330®, - KSG-340®, - X-226146® (à 32 % % de matière active) de nom INCI : Dimethicone /PEG-10 Dimethicone vinyl dimethicone crosspolymer),
On peut citer également ceux vendus par la société Dow Corning sous les noms commerciales : - DC9010® (à 9% % in active material) de nom INCI : PEG-12 dimethicone crosspolymer) - DC9011® à 11 % % de matière active.
Parmi les émulsionnants eau/huile, on peut citer également les silicones élastomères polyglycérolées comme celles décrites dans le document WO-A-2004/024798. Comme exemples de silicones élastomères, on peut citer ceux vendus par la société Shin Etsu, avec les noms commerciaux suivants : : - KSG-710®, (à 25% en matière active) de nom INCI : Dimethicone / Polyglycerin-3 Crosspolymer), - KSG-810®, - KSG-820®, - KSG-830®, - KSG-840®,
Selon une forme particulièrement préférée, on utilisera comme émulsionnant eau-dans-huile le Dimethicone /PEG-10/15 Crosspolymer) vendu sous le nom commercial KSG-210® de SHIN ETSU.
Pour les émulsions H/E, on peut citer par exemple comme émulsionnants, les tensioactifs non ioniques, et notamment les esters de polyols et d’acide gras à chaîne saturée ou insaturée comportant par exemple de 8 à 24 atomes de carbone et mieux de 12 à 22 atomes de carbone, et leurs dérivés oxyalkylénés, c’est-à-dire comportant des unités oxyéthylénés et/ou oxypropylénés, tels les esters de glycéryle et d’acide gras en C8-C24, et leurs dérivés oxyalkylénés ; les esters de polyéthylène glycol et d’acide gras en C8-C24, et leurs dérivés oxyalkylénés ; les esters et/ou anhydrides de sorbitol et d’acide gras en C8-C24 et leurs dérivés oxyalkylénés ; les éthers d'alcools gras ; les esters de sucre et d’acide gras en C8-C24 les éthers de sucre et d’alcools gras en C8-C24, et leurs mélanges.
Comme ester de glycéryle et d’acide gras, on peut citer notamment le stéarate de glycéryle (mono-, di- et/ou tri-stéarate de glycéryle) (nom CTFA : glyceryl stéarate) ou le ricinoléate de glycéryle, et leurs mélanges.
Comme ester de polyéthylène glycol et d’acide gras, on peut citer notamment le stéarate de polyéthylène glycol (mono-, di- et/ou tri-stéarate de polyéthylène glycol), et plus spécialement le monostéarate de polyéthylène glycol 40 OE (nom CTFA : PEG-40 stéarate), le monostéarate de polyéthylène glycol 50 OE (nom CTFA : PEG-50 stéarate), le monostéarate de polyéthylène glycol 100 OE (nom CTFA : PEG-100 stéarate et leurs mélanges.
On peut aussi utiliser des mélanges de ces tensioactifs, comme par exemple le produit contenant du Glyceryl stéarate et du PEG-100 stéarate, commercialisé sous la dénomination ARLACEL 165® par la société Uniqema, et le produit contenant du Glyceryl stéarate (mono-distéarate de glycéryle) et du stéarate de potassium, commercialisé sous la dénomination TEGIN® par la société Goldschmidt (nom CTFA : glyceryl stéarate SE).
Comme éthers d'alcools gras, on peut citer par exemple les éthers de polyéthylène glycol et d'alcool gras comportant de 8 à 30 atomes de carbone, et notamment de 10 à22 atomes de carbone, tels que les éthers de polyéthylène glycol et d'alcools cétylique, stéarylique, cetéarylique (mélange d'alcools cétylique et stéarylique). On peut citer par exemple les éthers comportant de 1 à 200 et de préférence de 2 à 100 groupes oxyéthylénés, tels que ceux de nom CTFA Ceteareth-20, Ceteareth-30, et leurs mélanges.
