FR3005672A3

FR3005672A3 - Revetement de sol assemble

Info

Publication number: FR3005672A3
Application number: FR1454265A
Authority: FR
Inventors: Radovan Vojtasik
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2013-05-20
Filing date: 2014-05-14
Publication date: 2014-11-21
Anticipated expiration: 2024-05-14
Also published as: FR3005672B3

Abstract

Les pièces (1,2,3) du plancher comportent des creux de raccordement (4) qui passent hors de leur surface faciale d'un côté latéral à l'autre. Les pièces (1,2,3) sont raccordées par un moyen de raccordement (5) rigide à broche, dont une partie est fixée au creux de raccordement (4) de la première pièce (1) et la deuxième partie au corps de la deuxième pièce (2) adjacente. Les creux de raccordement (4) ont avantageusement les diamètres différents, le plus grand pour une tête (6) du moyen de raccordement (5) et le diamètre inférieur pour la broche.

Description

Revêtement de sol assemblé La présente invention concerne un revêtement de sol, tel que parquets flottants, planchers à listel et revêtements industriels de sol en lames de parquet, qui est assemblé à partie de pièces préfabriquées. Il est proposé une nouvelle conception de construction de pièces du revêtement de sol ainsi que des revêtements de sol assemblés en ces pièces. Les revêtements de sol classiques comprennent les parquets en planches de bois simples et les assemblages à rainure et fausse languette. Les plaques simples sont une variante des planchers, où les plaques sont posées côte à côte sur un dessous et fixées directement par des vis à bois ou des clous, qui traversent les plaques du dessus vers le dessous. Les moyens de fixation, qui sont d'habitude des vis à bois ou des clous, sont posés dans le sens vertical et les têtes des clous ou des vis à bois sortent du côté facial des plaques. La mise en oeuvre est simple, par une pose successive sur place et le clouage ou le perçage des vis à bois, avec un taraudage préalable éventuel des trous. Dans le cas des assemblages à rainure et fausse languette, pour solidifier l'assemblage et pour limiter les jointures, on utilise un mode d'assemblage, qui consiste à réaliser une rainure sur le côté latéral de chaque plaque dans le sens longitudinal. Sur le côté correspondant de la plaque adjacente, un rebond longitudinal est réalisé, une fausse languette. Le procédé est toujours très simple. Sur le support, constitué d'une surface plane ou une structure de support, une plaque est posée à côté de l'autre et après, la fausse languette est mise dans la rainure. Après quoi, suit le clouage ou le perçage de la plaque au support perpendiculairement du côté facial de la plaque ou éventuellement, en biais à la fausse languette. Un grand désavantage des planchers décrits à l'alinéa précédent est le fait que, lors du dessèchement des matériaux, aux changements de températures ou à l'humidité, le matériau du plancher ne peut pas s'accommoder. Les plaques individuelles sont fixées au support et ne peuvent pas se déplacer au besoin, ce qui se manifeste par la création de jointures indésirables et de craquelures au plancher ou au contraire, par des renflements du plancher fini. Un autre désavantage des planchers de ce type est leur aspect visuel, avec des têtes de vis à bois ou de clous bien visibles ce qui est inacceptable dans un intérieur d'aujourd'hui. Un autre type de planchers, largement utilisé de nos jours, est les planchers de type planchers flottants. Il s'agit de revêtements de sol assemblés en structures planes, avec des pièces particulières accotées à l'aide d'assemblages en charnière variées. Un ensemble compact à l'assemblage en charnière est obtenu en poussant des pièces particulières l'une à l'autre. La réalisation d'un tel plancher est très simple, il suffit d'adapter la longueur des pièces et après la mise forcée, les pièces s'emboîtent spontanément. Au contour de la pièce, un joint élargi de dilatation demeure, recouvert par une plinthe. Dans ce cas, rien n'empêche le glissement des pièces particulières. Lors des premières années d'exploitation, la maturation du matériau et sa dilatation se manifeste par l'élargissement ou par la réduction de la lisière au bord de la surface façonnée. Lors de la première année, on constate souvent ces changements répétés, et c'est pourquoi ce type de