FR3041381A1 - Ensemble a carter d'echappement et element aval monte par baionnette - Google Patents

Abstract

L'invention propose un ensemble comprenant : - un carter d'échappement (110) de turbomachine, comprenant deux viroles respectivement interne et externe s'étendant l'une à l'intérieur de l'autre de manière concentrique autour d'un axe de turbomachine, et une pluralité de bras (113) s'étendant entre les viroles, et - une pièce annulaire (130) centrée sur l'axe, rapportée sur une virole du carter d'échappement, en aval dudit carter par rapport à un écoulement d'air dans la turbomachine, l'ensemble étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre un connecteur comprenant une première partie solidaire de la virole du carter et une deuxième partie solidaire de la pièce annulaire (130), lesdites parties étant adaptées pour coopérer entre elles pour autoriser une fixation de type à baïonnette de la pièce annulaire sur la virole du carter d'échappement.

Description

DOMAINE DE L’INVENTION L’invention concerne un ensemble de turbomachine comprenant un carter d’échappement et une pièce aval annulaire pouvant être un mélangeur ou une tuyère d’échappement, ou encore un cône d’échappement.

ETAT DE LA TECHNIQUE

On a représenté sur la figure 1 un exemple d’ensemble de turbomachine connu, comprenant un carter d’échappement 10, un mélangeur 20, et un cône d’échappement 30.

Le carter d’échappement est une pièce de révolution autour d’un axe (non représenté) de la turbomachine se trouvant immédiatement en aval d’une turbine basse pression TuBP de la turbomachine, par rapport au sens d’écoulement de l’air dans la turbomachine.

Le carter d’échappement 10 comprend une virole interne 11 et une virole externe 12, ces deux viroles étant des pièces cylindriques de révolution s’étendant l’une à l’intérieur de l’autre de manière concentrique autour de l’axe de la turbomachine.

Le carter d’échappement comprend en outre une pluralité de bras 13 s’étendant entre la virole interne 11 et la virole externe 12.

Le mélangeur 20 est une pièce composée d’une bride circulaire de fixation à laquelle est soudée une pièce en tôle de forme annulaire à lobes. Le mélangeur 20 est une pièce annulaire centrée sur l’axe de la turbomachine, rapportée sur la virole externe du carter, en aval de celui-ci. Dans une turbomachine à double-flux, le mélangeur 20 est la pièce au niveau de laquelle le flux primaire et le flux secondaire sont mélangés. Il présente, pour optimiser ce mélange, une section dans un plan orthogonal à l’axe de révolution présentant une forme globalement circulaire et formant des ondulations.

En variante, le mélangeur peut être remplacé par une tuyère d’échappement dépourvue de lobes.

Le cône d’échappement 30 est également une pièce annulaire centré sur l’axe de turbomachine, présentant une forme de cône dont l’extrémité ouverte est rapportée sur la virole interne du carter d’échappement, en aval de celui-ci.

Le flux d’air en sortie du carter d’échappement 10 circule donc entre le cône d’échappement 30 et la tuyère ou le mélangeur 20.

Comme visible sur la figure 1, le mélangeur et le cône d’échappement sont fixés sur les viroles respectives du carter d’échappement par boulonnage. A cet égard, chaque virole comprend une bride festonnée dédiée notamment à cet assemblage.

La figure 2a représente une vue de l’assemblage d’une tuyère d’échappement 20 sur le carter d’échappement 10. La virole externe du carter comprend une bride festonnée 15 orientée sensiblement axialement par rapport à l’axe de la turbomachine, l’orientation d’une bride étant définie par l’orientation des boulons permettant son assemblage. Chaque feston comprend un orifice traversant permettant le boulonnage du mélangeur. De même, la tuyère 20 comprend une bride festonnée 21 correspondant à la bride 15 du carter d’échappement.

La figure 2b représente une vue de l’assemblage du cône d’échappement 30 sur le carter d’échappement 10. La virole interne du carter comprend également une bride festonnée 16 sensiblement radiale. Chaque feston comporte également un orifice traversant pour boulonner le cône d’échappement.

De manière analogue, une section circonférentielle 31 du cône d’échappement comprend des orifices permettant son boulonnage au carter d’échappement. De plus, cette section comprend une surépaisseur comportant des lamages radiaux afin de porter les vis et de garantir la tenue mécanique de la liaison. L’ensemble des boulons et des ajouts de matières (festons, surépaisseur) induit une masse pour l’ensemble des pièces qui peut être sensiblement optimisée.

