FR3039984A1 - Orthese de correction mandibulaire - Google Patents

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Abstract

Orthèse de correction mandibulaire, comprenant une orthèse maxillaire (1) et une orthèse mandibulaire (11), caractérisée en ce qu'au moins une orthèse maxillaire (1) ou mandibulaire (11) comprend un plan de déverrouillage (3; 13), et en ce que chaque orthèse comprend un dispositif de liaison, de sorte à permettre aux deux orthèses maxillaire (1) et mandibulaire (11) d'occuper une configuration de liaison, dans laquelle elles sont en appui l'une contre l'autre au moins sur le plan de déverrouillage (3, 13) et dans laquelle leurs dispositifs de liaison respectifs sont liés et assurent un maintien de la configuration de liaison des deux orthèses maxillaire et mandibulaire.

Description

Orthèse de correction mandibulaire
Domaine technique de l'invention L’invention concerne un appareil formant une orthèse de correction mandibulaire. Elle porte aussi sur un procédé de fabrication d’un tel appareil, ainsi que sur un dispositif de fabrication d’un tel appareil. État de la technique
On constate chez une personne dotée d’un mauvais positionnement de la mandibule différentes conséquences négatives, parmi lesquelles des phénomènes d’apnée du sommeil et des ronflements. En complément, une telle personne peut ressentir des douleurs articulaires et des maux de tête. Enfin, un tel défaut peut aussi induire un effet négatif sur l’esthétique globale du visage. Ce phénomène de mauvais positionnement mandibulaire est en forte augmentation aujourd’hui, dû à l’évolution des habitudes alimentaires. En général, la mandibule occupe une position trop reculée.
Il existe des appareils pour corriger ce défaut de positionnement, appelés orthèse de correction mandibulaire, ou parfois plus précisément orthèse d’avancée mandibulaire. A ce jour, les appareils existants sont toutefois insatisfaisants car ils possèdent de nombreux inconvénients parmi lesquels un manque de confort en bouche pour les patients, un manque de convivialité lors de leur utilisation, un coût élevé notamment dû à leur fabrication complexe.
Objet de l'invention
Du fait des remarques précédentes, le but de la présente invention est de proposer une solution améliorée pour corriger le positionnement mandibulaire. Cette correction peut amener à une position définitive de la mandibule, par un déplacement lent sur une durée définie, ou à une position temporaire, par exemple dans le cas des orthèses antironflement, la mandibule reprenant sa position initiale lors du retrait de l’orthèse. A cet effet, l’invention concerne une orthèse de correction mandibulaire, comprenant une orthèse maxillaire et une orthèse mandibulaire, caractérisée en ce qu’au moins une orthèse maxillaire ou mandibulaire comprend un plan de déverrouillage, et en ce que chaque orthèse comprend un dispositif de liaison, de sorte à permettre aux deux orthèses maxillaire et mandibulaire d’occuper une configuration de liaison, dans laquelle elles sont en appui l’une contre l’autre au moins sur le plan de déverrouillage et dans laquelle leurs dispositifs de liaison respectifs sont liés et assurent un maintien de la configuration de liaison des deux orthèses maxillaire et mandibulaire.
Le dispositif de liaison d’au moins une orthèse maxillaire ou mandibulaire peut être agencé sur le plan de déverrouillage de la au moins une orthèse maxillaire ou mandibulaire.
Le dispositif de liaison des orthèses maxillaire et mandibulaire peut comprendre une rainure sur une orthèse maxillaire ou mandibulaire et une nervure correspondante sur l’autre orthèse, et/ou une glissière de formes correspondantes sur chaque orthèse pour former une liaison glissière à queue d’aronde, et/ou au moins un plot sur une orthèse maxillaire ou mandibulaire et une ouverture correspondante sur l’autre orthèse pour permettre une liaison par emboîtement.
Le dispositif de liaison peut être réglable, permettre un positionnement relatif réglable des deux orthèses maxillaire et mandibulaire en configuration de liaison. L’orthèse de correction mandibulaire peut comprendre un dispositif de liaison à glissières et une vis de réglage agencée dans une glissière pour former une butée définissant le positionnement relatif des deux orthèses maxillaire et mandibulaire en configuration de liaison.
