FR3038365A1

FR3038365A1 - Dispositif de fixation d'un module d'echange thermique, ensemble qui le comporte et procede de mise en place

Info

Publication number: FR3038365A1
Application number: FR1556248A
Authority: FR
Inventors: Ameur Mehdi Ait; Eric Fortin
Original assignee: Acome SCOP
Current assignee: Thermacome SAS
Priority date: 2015-07-02
Filing date: 2015-07-02
Publication date: 2017-01-06
Anticipated expiration: 2035-07-02
Also published as: FR3038365B1

Abstract

La présente invention se rapporte notamment à un dispositif de fixation (1) d'une plaque à une structure formant plafond chauffant et/ou rafraîchissant, caractérisé par le fait qu'il comporte : - une traverse (10) à laquelle se raccordent perpendiculairement deux jambes parallèles (11) de même longueur ; - entre ces deux jambes parallèles de même longueur, des moyens de blocage (13) sur les ailes d'un rail en "U" ; - au voisinage de l'extrémité libre de chaque jambe (11) et partant de la face externe de cette jambe (11), au moins un doigt principal (14) élastiquement déformable dirigé vers ladite traverse (10) qui, au repos, forme avec ladite jambe (11) un angle aigu prédéterminé et qui, sous l'effet d'un effort, s'escamote pour former un second angle aigu de valeur inférieure, ce au moins un doigt (14) reprenant sa position de repos dès qu'il n'est plus soumis au dit effort.

Description

DOMAINE DE L'INVENTION

La présente invention se situe dans le domaine du chauffage et/ou du rafraîchissement des locaux.

Elle s'applique plus particulièrement aux plafonds chauffants et/ou rafraîchissants.

Ainsi, elle se rapporte plus spécifiquement à un dispositif de fixation d'un module d'échange thermique en forme de plaque, à une structure formant plafond chauffant et/ou rafraîchissant.

Selon un deuxième aspect, elle se rapporte à un ensemble constitué d'au moins un module d'échange thermique en forme de plaque et de plusieurs dispositifs de fixation précités.

Enfin, elle se rapporte à un procédé de mise en place d'un module d'échange thermique en forme de plaque au sein d'une structure formant plafond chauffant et/ou rafraîchissant.

ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION

Les systèmes de chauffage et/ou de rafraîchissement intégrés dans les planchers sont couramment utilisés à l'heure actuelle.

Il existe bien entendu aussi des systèmes de chauffage et/ou de rafraîchissement intégrés dans les plafonds.

Ces derniers sont moins répandus que les premiers. Or, pratiquement toute la surface d'un plafond est disponible à titre de surface émettrice, alors que dans le cas d'un plancher chauffant, tous les objets reposant au sol (meubles, tapis, etc.) constituent autant d'obstacles à la diffusion des calories.

Le moindre succès de ces dispositifs peut notamment s'expliquer par la relative complexité de leur mise en place.

Par ailleurs, ceci peut aussi s'expliquer par le fait que deux corps de métier différents doivent intervenir, à savoir les chauffagistes et les plaquistes. Ceci requiert donc une concertation et une parfaite coordination, sans quoi la qualité de la réalisation risque d'en pâtir.

De plus, l'installation d'un plafond chauffant est longue à réaliser et nécessite, pour les opérateurs, de passer de longues périodes, la tête relevée et les bras en extension vers le haut, ce qui s'avère rapidement fatiguant.

On connaît par le document FR 2 893 118 un échangeur thermique pour paroi chauffante/rafraîchissante. Cet échangeur est constitué d'une plaque métallique thermiquement conductrice, qui comporte une série d'ondulations parallèles configurées pour recevoir un tube pour le passage d'un fluide d'échange thermique.

Les plaques métalliques sont vissées aux rails et servent de supports aux plaques de plâtre, ce qui entraîne un fort risque de percement des tubes.

Leur installation nécessite de recourir à du matériel spécifique et est consommateur de temps.

On connaît par ailleurs des dispositifs concurrents qui font usage non pas de plaques métalliques, mais de modules en polystyrène expansé (PSE) et qui nécessitent de construire un réseau de rails supplémentaires.

RESUME DE L'INVENTION

La présente invention vise à pallier l'ensemble des inconvénients précités.

Plus spécifiquement, elle vise notamment à fournir un dispositif de fixation d'un module d'échange thermique en forme de plaque qui peut être assemblé sur site ou préfabriqué en usine, qui est facile à poser, qui facilite grandement la mise en place de ce genre de module, qui ne contrarie pas le montage ultérieur de plaques de plâtre et qui contribue à la performance thermique.

