FR2991926A1 - Dispositif d'entrainement motorise pour siege de vehicule - Google Patents

Abstract

Dispositif d'entrainement motorisé pour siège de véhicule ayant une assise (2) agencée sur une embase (1), le dispositif comprenant un pignon de sortie (58) adapté pour entrainer le déplacement d'une bielle (4a, 4b) reliant ladite assise (2) à ladite embase (1), le dispositif comprenant un moteur (6) ayant un rotor (61) pouvant tourner autour d'un axe (A), un réducteur (5) disposé entre ledit rotor (61) et le pignon de sortie (58), le moteur étant un moteur piézo-électrique (6). Mécanisme d'articulation comprenant un tel dispositif d'entrainement, une bielle (4a, 4b) entrainée par le dispositif et un organe de rappel élastique (95) exerçant un couple de rappel sur la bielle.

Description

DISPOSITIF D'ENTRAINEMENT MOTORISE POUR SIEGE DE VEHICULE La présente invention est relative aux dispositifs d'entrainement motorisés pour siège de véhicule, ledit 5 siège ayant une assise avec une armature agencée sur une embase. Elle concerne plus particulièrement un dispositif d'entrainement motorisé comprenant un pignon de sortie destiné à entrainer le déplacement d'un élément mobile 10 relié à l'armature d'assise, ceci afin de faire monter ou descendre tout ou partie de l'assise par rapport à l'embase, ou afin de faire bouger une partie de l'assise par rapport à l'armature, par exemple le nez d'assise. Dans l'art antérieur connu, le dispositif comprend 15 un moteur électrique de type moteur à courant continu ayant un rotor pouvant tourner autour d'un axe A, et un réducteur disposé entre ledit rotor et le pignon de sortie, celui-ci entrainant la rotation d'un tel élément mobile. Ce type de dispositif d'entrainement présente des 20 bruits de fonctionnement qui peuvent être gênants et le volume requis pour installer le moteur et le réducteur est important. Il est apparu nécessaire de réduire les bruits de fonctionnement et l'encombrement de tels dispositifs 25 d'entrainement. L'invention propose un dispositif d'entrainement dans lequel le moteur est un moteur piézo-électrique. Grâce à ces dispositions, on peut diminuer les bruits de fonctionnement de tels dispositifs d'entrainement 30 et ils sont plus faciles à intégrer du fait de leur encombrement réduit. Dans divers modes de réalisation de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes. 35 - Selon un aspect, le rotor du moteur et le pignon de sortie peuvent tourner tous deux autour du même axe A ; moyennant quoi le dispositif est compact et peut être facilement installé sur une armature de siège ; - Selon un autre aspect, le réducteur comprend un pignon à translation circulaire engagé avec une roue dentée solidaire du pignon de sortie et comprend un joint de oldham; moyennant quoi le rapport de réduction du réducteur peut être important et le désaxement du mouvement orbital (ou 'de translation circulaire') peut être compensé ; - Selon un autre aspect, le réducteur comprend un coulisseau coulissant dans une embase et destiné à reprendre des efforts exercés sur le pignon de sortie en cas de choc; moyennant quoi le dispositif peut résister à un couple important exercé sur le pignon de sortie, par exemple en cas de choc ; - l'embase peut être fixée à un carter, le stator du moteur étant fixé directement sur ladite embase ; de sorte que la dimension axiale peut être optimisée, moyennant quoi le dispositif peut être très compact et peut être facilement installé sur une armature de siège ; - Selon un autre aspect, le pignon orbital comprend des pions saillants reçus dans des gorges du coulisseau ; de sorte que les efforts exercés sur le pignon orbital en cas de choc sont transmis au coulisseau et au carter. - Selon un autre aspect, le dispositif d'entrainement peut avoir une forme générale cylindrique et la longueur axiale du dispositif hors pignon de sortie, et avec une carte électronique de commande incluse, peut être avantageusement inférieure à 70 mm, de sorte que l'encombrement est limité, moyennant quoi le dispositif peut être très compact et peut être facilement installé sur une armature de siège ; - Selon une autre solution, le réducteur comprend 35 un flasque fixe comprenant au moins deux tétons saillant en direction du pignon orbital, ledit pignon orbital comprenant des évidements recevant lesdits tétons et plus large que les tétons, pour autoriser le mouvement orbital en empêchant la rotation du pignon orbital autour de l'axe A ; ce qui est une solution alternative au coulisseau susmentionné ; - Selon un autre aspect, le réducteur peut être un réducteur mono-étage et la vitesse de rotation nominale du pignon de sortie peut être inférieure à 20 tours/min.