Le dispositif de liaison peut comprendre plusieurs plot(s) et/ou plusieurs ouverture(s), aptes à un emboîtement réglable d’une orthèse maxillaire ou mandibulaire sur l’autre orthèse, emboîtement élastique formant un clippage ou non. L’orthèse maxillaire et/ou l’orthèse mandibulaire peut comprendre une première partie en forme de gouttière en matériau plastique ménageant au moins un logement pour recevoir une dent et assurer un maintien par clippage de ladite orthèse maxillaire et/ou mandibulaire. L’orthèse maxillaire peut comprendre un vérin permettant une correction de la largeur du palais d’un patient et/ou au moins une orthèse maxillaire ou mandibulaire peut comprendre un logement exerçant une force de correction orthodontique sur au moins une dent. L’invention porte aussi sur un procédé de fabrication d’une orthèse de correction mandibulaire tel que décrite précédemment, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes : a. Numérisation d’une arcade dentaire et définition numérique par un programme d’ordinateur d’une première partie de fixation d’une orthèse maxillaire et/ou mandibulaire sur une arcade dentaire ; b. Définition numérique de la forme d’au moins un plan de déverrouillage de l’orthèse maxillaire et/ou mandibulaire et d’un dispositif de liaison de l’orthèse maxillaire et/ou mandibulaire ; c. Fabrication de l’orthèse maxillaire et/ou mandibulaire à partir du fichier numérique obtenu par les étapes précédentes. L’étape de fabrication de l’orthèse maxillaire et/ou mandibulaire peut comprendre la fabrication par impression 3D ou par usinage ou découpe laser ou à jet d’eau. L’invention porte aussi sur un dispositif de commande de la fabrication d’une orthèse de correction mandibulaire, caractérisé en ce qu’il comprend : - un module d’obtention de données numériques initiales relatives à au moins une partie d’une dentition dans une disposition dentaire initiale ; - un module de production apte à produire un fichier de données numériques représentant une orthèse adaptée à ladite dentition et apte à exercer un effort de correction mandibulaire ; - un module de pilotage d’un dispositif de fabrication de l’orthèse, à partir du fichier de données numériques produit. L’invention porte aussi sur un programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé tel que décrit précédemment lorsque ledit programme est exécuté par une unité de traitement. L’invention porte aussi sur une Orthèse maxillaire ou orthèse mandibulaire d’une orthèse de correction mandibulaire, caractérisée en ce qu’elle comprend un plan de déverrouillage et un dispositif de liaison, de sorte à permettre à ladite orthèse d’occuper une configuration de liaison, dans laquelle elle est en appui sur une autre orthèse mandibulaire ou maxillaire, par un appui sur au moins le plan de déverrouillage, et dans laquelle son dispositif de liaison est apte à une liaison avec le dispositif de liaison d’une autre orthèse mandibulaire ou maxillaire, apte à assurer un maintien de la configuration de liaison de deux orthèses maxillaire et mandibulaire.
Description sommaire des dessins
Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faits à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles :
La figure 1 représente une orthèse maxillaire d’avancée mandibulaire selon un premier mode de réalisation de l’invention.
La figure 2 représente une orthèse mandibulaire d’avancée mandibulaire selon le premier mode de réalisation de l’invention.
Les figures 3a à 3c illustrent schématiquement la coopération entre les orthèses maxillaire et mandibulaire selon le premier mode de réalisation de l’invention dans différentes configuration de liaison.
La figure 4 représente une orthèse maxillaire d’avancée mandibulaire selon un second mode de réalisation de l’invention.
La figure 5 représente une orthèse mandibulaire d’avancée mandibulaire selon le second mode de réalisation de l’invention.
La figure 6 illustre schématiquement la coopération entre les orthèses maxillaire et mandibulaire selon le second mode de réalisation de l’invention.
La figure 7 représente un schéma du système de réalisation d’une orthèse d’avancée mandibulaire selon un mode de réalisation de l’invention.
La figure 8 représente un organigramme des étapes du procédé de réalisation d’une orthèse d’avancée mandibulaire selon un mode de réalisation de l’invention.
Description de modes préférentiels de l'invention
Pour une raison de simplicité, les mêmes références vont être utilisées pour les mêmes composants ou des composants équivalents dans les différents modes de réalisation de l’invention. L’invention repose sur une orthèse de correction mandibulaire comprenant une orthèse maxillaire, destinée à une fixation sur une arcade dentaire supérieure (c’est-à-dire maxillaire), et une orthèse mandibulaire, destinée à une fixation sur une arcade dentaire inférieure (c’est-à-dire mandibulaire). Les deux orthèses maxillaire et mandibulaire peuvent occuper une première configuration de liaison, dans laquelle elles sont liées entre elles et forment un seul ensemble dit monobloc, et une seconde configuration dans laquelle elles sont séparées. Pour cette raison fonctionnelle, il est considéré que l’orthèse d’avancée mandibulaire met en oeuvre un concept de « monobloc activable >>. Dans la première configuration, l’orthèse maxillaire sert d’appui à l’orthèse mandibulaire, dans une position choisie pour que la mandibule se trouve dans une position avancée par rapport à sa position naturelle, sous l’effet de l’orthèse mandibulaire qui prend appui sur l’orthèse maxillaire, exerçant ainsi une correction du positionnement mandibulaire. Naturellement, l’orthèse de correction mandibulaire nécessite au patient d’avoir la bouche fermée dans sa première configuration qui est la position active de correction, et elle sera de préférence portée la nuit.
