FR3037832A1 - Procede de fabrication d'une piece par fabrication additive et dispositif associe - Google Patents

Abstract

Il s'agit de fabriquer une pièce par fabrication additive, avec des étapes où : - a) sur un support (20), on dépose par l'intermédiaire d'un dispositif d'étalement (16) qui se déplace au-dessus dudit support d'une première à une seconde position, une couche de poudre fusible sous un faisceau d'énergie (24), - b) on renvoie le dispositif d'étalement vers la première position (A) et un faisceau (24) d'énergie dirigé, suivant un axe, vers la poudre déposée lors de l'étape a) la fait fondre localement pour construire une partie de la pièce, - c) et on répète les étapes a) et b) jusqu'à une fabrication complète de la pièce, par couches fondues successives. Pendant l'étape b), pour renvoyer le dispositif d'étalement (16) vers la première position, on la déplace : - en permanence à l'écart de l'axe du faisceau (24) d'énergie, - et/ou davantage à l'écart du support (20) qu'elle ne l'est lors de l'étape a).

Description

1 PROCEDE DE FABRICATION D'UNE PIECE PAR FABRICATION ADDITIVE ET DISPOSITIF ASSOCIE La présente invention concerne un procédé d'obtention d'une pièce par fabrication additive, par exemple une pale sur un disque de rotor d'une turbomachine telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion. La technique de fabrication additive est connue sous différents noms, parmi lesquels: le frittage laser, la fusion sélective sur ou par lit de poudre, ou la fusion laser.

Le procédé comporte l'utilisation d'un faisceau d'énergie servant à former un bain de fusion sur un substrat métallique où une poudre est apportée. La poudre fond, en formant un dépôt adhérant par fusion au substrat. On peut ainsi réaliser des objets notamment tridimensionnels de 15 forme quelconque, couche par couche. Le procédé comprend en effet le dépôt d'une couche de matériau pulvérulent ou liquide sur un substrat, qui peut être une couche précédemment solidifiée de l'objet à fabriquer. La couche de matériau est solidifiée progressivement par application d'un faisceau d'énergie, appelée 20 également lasage, sur une zone définie par une section bidimensionnelle de l'objet à fabriquer. Ainsi, un objet tridimensionnel est fabriqué par superposition de couches, chaque couche correspondant à une section bidimensionnelle de l'objet. De manière connue, une installation correspondante de fabrication 25 par couches superposées comporte une source de faisceau d'énergie, typiquement un rayonnement électromagnétique, telle une source laser, une tête galvanométrique, apte à mettre en forme le faisceau et à le piloter dans un champ de frittage, qui est situé dans un plan XY et sur lequel est positionnée la couche de matériau liquide ou pulvérulent à solidifier par la 30 source.