De plus, l'invention concerne aussi un mécanisme d'articulation comprenant un dispositif d'entrainement tel que décrit ci-dessus, et une bielle (4a,4b) formant ledit élément mobile entrainé par le dispositif ; la bielle est alors en relation d'engrènement avec le dispositif d'entrainement, par exemple au moyen d'un secteur denté ; moyennant quoi le mouvement de la bielle peut faire monter ou descendre tout ou partie de l'assise par rapport à l'embase, et en outre une réduction complémentaire peut être prévue entre la rotation du pignon de sortie et la rotation de la bielle ; la bielle peut aussi mouvoir le nez d'assise du siège ; l'élément mobile pourrait aussi être une crémaillère pour transformer la rotation du pignon de sortie en mouvement translatif. Selon un autre aspect de l'invention, un tel mécanisme d'articulation peut comprendre en outre un organe de rappel élastique exerçant un couple de rappel sur la bielle; moyennant l'organe de rappel élastique peut compenser la pesanteur est exercer un couple tendant à rehausser tout ou partie de l'assise.

L'invention vise également un siège de véhicule comportant un mécanisme d'articulation tel que décrit ci-dessus. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un 35 de ses modes de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif à l'aide des dessins joints sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique partielle d'une structure de siège comprenant un dispositif d'entrainement selon un mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 montre un détail de la structure de l'assise de siège de la Figure 1, - la figure 3 est une vue éclatée en perspective du dispositif d'entrainement de la Figure 1, vu depuis un premier coté, - la figure 4 est une vue éclatée en perspective du dispositif d'entrainement de la Figure 1, analogue à la figure 3, vu depuis le coté opposé, - la figure 5 est une coupe transversale du dispositif d'entrainement de la Figure 1, selon la ligne V15 V de la figure 6, - la figure 6 est une coupe axiale du dispositif d'entrainement de la Figure 1, selon la ligne VI-VI de la figure 5, - la figure 7 représente un variante concernant le 20 joint de 'oldham' du réducteur. Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. La figure 1 représente schématiquement et partiellement un siège de véhicule comprenant une assise 2 25 avec une armature 3 d'assise, un dossier 19 monté sur l'assise, le tout étant monté sur une embase 1 au travers d'un ou plusieurs mécanismes d'articulation. Ce ou ces mécanismes d'articulation peuvent être en particulier un mécanisme de rehausse et/ou un ou deux mécanismes 30 d'inclinaison qui peuvent être obtenus notamment mais non exclusivement par l'intermédiaire de bielles (4a;4b). Par exemple pour chacune desdites bielles, l'extrémité inférieure est reliée à l'embase 1 et l'extrémité supérieure est reliée à l'armature 3 de l'assise 2 du 35 siège.

L'armature 3 d'assise présente généralement un coté droit et un coté gauche d'architecture similaire; sur la figure 1, un seul coté est représenté, et par conséquent, sur le coté non représenté, il se trouve d'autres bielles de liaison entre l'assise et l'embase, équivalentes aux bielles (4a;4b) représentées. Plus précisément, dans l'exemple illustré, une première bielle 4a relie la partie antérieure la de l'embase 1 (montage pivotant d'axe référencé 11) à une partie antérieure 3a de l'armature 3 de l'assise (montage pivotant d'axe référencé 13), et une seconde bielle postérieure 4b, relie la partie postérieure lp de l'embase 1 (montage pivotant d'axe référencé 12) à la partie postérieure 3p de l'armature 3 (montage pivotant d'axe référencé 14). Dans l'exemple illustré, les montages pivotants des première et deuxième bielles (4a ; 4b) sont tous d'axes parallèles à l'axe transversal Y lequel est perpendiculaire à l'axe longitudinal X et perpendiculaire à l'axe verticale Z (cf. figure 1).