Enfin, du fait de ce montage, il peut en résulter un décalage radial entre l’extrémité aval du carter d’échappement et l’extrémité amont du cône d’échappement ou du mélangeur, ce qui peut occasionner des pertes de charge aérodynamiques dans la veine.

DESCRIPTION DE L’INVENTION L’invention a pour but de pallier au moins en partie les insuffisances de l’état de la technique.

En particulier, un but de l’invention est de proposer une alternative à la liaison par boulonnage d’un carter d’échappement à un cône d’échappement, un mélangeur, ou une tuyère d’échappement, permettant une économie de masse de ces pièces et permettant de préserver les performances aérodynamiques de la turbomachine. A cet égard, l’invention a pour objet un ensemble comprenant : un carter d’échappement de turbomachine, comprenant deux viroles respectivement interne et externe s’étendant l’une à l’intérieur de l’autre de manière concentrique autour d’un axe de turbomachine, et une pluralité de bras s’étendant entre les viroles, et une pièce annulaire centrée sur l’axe, rapportée sur une virole du carter d’échappement, en aval dudit carter par rapport à un écoulement d’air dans la turbomachine, l’ensemble étant caractérisé en ce qu’il comprend en outre un connecteur comprenant une première partie solidaire de la virole du carter et une deuxième partie solidaire de la pièce annulaire, lesdites parties étant adaptées pour coopérer entre elles pour autoriser une fixation de type à baïonnette de la pièce annulaire sur la virole du carter d’échappement.

Avantageusement, mais facultativement, l’ensemble selon l’invention peut en outre comprendre au moins l’une des caractéristiques suivantes : chaque partie du connecteur est formée d’au moins un secteur d’une section annulaire d’extrémité axiale respectivement de la virole et de la pièce annulaire. la partie du connecteur se trouvant radialement à l’intérieur une fois les parties assemblées comporte une base annulaire reliant entre eux les secteurs. - la première et la deuxième partie du connecteur comprennent chacune un nombre égal de secteurs, les secteurs d’une partie étant espacés par des intervalles identiques aux intervalles espaçant les secteurs de l’autre partie. - la partie du connecteur solidaire de la virole du carter d’échappement comprend autant de secteurs que le carter d’échappement comporte d’interstices entre deux bras consécutifs, et chaque secteur s’étend à une position angulaire par rapport à l’axe identique à la position angulaire d’un interstice entre deux bras consécutifs du carter d’échappement, la partie du connecteur solidaire de la virole du carter d’échappement comprend un secteur d’anneau s’étendant à une position angulaire par rapport à l’axe identique à la position angulaire d’un bras du carter d’échappement. les parties portent des profilés complémentaires adaptés pour être reçus l’un dans l’autre et pour coulisser l’un dans l’autre lors d’une rotation relative entre les deux parties par rapport à l’axe. chaque partie du connecteur comprend une butée d’arrêt en rotation, le connecteur comprend en outre un dispositif de fixation à vis des deux parties l’une par rapport à l’autre, comprenant au moins un orifice taraudé agencé dans une partie du connecteur et une vis conformée pour être intégralement reçue dans ledit orifice afin de ne pas saillir par rapport à ladite partie du connecteur. la pièce annulaire est un mélangeur ou une tuyère d’échappement rapporté(e) sur la virole externe du carter d’échappement, ou un cône d’échappement rapporté sur la virole interne du carter d’échappement. L’invention a également pour objet une turbomachine comprenant un ensemble selon la description qui précède.

Le connecteur de l’ensemble proposé permet une fixation du type à baïonnette du carter d’échappement sur la pièce annulaire aval, c’est-à-dire du type dans lequel la fixation d’une pièce sur l’autre est réalisée par une translation relative puis une rotation relative des deux pièces.

La pièce annulaire aval pouvant être une tuyère, un mélangeur ou un cône d’échappement. Ceci permet d’une part de supprimer les brides festonnées massives, et ainsi réduire la masse tout en facilitant la fabrication des pièces, et d’autre part d’assurer une continuité de la paroi de la veine entre le carter d’échappement et l’élément aval. L’ensemble proposé présente donc des performances aérodynamiques améliorées.

DESCRIPTION DES FIGURES D’autres caractéristiques, buts et avantages de l’invention ressortiront de la description qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels : - La figure 1, déjà décrite, représente un ensemble de turbomachine comprenant un carter d’échappement selon l’art antérieur, - Les figures 2a et 2b, déjà décrites également, sont des vues du détail de l’assemblage d’un carter d’échappement respectivement à un mélangeur et à un cône d’échappement selon l’art antérieur.

