FR2979733A3 - Code optique securise - Google Patents

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Abstract

La présente invention est un procédé d'authentification par code optique sécurisé. Dans une version préférée, il met en oeuvre un dispositif d'authentification comportant un ensemble codé 11 constitué de paillettes réfléchissantes 111, 112 et suivantes. La description originale du dispositif est stockée dans une base de données. Pour vérifier l'authenticité, on acquiert avec un moyen simple, comme un téléphone portable, une description ultérieure du dispositif, qui est comparable à la description originale parce que le procédé comporte des moyens de retrouver facilement le point de vue et l'éclairage utilisés pour la description originale, et que la comparaison ne concerne que la luminosité de sous-ensembles déterminés du dispositif. La production du dispositif est faite par les moyens déjà mis en oeuvre pour l'impression du produit ou de son emballage, ce qui ne coûte presque rien. La contrefaçon du dispositif d'authentification est pratiquement impossible.

Description

code optique sécurisé Domaine technique La présente invention est un procédé d'authentification qui permet de vérifier l'authenticité d'un produit comme par exemple un document imprimé, en comparant les caractéristiques d'un dispositif d'authentification avec l'enregistrement qui en a été fait préalablement. Elle permet aussi l'authentification sécurisé des personnes par une carte impossible à reproduire, et dont il faut avoir l'original en mains pour réaliser des transactions de toutes sortes (ex. paiement). Problème posé Tous les produits et documents sont touchés par la contrefaçon, des instruments de paiement aux produits industriels en passant par les documents officiels et les médicaments. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la contrefaçon des médicaments représente 6 à 10 % du chiffre d'affaires de l'industrie pharmaceutique mondiale et fait courir des risques majeurs à la santé publique, dans le monde entier.
Selon la communication de l'OMS du 2 novembre 2006, annonçant la création du premier groupe spécial international anti-contrefaçon de produits médicaux (IMPACT), "Les médicaments contrefaits sont des produits dangereux. Ils favorisent les souches de maladies pharmaco-résistantes et sont susceptibles d'aggraver l'état des malades ou de causer leur mort. On les trouve sur tous les marchés et leur nombre augmente au fur et à mesure que les faussaires perfectionnent leurs méthodes, infiltrant les canaux officiels de distribution et utilisant des sites intemet illégaux pour vendre leur marchandise". C'est un problème d'autant plus grave qu'il reste sans solution depuis de très nombreuses années. Les solutions proposées sont toutes trop chères pour être applicables aux produits de grande consommation - dont les médicaments de grande diffusion - et à tous les 25 documents imprimés. La difficulté consiste à permettre à un vérificateur, qui peut être un simple particulier, de comparer d'un dispositif d'authentification difficile ou impossible à reproduire avec l'enregistrement qui en a été fait dans une base de données avant la mise en circulation du dispositif considéré. Cela doit être fait sans équipement spécifique et très facilement. 30 II existe un second problème non résolu qui est majeur : les méthodes de l'art antérieur reposent sur des codes dont personne ne peut savoir s'ils n'ont pas été récupérés d'une façon ou d'une autre par un tiers, et aucun moyen n'a été proposé nécessitant d'avoir en mains l'original de la carte comportant un code pour payer ou pour s'identifier sur Internet. Art antérieur 35 L'état de la technique le plus approprié pour atteindre le but recherché par l'invention, est représenté par un document ancien : le brevet GB2304077A (Farrall 1997-03-12) qui décrit un dispositif comportant des marqueurs très petits : des particules réfléchissantes distribuées aléatoirement. Son auteur explique qu'on peut comparer une description de ces marqueurs avec une description incluse dans une base de données, mais le moyen de lecture proposé est très complexe et spécifique. Le principe consistant à comparant les caractéristiques d'un dispositif d'authentification avec l'enregistrement qui en a été fait dans une base de données était ainsi imaginé par Farrall dès le 30 juin 1995, date de dépôt de la demande GB-2304077A. Le principe d'un dispositif comportant des particules distribuées aléatoirement, et même des particules réfléchissantes, est lui aussi ancien puisque décrit dans le même document. Et pourtant, depuis cette date, malgré la gravité du problème à résoudre, malgré une intense activité inventive, des investissements lourds des nombreuses et puissantes sociétés