FR3011870A1 - Montant d'ouvrant presentant un renfort interne, ouvrant et procede de fabrication d'un tel montant d'ouvrant - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un montant d'ouvrant (1) s'étendant le long d'un bord de l'ouvrant en étant formé de deux demi-coques (2) et présentant une première ouverture solidarisée de manière amovible avec un dormant (10) et une seconde ouverture recevant un élément supporté (11), les deux demi-coques (2) définissant au moins entre elles un espace interne (3, 5, 6) recevant au moins une traverse (7, 8) s'étendant perpendiculairement aux deux demi-coques (2) et formant une barrette à rupture de pont thermique. Le montant d'ouvrant (1) comprend également au moins une pièce de renfort (19) en un matériau composite non conducteur thermique sous forme de fibres, tresses ou bandes noyées dans un matériau thermodurcissable, la pièce de renfort (19) s'étendant dans ledit au moins un espace interne (3, 5, 6) et étant solidaire des deux demi-coques (2). L'invention concerne aussi un ouvrant et un procédé de fabrication d'un tel ouvrant.

Description

La présente invention porte sur un montant d'ouvrant présentant un renfort interne, ce montant étant avantageusement un montant d'ouvrant coulissant. La présente invention concerne aussi un ouvrant ainsi qu'un procédé de fabrication d'un tel montant d'ouvrant.

Un montant d'ouvrant de l'état de la technique, notamment en aluminium, est sous la forme d'un profilé creux longiforme délimitant des espaces internes. Ce montant d'ouvrant peut servir pour un ouvrant formant typiquement une fenêtre ou une baie qui coulisse ou pivote. Un montant d'ouvrant forme habituellement un cadre enserrant un élément de garniture également désigné élément supporté. L'élément supporté est par exemple une vitre simple ou multiple ou un élément similaire comme une cloison. Le cadre est formé de profilés longiformes assemblés entre eux. Un profilé comporte généralement deux demi-coques définissant deux ouvertures latérales. La première ouverture se trouve orientée vers un dormant et la seconde ouverture est orientée vers l'élément supporté par l'ouvrant. Cette seconde ouverture reçoit une portion d'extrémité de l'élément supporté en son intérieur. La première ouverture du montant d'ouvrant peut être munie en son intérieur d'un ou d'éléments de fermeture du type pêne qui, en position de fermeture de l'ouvrant par rapport au dormant, pénètrent à l'intérieur d'un élément de verrouillage respectif porté par le dormant, par exemple du type gâche, l'élément de fermeture respectif ayant été rapproché puis introduit dans l'élément de verrouillage lors du mouvement de fermeture de l'ouvrant. Une partie du montant d'ouvrant est interne à l'habitation qu'il referme tandis que l'autre partie est disposée à l'extérieur, ces parties pouvant correspondre respectivement à une de deux demi-coques. Pour l'isolation de l'habitation, notamment dans le cas de l'utilisation fréquente pour les châssis d'ouvrant de l'aluminium qui est un matériau bon conducteur de la chaleur, il convient de munir le montant d'ouvrant d'éléments d'isolation thermique. En effet, des passages de transfert de chaleur peuvent se créer entre la partie interne à l'habitation du montant d'ouvrant et sa partie externe, passages qui sont appelés ponts thermiques. Pour empêcher la formation de tels ponts thermiques, des éléments de rupture de pont thermique sont disposés à l'intérieur du montant d'ouvrant pour effectuer une étanchéité thermique. Pour un montant d'ouvrant, ces éléments sont fréquemment sous la forme de traverses ou barrettes dites Rpt et sont habituellement désignées barrettes à rupture de pont thermique. Ces barrettes peuvent s'étendre dans le montant d'ouvrant perpendiculairement aux demi- coques formant le montant. De tels éléments de rupture de pont thermique entraînent cependant des désavantages. Par exemple, il peut se produire sur les montants d'ouvrant, par exemple mais non limitativement une porte fenêtre coulissante, une déformation que l'on appelle effet bi-lame. Cette déformation est due à la rupture de pont thermique devenue de plus en plus importante pour des besoins d'une plus grande isolation et à la différence de température entre la partie du montant d'ouvrant disposée à l'intérieur de l'habitation et la partie du montant d'ouvrant disposée à l'extérieur de l'habitation. Ces deux parties, avantageusement sous la forme de demi-coques, sont à des températures différentes et se dilatent donc différemment. Comme les deux parties sont reliées entre elles par les éléments de rupture de pont thermique ceci provoque une déformation et un flambement de l'ensemble du montant d'ouvrant. Cette déformation provoque des désordres de fonctionnement notamment pour la fermeture de l'ouvrant. Le flambement du montant fait que l'élément ou les éléments du type pêne du montant d'ouvrant viennent buter dans le dormant au lieu de coopérer avec l'élément ou les éléments du type gâche en les pénétrant. L'ouvrant ne fonctionne alors plus de manière satisfaisante lors de sa fermeture.

Il a été proposé, selon l'état de la technique, de rigidifier le montant d'ouvrant pour contrer l'effet bi-lame en ajoutant à l'ouvrant une structure de renfort qui lui est externe. Une telle structure de renfort alourdit cependant l'ouvrant en le rendant plus lourd, plus complexe à fabriquer et plus coûteux. Une autre solution consiste à prévoir un guide centreur porté par une 30 gâche du dormant est configuré pour guider en fin de course un pêne porté par l'ouvrant. Le guide centreur a pour fonction de rattraper le décalage transversal entre pêne et gâche et qui est causé par l'effet bi-lame. Cette solution s'avère satisfaisante lorsque le décalage est très faible, typiquement de l'ordre de 3 ou 4 millimètres. En revanche, dès lors que l'effet bi-lame engendre un décalage plus importante, typiquement à partir de 4 millimètre, le guide centreur est incapable de le rattraper et la fermeture de l'ouvrant est rendue difficile voire impossible.