La figure 3 représente un ensemble de turbomachine selon un mode de réalisation de l’invention,

Les figures 4a et 4b représentent schématiquement une vue en coupe axiale partielle d’un connecteur d’un ensemble selon deux variantes de réalisation. Les figures 5a et 5b sont des vues en perspectives partielles d’un ensemble selon deux configurations du connecteur.

Les figures 6a et 6b représentent des vues en perspective partielle de variantes de réalisation d’un ensemble.

DESCRIPTION DETAILLEE D’AU MOINS UN MODE DE REALISATION DE L’INVENTION

Ensemble de turbomachine

On va maintenant décrire au moins un ensemble 1 de turbomachine conforme à un mode de réalisation de l’invention.

En référence à la figure 3, l’ensemble 1 comprend un carter d’échappement 110, le carter d’échappement étant une pièce de révolution autour d’un axe X-X de la turbomachine.

Le carter d’échappement 110 comprend une virole interne 111 et une virole externe 112, ces deux viroles étant des pièces cylindriques de révolution s’étendant l’une à l’intérieur de l’autre de manière concentrique autour de l’axe X-X de la turbomachine.

Le carter d’échappement comprend en outre une pluralité de bras 113 s’étendant entre la virole interne 111 et la virole externe 112. Les bras 113 peuvent être radiaux par rapport à l’axe X-X. Plus généralement, les bras s’étendent selon une direction principale incluse dans un plan orthogonal à l’axe X-X de la turbomachine, l’angle formé entre un bras et un axe radial par rapport à l’axe X-X et passant par la base du bras étant compris entre -40° et 40°. Les bras peuvent donc être radiaux ou inclinés par rapport à une direction radiale par rapport à l’axe X-X. L’ensemble 1 comprend en outre au moins une pièce annulaire fixée au carter d’échappement d’un côté aval du carter d’échappement par rapport à un flux d’air dans la turbomachine - la pièce étant axée sur l’axe X-X lorsqu’elle est montée sur le carter d’échappement.

La pièce annulaire peut être soit une tuyère ou un mélangeur 120, dans le cas où la turbomachine est à double-flux, soit un cône d’échappement 130.

Selon une variante avantageuse, l’ensemble 1 comprend un carter d’échappement 110, un cône d’échappement 130, ainsi qu’une tuyère ou un mélangeur 120 fixés au carter 110.

Pour réaliser la fixation du carter d’échappement 110 à la pièce annulaire 120, 130, l’ensemble 1 comprend en outre un connecteur 200. Le connecteur 200 comporte une première partie 210 solidaire du carter d’échappement 110, et une partie 220 solidaire de la pièce annulaire, ces parties pouvant coopérer pour autoriser une fixation de la pièce annulaire sur le carter du type à baïonnette.

Sur la figure 3 on a représenté deux connecteurs 200, 200’, correspondant à un premier connecteur entre le carter d’échappement et la tuyère ou le mélangeur 120 et un deuxième connecteur entre le carter d’échappement et le cône d’échappement 130. On a désigné respectivement par 210’ et 220’ les première et deuxième parties du connecteur 200’.

Une fixation à baïonnette est une fixation dans laquelle deux pièces doivent être amenées l’une en face de l’autre, puis soumises à une translation relative tendant à les rapprocher pour mettre en regard deux parties de connecteur pouvant s’emboîter, puis soumises à une rotation relative pour que les parties de connecteur s’emboîtent et ne puissent plus être séparées par une translation.

Structure du connecteur

Pour réaliser cette fixation, les parties 210, 220 du connecteur sont avantageusement formées dans des sections annulaires respectives du carter d’échappement 110 et de la pièce annulaire située en aval de celui-ci.

En référence aux figures 4a et 4b, la partie du connecteur 210 du carter d’échappement est avantageusement formée dans une section annulaire d’extrémité aval 114 du carter d’échappement 110, et la partie 220 du connecteur de la pièce annulaire est avantageusement formée dans une section annulaire d’extrémité amont 121, 131 de la pièce 120, 130. Ainsi le carter et la pièce 120, 130 sont reliés entre eux par leur section d’extrémité qui sont en contact.

Les figures 5a et 5b représentent un exemple non limitatif d’ensemble comprenant un carter d’échappement représenté au niveau de sa virole interne, fixé à un cône d’échappement 130. Comme visible sur ces figures, chaque partie 210, 220 d’un connecteur 200 est formée par au moins une, et avantageusement une pluralité de portions de la section annulaire correspondante, chaque portion étant un donc secteur d’anneau autour de l’axe X-X.