Ainsi, selon un premier aspect de l'invention, celle-ci se rapporte à un dispositif de fixation de plaques à une structure formant plafond chauffant et/ou rafraîchissant, caractérisé par le fait qu'il comporte : - une traverse à laquelle se raccordent perpendiculairement deux jambes parallèles de même longueur ; - entre ces deux jambes parallèles de même longueur, des moyens de blocage sur les ailes d'un rail en "U" ; - au voisinage de l'extrémité libre de chaque jambe et partant de la face externe de cette jambe, au moins un doigt principal élastiquement déformable dirigé vers ladite traverse qui, au repos, forme avec ladite jambe un angle aigu prédéterminé et qui, sous l'effet d'un effort, s'escamote pour former un second angle aigu de valeur inférieure, ce au moins un doigt reprenant sa position de repos dès qu'il n'est plus soumis au dit effort.

Selon des caractéristiques avantageuses et non limitatives de ce dispositif : - lesdits moyens de blocage sur les ailes d'un rail en "U" sont portés par une poutre intermédiaire, parallèle à ladite traverse et qui relie lesdites branches ; - lesdits moyens de blocage comprennent une échancrure de forme complémentaire de celle des extrémités des ailes dudit rail en "U" ; - lesdits moyens de blocage comprennent au moins une paire de doigts secondaires élastiquement déformables, chaque doigt étant dirigé vers ladite traverse qui, au repos, s'étendent parallèlement au doigt principal correspondant et qui, sous l'effet d'un effort, s'escamote pour former un second angle aigu de valeur inférieure, ce doigt reprenant sa position de repos dès qu'il n'est plus soumis audit effort ; - lesdits moyens de blocage sur les ailes d’un rail en « U » sont portés pour les premiers, par la face inférieure de la traverse et, pour les seconds, par des saillies qui émergent des faces en regard des dites jambes, les premiers moyens s’étendant au moins en partie entre lesdites saillies ; - lesdits premiers moyens comprennent deux ailes en forme de « V » renversé, qui se raccordent à la face inférieure de la traverse et dont les extrémités libres respectives sont recourbées vers l’extérieur en direction de la base des saillies, ces premiers moyens étant élastiquement déformables ; - les extrémités de ladite traverse s'étendent au moins jusqu'à l'aplomb desdits doigts principaux ; - les extrémités de la traverse sont chacune pourvues d'un doigt d’appui élastiquement déformable, chaque doigt étant dirigé vers la jambe associée et qui, au repos, s'étendent parallèlement au doigt principal correspondant et qui, sous l'effet d'un effort, s'escamote pour former un second angle aigu de valeur inférieure ; - le dispositif possède un plan de symétrie coupant ladite traverse en son milieu et s'étendant à mi-distance desdites jambes, de sorte que ce dispositif est totalement réversible.

Un deuxième aspect de l'invention concerne un ensemble constitué d'au moins une plaque et de plusieurs dispositifs de fixation précités, caractérisé par le fait que : - ladite plaque s'inscrit dans un parallélépipède rectangle dont le chant des deux grands côtés parallèles a un profil en marches d'escalier qui définit une surface intermédiaire parallèle aux grandes faces de ladite plaque ; - ladite plaque est en contact avec les doigts principaux desdits dispositifs de fixation, ces doigts supportant par leur extrémité libre ladite plaque via ladite surface intermédiaire.

Selon d'autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de l'invention : - la hauteur H-i desdits doigts principaux en position de repos est inférieure à la hauteur H2, entre la face inférieure et ladite surface intermédiaire. - Avant la pose de la plaque de plâtre, la hauteur H6 qui sépare l'extrémité libre des jambes de la face inférieure de la traverse est inférieure à l'épaisseur H4du module additionnée de la hauteur H5a des doigts d’appui ; - Après la pose de la plaque de plâtre, la hauteur H6 qui sépare l'extrémité libre des jambes de la face inférieure de la traverse est égale à l'épaisseur H4du module additionnée de la hauteur H5b des doigts d’appui.

Enfin, un troisième aspect de l'invention a pour objet un procédé de mise en place d’au moins une plaque au sein d'une structure formant plafond chauffant et/ou rafraîchissant, ce plafond étant pourvu préalablement d'un réseau plan de rails parallèles et en forme de "U" dont l'ouverture est dirigée vers ledit plafond, caractérisé par le fait qu'il comporte notamment les étapes suivantes qui consistent à : - insérer un ensemble de dispositifs de fixation, dans chacun desdits rails, de sorte que lesdites jambes desdits dispositifs s'étendent en dehors des rails et que les dispositifs insérés dans un rail prédéterminé soient disposés en regard des dispositifs insérés dans les rails immédiatement voisins ; - placer entre les deux rails immédiatement voisins au moins une plaque, cette plaque s'inscrivant dans un parallélépipède rectangle dont le chant des deux grands côtés parallèles a un profil en marches d'escalier qui définit une surface intermédiaire parallèle aux grandes faces de ladite plaque, de sorte que lorsque ladite plaque rentre en contact par sa grande face supérieure avec les doigts principaux, ceux-ci s'escamotent puis retrouvent leur position initiale tout en supportant par leur extrémité libre ladite plaque via ladite surface intermédiaire.