Le problème à la base de l'invention est de concevoir un montant d'ouvrant permettant de supprimer ou tout au moins de réduire les risques de non fonctionnement de l'ouvrant sous l'effet des dilatations thermiques que subit le montant d'ouvrant tout en conservant une bonne isolation et un coût limité pour ce montant.

A cet effet, on prévoit selon l'invention un montant d'ouvrant s'étendant le long d'un bord de l'ouvrant en étant formé de deux demi-coques et présentant une première ouverture destinée à être solidarisée de manière amovible avec un dormant et une seconde ouverture destinée à recevoir un élément supporté, les deux demi-coques définissant au moins entre elles un espace interne recevant au moins une traverse s'étendant perpendiculairement aux deux demi-coques et formant une barrette à rupture de pont thermique. La traverse relie les deux demi-coques. Le montant d'ouvrant comprend également au moins une pièce de renfort en un matériau composite non conducteur thermique sous forme de fibres, tresses ou bandes noyées dans un matériau thermodurcissable. La pièce de renfort s'étend dans ledit au moins un espace interne et est solidaire des deux demi-coques. L'effet technique est de supprimer ou tout au moins de limiter le flambement tout en conservant une bonne isolation du montant de l'ouvrant et un coût limité de fabrication.

De manière facultative, l'invention comprend en outre au moins l'une quelconque des caractéristiques suivantes : - le matériau thermodurcissable est une résine ou du PVC. - les fibres, tresses ou bandes forment un tissu de fibres ou un nappage de fibres imprégnées du matériau thermodurcissable. - la pièce de renfort est en fibres de verre, de carbone ou d'aramide. - la pièce de renfort forme une plaque pultrudée ou pulextrudée. - la pièce de renfort est de forme plate et s'étend selon la longueur d'au moins une portion du montant. - la pièce de renfort est sous la forme d'une barre plate. - la pièce de renfort finit à moins de 10cm de chaque extrémité longitudinale du montant. - la pièce de renfort est en appui sur chacune des deux demi-coques.

De préférence, la pièce de renfort est au contact d'au moins l'une des deux demi-coques. - ladite au moins une traverse présente une forme plane, la pièce de renfort étant disposée contre une face de la traverse. - ladite au moins une traverse est supportée à chacune de ses extrémités sur chacune de ses faces par un marteau de sertissage solidarisé à une demi-coque, chaque marteau de sertissage sur la face de la traverse contre laquelle la pièce de renfort est disposée formant une surface d'appui pour ladite pièce. - la pièce de renfort comprend deux épaulements, chaque épaulement reposant contre en recouvrant la surface d'appui d'un marteau de sertissage respectif, la surface d'appui se trouvant sur la face de son marteau de sertissage opposée à celle supportant la traverse, chaque extrémité des épaulements arrivant en butée contre la paroi interne d'une demi-coque respective. De préférence, la pièce de renfort est au contact des deux demi- coques. Ainsi la pièce de renfort est configurée pour que le marteau de sertissage soit logé au moins partiellement dans l'épaulement. - le montant comprend deux traverses disposées successivement entre les première et seconde ouvertures, la pièce de renfort étant disposée sur la face de la traverse la plus proche de la seconde ouverture, la pièce de renfort présentant une forme complémentaire à celle de la traverse. Au moins un moyen de fixation solidarise la pièce de renfort avec la traverse contre laquelle la pièce est en appui. - la pièce de renfort est vissée sur la traverse. Selon un autre objet de l'invention, on prévoit un ouvrant caractérisé en ce qu'il comprend un tel montant d'ouvrant. Avantageusement, la solidarisation amovible entre le montant et le dormant comprend au moins un élément de fermeture ou pêne porté par l'un parmi le montant et le dormant et coopérant avec un élément de verrouillage ou gâche porté par l'autre parmi le montant et le dormant, l'élément de fermeture pointant vers l'élément de verrouillage et pénétrant dans un évidement de réception de l'élément de verrouillage pour la solidarisation, l'évidement de réception comportant un guide centreur guidant en son intérieur l'extrémité de l'élément de fermeture lui faisant face lors de la solidarisation. Avantageusement, l'ouvrant est coulissant. Avantageusement, au moins le montant d'ouvrant est laqué. Selon un autre objet de l'invention, on prévoit système d'ouvrant comprenant un tel ouvrant ainsi qu'un dormant dont les formes et dimensions sont configurées pour coopérer avec le montant d'ouvrant réalisant ainsi une solidarisation amovible entre le montant et le dormant. De manière facultative, la solidarisation amovible entre le montant et le dormant comprend au moins un élément de fermeture ou pêne porté par l'un parmi le montant et le dormant et coopérant avec un élément de verrouillage ou gâche porté par l'autre parmi le montant et le dormant. Avantageusement, l'élément de fermeture pointe vers l'élément de verrouillage et pénètre dans un évidement de réception de l'élément de verrouillage pour la solidarisation, l'évidement de réception comportant un guide centreur guidant en son intérieur l'extrémité de l'élément de fermeture lui faisant face lors de la solidarisation. Dans le cadre de l'invention, selon un premier mode de réalisation on prévoit un procédé de fabrication d'un tel montant d'ouvrant, caractérisé en ce que la pièce de renfort est fabriquée par l'étape d'enrobage de fibres, tresses ou bandes dans un matériau thermodurcissable formant ainsi un matériau composite suivie d'une étape de mise en forme, par exemple par extrusion, du matériau composite à travers une filière chauffée durcissant le matériau thermodurcissable tout en donnant sa forme définitive à la pièce. Ce procédé est habituellement qualifié de pultrusion. Dans ce procédé, le matériau de renfort (fibres, tresses, bandes) est engluée dans le matériau thermodurcissable avant une étape de mise en forme, par exemple par une filière permettant de réaliser, de manière non limitative une extrusion. De préférence, la pièce de renfort comprend, en volume, plus de fibres, tresses ou bandes que de matériau thermodurcissable. De préférence, le matériau composite présente entre 50 et 80% de fibres, tresses ou bandes, le reste étant le matériau thermodurcissable. De préférence, le matériau composite est composé de 60 et 80% et de préférence de 70% de fibres, tresses ou bandes, le reste étant le matériau thermodurcissable.

