FR3001745A1

FR3001745A1 - Procede de construction d'un plancher a l'aide de predalles semi-suspendues et regle pour sa mise en œuvre

Info

Publication number: FR3001745A1
Application number: FR1351040A
Authority: FR
Inventors: Jean-Francois Barrere
Original assignee: ARMATURES ASSEMBLEES MURE SOC NOUV
Current assignee: ARMATURES ASSEMBLEES MURE SOC NOUV
Priority date: 2013-02-07
Filing date: 2013-02-07
Publication date: 2014-08-08
Anticipated expiration: 2033-02-07
Also published as: FR3001745B1

Abstract

L'invention concerne un procédé de construction d'un plancher semi-suspendu (1) à partir de prédalles semi-suspendues (3) et de caissons de mise en attente d'armatures de liaison. Le procédé de construction comportant entre autres : - une étape de pose des caissons consistant : . à tracer le niveau de la sous-face du plancher (1) sur un coffrage, . à mettre en place des règles en positionnant l'arête inférieure des règles au niveau du tracé, . à mettre en appui les caissons sur les règles de manière que le bord inférieur des caissons s'étende au niveau de l'arête supérieure des règles, - une étape de décoffrage consistant au moins à retirer les règles, - une étape de mise en place des prédalles semi-suspendues (3) consistant à les mettre en appui sur la face d'appui d'une réservation aménagée dans le mur à la place des règles.

Description

La présente invention concerne le domaine technique de la construction de planchers à l'aide de prédelles suspendues et de caissons d'attentes. Dans le domaine technique ci-dessus, il est connu d'utiliser des caissons de mise en attente d'armatures de liaison comportant chacun localement des 5 armatures de liaison formant d'un côté, des armatures d'ancrage dans un mur et de l'autre côté, des armatures de reprise destinées à être redressées pour être noyées dans le plancher. Un type de caisson d'attentes est sélectionné en fonction notamment de l'épaisseur du plancher à réaliser et des contraintes mécaniques à respecter. 10 De tels caissons sont montés dans un coffrage métallique, bois ou synthétique, de manière à permettre la réalisation d'une étape de coulage du béton à l'intérieur du coffrage pour réaliser le mur dans lequel sont noyées les armatures d'ancrage des caissons. L'étape suivante de décoffrage vise à enlever les banches de coffrage et à extraire les caissons d'attentes dans le 15 cas de caissons extractibles. L'étape suivante vise à mettre en place à l'aide d'étais, les prédelles suspendues en positionnant la sous-face au niveau de la sous-face du plancher et en redressant les armatures de reprise des caissons d'attentes et des suspentes attachées aux prédelles suspendues. Des aciers filants de 20 renfort sont positionnés et fixés aux cadres formés par les suspentes. Du béton complémentaire est coulé sur les prédelles pour noyer les armatures de reprise, les suspentes et les filants de renfort de manière à obtenir le plancher suspendu par rapport au mur. Lorsque le béton atteint une résistance suffisante, les étais sont enlevés. 25 Cette technique de construction s'avère en pratique relativement délicate à mettre en oeuvre dans la mesure où des règles de conception et de mise en oeuvre sont à respecter notamment en fonction de la hauteur du plancher. Tel est le cas par exemple de la distance entre la sous-face du plancher et la partie externe de l'armature de reprise des caissons d'attentes 30 la plus proche de cette sous-face du plancher. Compte tenu des aléas de pose des caissons d'attentes et des prédalles suspendues, le respect de la distance entre la sous-face du plancher et la partie externe de l'armature de reprise inférieure des caissons d'attentes est parfois difficile à obtenir. Par ailleurs, les prédalles suspendues ne permettent pas de garantir une résistance adaptée à certaines contraintes mécaniques notamment sismiques en raison de leur mode de montage suspendu par rapport au mur. La présente invention vise à remédier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un nouveau procédé de construction d'un plancher semi-suspendu à partir de prédalles semi-suspendues et de caissons de mise en attente d'armatures de liaison, conçu pour respecter, de manière certaine, les règles de calcul et de mise en oeuvre tout en garantissant au plancher ainsi réalisé, une résistance et une sécurité améliorées. Pour atteindre un tel objectif, le procédé de construction, par rapport à un mur, d'un plancher semi-suspendu à partir de prédalles semi-suspendues et de caissons de mise en attente d'armatures de liaison comportant chacun localement des armatures de liaison formant d'un côté, des armatures d'ancrage dans le mur et de l'autre côté, des armatures de reprise destinées à être redressées pour être noyées dans le plancher, le procédé de construction comportant : - une étape de sélection d'un type de caisson de mise en attente d'armatures, en fonction notamment de l'épaisseur du plancher, - une étape de pose des caissons dans un coffrage avec l'extérieur des armatures de reprise inférieures positionné à une distance nominale par rapport à la sous-face du plancher suspendu, - une étape de coulage du béton à l'intérieur du coffrage pour réaliser le mur dans lequel sont noyées les armatures d'ancrage, - une étape de mise en place des prédalles semi-suspendues avec notamment le redressement des armatures de reprise des caissons et des suspentes attachées aux prédalles suspendues, une étape de coulage de béton complémentaire pour réaliser le plancher.