Selon d'autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de ce procédé : - on place simultanément, entre les deux rails immédiatement voisins, au moins deux plaques, ces au moins deux plaques étant préalablement liés l'une à l'autre pour constituer un ensemble monolithique, et - lesdits au moins deux plaques sont liées l'une à l'autre par des profilés qui ont une forme complémentaire de celles des chants ; - les dites plaques comportent des canaux formés dans leur face inférieure dans lesquels on insère un élément chauffant et/ou rafraîchissant tel qu’un tube ou un câble chauffant ; - on insère ledit élément chauffant dans les dits canaux au sol, c’est à dire avant de placer les plaques entre deux rails voisins, ou après que ces plaques soient placées entre deux rails. - on installe des plaques de plâtre constituant la finition de la structure de plafond.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d’un mode de réalisation préféré de l’invention. Cette description est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de fixation conforme à la présente invention ; - la figure 2 est une vue en coupe transversale du dispositif de la figure 1 ; - la figure 3 est également une vue en coupe transversale d'une variante de ce dispositif ; - la figure 4 est une vue très schématique d'une structure de plafond avec un réseau de rails ; - les figures 5 et 6 sont des schémas en coupe transversale d'un dispositif selon l'invention montrant comment celui-ci vient à coopérer avec un rail formant partie intégrante du plafond suspendu ; - la figure 7 est une vue en perspective d'un tel rail pourvu de deux dispositifs ; - la figure 8 est une vue en perspective d'une plaque qui est amenée à coopérer avec des dispositifs selon l'invention ; - la figure 9 est une vue en perspective agrandie de la partie de la figure 8 repérée par un ovale ; - la figure 10 est une vue simplifiée de la face inférieure d'un module d'échange thermique intégrant un circuit de passage d'un fluide chauffant et/ou rafraîchissant ; - la figure 11 est une vue en perspective d'un ensemble de trois modules d'échange thermique disposés dans la continuité les uns des autres et fixés mutuellement par des profilés ; - la figure 12 est une vue en bout d'un profilé évoqué à la figure 11 ; - les figures 13 et 14 sont des vues en coupe transversale d'un dispositif mis en place sur un rail, destinées à illustrer la manière dont on met en place un module d'échange afin qu'il soit retenu par ce dernier ; - la figure 15 est une vue schématique de dessus de deux modules d'échange thermique voisins pourvus de connecteurs permettant de faire circuler le fluide chauffant ou rafraîchissant de l'un à l'autre ; - la figure 16 est une vue analogue à la figure 14 dans laquelle on a représenté le module occupant sa place définitive, après installation d’une plaque de plâtre constituant la finition de la structure de plafond ; - la figure 17 est une vue en coupe transversale d’une autre variante dudit dispositif ; - les figures 18a à 18c sont des schémas destinés à montrer comment on bloque le dispositif dans son rail associé ; - les figures 19 et 20 sont des vues, respectivement en coupe transversale et en perspective d’encore un mode de réalisation de l’invention.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

Le dispositif de fixation 1 représenté sur les figures annexées est préférentiellement une pièce monobloc réalisée en matière plastique telle que l'ABS (acrylonitrile butadiène styrène), le PVC (chlorure de polyninyle), le PP (polypropylène) ou toute matière polymère pouvant être injectée. Ce dispositif comporte une traverse 10 qui, dans l'exemple représenté aux figures 1 et 2, a la forme d'un parallélépipède rectangle avec deux grandes faces opposées supérieure 100 et inférieure 101, ainsi que de petits côtés latéraux ou chants, référencés 102 et 103. A la face inférieure 101 de la traverse se raccordent deux jambes parallèles 11 de même longueur. Elles s'étendent perpendiculairement à la traverse de part et d'autre d'un plan de symétrie P qui coupe la traverse 10 en son milieu et qui s'étend à mi-distance des jambes précitées 11. Ce plan constitue un plan de symétrie qui, comme on le verra plus loin, fait que le dispositif est totalement réversible.