Selon les modes de réalisation préférés de l’invention, chaque orthèse, maxillaire 1 et mandibulaire 11, comprend une première partie 2, 12 destinée à sa fixation sur une arcade dentaire. Avantageusement, cette première partie se présente sous la forme d’une gouttière en matériau plastique transparent ménageant des logements ou cavités pour recevoir des dents, et permettant un maintien de l’orthèse sur la dentition par un effet d’emboîtement élastique (clippage) sur les dents au niveau de ces logements. Par souci de simplicité, nous appellerons par la suite « gouttière >> ou « gouttière dentaire >> cette première partie 2, 12. Nous entendons par gouttière au sens large toute forme comprenant au moins un logement pour le positionnement total ou partiel sur au moins une dent d’un patient, et venant se fixer par clippage sur au moins une dent d’un patient. Cette gouttière peut avoir différentes formes, comprendre différents matériaux et concerner tout ou partie des dents d’un patient. Les logements peuvent n’épouser le contour que d’une partie des dents, les parois de la gouttière peuvent présenter une surface réduite, voire des zones ajourées. En général, la gouttière s’étendra sur la totalité ou la quasi-totalité de l’arcade dentaire, et formera des logements pour la totalité ou la quasi-totalité des dents de cette arcade dentaire, garantissant ainsi un maintien stable de l’orthèse. La gouttière comprend ainsi une paroi vestibulaire, orientée vers l’extérieur de la bouche, qui recouvre tout ou partie de la surface visible des dents, et une paroi linguale, orientée vers l’intérieur de la bouche, recouvrant la face cachée des dents. Ces deux parois sont liées par une paroi occlusale qui recouvre le dessus des dents. Par ces trois parois qui épousent la forme d’une dent, la première partie 2, 12 des orthèses maxillaire 1 et mandibulaire 11 remplit la fonction de maintien de l’orthèse comme explicité ci-dessus. Ces parois sont de préférence peu épaisses et transparente. Ces premières parties 2, 12 s’étendent de préférence que presque toute l’arcade dentaire, et sont symétriques par rapport à un axe central pour ne pas induire de déséquilibre droite/gauche dans la fonction d’avancée mandibulaire. Une telle première partie 2, 12 d’une orthèse d’avancée mandibulaire présente ainsi l’avantage d’être confortable, esthétique car peu visible, et facile à fabriquer, comme cela sera détaillé par la suite. En variante, toute autre première partie permettant une fixation, de préférence amovible, sur une arcade dentaire peut être utilisée, pas obligatoirement une gouttière.
Ensuite, chaque orthèse comprend des pistes ou plans de déverrouillage occlusal, agencés par l’intermédiaire d’extensions disposées au-dessus de la surface occlusale de la dentition, et donc sur la paroi occlusale de la première partie de l’orthèse décrite ci-dessus. Ces extensions forment des plans de déverrouillage 3, 13 ou pistes, sensiblement parallèles à la surface occlusale. Le plan de déverrouillage 3 de l’orthèse maxillaire 1 est destiné à venir en appui sur le plan de déverrouillage 13 de l’orthèse mandibulaire 11 en première configuration de liaison des deux orthèses. Dans cette première configuration, cet appui entre les plans de déverrouillage 3, 13 empêche l’imbrication naturelle des deux arcades dentaires en position de bouche fermée, dite occlusion, ce qui permet de modifier cette position naturelle des arcades, qui est à corriger, vers une position dans laquelle la mandibule est avancée. Ainsi, ces plans remplissent la fonction de déverrouillage occlusal, en empêchant l’imbrication des arcades dentaires en position de bouche fermée, qui ne permettrait plus aucun mouvement relatif entre la mandibule et le maxillaire. Pour cela, les deux extensions présentent une hauteur minimale permettant de remplir cette fonction de déverrouillage, tout en induisant un inconfort minimal du fait qu’elles empêchent la fermeture complète de la bouche du patient. En pratique, cet objectif est atteint avec une hauteur de l’ordre de 3 mm pour chaque extension, ce qui induit une différence de positionnement de 6 mm en configuration de liaison dans laquelle les plans 3, 13 sont en appui, par rapport à la position de fermeture naturelle. De préférence, chaque orthèse comprend deux plans 3, 13 de déverrouillage, répartis symétriquement sur chaque côté latéral de l’orthèse.
En variante, deux plans de déverrouillage 3, 13 de respectivement une orthèse maxillaire 1 et une orthèse mandibulaire 11, destinés à coopérer, peuvent ne pas présenter des géométries aussi proches. Par exemple, les deux plans 3, 13 peuvent être agencés à des hauteurs différentes au-dessus de la paroi occlusale de la première partie d’une orthèse. Dans une variante extrême, une seule orthèse peut présenter une extension avec un plan de déverrouillage, plus haut, qui viendrait en appui sur la paroi occlusale de la première partie de l’autre orthèse, qui ne comprendrait pas véritablement de surface complémentaire dédiée. D’autre part, les extensions forment avantageusement des plans qui s’étendent sur une surface assez importante de l’orthèse, par exemple correspondant à au moins deux ou trois dents, pour atteindre un appui stable et mettre en œuvre la liaison réglable qui sera explicitée ci-après. En variante, ces plans peuvent présenter d’autres formes, par exemple raccourcie. Selon une autre variante, il peut y avoir plus de deux plans de déverrouillage. Selon une autre variante, un seul plan peut suffire, par exemple au niveau de l’extension 15 frontale représentée. Enfin, ces plans peuvent être associés à un dispositif de réglage, de type vis de réglage, permettant de les déplacer en hauteur et de régler la hauteur choisie pour l’appui relatif des deux orthèses.
Ensuite, chaque orthèse comprend un dispositif de liaison, permettant la liaison des deux orthèses maxillaire 1 et mandibulaire 2 en configuration de liaison.