plancher est dit flottant. Les moyens d'assemblage, les charnières, peuvent être en forme de queue-d'aronde ou d'une autre forme des parois latérales des pièces capables de s'emboîter. Sur le marché, beaucoup de gammes d'assemblages en charnière sont offertes. Par exemple, le brevet CZ U 16645 décrit la construction d'un plancher flottant en bois, assemblé de plaques à rainure et à fausse languette de type assemblage en charnière. La fausse languette des plaques possède son dessus horizontal, la surface inférieur de la fausse languette fait, par rapport à la surface supérieur, un angle de 13 à 17 degrés angulaires. L'épaisseur de la fausse languette à sa base fait de 40 à 50% de l'épaisseur de la plaque et la longueur de la fausse languette à sa surface supérieure fait de 65 à 80% de l'épaisseur de la plaque. En même temps, l'épaisseur de la branche supérieure de la rainure fait de 25 à 35% de l'épaisseur de la plaque. Un autre exemple d'un plancher flottant est décrit au brevet EP 1 350 904 B2. Il s'agit d'un profilé destiné à l'assemblage perpendiculaire d'au moins deux pièces de plancher le long du plan perpendiculaire d'exercice, qui sont composées d'une paroi supérieure, d'une paroi inférieure, de deux parois longitudinales et deux parois faciales, et ce profilé comprend la rainure ainsi que la fausse languette. Des éléments correspondants de blocage sont disposés sur la rainure et la fausse longuette, supportés par au moins deux pièces d'assemblage de plancher à leur adjonction verticale. Le désavantage des planchers flottants assemblés en charnière réside dans l'écartement local des pièces particulières qui se manifeste lors de l'exploitation, avec en conséquence l'apparition des jointures ingrates et éventuellement, par la cassure des assemblages en charnière. La cause de ces troubles est le fait, qu'à l'aplomb des meubles et d'autres charges, et/ou si la surface du plancher est assez considérable, le glissement des pièces individuelles sur le support n'est plus libre, il est irrégulier. Dans ce cas, le plancher accuse un écartement local ou la cassure du joint, une incidence plus facile que le « flottage ». Ces désavantages se manifestent surtout avec un plancher en bois qui en réalité, est beaucoup plus onéreux qu'un stratifié ou un aggloméré en fibres de bois ou un autre matériau artificiel. Par contraste, le bois est un matériau naturel aux avantages multiples, comme il est perméable, esthétique etc., donc il est considéré comme le matériau de qualité supérieure et donc généralement, il est le plus sollicité. Les autres types d'assemblage de pièces de plancher qui sont connus, comme l'assemblage par collage, l'assemblage à l'aide de goujons insérés, l'assemblage par une couche décorative d'espacement, etc. se soldent par les 20 mêmes désavantages. La solution proposée supprime les désavantages énumérés précédemment. La nouvelle conception de construction de revêtement de sol assemblé en forme d'une structure planaire consiste en une couche de pièces plates, posées les unes à côté des autres et possédant chacune une surface 25 faciale et une surface envers. Le principe de la nouvelle solution consiste en ce qu'au moins certaines pièces sont munies d'au moins un creux de raccordement, qui passe hors de la surface faciale de la pièce, à distance fluctuante ou non par rapport à sa surface faciale, d'un côté à l'autre de ladite pièce, c'est-à-dire, à travers toute la pièce, et dans la direction d'une ligne droite dirigée vers la pièce 30 adjacente. Les pièces adjacentes sont assemblées mutuellement à l'aide d'au moins un moyen de raccordement rigide à broche, dont une première partie est située au creux de raccordement de la première pièce et une deuxième partie ressort du creux de raccordement dans le corps de l'autre pièce adjacente où elle est fixée rigidement. Le creux de raccordement suivant la solution proposée peut prendre la forme soit d'un trou de la pièce, soit d'une rainure, réalisée comme une mortaise sur la surface envers de la pièce. De préférence, le creux de raccordement comprend deux diamètres différents, dont un diamètre plus grand sert au passage d'une tête du moyen de raccordement rigide, par exemple pour une tête de vis à bois, et un diamètre inférieur pour la broche dudit moyen, par exemple, une tige de la vis à bois.

