LAMES DE MAINTIEN DES AIMANTS DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION [1] L'invention concerne un rotor pour machine électrique ainsi que le ressort pour le maintien radial d'aimant permanent associé. [2] L'invention trouve une application particulièrement avantageuse, mais non exclusive, avec les compresseurs utilisés pour la compression de fluide réfrigérant de climatiseur de véhicule automobile. ETAT DE LA TECHNIQUE [03] On connaît des machines électriques comportant un stator et un rotor solidaire d'un arbre assurant la mise en mouvement d'un compresseur à spirale, également connu sous le nom de "compresseur scroll". Un tel système comporte deux spirales intercalées comme des palettes pour pomper et comprimer le fluide réfrigérant. En général, une des spires est fixe, alors que l'autre se déplace excentriquement sans tourner, de sorte à pomper puis emprisonner et enfin comprimer des poches de fluide entre les spires. Un tel système est par exemple décrit dans le document EP1 865 200. [04] Le rotor réalisé en tôle feuilletée comporte une âme centrale, et des bras s'étendant radialement par rapport à l'âme. Ces bras comportent chacun deux rebords s'étendant circonférentiellement de part et d'autre des bras. Des aimants permanents sont positionnés à l'intérieur de logements délimités chacun par deux faces en regard l'une de l'autre de deux bras adjacents, une face externe de l'âme du rotor, et les rebords des bras. [05] Lorsque les tolérances utilisées dans la réalisation du rotor sont grandes afin de réduire les coûts de fabrication, il est possible que les aimants soient mal plaqués à l'intérieur des logements du rotor. Ceci peut engendrer différents problèmes : a. Balourd mécanique si les aimants ne sont pas tous à la même position radiale b. Contraintes plus élevées sur les parties de l'aimant en contact avec la tôle rotor en particulier sous l'effet de forces centriguges à grande vitesse. Sous l'effet de ces forces et suite à une irrégularité de la surface de contact un niveau de contrainte très élevé peut généré dans l'aimant conduisant à sa rupture ou à son écaillage. c. De petit fragments d'aimant peuvent être éjecté du rotor et venir endommager le stator sous l'effet des forces centrifuges. [6] De plus, un des problèmes de ces machines est le maintien des aimants en centrifugation. OBJET DE L'INVENTION [7] L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients. [08] A cet effet, on utilise des lames positionnées entre les rebords des bras du rotor et la face de l'aimant permanent tournée du côté opposé à l'axe du rotor. Ces lames referment le rotor au dessus de l'aimant et évitent l'éjection potentielle de fragments d'aimants. Par ailleurs, la nature du matériaux choisi pour ces lames permet par écrasement des lames sous l'effet des forces centrifuges de mieux répartir les efforts de retenue des aimants en centrifugation sur la surface de l'aimant en contact avec la lame. Ce dernier effet permet de réduire fortement les contraintes mécaniques locales dans l'aimant permettant ainsi d'éviter sa rupture ou son écaillage à grande vitesse. [09] L'invention concerne donc un rotor pour machine électrique, ledit rotor étant muni d'un axe de rotation et comportant : - une âme centrale, - des bras s'étendant radialement par rapport à l'âme, ces bras comportant chacun deux rebords s'étendant de part et d'autre des bras, - des aimants permanents positionnés à l'intérieur de logements délimités chacun par deux faces latérales en regard l'une de l'autre des deux bras adjacents, une face externe de l'âme s'étendant entre les deux bras adjacents, et les rebords des bras du rotor. [10] Selon une caractéristique générale, le rotor comporte des lames réalisées dans un matériau plus souple que les aimants permanents positionnées entre les rebords des bras et la face de l'aimant permanent tournée du côté opposé à l'axe du rotor pour maintenir les aimants en centrifugation et en ce que les aimants permanents présentent dans la direction axiale une hauteur et dans