Selon le premier mode de réalisation de l’invention, représenté par les figures 1 à 3, l’orthèse maxillaire 1 comprend plusieurs ouvertures 4 cylindriques agencées dans un plan de déverrouillage 3 de son extension de déverrouillage occlusal. En complément, l’orthèse mandibulaire 11 comprend des plots 14 cylindriques agencés en relief au-dessus d’un plan de déverrouillage 13. Ces plots 14 présentent une forme correspondante aux ouvertures 4, pour permettre la liaison entre ces deux éléments par emboîtement, consistant en l’insertion d’un plot 14 dans une ouverture 4. Cette insertion assure ensuite le maintien des deux orthèses dans la première configuration de liaison, à la manière d’une liaison entre deux pièces du jeu connu sous sa marque « lego >>. La force de maintien exercé par ce dispositif de liaison entre les orthèses, consistant en les ouvertures 4 et plots 14 décrits ci-dessus, est choisie de sorte d’obtenir un maintien fiable lors du porter la nuit en première configuration de liaison, tout en permettant le désassemblage de la liaison si la patient le souhaite par la force exercée en ouvrant la bouche, permettant alors d’atteindre la seconde position de l’orthèse de correction mandibulaire.
Selon une variante de réalisation, cet emboîtement peut être élastique, les plots et ouvertures mettant en oeuvre une liaison de type clippage. Selon une autre variante, il peut y avoir tout nombre de plots/ouvertures, au moins un. Une orthèse peut présenter un seul plot, et l’autre plusieurs ouvertures, ou inversement. Naturellement, les plots et ouvertures peuvent être indifféremment inversés, les ouvertures pouvant se trouver sur l’orthèse mandibulaire 11 et non sur l’orthèse maxillaire 1. Enfin, un plot et une ouverture peuvent présenter une autre géométrie non nécessairement cylindrique, par exemple de section triangulaire, carrée, polygonale, ellipsoïdale, etc.
Le fait de disposer plusieurs plots 14 et ouvertures 4 sur des plans 13, 3 agencés latéralement, comme représenté sur les figures, présente l’avantage de permettre plusieurs liaisons différentes entre les deux orthèses maxillaire 1 et mandibulaire 11. Cela permet par exemple de procéder à une avancée mandibulaire progressive, ou d’adapter la force de correction au patient concerné, en tenant compte par exemple de son éventuel inconfort ressenti.
Les figures 3a à 3c illustrent ainsi à titre d’exemple trois liaisons différentes possibles des deux orthèses en utilisant trois ouvertures 4 et trois plots 14 sur chaque plan 3, 13. L’orthèse maxillaire 1 selon le premier mode de réalisation comprend de plus une surface 5 de liaison palatine, s’étendant d’une partie latérale de la gouttière à l’autre en épousant partiellement la forme du palais. Cette surface 5 améliore le bon positionnement et maintien de l’orthèse maxillaire 1. Elle forme aussi une entretoise de renfort de l’orthèse. L’orthèse mandibulaire 11 comprend une autre extension 15 dans sa partie antérieure, particulièrement visible sur la figure 6, agencée au-dessus de la paroi occlusale de la première partie 12. Cette extension vient se positionner au niveau de l’ouverture de la bouche, en configuration de liaison de l’orthèse de correction mandibulaire, et ferme ainsi la légère ouverture de la bouche induite par le déverrouillage occlusal de l’orthèse.
Selon le second mode de réalisation de l’invention, représenté par les figures 4 à 6, l’orthèse maxillaire 1 comprend une rainure 6 agencée sur le plan de déverrouillage 3, qui comprend une section circulaire tronquée au niveau de sa liaison avec le plan de déverrouillage 3. A son extrémité intérieure, destinée à un positionnement vers le fond de la bouche, la rainure 6 comprend un pas de vis dans lequel est vissée une vis de réglage 7, qui forme une butée comme cela sera explicité par la suite. L’orthèse mandibulaire 11 comprend une nervure 16 agencée sur le plan de déverrouillage 13, qui comprend une section circulaire tronquée au niveau de sa liaison avec le plan de déverrouillage 13. La forme de la nervure 16 correspond à la rainure 6, de sorte que la nervure 16 peut être insérée dans la rainure 6, par son extrémité avant 8 débouchante, puis coulissée au sein de cette rainure jusqu’à venir en butée contre la vis de réglage 7. Cette butée définit ainsi le positionnement relatif des deux orthèses dans la première configuration de liaison, notamment illustrée par la vue de face de la figure 6, dans laquelle la rainure est positionnée dans la nervure. En remarque, la butée est agencée de sorte à venir en opposition à l’effort naturel exercé par la mandibule qui tend à vouloir reprendre sa position naturelle qui est à corriger. Dans l’exemple illustré, la mandibule tend à occuper une position trop reculée, et va naturellement exercer une force vers l’arrière sur l’orthèse mandibulaire, ce qui maintient ainsi naturellement sa nervure en appui sur la butée.
