FR3022961A1 - Epingle et son organe de commande - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une épingle (E) du type de celle comprenant un corps (100) et une tige mobile (200) présentant une extrémité extérieure saillant dudit corps (100), ladite tige (200) venant s'introduire dans un trou (T) traversant les éléments à assembler et débouchant à l'autre extrémité du trou, remarquable en ce qu'elle comprend une cale (300) qui, montée pivotante à l'extrémité extérieure de la tige (200), passe d'une position longitudinale autorisant le passage de la tige (200) dans le trou (T) à une position transversale proposant des surfaces d'appui de part et d'autre du trou (T). L'invention concerne également l'organe de commande (O) de cette épingle. Applications : fixation temporaire.

Description

ÉPINGLE ET SON ORGANE DE COMMANDE DOMAINE D'APPLICATION DE L'INVENTION La présente invention a trait au domaine de la fixation temporaire au moyen d'un dispositif connu sous le nom d'épingle et 5 notamment aux adaptations permettant de réaliser l'opération d'épinglage dans les meilleures conditions. DESCRIPTION DE L'ART ANTÉRIEUR Les épingles sont des dispositifs amovibles de fixation temporaire permettant de maintenir en position des pièces destinées 10 à être fixées définitivement. L'épinglage est une opération courante dans le domaine de l'aéronautique et de l'automobile. Le terme "agrafe" est également utilisé pour désigner de tels dispositifs. Les épingles étudiées par la demanderesse sont aveugles et assurent le serrage de pièces à assembler traversées par un trou 15 dans lequel vient s'introduire par une extrémité dudit trou, une partie de l'épingle. Elles comprennent classiquement un corps creux dans lequel se déplace un élément mobile solidaire d'une douille tubulaire qui, saillante hors du corps, est équipée à son extrémité libre de mors 20 et est fendue pour passer : - d'une position rétractée de repos définissant un premier diamètre autorisant le passage de la douille dans le trou traversant les pièces à assembler jusqu'à la mise en appui du corps sur la surface d'une des pièces sur un premier côté de l'assemblage, 25 - à une position déployée définissant un deuxième diamètre plus grand créant une deuxième surface d'appui venant en vis-à-vis de la surface d'appui créée par le corps, en créant une surface de retenue autour de la deuxième extrémité dudit trou traversant de l'autre côté de l'assemblage et qui s'oppose à la sortie de la douille hors 30 du trou. Par translation de l'élément mobile dans le corps, cette expansion est mise en oeuvre en faisant glisser la douille le long d'un guide fixe sur lequel elle est enfilée. L'âme creuse de l'extrémité libre de la douille est préformée d'une surface d'appui 35 qui, mise en contact avec une surface d'appui adaptée préformée sur le guide lors de la translation, tend à écarter les parties fendues de la douille.

La translation de l'élément mobile assure également le rapprochement des surfaces d'appui en vis-à-vis et un organe élastique assure l'installation d'une tension dans l'assemblage pour maintenir serrées les pièces.

Il existe dans l'art antérieur des épingles dites mécaniques qui proposent un système vis/écrou pour assurer le déplacement de l'élément mobile associé à un ressort mécanique tel un empilement de rondelles élastiques (dites rondelles "Belleville"), pour mettre en oeuvre l'organe élastique.

Il existe également des épingles dites pneumatiques telles celles décrites dans le document FR2942420, qui proposent d'utiliser l'élément mobile tel un piston pour, non seulement assurer son déplacement mais également, mettre en oeuvre l'organe élastique en utilisant le gaz comprimé comme ressort. Alors que pour l'épingle mécanique, l'effort de serrage est proportionnel au couple de la visseuse, l'épingle pneumatique permet un contrôle d'effort plus précis. L'inconvénient principal des épingles existantes réside dans la faiblesse des surfaces d'appui proposées par les mors. En effet, les mors se présentent sous la forme de griffes déformables dont l'amplitude limite la différence de diamètre entre la position ouverte/déployée et la position fermée/rétractée et donc l'étendue des surfaces d'appui. Elles peuvent présenter également d'autres inconvénients, et parmi 25 ceux-ci : - elles ne peuvent être utilisées que pour une épaisseur d'assemblage bien définie car cette dernière dépend de la longueur de la douille; aussi, une large gamme d'épingles est nécessaire pour chaque diamètre; 30 - elles présentent, une fois en position de serrage, une excroissance sur le deuxième côté de l'assemblage du fait de la présence du guide fixe, excroissance qui peut être gênante dans certaines situations; - les douilles présentent des fentes dans lesquelles le mastic 35 susceptible de participer à l'assemblage, se répand (une fois séché, ce mastic empêche le retour des mors en position initiale requérant la mise en place d'un cycle de nettoyage); - les épingles du commerce ne permettent pas d'assurer un centrage correct puisqu'une partie des surfaces en contact est constituée par les parties fendues de la douille ce qui peut participer à un mauvais positionnement de l'épingle.