Avantageusement, le matériau thermodurcissable est une résine imprégnant par un procédé de pultrusion les fibres, tresses ou bandes formant un tissu ou un nappage, l'étape d'extrusion répartissant la résine sur le matériau composite et polymérisant la résine. Selon un deuxième mode de réalisation, la pièce de renfort est fabriquée par une étape d'extrusion d'un matériau thermodurcissable au cours de laquelle des fibres, tresses ou bandes sont injectées dans le matériau composite. Ainsi, le matériau de renfort tel que les fibres, tresses ou bandes est intégré au matériau thermodurcissable au moment de l'extrusion. Le matériau de renfort n'est pas englué dans le matériau thermodurcissable avant l'extrusion mais ne l'est que pendant ou après l'extrusion. Ce mode de réalisation a pour avantage d'être particulièrement peu couteux et de permettre des cadences de production élevées. De préférence, la pièce de renfort comprend, en volume, moins de fibres, tresses ou bandes que de matériau thermodurcissable. Ce mode de réalisation a néanmoins pour avantage de pouvoir adapter librement la teneur respective en fibre et en matériau thermodurcissable, si bien que l'on peut prévoir que la pièce de renfort comprenne, en volume, plus de fibres, tresses ou bandes que de matériau thermodurcissable. D'une manière générale, l'augmentation de la teneur en fibres, bandes ou tresses tend à augmenter la résistance de la pièce. Avantageusement, les fibres, tresses ou bandes sont de forme allongée et le matériau thermodurcissable du PVC ou une résine thermodurcissable. Avantageusement, le procédé de fabrication d'un montant, le montant étant fabriqué à partir d'une pluralité de barres dont une barre formant la pièce 30 de renfort fabriquée conformément au procédé précédemment décrit, comprend les étapes suivantes: - pour une barre formée de deux demi-coques, fixation de chacune des demi-coques sur au moins une barre formant la traverse interne commune de manière à ce que la traverse relie les deux demi-coques en formant une rupture de pont thermique entre les deux demi-coques, les deux demi-coques et la traverse étant configurées pour coopérer de manière à former une section linéaire d'un montant d'ouvrant et à former un espace de réception pour un élément supporté de l'ouvrant, - pour au moins l'une des barres et de préférence pour toutes les barres de la pluralité de barres, fixation d'au moins la barre formant pièce de renfort de manière à ce qu'elle s'étende entre et perpendiculairement à chacune des deux demi-coques, - tronçonnage de la pluralité de barres de manière transversale pour obtenir la longueur souhaitée pour les barres, - assemblage de la pluralité de barres autour d'un élément supporté tel qu'une vitre par exemple. Selon un autre aspect, l'invention porte sur un procédé de fabrication d'un montant d'ouvrant selon l'invention, à partir de profilés formant demi- coques, traverse et pièce de renfort, le procédé comprenant les étapes suivantes: - obtention d'une pluralité de barres par assemblage de deux demi-coques sur au moins une traverse interne commune de manière à ce que la traverse relie les deux demi-coques en formant une rupture de pont thermique entre les deux demi-coques, les deux demi-coques et la traverse étant configurées pour coopérer de manière à former une section linéaire d'un montant d'ouvrant et à former un espace de réception pour un élément supporté de l'ouvrant, - pour au moins l'une des barres et de préférence pour toutes les barres de la pluralité de barres, fixation d'au moins la barre formant pièce de renfort de manière à ce qu'elle s'étende entre et perpendiculairement à chacune des deux demi-coques, - tronçonnage de la pluralité de barres de manière transversale pour obtenir la longueur souhaitée pour les barres, - assemblage de la pluralité de barres tronçonnées autour d'un élément supporté.