Selon l'invention, le procédé comporte : - une étape de dimensionnement de règles présentant chacune une face d'appui sur le coffrage, délimitée entre une arête supérieure et une arête inférieure à partir de laquelle s'étend une face latérale inférieure, la face d'appui présentant une hauteur égale à la différence entre d'une part, la distance nominale prise entre la sous-face du plancher semi-suspendu et l'extérieur des armatures de reprise inférieures des caissons d'attente, et d'autre part la distance entre l'extérieur de l'armature de reprise inférieure et le bord voisin inférieur du caisson, et en ce que : - l'étape de pose des caissons d'attentes consiste : . à tracer le niveau de la sous-face du plancher sur une banche du coffrage, . à mettre en place les règles sur la banche en positionnant l'arête inférieure des règles au niveau du tracé, . à mettre en appui les caissons sur les règles de manière que le bord inférieur des caissons s'étende au niveau de l'arête supérieure des règles, et en ce que, - l'étape de décoffrage consiste au moins à retirer les règles de manière à faire apparaître, à leur emplacement, une réservation présentant une face d'appui délimitée par la face latérale inférieure des règles, et en ce que, - l'étape de mise en place des prédalles semi-suspendues consiste à les mettre en appui sur la face d'appui de la réservation aménagée dans le mur. L'objet de l'invention concerne également un procédé comportant en combinaison l'une et/ou l'autre des caractéristiques additionnelles suivantes : - lors de l'étape de pose des caissons, à maintenir les caissons en position sur la banche, à l'aide de taquets ou cavaliers disposés de manière localisée sur les caissons, à l'opposé des règles, - lors de l'étape de pose des caissons, à mettre en appui les caissons sur les règles, à l'intérieur d'un logement délimité par un épaulement aménagé sur la face latérale supérieure des règles, - aménager la face latérale supérieure des règles selon un profil complémentaire de celui des caissons, réaliser des reliefs sur la face arrière opposée de la face d'appui des règles de manière que la réservation présente des indentations pour la reprise de bétonnage à l'arrière de la prédalle, - retirer les règles après l'extraction des caissons en exerçant une traction sur des organes de préhension s'étendant localement à partir de la face d'appui des règles. Un autre objet de l'invention est de proposer une règle pour la mise en oeuvre du procédé de construction conforme à l'invention. Pour atteindre un tel objectif, la règle de forme parallélépipédique pour la mise en oeuvre du procédé de construction conforme à l'invention est caractérisée en ce qu'elle comporte une face d'appui délimitée entre une arête supérieure et une arête inférieure à partir de laquelle s'étend une face latérale inférieure perpendiculaire à la face d'appui, une face latérale supérieure s'étendant à partir de l'arête supérieure et présentant à l'opposé de l'arête supérieure, un épaulement délimitant un logement de réception pour une face d'un caisson de mise en attente d'armatures, une face arrière s'étendant à l'opposé de la face d'appui en présentant des reliefs. L'objet de l'invention concerne également une règle comportant l'une et/ou l'autre des caractéristiques additionnelles suivantes : la face latérale supérieure se prolonge au-delà de l'épaulement, par une portion en dépouille facilitant l'extraction de la règle, - la face d'appui présente une hauteur comprise entre 75 et 100 mm et préférentiellement égale à 75, 80, 85, 90, 95 ou 100 mm pour assurer le respect de la distance nominale entre la face inférieure de la prédalle et l'armature inférieure, - la face d'appui comporte localement des organes de préhension permettant l'extraction de la règle, la face d'appui comporte localement des aimants permettant de fixer la règle sur un coffrage métallique.

Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. 3001 74 5 5 La Figure 1 est une coupe élévation d'un plancher semi-suspendu à un mur, obtenu par le procédé conforme à l'invention. La Figure 2 est une coupe élévation de l'étape de pose des caissons, selon le procédé conforme à l'invention mettant en oeuvre des règles. 5 La Figure 3 est une vue de face prise sensiblement selon les lignes M- ill de la Fig. 2 et montrant le montage d'un caisson à l'aide d'une règle et de taquets. La Figure 4 est une vue analogue à la Fig. 2 et montrant l'étape de coulage du béton pour la réalisation du mur. 10 La Figure 5 est une vue en coupe élévation du mur après le coulage du béton et retrait du coffrage, du caisson d'attentes et de la règle. La Figure 6 est une vue en coupe élévation montrant le montage des prédalles semi-suspendues en appui sur le mur tel qu'illustré à la Fig. 5. La Figure 7 est une vue en coupe élévation montrant le redressement 15 des armatures de reprise des caissons d'attentes et des suspentes attachées aux prédalles semi-suspendues. La Figure 8 est une vue en perspective d'un autre exemple de réalisation d'une règle conforme à l'invention. La Figure 9 est une vue en coupe élévation montrant la mise en oeuvre 20 du procédé selon l'invention avec un caisson à double boîte. La Figure 10 est une vue de face de règles montées de manière juxtaposée à l'aide de moyens d'alignement. Tel que cela ressort plus précisément des Fig. 1 à 3, l'objet de l'invention concerne un procédé visant la fabrication d'un plancher 25 semi-suspendu 1 par rapport à un mur 2. Ce plancher semi-suspendu est fabriqué à l'aide de prédalles semi-suspendues 3 équipées classiquement de suspentes 4 et à l'aide de caissons 5 de mise en attente d'armatures de liaison 6 métalliques. De manière classique, un caisson 5 comporte au-moins une et dans 30 l'exemple illustré à la Fig. 2, une boîte de forme générale parallélépipédique présentant un fond 7 prolongé de part et d'autre par des parois latérales 8 délimitant entre-elles un volume de réception pour des parties 61 et 63 des 3 0 0 1 7 4 5 6 armatures de liaison 6. Les armatures de liaison 6 présentent ainsi une partie d'attente 61 dite inférieure et une partie d'attente 63 dite supérieure. Les parois latérales 8 s'étendent à partir du fond 7 de manière divergente pour faciliter leur extraction du béton comme cela est bien connu. Le 5 caisson 5 est fermé à l'aide d'un couvercle 9 présentant une paroi de préférence plane pour venir en appui contre une banche 11 d'un coffrage. Le couvercle 9 est monté sur le fond 7 par tous moyens appropriés de manière à pouvoir être retiré après le coulage du béton. Le fond 7 comporte une série de trous alignés destinés au passage à 10 une partie des armatures de liaison 6, appelées armatures d'ancrage 62 dans la suite de la description. Avantageusement, le fond 7 est aussi retiré après le coulage du béton. Le caisson, support amovible des armatures en attente, est ainsi totalement retiré de la reprise de bétonnage. Les armatures d'ancrage 62 des armatures de liaison 6 s'étendent sensiblement 15 perpendiculairement au fond 7 du caisson. Les armatures d'ancrage 62 présentent une forme d'étrier, d'épingle, de boucle ou de brin. Ces armatures d'ancrage 62 se trouvent prolongées par les parties d'attente 61, 63 ou armatures de reprise coudées provisoirement à 900 pour être placées à l'intérieur du caisson. 