spécialisées dans le domaine technique - il n'est que de constater le nombre de demandes de brevets dans le domaine technique - le problème n'est toujours pas résolu et la contrefaçon progresse. Aucun des documents plus récents représentatifs de l'état de la technique ne propose de solution répondant véritablement au problème. WO/1998/45826 (Slater et Hardman 1998-10-15) décrit une étiquette d'identification constituée par une matrice de plastique solidifié dont l'intérieur comporte une pluralité de perles pouvant être distinguées visuellement et placées au hasard. WO/2001/057831 (Bourrières et Kaiser 2001-08-09) décrit un procédé de lecture d'un moyen d'identification volumique unique et non reproductible du type de celui comprenant un mélange d'au moins deux matériaux distinguables l'un de l'autre, remarquable en ce qu'il consiste d'une part à reconnaître la structure hétérogène interne en deux dimensions dudit moyen d'identification et d'autre part à mettre en évidence et à prouver sa troisième dimension, ce qui rend un leurre impossible. Selon son auteur lui-même, "L'identification et l'authentification de l'identificateur est faite à l'aide d'un lecteur spécifique qui permet de soumettre l'identificateur à deux éclairages différents et de comparer la signature de l'identificateur présenté avec celle enregistrée dans une base de données. La nécessité de faire appel à un lecteur spécifique est ici encore un frein majeur à l'extension de cette technologie en particulier pour les applications grand public.". W0/2004/054444 Al (Bourrières et Kaiser 2004-07-1) décrit un procédé d'identification et d'authentification indirect et sans lecteur d'un objet, à l'aide d'un identificateur tridimensionnel rattaché audit objet, l'identificateur présentant des hétérogénéités réparties de façon aléatoire à l'intérieur d'une matière transparente rendant celui-ci difficile ou impossible à reproduire. Ce procédé a l'avantage annoncé de ne pas nécessiter de lecteur, mais il repose entièrement sur la vision humaine et n'est donc pas fiable.
L'explication de l'échec de l'art antérieur est simple : 1. Tous les procédés de l'art antérieur ont l'un et/ou l'autre des trois inconvénients suivants : les dispositifs d'authentification utilisés ne peuvent être fabriqués qu'en mettant en oeuvre des moyens rares et couteux et sont de ce fait trop chers pour être applicables aux produits de grande consommation; ou bien ils sont de grande taille, et donc difficiles à intégrer dans un produit ou un document; ou bien aucune autre méthode n'est proposée pour leur lecture que l'utilisation d'un microscope ou autre dispositif accessoire coûteux conçu spécialement ; 2. Personne n'a proposé une méthode sans faille, bon marché, et qui réponde au besoin qu'ont les professionnels et le grand public de vérifier l'authenticité d'un produit ou d'un document avec un équipement courant comme un téléphone portable. 3. Personne n'a non plus proposé une procédure d'authentification des personnes qui rende obligatoire d'avoir en mains l'original d'une carte, que ce soit en tête à tête ou par Internet, alors que l'usurpation d'identité est l'une des principales sources de fraudes, en particulier sur Internet. Exposé de l'invention La présente invention est un procédé d'authentification consistant : - à établir une description dite ultérieure d'une vue acquise avec un moyen d'acquisition d'un dispositif d'authentification comportant des éléments dits perturbateurs 111, 112 et suivants renvoyant de la lumière de façons sensiblement différentes selon le point de vue sous lequel on les regarde ' - et à comparer cette description avec une description dite originale dudit dispositif d'authentification correspondant à une vue prise depuis un point de vue dit original défini par référence audit dispositif d'authentification, caractérisé par le fait : que lesdits perturbateurs sont regroupés en sous ensembles 1A, 1B et suivants dits "cellules" renvoyant de la lumière de façons sensiblement différentes selon le point de vue sous lequel on les regarde, - que la procédure d'acquisition permettant d'établir ladite description ultérieure comporte la détermination de la position dans laquelle se trouve ledit moyen d'acquisition par référence audit dispositif d'authentification, que cette acquisition permettant d'établir ladite description ultérieure est faite depuis ledit point de vue original, et qu'une description ultérieure dite supplémentaire est faite à partir d'une acquisition réalisée : - soit depuis une position sensiblement différente dudit point de vue original, - soit sous un éclairage différent de celui utilisé pour l'acquisition ayant permis d'établir ladite description originale. Mêmes dans le cas où lesdits perturbateurs sont microscopiques, leur organisation ne peut pas être reproduite par un contrefacteur sans que cela engendre des coûts très importants 5 pour chaque reproduction (ou soit même absolument impossible), et chacune de ces caractéristiques fonctionne en synergie avec les autres pour obtenir un résultat fiable. La détermination de la direction dans laquelle se trouve ledit moyen d'acquisition par référence audit dispositif d'authentification permet de placer le moyen d'acquisition au point de vue original. 