Ainsi les sections annulaires d’extrémités 114, 121, 131 dans lesquelles sont formées chaque partie du connecteur sont avantageusement réduites à un ensemble de secteurs d’anneau 211, 221.

Les secteurs d’anneau 211, 221 des deux parties 210, 220 du connecteur sont avantageusement profilés avec des profils complémentaires, pouvant être engagés l’un dans l’autre ; et pouvant coulisser l’un dans l’autre lors d’une rotation relative entre les parties 210, 220 autour de l’axe X-X.

Les secteurs d’anneau formant les parties 210, 220 du connecteur sont avantageusement formés intégralement avec la pièce de laquelle ils sont solidaires. Ils peuvent être formés par exemple par moulage avec la pièce, ou par usinage de la section extrême 114, 121, 131 de la pièce.

Les secteurs d’anneau d’une partie sont avantageusement au même nombre, et espacés par les mêmes intervalles que les secteurs d’anneau de l’autre partie, afin de pouvoir coopérer secteur par secteur lors de la fixation de la pièce sur le carter.

Selon un exemple préféré, la partie 210 du connecteur solidaire du carter d’échappement 110 comprend un nombre N de secteurs d’anneau 211 répartis régulièrement sur la circonférence de la section annulaire du carter, c’est-à-dire répartis à intervalle angulaire constant entre chaque secteur et le secteur adjacent.

Avantageusement le nombre N de secteurs d’anneau est un multiple du nombre de bras 113 du carter d’échappement.

Dans ce cas, l’autre partie 220 comprend le même nombre N de secteurs 221 également répartis régulièrement sur la circonférence de la section annulaire de la pièce annulaire 120, 130.

Ainsi, selon un exemple préférentiel, la partie 210 solidaire du carter d’échappement peut comprendre un secteur d’anneau aligné angulairement avec chaque interstice s’étendant entre deux bras 113 consécutifs du carter d’échappement. Dans le cas où les bras 113 sont inclinés par rapport à une direction radiale autour de l’axe X-X, l’interstice est compris comme étant celui à l’extrémité des bras, du côté de la virole du carter dont la partie 210 est solidaire.

Alternativement, ou cumulativement, la partie 210 du connecteur peut comprendre un secteur d’anneau aligné angulairement avec chaque bras 113 du carter d’échappement, bien que n’étant pas situé à la même position axiale que le bras. Egalement dans le cas où les bras 113 ne sont pas radiaux, la partie 210 du connecteur est alors située à la position angulaire de l’extrémité du bras du côté de la virole du carter dont la partie 210 est solidaire.

Profil des secteurs d’anneau

Comme indiqué ci-avant, les secteurs d’anneau des deux parties d’un connecteur sont profilés de façon complémentaire pour pouvoir être engagés l’un dans l’autre.

Chaque connecteur comprend donc une partie portant un profilé mâle et une partie portant un profilé femelle.

Il est indifférent que la partie 210 du connecteur solidaire du carter d’échappement 110 porte le profilé mâle ou le profilé femelle, et de même pour la partie 220 solidaire de la pièce en aval.

Pour des raisons de concision, on prend par la suite l’exemple non limitatif représenté en figures 4a et 4b d’une partie 210 du connecteur portant le profilé mâle et d’une partie 220 portant le profilé femelle. Les références numériques correspondantes sont adoptées.

Le profilé femelle comporte une gorge 222 débouchant par des bords convergents 223. En d’autres termes, le profilé femelle comporte une gorge interne 222 et une ouverture 224 agencée entre deux bords 223 reliant la gorge interne 222 à l’extérieur du profilé, la largeur de l’ouverture selon une direction reliant entre eux les bords 223 étant plus étroite que celle de la gorge dans la même direction.

En référence à la figure 4a, la gorge 222 du profilé femelle peut déboucher radialement vers l’intérieur ou vers l’extérieur, ou sur la figure 4b, la gorge 222 peut déboucher axialement vers l’amont, s’il est porté par la pièce aval, ou vers l’aval s’il est porté par la pièce amont.

De plus, la gorge 222 et l’ouverture 224 débouchent avantageusement au niveau d’au moins une extrémité du secteur d’anneau (l’extrémité étant comprise dans une section radiale par rapport à l’axe X-X), pour permettre d’insérer le profilé mâle.

