FR3026794A1 - Ensemble rotatif pour turbomachine et pion de fixation, pour cet ensemble - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un ensemble pour turbomachine, comprenant une plate-forme inter-aubes présentant des pattes (420) pourvue d'au moins un premier orifice (500a) de longueur prédéterminée (L100), suivant une partie au moins de laquelle le premier orifice présente une surface intérieure de révolution (510a) ; un rotor de compresseur (280) présentant des secondes patte (460) pourvues d'un second orifice (540) ; un pion de fixation (480a) présentant une première partie (560a) engagée axialement dans le premier orifice, s'étendant suivant toute la longueur prédéterminée (L100) du premier orifice, et présentant une portion cylindrique (640a,640c) de contact. L'une parmi la surface intérieure de révolution du premier orifice et ladite portion cylindrique (640a) de contact du pion est axialement de longueur (L2) inférieure à la moitié de ladite longueur prédéterminée (L100).

Description

ENSEMBLE ROTATIF POUR TURBOMACHINE ET PION DE FIXATION, POUR CET ENSEMBLE L'invention se rapporte à un ensemble rotatif pour turbomachine, telle qu'en particulier un turboréacteur d'avion, comprenant au moins un pion de fixation vissé permettant de fixer ensemble une plate-forme inter-aubes et un rotor de compresseur. Est également concerné le pion en lui-même, lequel est de préférence destiné à cet ensemble. Des exemples de tels ensembles et pions sont déjà connus.

On décrit ainsi ci-après, en référence aux figures 1 à 4, un état de la technique auquel l'invention apporte une évolution et des avantages, comme on le verra ci-après. La figure 1 et la figure 2 sont issues du document EP2762681. La figure 3 est issue du document FR2922588. Dans la description qui suit, les termes intérieur et extérieur (EXT) renvoient à un positionnement par rapport à l'axe de rotation, ci-après 14, de la turbomachine. Et les termes " amont " (AM) et " aval " (AV) sont définis par rapport au sens de circulation du flux d'air à l'intérieur du moteur. En considérant l'enseignement de l'état connu de la technique la figure 1 montre un turboréacteur 2 double-flux. Le turboréacteur 2 comprend axialement, d'amont (AM) en aval (AV), successivement un compresseur basse-pression 4, un compresseur haute-pression 6, une chambre de combustion 8 et un ou plusieurs étages de turbines 10. En fonctionnement, la puissance mécanique de la turbine 10 transmise via l'arbre central jusqu'au rotor 12 met en mouvement les deux compresseurs 4 et 6. La rotation du rotor 12 autour de son axe de rotation 14 permet de générer un débit d'air et de comprimer progressivement ce dernier jusqu'à l'entrée de la chambre de combustion 10. Un ventilateur d'entrée (fan) 16 est couplé au rotor 12 et génère un flux d'air qui se divise en un flux primaire 18 traversant les différents niveaux sus mentionnés de la turbomachine, et un flux secondaire 20 traversant un conduit annulaire (partiellement représenté) le long de la machine pour ensuite rejoindre le flux primaire en sortie de turbine Le compresseur basse-pression 4 schématisé figure 2 montre une partie du fan 16 et le bec de séparation 22 des flux primaire 18 et secondaire 20. Le rotor 12 comprend plusieurs rangées d'aubes de rotor 24 et plusieurs redresseurs qui contiennent, chacun, une rangée d'aubes de stator 26. Les redresseurs sont associés au fan 16 ou à une rangée d'aubes de rotor 24 pour redresser le flux d'air. Les aubes de rotor 24 s'étendent essentiellement radialement depuis le rotor 12.