10 L'acquisition utilisée pour établir ladite description ultérieure depuis cet emplacement permet de s'assurer que lesdits perturbateurs pris en compte par ledit moyen d'acquisition pour réaliser ladite description ultérieure sont bien ceux ayant été pris en compte pour l'établissement de ladite description originale. L'acquisition successive de deux images depuis deux emplacements différents 15 permet de vérifier la nature du dispositif d'authentification : la modification de position du moyen d'acquisition permet de vérifier que cette modification entraîne bien une modification de l'image perçue et donc de la description, la modification de l'éclairage permet de neutraliser l'effet de l'éclairage ambiant et 20 suffit à vérifier la nature du dispositif lorsque l'éclairage modifie l'image perçue et donc la description. Ces caractéristiques permettent bien de résoudre le problème posé parce qu'elles apportent les avantages suivants. Le dispositif d'authentification peut être de toutes petites dimensions, ce qui le rend 25 compatible avec la quasi totalité des documents et des emballages de produits. . Il faut noter en particulier que le codage dudit un ensemble codé 11 n'a pas besoin d'être en volume et peut être plat. Lesdits perturbateurs 111, 112 et suivants peuvent être si petits qu'aucun moyen technique n'existe pour reproduire un dispositif d'authentification. 30 Il n'est pas nécessaire de disposer d'un microscope ou autre dispositif accessoire coûteux conçu spécialement pour lire un dispositif d'authentification, puisque la réflexion d'une source lumineuse par une particule même très petite est visible à distance. Un téléphone portable du commerce est suffisant pour réaliser l'opération 35 d'authentification facilement, à distance du dispositif et à très faible coût, à la seule condition qu'il comporte un moyen d'acquisition et un moyen de communication, ce qui est très courant puisque de très nombreux téléphones portables comportent une caméra et un moyen de connexion à Internet.
Un avantage supplémentaire est que le dispositif d'authentification peut être fabriqué avec les équipements et technologies dont disposent déjà les imprimeurs, celles là mêmes qui sont mises en oeuvre pour fabriquer les documents ou les emballages à protéger. Cela rend marginal le coût de fabrication d'un dispositif d'authentification selon l'invention et permet sa généralisation aux produits de grande consommation, et en particulier aux médicaments. Autres caractéristiques de l'invention Selon d'autres caractéristiques de l'invention l'invention est un dispositif d'authentification permettant de mettre en oeuvre ce procédé, comportant : - des sous ensembles 1A, 1B et suivants dits "cellules" munis chacun d'éléments dits perturbateurs 111, 112 et suivants, lesdites cellules 1A, 1B et suivantes renvoyant de la lumière de façons sensiblement différentes selon le point de vue sous lequel on les regarde, - et un moyen de détermination de la direction dans laquelle se trouve un moyen d'acquisition par référence audit dispositif d'authentification ; une description dite originale est ajoutée à la base de données après la mise en service dudit dispositif d'authentification ; plusieurs descriptions originales du dispositif d'authentification, correspondant à des points de vue différents ou â des éclairages différents, sont conservées dans une base de données ; un couple [description a , position a] est créé et mis en mémoire pendant toute phase d'approche dudit moyen d'acquisition dudit point de vue original ; lesdites cellules 1A, 1B et suivantes sont des cases juxtaposées dudit dispositif d'authentification, et la description se limite à la notation de la luminosité de chacune de ces cellules, mesurée dans une ou plusieurs longueurs d'ondes ou ensembles de longueurs d'onde différentes ; lesdits perturbateurs 111, 112 et suivants sont répartis de façon aléatoire ; le dispositif d'authentification comprend deux types de cases, d'une part des cases imprimées de façon classique, offrant la même apparence quelle que soit la position du moyen d'acquisition et de la source lumineuse, et d'autre part des celluleslA, 1B et suivantes selon l'invention ; lesdites cellules 1A, 1B et suivantes sont séparées les unes des autres par des surfaces