Ces différents inconvénients constituent un frein non négligeable au plein développement commercial de ces épingles. DESCRIPTION DE L'INVENTION Partant de cet état de fait, la demanderesse a mené des recherches visant à solutionner ce problème de surfaces d'appui. Ces recherches ont abouti à la conception et à la réalisation d'une épingle nouvelle proposant une surface d'appui largement supérieure à celle proposée dans l'art antérieur permettant ainsi de proposer une opération d'épinglage optimisée. En addition d'une surface d'appui augmentée, l'épingle de l'invention a pour avantage de solutionner les autres inconvénients des épingles de l'art antérieur. Selon l'invention, l'épingle est du type de celle comprenant un corps et une tige mobile présentant une extrémité extérieure saillant dudit corps, ladite tige venant s'introduire dans un trou traversant les éléments à assembler et débouchant à l'autre extrémité du trou. Cette épingle est remarquable en ce qu'elle comprend une cale qui, montée pivotante à l'extrémité extérieure de la tige, passe d'une position longitudinale autorisant le passage de la tige dans le trou à une position transversale proposant des surfaces d'appui de part et d'autre du trou. Conformément aux objectifs de l'invention, une telle caractéristique propose, en vis-à-vis avec la surface d'appui proposée par le corps qui vient en appui à une première extrémité du trou, une surface d'appui beaucoup plus grande que celle proposée par les griffes à déformation. En effet, la surface d'appui ne dépend plus du diamètre du trou qui ne limite que l'épaisseur ou le diamètre de la cale. La longueur de cette dernière n'est plus limitée par ledit diamètre de trou et permet une surface d'appui plus importante. La longueur de la cale est notamment définie afin d'autoriser sa rotation une fois débouchant du trou. Elle dépend donc de l'espace libre à l'autre extrémité du trou et de l'envergure que l'on peut donner à la tige et au corps.

Une fois, la cale en position transversale, la tige est rétractée afin de réaliser le serrage. L'encombrement d'une telle épingle basculante en position serrée (et de la saillie qu'elle présente) de l'autre côté du trou peut ainsi 5 ne pas dépasser l'épaisseur correspondant sensiblement au diamètre du trou. Un autre avantage réside dans le fait que l'absence de fentes dans la partie d'épingle introduite dans le trou va diminuer les infiltrations de mastic dans l'épingle. De plus, étant donné que la 10 partie introduite dans le trou n'a plus besoin de présenter des surfaces déformables avec un jeu par rapport à l'âme creuse du trou afin d'autoriser l'expansion ou le retrait des mors, la tige peut présenter un diamètre autorisant un ajustement glissant avec le trou ce qui permet de mieux positionner l'épingle et de chasser le mastic 15 présent dans le trou. De plus, selon certains modes de réalisation, l'amplitude de déplacement de la cale pivotante est telle qu'elle permet aussi de disposer d'une épingle capable d'être exploitée pour plusieurs diamètres de trou. 20 Une telle épingle permet ainsi de résoudre la plupart des inconvénients de l'art antérieur. L'adéquation entre la commande de la mise en mouvement de la cale par rapport à la tige et l'opération de serrage a fait l'objet d'une recherche afin d'être optimisée. 25 Selon une caractéristique particulièrement avantageuse, l'épingle comprend un coulisseau mobile coaxialement par rapport à la tige et dont la différence de course avec la tige provoque le pivotement de la cale. Cette caractéristique va autoriser à agir sur la position de la cale en différenciant les courses de la tige et du 30 coulisseau. Ainsi, selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse, ledit coulisseau est ménagé d'au moins une fenêtre transversale par laquelle ladite cale passe lors de son pivotement en position transversale et sur un des bords de laquelle ladite cale 35 s'appuie en position transversale pour entrainer en translation ledit coulisseau. Selon un mode de réalisation préféré, ledit coulisseau est ménagé de deux fenêtres transversales par lesquelles ladite cale passe lors de son pivotement en position transversale et sur les bords desquelles ladite cale s'appuie pour entrainer en translation ledit coulisseau. Ainsi, selon la position de la cale, la tige et le coulisseau présentent des mouvements différenciés ou non.

Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse, ledit coulisseau vient recouvrir ladite tige et forme une tête à l'avant du point de pivotement de ladite cale. Cette présence d'une tête à l'avant de la tige protège la cale et les ouvertures du coulisseau en évitant la pénétration du mastic susceptible d'être présent dans le trou traversant les éléments à assembler. L'épingle comprend en outre un lien élastique reliant la cale pivotante à ladite tête de coulisseau de façon à maintenir cette dernière en position transversale. En complément de cette caractéristique, ladite tige est reliée à son autre extrémité à un piston se déplaçant dans ledit corps grâce à de l'air comprimé et l'épingle est mise en pression tel un ressort à gaz de sorte que la position du piston assure à l'épingle une position de tige rétractée avec une cale en position transversale Ainsi, la position au repos de cette épingle est une position 20 de serrage. Afin de garantir l'utilisation d'une épingle dont la pression de sa chambre garantit un bon serrage, ledit corps est préformé d'une chambre transversale dans laquelle se déplace un piston transversal déplaçant un doigt transversal, ce piston transversal 25 étant soumis à la pression exercée sur le piston de la tige sur une face et à une précontrainte par un organe élastique sur l'autre face de sorte que la baisse de pression à l'intérieur de l'épingle provoque la sortie du doigt en saillie de la surface extérieure dudit corps de l'épingle. Cette saillie extérieure permet un 30 contrôle visuel direct du bon fonctionnement de l'épingle. Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, ledit corps présente une âme creuse débouchante donnant accès de l'extérieur à la face extérieure dudit piston. Etant donné sa mise en pression initiale, un organe de 35 commande, autre objet de l'invention, vient coopérer ponctuellement avec l'épingle lors des opérations d'installation et de désinstallation. Cet organe de commande se présente comprend un vérin de commande dont la tige de vérin sort du corps et vient en appui sur le piston du corps de l'épingle à des fins de sortie de tige de l'épingle, le corps du vérin de commande venant se fixer à l'extrémité du corps de l'épingle. L'actionnement du vérin de commande permet d'agir sur la course du piston de l'épingle afin de déplacer la tige et le coulisseau simultanément ou séparément et de faire pivoter la cale. L'organe de commande comprend en outre au niveau de son extrémité venant se fixer au corps de l'épingle d'un manchon cylindrique creux qui vient coulisser sur le corps de l'épingle lors de la mise en position de l'organe de commande et venant en appui contre ledit doigt en cas de mise en saillie de ce dernier ce qui empêche la fixation de l'organe de commande à une épingle défaillante. Ainsi, l'utilisation d'une épingle dont le couple de serrage ne serrait pas garanti, est impossible.