On peut citer à titre d’exemples de mono ou polyalkylesters ou éthers de sucre l’isostéarate de méthylglucose commercialisé sous la dénomination Isolan-IS® par la société Degussa Goldschmidt, ou encore le sucrose distéarate commercialisé sous la dénomination Crodesta F50® par la société Croda, et le sucrose stéarate commercialisé sous la dénomination Ryoto sugar ester S 1570® par la société Mitsubishi Kagaku Foods. ; les esters de sucres comme le stéarate de sucrose ; les éthers d'alcool gras et de sucre, notamment les alkylpolyglucosides (APG) tels que le décylglucoside et le laurylglucoside commercialisés par exemple par la société Henkel sous les dénominations respectives Plantaren 2000® et Plantaren 1200®, le cétostéarylglucoside en mélange avec l’alcool cétostéarylique, commercialisé par exemple sous la dénomination Montanov 68® par la société Seppic, sous la dénomination Tegocare CG90® par la société Goldschmidt et sous la dénomination Emulgade KE3302® par la société Henkel, ainsi que l'arachidyl glucoside, par exemple sous la forme du mélange d’alcools arachidique et béhénique et d’arachidylglucoside commercialisé sous la dénomination Montanov 202® par la société Seppic..
On peut également citer comme exemple de tensioactifs non ioniques émulsionnants pour des émulsions H/E, des polydimethylsiloxanes comprenant à
la fois des groupes oxyéthylénés et des groupes oxypropylénés comme le polydimethylsiloxane polyoxyethyléné et polyoxypropyléné sous forme de mélange avec des triglycérides caprylique/caprique vendu sous le nom commercial ABIL CARE 85® par la société Evonik Goldschmidt (nom INCI : BIS-PEG/PPG-16/16 PEG/PPG-16/16 DIMETHICONE/CAPRYLIC/CAPRIC TRIGLYCERIDE)
On peut également utiliser dans les émulsions H/E, des tensioactifs ayant un faible HLB de 3 à 8, en particulier le POLYGLYCERYL-3 DIISOSTEARATE (Lameform TGI®) ou le POLYGLYCERYL-2 DIPOLYHYDROXYSTEARATE (Dehymuls PGPH®).
Selon une forme particulière de l’invention, lorsque la composition est une émulsion huile-dans-eau, on utilisera au moins un tensioactif émulsionnant choisi : (i) ceux comprenant une chaîne grasse en Cie comme le mélange PEG-100 Stéarate/ Glyceryl Stéarate, le PEG-40 stéarate ; l’alcool stéarylique, l’alcool cétostéarylique, le cétostéarylglucoside en mélange avec l’alcool cétostéarylique. (ii) des polydimethylsiloxanes comprenant à la fois des groupes oxyéthylénés et des groupes oxypropylénés, en particulier le BIS-PEG/PPG-16/16 PEG/PPG-16/16 DIMETHICONE/CAPRYLIC/CAPRIC TRIGLYCERIDE ; (iii) les tensioactifs de HLB de 3 à 8, en particulier le POLYGLYCERYL-3 DIISOSTEARATE ou le POLYGLYCERYL-2 DIPOLYHYDROXYSTEARATE (Dehymuls PGPH®) ; (iv) leurs mélanges.
Les émulsions conformes à la présente invention comprennent au moins une phase huileuse.
PHASE HUILEUSE
Les émulsions selon l'invention contiennent au moins une phase liquide organique non-miscible dans l'eau appelée phase huileuse. Celle-ci comprend en général un ou plusieurs composés hydrophobes qui rendent ladite phase non-miscible dans l'eau. Ladite phase est liquide (en l'absence d'agent structurant) à température ambiante (20-25 °C). De manière préférentielle, la phase liquide organique non-miscible dans l'eau conforme à l'invention comprend généralement au moins une huile volatile et/ou une huile non volatile.
Par « huile », on entend un corps gras liquide à température ambiante (25 °C) et pression atmosphérique (760mm de Hg soit 105 Pa). L’huile peut être volatile ou non volatile.
Par « huile volatile », on entend au sens de l’invention une huile susceptible de s'évaporer au contact de la peau ou de la fibre kératinique en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. Les huiles volatiles de l'invention sont des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10'3 à 300 mm de Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et plus particulièrement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg).
Par « huile non volatile », on entend une huile restant sur la peau ou la fibre kératinique à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 10'3 mm de Hg (0,13 Pa). L’huile peut être choisie parmi toutes les huiles, de préférence physiologiquement acceptables, notamment les huiles minérales, animales, végétales, synthétiques ; en particulier les huiles hydrocarbonées et/ou siliconées et/ou fluorées volatiles ou non volatiles et leurs mélanges.