Entre les deux jambes 11 s'étendent des moyens de blocage 13 sur les ailes d'un rail en "U" qui sera décrit plus loin. Dans ce mode de réalisation particulier, les moyens 13 évoqués ci-dessus sont portés par une poutre intermédiaire 12, qui s'étend parallèlement à la traverse 10 et relie les deux branches 11 précitées. Cette poutre contribue à donner de la rigidité à l'ensemble ainsi formé, et également à supporter les moyens de blocage 13.

Dans le mode de réalisation des figures 1 et 2, les moyens de blocage 13 comprennent, de part et d'autre du plan P précité, une échancrure 130 de forme complémentaire de celles des extrémités des ailes du rail en "U" qui, comme dit plus haut, sera décrit plus loin.

Conformément à une caractéristique essentielle de l'invention, au voisinage de l'extrémité libre inférieure de chaque jambe 11 et partant de la face externe de cette jambe, c'est-à-dire la face opposée à la poutre 12, s'étend au moins un doigt principal 14 qui est élastiquement déformable et qui est dirigé en direction de la traverse 10. Au repos, et comme illustré sur les figures 1 et 2, ce doigt principal forme avec la jambe 11 à laquelle il est rattaché un angle aigu prédéterminé. Compte tenu de son élasticité, sous l'effet d'un effort dirigé verticalement de bas en haut vers le doigt, celui-ci s'escamote pour former un angle aigu de valeur inférieure à l'angle prédéterminé initial, ce doigt 14 reprenant sa position de repos dès qu'il n'est plus soumis à cet effort.

Toujours dans ce mode de réalisation particulier, les extrémités opposées de la traverse, au niveau du rattachement des chants 102 et 103 à la face inférieure 101, sont présents des doigts d'appui 15 élastiquement déformables, chaque doigt étant dirigé vers la jambe 11 associée, ces doigts d'appui au repos s'étendent sensiblement parallèlement au doigt principal mais, sous l'effet d'un effort vertical ascendant, ils s'escamotent pour former un second angle aigu de valeur inférieure.

Il s'agit là d'une caractéristique avantageuse mais non obligatoire, puisque l'on peut envisager un dispositif 1 dans lequel ces doigts d'appui 15 ne sont pas présents (voir notamment la figure 7).

Ces doigts ne sont présents que sur une partie des chants 102 et 103, pour une raison donnée plus loin.

Ainsi que le montre tout particulièrement la figure 1, la face frontale des jambes 11 jusqu'à la zone où s'étend la poutre 12 a un profil courbe 16, profil dont on expliquera plus loin la fonction.

Le dispositif représenté à la figure 3 est une variante du précédent. Il s'en démarque par le fait que les moyens de blocage 13 sont massifs et portent de part et d'autre des doigts 131 similaires aux doigts précédents, qui présentent la même particularité de déformation et d'escamotage.

Ces doigts secondaires 131, comme pour le mode de réalisation des figures 1 et 2, coopèrent avec les ailes en "U" d'un rail non représenté.

En référence à la figure 4, est représentée schématiquement et sans respect d’ échelle, une poutre 2 qui fait partie de la toiture du local à équiper. Une seule poutre 2 est représentée ici mais, dans la réalité, on a affaire à un ensemble de poutres 2 parallèles disposées à intervalle régulier. A chacune de ces poutres et selon un écartement prédéterminé sont disposées des suspentes 3 dont l'extrémité inférieure 30 est configurée pour recevoir par encliquetage élastique, des rails 4 évoqués ci-dessus. Ces rails ont la forme d'un "U" avec l'extrémité libre de ses ailes parallèles recourbées vers l'intérieur.

Dans la pratique, chaque rail 4 est suspendu à un ensemble de suspentes qui équipe chacune des poutres 2. Dès lors, on comprend que, entre deux suspentes disposées en ligne l'une par rapport à l'autre, s'étend un espace dans lequel l'accès au rail est disponible par une ouverture qui sépare ses ailes parallèles.

On profite justement de cet espace pour y mettre en place, à distance régulière, des dispositifs tels que celui décrit en référence à la figure 1.

On précisera tout d'abord que l'écart mutuel entre les jambes 11 décrites plus haut correspond sensiblement ou est en tout cas légèrement supérieur à l'écartement des ailes 40 du rail 4.

Dans ces conditions, par un engagement selon une direction verticale descendante illustrée à la flèche f de la figure 5, on engage un dispositif de sorte que les jambes 11 coulissent le long des faces extérieures des ailes 40, tandis que les extrémités libres de ces ailes 40 s'engagent dans les moyens de blocage 13 dont est pourvu le dispositif 1. On se trouve donc dans la situation de la figure 6 dans laquelle chaque rail est équipé de plusieurs dispositifs 1 bloqués à demeure sur ce rail 4.

La figure 7 représente un tronçon de rail 4 qui a reçu deux dispositifs conformes à l'invention (mais dépourvus de doigts secondaires 15).