Les concepts fondamentaux de l'invention venant d'être exposés ci-dessus dans leur forme la plus élémentaire, d'autres détails et caractéristiques ressortiront plus clairement à la lecture de la description qui suit et en regard des dessins annexés, donnant à titre d'exemple non limitatif, plusieurs modes de réalisation d'une épingle conforme à l'invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un dessin schématique d'une vue extérieure en perspective d'un mode de réalisation d'une épingle conforme à l'invention; La figure 2 est un dessin schématique d'une vue de côté en coupe de l'épingle de la figure 1; La figure 3 est un dessin schématique d'une vue extérieure de l'épingle serrant un assemblage de tôle ; La figure 4 est un dessin schématique d'une vue extérieure de 30 l'épingle de la figure 3 sur laquelle est installé un organe de commande; La figure 5 est une vue en coupe du montage de la figure 4 ; Les figures 6 à 8 illustrent les différentes positions prises par l'épingle commandée par l'organe de commande. 35 DESCRIPTION D'UN MODE DE RÉALISATION PRÉFÉRÉ Comme illustrée par les dessins des différentes figures et plus particulièrement par ceux des figures 1 et 2, l'épingle référencée E dans son ensemble, comprend un corps 100 cylindrique dans l'âme creuse 110 duquel se déplace un piston 210 liée à une première extrémité d'une tige 200 saillant hors dudit corps. Conformément à l'invention, l'épingle E comprend une cale 300 montée pivotante (double flèche Fl) à la deuxième extrémité 220 de 5 ladite tige 200 pour passer d'une position transversale telle qu'illustrée à une position longitudinale (cf. figure 8). L'épingle E comprend en outre recouvrant aussi bien la partie extérieure qu'une part de la partie intérieure de la tige 200, un coulisseau 400 glissant coaxialement sur la tige 200 et dont la 10 différence de course avec la tige 200 provoque le pivotement de la cale 300. Le corps 100 adopte la forme d'un tube dont l'âme creuse 110 débouche à ses deux extrémités 101 et 102. L'extrémité 101 d'où débouche la tige 200 est préformée d'un filetage accueillant un 15 bouchon 120 préformé d'un trou central assurant le guidage de la tige 200 et du coulisseau 400 dans leur mouvement en translation (double-flèche F2). Ce bouchon 120 assure également l'étanchéité de cette extrémité d'âme creuse 110. Selon sa course dans ledit filetage, le bouchon 120 ferme ou ouvre 20 un orifice transversal 111 permettant de communiquer de l'extérieur avec ladite âme creuse 110. L'autre extrémité de la chambre longitudinale 112 mise sous pression est constituée par la face intérieure du piston 210 qui vient fermer l'autre extrémité 102 de l'âme creuse 110. Cette 25 extrémité 102 reste néanmoins débouchante et donne un accès direct à partir de l'extérieur à la face extérieure dudit piston 210. L'épingle E est représentée sur les dessins des figures 1 et 2 au repos. Selon cette configuration lors de sa fabrication, la chambre 112 délimitée dans l'âme creuse 110 par la face intérieure 30 du bouchon 120 et par la face intérieure du piston 210 est mis en pression au moyen d'air comprimé. Cet air comprimé est injecté dans ladite chambre au moyen de l'orifice 111 lorsque le bouchon 120 n'est pas complètement vissé. Ledit corps 100 est en outre préformé d'une chambre 35 transversale 130 saillant à l'intérieur de la chambre longitudinale 112 définie dans l'âme creuse 110 c'est à dire entre le bouchon 120 et le piston 210. Cette chambre transversale 130 accueille un piston transversal 500 qui déplace un doigt transversal 510 selon la double flèche F3 et est soumis sur une de ses faces à la pression exercée par l'air comprimé présent dans ladite chambre longitudinale 112.. Sur son autre face, ledit piston transversal 500 est soumis à une précontrainte définie selon le mode de réalisation préféré illustré par un empilement de rondelles ressorts 520. Cet empilement est défini de sorte que sur la baisse de pression à l'intérieur de l'épingle provoque la sortie du doigt 510 en saillie de la surface extérieure dudit corps 100 de l'épingle E. La saillie intérieure 140 préformée dans le corps 100 définissant cette chambre transversale 130 cloisonne partiellement la chambre longitudinale 112 et définit une butée pour la course du piston 210 tout en autorisant le passage de la tige 200 et de l'air comprimé. Le coulisseau 400 glisse en translation sur la tige et est guidé par le trou traversant le bouchon 120. Il est préformé à son extrémité intérieure d'une collerette 410 servant de butée de fin de course en venant coopérer avec la face interne du bouchon 120. Ce coulisseau 400 présente une extrémité extérieure 420 positionnée en avant de l'extrémité extérieure 220 de la tige 200. Cette extrémité extérieure est équipée d'un bouchon 421 préformé pour retenir la première extrémité d'un lien élastique 600 dont l'autre extrémité est retenue sur la cale 300 de façon excentrée par rapport à son axe de pivotement 310. Ce lien élastique s'étire lors du passage en position transversale et tend donc à ramener ladite cale 300 en position longitudinale. Le coulisseau 400 est en outre préformé de fenêtres 430 et 440 qui autorise le pivotement de ladite cale 