Le rotor 12 comprend un tambour 28. Le tambour 28 comporte une paroi 30 avec un profil de révolution autour de l'axe de rotation 14. Le profil de révolution de la paroi 30 suit radialement la variation de section de la surface intérieure du flux primaire. Le tambour 28 peut comprendre des léchettes 32 typiquement 15 destinées à coopérer par abrasion avec des couches annulaires de matériau abradable de sorte à assurer une étanchéité. Sur la figure 3, on voit l'une des aubes 34 de la soufflante 16. Chaque aube est portée par un disque 36 et entre deux aubes circonférentiellement adjacentes autour de l'axe 14 (suivant un plan 20 contenant cet axe et perpendiculaire à lui) sont intercalées des plates- formes inter-aubes 38. Par ailleurs, chaque aube de soufflante comprend une pale 39 raccordée à son extrémité radialement interne à un pied 41 qui est engagé dans une rainure axiale 40 de forme complémentaire formée à la périphérie externe du disque 36 pour maintenir radialement cette aube 25 sur le disque. Les plates-formes inter-aubes 38 présentent une partie déflectrice 47 ayant une face interne 49 pourvue des bride ou pattes de fixation 42 s'étendant vers l'intérieur, ici radialement, et fixées à d'autres brides ou pattes de fixation 44,46 respectivement du disque et du tambour 28, qui 30 s'étendent vers l'extérieur, ici radialement. Les pattes 44 sont situées entre les rainures axiales 18. La fixation de chaque patte 44 de la plate-forme est assurée par un pion 48 s'étendant parallèlement à l'axe longitudinal 14 de la turbomachine, à travers un orifice 50 de la bride de la plate-forme 16 et un orifice 52 ou 54 de la patte de fixation correspondante du disque 36 ou du tambour 28, respectivement. Comme cela est mieux visible à la figure 4, pion 48 comprend une tête 56 reliée par une collerette externe 58 à une partie filetée 60. En particulier, la partie filetée 60 du pion peut être engagée depuis l'amont (AM) dans l'orifice 52 ou 54 jusqu'à ce que la collerette 58 du pion vienne en appui sur la face amont de la patte de fixation concernée. Un écrou (montré et référencé 61 figure 4) est vissé sur la partie filetée 60 du pion qui s'étend hors de la patte de fixation concernée et prend appui sur la face aval de la même patte de fixation 44 ou 46, pour immobiliser axialement le pion sur cette patte. Ainsi, comme schématisé à la figure 4, est connu un ensemble comprenant au moins un pion 48 vissé, présentant une première partie, ici la tête, 56 engagée axialement dans le premier orifice 50 et une seconde partie 60 engagée dans le second orifice 54 coaxial au premier, pour fixer ensemble la plate-forme inter-aubes 38 et le tambour 28, étant précisé que l'on pourrait envisager d'appliquer la solution de l'invention à un rotor d'un autre compresseur que le tambour 28 du compresseur basse pression.

Latéralement, ici transversalement à l'axe 14, la patte de fixation 42 présente une première face 43 et une seconde face axialement opposée, 45, qui définissent entre elles son épaisseur L1. Ainsi, le premier orifice 50 s'étend de la première jusqu'à la deuxième face, suivant une longueur prédéterminée L1. Et suivant une partie au moins de cette longueur L1, le premier orifice 50 présente une surface intérieure de révolution Si. Quant à la première partie 58 du pion 48: - elle s'étend axialement suivant toute la longueur prédéterminée L1 du premier orifice, - et présente une portion cylindrique de section circulaire 64 adaptée à venir au contact de ladite surface intérieure de ce premier orifice 50.