L'utilisation des vis à bois comme un moyen d'assemblage n'est pas obligatoire. En alternative, on peut utiliser par exemple des goujons, des clous ou des pièces similaires à enfoncer ou à régler, aussi que des vis d'assemblage en deux pièces avec des écrous de types différents comme des écrous d'immobilier, des pièces d'ancrage etc.

Le creux de raccordement traverse toute la pièce d'un côté à l'autre. Il peut accuser une certaine déclinaison, pour faciliter l'assemblage par exemple, une petite déclinaison dans le sens vers le bas. Pour faciliter la fabrication et éliminer les risques de la cassure indésirable au montage ou si le plancher est très sollicité, le creux de raccordement passe parallèlement au plan facial de la surface des pièces. Pour faciliter le montage, le creux de raccordement est réalisé à travers de la pièce entière dans le sens transversal. Suivant la solution proposée, l'enclavement de la tête du moyen de raccordement peut être avantageusement réalisé de manière suivante. Au moins une pièce du couple des pièces assemblées mutuellement peut être d'au moins une partie du côté, avec un creux de raccordement ou des creux de raccordement, servant d'entrée à la broche du moyen de raccordement, équipé avantageusement d'au moins une rainure, qui lui traverse dans le sens longitudinal et qui est accommodée pour la tête du moyen de raccordement.

Avantageusement, il contient donc une brèche entre les parois de l'encaissement de la rainure, à la taille supérieure par rapport à la taille de la tête du moyen de raccordement. De cette rainure sort au moins un creux de raccordement, réalisé dans cette pièce.

Au moins une pièce comporte avantageusement au moins deux creux de raccordement. Avantageusement, au moins une pièce comporte au moins trois creux de raccordement, qui la traversent en parallèle, à la distance mutuelle régulière.