Chacune des deux demi-coques s'étend principalement selon une direction longitudinale destinée à coopérer avec un bord de l'élément de garniture de l'ouvrant. Chacune des deux demi-coques s'étend également selon une direction perpendiculaire à cette direction longitudinale et parallèle au plan dans lequel s'étend une face de l'élément supporté. D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre et au regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique d'une vue en coupe transversale d'un mode de réalisation d'un montant d'ouvrant selon l'état de la technique ainsi que de la partie du dormant coopérant avec ce montant, - la figure 2 est une représentation schématique d'une vue en coupe transversale d'un mode de réalisation d'un montant d'ouvrant selon la présente invention ainsi que de la partie du dormant coopérant avec ce montant, le montrant d'ouvrant n'étant pas alors verrouillé par rapport au dormant, - la figure 3 est une représentation schématique similaire à la figure 2 à la différence que le montrant d'ouvrant est verrouillé par rapport au dormant, - la figure 4 est une représentation schématique d'une vue en coupe transversale d'un deuxième mode de réalisation d'un montant d'ouvrant selon la présente invention, le montrant d'ouvrant étant verrouillé par rapport au dormant. En se référant aux figures 1 à 4, il va être tout d'abord décrit les caractéristiques d'un montant d'ouvrant et d'un dormant qui sont communes à l'état de la technique et à la présente invention. A ces figures, il est montré une partie de montant d'ouvrant 1, notamment en aluminium, ce montant étant creux et délimitant des espaces internes. L'ouvrant associé peut être un ouvrant de baie coulissante ou pivotante. Le montant d'ouvrant 1 s'étend le long d'un bord de l'ouvrant, le plus souvent un bord vertical. Le montant d'ouvrant 1 comprend deux demi-coques 2 s'étendant sensiblement parallèlement entre elles entre une première et seconde ouvertures. La première ouverture se trouve orientée vers un dormant 10. Cette première ouverture débouchant vers le dormant 10 peut recevoir en son intérieur, lors du déplacement de l'ouvrant pour sa fermeture, au moins un élément de verrouillage 9 fixe dudit dormant 10, comme montré à la figure 3. La fermeture de l'ouvrant peut s'effectuer dans ce cas par coulissement du montant d'ouvrant 1 vers le dormant 10, le montant d'ouvrant 1 passant de la position montrée aux figures 1 ou 2 à celle montrée à la figure 3. L'élément de verrouillage 9 est avantageusement une gâche présentant un évidement faisant face à l'élément de fermeture 4 au moins à partir du début de verrouillage du montant 1. Lors du déplacement du montant 1 vers le dormant 10, l'élément de fermeture 4 pénètre dans l'évidement de l'élément de verrouillage 9 quand une gorge 3, formée à l'intérieur du montant 1 en étant directement adjacente à la première ouverture de ce montant 1, entoure l'élément de verrouillage 9. L'évidement de l'élément de verrouillage 9 peut être entouré par un guide centreur 13 afin de guider l'élément de fermeture 4 par rapport à l'évidement lors de son introduction dans l'élément de verrouillage 9. La gorge 3 de l'ouvrant 1 au voisinage de sa première ouverture comprend donc en son intérieur au moins un élément de fermeture 4 ou pêne, avantageusement sous la forme d'un crochet. L'élément de fermeture 4 s'étend dans la partie médiane de la gorge 3 et pointe vers l'élément de verrouillage 9 fixe en étant supporté par une base 4a s'étendant entre les deux demi-coques 2 dans le montant d'ouvrant 1, avantageusement perpendiculairement aux deux demi-coques 2. En partant de sa première ouverture et après la gorge 3, le montant d'ouvrant 1 présente intérieurement et consécutivement un espace intermédiaire 5 ainsi qu'un espace de réception 6 se terminant par la seconde ouverture pour la mise en place en son intérieur d'un élément supporté 11 tel qu'un élément de vitrage, par exemple un vitrage simple ou un vitrage multiple, notamment un double vitrage. L'espace intermédiaire 5, l'espace de réception 6 et la gorge 3 sont avantageusement de forme sensiblement rectangulaire.

Les bords de la seconde ouverture débouchant dans l'espace de réception 6 sont formés par les demi-coques 2, avec l'extrémité correspondante 15 de chaque demi-coque 2 recourbée sensiblement à angle droit l'une vers l'autre à l'intérieur du montant d'ouvrant 1.

Avantageusement, un joint d'étanchéité et/ou d'isolation thermique 14 est prévu pour entourer la portion d'extrémité de l'élément supporté 11 pénétrant dans l'espace de réception 6, ce joint 14 pouvant présenter une section en forme de U.

Avantageusement, le joint 14 peut aussi s'intercaler entre les extrémités recourbées 15 des demi-coques 2 et l'élément supporté 11, avec chaque branche de sa section en U présentant vers son extrémité libre une rainure 14a pour la réception de l'extrémité recourbée 15 correspondante d'une demi-coque 2 et une lèvre 14b léchant la portion correspondante de l'élément supporté 11.

Les deux demi-coques 2 du montant d'ouvrant 1 sont espacées l'une de l'autre par au moins une traverse, aux figures deux traverses 7 et 8 également désignées barrettes. Ces traverses 7 et 8, sensiblement rectilignes, s'étendent parallèlement entre elles et perpendiculairement aux deux demi-coques 2 à l'intérieur du montant d'ouvrant 1. Les traverses 7 et 8 peuvent délimiter l'espace intermédiaire 5 à l'intérieur du montant d'ouvrant 1. Les traverses 7 et 8 sont avantageusement des barrettes à rupture de pont thermique. Elles sont par exemple réalisées en polyamide. Chaque extrémité des traverses 7 et 8 est retenue sur une demi-coque 2 respective par au moins un marteau de sertissage 12. Deux marteaux de sertissage 12 peuvent être prévus pour chaque extrémité des traverses 7 et 8, chaque côté de l'extrémité étant entouré par un marteau de sertissage 12 respectif. Comme précédemment mentionné, l'efficacité des traverses 7 et 8 comme rupture de pont thermique fait que le montant d'ouvrant 1 est soumis à un effet de flambement. Comme il peut être vu à la figure 1, il se produit un décalage « d' » entre l'axe de l'élément de fermeture 4 et l'axe de l'évidement de réception de l'élément de verrouillage 9. Ceci implique que l'élément de fermeture 4 n'est plus centré par rapport à l'élément de verrouillage 9 et que donc le verrouillage de l'ouvrant sur le dormant 10 peut mal s'effectuer ou même pas du tout. Le guide centreur 13 peut dans une certaine mesure rattraper ce décalage, mais ne le peut plus au-delà de quelques millimètres. Typiquement, lorsque le décalage atteint 4 millimètre, la fermeture de la porte devient difficile voire impossible.