La forme des composants rainure/nervure empêche tout écartement des deux orthèses dans une direction ayant une composante verticale aux plans de déverrouillage 3, 13, par un principe de liaison glissière à queue d’aronde. Elle ne permet leur séparation que par le coulissement inverse de la nervure dans la rainure, donc dans une direction parallèle aux plans de déverrouillage. Ainsi, les rainures et nervures représentées peuvent en variante prendre d’autres formes, former toutes glissières formant une liaison glissière à queue d’aronde.
Dans les deux modes de réalisation, la position relative des deux orthèses dans leur configuration de liaison est réglable, de manière optionnelle. Pour assurer ce réglage, une direction de déplacement relative des deux orthèses est rendue possible par les composants de leur dispositif de liaison respectif. On note que cette direction garantit un déplacement dans la direction de l’avancée mandibulaire. Les composants assurant la fonction de liaison restent sensiblement à égale distance entre les deux côtés latéraux des orthèses, ce qui se manifeste par leur positionnement dans une direction occupant sensiblement une partie de la diagonale des plans de déverrouillage 3,13.
Naturellement, l’invention ne se limite pas aux deux modes de réalisation représentés. Notamment, les dispositifs de liaison peuvent se présenter sous d’autres formes, permettant une liaison avec un maintien fiable par exemple pendant le sommeil d’un patient, tout en permettant la libération des deux orthèses dans une seconde configuration. La liaison est donc amovible. En remarque, en configuration de liaison, les deux orthèses sont liées par les dispositifs de liaison, qui sont tels qu’ils permettent les deux plans de déverrouillages des deux orthèses de venir en contact. Le dispositif de liaison est avantageusement agencé dans des extensions comprenant des plans de déverrouillage, mais pas obligatoirement. Il peut comprendre deux parties latérales symétriquement agencées par rapport à l’axe avant-arrière de l’orthèse, ou en variante une seule partie ou plus de deux pourrai(en)t convenir. Par exemple, le dispositif de liaison pourrait être intégralement agencé sur une seule extension frontale des orthèses. D’autre part, l’orthèse de correction mandibulaire, qui comprend une orthèse maxillaire et une orthèse mandibulaire, a été particulièrement illustrée pour une correction consistant en une avancée mandibulaire, ce qui correspond à presque la totalité des corrections nécessaires. Naturellement, le même concept peut être mis en œuvre pour toute autre direction de correction. De plus, les deux orthèses peuvent être fixées l’une à l’autre dans leur partie arrière, de manière articulée, ou être totalement indépendante, dans la seconde configuration de l’orthèse de correction mandibulaire.
Enfin, l’orthèse de correction mandibulaire peut en variante remplir des fonctions correctives complémentaires, par exemple de type orthodontique. Notamment, un vérin peut être agencé au niveau de l’entretoise 5 de l’orthèse maxillaire, qui pourrait être formée de deux parties latérales indépendantes et mobiles l’une par rapport à l’autre sous l’effet de ce vérin, pour mettre en œuvre une fonction d’élargissement du palais. D’autre part, la première partie des orthèses, fixée sur la dentition, peut avoir une action corrective de la position individuelle d’une ou de plusieurs dent(s) mal positionnée(s), selon une approche orthodontique classique. Ainsi, la gouttière peut comprendre un logement pour une dent légèrement décalé par rapport à la dent qu’elle recouvre de sorte à exercer une force corrective sur la dent, de manière connue. L’invention porte sur une orthèse de correction mandibulaire, comprenant donc une orthèse maxillaire et une orthèse mandibulaire. Elle porte aussi sur une orthèse maxillaire et une orthèse mandibulaire en tant que telles. L’invention porte aussi sur un procédé rapide et à bas coût permettant de fabriquer une orthèse de correction mandibulaire.
Le procédé de réalisation d’une orthèse de correction mandibulaire, s’applique séparément à une orthèse maxillaire (1) et à une orthèse mandibulaire (11), ou aux deux orthèses plus ou moins simultanément, (pour cette raison, nous utiliserons le terme simplifié d’« orthèse >> par la suite, ce terme pouvant signifier orthèse maxillaire ou mandibulaire ou de correction mandibulaire) est mis en oeuvre par un système représenté sur la figure 7 et comportant les éléments suivants : - un dispositif de capture d’images 31, - un dispositif de commande 30 et - un dispositif de fabrication 32.
Le procédé de fabrication comprend une première étape E1 d’obtention de données numériques initiales relatives à tout ou partie d’une dentition d’un patient. L’étape E1 comprend une sous-étape de capture d’images E10 lors de laquelle le dispositif de capture d’images 31 prend des images numériques IM, (avec i=1, 2, ...N où N est le nombre total d’images capturées) de tout ou partie de la dentition. Le dispositif de capture d’images 31 est avantageusement une caméra intra-buccale destinée à prendre des images directement à l’intérieur de la bouche du patient. En variante, on peut fabriquer au préalable un modèle tridimensionnel de tout ou partie de la dentition du patient, de façon connue, par moulage réalisé à partir d’une empreinte de la dentition, puis prendre des images numériques du modèle à l’aide du dispositif de capture d’images.