Ces dispositifs de fixation 1 sont amenés à coopérer avec des plaques qui entrent dans la conception des modules d'échange thermique, et dont un mode de réalisation est représenté notamment à la figure 8.

Il s'agit d’une plaque 5 qui s'inscrit dans un parallélépipède rectangle et qui est réalisée en une matière telle que du polystyrène expansé, revêtue, au moins sur sa face inférieure 51, d'un revêtement en une matière conductrice thermiquement telle que de l'aluminium.

De manière connue en soi, sont pratiquées dans cette face inférieure 51 des séries de canaux parallèles en forme de gouttières 55 qui débouchent sur cette face inférieure et qui sont destinées à recevoir, comme on le verra plus loin, un tube souple pour la circulation d'un fluide d’échange thermique, ou des câbles chauffants. Dans la suite de la description, l’élément chauffant sera un tube.

Comme cela est visible à la fois sur la figure 8 et également sur la figure 9, les côtés longitudinaux de cette plaque ont un profil en marches d'escalier avec deux faces parallèles 52 et 54 verticales et une surface intermédiaire 53 parallèle aux grandes faces 50 et 51.

Par conséquent, la largeur de chaque plaque, au niveau de la face inférieure 51, est inférieure à la largeur de la face supérieure 50.

Comme indiqué ci-dessus, chaque plaque 5 est amenée à recevoir, dans les canaux 55, un tube souple 6 dans lequel circule un fluide d’échange thermique. A la figure 10 est représenté un schéma très simplifié d'une telle structure. Sur cette figure, apparaît le cheminement du tube qui, bien entendu, est recourbé en certaines régions pour pouvoir s'engager dans un autre canal 55. Par ailleurs, on a fait figurer en gras, par des flèches, la circulation du liquide au sein de ce réseau.

Pour la réalisation du plafond chauffant que l'on cherche à obtenir, il est bien entendu possible d’associer une à une des plaques 5 telles que décrites en référence à la figure 8.

Pour ce faire, et comme illustré aux figures 11 et 12, on envisage de disposer, dans le cas illustré ici, trois plaques 5 disposées dans la continuité les unes des autres.

Ces plaques sont préférentiellement placées au sol.

Par ailleurs, une fois que cet agencement est réalisé, on met en place des moyens de liaison 7 entre deux plaques voisines 5, ces moyens de liaison 7 consistant, comme représenté à la figure 12, en un profilé dont la forme épouse celle des chants 500 de chaque plaque. Le profilé 7 est de préférence en une matière plastique ou métallique.

Une fois cette liaison faite, il est alors possible de mettre en place un seul et même tube 6 qui chemine selon la longueur totale des trois plaques 5 mis bout à bout. Bien entendu, il s'agit là d'un exemple et on peut envisager de n'utiliser que deux plaques, ou encore un nombre supérieur à trois.

Ces étapes sont réalisées au sol, soit sur le chantier soit en usine.

Une variante consiste à placer le tube directement au plafond une fois les plaques posées à l’aide des dispositifs de fixation, cette variante présente l’avantage de ne pas nécessiter de raccords entre les tubes (décrits ci-dessous) mais présente l’inconvénient d’être plus pénible à l’installation.

Dans ce qui suit, on considérera que les plaques 5 sont équipées de tubes 6 et on parlera alors de modules d’échange thermique 9.

Après que les dispositifs selon l'invention aient été mis en place dans les rails comme décrit aux figures 5 à 7, on procède alors au montage des modules 9 d'échange thermique pour constituer le plafond.

Pour ce faire, on se référa plus précisément aux figures 13 et 14.

Pour des impératifs de simplification et de meilleure compréhension de l'invention, seul un dispositif 1 a été représenté, de même que seulement une partie d'un module d’échange thermique 9. Bien entendu, ce qui sera décrit ci-après vaut également pour l'autre extrémité du module 9 ainsi que pour les autres dispositifs 1.

En se référant plus particulièrement à la figure 13, on procède à la mise en place du module 9 dont la largeur est inférieure à la distance qui sépare les jambes en regard de deux dispositifs 1 voisins.

Pour ce faire, on positionne le module 9 en position horizontale et on le déplace selon un mouvement vertical ascendant (voir flèche g de la figure 13) de manière à ce que la face supérieure 50 du module rentre en contact avec le doigt principal 14 correspondant du dispositif 1.

Du fait de son élasticité, et comme le montre la flèche h de cette même figure, sous l'effet de l'effort qui lui est imparti par le module, ce doigt s'escamote pour adopter une position dans laquelle il est séparé de la branche 11 associée d'un angle aigu de valeur inférieure à celle qu'il occupait au repos.