Avantageusement, le système de construction suivant la solution proposée est combiné avec un des types modernes des planchers flottants, avec au terme général, les assemblages en charnière. Les pièces adjacentes ont de plus, à côté de la fixation mutuelle à l'aide des creux de raccordement et du moyen de raccordement suivant l'Invention, une figure d'emboîtement où une pièce possède au moins une saillie d'attachement et l'autre pièce possède au moins un encaissement d'attachement pour cette saillie, les deux de manière à assurer la position mutuelle bien définie à l'état raccordé. La solution technique proposée est avantageuse surtout pour les planchers de type planchers flottants, pour les planchers à listel et pour les revêtements industriels en planches de parquet ou pour les planchers composés des pièces ou de panneaux étroits. Les planchers conçus suivant la solution proposée sont rigides et bien résistants sous la charge, aux pressions irrégulières, aux fuites etc. L'avantage principal desdits planchers et le fait que même durant l'exploitation à long terme, aux conditions d'exploitation sévères, aux grandes surfaces du plancher, les crevasses indésirables et des écartements ne se manifestent pas. Un grand avantage est le fait que les moyens d'assemblage suivant l'invention tirent les pièces du plancher l'une à l'autre. Les planchers suivant la solution proposée ont une très bonne longévité. Le plancher construit est très résistant, y compris la résistance au retrait ou au gonflage. Au montage du plancher, seulement certaines pièces peuvent posséder les creux de raccordement ou au contraire, les creux de raccordement peuvent faire partie de toutes les pièces. Le système des creux de raccordement peut être combiné avantageusement avec le système d'assemblage en charnière qui s'emboîtent et qui est aujourd'hui utilisé couramment dans différentes figures pour les planchers flottants et aussi, avec le collage des pièces adjacentes par les colles particulières, pour assurer la cohérence du plancher réalisé. L'invention est propice surtout pour les planchers mais aussi pour le recouvrement des façades, des intérieurs et des salles de bain, surtout en bois. Si la colle n'est pas utilisée lors des montages, un éventuel démontage du plancher est facile ainsi qu'un démontage partiel, avec la possibilité de changer une pièce endommagée ou plusieurs. Un autre avantage des planchers suivant l'invention est la possibilité de meuler le plancher posé et de modifier sa surface à volonté, par exemple par la peinture ou par l'imprégnation à la cire etc. L'invention rend possible d'utiliser les planches ou les pièces de l'épaisseur considérable, par exemple, pour la plate-forme de la cheminée, etc. L'invention est commode surtout pour les pièces d'épaisseur notable, et n'est pas recommandé pour les pièces minces ou extrêmement minces. L'invention rend possible d'utiliser, en fonction de la forme, des dimensions et de la structure des pièces, la longueur optimale des broches des moyens de raccordement. Par exemple, s'il importe à augmenter la rigidité du plancher et éviter les cassures longitudinales, on utilise des broches plus longues, à la taille au multiple 1,3 de la largeur de pièces. La solution proposée est expliquée à l'aide des plans, qui présentent : - Fig. 1 : une vue d'espace à projection verticale sur la coupe verticale qui passe par un plancher assemblé où les pièces sont raccordées par des vis à bois et comporte un creux de raccordement de deux diamètres ; - Fig. 2 : une vue frontale sur la coupe verticale du plancher, assemblé par vis à bois avec la tête accotée, à la rainure longitudinale périphérique, dans la rainure longitudinale latérale des pièces, comportant un creux de raccordement d'un seul diamètre ; Fig. 3 : une vue frontale de la coupe verticale du plancher, selon une variante avec le raccordement par une vis d'assemblage avec les têtes accotées aux creux de raccordement aux cavités enchaînées de raccordement à deux diamètres ; - Fig. 4 : une vue frontale de la coupe verticale du plancher, selon une variante avec le raccordement par des vis d'assemblage avec l'écrou de meuble et la tête de la vis accotée au creux de raccordement de deux diamètres ; - Fig. 5 : une vue frontale de la coupe verticale du plancher, selon une 30 variante de raccordement avec les vis d'assemblage avec l'écrou enfoncé, à la tête de la vis accotée au creux de raccordement de deux diamètres ; - Fig.6 : le schéma du procédé de réalisation du plancher dans les étapes consécutives A à D ; - Fig. 7 : une vue d'espace du dessous sur la coupe verticale au plancher modèle assemblé avec les creux de raccordement ; - Fig. 8 : une vue de gauche de la coupe verticale du plancher suivant l'image précédente selon la ligne A-A, tracée sur cette image précédente.