Plus précisément, par « huile hydrocarbonée », on entend une huile comportant principalement des atomes de carbone et d’hydrogène et éventuellement une ou plusieurs fonctions choisies parmi les fonctions hydroxyle, ester, éther, carboxylique. Généralement, l’huile présente une viscosité de 0,5 à 100 000 mPa.s, de préférence de 50 à 50 000 mPa.s et de préférence encore de 100 à 300 000 mPa.s. A titre d’exemple d’huile volatile utilisable dans l’invention, on peut citer : les huiles hydrocarbonées volatiles choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbones, et notamment les isoalcanes en Οδ-Ο-ιβ d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l’isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permetyls, les esters ramifiés en Οδ-ΟΙβ, le néopentanoate d'iso-hexyle, et leurs mélanges. D'autres huiles hydrocarbonées volatiles comme les distillais de pétrole, notamment ceux vendus sous la dénomination Shell Soit par la société SHELL, peuvent aussi être utilisées ; les alcanes linéaires volatils comme ceux décrits dans la demande de brevet de la société Cognis DE10 2008 012 457. les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité < 8 centistokes (8 10-6 m2/s), et ayant notamment de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment la caprylyl methicone, l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges. A titre d’exemple d’huile non volatile utilisable dans l’invention, on peut citer : les huiles hydrocarbonées d’origine végétale telles que les triglycérides liquides d’acides gras de 4 à 24 atomes de carbone comme les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, ; les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d’origine minérale ou synthétique tels que les huiles de paraffine et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, les polybutènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le Parleam, le squalane ; les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone comme le dicapylyl ether ; les esters de synthèse notamment d'acides gras l'isononanoate d'isononyle, le myristate d’isopropyle, le palmitate d’isopropyle, le benzoate d'alcool en C12 à C15, le laurate d’hexyle, l’adipate de diisopropyle, , le palmitate d’éthyl 2-hexyle, le stéarate d’octyl 2-dodécyle, l’érucate d’octyl 2-dodécyle, l’isostéarate d’isostéaryle, le néopentanoate d’isdécyle, le néopentanoate d’octyldodécyle, - des alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l’octyl dodécanol, l’alcool isostéarylique, le 2-butyloctanol, le 2-hexyl décanol, le 2-undécyl pentadécanol, l’alcool oléique ; - les acides gras supérieurs tels que l’acide oléique, l’acide linoléique, l’acide linolénique ; - les carbonates comme le dicapryl carbonate ; - les acétates ; - les citrates ; - les huiles fluorées éventuellement partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées comme les huiles fluorosiliconées, les polyéthers fluorés, les silicones fluorées telles que décrit dans le document EP-A-847752; - les huiles siliconées comme les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles ; les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphényl siloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényl éthyl triméthyl-siloxysilicates, et leurs mélanges.
Selon une forme particulière de l’invention, pour améliorer le confort à l’application et éviter un effet gras sur la peau, la composition est une émulsion, en particulier une émulsion huile-dans-eau dans laquelle la phase huileuse comprend au moins une huile volatile, de préférence au moins une huile siliconée volatile, et plus particulièrement choisie parmi le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, la Caprylylméthicone.
Selon une forme particulière de l’invention, la phase huileuse globale, en incluant toutes les substances lipophiles de la composition susceptibles d’être solubilisés dans cette même phase, représente de 5 à 95% en poids, et préférentiellement de 10 à 80% en poids par rapport au poids total de la composition.
CHARGE
Les compositions conformes à l’invention peuvent également comprendre au moins une charge, de nature organique ou minérale, permettant, notamment, de leur conférer des propriétés complémentaires de matité, de couvrance, de tenue et/ou de stabilité améliorée.
Par « charge », il faut comprendre les particules incolores ou blanches, solides de toutes formes, qui se présentent sous une forme insoluble et dispersée dans le milieu de la composition. De nature minérale ou organique, elles permettent de conférer du corps ou de la rigidité à la composition et/ou de la douceur, et de l’uniformité au maquillage.
Les charges utilisées dans les compositions selon la présente invention peuvent être de formes lamellaires, globulaires, sphériques, de fibres ou de toute autre forme intermédiaire entre ces formes définies.
Les charges selon l'invention peuvent être ou non enrobées superficiellement, et, en particulier, elles peuvent être traitées en surface par des silicones, des acides aminés, des dérivés fluorés ou toute autre substance favorisant la dispersion et la compatibilité de la charge dans la composition.