la direction orthoradiale une largeur, ladite lame présentant dans la direction axiale une hauteur voisine à la hauteur des aimants permanents. Par exemple, le ratio entre la hauteur de la lame et celle de la hauteur des aimants est compris entre 0,9 et 1,1, la valeur 1 étant exclue. Par exemple, le ratio entre la hauteur de la lame et celle de la hauteur des aimants est compris entre 0,9 et 1 (1 n'étant pas compris). Par exemple, le ratio entre la hauteur de la lame et celle de la hauteur des aimants est compris entre 1 et 1,1 (1 n'étant pas compris). [11] Une lame de hauteur sensiblement égale mais plus grande que celle de l'aimant permet un maintien accru. [12] Selon une caractéristique, la direction orthoradiale a une largeur voisine à la largeur des aimants permanents. Par exemple, le ratio entre la hauteur de la lame et celle de la hauteur des aimants est compris entre 0,9 et 1,1, la valeur 1 étant exclue. Par exemple, le ratio entre la largeur de la lame et celle de la hauteur des aimants est compris entre 0,9 et 1,1, la valeur 1 étant exclue. Par exemple, le ratio entre la largeur de la lame et celle de la hauteur des aimants est compris entre 0,9 et 1 (1 n'étant pas compris). Par exemple, le ratio entre la largeur de la lame et celle de la hauteur des aimants est compris entre 1 et 1,1 (1 n'étant pas compris). [13] Une lame de largeur sensiblement égale mais plus grande que celle de l'aimant permet un maintien accru. [14] Selon une réalisation, l'épaisseur des lames est comprise entre 0.1 30 et 0.5 mm, de préférence égale à 0.3 mm. [15] Selon une réalisation, les lames contiennent de la fibre de verres et/ou de la résine d'époxy ou sont réalisées en matière plastique ou en métal magnétique ou amagnétique. [16] Selon une réalisation, les bras s'étendent radialement par rapport à l'âme en suivant un rayon de courbure et le ratio entre la largeur à la base des bras et ledit rayon de courbure est inférieur ou égal à 1. [17] Selon une réalisation, l'un au moins des bras présente un renfoncement entre l'extension radiale du bras et chacun de ses deux rebords. [018] Selon un mode de réalisation, le rotor comporte en outre des ressorts positionnés à l'intérieur des logements entre la face externe de l'âme et une face de l'aimant tournée vers l'axe du rotor, ces ressorts assurant un maintien de l'aimant permanent à l'intérieur de son logement contre les rebords des bras du rotor en exerçant par déformation un effort radial sur l'aimant permanent de l'intérieur vers l'extérieur du rotor. [19] Ainsi, on utilise des ressorts positionnés à l'intérieur des logements entre la face externe de l'âme et une face de l'aimant tournée vers l'axe du rotor. Ces ressorts assurent un maintien de l'aimant à l'intérieur de son logement contre les rebords des bras du rotor en exerçant par déformation un effort radial sur l'aimant de l'intérieur vers l'extérieur du rotor. L'invention permet ainsi de garantir un bon plaquage de l'aimant à l'intérieur de son logement quelle que soit la vitesse de rotation du rotor. [20] Selon une réalisation, les ressorts travaillent dans un domaine élasto-plastique. [021] Selon une réalisation, les ressorts présentent chacun au moins un contact linéaire avec un des éléments contre lesquels est en appui le ressort et au moins un contact linéaire avec l'autre élément contre lequel il est en appui le ressort. [022] Selon une réalisation, les ressorts comportent chacun une portion arrondie centrale, et deux portions arrondies d'extrémité situées de part et d'autre de la portion arrondie centrale, la portion arrondie centrale et les portions arrondies d'extrémité ayant des courbures inversées. [23] Selon une réalisation, le rotor comporte en outre des lames réalisées dans un matériau plus souple que les aimants permanents positionnées entre les rebords des bras et la face de l'aimant permanent tournée du côté opposé à l'axe du rotor. [24] L'invention concerne en outre le ressort pour le maintien radial d'aimants permanents en tant que tel caractérisé en ce qu'il comporte: - une portion arrondie centrale, et - deux portions arrondies d'extrémités situées de part et d'autre de la portion arrondie centrale, - la portion arrondie centrale et les portions arrondies d'extrémité ayant des courbures inversées. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [025] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Ces figures ne sont données qu'à titre illustratif mais nullement limitatif de l'invention. [026] Les Figures 1 et 2 montrent une vue de dessus du rotor selon l'invention sans l'un de ses flasques ; [027] La Figure 2 montre une vue en perspective du ressort selon l'invention; [28] Les Figures 3a-3c montrent des vues de face, de côté et de haut du ressort selon l'invention. [29] La figure 4 est une vue en perspective du rotor équipé de ces flasques à poids d'équilibrage. [30] Les éléments identiques, similaires ou analogues conservent la même référence d'une figure à l'autre.
DESCRIPTION D'EXEMPLES DE REALISATION DE L'INVENTION [31] La Figure 1 montre un rotor 100 selon l'invention d'axe X destiné à être monté sur un arbre (non représenté). Ce rotor à aimants permanents appartient à une machine électrique tournante, qui pourra être un compresseur utilisé pour la compression de fluide réfrigérant de climatiseur de véhicule automobile. En variante cela pourra être un moteur électrique ou un alternateur. L'arbre pourra être un arbre menant ou un arbre mené. De manière connue la machine électrique comporte un stator, qui pourra être polyphasé, entourant le rotor. Ce stator est porté par un carter configuré pour porter à rotation l'arbre via des roulements à billes et ou à aiguilles comme visible par exemple dans le document EP 1 865 200 précité. [32] Le rotor 100 est formé par un empilement de tôles s'étendant dans un plan radial perpendiculaire à l'axe X. Le paquet de tôle forme le corps du rotor 100 et est en matière ferromagnétique. Ce paquet de tôles comporte ici une âme centrale 101 et des bras 102 s'entendant radialement et axialement à partir de l'âme 101 par rapport à l'axe X. Ces bras 102 comportent chacun à leur extrémité libre deux rebords 105 s'étendant circonférentiellement de part et d'autre des bras 102. Les rebords 105 ont pour fonction de retenir dans la direction radiale des aimants permanents 114 du rotor. Les rebords 105 sont implantés à la périphérie externe du rotor 100. [33] Les bras 102 sont dans un mode de réalisation d'un seul tenant avec l'âme 101. En variante, tous les bras 102 ou certains d'entre eux seulement sont rapportés sur l'âme 101, par exemple par une liaison du type tenons-mortaises comme décrit dans le document FR2856532. Dans un plan radial, les tôles du rotor 100 ont toutes un contour identique. Le contour des tôles est découpé de forme globalement circulaire et comporte les bras 102 qui sont répartis régulièrement selon une direction radiale vers la périphérie externe. Les tôles sont maintenues au moyen de rivets 108 positionnés sur une même circonférence du corps du rotor 100 et traversant axialement de part en part l'empilement des tôles via des ouvertures (non référencés) pour formation d'un ensemble manipulable et transportable. Le corps comporte également des ouvertures (non référencées) pour recevoir des tirants d'assemblage 109 de deux flasques 200 (figure 4) plaqués de part et d'autre du rotor sur ses faces d'extrémité radiales. Ces flasques peuvent être utilisés pour assurer un équilibrage du rotor 101. Les flasques 200 sont en matière amagnétique par exemple en Aluminium. Les rivets 108 et les tirants 109 sont avantageusement en matière amagnétique telle que de l'inox. Les tirants 109 ont un diamètre supérieur à celui des rivets 108 et sont implantés sur une circonférence de diamètre supérieur à celui des rivets. Ici le nombre de tirant est égal au nombre de rivets. [34] Le rotor 100 comporte des logements 111 destinés à recevoir les aimants permanents 114. Les aimants pourront être en terre rare ou en ferrite selon les applications et la puissance recherchée de la machine électrique