Cet escamotage permet de continuer l'ascension du module jusqu'à ce que le doigt principal 14 puisse reprendre sa position initiale de départ, ce qui correspond à la position de la figure 14.

On notera que dans la variante illustrée ici, l’extrémité libre des doigts 15 est pourvue d’une extrémité en forme de languette 150, qui s’étend parallèlement à la traverse. Elle contribue à un parfait appui des doigts 15 sur la face 50 du module.

Une autre technique consiste à engager seulement un côté du module dans les dispositifs associés puis, lorsque l’encliquetage est fait, à relever le côté opposé du module pour l’encliqueter à son tour.

En se référant à la figure 14, on note que la hauteur hh, qui est celle du doigt 14 en position de repos, est légèrement inférieure à la hauteur H2 du module 9, entre sa face inférieure 51 et la surface intermédiaire 53. A titre indicatif, cette différence de hauteur est de l'ordre de 2 mm.

La hauteur H6 est celle qui sépare l'extrémité libre des jambes 11 de la face inférieure de la traverse. Elle est inférieure à l'épaisseur H4 du module 5, additionnée à la hauteur H5a du doigt d’appui 15. Ce doigt 15 s’oppose à un déplacement complet du module 9 contre la traverse 10 du dispositif.

Bien entendu, lorsque l'on a affaire à un ensemble de modules comme représenté à la figure 11, la manœuvre est facilitée puisque l'on place d'emblée trois modules en une seule et même opération, ce qui se traduit par moins de fatigue et de gestes avec les bras relevés pour les opérateurs.

Lorsque l'ensemble de la surface à équiper de cette installation est couverte, il suffit alors de positionner entre les lignes de modules des raccords C, comme indiqué à la figure 15, qui permettent de faire circuler le liquide d’échange thermique.

Il s'agit de préférence de raccords indémontables. Par ailleurs, dans cette zone où est présent le raccord, le tube 6, dans sa partie courbe associée, est engagé dans le profil 16 du dispositif dont il a été fait état plus haut dans la description en référence à la figure 1. Compte-tenu de la largeur réduite des doigts 15, ceux-ci laissent le passage libre pour le tube 6.

Enfin, un travail de finition consiste à plaquer contre l'ensemble de ce réseau des plaques de plâtre 8 (voir figure 16), de manière à parfaire la surface visible du plafond.

Par ailleurs, dans ce mode de réalisation dans lequel on a affaire à des doigts d’appui 15, ceux-ci s'opposent à un déplacement complet du module contre la traverse 10 ce qui garantit un parfait contact entre la face 51 de la plaque 5 avec la plaque de plâtre 8.

La hauteur H6 est celle qui sépare l'extrémité libre des jambes 11 de la face inférieure de la traverse 10. Lorsqu’est plaqué contre l'ensemble des modules, des plaques de plâtre 8, cette hauteur H6 est alors égale à l'épaisseur H4 du module, additionnée à la hauteur H5b du doigt d’appui 15 comme représenté à la figure 16.

Aux figures 17 et suivantes sont décrits encore deux modes de réalisation du dispositif 1 selon l’invention.

Pour des raisons de simplification, les doigts d’appui 15 sont présents sur toute la longueur des chants 102 et 103 du dispositif 1. En toute rigueur ils s’adaptent au passage de l’élément chauffant et/ou rafraîchissant comme représenté en détail sur la figure 1.

Ainsi, aux figures 17, 18a à 18c, on a affaire à un dispositif sensiblement identique à celui des figures 1 et 2.

Toutefois, le rail 4 destiné à recevoir un tel dispositif est normalisé et les dimensions de son hauteur et sa largeur sont fixées. Cependant les dimensions des extrémités recourbées de ses ailes ne sont pas fixées et ne sont pas toujours adaptées pour coopérer avec les moyens de blocage 13. C’est pourquoi on a recours à une pièce de compensation 13’ en forme de « U » avec une base 130’ et deux ailes parallèles 131’. Son épaisseur et sa largeur compensent, comme montré à la figure 17, cette variation de dimension des extrémités recourbées des ailes. Comme illustré aux figures 18a à 18c, la pièce 13’ est engagée dans le rail 4, parallèlement au fond de ce dernier (figures 18a et 18b), jusqu’à ce que ses ailes 131’ s’engagent au moins en partie dans les échancrures 130 pour arriver à la position des figures 17 et 18c.

Les figures 19 et 20 dévoilent encore une autre forme de réalisation.

Dans cette variante, les traverses 10, doigts 14 et 15, jambes 11 sont inchangées.