L'assise du siège peut aussi le cas échéant être équipée d'un nez d'assise mobile, en hauteur et/ou en extension longitudinale. Dans le cas du mouvement d'inclinaison de nez d'assise, une bielle auxiliaire 75 relie l'armature 3 au nez d'assise, cette bielle auxiliaire pouvant être mise en mouvement par un dispositif d'entrainement 4 via un secteur denté 76. Par ailleurs, il peut être prévu que l'embase 1 est montée coulissante par rapport au plancher du véhicule au moyen de glissières longitudinales 90 comprenant un rail fixe 90b fixé au plancher du véhicule et un rail mobile 90a solidaire de l'embase 1 suscitée. Bien entendu le dossier 19 peut être monté pivotant par rapport à l'assise 2 comme bien connu dans l'art. Les bielles (4a;4b) peuvent être déplacées 35 indépendamment par des moyens de commande respectifs ou peuvent être commandées simultanément par des moyens de commande synchronisés ou au travers d'une liaison mécanique (non représentée) qui peut les relier. Lorsque la première bielle 4a est pivotée dans le 5 sens trigonométrique par un dispositif d'entrainement 4, alors la partie antérieure 2a reliée à l'assise se soulève vers le haut, alors qu'inversement lorsque la première bielle 4a est pivotée dans le sens des aiguilles d'une montre alors la partie antérieure 2a de l'assise 2 10 s'abaisse vers le plancher. De façon similaire lorsque la deuxième bielle 4b est pivotée dans le sens trigonométrique (par un autre dispositif d'entrainement 4) alors la partie postérieure 2p de l'assise 2 se soulève vers le haut tandis que lorsque la deuxième bielle 4b est pivotée dans le sens 15 des aiguilles d'une montre la partie postérieure 2p de l'assise s'abaisse vers le plancher. Lorsque les deux bielles (4a;4b) sont commandées simultanément, alors l'assise se déplace sensiblement parallèlement au plancher, ce qui est dénommé mouvement de 20 « rehausse ». Lorsque la première bielle 4a est commandée sans que la deuxième bielle 4b ne bouge, ou inversement, alors on obtient un mouvement d'inclinaison de l'assise. Selon une disposition représentée schématiquement à la figure 1, le mécanisme d'articulation antérieur comprenant 25 la bielle 4a peut être équipé d'un organe de rappel 95 tendant à faire pivoter la bielle dans le sens trigonométrique et exerçant un couple vers le haut sur la partie antérieure de l'assise, de telle manière que les effets de l'apesanteur engendrés par le poids du siège 30 et/ou de l'occupant installé sur le siège puisse être au moins en partie compensés par l'effet de cet organe de rappel 95. Un organe de rappel similaire peut bien entendu être prévu au niveau de la deuxième bielle 4b. 35 Cet organe de rappel peut se présenter sous une tout autre forme par exemple une barre de torsion qui peut avantageusement être une des barres transversales installées au niveau des axes (11, 12, 13 ou 14). Comme illustré à la figure 2, la bielle antérieure 4a (respectivement la bielle postérieure 4b) est reliée solidairement à une barre transversale 35 s'étendant selon l'axe transversale Y et reliant la bielle représentée à une bielle équivalente disposée de l'autre côté de la structure d'assise (non représentée). De plus, la bielle 4a est reliée solidairement à un flasque de commande 34 qui se présente comme une plaque métallique s'étendant selon un plan X,Z. Cette plaque de commande 