tournante. Plus précisément, les logements 111 sont délimités chacun par deux faces latérales 112 en regard l'une de l'autre de deux bras 102 adjacents, une face externe de l'âme 101 s'étendant entre les deux bras 102, et des faces des rebords 105 tournées vers l'âme 101 appartenant aux deux bras 102 adjacents. Ces logements 111 sont donc borgnes en étant ouverts à leur périphérie externe. [35] Les logements 111 présentent une forme complémentaire à celle des aimants 114 qui ont une forme parallélépipédique ayant deux angles biseautés à leur périphérie interne. Les aimants 114 présentent ainsi une section réduite à une de leurs extrémités. Le côté des aimants 114 à angles biseautés est situé du côté de l'arbre du rotor 100. Les faces latérales des bras 102 sont formées chacune par un premier plan qui s'étend globalement radialement par rapport à l'axe X destiné à être en regard d'un angle biseauté de l'aimant 114. Les faces latérales des bras 102 comportent un deuxième plan incliné par rapport au premier plan de sorte que deux deuxièmes plans en regard l'un de l'autre d'un même logement sont parallèles l'un par rapport à l'autre et en regard de deux faces longitudinales de l'aimant 114. En l'occurrence, le rotor 100 comporte dix aimants 114 insérés dans dix logements 111 de forme complémentaires. Pour introduire un aimant 114 dans son logement ou l'en extraire, on peut par exemple le faire coulisser parallèlement à l'axe X du rotor 100. Pour plus de clarté on a supprimé à la figure 1 l'un des aimants pour mieux repérer les faces d'un logement 111. Il ressort de ce qui précède et de la figure 1, d'une part, que chaque bras 102 comporte une première portion, globalement de largeur constante, issue de l'âme 101 prolongée par une deuxième portion s'évasant en direction opposée à l'axe X et terminée par les rebords 105 et d'autre part, que les aimants 114 occupent au maximum l'espace disponible dans le rotor. La machine pourra donc avoir la puissance maximum tout en étant compacte radialement. On obtient une solution à concentration de flux, les faces latérales en vis-à-vis de deux aimant consécutifs étant de même polarité. Dans ce mode de réalisation le rotor à une longueur de 41 mm et un diamètre de 61 mm. Bien entendu cela dépend des applications. [036] En d'autres termes, le rotor représenté sur la figure est un rotor 100 qui est muni d'un axe de rotation (X) et qui comporte : - une âme centrale 101, - des bras 102 s'étendant radialement par rapport à l'âme (101), ces bras 102 comportant chacun deux rebords (105) s'étendant de part et d'autre des bras 102, - des aimants permanents 114 positionnés à l'intérieur de logements 111 délimités chacun par deux faces latérales en regard l'une de l'autre des deux bras adjacents (102), une face externe de l'âme 101 s'étendant entre les deux bras adjacents, et les rebords 105 des bras du rotor 100. [37] Le rotor 100 comprend pour chaque aimant une lame 119 ou plaquette réalisée en un matériau moins dur et plus souple que les aimants 114. La lame 119 est plate rectangulaire. [38] Les lames 119 sont réalisées dans un matériau plus souple que les aimants permanents 114 et sont positionnées entre les rebords 105 des bras 102 et la face de l'aimant permanent 114 tournée du côté opposé à l'axe X du rotor 100. Dans le cas d'aimants permanents 114 présentent dans la direction axiale une hauteur et dans la direction orthoradiale une largeur, les lames présentent dans ladite direction axiale une hauteur voisine de la hauteur des aimants permanents sans être égale et dans ladite direction orthoradiale une largeur voisine de la largeur de l'aimant sans être égale. Par exemple, le ratio entre la hauteur de la lame et celle de la hauteur des aimants est compris entre 0,9 et 1,1, la valeur 1 étant exclue. Par exemple, le ratio entre la hauteur de la lame et celle de la hauteur des aimants est compris entre 0,9 et 1,1, la valeur 1 étant exclue. [39] Lames sont réalisées en fibre de verres et/ou résine d'époxy. Par exemple, dans le cas d'un alliage fibre de