Comme exemples de charges minérales, on peut citer le talc, le mica, la silice, les microsphères de silice creuses, le kaolin, le carbonate de calcium, le carbonate de magnésium, l’hydroxyapatite, le nitrure de bore, les microcapsules de verre ou de céramique, les composites de silice et de dioxyde de titane, comme la série TSG commercialisée par Nippon Sheet Glass.
Selon un mode de réalisation, les compositions selon l’invention comprennent du mica à titre de charge.
Comme exemples de charges organiques, on peut citer les poudres de polyamide (Nylon® Orgasol de chez Atochem), de polyéthylène, de polyméthacrylate de méthyle, les poudres de polytétrafluoroéthylène (Téflon), de copolymères d’acide acrylique (Polytrap de la société Dow Corning), la lauroyl lysine, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l’Expancel (Nobel Industrie), la poudre de copolymère hexaméthylène diisocyanate/Trimethylol hexyllactone (Plastic Powder de Toshiki), les microbilles de résine de silicone (Tospearl de Toshiba par exemple) les cires micronisées synthétiques ou naturelles, les savons métalliques dérivés d’acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence, de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple, le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium, le Polypore® L 200 (Chemdal Corporation), les poudres d’organopolysiloxane élastomérique réticulé enrobées de résine de silicone, notamment de résine silsesquioxane, comme décrit par exemple dans le brevet US 5 538 793, les poudres de polyuréthane, en particulier, les poudres de polyuréthane réticulé comprenant un copolymère, ledit copolymère comprenant du triméthylol hexyllactone. En particulier, il peut s’agir d’un polymère d’hexaméthylène di-isocyanate/triméthylol hexyllactone. De telles particules sont notamment disponibles dans le commerce, par exemple, sous la dénomination de PLASTIC POWDER D-400® ou PLASTIC POWDER D-800® de la société TOSHIKI, et leurs mélanges.
Additifs
Une composition selon l’invention peut également comprendre en outre tout additif usuellement utilisé dans le domaine concerné, par exemple choisi parmi des gommes, des résines, des agents dispersants, des polymères, des agents antioxydants, des huiles essentielles, des conservateurs, des parfums, des neutralisants, des agents antiseptiques, des agents protecteurs contre les UV, des actifs cosmétiques, comme des vitamines, des agents hydratants, émollients ou protecteurs de collagène, et leurs mélanges.
Il relève des opérations de routine de l’homme du métier d’ajuster la nature et la quantité des additifs présents dans les compositions conformes à l’invention, de telle sorte que les propriétés cosmétiques et les propriétés de stabilité désirées de celles-ci n’en soient pas affectées. L’invention est illustrée plus en détail par les exemples présentés ci-après. Sauf indication contraire, les quantités indiquées sont exprimées en pourcentage massique.
EXEMPLES
Dans les tableaux suivants, la quantité de chaque composé est donnée en % en poids/poids total de la composition.
Exemples 1 à 3 : Fonds de teint sous forme de gel aqueux
Après réalisation du gel aqueux au Rayneri, l’APTES a été introduit sous agitation à température ambiante (20-25°C), l’acide a été ensuite introduit. Après quelques minutes les pigments ont été introduits.
Un gel aqueux parfaitement homogène a été obtenu avec une bonne dispersion dans l’eau des pigments hydrophobes. Ces gels présentent une bonne couvrance homogène sur la surface de la peau .
Exemples 3 et 4 : Fonds de teint en émulsions huile-dans-eau
Les ingrédients ont été regroupés en différentes phase. Chaque phase a été pesée séparément puis introduite selon le protocole suivant.
La phase aqueuse (B) a été mélangée au Moritz à 1500 tr/min dans un bain marie pendant 15min. La phase grasse (A) a été chauffée à 70°C et agitée au Rayneri à 500 tr/min pendant 15min. Une fois les phases A et B à 70°C, la phase A a été introduite dans la phase B et l'émulsion a été agitée à 4500 tr/min pendant 10 minutes au bain marie.
Le mélange a ensuite été agité à 1800 tr/min à température ambiante (20-25°C) pendant 15min. La solution d’APTES (C) a été ajoutée au mélange qui est ensuite agité au Rayneri à 500 tr/min pendant 10 min. Les pigments, sous forme de pâte pigmentaire sont ajoutés et la formule est agitée au Rayneri à 1300 tr/min pendant 40min.