Selon l'état de la technique, il est prévu de compenser cet effet de flambement par l'adjonction d'une structure de renfort. A la figure 1, conformément à l'état de la technique, la structure de renfort est référencée 15 et consiste en un contre-poids maintenu à distance du montant d'ouvrant 1 par un bras 17, ce qui alourdit le montant d'ouvrant 1 et augmente son encombrement. Deux modes de réalisation non limitatifs de la présente invention pour réduire le risque de flambement du montant d'ouvrant 1 et pour réduire et même annuler le désalignement entre l'élément de fermeture 4 et l'évidement de l'élément de verrouillage 9 sont montrés aux figures 2 et 3 et respectivement à la figure 4. Dans ces modes de réalisation, il est prévu de disposer une pièce de renfort 19 s'étendant perpendiculairement aux deux demi-coques 2 dans le montant d'ouvrant 1 lorsque l'on considère une section perpendiculaire à la direction principale d'élongation des profilés formant les demi-coques 2. Cette pièce de renfort 19, avantageusement de forme plate et donc aussi appelée dans ce cas plat, renforce la liaison entre les deux demi-coques 2 du montant d'ouvrant 1. L'utilisation d'une pièce de renfort 19, avantageusement plate, à l'intérieur du montant d'ouvrant 1 doit permettre de bloquer suffisamment la déformation du montant 1. Le matériau de la pièce de renfort 19 doit être suffisamment résistant pour maintenir les deux demi-coques 2 l'une par rapport à l'autre et ne pas être conducteur thermique afin de ne pas créer un pont thermique désavantageux.

Par exemple, une pièce plate 17 en aluminium pourrait provoquer un pont thermique tandis qu'avec une pièce plate en PVC la résistance obtenue ne serait pas être suffisante. Ces deux pièces avec de tels matériaux ne peuvent donc pas convenir. Selon la présente invention, il est utilisé une pièce de renfort 19, avantageusement une pièce de forme plate, en matériau composite sous formes de fibres, tresses ou bandes. Les fibres, tresses ou bandes sont engluées dans un matériau thermodurcissable ou sont injectées lors de l'extrusion du matériau thermodurcissable. La pièce de renfort 19 s'étend dans ledit au moins un espace interne 3, 5, 6 et étant solidaire des deux demi-coques 2. Une telle pièce de renfort 19 dans un tel matériau ne provoque pas de pont thermique et a suffisamment de résistance pour bloquer la déformation du montant 1. Les fibres, tresses ou bandes peuvent former un tissu de fibres ou un nappage de fibres imprégnées du matériau thermodurcissable. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, le matériau thermodurcissable est du PVC. Le PVC enrobe les fibres, bandes ou tresses et est durcie lors d'une étape d'extrusion comme il sera vu ultérieurement. Les fibres, bandes ou tresses sont longues, ce qui accroît la résistance de la pièce.

Ce mode de réalisation est préféré vu son coût économique bien que non limitatif. Les fibres, bandes ou tresses peuvent s'étendre dans toute une dimension de la pièce de renfort, avantageusement sa longueur. Dans un deuxième mode de réalisation de l'invention, le matériau thermodurcissable est une résine. Dans ce cas, une telle pièce peut être une pièce pultrudée ou pulextrudée. Si ce procédé de fabrication est préféré, il peut ne pas être le seul, un procédé RTM ou de moulage par transfert de résine pouvant aussi être utilisé. Par pièce pultrudée, il est entendu une pièce obtenue par extrusion en continu d'une matière composite formée d'un matériau de renfort, sous la forme de fibres, de bandes, de tissu ou de nappage. Il peut par exemple être avantageusement utilisé des fibres parallèles ou croisées ou un nappage de fibres non tissés et donc réparties de manière aléatoire dans ce dernier cas. Ce matériau de renfort est ensuite imprégné de résine, avantageusement par passage dans un bain, puis extrudé en continu.

Ainsi le pultrudé est l'engluage de tresses ou de tissus suivi d'une mise en forme du matériau composite ainsi formé. Par pièce pulextrudée, il est entendu une pièce obtenue par extrusion en continu d'un matériau composite dans lequel est intégré, de préférence injectée lors de l'extrusion, un matériau de renfort, sous la forme de fibres, de bandes, de tissu ou de nappage. Ainsi, les fibres, tresses ou bandes sont intégrées au matériau thermodurcissable au moment de l'extrusion. Ce mode de réalisation a pour avantage d'être particulièrement peu couteux et de permettre des cadences de production élevées.

Sans être limitatif, les fibres, tresses ou bandes peuvent être disposées dans une seule direction, de manière équilibrée ou en toile, en étant croisés, biaxiales ou multi-axiales. Pour ces modes de réalisation, ceci rend la pièce de renfort 19 ainsi obtenue très résistante, cette résistance dépendant du type de matériau de renfort utilisé, mais surtout très stable aux dilatations grâce au fait que le matériau de renfort avantageusement sous forme de fibres, est imprégné en continu. Ceci permet l'obtention de fibres longues, contrairement aux fibres de verre usuelles qui ne font que quelques dixièmes de mm de long, ces fibres longues conférant à la pièce de renfort 19 une très bonne résistance mécanique. Lors de l'extrusion, avantageusement dans une filière chauffée et avec l'utilisation d'un matériau thermodurcissable, la teneur en matériau thermodurcissable est contrôlée et uniformément répartie sur le matériau composite de renfort. Le passage dans la filière chauffée provoque le durcissement du matériau thermodurcissable, par exemple la polymérisation de la résine ou le durcissement du PVC, et procure à la pièce de renfort sa forme finale, par exemple avantageusement sous forme d'une barre. L'extrusion peut aussi aider à orienter les fibres dans le sens de l'extrusion. Ceci est particulièrement intéressant quand le matériau est composé uniquement de fibres ou quand les fibres sont disposées au hasard sans orientation comme par exemple dans un non-tissé. Il est possible d'utiliser plusieurs types de matériau composite, par exemple des fibres, tresses ou bandes ou tissus en fibres de verre, en aramide ou en carbone, avantageusement HR à haute résistance. Ces matériaux composites peuvent être associés à plusieurs types de matériau thermodurcissable, par exemple PVC ou résine thermodurcissable, notamment epoxy, vinylester, polytéréphtalate de butylène, polyuréthane, polyester insaturé, etc.