Un exemple de la réalisation optimale de la solution proposée est le revêtement de sol assemblé, suivant Fig. 1 et Fig. 6. Un revêtement de sol assemblé prend une forme planaire, composée de la couche des pièces 1, 2, 3 planaires, déposées l'une à côté de l'autre, avec sa surface faciale vers le haut et sa surface envers vers le bas. Les pièces 1, 2, 3 possèdent des creux de raccordement 4 en forme de trou, qui passent hors de la surface faciale d'un côté à l'autre par chaque pièce 1, 2, 3. Les creux de raccordement peuvent accuser une légère inclinaison, même presque imperceptible ou être parallèles à la surface faciale, ce qui est visualisé sur la Fig.1, mais en tout cas il s'agit de la direction de la ligne qui passe toujours d'un côté de la première pièce 1 par tout son corps vers la deuxième pièce 2 adjacente, jamais hors ce corps. Les pièces 1, 2, 3 avoisinantes sont raccordées mutuellement et avec avantage, serrées à l'aide de moyens de raccordement 5 de l'assemblage rigide avec une broche, dans cet exemple, par intermédiaire d'une vis à bois. Dans chacun des creux de raccordement 4 choisi par le fabricant pour la fixation, une vis à bois est posée, dont une partie se trouve au creux de raccordement 4 de la première pièce 1 et l'autre partie sort du creux de raccordement 4 dans le corps de la pièce 2 adjacente où elle est fixée rigidement. La Fig. 1 visualise la coupe du raccordement aux lieux de la première pièce 1 en exécution avantageuse, qui consiste à créer le creux de raccordement 4 à 25 deux diamètres différents. Le plus grand diamètre est accommodé par ses dimensions à la taille de la tête 6 de la vis à bois, et le diamètre inférieur pour la tige de la vis à bois. Le creux de raccordement 4 passe par la première pièce 1 par la direction transversale, donc perpendiculairement à son bord et avantageusement, par la voie la plus courte possible. 30 Dans le cas illustré, les pièces 1, 2, 3 constituent des plaques avec un assemblage latéral classique par fausse languette et rainure 7. C'est pourquoi chacune pièce 1, 2, 3 possède sur une de ses faces latérales une fausse languette et de l'autre côté une rainure 7 longitudinale, pour y loger la fausse languette. Suivant la Fig. 2, cette rainure 7 peut être utilisée pour y loger la tête 6 du moyen de raccordement 5. Dans ce cas, le creux de raccordement 4 peut prendre une forme simple d'un trou foré à un seul diamètre sur tout son passage, ce qui est aussi visible sur la Fig. 2. Si les pièces 1, 2, 3 sont réalisées en massif et si on ne peut distinguer la surface faciale, on les pose à l'assemblage du plancher de manière à avoir toujours une pièce du couple des pièces 1, 2, 3 associées avec la rainure 7 du côté réservé pour l'entrée de la broche du moyen de raccordement 5 et l'extrémité de cette rainure 7 sert après, lors des montages, pour y accoter la tête 6 du moyen de raccordement 5. Cette solution est propice pour l'assemblage par les vis à bois et pour les pièces 1, 2, 3 possédant une rainure 7 quelconque sur au moins une partie de son côté latéral, ici elle passe avantageusement au sens longitudinal et de cette rainure 7, sort au moins un creux de raccordement 4 réalisée dans cette pièce 1, 2, 3. Il n'est pas absolument nécessaire d'utiliser en qualité du moyen de raccordement 5 de l'assemblage rigide une vis à bois, bien que cet arrangement soit probablement le plus avantageux en ce qui concerne la facilité des montages, le démontage simple et le prix coûtant avantageux. Sur les Fig. 3 à Fig. 5, il y a les 20 exemples d'autres alternatives des moyens de raccordement 5. A chaque type choisi du moyen de raccordement 5 correspond un mode de fixation de ses extrémités, surtout le mode de fixation de l'extrémité qui se trouve à l'autre pièce 2. La Fig. 3 présente l'assemblage avec une vis d'assemblage à deux têtes. 25 Pour l'assemblage de ce type, les pièces 1, 2, 3 sont apposées de manière que les creux de raccordement 4 s'enchaînent toujours à la première et la deuxième pièce 1, 2. Les creux de raccordement 4 sont fabriquées à deux diamètres et ces pièces 1, 2 sont orientées par leur moindre diamètre l'une vers l'autre. Les deux têtes 6 de vis sont adossées aux creux de raccordement 4 au commencement de 30 leur partie étroite. La Fig. 4 présente un raccordement par une vis d'assemblage avec un écrou de meuble 8. La tête 6 de la vis est accotée au creux de raccordement 4 à deux diamètres au lieu de leur rétrécissement à l'intérieur de la première pièce 1 et l'écrou de meuble 8 est encastrée d'avance dans la deuxième pièce 2. La Fig. 5 présente un raccordement par une vis d'assemblage avec un écrou emboîté 9. La tête 6 de la vis est, de façon similaire au cas précédent, accotée au creux de raccordement 4 à deux diamètres à l'intérieur de la première pièce 1. L'écrou emboîté 9 est mis à l'avance dans la rainure 7 longitudinale de la deuxième pièce 2. Les creux de raccordement 4 peuvent être au nombre d'un, deux ou plusieurs, et sur quelques pièces seulement ou toutes les pièces 1, 2, 3. S'il s'agit de pièces 1, 2, 3 d'important gabarit, il est plus propice d'y avoir deux ou plusieurs creux de raccordement 4. Dans ce cas, les creux de raccordement 4 passent de préférence parallèlement les uns aux autres et sont situés avantageusement à écartement régulier. Les creux de raccordement 4 aux extrémités peuvent être situés en correspondance dans le cas où la mise du plancher est en file continue par d'autres pièces 1, 2, 3 dans le sens longitudinal. L'exemple de disposition d'un plancher avec les creux de raccordement 4 qui sont réalisés comme une rainure à la surface envers des pièces 1, 2, 3 est présenté aux Fig. 7 et Fig.8. Il s'agit en principe de la modification de l'arrangement décrit dans les exemples précédents avec pour différence, les pièces 1, 2, 3 ne sont pas forés par des trous, mais on