verre et résine d'époxy, la densité de la lame est comprise entre 1,8 à 2 g/ cm3. Les lames peuvent être réalisées en matériaux plastiques simples ou chargés, en matériaux composites chargés de fibres de verre ou de carbone ou en alliages métalliques [40] On peut prévoir que dans cet alliage, le volume de fibres de verre peut représenter 50 à 60% du volume de la lame. Dans ce cas, on obtient une lame dont la résistance à la flexion à 23°C est supérieure à 640 Mpa, le coefficient d'élasticité à 23°C est supérieur à 33000 Mpa et la résistance à la compression à 23°C est supérieure à 690 Mpa. [41] On peut également prévoir que dans cet alliage, le volume de fibres de verre peut représenter 68 à 78% du volume de la lame. Dans ce cas, on obtient une lame dont la résistance à la flexion à 23°C est supérieure à 600 Mpa, le coefficient d'élasticité à 23°C est supérieur à 22000 Mpa et la résistance à la compression à 23°C est supérieure à 300 Mpa. [42] Alternativement, les lames 119 peuvent être réalisées en matériau plastique. [43] Chaque lame 119 est positionnée entre les faces internes de deux rebords 105 tournés l'un vers l'autre et la face externe des aimants 114 orientée en direction opposée à l'axe X. S'il y a lieu, mais ce n'est pas obligatoire, une couche de colle plus souple que l'aimant 114 est interposée entre l'aimant 114 et la lame 119. Pour plus de détails sur la lame, on se référera au document FR2784248. Les lames 119 ferment les logements 111 et constituent des lames de retenue des aimants 114 en contact avec la périphérie externe de ceux-ci. [44] Les lames ont pour fonction d'éviter, lors de l'insertion du rotor, que d'éventuelles poussières ne s'introduisent dans le fluide situé dans l'environnement de la machine électrique. Elles permettent également une tenue des aimants à la centrifugation. Ce maintien est d'autant plus important dans le cas d'aimants ferrites qui présentent pour un même champ rémanent une masse supérieure à celle des aimants terres rares. [45] Par exemple, l'épaisseur des lames 119 mesurée suivant la direction radiale est comprise entre 0.1 et 0.5 mm, de préférence égale à 0.3 mm. [46] Le rotor de la figure 2 se distingue de celui de la figure 1 en ce qu'il comprend des ressorts 122. Ces ressorts permettent un maintien des aimants 114 à l'intérieur de leur logement 111 contre les rebords 105 via les lames 119, le rotor 100 comporte les ressorts 122 exerçant par déformation un effort radial sur l'aimant 114 de l'intérieur vers l'extérieur du rotor 100. A cet effet, les ressorts 122 sont positionnés entre la face interne de l'aimant 114 tournée du côté de l'axe X et le fond du logement 111 constitué par la face de l'âme 101 s'étendant entre deux bras 102 successifs. Le fond du logement 111 présente une forme plate pour faciliter l'appui des ressorts 122 contre le fond. [47] Dans le cas où le rotor comprend des ressorts, la lame 119 a alors pour fonction en plus des fonctions mentionnées précédemment celle de répartir les efforts appliqués par les ressorts 122. [48] Comme bien visible sur les Figures 3 et 4, chaque ressort 122 comporte une portion 125 arrondie centrale, et deux portions 126 arrondies d'extrémité situées de part et d'autre de la portion 125 arrondie centrale. La portion 125 arrondie centrale et les portions 126 arrondies d'extrémité présentent des courbures inversées. En effet, il existe des droites d'inflexion D1, D2 situées entre la portion centrale 125 et chaque portion d'extrémité 126 à l'endroit du changement de courbure entre la portion centrale 125 et les portions d'extrémité 126. Le ressort 122 est symétrique par rapport à un plan vertical A passant par une extrémité de la portion centrale où la tangente à la courbe du ressort 122 est horizontale (cf. Figure 3a). [49] Le rayon de courbure R1 de la portion centrale 125 est supérieur au rayon de courbure R2 des portions d'extrémité 126. De préférence, le rayon R1 de courbure de la portion centrale 125 est environ trois fois plus grand que le rayon R2 de courbure des portions