Ci-dessous il est donné pour ordre d'idée plusieurs valeurs de modules de flexion de « Young » respectifs pour divers matériaux à titre de comparaison, à savoir pour l'aluminium 69 Gpa, pour le PVC 3 à 4 Gpa, pour le PVC extrudé en fibre continue 38 Gpa, pour le pultrudé en fibre de lin 35 Gpa et pour le pultrudé en fibre de verre 41 Gpa. Il peut ainsi être constaté que le PVC extrudé en fibre continue présente un module de Young relativement élevé, d'où son emploi préféré pour la mise en oeuvre de la présente invention. Ainsi la pièce de renfort présente un module de Young supérieur à celui du PVC et de préférence au moins deux fois supérieur et de préférence au moins 5 fois supérieur à celui du PVC. Lors du procédé de fabrication d'un montant d'ouvrant selon la présente invention, la pièce de renfort 19 peut être est fabriquée par une étape d'enrobage également désigné engluage de fibres, tresses ou bandes dans un matériau thermodurcissable formant ainsi un matériau composite suivie d'une étape d'extrusion du matériau composite à travers une filière chauffée durcissant le matériau thermodurcissable tout en donnant sa forme définitive à la pièce 19. Alternativement et comme indiqué ci-dessus, on peut également extruder le matériau thermodurcissable est intégrer dans ce matériau, lors de l'extrusion, les fibres, tresses ou bandes.

Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les fibres, tresses ou bandes sont de forme allongée et le matériau thermodurcissable est du PVC. Dans un autre mode de réalisation, le procédé peut être un procédé dit de pultrusion, comprenant une étape d'imprégnation de fibres, de bandes ou de tissu de fibres ou de nappage de fibres par une résine thermodurcissable, l'étape d'extrusion du matériau composite ainsi imprégné à travers une filière chauffée répartissant la résine sur le matériau et polymérisant la résine tout en donnant sa forme définitive à la pièce. Une telle pièce de renfort peut être fabriquée dans un atelier de pultrusion et ensuite apportée à des fabricants de barres pour réaliser les montants d'ouvrant selon l'invention. Le procédé de fabrication d'un tel montant comporte donc les étapes suivantes, le montant étant fabriqué à partir d'une pluralité de barres comprenant une barre formée de deux demi-coques 2 fixées chacune sur au moins une traverse 7, 8 interne commune de manière à ce que la traverse 7, 8 relie les deux demi-coques 2 en formant une rupture de pont thermique entre les deux demi-coques 2. Les deux demi-coques 2 et la traverse 7, 8 sont configurées pour coopérer de manière à former une section linéaire d'un montant d'ouvrant 1 et à former un espace de réception 6 pour un élément supporté 11 de l'ouvrant. Ensuite, il est procédé au tronçonnage de la pluralité de barres de manière transversale pour obtenir la longueur souhaitée pour les barres, cette longueur étant adaptée à l'ouvrant. Pour au moins l'une des barres et, de préférence, pour toutes les barres de la pluralité de barres, on fixe au moins une pièce de renfort 19 obtenue par l'un des procédés précédemment mentionnés de manière à ce qu'elle s'étende entre et perpendiculairement à chacune des deux demi-coques 2.

Enfin il est procédé à l'assemblage de la pluralité de barres autour d'un élément de garnissage tel qu'une vitre. Ce procédé peut se faire dans des ateliers différents, l'assemblage de barres se faisant dans un autre lieu que l'étape de fabrication des pièces de renfort, l'étape de fabrication des barres et l'étape de mise en forme des barres.

L'ensemble des barres découpées à la longueur de l'ouvrant avec leur(s) traverse(s) et leur(s) pièces de renfort forme le montant d'ouvrant 1 qui peut être monté sur place, avantageusement après avoir été laqué. La pièce de renfort 19 en composite est avantageusement disposée dans l'espace de réception 6 de l'élément supporté 11, avantageusement contre la traverse 7 faisant office de barrette à rupture de pont thermique. Chacune de ses extrémités peut être en appui contre un organe à proximité d'une demi-coque 2 en laissant un jeu maximal de 2mm entre la pièce 19 et l'organe d'appui. La pièce de renfort 19 présente une forme complémentaire correspondant à la forme de la traverse 7 sur lequel elle s'appuie, avantageusement une forme plate mais pas seulement une telle forme. Cet organe est avantageusement un marteau de sertissage 12 disposé d'un côté de la traverse 7, ce marteau de sertissage 12 pouvant servir au maintien de la traverse 7 du côté de la face de la traverse 7 supportant la pièce de renfort 19.

II peut aussi être utilisé au moins un élément de fixation 18, par exemple du type vis qui traverse la pièce de renfort 19 en composite ainsi que la barrette 7 pour la solidarisation de ces deux éléments 18, 19 entre eux.

D'autres moyens de solidarisation peuvent aussi être utilisés par exemple rivetage, collage etc. De préférence, la pièce de renfort 19 formant une plaque, présente une face qui est entièrement au contact d'une face de la traverse 7 formant une barrette. De préférence, la face de la traverse 7 sur laquelle est fixée la pièce de renfort 19 est la face tournée vers l'ouverture par laquelle l'élément supporté 11 est introduit. Cela permet de faciliter la fixation de la pièce de renfort 19 et donc de réduire le coût d'un montant d'ouvrant selon l'invention. Un autre positionnement est aussi possible pour la pièce de renfort 19 en composite. Par exemple, cette pièce 19 peut aussi être associée à l'autre traverse 8 disposée de l'autre côté de l'espace intermédiaire 5 interne au montant de l'ouvrant 1. La longueur du montant d'ouvrant 1 s'étendant parallèlement au bord de l'ouvrant, donc dans la direction perpendiculaire au plan des figures 1 à 4, la pièce de renfort 19 peut s'étendre sur la longueur d'au moins une portion du montant 1. Avantageusement, la pièce de renfort 19 peut s'arrêter à moins de 10cm de chaque extrémité longitudinale du montant d'ouvrant 1. La pièce de renfort 19 en composite concourt avec le guide centreur 13 à l'alignement de l'élément de fermeture 4 du montant d'ouvrant 1 avec l'évidement de l'élément de verrouillage 9 porté par le dormant 10. A la figure 2, il peut être vu que la distance « d » de décalage entre l'axe médian de l'élément de fermeture 4 et l'axe médian de l'évidement de réception de l'élément de verrouillage 9 a diminué par rapport à la distance « d' » de décalage montrée à la figure 1 pour un montant d'ouvrant 1 de l'état de la technique.