Les moyens de blocage sont portés, pour les premiers 17, par la face inférieure de la traverse 10 et, pour les seconds, par des saillies 120 qui émergent des faces en regard des jambes 11.

Les premiers moyens 17 s’étendent entre les saillies 120.

Ils ont ici la forme d’un « V » renversé, dont la base est liée à la face inférieure de la traverse 10. Deux ailes divergentes 170 s’étendent entre les jambes 11 et leurs extrémités libres 171 sont recourbées vers l’extérieur en direction de la base des saillies 120.

Ainsi, lors de la mise en place d’un dispositif 1 sur un rail, le mouvement vertical descendant du dispositif fait que les deux ailes 170 sont contraintes de se rapprocher pour pouvoir s’insérer dans le rail. Toutefois, une fois ce mouvement terminé, les ailes 170 reprennent leur position naturelle initiale. Quant aux extrémités 171, elles contraignent le dispositif à rester en place sur le rail 4.

Cette variante présente l’avantage de convenir à des rails dont les extrémités recourbées de des ailes ne sont pas fixées et ne sont pas toujours adaptées pour coopérer avec les moyens de blocage.

Ce procédé ainsi que ce dispositif et cet ensemble contribuent à permettre de préparer à l'avance les différents composants en usine et d'expédier l'ensemble directement sur le chantier. C'est notamment le cas des plaques 5 qui peuvent être à l'avance liées les unes aux autres, comme le montre la figure 11.

De par des tests déjà effectués, on note que ce dispositif présente une forte réactivité et une régulation aisée, et permet d'obtenir de très basses températures. Il présentera un faible régime d’eau en cohérence avec les PAC. Il présente une forte puissance de rafraîchissement et se prête aussi bien aux bâtiments neufs qu'à des bâtiments en cours de rénovation.

Par ailleurs, en termes de ressenti, le confort est agréable, notamment lorsque ce plafond est utilisé en rafraîchissement.

Par ailleurs, on note que pour la réalisation de ce plafond particulier, le matériel à utiliser est réduit et se limite à un outillage peu encombrant et facile à manœuvrer (pas de meuleuse, visseuse, etc.).

Par ailleurs, le pré-assemblage et la mise en place des tubes ou des câbles chauffants peuvent se faire de manière très aisée au sol.

La fixation des dispositifs conformes à l'invention est particulièrement facile à réaliser puisqu'elle ne nécessite aucun vissage ni lève-plaque. L'ensemble est de très faible poids, s'intégre dans les rails couramment utilisés et facilite le passage des liaisons hydrauliques ou électriques.