Les données d’images IM, (avec i=1, 2, ...,N) représentent tout ou partie de la dentition du patient. Elles sont transmises au dispositif de commande 30 et reçues par le dispositif de commande 30, lors d’une sous-étape de transmission E11. L’étape E1 de numérisation de la dentition et de transmission de données numériques initiales IM, est suivie d’une étape E2 de représentation 3D virtuelle de tout ou partie de ladite dentition du patient, à partir des données numériques initiales reçues (c’est-à-dire les données d’image IM,). Un composant du dispositif de commande 30 traite les données d’image reçues IM, et génère un ensemble de données numériques initial, noté DATA0, représentant un modèle tridimensionnel virtuel MOD0. Ce modèle MOD0 représente virtuellement tout ou partie des dents du patient. Il est représenté virtuellement, par exemple par affichage sur un écran du dispositif de commande 30, afin de permettre à un opérateur de le visualiser et de le manipuler virtuellement si nécessaire. L’étape de représentation E2 est suivie d’une étape E3 d’élaboration de la correction mandibulaire à effectuer. Par exemple, la plage d’avancée mandibulaire appropriée est élaborée, soit à partir des données numériques obtenues et à partir d’une représentation virtuelle utilisant le modèle MOD0, soit directement sur le patient lui-même. Cette étape peut être réalisée de manière connue de l’état de la technique.
En variante, cette étape E3 peut comprendre, de manière optionnelle, l’élaboration d’une ou plusieurs modifications apportées virtuellement sur une ou plusieurs dents modélisées permettent d’obtenir une correction orthodontique de la dentition. Ainsi, lors de l’étape E3, on peut créer un modèle virtuel tridimensionnel MODi d’au moins une partie de la dentition modifiée du patient. Ce modèle MOD-ι est défini par un ensemble de données DATA!. Dans tous les cas, ces données comprennent des paramètres représentant les corrections mandibulaires à effectuer.
Les étapes E2 et E3 sont exécutées par un composant logiciel du dispositif de commande 30. L’apparence modifiée de l’arcade mandibulaire, et éventuellement des dents, est ici obtenue par une manipulation virtuelle de l’arcade mandibulaire, et éventuellement d’une ou plusieurs dents, réalisée par un opérateur à l’aide de moyens d’interface homme-machine 25 du dispositif de commande 30. En remarque, tout procédé de l’état de la technique permettant de définir la correction mandibulaire peut être implémentée.
Le procédé se poursuit par une étape E4 de production d’un fichier de données numériques représentant virtuellement une orthèse Gi adaptée à la dentition du patient et reproduisant de façon artificielle la correction mandibulaire envisagée. Par l’expression « adaptée à la dentition du patient >>, on entend signifier que l’orthèse est adaptée pour épouser la forme d’au moins une partie des dents du patient, pour, dans le mode de réalisation envisagé, permettre une fixation par clippage de l’orthèse. Particulièrement, la première partie de l’orthèse comprenant des parois adaptées pour épouser la forme d’une ou plusieurs dents supports du patient, c’est-à-dire la gouttière, est élaborée.
En remarque, l’étape E4 mise en oeuvre dans le cas d’une orthèse à clipper sur les dents peut comprendre plusieurs sous-étapes, parmi lesquelles : - dans une sous-étape E41, les données numériques représentant la forme occlusale de l’orthèse au niveau des dents supports, c’est-à-dire représentant la première partie de type gouttière de l’orthèse, sont obtenues en construisant le négatif d’un modèle virtuel MOD0 représentant tout ou partie de la dentition du patient, établi à l’étape E2 ; - dans une autre sous-étape E42, les données numériques représentant une ou les extrémités gingivales de cette première partie de l’orthèse, côtés vestibulaire et/ou lingual, sont obtenues. Une première approche considère les données numériques du modèle virtuel MOD0, représentant tout ou partie de la dentition du patient, et les extrémités gingivales de l’orthèse sont établies à partir des extrémités données par le modèle virtuel. Une seconde approche consiste à fixer des hauteurs de dents moyennes pré-mémorisées dans une mémoire électronique pour certaines catégories de dents, et à baser le calcul des extrémités gingivales sur ces valeurs moyennes et la connaissance du type de dent considéré. Les extrémités gingivales de l’orthèse sont calculées pour correspondre à la frontière réelle entre la dentition réelle et la gencive réelle ; - une autre sous-étape E43 permet d’établir au moins un plan de déverrouillage occlusal. Pour cela, le praticien travaille avantageusement sur une représentation virtuelle de la première partie de l’orthèse, établie par les deux sous-étapes précédentes. Cette première partie de l’orthèse peut lui être présentée sur un écran du dispositif de commande, par l’intermédiaire d’une interface homme machine. Cette représentation peut être associée à la représentation de la dentition réelle du patient. Ensuite, le praticien peut choisir dans une bibliothèque numérique, présente sur une mémoire électronique du dispositif de commande, un ou plusieurs plans de déverrouillage formés sur des modèles d’extensions particuliers, et positionner virtuellement lesdites extensions et leurs plans sur la première partie de l’orthèse. Un composant logiciel peut assister le praticien pour atteindre la superposition idéale des plans de déverrouillage haut et bas ; - une autre sous-étape E44 consiste en un positionnement du dispositif de liaison de l’orthèse. De manière similaire, le praticien choisit dans une bibliothèque le dispositif de liaison qui lui semble le plus adapté et le positionne sur la représentation virtuelle encore incomplète de l’orthèse.