Plus précisément, on notera qu'outre la portion cylindrique de section circulaire 64 la première partie 58 du pion 48 présente ensuite, suivant l'axe 62 et en s'éloignant de la seconde partie 60, un chanfrein 66 suivi d'une portion circonférentiellement dentée 68. Cette portion 68 s'étend hors de l'orifice 50, lequel peut, du côté de la face de limitation amont 43, présenter lui-même un chanfrein 70. La portion 68 est adaptée à recevoir autour d'elle une clé de serrage du pion 48. Ainsi, on peut appliquer la face 45 et la collerette 58 l'une contre l'autre. Une série d'études et essais menées sur cette réalisation des pions 48 et orifices 50, en particulier à l'endroit de la fixation au rotor de compresseur avec lequel la liaison est réalisée, c'est-à-dire dans l'exemple privilégié ici cité, le tambour 28, ont permis de mettre en lumière que des charges risquant d'être excessives sont appliquées sur le tambour par les pions, induisant de fortes contraintes mécaniques et donc impactant la maintenance, voire risquant de réduire sa durée de vie. Après analyses et réflexions, il s'avère que ces charges transmises par les pions proviennent, pour chaque aube, de moments de flexion créés par les plateformes inter-aubes 38. Sur cette base, il a été défini que ces moments de flexion étaient, par pion, plus sensibles à la distance axiale par rapport à la collerette 58 qu'aux forces en jeu. En effet, il a été a posteriori noté que, du fait de la force centrifuge créée lorsque les aubes 34 tournent autour de l'axe 14, les pions 48 sont localement appliqués fortement contre la périphérie externe des orifices concernés. Un but visé est de tenir compte de cette situation et d'y remédier.

A cette fin, il est proposé, sur la turbomachine, la présence d'un ensemble comprenant : - une plate-forme inter-aubes pour un disque de support d'aubes d'une soufflante de turboréacteur, ladite plate-forme comprenant une partie déflectrice ayant une face interne présentant au moins une première patte de fixation pourvue d'au moins un premier orifice ayant, d'une première face à une seconde face de la première patte de fixation, une longueur prédéterminée, suivant une partie au moins de laquelle le premier orifice présente une surface intérieure de révolution, - un rotor de compresseur, tel le tambour 28 ci-avant, présentant au moins une seconde patte de fixation pourvue d'au moins un second orifice situé coaxialement par rapport au premier orifice, - au moins un pion de fixation, présentant une première partie engagée axialement dans le premier orifice et une seconde partie engagée coaxialement dans le second orifice, pour fixer ensemble la plate-forme inter-aubes et le rotor, la première partie du pion de fixation : -- s'étendant suivant toute la longueur prédéterminée du premier orifice, et -- présentant une portion cylindrique de section circulaire adaptée à venir au contact de ladite surface intérieure du premier orifice (7,10), cet ensemble étant caractérisé en ce que l'une parmi la surface intérieure du premier orifice et la portion cylindrique du pion de fixation est axialement de longueur inférieure à la moitié : - de ladite longueur déterminée du premier orifice, et/ou, - de de la longueur de ladite première partie du pion de fixation qui s'étend dans le premier orifice, le long de ladite longueur prédéterminée.

Ainsi, moteur en fonctionnement, c'est-à-dire aubes en rotation, on va pouvoir, par une réduction de la surface de contact entre les pions concernés et lesdites surfaces intérieures de révolution des premiers orifices respectifs, diminuer les moments appliqués et par là même les déformations (élongations) induites par les pions sur le rotor de compresseur concerné, avec donc une réduction des contraintes qu'il subit. Dans cette réduction de la surface de contact précitée, réduire encore davantage la longueur de contact est même apparu possible et préférable. Aussi est-il proposé que ladite longueur de la portion cylindrique de section circulaire de la première partie du pion de fixation concerné soit inférieure au quart de ladite longueur prédéterminée du premier orifice.