taille une rainure transversale. La Fig. 8 montre une rangée des creux de raccordement 4 à écartement régulier. Un revêtement de sol assemblé suivant l'Invention peut accommoder les moyens de raccordement 5 de langueurs variées, par exemple, une vis à bois raccourcie dans le cas de présence d'un noeud ou d'un autre obstacle à la fixation facile à l'autre pièce 2 raccordée. Un revêtement de sol assemblé suivant la solution proposée peut être réalisé même avec les planches ordinaires avec les parois latérales plates. Il est quand-même avantageux si les pièces 1, 2, 3 adjacentes peuvent être fixées, en plus des creux de raccordement 4 et des moyens de raccordement 5 rigide de type vis à bois etc., aussi à l'aide de leur forme d'accouplement. De préférence, à l'aide des saillies de raccordement et des mortaises d'encaissement réalisées aux pièces opposées, les deux en forme de moyens aptes à assurer la position mutuelle précise des pièces 1, 2, 3 à l'état de raccordement. La solution proposée peut aussi être exploitée pour l'amélioration de la qualité du plancher avec la jonction de pièces 1, 2, 3 de type à languette en croix, aux goujons d'assemblage insérés, à la dilatation incorporée ou à la couche intermédiaire incorporée d'un élément décoratif, aux raccordements collés entre les pièces 1, 2, 3, etc. La Fig. 6 présente le schéma de confection d'un revêtement de sol assemblé suivant la solution proposée. Le plancher est réalisé selon une couche des pièces 1, 2, 3, par leur pose successive l'une à côté de l'autre à l'endroit et par leur fixation. Selon le procédé actuel, les pièces 1, 2, 3 sont fixées à leur place à l'aide du forage des creux verticaux et après, par leur fixation au support par ces creux verticaux par l'enfoncement des vis à bois dans la direction du dessus vers le dessous par le plan facial, de sorte qu'on aboutit à la fixation immobile des pièces 1, 2, 3 par rapport au support. Suivant la solution proposée, l'accouplement se fait dans le sens horizontal. Le résultat se solde du caractère d'un plancher flottant. Les pièces 1 choisies à raccorder sont tout d'abord munies, dans un cas optimal chez le fabricant et le cas échéant lors de la pose, des creux de raccordement 4 qui traversent toute la pièce 1 d'un côté au côté opposé, dans la direction non située dans la surface faciale (plan facial), vers la deuxième pièce 2 adjacente, à laquelle doit être apposée la pièce 1, par rapport à la position de pièces 1, 2, 3 au plancher en construction. Le plancher est exécuté de manière à apposer la première pièce 1, qui est équipée des creux de raccordement 4, à l'autre pièce 2, déjà posée à sa place définitive. Le moyen de raccordement 5 fixe est mis dans les creux de raccordement 4, il porte déjà une broche, par exemple, une vis à bois. Suit la pose par le creux de raccordement 4, de l'extrémité du moyen de raccordement 5 au corps de la pièce 2 adjacente, et sa fixation rigide à sa place. S'il s'agit de la vis à bois, cette fixation se fait par l'enclavement au moins partiel de sa partie filetée. En même temps, au moins une partie de la broche du moyen de raccordement 5 qui est par exemple, la tige de la vis à bois, est laissée au creux de raccordement 4 de la première pièce 1 à accoupler et à la première pièce 1 accouplée est fixé rigidement l'autre extrémité du moyen de raccordement 5, par exemple la tête 6 de la vis à bois, accotée soit à la rainure 7 longitudinale, soit à l'étroitement du creux de raccordement 4. Pendant toute la procédure de la mise du plancher, chaque dépose et la fixation du moyen de raccordement 5 à l'aide desdits creux de raccordement 4 se fait hors de la surface faciale aussi bien de la pièce 2 à placer et de la pièce 2 déjà posée sur sa place définitive. Les creux de raccordement 4 sont forés aux pièces 1, 2, 3 avantageusement en parallèle au plan facial des pièces, et ceci soit par le forage des pièces 1, 2, 3, avec la formation des trous, soir par fraisage du coté envers des pièces 1, 2, 3 avec la création de rainure. Avantageusement, on prépare le creux de raccordement 4 à deux diamètres, pour profiter de cette différence de diamètres pour la mise de la tête 6 du moyen de raccordement 5. Ceci se fait de manière suivante. Au moins un segment du creux de raccordement 4 est fait au diamètre plus grand, par rapport à l'autre segment du même creux de raccordement 4, et après, lors de la pose du plancher, la première pièce 1 forée est apposée à une autre pièce 2 déjà posée par l'orifice de plus petit diamètre du creux de raccordement 4. Dans le creux de raccordement 4 ainsi orienté, le moyen de raccordement 5 avec sa tête 6 est introduit, par le segment de plus grand diamètre du creux de raccordement, à commencer par la broche, jusqu'au fond c'est-à-dire suffisamment profondément, pour que la tête 6 du moyen de raccordement 5 soit accotée à l'endroit de rétrécissement du creux de raccordement 4. Les moyens de raccordement 5 sont de longueur adéquate, pour que l'extrémité de leur broche dépasse, autorisant son introduction dans la deuxième pièce 2 déjà posée. Dans le cas du raccordement par des vis à bois ou par des clous, la première pièce 1 est apposée à la deuxième pièce 2 déjà posée, de manière à avoir le débouché du creux de raccordement 4 à la partie intégrale de la paroi latérale de la deuxième pièce 2 déjà posée. Le mieux est d'utiliser tous les creux de raccordement 4 de la même forme et de la même taille. C'est avantageux pour la fabrication et c'est commode aussi pour le fabricant du support, comme il peut évaluer et résoudre aisément des sections problématiques éventuelles du plancher. Par exemple, il est possible de placer expressément, aux différents creux de raccordement 4, les moyens de raccordement 5 de longueurs différentes, pour ne pas aborder les noeuds ou les autres sections problématiques du matériau.