300. Conformément aux principes de l'invention, cette cale 300 présente une épaisseur inférieure ou égale à l'épaisseur de la tige 400 et une longueur supérieure. Ainsi, lors de son pivotement en position transversale la cale 300 peut saillir de part et d'autre de la surface extérieure du coulisseau 400. De plus, dans cette position, les bords transversaux de ces fenêtres vont servir de surfaces d'appui permettant de synchroniser la translation du coulisseau 400 avec celle de la tige 200. Le fonctionnement de l'épingle E est expliqué en s'appuyant sur les dessins des figures 3 à 8. Une lecture chronologique des figures 4 à 8 correspond à une désinstallation, alors qu'une lecture des figures de 8 à 3 correspond à une installation. Comme illustrée sur le dessin de la figure 3, la tige 200 et le fourreau 400 y associé sont introduits dans un trou (non illustré) traversant les pièces Pl et P2 à assembler et débouchant à l'autre extrémité du trou. Le passage de la cale 300 de la position longitudinale à la position transversale permet de proposer des surfaces d'appui de part et d'autre du trou. Étant donné que ladite épingle E est mise en pression de façon à présenter une position de serrage au repos la désinstallation de cette dernière de sa position illustrée par le dessin de la figure 3 requiert l'exploitation d'un outil de commande référencé O apparaissant sur les dessins des figures 4 à 8. Cet outil de commande O se présentant sous la forme d'un vérin 15 de commande 700 alimenté en air comprimé. Sous l'action de l'air comprimé, la tige 710 sort du corps 720 et vient en appui sur la face extérieure du piston 210 de l'épingle E à des fins de sortie de tige. Ce vérin de commande est dimensionné de façon à pouvoir mettre en mouvement ledit piston 210 malgré la 20 présence d'air comprimé dans sa chambre 112. Le corps 720 du vérin de commande 700 vient se fixer par vissage à l'extrémité libre 102 du corps 100 de l'épingle E. Pour ce faire, ladite extrémité 102 est préformée d'un filetage avec lequel coopère un manchon fileté 721 du corps 720 du vérin de commande 700 25 de façon à positionner coaxialement les deux vérins. L'organe de commande O comprend en outre au niveau de l'extrémité venant se visser au corps 100 de l'épingle E un manchon cylindrique creux 730 qui vient coulisser sur le corps 100 de l'épingle E lors de la mise en position de l'organe de commande O. Ce manchon 730 est 30 dimensionné de sorte qu'une fois le corps de l'organe de commande O vissé à celui de l'épingle E, l'extrémité libre du manchon se trouve au niveau du doigt 510 équipant le corps 100 du vérin. Ainsi, dans le cas où le doigt vient en saillie de la surface extérieure du corps de l'épingle E, il n'est plus possible d'installer l'organe de 35 commande et l'épingle est inutilisable jusqu'à un renouvellement de sa mise en pression. Pour la désinstallation d'une épingle ayant perdu en pression, il est possible de ne pas complètement engager le - 10 - manchon 730 de l'organe de commande O tout en agissant à pression réduite sur l'épingle. Une fois, l'organe de commande O fixé au corps de l'épingle E, il est alimenté en air comprimé et l'extrémité libre de sa tige 710 vient se mettre en appui contre la face extérieure du piston 210 comme illustré sur le dessin de la figure 5 et lui imprime un mouvement de translation selon la flèche F4. Étant donné que la cale 300 se trouve en position transversale, elle rend la tige 200 et le coulisseau 400 solidaires en translation. En effet, dans cette position, la cale 300 est en appui sur un des bords transversaux des fenêtres 430 et 440 définies dans le coulisseau 400. La translation commune selon la flèche F4 est poursuivie jusqu'à la mise en butée de la collerette 410 contre la face intérieure du bouchon 120 comme illustrée sur le dessin de la figure 6 où la cale 300 n'est plus en appui sur les bords du trou traversant les pièces Pl et P2 à assembler. La poursuite du mouvement en translation impulsé par l'organe de commande O ne va alors concerner que la tige 200 qui va se déplacer en translation à l'intérieur du coulisseau 400. Ce mouvement en translation couplé à la mise en appui de la cale 300 sur le bord de la fenêtre 430 provoque le pivotement selon la flèche F5 et la mise en tension du lien élastique 600 comme illustrés sur le dessin de la figure 7. La poursuite du glissement en translation de la tige 200 dans le coulisseau 400 jusqu'à la mise en butée du piston 210 contre la projection 140 conduit à la course complète en quart de tour de la cale 300 qui atteint sa position longitudinale comme illustrée par le dessin de la figure 8 permettant la désinstallation de l'épingle E. Étant donné que l'épingle E présente un fonctionnement de ressort à gaz, le relâchement de la pression exercée par l'organe de commande O aurait dans cette position les conséquences suivantes : - un retour en arrière (selon la flèche F6) du piston 210, - un retour en position transversale de la cale 300 (flèche F7) 35 du fait de l'action du lien élastique 600, - un retour en arrière de l'ensemble tige et coulisseau à des fins de mise en appui de la cale 300 contre les bords du trou traversant les pièces Pl et P2 à des fins d'assemblage.