En pratique, compte tenu du fait que les pions sont localement appliqués fortement contre la périphérie externe des orifices concernés, il est conseillé que la longueur axiale de la portion cylindrique de contact de ladite première partie de chaque pion soit fonction de la pression que doit supporter le pion à l'endroit de cette portion cylindrique de contact. Réaliser la réduction de la surface de contact pion/paroi intérieure de l'orifice plutôt sur le pion que dans l'orifice où il doit être disposé devrait être préférable, pour la facilité de commande des machines-outils. Dans ce cas, deux solutions sont plus particulièrement envisagées : - soit prévoir que, parallèlement à l'axe d'engagement et au-delà de ladite portion cylindrique de contact, la première partie du pion considéré présente une portion extérieurement convexe ayant une section qui diminue en direction de l'extrémité libre de cette première partie, - soit prévoir que, toujours parallèlement à l'axe d'engagement et au-delà de ladite portion cylindrique de contact, la première partie du pion considéré présente un épaulement créant une diminution de section en direction de l'extrémité libre de cette première partie. Concernant le pion en lui-même, pour être notamment ou de préférence utilisé au sein de l'ensemble précité, il est conseillé, pour tout ou partie des buts et/ou raisons qui précèdent, qu'il soit comme suit : un pion présentant une collerette interposée entre une première partie et une seconde partie du pion, lesdites première et seconde parties, qui sont coaxiales, s'étendant depuis la collerette jusqu'à l'une et l'autre des deux extrémités libres axialement opposées du pion, avec pour particularité que ladite première partie du pion présentera favorablement une portion cylindrique de section circulaire adjacente à la collerette et prolongée, parallèlement à l'axe et jusqu'à l'extrémité libre de cette première partie, par une portion ayant une section réduite, toujours inférieure à celle de ladite portion cylindrique de section circulaire, laquelle est, axialement, de longueur inférieure à la moitié de la longueur axiale de ladite portion de section réduite.

Et encore de préférence, pour limiter, sur les pions, les zones susceptibles de concentrer les contraintes, on pourra privilégier une solution où ladite portion de section réduite du pion considéré présentera un tronçon adjacent à la portion cylindrique de section circulaire et de section extérieurement convexe qui diminuera en direction de l'extrémité libre de la première partie. Si nécessaire, l'invention sera mieux comprise et d'autres détails, caractéristiques et avantages de la présente invention pourront apparaître plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - les figures 1 et 2, déjà décrites, sont respectivement une coupe axiale (axe 14), et une vue en perspective, d'une portion de turbine haute-pression d'une turbomachine de l'art antérieur ; - la figure 3, également déjà décrite, est une schéma partiel en perspective d'une soufflante de turbomachine selon la technique antérieure, - la figure 4 est une vue en coupe axiale (axe 14) de la zone repérée IV sur la figure 3, - les figures 5 et 9 sont deux vues de côté présentant chacune une version d'un pion conforme à l'invention et qui est donc une alternative notamment à la solution de l'art antérieur de la figure 4, - et les figures 6 et 7 sont deux illustrations schématisant de face les positions relatives d'un pion et d'une partie radialement environnante de plate-forme, dans deux situations fonctionnelles différentes, - quant à la figure 8, elle montre, encore en vue de côté, une alternative au pion de la figure 5, dans une même situation de montage. Sur les figures 5 à 9, on a augmenté d'une centaine les références des pièces ou éléments déjà mentionnés et référencés ci-avant et ajouté la lettre « a » si la surface de contact réduite est côté pion ( 640a ; figure 5) ou la lettre « c » si la surface de contact réduite est côté patte de la plate- forme ( 420c ; figure 9).

Ainsi, les figures 5,8,9 montrent chacune une solution où, moteur en fonctionnement, c'est-à-dire par exemple aubes 34 en rotation (figure 3), on va pouvoir, par une réduction de longueur axiale (axe 620) de la surface de contact entre le pion (portion 640a, 640c) et la surface intérieure de révolution 510a, 510c des premiers orifices respectifs 500a,500c, diminuer les moments appliqués sur ces pions et, du fait de leurs contacts avec le rotor de compresseur concerné, ici le tambour 280, diminuer les déformations (élongations) induites par les pions sur ce rotor et les contraintes qu'il subit.

Sur la figure 5, mais ceci peut s'appliquer systématiquement, et notamment sur les variantes ici présentées et/ou illustrées, la surface intérieure de révolution, ici 510a, peut être définie à l'endroit de la périphérie interne d'une douille rapportée 71, plutôt que directement dans la patte de la plate-forme inter-aubes, comme sur la figure 9, notamment.