La figure 4 illustre un autre mode de réalisation de la pièce de renfort 19 que celui montré aux figures 2 et 3. La figure 4 diffère essentiellement des figures 2 et 3 de par la forme de cette pièce de renfort 19. Dans toutes les formes de réalisation, chaque marteau de sertissage 12, sur la face de la traverse 7, 8 contre laquelle la pièce de renfort 19 est disposée, forme une surface d'appui pour ladite pièce de renfort. La pièce de renfort 19 des figures 2 et 3 ou une portion de la pièce de renfort 19 de la figure 4 étant intercalée entre deux marteaux de sertissage 12 en vis-à-vis.

Cependant à la figure 4, la pièce de renfort 19 comprend deux épaulements 20 sur une portion de ses extrémités tournées respectivement vers une demi-coque 2. Chaque épaulement 20 repose contre et en recouvrant la surface d'appui d'un marteau de sertissage 12 respectif. Chaque épaulement forme ainsi un logement pour le marteau de sertissage. La surface d'appui se trouve alors sur la face de son marteau de sertissage 12 opposée à celle supportant la traverse 7, 8. De plus, chaque extrémité des épaulements 20 repose contre la paroi interne d'une demi-coque 2 respective. A la figure 4, la pièce de renfort 19 n'est pas vissée contre la traverse 7 mais est maintenue contre celle-ci par un autre moyen de solidarisation, par exemple par collage, soudage ou rivetage. Il est cependant possible qu'une telle pièce de renfort 19 soit vissée. Avantageusement, la pièce de renfort 19 présente une épaisseur qui est environ quatre fois moindre que la largeur entre marteaux de sertissage 12 se trouvant chacun sur une demi-coque 2 en vis-à-vis. L'épaisseur de la pièce de renfort 19 dans le mode de réalisation de la figure 4 peut être donc plus grande que l'épaisseur de la pièce de renfort 19 illustrée aux figures 2 et 3, sensiblement deux fois plus grande, sans que cela soit limitatif. En effet, à la figure 4, la portion de la pièce de renfort 19 portant les épaulements 20 présente la même épaisseur que la portion de la pièce de renfort 19 se trouvant intercalée entre les marteaux de sertissage 12, cette dernière portion correspondant sensiblement à l'épaisseur de la pièce de renfort 19 montrée aux figures 2 et 3. L'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemples.

REFERENCES 1. Montant d'ouvrant 2. Demi-coque 3. Gorge 4. Elément de fermeture 4a. Base 5. Espace intermédiaire 6. Espace de réception 7. Traverse à rupture de pont thermique 8. Traverse à rupture de pont thermique 9. Elément de verrouillage 10. Dormant 11. Elément supporté 12. Marteau de sertissage 13. Guide centreur 14. Joint d'étanchéité 14a. Rainure 14b. Lèvre 15. Extrémité recourbée 16. Structure de renfort 17. Bras 18. Elément de fixation 19. Pièce de renfort 20. Epaulement d. Distance d'. Distance30

Claims (23)