3037832 2 Ainsi, un tel procédé de fabrication additive comprend typiquement des étapes où : - a) sur un support, qui peut être le substrat métallique précité, on dépose par l'intermédiaire d'un dispositif d'étalement qui se déplace au-dessus 5 dudit support d'une première à une seconde position (respectivement A et B), une couche (ou lit) de poudre, laquelle poudre est fusible sous un faisceau d'énergie, - b) on renvoie le dispositif d'étalement vers la première position et un faisceau d'énergie dirigé, suivant un axe, vers la poudre déposée lors de 10 l'étape a) la fait fondre localement pour construire une partie de la pièce, - c) et on répète les étapes a) et b) jusqu'à une fabrication complète de la pièce, par couches fondues successives. Lors des étapes d'étalement, le dispositif d'étalement ou de dépôt, appelé aussi racleur, vient étaler de la poudre provenant d'un bac d'alimentation sur le support de fabrication, qui est typiquement un plateau, pour déposer (de A vers B) une couche n. Il effectue ensuite le chemin retour pour se repositionner en vue de la prochaine mise en couche (couche n+1, position B vers position A). A lieu alors un lasage de la couche n, étant toutefois précisé que le retour du dispositif d'étalement peut aussi se faire à la fin du lasage de la couche n. Le cycle est alors : étalement (A vers B), lasage, retour du système d'étalement (B vers A), étalement (A vers B), et ainsi de suite. Dans ce procédé, de nombreux dépôts successifs de couches sont nécessaires pour fabriquer la pièce. Les étapes de retour du dispositif d'étalement sont chronophages sur la totalité des cycles et représentent une durée significative par rapport au temps global de fabrication. Parmi les buts ici visés, on notera en outre une capacité à atteindre ceux qui suivent : - 1) minimisation de la perte de temps opératoire par le lancement de la production (allumage faisceau) dès le passage aller du racleur, sans attendre le retour, 3037832 3 - 2) minimisation des perturbations du flux de protection gazeuse qui environne typiquement le support et création d'une atmosphère protectrice autour de la zone de fabrication ; le faisceau d'énergie peut de nouveau être allumé plus rapidement (pas besoin d'attendre une 5 stabilisation du flux à cause des perturbations induites par le déplacement du dispositif d'étalement), - 3) minimisation de l'influence de la vitesse de retour du dispositif d'étalement sur le lit de poudre déposé, contrairement au risque de soufflage important du lit de poudre sur les systèmes classiques, à vitesse 10 élevée. Pour tendre vers la satisfaction au moins partielle de ces objectifs, il est proposé que, pendant l'étape b), pour renvoyer le dispositif d'étalement vers la première position, on le déplace : - en permanence à l'écart de l'axe du faisceau d'énergie, 15 - et davantage à l'écart du support qu'il ne l'est lors de l'étape a) précitée. Cette dernière expression est à comprendre comme : le dispositif d'étalement est, lorsqu'il se déplace au-dessus du support de la première à la seconde positions, pendant l'étape a), à une certaine distance de ce support (voir notamment hauteur h ci-après, au-dessus du support).

20 Pendant l'étape b), ce même dispositif d'étalement est alors plus à l'écart du support, dans son ensemble, qu'il ne l'était pendant l'étape a). Notamment, il peut en être écarté latéralement, par basculement de l'horizontale, en travers de sa direction de déplacement de sa première à sa seconde positions (étape a), à la verticale (étape b ; voir figures 5,6) ou 25 toujours à l'horizontale, mais parallèlement à ladite direction de déplacement (voir figure 12), ou encore par escamotage télescopique. En d'autres termes, dans une application opérationelle typique, pendant l'étape b), le dispositif d'étalement sera moins au-dessus dudit support qu'il ne l'est pendant l'étape a). Afin de tenir en particulier compte d'une 30 non-interaction souhaitée avec le faisceau d'énergie alors que la couche considérée de poudre vient d'être déposée et que le dispositif d'étalement 3037832 4 est à renvoyer vers la première position, il est conseillé que, pendant l'étape b) précitée, le renvoi du dispositif d'étalement vers la première position comprenne un escamotage dudit dispositif d'étalement vers une position escamotée qui le place à l'écart du dessus du support.