20 Un tel caisson 5 ne sera pas décrit plus en détail car il est bien connu de l'Homme du métier. Dans l'exemple illustré à la Fig. 2, chaque caisson 5 comporte une seule boîte réalisée en matière plastique par exemple. Bien entendu, les caissons 5 mis en oeuvre dans le cadre de l'invention peuvent être de différents types connus. La Fig. 9 illustre un exemple de mise en 25 oeuvre de l'invention dans lequel chaque caisson 5 comporte deux boites reliées entre-elles par les brins des armatures d'ancrage 62 réalisées sous la forme d'un étrier. Bien entendu, les caissons 5 peuvent présenter différentes autres formes en étant réalisés en d'autres matières qu'en matière plastique comme le métal ou le bois. 30 L'objet de l'invention est également la mise en oeuvre à l'aide de règles 13 conçues pour assurer le positionnement correct des caissons 5 tout en permettant le respect des règles de construction. Chaque règle 13 3001 745 7 possède une forme générale parallélépipédique pleine ou creuse. Chaque règle 13 est préférentiellement réalisée en matériau élastomérique pour faciliter le décoffrage. Dans l'exemple préféré de réalisation illustré sur les figures, et décrit ci- 5 après, la règle 13 est magnétique, en étant pourvue d'aimants 14 (Fig. 3). Chaque règle 13 comporte une face d'appui 16 de préférence plane destinée à venir en appui contre la banche 11. Dans l'exemple préféré de réalisation d'une règle magnétique, la banche 11 est métallique. Dans le cas où la règle 11 n'est pas magnétique, 10 la règle 11 est fixée par tous moyens connus sur la banche 11. Cette face d'appui 16 est délimitée entre une arête supérieure 17 et une arête inférieure 18. Cette face d'appui 16 possède une hauteur H prise entre les arêtes supérieure 17 et inférieure 18, comprise entre 75 et 100 mm et préférentiellement égale à 75, 80, 85, 90, 95 ou 100 mm dans le cas 15 de planchers d'épaisseur courante. Chaque règle 13 présente aussi une face latérale inférieure 19 se raccordant à la face d'appui 16 au niveau de l'arête inférieure 18. Cette face latérale inférieure 19 s'étend perpendiculairement à la face d'appui 16 jusqu'à une face arrière 21 s'étendant à l'opposé et sensiblement parallèle à 20 la face d'appui 16. La face latérale inférieure 19 présente entre les faces arrière 21 et d'appui 16, une profondeur P qui est au-moins égale à 3 cm et de préférence de l'ordre de 5 cm. Dans l'exemple préféré de réalisation illustrée notamment aux Fig. 2 et 4, la face arrière 21 des règles 13 présente des reliefs ou des parties 25 saillantes 23 qui comme cela sera expliqué dans la suite de la description permet d'obtenir des indentations pour la reprise de bétonnage. Bien entendu, la face arrière 21 peut être plane comme illustré à la Fig. 8. Chaque règle 13 comporte une face latérale supérieure 25 s'étendant entre les faces arrière 21 et d'appui 16 en venant se raccorder avec la face 30 d'appui 16 au niveau de l'arête supérieure 17. La face latérale supérieure 25 est aménagée pour présenter un logement de réception 26 pour une paroi latérale 8 du caisson 5. Ce logement 26 s'étend et s'ouvre à partir de l'arête supérieure 17 jusqu'à un épaulement 27 servant de butée d'appui pour le fond 7 du caisson 5. Avantageusement, la face latérale supérieure 25 se prolonge au-delà de l'épaulement 27, par une portion en dépouille 251, pour faciliter l'opération d'extraction des règles 13 après l'opération de coulage.