Les creux de raccordement 4 sont forés avantageusement dans le sens de largeur des pièces 1, 2, 3, c'est-à-dire perpendiculairement à travers leur côté court, et préférablement, en ligne à succession régulière. La distance des creux de raccordement 4 par rapport aux extrémités des pièces 1, 2, 3 est à choisir intentionnellement, de manière à obtenir la même distance que la distance entre les creux de raccordement 4 voisins de ligne, ainsi qu'entre les creux de raccordement aux extrémités de pièces 1, 2, 3 à leur pose successive dans le sens longitudinal. Si les pièces aux extrémités ont leurs parois plates, qui s'apposent sans se recouvrir, les creux de raccordement 4 sont donc par rapport aux extrémités de pièces 1, 2, 3 à une distance correspondant à la moitié de la distance qui sépare les creux de raccordement 4 avoisinants en ligne. Avantageusement, le procédé suivant l'Invention peut être combinée avec une pose classique. Dans ce cas, l'invention peut servir soit à améliorer le résultat aux planchers flottants déjà existants, soit à la fabrication de pièces 1, 2, 3 où toutes les pièces sont munies par les creux de raccordement 4 suivant l'Invention, ainsi que de l'assemblage en charnière de type classique ou moderne à la base des saillies à la première pièce 1 et des encaissements correspondants à la deuxième pièce 2 avoisinante, par exemple du type de la fausse longuette et la rainure ou du joint à queue d'aronde. Lors de la pose du plancher, les pièces avoisinantes sont couplées tout d'abord par lesdits assemblages en charnière et après, par des creux de raccordement 4 et des moyens de raccordement 5 de l'assemblage rigide avec broche. Lors de la pose du plancher, les pièces 1,2,3 sont posées avantageusement de sorte à laisser un écartement de dilatation par rapport aux bords du plancher. 30