5 Ainsi, le faisceau d'énergie pourra être allumé rapidement ; en particulier dès la fin de l'étape a) de dépôt/étalement de la poudre. A ce sujet, il est de préférence prévu que, pendant l'étape b) on renvoie le dispositif d'étalement vers la première position alors que le faisceau d'énergie fait fondre localement la poudre déposée lors de 10 l'étape a). Et pour préparer au mieux ce dispositif d'étalement à déposer/étaler la couche suivante, on recommande par ailleurs que, pendant l'étape b), le dit dispositif d'étalement soit renvoyé en position escamotée vers la première position puis soit rétabli dans une position qui le place au- 15 dessus du support ; typiquement ladite première position. Prévoir un dispositif d'étalement télescopique, donc escamotable latéralement par rapport à une position opérationnelle déployée au-dessus du support de dépôt, est envisageable. Toutefois, la mécanique nécessaire à cela peut être fragile et requérir une maintenance trop 20 fréquente. En outre, des économies de temps peuvent encore être trouvées si, comme conseillé, pendant l'étape b), le renvoi du dispositif d'étalement vers la première position comprend : - un pivotement dudit dispositif d'étalement vers une position qui le place à l'écart du dessus du support, 25 - puis son déplacement vers la première position. Les points 1) - 3) précités seront alors pris en compte au mieux de ce que la présente solution propose. Outre le procédé qui précède, l'invention concerne également un dispositif de fabrication d'une pièce par fabrication additive, le dispositif 30 comprenant: 3037832 5 - un support de dépôt de couches successives d'une poudre fusible sous un faisceau d'énergie, - un dispositif d'étalement de la poudre qui se déplace face audit support d'une première à une seconde position pour y déposer la poudre, couche 5 après couche, - un moyen d'émission du faisceau d'énergie vers ledit support, pour faire fondre localement la poudre à chaque couche déposée et construire ainsi une partie de la pièce, - des moyens d'entraînement du dispositif d'étalement de la poudre, pour 10 le déplacer entre les première et seconde positions. Et à l'image de ce que préconise le procédé ci-avant, il est proposé que lesdits moyens d'entraînement comprennent des moyens de positionnement pour, lors d'un déplacement du dispositif d'étalement de la seconde vers la première position, ledit dispositif d'étalement soit établi : 15 - en permanence à l'écart de l'axe du faisceau d'énergie, - et davantage à l'écart du support qu'il ne l'est lors de l'étape a) précitée. Avantageusement, les moyens de positionnement comprendront : - des moyens d'escamotage dudit dispositif d'étalement vers une position escamotée qui la place à l'écart du dessus du support, 20 - et des moyens de rétablissement qui, à partir de la position escamotée, rétablissent la position dudit dispositif d'étalement au-dessus du support. Dans une première réalisation favorable, ces mêmes moyens de positionnement comprendront des moyens d'articulation dudit dispositif d'étalement entre une position opérationnelle au-dessus du support et une 25 position escamotée qui le placera à l'écart du dessus du support. Ainsi, le dispositif d'étalement pourra sans risque, pour revenir dans sa première position, suivre, mais en sens inverse, le chemin déjà suivi pour aller de sa première à sa seconde position. Il ne traversera pas en le surplombant le lit de poudre lors du retour.

30 Au lieu de redresser le dispositif d'étalement, ou racleur, vers la verticale, il sera en alternative possible de le faire pivoter par exemple 3037832 6 toujours d'environ 90°, mais en le plaçant alors sensiblement dans l'axe du déplacement et ainsi de retourner à la première position (point A) sans avoir non plus le racleur qui passe au-dessus du plateau pendant le lasage (figure 12 ci-après).

5 Il est même possible d'envisager de faire pivoter de 180 ° le racleur vers l'extérieur du plateau à l'endroit de la seconde position (point B), de le ramener au point A et de le faire pivoter à nouveau de 180° pour le replacer en position initiale. Là encore, on évitera que le racleur ne passe au-dessus du plateau et on limite toute interaction.

10 Par ailleurs et de nouveau, on pourra dans chaque cas trouver utile: - que les moyens d'articulation comprennent des moyens de pivotement du dispositif d'étalement entre lesdites positions au-dessus du support et escamotée, - et que des moyens de butée soient prévus pour, en position escamotée, 15 retenir le dispositif d'étalement à environ 90° de la position opérationnelle de dépôt, pendant que les moyens d'entraînement déplaceront le dispositif d'étalement de la seconde vers la première position. Un autre problème traité, corollaire des précédents, concerne le fait d'assurer la planéité du dispositif d'étalement par rapport au plateau de 20 fabrication (support de dépôt de la poudre) lorsqu'il est dans la position horizontale (position a priori donnée à ce support de dépôt), de manière à assurer un étalement qui peut être réitéré sur l'ensemble des cycles de dépôt et fabrication des couches. A cette fin, il est prévu que le dispositif en cause comprenne en outre 25 un système de butée pourvu d'un verrouillage libérable, réglable, pour adapter une distance entre le dispositif d'étalement, alors au-dessus du support, et ledit support. Ainsi, l'opérateur pourra compenser les éventuels défauts de forme du dispositif d'étalement, et/ou les défauts de positionnement du plateau 30 ou support de dépôt. Et un contact entre le dispositif d'étalement et la pièce en cours de fabrication pourra être évité.