d'extrémité 126. [050] A l'état libre, c'est-à-dire non compressé, les ressorts 122 ont une largeur L1 inférieure à l'écart entre deux bras 102 au niveau de l'âme 101, et une hauteur L2 légèrement supérieure à l'écart entre l'âme 101 et la face de l'aimant 114 tournée vers l'axe X. La longueur L3 des ressorts 122 est sensiblement égale à la hauteur axiale du rotor 100. [51] Chaque ressort 122 présente de préférence une extrémité biseautée 127 suivant une direction longitudinale du ressort 122 pour faciliter l'insertion du ressort 122 entre un aimant 114 et une face intérieure d'un logement 111 dudit aimant 114. [52] Chaque ressort 122 comporte en outre une fente 129 le long de l'extrémité biseautée 127 pour réduire la rigidité de ladite extrémité biseautée 127 et conserver ainsi l'effet du ressort. La fente 129, de largeur L4, s'étend entre deux parties planes inclinées formant l'extrémité biseautée 127. De préférence, la fente 129 s'étend sur une longueur légèrement plus grande que la longueur suivant laquelle s'étend l'extrémité biseautée 127. [53] Lors du montage, les aimants permanents 114 avec les lames 119 ayant été préalablement introduits à l'intérieur des logements 111. Les ressorts 122 sont insérés entre deux bras 102 adjacents par leur extrémité biseautée 127 entre la face des aimants 114 et l'âme 101 du rotor. [54] De préférence, comme montré sur la figure 2, le ressort 122 est positionné de sorte que la convexité de la portion centrale 125 est positionnée du côté de la face interne de l'aimant 114; tandis que la convexité des portions d'extrémité 126 se trouve du côté de l'âme 101 du rotor 100. [55] Le ressort 122 présente alors un contact linéaire Cl avec un des éléments contre lesquels il est en appui, en l'occurrence la face de l'aimant 114 via la portion centrale 125, et deux contacts linéaires C2 avec l'autre élément, en l'occurrence le fond du logement 111 via les portions d'extrémité 126. Alternativement, il serait possible de retourner les ressorts 122 de sorte qu'ils présentent un contact linéaire avec le fond du logement 111 et deux contacts linéaires avec la face de l'aimant 114. [56] La hauteur de l'espace entre l'aimant 114 et l'âme 101 étant inférieure à la hauteur L2 du ressort, cette insertion du ressort 122 entre l'âme 101 et l'aimant 114 a tendance à comprimer le ressort 122 suivant sa hauteur, ce qui a pour effet d'écarter les extrémités du ressort 122 l'une de l'autre. Par réaction, le ressort 122 ainsi déformé a alors tendance à exercer un effort radial F1 de l'intérieur vers l'extérieur du rotor sur l'aimant 114 de manière à le maintenir en appui contre les rebords 105 (cf. Figure 1). Les ressorts 122 travaillent de préférence dans un domaine élasto-plastique afin de limiter les contraintes subies par les ressorts 122. En outre la largeur L1 du ressort 122 est fonction de la largeur du fond du logement 111 associé de sorte que le ressort sous contrainte ne vienne en contact avec les bords du fond du logement pour travailler dans de bonnes conditions. Ce ressort 122 rattrape les jeux de sorte que les tolérances de fabrication peuvent être larges. Dans une autre réalisation les logements 111 sont de largeur constante égale à la largeur du fond du logement 111 de la figure 1. Il en est de même des aimants 114 montés dans les logements 111 ; les bras étant plus larges au niveau de l'âme 101. La machine électrique de cette autre réalisation étant alors moins puissante, les ressorts 122 étant conservés, tandis que les aimants 114 sont moins larges. [57] Dans une réalisation, les ressorts 122 peuvent être réalisés en acier inoxydable, ou en tout autre matériau adapté à la fonction de maintien recherchée. Dans un exemple de réalisation non limitatif, chaque ressort 122 présente une largeur L1 de l'ordre de 5 millimètres, une hauteur L2 de l'ordre de 1, 5 millimètre, et une longueur L3 de l'ordre de 40 millimètres. Le rayon de courbure R1 de la portion centrale 125 est de l'ordre de 1.8 millimètres; tandis que le rayon de courbure R2 des portions