Le profilé mâle comporte un bourrelet 212 comprenant une extrémité 213 et une section d’étranglement 214 de largeur réduite par rapport à celle de l’extrémité 213. La largeur de la section d’étranglement 214 est inférieure ou égale à celle de l’ouverture 224, et la largeur de l’extrémité 213 est comprise entre celle de l’ouverture 24 et celle de la gorge 212. Ainsi le profilé mâle peut être reçu à l’intérieur du profilé femelle en positionnant d’abord les secteurs des deux parties 210, 220 dans la continuité l’un de l’autre, puis en pivotant une partie par rapport à l’autre autour de l’axe X-X pour engager le profilé mâle dans le profilé femelle, comme visible sur les figures 5a et 5b.

La configuration du profilé mâle dépend de celle du profilé femelle. Comme sur la figure 4a, le bourrelet 212 peut s’étendre radialement vers l’extérieur ou vers l’intérieur. Alternativement, comme sur la figure 4b, le bourrelet peut s’étendre axialement vers l’aval, s’il est porté par la pièce amont, ou vers l’amont, s’il est porté par la pièce aval.

De plus la forme de la gorge 222 et du bourrelet 212 peut varier. Ainsi le bourrelet 212 peut présenter une forme en T comme sur la figure 4a ou en queue d’aronde comme sur la figure 4b, ou toute autre forme dans laquelle le bourrelet comprend une section d’étranglement et une extrémité plus large, et la gorge débouche par une ouverture 224 rétrécie.

Avantageusement, les secteurs d’anneau d’au moins l’une des parties 210, 220 du connecteur comprennent un élément d’arrêt en rotation 300. Cet élément peut être formé par une extrémité d’un secteur portant un profilé femelle qui est pleine, c’est-à-dire au niveau de laquelle la gorge 222 et l’ouverture 224 ne débouchent pas, comme c’est le cas sur la figure 6a.

Alternativement, ou cumulativement, l’élément d’arrêt en rotation 300 peut être formé par une section d’extrémité d’un secteur d’anneau portant un profilé mâle qui est plus large que le bourrelet 212 de façon à ne pas pouvoir être insérée dans le profilé femelle.

De plus, le connecteur peut comprendre un dispositif de fixation 310, de préférence à vis, des parties 210, 220 du connecteur une fois ces parties montées l’une sur l’autre.

Ce dispositif comprend un orifice taraudé traversant agencé dans un secteur d’une partie du connecteur et un orifice taraudé borgne agencé dans un secteur de l’autre partie du connecteur, les orifices (non représentés) étant disposés de manière à se trouver en regard l’un de l’autre quand le carter d’échappement 110 est fixé à la pièce aval.

Une vis 311 est ensuite vissée dans les orifices pour maintenir ensemble le carter d’échappement à la pièce aval 120, 130. De préférence, chaque vis est conformée de manière à ne pas saillir par rapport à la paroi du carter d’échappement ou de la pièce aval, c’est-à-dire qu’elle doit être intégralement contenue dans l’épaisseur, en ménageant par exemple un lamage, dans la direction radiale, du connecteur. Les vis utilisées peuvent être de type à tête à empreinte femelle dite BTR, à tête fraisée ou à tête bombée.

De cette manière, et notamment quand la vis est positionnée du côté intérieur de la veine, elle ne s’étend pas en saillie dans la veine et ne perturbe pas les performances aérodynamiques de l’ensemble.

Selon un autre exemple de réalisation, le dispositif de fixation 310 peut comprendre un orifice non taraudé traversant dans une partie du connecteur et un orifice borgne agencé dans l’autre partie, les orifices étant disposés de manière à se trouver en regard l’un de l’autre quand le carter d’échappement 110 est fixé à la pièce aval. Le dispositif comprend alors par exemple une douille taraudée ou une cage écrou rapportée sur la deuxième partie du connecteur respectivement par frettage, ou par soudage ou brasage, pour permettre ensuite le montage d’une vis ou d’un écrou respectivement.

Enfin, pour assurer la continuité de la paroi de la veine entre le carter d’échappement 110 et la pièce aval 120, 130, il faut supprimer tout interstice entre ces pièces, et notamment les interstices pouvant apparaître entre deux secteurs d’anneau consécutifs lorsque la pièce aval est montée sur le carter.

Pour ce faire, la partie du connecteur se trouvant radialement à l’intérieur une fois la pièce formée comporte avantageusement une base 320 dépourvue de profilés reliant entre eux tous les secteurs d’anneau et assurant la continuité avec la pièce portant l’autre partie. Cette base peut être formée d’une pluralité de secteurs d’anneaux, chaque secteur reliant entre eux deux secteurs consécutifs d’une partie de connecteur, ou peut être une base annulaire portant, uniquement au niveau des secteurs d’anneaux d’une partie de connecteur, les profilés correspondant.