On comprend que l'épingle, qui vient d'être ci-dessus décrite et représentée, l'a été en vue d'une divulgation plutôt que d'une limitation. Bien entendu, divers aménagements, modifications et améliorations pourront être apportés à l'exemple ci-dessus, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. 15 20 25 30 35

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Épingle (E) du type de celle comprenant un corps (100) et une tige mobile (200) présentant une extrémité extérieure saillant dudit corps (100), ladite tige (200) venant s'introduire dans un trou (T) traversant les éléments à assembler et débouchant à l'autre extrémité du trou, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QU'elle comprend une cale (300) qui, montée pivotante à l'extrémité extérieure de la tige (200), passe d'une position longitudinale autorisant le passage de la tige (200) dans le trou (T) à une position transversale proposant des surfaces d'appui de part et d'autre du trou (T).
2. 2. Épingle (E) selon la revendication 1 où ladite tige (200) est reliée à son autre extrémité à un piston (210) se déplaçant dans ledit corps (100), CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QU'elle est mise en pression de sorte que la position du piston (210) assure à l'épingle (E), une position de tige (200) rétractée.
3. 3. Épingle (E) selon les revendications 1 ou 2, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QU'elle comprend un coulisseau (400) mobile coaxialement par rapport à la tige (200) et dont la différence de course avec la 20 tige (200) provoque le pivotement de la cale (300).
4. 4. Épingle (E) selon la revendication 3, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QUE ledit coulisseau (400) vient recouvrir ladite tige (200) et forme une tête à l'avant du point de pivotement de ladite cale (300). 25
5. 5. Épingle (E) selon la revendication 3, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QUE ledit coulisseau (400) est ménagé d'au moins une fenêtre transversale par laquelle ladite cale (300) passe, lors de son pivotement, en position transversale et sur un des bords de laquelle ladite cale (300) s'appuie en position transversale pour entrainer 30 en translation ledit coulisseau (400).
6. 6. Épingle (E) selon la revendication 4, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QU'elle comprend un lien élastique (600) reliant la cale (300) à ladite tête de coulisseau (400) de façon à maintenir cette dernière en position transversale. 35
7. 7. Épingle (E) selon la revendication 2, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QUE ledit corps (100) présente une âme creuse (110) débouchante donnant accès de l'extérieur à la face extérieure dudit piston (210).- 13 -
8. 8. Épingle (E) selon la revendication 2, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QUE ledit corps (100) est préformé d'une chambre transversale (130) dans laquelle se déplace un piston transversal (500) déplaçant un doigt transversal (510), ce piston transversal étant soumis à la pression exercée sur le piston (210) de la tige (200) sur une face et à une précontrainte par un organe élastique (520) sur l'autre face de sorte que la baisse de pression à l'intérieur de l'épingle (E) provoque la sortie du doigt (521) en saillie de la surface extérieure dudit corps (100) de l'épingle (E).
9. 9. Organe de commande (0) d'une épingle (E) selon la revendication 7, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il comprend un vérin de commande (700) dont la tige de vérin (710) sort du corps et vient en appui sur le piston (210) du corps (100) de l'épingle (E) à des fins de sortie de tige de l'épingle (200), le corps du vérin de commande (700) venant se fixer au corps de l'épingle (E).
10. 10. Organe de commande (0) selon la revendication 9 d'une épingle selon la revendication 8, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il comprend au niveau de l'extrémité venant se fixer au corps (100) de l'épingle (E), un manchon cylindrique creux (730) qui vient coulisser sur le corps (100) de l'épingle (E) lors de la mise en position de l'organe de commande (0) et venant en appui contre ledit doigt (510) en cas de mise en saillie de ce dernier. 30 35