1. REVENDICATIONS1. Montant d'ouvrant (1) s'étendant le long d'au moins un bord de l'ouvrant en étant formé de deux demi-coques (2) et présentant une première ouverture destinée à être solidarisée de manière amovible avec un dormant (10) et une seconde ouverture destinée à recevoir un élément supporté (11), les deux demi-coques (2) définissant entre elles au moins un espace interne (3, 5, 6) recevant au moins une traverse (7, 8) s'étendant perpendiculairement aux deux demi-coques (2), joignant les deux demi-coques et formant une barrette à rupture de pont thermique, caractérisé en ce que le montant d'ouvrant (1) comprend également au moins une pièce de renfort (19) en un matériau composite isolant thermique sous forme de fibres, tresses ou bandes noyées dans un matériau thermodurcissable, la pièce de renfort (19) s'étendant dans ledit au moins un espace interne (3, 5, 6) et étant solidaire des deux demi-coques (2).
2. 2. Montant d'ouvrant (1) selon la revendication précédente, dans lequel les fibres, tresses ou bandes forment un tissu de fibres ou un nappage de fibres imprégnées du matériau thermodurcissable.
3. 3. Montant d'ouvrant (1) selon l'une quelconque des deux revendications précédentes, dans lequel le matériau thermodurcissable est une résine ou du PVC.
4. 4. Montant d'ouvrant (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la pièce de renfort (19) est à base de fibres ou de bandes de verre, de carbone ou d'aramide associées.
5. 5. Montant d'ouvrant (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la pièce de renfort (19) forme une plaque pultrudée ou pulextrudée.
6. 6. Montant d'ouvrant (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la pièce de renfort (19) est de forme plate et s'étend selon la longueur d'au moins une portion du montant (1).
7. 7. Montant d'ouvrant (1) selon la revendication précédente, dans lequel la pièce de renfort (19) est sous la forme d'une barre plate.
8. 8. Montant d'ouvrant (1) selon l'une quelconque des deux revendications précédentes, dans lequel la pièce de renfort (19) finit à moins de 10cm de chaque extrémité longitudinale du montant (1).
9. 9. Montant d'ouvrant (1) selon l'une quelconque des trois revendications précédentes, dans lequel la pièce de renfort (19) est en appui sur chacune des deux demi-coques (2) par ses extrémités.
10. 10. Montant d'ouvrant (1) selon l'une quelconque des quatre revendications précédentes, dans lequel ladite au moins une traverse (7, 8) présente une forme plane, la pièce de renfort (19) étant disposée contre une face de la traverse (7, 8), la pièce de renfort (19) présentant une forme complémentaire à celle de la traverse (7, 8).
11. 11 Montant d'ouvrant (1) selon l'une quelconque des cinq revendications précédentes, dans lequel ladite au moins une traverse (7, 8) est supportée à chacune de ses extrémités sur chacune de ses faces par des marteaux de sertissage (12) portés par les demi-coques (2), chaque marteau de sertissage (12), sur la face de la traverse (7, 8) contre laquelle la pièce de renfort (19) est disposée, formant une surface d'appui pour ladite pièce de renfort (19).
12. 12. Montant d'ouvrant (1) selon la revendication précédente, dans lequel la pièce de renfort comprend deux épaulements (20), chaque épaulement (20) recouvrant la surface d'appui d'un marteau de sertissage (12) respectif, la surface d'appui se trouvant sur la face de son marteau de sertissage opposée à celle supportant la traverse (7, 8), chaqueextrémité des épaulements (20) arrivant en butée contre la paroi interne d'une demi-coque respective.
13. 13. Montant d'ouvrant (1) selon l'une quelconque des trois revendications précédentes, lequel comprend deux traverses (7, 8) disposées successivement entre les première et seconde ouvertures, la pièce de renfort (19) étant disposée sur la face de la traverse (7) la plus proche de la seconde ouverture.
14. 14. Montant d'ouvrant (1) selon l'une quelconque des quatre revendications précédentes, comprenant au moins un moyen de fixation (18) configuré pour solidariser la pièce de renfort (19) avec la traverse (7) contre laquelle la pièce (19) est en appui.
15. 15. Montant d'ouvrant (1) selon la revendication précédente, dans laquelle la pièce de renfort (19) est vissée sur la traverse (7).
16. 16. Ouvrant caractérisé en ce qu'il comprend un montant d'ouvrant (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes.
17. 17. Ouvrant selon la revendication précédente, lequel est un ouvrant coulissant.
18. 18. Ouvrant selon l'une quelconque des deux revendications précédentes, dans lequel au moins le montant d'ouvrant (1) est laqué.
19. 19. Système d'ouvrant comprenant un ouvrant selon l'une quelconque des trois revendications précédentes ainsi qu'un dormant (10) dont les formes et dimensions sont configurées pour réaliser une solidarisation amovible avec le montant d'ouvrant (1).
20. 20. Système d'ouvrant selon la, revendication précédente, dans lequel la solidarisation amovible entre le montant (1) et le dormant (10)comprend au moins un élément de fermeture (4) ou pêne porté par l'un parmi le montant (1) et le dormant (10) et coopérant avec un élément de verrouillage (9) ou gâche porté par l'autre parmi le montant (1) et le dormant (10), l'élément de fermeture (4) pointant vers l'élément de verrouillage (9) et pénétrant dans un évidement de réception de l'élément de verrouillage (9) pour la solidarisation, l'évidement de réception comportant un guide centreur (13) guidant en son intérieur l'extrémité de l'élément de fermeture (4) lui faisant face lors de la solidarisation.
21. 21 Procédé de fabrication d'un montant d'ouvrant (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que la pièce de renfort (19) est fabriquée par une étape d'engluage de fibres, tresses ou bandes dans un matériau thermodurcissable formant ainsi un matériau composite suivie d'une étape d'extrusion du matériau composite à travers une filière chauffée durcissant le matériau thermodurcissable tout en donnant sa forme définitive à la pièce (19).
22. 22. Procédé selon la revendication précédente, pour lequel le matériau thermodurcissable est une résine imprégnant par un procédé de pultrusion les fibres, tresses ou bandes formant un tissu ou un nappage, l'étape d'extrusion répartissant la résine sur le matériau composite et polymérisant la résine.
23. 23. Procédé de fabrication d'un montant d'ouvrant (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que la pièce de renfort (19) est fabriquée par une étape d'extrusion du matériau thermodurcissable à travers une filière donnant sa forme définitive à la pièce (19), les fibres, tresses ou bandes étant intégrées au matériau thermodurcissable au cours de ladite étape d'extrusion.24. Procédé selon l'une quelconque des trois revendications précédentes, pour lequel les fibres, tresses ou bandes sont de forme allongée et le matériau thermodurcissable du PVC. 25. Procédé de fabrication d'un montant d'ouvrant (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, à partir de profilés formant demi-coques (2), traverse (7, 8) et pièce de renfort (19), le procédé comprenant les étapes suivantes: - obtention d'une pluralité de barres par assemblage de deux demi- coques (2) sur au moins une traverse (7, 8) interne commune de manière à ce que la traverse (7, 8) relie les deux demi-coques (2) en formant une rupture de pont thermique entre les deux demi-coques (2), les deux demi-coques (2) et la traverse (7, 8) étant configurées pour coopérer de manière à former une section linéaire d'un montant d'ouvrant (1) et à former un espace de réception pour un élément supporté (11) de l'ouvrant, - pour au moins l'une des barres et de préférence pour toutes les barres de la pluralité de barres, fixation d'au moins la barre formant pièce de renfort (19) de manière à ce qu'elle s'étende entre et perpendiculairement à chacune des deux demi-coques (2), - tronçonnage de la pluralité de barres de manière transversale pour obtenir la longueur souhaitée pour les barres, - assemblage de la pluralité de barres tronçonnées autour d'un élément supporté (11).25