Ainsi, la portion en dépouille 251 diverge à partir de la face arrière 21. Avantageusement, la face latérale supérieure 25 des règles 13 possède un profil complémentaire de celui des caissons 5 et en particulier de la paroi latérale 8 des caissons. Ainsi, dans, l'exemple illustré, la face latérale supérieure 25 possède à partir de la face d'appui 16, un profil divergent.

Chaque caisson 5 peut ainsi venir en appui sur la face latérale supérieure 25 de sorte que le bord inférieur 81 des caissons s'étend au niveau de l'arête supérieure 17 des règles 13. Le bord inférieur 81 des caissons correspond à l'intersection entre la face d'appui 9 et la paroi latérale inférieure 8 des caissons.

Selon une variante préférée de réalisation, la face d'appui 16 comporte tel que cela ressort plus précisément de la Fig. 8, des organes de préhension 28 permettant l'extraction de la règle 13 après l'opération de coulage du béton. Par exemple, chaque organe de préhension 28 est réalisé par une tige, montée à l'intérieur d'une cavité aménagée à partir de la face 20 d'appui 16. Chaque règle 13 possède une longueur préférentiellement égale à un sous-multiple de la longueur des prédalles et de la longueur des caissons d'attentes. Cette longueur est généralement égale à 1,20 mètre. L'objet de l'invention vise à proposer un procédé de construction d'un plancher semi-suspendu 1 à partir de prédalles semi-suspendues 3 et de 25 caissons d'attentes 5 positionnés à l'aide des règles 13 décrites ci-dessus. Le plancher semi-suspendu 1 présente une épaisseur déterminée ht et une distance nominale dat déterminée, égale à la distance entre la sous-face 31 du plancher 1 ou la sous-face des prédalles semi-suspendues et l'extérieur de l'armature de reprise 61 située la plus proche de la sous-face du 30 plancher 1, à savoir l'armature inférieure 61 en attente. Le procédé de construction selon l'invention comporte une étape de sélection d'un type de caissons 5 en fonction notamment de l'épaisseur du plancher 1. Les caissons 5 sélectionnés comportent en particulier des armatures de liaison 6 avec un diamètre particulier, une distance déterminée entre les armatures de reprise 61, 63 et une distance connue ha entre l'extérieur de l'armature de reprise inférieure 61 située la plus proche du bord inférieur 81 des caissons et ledit bord inférieur 81. En particulier, la distance ha qui peut varier d'un modèle de caisson à l'autre est connue pour chaque modèle de caisson 5. Le procédé selon l'invention comporte ensuite une étape de dimensionnement des règles 13 en fonction du modèle ou du type de caissons 5 sélectionnés et en particulier de la valeur de la distance ha des caissons sélectionnés 5. En effet, les règles 13 sont choisies de manière que la face d'appui 16 présente une hauteur H égale à la différence entre la distance nominale dat et la distance ha prise entre l'extérieur de l'armature inférieure de reprise 61 et le bord voisin inférieur 81 du caisson 5.

Le procédé selon l'invention comporte ensuite une étape de pose des caissons 5 selon le modèle sélectionné, dans un coffrage. Cette étape de pose des caissons consiste d'abord à tracer sur une banche 11 le niveau de la sous-face du plancher 1. Ensuite, les règles 13 sélectionnées sont positionnées sur la banche 11 en plaçant l'arête inférieure 18 des règles 13 au niveau du tracé réalisé préalablement sur la banche 11. La mise en place des règles 13 sur la banche 11 est réalisée soit directement pour des règles magnétiques en contact sur une banche métallique soit à l'aide de moyens d'assemblage de tous types.

Bien entendu, les règles 13 sont placées bout à bout sur toute la longueur du tracé qui correspond à la périphérie du plancher suspendu 1 à réaliser. Selon une variante préférée de réalisation illustrée plus particulièrement à la Fig. 10, les règles 13 sont pourvues à leurs extrémités, de moyens d'alignement 30 des règles montées de manière juxtaposée. Ces moyens d'alignement 30 peuvent être réalisés de diverses manières par des formes complémentaires de type tenon et mortaise par exemple en étant rapportés ou aménagés aux extrémités des règles 13. Bien entendu, toutes les règles 13 mises en place dans une zone de plancher déterminée présentent toutes la même hauteur H pour la face d'appui 16, cette hauteur H correspondant à la hauteur sélectionnée en fonction de la distance nominale dat et de la distance ha.