On a représenté sur la figure 6b un exemple non limitatif de base annulaire 320. Dans l’exemple de la figure 6b, la virole interne 111 du carter est fixée au cône d’échappement 130 et c’est la partie 220 du connecteur solidaire du cône d’échappement 130 qui se trouve radialement à l’intérieur de la partie 210. C’est donc cette partie 220 qui porte la base annulaire 320.

Ainsi dans cet exemple, la paroi interne de la veine formée successivement par la paroi externe du cône d’échappement et la paroi externe de la viole interne du carter est continue.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS

   1. Ensemble (1) comprenant : un carter d’échappement (110) de turbomachine, comprenant deux viroles respectivement interne (111) et externe (112) s’étendant l’une à l’intérieur de l’autre de manière concentrique autour d’un axe (X-X) de turbomachine, et une pluralité de bras (113) s’étendant entre les viroles, et une pièce annulaire (120, 130) centrée sur l’axe, rapportée sur une virole du carter d’échappement (110), en aval dudit carter par rapport à un écoulement d’air dans la turbomachine, l’ensemble étant caractérisé en ce qu’il comprend en outre un connecteur (200) comprenant une première partie (210) solidaire de la virole (111, 112) du carter et une deuxième partie (220) solidaire de la pièce annulaire (120, 130), lesdites parties étant adaptées pour coopérer entre elles pour autoriser une fixation de type à baïonnette de la pièce annulaire sur la virole du carter d’échappement.
2. 2. Ensemble (1) selon la revendication 1, dans lequel chaque partie (210, 220) du connecteur est formée d’au moins un secteur (211, 221) d’une section annulaire d’extrémité axiale respectivement de la virole et de la pièce annulaire (120, 130).
3. 3. Ensemble (1) selon la revendication 2, dans lequel la partie (210, 220) du connecteur se trouvant radialement à l’intérieur une fois les parties assemblées comporte une base annulaire (320) reliant entre eux les secteurs (211,221).
4. 4. Ensemble (1) selon l’une des revendications 2 ou 3, dans lequel la première (210) et la deuxième partie (220) du connecteur (200) comprennent chacune un nombre égal de secteurs (211, 221), les secteurs d’une partie étant espacés par des intervalles identiques aux intervalles espaçant les secteurs de l’autre partie.
5. 5. Ensemble (1) selon l’une des revendications 2 à 4, dans lequel la partie du connecteur (210) solidaire de la virole du carter d’échappement (110) comprend autant de secteurs que le carter d’échappement comporte d’interstices entre deux bras (113) consécutifs, et chaque secteur (211) s’étend à une position angulaire par rapport à l’axe (X-X) identique à la position angulaire d’un interstice entre deux bras (113) consécutifs du carter d’échappement (110).
6. 6. Ensemble (1) selon l’une des revendications 2 à 5, dans lequel la partie (210) du connecteur (200) solidaire de la virole du carter d’échappement (110) comprend un secteur d’anneau s’étendant à une position angulaire par rapport à l’axe (X-X) identique à la position angulaire d’un bras (113) du carter d’échappement (110).
7. 7. Ensemble (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel les parties (210, 220) portent des profilés complémentaires adaptés pour être reçus l’un dans l’autre et pour coulisser l’un dans l’autre lors d’une rotation relative entre les deux parties par rapport à l’axe (X-X).
8. 8. Ensemble (1) selon la revendication 7, dans lequel chaque partie (210, 220) du connecteur (200) comprend une butée (300) d’arrêt en rotation.
9. 9. Ensemble (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le connecteur (200) comprend en outre un dispositif de fixation à vis (310) des deux parties (210, 220) l’une par rapport à l’autre, comprenant au moins un orifice fileté agencé dans une partie du connecteur et une vis (311) conformée pour être intégralement reçue dans ledit orifice afin de ne pas saillir par rapport à ladite partie du connecteur.
10. 10. Ensemble (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la pièce annulaire (120, 130) est un mélangeur ou une tuyère d’échappement (120) rapporté(e) sur la virole externe (112) du carter d’échappement, ou un cône d’échappement (130) rapporté sur la virole interne (111) du carter d’échappement (110).
11. 11. Turbomachine, comprenant un ensemble (1) selon l’une des revendications précédentes.