La douille est dans ce cas fixée solidement dans la patte, par exemple par frettage. Figure 5, le pion de fixation 480a est engagé avec l'écrou 610 et ainsi vissé axialement, parallèlement à l'axe 14. L'écrou s'étend au-delà du second orifice 540 et prend appui sur la face aval de la patte 460.

Le pion 480a présente une première partie 560a engagée axialement dans le premier orifice 500a et une seconde partie 600 engagée coaxialement dans le second orifice 540, pour fixer ensemble la plate-forme inter-aubes et le rotor de compresseur, ici le tambour 280. Comme précédemment, une collerette 580 est interposée entre les pattes 420,460 respectivement de la plate-forme inter-aubes et du rotor du compresseur, de façon adjacente à la portion de contact 640a de ladite première partie 560a du pion. Ainsi est assuré l'espace axial nécessaire entre les pattes. La longueur axiale L100, qui marque donc l'épaisseur totale de la patte 420 considérée, entre ses faces latérales opposées 43,45 (et dont l'orifice 500a peut donc être identique à celui 50 de la patte de la figure 4) marque maintenant ladite « longueur prédéterminée » de cet orifice 500a. Il est en outre remarquable que, dans cette solution, la portion cylindrique de section circulaire 640a du pion, adaptée donc à venir au contact de la surface intérieure de révolution 510a de l'orifice 500a, présente axialement une longueur L2 inférieure à la moitié : - a) de ladite longueur prédéterminée L100 de cet orifice 500a, - b) et de la longueur axiale L3 de la première partie 560a du pion de fixation qui s'étend dans (c'est-à-dire uniquement à l'intérieur de) ce même orifice 500a, le long de ladite longueur prédéterminée L100 (ainsi, si la zone 640a borde la collerette comme illustré, L3 = L100). On aura compris que cette de longueur axiale L3 correspond à la celle de la portion de la première partie 560a du pion de fixation contenue dans l'orifice 500a, donc à partir en l'espèce de la collerette 580, en direction de l'extrémité libre de cette partie 560a. Eventuellement, seule l'une des deux spécificités a) b) pourrait être satisfaite. Dans la version préférée illustrée, la longueur axiale L2 est inférieure au quart, et même au sixième, de la ou des longueurs de référence précitées, malgré le risque d'affaiblissement mécanique ou de déséquilibre qu'on aurait pu craindre. Comme déjà évoqué, il sera a priori préférable d'adapter la longueur axiale L2 en fonction de la pression que doit supporter le pion de fixation concerné, à l'endroit de sa portion de contact 640a, étant précisé que cette pression pourra être déterminée avant montage par des essais et l'élaboration de données de référence. Comme on l'a compris, et comme montré figures 5-7, la portion de contact 640a du pion présente, sur cette longueur L2, un diamètre dl qui est très proche de celui D1 de l'orifice 500a. Et, aube au repos, les axes du pion 480a et de l'orifice de la patte 420 sont confondus (axe 620), comme montré. Sur la figure 7, on voit par contre que lorsque les aubes tournent autour de l'axe 14, l'orifice 500a de la patte 420 se déforme vers l'extérieur, sous l'effet de la force centrifuge F. Ceci amène un contact fortement appuyé d'un secteur intérieur de la portion de contact 640a du pion contre le secteur correspondant de la surface intérieure de révolution 510a de l'orifice 500a. C'est dans à ce moment que la longueur de contact réduit L2 présente tout son intérêt, en limitant l'importance du moment de flexion alors créé et ainsi les efforts sur les pièces en cause. Sur ce point, on a déjà mentionné ci-avant l'intérêt d'avoir alors en outre prévu que, parallèlement à l'axe 620 d'engagement du pion, et au- delà de ladite portion de contact 640a, la première partie 560a du pion présente une portion 72 de section réduite, ici extérieurement convexe, ayant une section qui diminue en direction de l'extrémité libre 74 de cette première partie. Ainsi, le diamètre dl 0 de la portion circonférentiellement