34 est reliée directement à la barre transversale 35 et/ou à la bielle 4a et comporte sur un secteur d'extrémité de forme sensiblement circulaire une zone dentée 33 prévue pour coopérer avec le dispositif d'entrainement 4 motorisé qui comprend un pignon de sortie 58 venant en prise directe avec le secteur dentée 33 susmentionnée. Préférentiellement un tel dispositif d'entrainement 4 n'est disposé que sur un seul côté de l'armature 3 de l'assise du siège ; l'autre coté peut en être dépourvu. Le pignon de sortie 58 est disposé de façon à tourner autour d'un axe A sensiblement parallèle à l'axe transversal Y. Un carter de protection 32 peut être prévu pour 25 recouvrir partiellement ou presque totalement le pignon 58 à l'exception de la zone d'engrènement dans le secteur dentée 33. Un second dispositif d'entrainement, similaire au premier, peut être prévu pour entrainer de façon similaire 30 la bielle postérieure 4b. En référence aux figures 3 à 6, le dispositif d'entrainement 4 va maintenant être décrit. Ce dernier comprend un carter 10 avec un corps 10a et un couvercle 10b, le corps ayant une forme de cloche 35 cylindrique avec un fond 88 et une paroi annulaire 89, le couvercle 10b ayant la forme d'un disque avec un rebord périphérique axial, ce rebord périphérique axial venant se fixer sur la paroi annulaire 89 du corps par l'extérieur (cf. figure 6). Le couvercle 10b est réalisé en métal et le corps 10a peut être réalisé en métal ou en alliage léger, voire en plastique. A l'intérieur du carter 10a se trouve les deux éléments principaux du dispositif d'entrainement, à savoir un moteur piézo-électrique 6 et un réducteur 5 qui sont 10 disposés coaxialement l'un à la suite de l'autre sur l'axe A. Le moteur piézo-électrique 6 comprend un stator 62 en forme générale de disque et un rotor 61 qui se présente aussi sous la forme d'un disque par exemple plus mince que le stator, et un anneau piézo-électrique 63 qui se présente 15 la forme d'un anneau périphérique plat disposé dans un plan transversal à l'axe A. Une pluralité d'éléments piézo-électriques sont agencés dans l'anneau 63 sont reliés par des conducteurs 66 à une unité électronique de commande (non représentée aux 20 figures) qui permet de créer des ondes progressives dans le sens circonférentiel de cet anneau piézo-électrique 63. Ledit anneau piézo-électrique 63 est disposé contre une zone périphérique 62c du stator, de telle manière que les ondes générées par les éléments piézo-électriques soient 25 transformées en ondes mécaniques transmises au stator 62. Par ailleurs une rondelle de type 'belleville' 64 exerce un effort axial pour presser le rotor 61 contre le stator 62, de manière à ce que les ondes mécaniques générées au niveau du stator 62 se transforment en efforts circonférentiels 30 exercés sur le rotor 61 pour mettre celui-ci en mouvement autour de l'axe A. Un évidement centré axialement, repéré 61e permet au rotor de transmettre son mouvement de rotation à un arbre de commande 7 équipé de cannelures 7e complémentaires de formes en creux ménagées dans 35 l'évidement axial central 61e. On obtient ainsi un moteur électrique connu sous le type de moteur piézo-électrique qui peut générer un mouvement de rotation sur le rotor 61, par exemple dans une gamme de vitesses comprise entre 100 et 400 tours/min, par exemple 200 tours/min.