3037832 7 Les éléments de la présente solution seront si nécessaire mieux compris et d'autres détails, caractéristiques et avantages de l'invention pourront apparaître à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : 5 - la figure 1 est une vue très schématique partielle en coupe d'un disque aubagé monobloc de turbomachine ; - la figure 2 est une vue schématique d'un système d'étalement 15 de poudre fusible par un racleur ; - les figures 3 à 7 sont des vues schématiques d'étapes successives de 10 réalisation de couches de matière par fusion sélective de lit de poudre (les étapes sont mentionnées à gauche), - la figure 8 correspond à la coupe VI-VI, - les figures 9,10 schématisent deux solutions de réglages de la buse, - la figure 11 schématise les perturbations aérauliques nées du passage de 15 la buse, - et la figure 12 montre une variante. Figure 1 est schématisée à titre purement d'exemple une partie d'un disque aubagé monobloc 10 (DAM) d'une turbomachine qui est prévu pour être monté tournant autour d'un axe de rotation. Le disque monobloc 20 10 porte une rangée annulaire d'aubes ou pales sensiblement radiales, dont l'une 12 est schématisée en cours de fabrication, et qui sont d'une seule pièce (monoblocs) avec le disque. Les aubes 12 sont reliées par leurs extrémités radialement internes à une plate-forme annulaire 14 qui s'étend à la périphérie externe du disque.

25 Les procédés de fabrication additive par fusion sélective de lit de poudre permettent de concevoir et réaliser des pièces non fabricables par des moyens plus traditionnels (tels la fonderie ou l'usinage dans la masse). Un des intérêts de cette technologie est de permettre la réalisation de pièces à géométries complexes, telles des aubes ou des disques DAM.

30 Outre des fabrications ex-nihilo, on peut réaliser aussi des réparations de pièces.

3037832 8 Figure 1, on a repéré n et n+1 les deux dernières couches de matière qui viennent d'être intégrées à la partie sous-jacente de la pièce. Deux grandes sous-étapes sont à considérer dans une telle fabrication additive, à chaque étape de formation d'une couche 5 supplémentaire sur la pièce en cours de réalisation : - la mise en couche proprement dite, avec dépôt de la poudre fusible, par étalement, - la fusion sous faisceau d'énergie de la poudre étalée. Comme schématisé figure 2, et de façon conventionnelle, lors de 10 chaque étape de mise en couche, par exemple pour une couche n, un système d'étalement 15, en soi connu, vient étaler par un dispositif d'étalement, ou racleur, 16 de la poudre provenant d'un bac d'alimentation 18 sur un plateau, ou support, 20 sensiblement horizontal, en se déplaçant au-dessus de ce plateau, dans l'exemple de la position A vers la position B.

15 La poudre 22 déposée (voir figures 3,4 ; couche n) est typiquement une poudre de métal ou alliage métallique, polymère, céramique, etc... En cas de trop-plein de poudre dans la zone de fabrication (figure 2), le surplus arrive dans une zone de suralimentation où se situe la position B et tombe dans un bac de trop-plein.

20 Afin de préparer le dépôt de la couche suivante n+1 (figure 7), on renvoie ensuite le dispositif d'étalement 16 vers la première position A (figures 5,6) et un faisceau d'énergie 24 (figure 5) dirigé, suivant un axe ici vertical 26, vers la poudre déposée lors de l'étape précédente la fait fondre localement pour construire la partie correspondante de la pièce.

25 Typiquement le dispositif d'étalement 16 peut comprendre un racleur de type lame ou cylindre, en soi connu. Les déplacements de ce dispositif d'étalement 16 peuvent consister en des translations en aller-retour successifs. Et, dans cette technique de fusion sélective, le faisceau d'énergie 24 est typiquement un faisceau laser 30 issu d'une source 28 (figure 5). Si la poudre est un polymère, on utilise un faisceau Ultra Violet.