dentée 680 sera inférieur à celui dl. Le raccordement entre les zones 72 et 640a sera de préférence sans épaulement, comme illustré figure 5. Ainsi, et avec une pente adaptée, on pourra si nécessaire utiliser la partie aval de la longueur de la portion convexe 72 pour Dans une solution alternative, comme celle de la figure 8, on a remplacé la portion 72 de section réduite extérieurement convexe par une portion 76 encore de section réduite par rapport à la section de diamètre dl (portion 640a de longueur axiale L2), mais avec ici un raccordement entre elles par un épaulement 78. Ainsi, l'épaulement 78 créera la diminution de section souhaitée, en direction de l'extrémité libre de ladite « première » partie, ici 560a1, du pion. A priori, les surfaces des portions 640a et 76 seront toutes deux cylindriques de section circulaire constante. Le pion 480a1, pourvu de cette portion 76 définie à une extrémité par l'épaulement 78, et qui peut par ailleurs être identique au pion 480a, est donc prévu pour pouvoir être engagé à sa place dans les orifices coaxiaux 500a, 540. Quant à la solution de la figure 9, il s'agit en quelque sorte d'une inversion de structure par rapport à celle de la figure 5. La réduction de longueur axiale de contact entre ladite portion cylindrique de contact 640c du pion 480c et la surface intérieure de révolution 510c de l'orifice 500c de la patte 420c de la plate-forme est réalisée côté patte 420c. Ainsi, la surface intérieure de révolution 510c de l'orifice 500c est axialement de longueur L2 inférieure à la moitié, et même de préférence le quart : - a) de ladite longueur prédéterminée L100 de ce même orifice 500c, entre ses faces opposées 430,450, et - b) de celle L3 ladite première partie 560c du pion 480c qui s'étend dans (c'est-à-dire uniquement à l'intérieur de) ce même orifice 500c, le long de ladite longueur prédéterminée L100. De nouveau, seule l'une des deux spécificités a), b) pourrait être satisfaite. Par ailleurs et comme expliqué ci-avant, étant donné les efforts créés pendant la rotation des aubes 34 autour de l'axe central 14 et la transmission d'une partie d'entre eux au rotor ou tambour 280 via les pions, 480c en l'espèce, la surface intérieure de révolution 510c, définissant un cylindre droit, sera située vers la face aval (AV) 450. Favorablement, elle sera adjacente à la collerette 580 et/ou à cette face aval 450. Vers l'amont (AM), au-delà de la surface intérieure de révolution 510c (qui peut être substituée à celle 510a sur les schémas des figures 6,7 si tous les lettres a y sont remplacées par c, car les explications qui sont associées à ces schémas s'appliquent aussi à la solution de la figure 9) l'orifice 500c se poursuit par une portion 520c qui élargit l'orifice, de sorte que, si le contact pion/paroi interne de l'orifice 500c peut s'opérer sur la longueur L2 le long de la zone 510c (voir figures 6,7), ce contact n'est pas prévu plus en amont, le long de la zone 520c.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Ensemble comprenant : - une plate-forme inter-aubes (38) pour un disque (36) de support d'aubes (34) d'une soufflante de turboréacteur, ladite plate-forme comprenant une partie déflectrice (47) ayant une face interne présentant au moins une première patte de fixation (420,420c) pourvue d'au moins un premier orifice (500a,500c) ayant, d'une première face (430) à une seconde face (450) de la première patte de fixation, une longueur prédéterminée (L100), suivant une partie au moins de laquelle le premier orifice présente une surface intérieure de révolution (510a,510c), - un rotor de compresseur (280) présentant au moins une seconde patte de fixation (460) pourvue d'au moins un second orifice (540) situé coaxialement par rapport au premier orifice, - au moins un pion de fixation (480a,480a1,480c) présentant une première partie (560a,560a1,560c) engagée axialement dans le premier orifice et une seconde partie (600) engagée coaxialement dans le second