On a comparé chacune des compositions 4 et 5 à une formulation témoin identique mais ne contenant dans la phase C : l’APTES et l’acide lactique.
Les formules 3 et 4 appliquées sur la peau sont plus couvrantes et plus homogènes que la formule témoin.
Exemple 5 : Fond de Teint en émulsion huile-dans-eau
Les ingrédients ont été regroupés en différentes phase. Chaque phase a été pesée séparément puis introduite selon le protocole suivant.
La phase aqueuse (B) a été mélangée au Moritz à 1500 tr/min dans un bain marie à 70°C pendant 15min (La formation du gel d’HydroxyéthylCellulose à lieu en 5minutes). La phase grasse (A) a été chauffée à 70°C et agitée au Rayneri à 500 tr/min pendant 15min. Une fois les phases A et B à 70°C, la phase A a été introduite dans la phase B et l'émulsion agitée à 4500 tr/min pendant 10 minutes au bain marie. Le mélange a été ensuite agité à 1800 tr/min à température ambiante pendant 15min. La solution d’APTES (C) a été ajoutée au mélange qui a été ensuite agité au Rayneri à 500 tr/min pendant 10 min. Les pigments, sous forme de pâte pigmentaire ont été ajoutés et la formule agitée au Rayneri à 1300 tr/min pendant 40min.
On a comparé la composition 5 à une formulation témoin identique mais ne contenant dans la phase C : l’APTES et l’acide lactique.
La formule 5 appliquée sur la peau est plus couvrante et plus homogène que la formule témoin
Exemple 6: Fond de Teint en émulsion eau-dans-huile
La phase B2 avec APTES a été préparée partiellement : seuls l’eau et l’acide lactique ont été pesés, l’APTES a été rajouté plus tard. La phase A1 a été mélangée au Raynerie pendant 20min à 400 tr/min. La phase A2 a été rajoutée au Moritz à 1000 tr/min pendant 30min. La phase A3 a été rajoutée, 1600 tr/min pendant 5 min environ. On a rajouté l’APTES dans la phase B2, puis versé la phase B2 dans la phase B1. La phase B a été rajoutée tout en augmentant la vitesse pour que l'émulsion se fasse (4500 tr/min). Le tout a été agité pendant 15 minutes.
On a comparé la composition 6 à une formulation témoin identique mais ne contenant dans la phase C : l’APTES et l’acide lactique.
La formule 6 appliquée sur la peau est plus couvrante et plus homogène que la formule témoin

Claims (16)

  1. REVENDICATIONS
    1. Composition, en particulier comprenant un milieu physiologiquement acceptable, comprenant : a) au moins une phase aqueuse, et b) au moins un pigment enrobé hydrophobe, et c) au moins un organosilane de formule (I) suivante et/ou l’un de ses oligomères :
    (I) dans laquelle : R4 représente un halogène, un groupe OR’ ou R’1 ; Rs représente un halogène, un groupe OR” ou R’2 ; Rq représente un halogène, un groupe OR’” ou R’3 ; R-i, R2, R3, R’, R”, R’”, R’1, R’2, R’3 représentent, indépendamment les uns des autres, un groupe hydrocarboné saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, portant éventuellement des groupes chimiques supplémentaires tels que des groupes acides ou amines, R-ι, R2, R’, R” et R’” pouvant en outre désigner l’hydrogène, et deux au moins des groupes R4, R5 et Re étant différents des groupes R’1, R’2 et R’s.
  2. 2. Composition selon la revendication 1, où les groupes R-ι, R2, R’, R’1, R’2, R’3, R”et R’” sont choisis parmi les radicaux alkyle de C1-C12, aryle de C5 à Ch, alkyl(Ci-C8)aryle de C5 à Cu et aryl(C5-Ci4)alkyle de Ci à Ce.
  3. 3. Composition selon la revendication 1 ou 2, où les groupes R3 sont choisis parmi les radicaux alkylène en C1-C12, éventuellement substitué par un groupement amino, arylène en C5-C14, alkylène(Ci-C8)arylène en C5-C14, et arylène(C5-Cu)alkylène en C1-C8.