3037832 9 Ces étapes sont ensuite répétées, couche après couche, jusqu'à une fabrication complète de la pièce, par couches fondues successives. Ceci est chronophage. Pour limiter cela, l'invention propose, pendant la phase b) où le dispositif d'étalement 16 est renvoyée vers la première 5 position A, de déplacer celui-ci : - b1) en permanence à l'écart de l'axe 26 du faisceau d'énergie 24, - b2) et davantage à l'écart du support 20 qu'il ne l'est lors de l'étape d'étalement (de A vers B). En particulier cela pourra consister, comme illustré figures 5 et 6, en 10 un escamotage du dispositif d'étalement 16 vers une position escamotée C qui placera donc ce dispositif d'étalement à l'écart du dessus du support 20, en particulier pendant le renvoi du dispositif d'étalement vers la première position A, comme schématisé figure 6. Outre d'avoir à différer le début du lasage, ceci évitera ce que montre la figure 11 avec les 15 flèches enroulées qui schématisent les perturbations lors d'un mouvement « retour » d'un dispositif d'étalement 16 non escamoté, alors que des moyens de soufflage 66 et/ou 68 génèrent alors un ou plusieurs flux de protection gazeuse (voir les flèches) dans l'environnement du support 20 et du dispositif d'étalement 16, en créant une atmosphère protectrice 20 autour de la zone de fabrication. Le déplacement du dispositif d'étalement de dépôt 16 entre lesdites positions A et B s'effectuera via des moyens d'entraînement 30 que l'on a schématisé surtout figures 5 et 6. Ces moyens d'entraînement 30, conventionnels, pourront consister en des moyens de déplacement en 25 translation le long d'un côté latéral du plateau support 20. Il pourra en particulier s'agir d'un guide allongé 32 le long et autour duquel glissera, sous l'action d'un moteur électrique 36 permettant d'assurer les mouvements d'aller et retour, un coulisseau 34 relié rigidement au dispositif d'étalement 16 de dépôt.