Le mouvement de rotation généré par ce moteur piézo-électrique au niveau de l'arbre de commande 7 est transmis au réducteur 5 qui se trouve en aval du moteur piézo-électrique et dont la sortie se présente sous la forme du pignon de sortie 58 déjà mentionné plus haut.

Plus particulièrement, dans l'exemple du réducteur 5 illustré ici, l'arbre de commande 7 entraine une portion excentrique 70 reçue dans un alésage axial 53a d'un pignon 53 dit 'orbital'. Ledit pignon orbital 53, sous l'effet de la rotation de la portion excentrique 70, voit son axe décrire un mouvement orbital d'un rayon équivalent à l'excentricité de la portion excentrique, aussi appelé mouvement hypocycloïde, ou encore appelé mouvement de translation circulaire. Par ailleurs le pignon orbital comprend une zone dentée périphérique circulaire extérieure 53b qui est engrainée en permanence, pour une partie de la denture, dans une couronne dentée périphérique 56 située radialement à l'extérieur du pignon orbital 53. De plus, le pignon orbital 53 comprend des pions saillants 21 dans le sens axial et reçus dans des gorges 22 d'une pièce de guidage appelée coulisseau 52 qui sera détaillée ci-après. Ledit coulisseau 52 est agencé pour ne pouvoir se déplacer qu'en translation sans mouvement de rotation autour de l'axe A par conséquent, le pignon orbital 53 subit un déplacement autour de l'axe A sans pour autant tourner autour de l'axe A. Par ailleurs, comme le nombre de dents extérieures du pignon orbital 53 est inférieur au nombre de dents de la couronne d'une zone radiale intérieure dentée de la couronne 56, le mouvement orbital du pignon orbital 53 impartit une rotation à la couronne 56. Dans l'exemple illustré ou l'écart entre le nombre de dents entre des deux secteurs dentés est de une dent, à chaque fois que la portion excentrique 70 tourne d'un tour, alors la couronne 56 se décale d'une dent, rotation autour de l'axe A. Dans l'exemple illustré ici, le pignon orbital comprend trente-cinq dents alors que le secteur denté de la couronne 56 comprend trente-six dents, ce qui donne un rapport de réduction de 35 pour le réducteur 5. Le coulisseau 52 est reçu dans une embase 51 qui reste fixe par rapport au carter 10 au moyen de quatre pieds cylindriques 51a qui viennent s'insérer dans quatre trous correspondants 87 ménagés dans le couvercle 10b fixe du dispositif. Le coulisseau 52 comprend quatre bras 52a, 52b, 52c, 52d qui s'étendent dans un plan perpendiculaire à l'axe A et qui sont reçus dans des rainures 51b ménagées dans l'embase 51 pour autoriser un mouvement de translation selon la direction W perpendiculaire à l'axe A et empêcher toute rotation du coulisseau 52 autour de l'axe A. En outre, le coulisseau 52 comprend les gorges 22 susmentionnées s'étendant selon la direction V perpendiculaire à la direction W et à la direction axiale A, ainsi le pignon orbital 53 peut se translater selon une direction V à l'intérieur du coulisseau, mais sans rotation autour de A ; le coulisseau 52 peut se translater quant à lui par rapport à l'axe W dans l'embase 51 mais à nouveau sans rotation autour de A. Cet assemblage est aussi connu sous le nom de joint de 'oldham'. En effet, ces deux translations permettent de compenser le mouvement orbital créé par la portion excentrique 70 pour que le mouvement de l'organe de sortie 56 soit exactement coaxial avec le mouvement de rotation d'entrée de l'arbre de commande 7. Les éléments principaux que sont le moteur piézoélectrique 6 et le réducteur 5 sont complétés par des éléments annexes qui sont décrits ci-après : - un arbre d'axe 8 qui traverse le pignon de sorite 58, la couronne 54 équipée de l'anneau denté 56 et partiellement l'arbre de commande 7, dans l'exemple d'axe 8 comprend un tourillon d'extrémité reçu dans le carter de protection 32 (cf. illustré l'arbre 80 qui peut être figure 2), - un roulement 91 à billes ou à rouleaux monté entre un alésage central 62a du stator et un tourillon cylindrique de l'arbre de commande 7, - une bague 93 sur laquelle s'appuie la rondelle 10 belleville 64 reçue dans un orifice axial 83 du corps 10a du carter 10, - une vis d'assemblage 92 équipée en outre dans l'exemple d'une rondelle 92b, - une bague lisse 86 interposée entre le pignon 15 de sortie 58 et le couvercle 10b du carter. Des pions d'immobilisation 62b faisant saillie depuis la face avant du stator sont reçus dans des orifices 51b de l'embase 51 pour immobiliser le stator 62 en rotation autour de l'axe A. 20 Ainsi le stator 62 du moteur est fixé directement sur l'embase 51 qui elle-même est fixée au carter 10a. L'embase 51 remplit donc deux fonctions, la fixation du stator et le guidage du coulisseau 52, ce qui permet d'optimiser la dimension axiale du dispositif. 25 Il est à noter que le rapport de réduction du réducteur 5 pourrait être compris entre 10 et 50, tout en conservant le même agencement du pignon orbital 53. Selon un aspect avantageux, le réducteur 5 est un réducteur mono-étage comme illustré. Il n'est pour autant 30 pas exclu dans le cadre de la présente invention d'utiliser un réducteur d'un autre type par exemple un réducteur planétaire double, tel que par exemple décrit dans le document FR2614810. Selon un aspect avantageux, la vitesse de rotation nominale du pignon de sortie est inférieure à 35 20 tours/min, avantageusement comprise entre 5 et 20 tours/min. En cas de choc subi par le véhicule, un effort important peut être exercé sur les bielles 4a,4b et par conséquent répercuté au niveau du pignon de sortie 58 du dispositif d'entrainement 4. Compte tenu du rapport de réduction important du réducteur 5, et du fait que le rotor 61 du moteur piézo-électrique est freiné en l'absence de commande par la rondelle belleville 64 qui presse le rotor 61 contre le stator 62, le couple exercé par le pignon de sortie 58 n'est pas répercuté substantiellement vers le rotor 61 mais en grande partie vers le coulisseau 52. Le coulisseau 52 est prévue pour encaisser des efforts dirigés selon l'axe V, W ou mixte V,W la coulisseau 52 est réalisée en matière métallique par exemple en acier, de même, l'embase 51 reprend les efforts subis par le coulisseau 52 pour les transmettre au couvercle 10b du carter ; l'embase 51 est de préférence réalisée en métal mais peut tout aussi bien réalisée en matière plastique dur, par exemple ABS ou polypropylène ou autre.