L'étape de pose consiste ensuite à mettre en appui les caissons 5 sur les règles 13 à côté les uns des autres et de manière que le bord inférieur 81 des caissons s'étend au niveau de l'arête supérieure 17 des règles 13. De cette façon, l'arête inférieure 18 de la règle 13 s'étend à la distance nominale dat par rapport à l'extérieur de l'armature de reprise 61 située la plus proche de cette arête inférieure. Plus précisément, chaque caisson 5 est monté de manière que sa paroi latérale inférieure 8 se trouve en appui et positionnée à l'intérieur du logement 26 aménagé sur les règles 13. Les caissons 5 se trouvent ainsi positionnés et maintenus en appui sur les règles 13 et en butée contre les épaulements 27. De préférence, les caissons 5 sont maintenus également par des taquets ou cavaliers 31 disposés de manière localisée sur les caissons 5, à l'opposé des règles 23. Ainsi, chaque caisson 5 se trouve pincé ou bloqué, d'un côté par une règle 13 et de l'autre côté, par un ou plusieurs taquets ou cavaliers 31 (Fig. 3). De préférence, les taquets ou cavaliers 31 sont magnétiques. Après l'étape de montage des caissons et de finalisation du coffrage, le procédé selon l'invention vise à réaliser une étape de coulage du béton à l'intérieur du coffrage, entre les deux banches 11 pour réaliser le mur 2. Tel que cela ressort plus précisément de la Fig. 4, les règles 13, les taquets ou cavaliers, les caissons 5 et en particulier les armatures d'ancrage 62 se trouvent noyés dans le béton. Après le durcissement du béton, le procédé vise à réaliser une étape de décoffrage visant à retirer le coffrage et en particulier les banches 11 ainsi que les règles 13, et les taquets ou cavaliers 31, voire également tout ou partie des caissons 5 pour accéder notamment aux armatures de reprise 61, 63. Dans l'exemple illustré, à la figure 5, l'ensemble des caissons 5 est extrait mais il peut être envisagé qu'une partie du caisson 5 3001 745 11 reste en place tout en autorisant l'accès aux armatures de reprise 61, 63. Le retrait des caissons 5 est réalisé de manière classique en fonction du type des caissons 5. Avantageusement, les règles 13 sont retirées du mur en exerçant une 5 force de traction, par exemple, à l'aide de pinces, sur les organes de préhension 28 aménagés sur les règles 11 Le retrait des règles 13 laisse apparaître dans le mur 2, à leur emplacement, une réservation 33 présentant une face d'appui 34 délimitée par la face latérale 19 des règles 13. Il est à noter que cette face d'appui 34 du mur est située au 10 niveau du tracé qui correspond à la face inférieure du plancher serni- suspendu 1. Dans l'exemple de réalisation illustré, la réservation 33 comporte des indentations 36 aménagées avantageusement par les reliefs 23 réalisées sur la face arrière des règles 11 15 Après l'étape de décoffrage, le procédé consiste à réaliser l'étape de mise en place des prédalles semi-suspendues 3. Avantageusement, les prédalles semi-suspendues 3 sont positionnées, comme illustré à la Fig. 6, pour venir à leur périphérie, en appui sur la face d'appui 34 présentée par la réservation 33. Ainsi la sous-face des prédalles semi-suspendues 3 qui 20 correspond à la sous-face du plancher semi-suspendu 1 est distant de la distance nominale dat par rapport à l'extérieur de l'armature de reprise 61. De manière classique, l'étape de mise en place des prédalles suspendues 3 (Fig. 7) consiste à redresser les armatures de reprise 61, 63 des caissons afin qu'elles s'étendent sensiblement perpendiculairement par 25 rapport au mur 1. De même, les suspentes 4 attachées aux prédalles semisuspendues 3 sont redressées et des filants de renfort 37 sont positionnés et fixés aux cadres formés par les suspentes 4. Après la mise en place des prédalles semi-suspendues 3, une étape de coulage de béton complémentaire est effectuée pour réaliser le plancher 1 30 (Fig. 1). L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.