  4. 4. Composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, où l’organosilane de formule (I) est choisi parmi le 3-aminopropyltriéthoxysilane (APTES), le 3-aminoéthyltriéthoxysilane (AETES), le 3-aminopropylméthyldiéthoxysilane, le N-(2-aminoéthyl)-3- aminopropyltriéthoxysilane et/ou leurs oligomères, ainsi que leurs mélanges.
  5. 5. Composition selon l’une des revendications 1 à 4, où l’organosilane est le 3-aminopropyl triéthoxysilane (APTES).
  6. 6. Composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, où le ou les organosilanes de formule (I) et/ou l’un de ses ou de leurs oligomères sont présents à une concentration comprise allant de 0,1 % à 10 % en poids, et plus préférentiellement de 0,5 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition.
  7. 7. Composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, où le pigment enrobé hydrophobe est choisi parmi les pigments minéraux modifiés hydrophobes et particulièrement les pigments modifiés hydrophobes d’oxyde de fer et/ou d’oxyde de titane.
  8. 8. Composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, où le pigment enrobé hydrophobe est enrobé par au moins un composé choisi les acides aminés N-acylés ou leurs sels ; le trisostéaryle titanate d’isopropyle ; les cires naturelles végétales ou animales ; la lécithine hydrogénée, les esters gras ; et leurs mélanges, plus particulièrement choisi parmi les acides aminés N-acylés ou leurs sels, et encore plus particulièrement le stéaroyl glutamate d’aluminium.
  9. 9. Composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, où le pigment enrobé hydrophobe est choisi parmi les dioxydes de titane et les oxydes de fer, enrobés de stéaroyl glutamate d’aluminium.
  10. 10. Composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée par le fait qu’elle contient en plus au moins un acide organique ou minéral, de préférence choisi parmi l’acide lactique, l’acide acétique, l’acide citrique, l’acide tartrique, l’acide chlorhydrique, l’acide sulfurique, et l’acide phosphorique, et plus particulièrement l’acide lactique.
  11. 11. Composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée par le fait qu’elle contient en plus, au moins un gélifiant hydrophile non-ionique, de préférence choisi parmi les gélifiants polymériques naturels ou d’origine naturelle, les gélifiants polymériques synthétiques, et leurs mélanges, plus préférentiellement choisi parmi les hydroxypropyl éthers de phosphate de diamidon, les hydroxyalkylcelluloses, les gommes de Tora, les polyuréthanes associatifs, et leurs mélanges et encore plus particulièrement ΓHydroxypropyl Starch Phosphate l’hydroxyethylcellulose, les gommes de tora, le Polyurethane-39 et leur mélanges..
  12. 12. Composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisée par le fait qu’elle se présente sous forme de gel aqueux ou d’émulsion, ladite émulsion étant, de préférence, une émulsion huile-dans-eau ou une émulsion eau-dans-huile.
  13. 13. Composition selon la revendication 12, caractérisée par le fait qu’elle est une émulsion huile-dans-eau et comprend au moins un tensioactif émulsionnant choisi parmi : (i) ceux comprenant une chaîne grasse en C18, en particulier choisis parmi le mélange PEG-100 Stéarate/ Glyceryl Stéarate, le PEG-40 stéarate; le cétostéarylglucoside en mélange avec l’alcool cétostéarylique.. (ii) des polydimethylsiloxanes comprenant à la fois des groupes oxyéthylénés et des groupes oxypropylénés, en particulier le BIS-PEG/PPG-16/16 PEG/PPG-16/16 DIMETHICONE/CAPRYLIC/CAPRIC TRIGLYCERIDE ; (iii) les tensioactifs de HLB de 3 à 8, en particulier le POLYGLYCERYL-3 DIISOSTEARATE ou le POLYGLYCERYL-2 DIPOLYHYDROXYSTEARATE (Dehymuls PGPH®) ; (iv) leurs mélanges.
  14. 14. Composition selon la revendication 12 ou 13, caractérisée par le fait qu’elle est une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans-huile et que la phase huileuse contient au moins une huile volatile, en particulier au moins une huile siliconée, volatile, en particulier choisie parmi le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, la Caprylylméthicone.
  15. 15. Composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisée par le fait qu’elle est un fond de teint.
  16. 16. Procédé de revêtement des matières kératiniques, plus particulièrement de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, telle que la peau, caractérisé en ce qu’il comprend l’application sur les matières kératiniques d’une composition telle que définie selon l’une quelconque des revendications 1 à 15.
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