Selon un aspect avantageux de la présente invention, le dispositif d'entrainement présente une forme générale cylindrique, par exemple de diamètre D inférieur à 100 mm, de préférence inférieure à 90 mm, et la longueur axiale E du dispositif d'entrainement hors pignon de sortie est de préférence inférieure à 70 mm. Il est à noter que le carter est fermement fixé à l'armature 3 de l'assise ; par exemple il peut être prévu de souder le couvercle 10a sur l'armature 3. Selon une variante illustrée à la figure 7, le joint de 'oldham' permettant de compenser l'effet d'excentricité peut se présenter sous une forme différente, les parties non décrites ci-après étant considérées identiques ou similaires à la description précédente. Dans cette variante, un flasque 20 joue le rôle à 35 la fois de l'embase et du coulisseau. Ce flasque est solidarisé avec le carter 10, ou fait partie intégrante de ce dernier ; le flasque peut être fixé à tout châssis ou pièce extérieure via les fixations 29. Le flasque 20 comprend trois tétons 23 (au moins 5 deux sont nécessaires) faisant saillie en direction du pignon orbital 53', ledit pignon orbital comprenant des évidements 24 recevant lesdits tétons 23. Ces évidements 24 sont plus larges que les tétons, pour autoriser le mouvement orbital induit par l'excentricité du mouvement 10 orbital, tout en empêchant la rotation du pignon orbital 53' autour de l'axe A. Le mouvement orbital du pignon 53' entraine comme décrit précédemment l'organe de sortie avec une coaxialité exacte sur l'axe A. L'unité de commande électronique qui commande les 15 éléments de l'anneau piézo-électrique 63, peut être agencée à l'intérieur du carter 10 par exemple sur une carte formée en disque percé en son milieu. Elle peut être aussi agencée à l'extérieur du carter, à proximité de celui-ci.

Claims (12)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif d'entrainement motorisé pour siège de véhicule ayant une assise (2) avec une armature (3), le dispositif comprenant un pignon de sortie (58) destiné à entrainer le déplacement d'un élément mobile (4a,4b,75) relié à l' armature d'assise, le dispositif comprenant : - un moteur (6) ayant un rotor (61) pouvant tourner autour d'un axe (A), - un réducteur (5) disposé entre ledit rotor (61) et le pignon de sortie (58), caractérisé en ce que le moteur est un moteur piézoélectrique (6).
2. 2. Dispositif d'entrainement selon la revendication 1, dans lequel le rotor (61) du moteur (6) et le pignon de sortie (58) tournent tous deux autour du même axe (A).
3. 3. Dispositif d'entrainement selon la revendication 1, dans lequel le rapport de réduction du réducteur est compris entre 10 et 50, et dans lequel la vitesse de rotation nominale du moteur piézo-électrique est inférieure à 400 tours/min.
4. 4. Dispositif d'entrainement selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel le réducteur comprend un pignon (53;53') à translation circulaire engagé avec une roue dentée (56) solidaire du pignon de sortie et comprend un joint de oldham.
5. 5. Dispositif d'entrainement selon la revendication 4, dans lequel le réducteur comprend un coulisseau (52) 30 coulissant dans une embase (51), ledit coulisseau étant apte à reprendre des efforts exercés sur le pignon de sortie en cas de choc.
6. 6. Dispositif d'entrainement selon la revendication 5, dans lequel l'embase (51) est fixée à un carter (10a), 35 le stator (62) du moteur étant fixé directement sur laditeembase.
7. 7. Dispositif d'entrainement selon la revendication 5, dans lequel le pignon (53) comprend des pions saillants (21) reçus dans des gorges (22) du coulisseau.
8. 8. Dispositif d'entrainement selon la revendication 4, dans lequel le réducteur comprend un flasque fixe (20) comprenant au moins deux tétons (23) saillant en direction du pignon (53'), ledit pignon (53') comprenant des évidements (24) recevant lesdits tétons et plus large que lesdits tétons, pour autoriser un mouvement de translation circulaire tout en empêchant la rotation du pignon (53') autour de l'axe (A).
9. 9. Dispositif d'entrainement selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel le réducteur est un 15 réducteur mono-étage et la vitesse de rotation nominale du pignon de sortie est inférieure à 20 tours/min.
10. 10. Dispositif d'entrainement selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel le réducteur est un réducteur planétaire double. 20
11. 11. Mécanisme d'articulation comprenant un dispositif d'entrainement selon l'une des revendications 1 à 10, et une bielle (4a,4b) formant ledit élément mobile entrainé par le dispositif et un organe de rappel élastique (95) exerçant un couple de rappel sur la bielle. 25
12. 12. Siège pour véhicule automobile comprenant un dispositif d'entrainement selon l'une des revendications 1 à 10, ou un mécanisme d'articulation selon la revendication 11.