3037832 10 Et les moyens d'entraînement 30 comprendront en outre favorablement des moyens 38 de positionnement pour assurer les fonctions b1 et b2 ci-avant. Quant au mouvement du dispositif d'étalement 16 en liaison avec la 5 position escamotée C, il est conseillé que les moyens de positionnement 38 comprennent à cette fin : - des moyens 40 d'escamotage du dispositif 16 vers cette position C qui la place à l'écart du dessus du support 20, - et des moyens 41 de rétablissement qui, à partir de la position 10 escamotée, vont rétablir la position de ce dispositif 16 au-dessus du support 20, le moment venu (position O). Certes, l'escamotage puis le rétablissement de la dispositif d'étalement 16 au-dessus du support 20, en position opérationnelle O prête au dépôt, pourraient être réalisés par repliement et déploiement 15 inverses du dispositif d'étalement via une réalisation télescopique de ce dispositif d'étalement suivant son axe 160 d'allongement en travers du plateau support 20 ; voir la double flèche figure 4. Toutefois, il est préféré proposer l'utilisation de moyens d'articulation 40a du dispositif d'étalement entre sa position opérationnelle 20 0 (voir figures 3,4,7) de dépôt au-dessus du support 20 et la position escamotée C. De fait, l'ajout à un dispositif d'étalement de poudre 16, de moyens 38, et dans l'exemple privilégié d'une articulation, permettra, une fois la mise en couche effectuée (lors du déplacement de A vers B), de débuter directement le lasage, c'est-à-dire l'émission du faisceau 25 d'énergie 24 via la source 28, comme schématisé sur l'étape de la figure 5 où l'on voit en outre que le dispositif d'étalement 16 est alors en position escamotée. Dès lors, pendant l'étape b) précitée et comme illustré figure 6, le dispositif 16 étant ainsi escamoté, il va pouvoir être renvoyé vers la 30 première position A (chemin de B vers A) puis rétabli dans sa position opérationnelle (figure 7) qui le placera de nouveau au-dessus et en 3037832 11 travers du support 20, prêt pour un nouvel étalement d'une couche de poudre puis à nouveau le lasage, et ainsi de suite jusqu'à une fabrication complète de la pièce, par couches successives de poudre déposées puis fondues. Comme déjà indiqué, le renvoi du dispositif 16 vers la position A 5 s'opèrera favorablement alors que le faisceau d'énergie fait fondre localement la poudre déposée lors de l'étape a), comme cela est schématisé figure 6. Une solution efficace, fiable et mécaniquement performante consistera en ce que les moyens d'articulation 40a comprennent des 10 moyens 42 (voir figure 8) de pivotement du dispositif d'étalement entre les positions au-dessus du support et escamotée. Les moyens 41 de rétablissement pourront par exemple comprendre une logique de commande raccordée au moteur électrique 36 pour inverser le sens de pivotement ou d'articulation (par exemple via une 15 rotule) des moyens d'escamotage ou de pivotement 42 (voir figure 6), du dispositif d'étalement autour d'un axe parallèle à l'axe horizontal 320 de coulissement du coulisseau ou chariot 34. En outre, seront favorablement prévus des moyens de butée 44 pour, en position escamotée C, retenir le dispositif d'étalement 16 à 20 environ 90° de la position O pendant que les moyens d'entraînement 30 déplacent le dispositif d'étalement de la seconde B vers la première position A. Figure 8, la butée 44 est dressée sensiblement à la verticale du coulisseau ou chariot 34 pour prévenir un basculement du bras 48 des moyens d'articulation 40a qui porte le dispositif d'étalement 16 et tourne 25 autour des moyens 42 de pivotement. Les figures 9 et 10 schématisent deux exemples de systèmes de réglages illustrant deux manières possibles d'adapter la hauteur h entre le dispositif d'étalement 16, alors au-dessus du support 20, et ce support. Une solution comme sur la figure 9 sera préférable si le support 20 30 présente un plateau non gauchissable : le dispositif d'étalement ou racleur 16 est monté sur le bras 48 qui vient en appui-plan horizontal en 52, à son 3037832 12 extrémité latérale opposée à celle où sont situés les moyens 42 de pivotement transversalement à l'axe 320. Des réglages de la hauteur h, via par exemple des systèmes vis/écrou 54,56 prévus aux deux extrémités transversales, permettent d'ajuster cette hauteur et le 5 parallélisme avec le plan 46 du support 20. En cas de défaut de forme important, la plaque peut être localement décalée en hauteur et/ou rétablie à l'horizontale en ajoutant des rondelles calibrées avant son montage. Transversalement à l'opposé du coulisseau 34, un autre coulisseau 60 monté sur une glissière 62 parallèle à celle 32 permet de 10 faire glisser l'ensemble 52/54 avec le dispositif d'étalement 16, parallèlement à l'axe 320. Si la plaque du support 20 est dégauchissable, on pourra préférer la solution de la figure 10 : Transversalement à l'axe 320, le racleur 16 est fixé au coulisseau 34 qui est monté tournant autour de cet axe 320.