Claims

REVENDICATIONS1 - Procédé de construction par rapport à un mur (2), d'un plancher semi-suspendu (1) à partir de prédalles semi-suspendues (3) et de caissons (5) de mise en attente d'armatures de liaison (6) comportant chacun localement des armatures de liaison formant d'un côté, des armatures d'ancrage (62) dans le mur (2) et de l'autre côté, des armatures de reprise (61, 63) destinées à être redressées pour être noyées dans le plancher, le procédé de construction comportant : - une étape de sélection d'un type de caisson (5) de mise en attente d'armatures, en fonction notamment de l'épaisseur du plancher, - une étape de pose des caissons (5) dans un coffrage (11) avec l'extérieur des armatures de reprise inférieures (61) positionné à une distance nominale (dat) par rapport à la sous-face (31) du plancher, une étape de coulage du béton à l'intérieur du coffrage (11) pour réaliser le mur (2) dans lequel sont noyées les armatures d'ancrage (62), - une étape de mise en place des prédalles semi-suspendues (3) avec notamment le redressement des armatures de reprise (61, 63) des caissons et des suspentes (4) attachées aux prédalles semi- suspendues, une étape de coulage de béton complémentaire pour réaliser le plancher (1), caractérisé en ce que le procédé comporte, une étape de dimensionnement de règles (13) présentant chacune une face d'appui (16) sur le coffrage, délimitée entre une arête supérieure (17) et une arête inférieure (18) à partir de laquelle s'étend une face latérale inférieure (19), la face d'appui (16) présentant une hauteur (H) égale à la différence entre d'une part, la distance nominale (dat) prise entre la sous-face (31) du plancher semi-suspendu et l'extérieur des armatures de reprise inférieures (61) des caissons d'attente (5), et d'autre part la distance (ha) entre l'extérieur de l'armature de reprise inférieure (61) et le bord voisin inférieur du caisson, et en ce que : l'étape de pose des caissons d'attentes consiste :. à tracer le niveau de la sous-face du plancher (1) sur une banche du coffrage (11), . à mettre en place les règles (13) sur la banche (11) en positionnant l'arête inférieure (18) des règles au niveau du tracé, . à mettre en appui les caissons (5) sur les règles (13) de manière que le bord inférieur (81) des caissons s'étende au niveau de l'arête supérieure (17) des règles, et en ce que, - l'étape de décoffrage consiste au moins à retirer les règles (13) de manière à faire apparaître, à leur emplacement, une réservation (33) présentant une face d'appui (34) délimitée par la face latérale inférieure (19) des règles, et en ce que, l'étape de mise en place des prédalles senii-suspendues (3) consiste à les mettre en appui sur la face d'appui (34) de la réservation (33) aménagée dans le mur.
2 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste lors de l'étape de pose des caissons, à mettre en appui les caissons (5) sur les règles (13), à l'intérieur d'un logement (26) délimité par un épaulement (27) aménagé sur la face latérale supérieure (25) des règles. (13).
3 - Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il consiste à aménager la face latérale supérieure (25) des règles (13) selon un profil complémentaire de celui des caissons.
4 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste lors de l'étape de pose des caissons (5), à maintenir les caissons en position sur la banche, à l'aide de taquets ou cavaliers (31) disposés de manière localisée sur les caissons, à l'opposé des règles (13).
5- Procédé selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser des reliefs (23) sur la face arrière (21) opposée de la face d'appui (16) des règles (13) de manière que la réservation (33) présente des indentations (36) pour la reprise de bétonnage à l'arrière de la prédalle.
6 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il consiste à retirer les règles (13) après l'extraction des caissons en exerçant une traction sur des organes de préhension (28) s'étendant localement à partir de la face d'appui des règles.
7 - Règle de forme parallélépipédique pour la mise en oeuvre du procédé de construction conforme à la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte une face d'appui (16) délimitée entre une arête supérieure (17) et une arête inférieure (18) à partir de laquelle s'étend une face latérale inférieure (19) perpendiculaire à la face d'appui, une face latérale supérieure (25) s'étendant à partir de l'arête supérieure (17) et présentant à l'opposé de l'arête supérieure, un épaulement (27) délimitant un logement (26) de réception pour une face d'un caisson de mise en attente d'armatures, une face arrière (21) s'étendant à l'opposé de la face d'appui (16) en présentant des reliefs (23).
8 - Règle selon la revendication 7, caractérisée en ce qu'elle comporte des aimants (14) pour former une règle magnétique.
9 - Règle selon la revendication 7 ou 8, caractérisée en ce que la face d'appui (16) présente une hauteur comprise entre 75 et 100 mm et préférentiellement égale à 75, 80, 85, 90, 95 ou 100 mm pour assurer le respect de la distance nominale (dat) entre la face inférieure (31) de la prédalle et l'armature inférieure 61.
10 - Règle selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisée en ce que la face d'appui (16) comporte localement des organes de préhension (28) permettant l'extraction de la règle.