Claims

REVENDICATIONS1. Un revêtement de sol assemblé en forme d'une structure planaire, composé d'une couche de pièces (1, 2, 3) plates posées l'une à côté de l'autre et possédant chacune une surface faciale et une surface envers, caractérisé en ce qu'au moins certaines pièces (1, 2, 3) sont munies d'au moins un creux de raccordement (4), qui passe hors de la surface faciale d'un côté à l'autre, et dans la direction d'une ligne droite dirigée vers la pièce (1, 2, 3) adjacente, et les pièces (1, 2, 3) adjacentes sont assemblées mutuellement à l'aide d'au moins un moyen de raccordement (5) rigide à broche, dont une première partie est située au creux de raccordement (4) de la première pièce (1) et une deuxième partie ressort dudit creux de raccordement (4) dans le corps de la deuxième pièce (2) adjacente où elle est fixée rigidement.
2. Un revêtement de sol assemblé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le creux de raccordement (4) prend la forme d'un trou.
3. Un revêtement de sol assemblé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le creux de raccordement (4) prend la forme d'une rainure au côté envers des pièces (1,2,3).
4. Un revêtement de sol assemblé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le creux de raccordement (4) possède au moins deux diamètres différents, dont un diamètre plus grand est adapté pour le passage d'une tête (6) du moyen de raccordement (5) rigide à broche, par exemple dans le cas d'une tête (6) de vis à bois, et un diamètre inférieur adapté pour la broche dudit moyen de raccordement (5), par exemple, pour la tige de la vis à bois.
5. Un revêtement de sol assemblé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le creux de raccordement (4) passe parallèlement à la surface faciale des pièces (1,2,3).
6. Un revêtement de sol assemblé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le creux de raccordement (4) passe par la pièce (1,2,3) dans son sens transversal.
7. Un revêtement de sol assemblé selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'au moins une pièce (1) comportant un creux de raccordement (4) possède sur son côté d'entrée de la broche, ou au moins sur une partie dudit côté, au moins une rainure (7) pour la tête (6) du moyen de raccordement (5), le creux de raccordement (4) prenant son commencement à cette rainure (7).
8. Un revêtement de sol assemblé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'au moins une pièce (1,2,3) comporte au moins deux creux de raccordement (4).
9. Un revêtement de sol assemblé selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'au moins une pièce (1,2,3) comporte au moins trois creux de raccordement (4) qui la traversent en parallèle à une distance mutuelle régulière.
10. Un revêtement de sol assemblé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que les pièces (1, 2, 3) adjacentes fixées mutuellement à l'aide des creux de raccordement (4) et des moyens de raccordement (5) comportent des figures qui s'emboîtent mutuellement, dont une pièce (1) possède au moins une saillie de raccordement et l'autre pièce (2) possède au moins un encaissement de raccordement pour cette saillie, les deux en forme de moyens qui assurent la position mutuelle exacte à l'état assemblé.