En remarque, les deux sous-étapes E43 et E44 mentionnées ci-dessus pourraient en variante être automatisées, un composant logiciel positionnant automatiquement les extensions sur une paroi occlusale de la première partie d’orthèse élaborée à partir de la dentition du patient, et en tenant compte du paramètre d’avancée mandibulaire souhaitée.
Le fichier numérique Fi représentant l’orthèse Gi contient donc un ensemble de données numériques définissant la structure de l’orthèse et éventuellement des données utiles à la construction de l’orthèse G-ι. Il est déterminé automatiquement à partir du modèle virtuel MOD0 et/ou MOD-i de tout ou partie de la dentition du patient et des données de correction mandibulaire, telles que créées lors des étapes précédentes. Le fichier numérique Fi de l’orthèse Gi peut aussi contenir des données d’instruction destinées à commander la fabrication de l’orthèse Gi par le dispositif de fabrication 32.
Le procédé passe ensuite à une étape E5 de fabrication de l’orthèse, notée Gi. La fabrication est réalisée par le dispositif de fabrication 32. Elle peut utiliser une technique de fabrication par addition de matière, par exemple par impression tridimensionnelle. En variante, elle peut utiliser une technique de fabrication par soustraction de matière. Dans ce cas, l’orthèse est par exemple fabriquée par usinage d’un bloc de matière, ou découpe laser ou par jet d’eau.
Lors de l’étape de fabrication E5, le dispositif de fabrication 32 est piloté par des commandes obtenues à partir du fichier numérique correspondant à l’orthèse à fabriquer. En l’espèce, le dispositif de commande 30 transmet au dispositif de fabrication 32 des instructions de commande de fabrication (par exemple des instructions de commande d’impression 3D ou des instructions de commande d’usinage, selon la technique utilisée). En variante, le dispositif de commande 30 pourrait transmettre le fichier F-ι au dispositif de fabrication. Dans ce cas, les instructions de commande de fabrication seraient générées à partir du fichier F-ι directement par le dispositif de fabrication.
Le matériau utilisé pour la fabrication de l’orthèse peut être un matériau biocompatible. Il est avantageusement recyclable. Cela permet de recycler les orthèses usagées pour fabriquer de nouvelles orthèses.
Grâce à la production d’un fichier numérique de construction d’une orthèse, celle-ci peut être fabriquée directement, sans étape intermédiaire de réalisation d’un modèle tridimensionnel réel de la dentition du patient. Grâce à cela, l’orthèse peut être fabriquée au cabinet dentiste de façon rapide. Une seule visite chez le dentiste peut même suffire pour obtenir les données initiales DATA0 représentant la dentition du patient (en tout ou partie), puis fabriquer l’orthèse et la faire essayer au patient.
Le dispositif de commande de la fabrication d’une orthèse comprend les modules suivants : - un module 20 d’obtention de données numériques initiales représentant tout ou partie d’une dentition d’un patient, en l’espèce des données d’image IM, ; - un module 21 de création de modèles virtuels MOD0, MOD-i représentant tout ou partie de la dentition du patient, dans son apparence réelle et optionnellement dans une apparence modifiée dans une variante avec fonction orthodontique ; - un module de production 22 apte à produire au moins un fichier de données numériques représentant une orthèse Gi virtuelle adaptée à la dentition du patient 21 ; - une interface 23 de connexion avec le dispositif de fabrication 32; - un module de pilotage 24 apte à piloter un dispositif de fabrication de l’orthèse, à partir du fichier de données numériques ; - des moyens d’interface homme-machine 25 ; - une unité centrale (UC) de traitement et de commande 26, comprenant ici un microprocesseur, à laquelle tous les éléments 20-25 du dispositif sont connectés et destiné à en contrôler le fonctionnement. L’invention concerne aussi un système comportant le dispositif de capture d’images 31, le dispositif de commande 30 et le dispositif de fabrication 32. Les trois composants 31, 32 et 33 du système sont ici séparés. Le dispositif de capture d’images 31 et le dispositif de fabrication 32 peuvent être connectés au dispositif de commande par liaison filaire ou sans fil. En variante, le dispositif de capture d’images 31 et/ou le dispositif de fabrication 32 peuvent être intégrés au dispositif de commande 30. L’invention concerne également un programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé précédemment décrit lorsque ledit programme est exécuté par une unité de traitement, en l’espèce l’unité 26.

Claims (13)

  1. REVENDICATIONS
    1. Orthèse de correction mandibulaire, comprenant une orthèse maxillaire (1) et une orthèse mandibulaire (11), caractérisée en ce qu’au moins une orthèse maxillaire (1) ou mandibulaire (11) comprend un plan de déverrouillage (3 ; 13), et en ce que chaque orthèse comprend un dispositif de liaison, de sorte à permettre aux deux orthèses maxillaire (1) et mandibulaire (11) d’occuper une configuration de liaison, dans laquelle elles sont en appui l’une contre l’autre au moins sur le plan de déverrouillage (3, 13) et dans laquelle leurs dispositifs de liaison respectifs sont liés et assurent un maintien de la configuration de liaison des deux orthèses maxillaire et mandibulaire.