d'extrémité est de l'ordre de 0.6 millimètre. La fente 129 présente une largeur L4 de l'ordre de 0.4 millimètre. L'extrémité biseautée 127 forme un angle K de l'ordre de 12 degrés par rapport à un plan B horizontal passant par une extrémité de la portion centrale 125 (cf. Figure 4b). [58] Bien évidemment, l'homme du métier peut modifier les dimensions et la configuration du rotor 100 ou du ressort 122 décrit dans les figures sans sortir du cadre de l'invention. Ainsi notamment, le ressort 122 pourra présenter de manière équivalente, à la place des formes arrondies de la portion centrale 125 et des portions d'extrémité 126, des formes en triangle (formes en V) ou des formes en U. [59] Les termes "horizontal" et "vertical" sont entendus par rapport à un ressort 122 ayant ses deux portions d'extrémité 126 reposant sur une surface plane, la portion centrale 125 étant tournée vers le haut. [60] Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisations décrits. Ainsi le nombre d'aimants et de logements pourra être inférieur ou supérieur à dix selon les applications. L'âme 101 du paquet de tôle peut être liée en rotation à l'arbre de la machine électrique tournante de différentes manières. Par exemple l'arbre pourra comporter une portion moletée en étant plus dure que les tôles du corps du rotor. Dans ce cas, de manière connue, on emmanche à force l'arbre à l'intérieur de l'ouverture centrale du rotor délimité par l'âme. La liaison en rotation pourra être en variante réalisée à l'aide d'un dispositif à clavette intervenant entre la périphérie externe de l'arbre et la périphérie interne de l'âme. En variante la liaison en rotation est réalisée via un moyeu central cannelé intérieurement pour sa liaison avec l'arbre. [61] Les flasques précités pourront assurer un montage globalement étanche du rotor en association avec les lames 119. Ces flasques pourront comporter des saillies dotées de trous borgnes pour montage de masses d'équilibrage aux endroits adéquates comme décrit dans le document DE 2 346 345 auquel on se reportera. [62] En variante chaque flasque 200 peut porter un poids d'équilibrage 330 en forme de demi anneau, dont l'un est visible à la figure 4 sans modification de l'implantation des rivets 18 et des tirants 109. Les deux anneaux sont globalement diamétralement opposés et présentent chacun des creusures de réception des têtes des rivets 108 et des tirants 109 comme visible à la figure 5. Les creusures sont de forme oblongue. Les poids d'équilibrage pourront 330 êtres en laiton. Il en est de même en variante des flasques 200. [63] L'arbre du rotor pourra entraîner directement les palettes du compresseur. Le rotor et le stator pourront être refroidis par le liquide réfrigérant [64] La machine électrique tournante, dotée d'un rotor selon l'invention, pourra comporter un stator polyphasé, par exemple du type triphasé, dont les sorties des phases sont reliées, de manière connue, à un onduleur de pilotage de la machine comme décrit par exemple dans la demande EP 0 831 580 auquel on se reportera. [65] Il ressort de la description et des dessins que le ressort 122 est compact radialement et présente une extrémité biseautée 127 facilitant son insertion entre l'aimant 114 et l'âme 101. Ce ressort 122 travaille dans de bonnes conditions du fait qu'il travaille dans un domaine élasto- plastique sans venir en contact avec les bords du fond plat du logement 111 concerné. Ce ressort 122, de forme arrondie, travaille de manière élastique et présente un nombre de points d'appui réduit, ici au nombre de trois. [66] Le nombre d'aimants 114 pourra être en variante inférieur au nombre de logements en fonction de la puissance désirée de la machine électrique tournante. Par exemple deux logements diamétralement opposés peuvent être vides. En variantes les aimants peuvent être de nuance différente pour réduire les coûts. Par exemple au moins deux logements diamétralement opposés peuvent être équipés d'aimants en ferrite et les autres d'aimants en terre rare plus puissant mais plus coûteux.20