15 Aucun réglage n'est effectué dans un premier temps. Une fois le dispositif d'étalement 16 en position opérationnelle au-dessus du support 20, comme illustré, on va venir régler le parallélisme et la hauteur h entre le dispositif d'étalement 16 et le plateau support 20 en jouant sur la position de trois zones d'angle du plateau : Des pistons 64 pourront permettre de 20 positionner ainsi, correctement, les deux corps 16/20. Dans les deux cas, un verrouillage libérable sécurisant les réglages pourra être prévu. Figure 12 on voit une autre alternative d'escamotage du dispositif d'étalement 16 : celui-ci est articulé via les moyens 40a/42 pour pivoter, par exemple toujours d'environ 90°, mais autour d'un axe 25 vertical 321. Cet axe 321 pourra, comme pour la solution des figures 3 à 6, être porté par les moyens qui coulissent le long de la glissière 32, suivant l'axe 320. Tourné dans un plan horizontal, par exemple sensiblement dans l'axe 320 de déplacement, le dispositif d'étalement 16 pourra être ainsi renvoyé à la première position (point A) sans avoir 30 non plus de racleur passant au-dessus du plateau pendant le lasage.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Procédé de réalisation d'une pièce par fabrication additive, le procédé comprenant des étapes où : - a) sur un support (20), on dépose par l'intermédiaire d'un dispositif d'étalement (16) qui se déplace au-dessus dudit support (20) d'une première à une seconde position, une couche de poudre fusible sous un faisceau d'énergie (24), - b) on renvoie le dispositif d'étalement (16) vers la première position et un faisceau d'énergie (24) dirigé, suivant un axe, vers la poudre déposée lors de l'étape a) fait fondre localement ladite poudre pour construire une partie de la pièce, - c) et on répète les étapes a) et b) jusqu'à une fabrication complète de la pièce, par couches fondues successives. caractérisé en ce que pendant l'étape b), pour renvoyer le dispositif d'étalement (16) vers la première position, on le déplace : - en permanence à l'écart de l'axe du faisceau d'énergie (24), - et davantage à l'écart du support (20) qu'il ne l'est lors de l'étape a).
2. 2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel pendant l'étape b), le renvoi du dispositif d'étalement (16) vers la première position comprend un escamotage dudit dispositif d'étalement vers une position escamotée qui le place à l'écart du dessus du support (20).
3. 3. Procédé selon la revendication 2, dans lequel pendant l'étape b), le dispositif d'étalement (16) est renvoyé en position escamotée vers la première position puis est rétabli dans une position qui le place au-dessus du support (20).
4. 4. Procédé selon la revendication 1, dans lequel pendant l'étape b), le renvoi du dispositif d'étalement (16) vers la première position comprend : - un pivotement du dispositif d'étalement vers une position qui le place à l'écart du dessus du support (20), 3037832 14 - puis son déplacement vers la première position.
5. 5. Procédé selon l'une des revendications précédentes, dans lequel pendant l'étape b) on renvoie le dispositif d'étalement (16) vers la première position alors que le faisceau d'énergie (24) fait fondre 5 localement la poudre déposée lors de l'étape a).
6. 6. Dispositif de réalisation d'une pièce par fabrication additive, le dispositif comprenant: - un support (20) de dépôt de couches successives d'une poudre fusible sous un faisceau d'énergie (24), 10 - un dispositif (16) d'étalement de la poudre qui se déplace face audit support d'une première à une seconde position pour y déposer la poudre, couche après couche, - un moyen (28) d'émission du faisceau d'énergie vers ledit support (20), pour faire fondre localement la poudre à chaque couche déposée et 15 construire ainsi une partie de la pièce, - des moyens (30) d'entraînement du dispositif d'étalement de la poudre, pour le déplacer entre les première et seconde positions, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement (30) comprennent des moyens de positionnement (38) pour que, lors d'un déplacement du 20 dispositif d'étalement de la poudre de la seconde vers la première position, ledit dispositif d'étalement (16) soit établi : - en permanence à l'écart de l'axe du faisceau d'énergie (24), - et davantage à l'écart du support (20) qu'il ne l'est lors de l'étape a).
7. 7. Dispositif selon la revendication 6, dans lequel les moyens (38) de 25 positionnement comprennent : - des moyens (40) d'escamotage du dispositif d'étalement (16) vers une position escamotée qui le place à l'écart du dessus du support (20), - et des moyens (41) de rétablissement qui, à partir de la position escamotée, rétablissent la position dudit dispositif d'étalement au-dessus 30 du support (20). 3037832 15
8. 8. Dispositif selon la revendication 6, dans lequel les moyens de positionnement (38) comprennent des moyens (40a) d'articulation du dispositif d'étalement (16) entre une position opérationnelle au-dessus du support (20) et une position escamotée qui le place à l'écart du dessus du 5 support.
9. 9. Dispositif selon la revendication 8 dans lequel : - les moyens d'articulation (40a) comprennent des moyens (42) de pivotement dudit dispositif d'étalement (16) entre lesdites positions au-dessus du support (20) et escamotée,
10. 10 - et des moyens de butée (44) sont prévus pour, en position escamotée, retenir le dispositif d'étalement à environ 90° de la position opérationnelle pendant que les moyens d'entraînement (30) le déplacent de la seconde vers la première position. 10. Dispositif selon l'une des revendications 6 à 9 qui comprend en outre 15 un système de réglage (54,56 ; 64), pour adapter une distance (h) entre le dispositif d'étalement (16), alors au-dessus du support, et ledit support (20). 20