  2. 2. Orthèse de correction mandibulaire selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le dispositif de liaison d’au moins une orthèse maxillaire (1) ou mandibulaire (11) est agencé sur le plan de déverrouillage (3, 13) de la au moins une orthèse maxillaire (1) ou mandibulaire (11).
  3. 3. Orthèse de correction mandibulaire selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le dispositif de liaison des orthèses maxillaire (1) et mandibulaire (11) comprend une rainure (6) sur une orthèse maxillaire ou mandibulaire et une nervure (16) correspondante sur l’autre orthèse, et/ou une glissière de formes correspondantes sur chaque orthèse pour former une liaison glissière à queue d’aronde, et/ou au moins un plot (14) sur une orthèse maxillaire ou mandibulaire et une ouverture (4) correspondante sur l’autre orthèse pour permettre une liaison par emboîtement.
  4. 4. Orthèse de correction mandibulaire selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend un dispositif de réglage associé au dispositif de liaison, pour permettre un positionnement relatif réglable des deux orthèses maxillaire (1) et mandibulaire (11) en configuration de liaison.
  5. 5. Orthèse de correction mandibulaire selon la revendication précédente, caractérisée en ce qu’elle comprend un dispositif de liaison à glissières et une vis de réglage (7) agencée dans une glissière pour former une butée définissant le positionnement relatif des deux orthèses maxillaire et mandibulaire en configuration de liaison.
  6. 6. Orthèse de correction mandibulaire selon la revendication 4, caractérisée en ce que le dispositif de liaison comprend plusieurs plot(s) (14) et/ou plusieurs ouverture(s) (4), aptes à un emboîtement réglable d’une orthèse maxillaire ou mandibulaire sur l’autre orthèse, emboîtement élastique formant un clippage ou non.
  7. 7. Orthèse de correction mandibulaire selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’orthèse maxillaire (1) et/ou l’orthèse mandibulaire (11) comprend une première partie (2, 12) en forme de gouttière en matériau plastique ménageant au moins un logement pour recevoir une dent et assurer un maintien par clippage de ladite orthèse maxillaire (1) et/ou mandibulaire (11).
  8. 8. Orthèse de correction mandibulaire selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’orthèse maxillaire (1) comprend un vérin permettant une correction de la largeur du palais d’un patient et/ou en ce qu’au moins une orthèse maxillaire (I) ou mandibulaire (11) comprend un logement exerçant une force de correction orthodontique sur au moins une dent.
  9. 9. Procédé de fabrication d’une orthèse de correction mandibulaire selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes : a. Numérisation d’une arcade dentaire (E1) et définition numérique (E41, E42) par un programme d’ordinateur d’une première partie (2, 12) de fixation d’une orthèse maxillaire (1) et/ou mandibulaire (11) sur une arcade dentaire ; b. Définition numérique (E43) de la forme d’au moins un plan de déverrouillage (3, 13) de l’orthèse maxillaire (1) et/ou mandibulaire (11) et d’un dispositif de liaison de l’orthèse (E44) maxillaire (1) et/ou mandibulaire (11) ; c. Fabrication (E5) de l’orthèse maxillaire (1) et/ou mandibulaire (11) à partir du fichier numérique obtenu par les étapes précédentes.
  10. 10. Procédé de fabrication d’une orthèse de correction mandibulaire selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’étape de fabrication (E5) de l’orthèse maxillaire (1) et/ou mandibulaire (II) comprend la fabrication par impression 3D ou par usinage ou découpe laser ou à jet d’eau.
  11. 11. Dispositif de commande de la fabrication d’une orthèse de correction mandibulaire, caractérisé en ce qu’il comprend : - un module (20) d’obtention de données numériques initiales relatives à au moins une partie d’une dentition dans une disposition dentaire initiale ; - un module de production (22) apte à produire un fichier de données numériques (Fn) représentant une orthèse adaptée à ladite dentition, incluant au moins un plan de déverrouillage (3, 13) d’une orthèse maxillaire (1) et/ou mandibulaire (11) et un dispositif de liaison de l’orthèse maxillaire (1) et/ou mandibulaire (11), et apte à exercer un effort de correction mandibulaire ; - un module (24) de pilotage d’un dispositif de fabrication (32) de l’orthèse, à partir du fichier de données numériques produit.
  12. 12. Programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé selon l’une quelconque des revendications 9 ou 10 lorsque ledit programme est exécuté par une unité de traitement (26).
  13. 13.Orthèse maxillaire (1) ou orthèse mandibulaire (11) d’une orthèse de correction mandibulaire, caractérisée en ce qu’elle comprend un plan de déverrouillage (3 ; 13) et un dispositif de liaison, de sorte à permettre à ladite orthèse d’occuper une configuration de liaison, dans laquelle elle est en appui sur une autre orthèse mandibulaire (11) ou maxillaire (1), par un appui sur au moins le plan de déverrouillage (3, 13), et dans laquelle son dispositif de liaison est apte à une liaison avec le dispositif de liaison d’une autre orthèse mandibulaire (11) ou maxillaire (1), apte à assurer un maintien de la configuration de liaison de deux orthèses maxillaire (1 ) et mandibulaire (11).
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