orifice, pour fixer ensemble la plate-forme inter-aubes et le rotor de compresseur, la première partie (560a,560a1,560c) du pion de fixation: -- s'étendant suivant toute la longueur prédéterminée (L100) du premier orifice, et -- présentant une portion cylindrique (640a,640c) adaptée à venir au contact de ladite surface intérieure de révolution (510a,510c) du premier orifice, caractérisé en ce que l'une parmi la surface intérieure de révolution (510a,510c) du premier orifice et ladite portion cylindrique (640a,640c) de contact du pion de fixation est axialement de longueur (L2) inférieure à la moitié : - de ladite longueur prédéterminée (L100) du premier orifice, et/ou,- de la longueur (L3) de ladite première partie du pion de fixation qui s'étend dans le premier orifice, le long de ladite longueur prédéterminée.
2. 2. Ensemble selon la revendication 1, dans lequel ladite longueur (L2) de la portion cylindrique (640a,640c) de la première partie du pion de fixation est inférieure au quart de ladite longueur (L100) prédéterminée du premier orifice.
3. 3. Ensemble selon l'une des revendications 1 ou 2, dans lequel ladite longueur (L2) de la portion cylindrique (640a,640c) de ladite première partie du pion de fixation (480a,480a1,480c) est fonction de la pression que doit supporter ledit pion de fixation à l'endroit de cette portion cylindrique.
4. 4. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 3, comprenant un écrou (610) vissé avec une partie filetée que présente le pion de fixation et qui s'étend au-delà du second orifice (540).
5. 5. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel le pion de fixation présente une collerette (580) interposée entre la plate-forme inter-aubes et le rotor de compresseur et adjacente à ladite portion cylindrique (640a,640c) de la première partie du pion de fixation.
6. 6. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel, parallèlement à l'axe d'engagement et au-delà de ladite portion cylindrique de section circulaire, la première partie (560a) du pion de fixation présente une portion (72) extérieurement convexe ayant une section qui diminue en direction de l'extrémité libre de cette première partie.
7. 7. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel, parallèlement à l'axe d'engagement et au-delà de ladite portion cylindrique de contact, la première partie (560a1) du pion de fixation présente un épaulement (78) créant une diminution de section en direction de l'extrémité libre de cette première partie.
8. 8. Pion de fixation à visser, pour l'ensemble selon l'une des revendications 1 à 5, le pion présentant une collerette (580) interposée entre une première partie (560a,560a1) et une seconde partie (600) du pion, lesdites première et seconde parties, qui sont coaxiales, s'étendantdepuis la collerette jusqu'à l'une et l'autre des deux extrémités libres axialement opposées du pion, caractérisé en ce que ladite première partie (560a,560a1) du pion de fixation présente une portion cylindrique (640a) de contact adjacente à la collerette (580) et prolongée, parallèlement à l'axe et jusqu'à l'extrémité libre de cette première partie, par une portion (72,76) ayant une section réduite, toujours inférieure à celle de ladite portion cylindrique de contact, laquelle est, axialement, de longueur (L2) inférieure à la moitié de la longueur axiale de ladite portion de section réduite (72,76).
9. 9. Pion selon la revendication 8, dans lequel ladite portion de section réduite présente un tronçon (76) adjacent à la portion cylindrique de contact et de section extérieurement convexe qui diminue en direction de l'extrémité libre de la première partie.
10. 10. Pion selon la revendication 8, dans lequel ladite portion de section réduite présente un tronçon (72) adjacent à la portion cylindrique de section circulaire et à laquelle ledit tronçon est relié par un épaulement (78) qui créé la diminution de section en direction de l'extrémité libre de ladite première partie.20