Enfin, cela ne remet pas du tout en cause la mise en place des plaques de plâtre en fin de mise en œuvre, la détection des rails 4 pouvant être détectée à l'aide d'un simple aimant.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif de fixation (1) de plaques (5) à une structure formant plafond chauffant et/ou rafraîchissant, caractérisé par le fait qu'il comporte : - une traverse (10) à laquelle se raccordent perpendiculairement deux jambes parallèles (11) de même longueur ; - entre ces deux jambes parallèles de même longueur, des moyens (13, 17, 120) de blocage sur les ailes d'un rail en "U" (4) ; - au voisinage de l'extrémité libre de chaque jambe (11) et partant de la face externe de cette jambe (11), au moins un doigt principal (14) élastiquement déformable dirigé vers ladite traverse (10) qui, au repos, forme avec ladite jambe (11) un angle aigu prédéterminé et qui, sous l'effet d'un effort, s'escamote pour former un second angle aigu de valeur inférieure, ce au moins un doigt (14) reprenant sa position de repos dès qu'il n'est plus soumis audit effort.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que lesdits moyens de blocage (13) sur les ailes d'un rail en "U" (4) sont portés par une poutre (12) intermédiaire, parallèle à ladite traverse (10) et qui relie lesdites branches (11).
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que lesdits moyens de blocage (13) comprennent une échancrure (130) de forme complémentaire de celle des extrémités des ailes dudit rail en "U" (4).
4. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que lesdits moyens de blocage (13) comprennent au moins une paire de doigts secondaires (131) élastiquement déformables, chaque doigt (131) étant dirigé vers ladite traverse (10) qui, au repos, s'étendent parallèlement au doigt principal correspondant (14) et qui, sous l'effet d'un effort, s'escamote pour former un second angle aigu de valeur inférieure, ce doigt (131) reprenant sa position de repos dès qu'il n'est plus soumis audit effort.
5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que lesdits moyens de blocage (17, 120) sur les ailes d’un rail en « U » (4) sont portés pour les premiers (17), par la face inférieure de la traverse (10) et, pour les seconds, par des saillies (120) qui émergent des faces en regard des dites jambes (11), les premiers moyens s’étendant au moins en partie entre lesdites saillies (120).
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que lesdits premiers moyens (17) comprennent deux ailes en forme de « V » renversé, qui se raccordent à la face inférieure de la traverse (10) et dont les extrémités libres (171) respectives sont recourbées vers l’extérieur en direction de la base des saillies (120), ces premiers moyens étant élastiquement déformables.
7. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les extrémités de ladite traverse (10) s'étendent au moins jusqu'à l'aplomb desdits doigts principaux (14).
8. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les extrémités de la traverse (10) sont chacune pourvues d'un doigt d’appui (15) élastiquement déformable, chaque doigt étant dirigé vers la jambe (11) associée et qui, au repos, s'étendent parallèlement au doigt principal (14) correspondant et qui, sous l'effet d'un effort, s'escamote pour former un second angle aigu de valeur inférieure.
9. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il possède un plan de symétrie (P) coupant ladite traverse (10) en son milieu et s'étendant à mi-distance desdites jambes (11), de sorte que ce dispositif est totalement réversible.
10. Ensemble constitué d'au moins une plaque (5) et de plusieurs dispositifs (1) de fixation selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que : - ladite plaque (5) s'inscrit dans un parallélépipède rectangle dont le chant (500) des deux grands côtés parallèles a un profil en marches d'escalier qui définit une surface intermédiaire (53) parallèle aux grandes faces (50, 51) de ladite plaque (5) ; -ladite plaque (5) est en contact avec les doigts principaux (14) desdits dispositifs de fixation (1), ces doigts (14) supportant par leur extrémité libre ladite plaque (5) via ladite surface intermédiaire (53).
11. Ensemble selon la revendication 10, caractérisé par le fait que la hauteur H-i desdits doigts principaux (14) en position de repos est inférieure à la hauteur H2, entre la face inférieure (51) et ladite surface intermédiaire (53).
12. Ensemble selon la revendication 11, caractérisé par le fait que la hauteur H5 des doigts d’appui (15) est supérieure à la différence entre les hauteurs H6 entre la face inférieure de la traverse (10) et l’extrémité libre des jambes et H4 l’épaisseur du module (5).
13. Procédé de mise en place d'au moins une plaque (5) au sein d'une structure formant plafond chauffant et/ou rafraîchissant, ce plafond étant pourvu préalablement d’un réseau plan de rails (4) parallèles et en forme de "U" dont l'ouverture est dirigée vers ledit plafond, caractérisé par le fait qu'il comporte notamment les étapes suivantes qui consistent à : - insérer un ensemble de dispositifs (1 ) de fixation selon l'une des revendications précédentes, dans chacun desdits rails (4), de sorte que lesdites jambes (11) desdits dispositifs (1) s’étendent en dehors des rails (4) et que les dispositifs (1) insérés dans un rail prédéterminé soient disposés en regard des dispositifs (1) insérés dans les rails (4) immédiatement voisins ; - placer entre les deux rails (4) immédiatement voisins au moins une plaque (5) , cette plaque s'inscrivant dans un parallélépipède rectangle dont le chant (500) des deux grands côtés parallèles a un profil en marches d'escalier qui définit une surface intermédiaire (53) parallèle aux grandes faces (50, 51) de ladite plaque(5), de sorte que lorsque ladite plaque rentre en contact par sa grande face supérieure (50) avec les doigts principaux, ceux-ci s'escamotent puis retrouvent leur position initiale tout en supportant par leur extrémité libre ladite plaque (5) via ladite surface intermédiaire (53).
14. Procédé selon la revendication 13, caractérisé par le fait que l'on place simultanément, entre les deux rails (4) immédiatement voisins, au moins deux plaques (5), ces au moins deux plaques (5) étant préalablement liés l'une à l'autre pour constituer un ensemble monolithique.
15. Procédé selon la revendication 14, caractérisé en ce que lesdits au moins deux plaques (5) sont liées l'une à l'autre par des profilés (7) qui ont une forme complémentaire de celles des chants (500).
16. Procédé selon l’une des revendications 13 à 15, caractérisé par le fait que les dites plaques (5) comportent des canaux (52) formés dans leur face inférieure (51) dans lesquels on insère un élément chauffant (6) et/ou rafraîchissant tel qu’un tube ou un câble chauffant.
17. Procédé selon la revendication précédente, caractérisé par le fait que l’on insère ledit élément chauffant (6) dans les dits canaux (52) au sol, c’est à dire avant de placer les plaques (5) entre deux rails voisins (4), ou après que ces plaques (5) soient placées entre deux rails (4).
18. Procédé selon l'une des revendications 13 à 17, caractérisé par le fait que l'on installe des plaques de plâtre (8) constituant la finition dudit plafond.