ne comportant pas de perturbateur ; lesdites cellules 1A, 1B et suivantes réfléchissent et/ou transmettant la lumière de façons sensiblement différentes selon la direction des rayons lumineux qu'elles reçoivent ; ladite description ultérieure est établie par la comparaison de deux acquisitions dudit dispositif par ledit moyen d'acquisition : l'une avec le seul éclairage ambiant et l'autre avec un éclairage additionnel ; un matériau entrant dans la constitution dudit ensemble codé 11 devient visible sous un rayonnement particulier ; le dispositif comporte un dispositif optique grossissant 12 comprenant plusieurs dispositifs optiques convergents 121, 122 et suivants ; - un dispositif optique convergent 121 est une lentille convexe ; un dispositif optique convergent 121 est un miroir concave ; une cellule 1A comporte un seul dispositif optique convergent 121 ; le dispositif d'authentification est une vignette autocollante qui se détruit au moins partiellement lors de son décollage ; ladite détermination de la direction dans laquelle se trouve ledit moyen d'acquisition par référence audit dispositif d'authentification comporte la mesure de la déformation due à la perspective de l'image perçue par ledit moyen d'acquisition de tout ou élément dudit dispositif d'authentification, et/ou du produit ou document comportant ce dispositif d'authentification ; ledit moyen de détermination de la direction dans laquelle se trouve ledit moyen d'acquisition par référence audit dispositif d'authentification est une surface réfléchissante 200 incorporée audit dispositif d'authentification ou apposée sur lui au moment d'une prise de vue, ladite surface réfléchissante 200 comportant une cible 202 ; le dispositif comporte une surface réfléchissante 200 incorporée ou séparée, et ladite détermination de la direction dans laquelle se trouve ledit moyen d'acquisition par référence audit dispositif d'authentification comporte la détection d'un reflet sur cette surface réfléchissante 200 d'un élément caractéristique dudit dispositif d'acquisition ou de ladite source lumineuse ; - ladite surface réfléchissante 200 comporte des surfaces courbes réfléchissantes ; - ladite description dite originale est conservée dans la mémoire d'un ordinateur dit serveur informatique qui est distant dudit moyen d'acquisition ; seulement une partie de ladite description ultérieure est transmise audit serveur informatique aux fins de comparaison ; la définition de la partie de ladite description ultérieure à transmettre audit serveur informatique est définie par un algorithme ; ledit algorithme est fourni en temps réel par ledit serveur informatique, et est différent de celui utilisé pour la transmission précédente de ladite description ultérieure ; ledit algorithme comporte un cryptage selon une clé fournie en temps réel par ledit serveur informatique ; un nombre aléatoire est transmis par ledit serveur informatique à l'issue d'une opération de comparaison d'une description dite ultérieure avec une description dite originale, et est retransmis audit serveur pour autoriser l'opération de comparaison suivante ; la procédure d'acquisition avec ledit moyen d'acquisition est lancée par une commande comportant l'adresse d'un client souhaitant obtenir le résultat de la comparaison de ladite description ultérieure avec ladite description dite originale dudit dispositif d'authentification ; - ladite commande est contenue dans un fichier ouvert par l'application informatique gérant ladite procédure d'acquisition ; ladite commande est lancée sur un ordinateur par la lecture d'un code à barres ; ledit code à barres est affiché sur l'écran d'un autre ordinateur ; - A l'issue de la comparaison de ladite description ultérieure avec ladite description dite originale dudit dispositif d'authentification, ledit serveur informatique émet un lien internet permettant à un tiers de récupérer une donnée correspondant au résultat de cette comparaison ; - le procédé est caractérisé par le fait : qu'un dispositif d'authentification est affecté dans ladite base de données à une personne ci-après dénommée "utilisateur", qu'il est remis audit utilisateur par un moyen connu permettant de s'assurer de l'identité dudit utilisateur, comme par exemple un envoi par courrier recommandé à l'adresse postale dudit utilisateur, et que ledit utilisateur renseigne ensuite ladite base de données par une description de l'objet ou du document muni dudit dispositif d'authentification.
Description sommaire des dessins L'invention sera bien comprise, et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre, laquelle est illustrée par les figures 1 à 7. La figure 1 représente un dispositif d'authentification du procédé d'authentification selon l'invention, constitué d'un support d'impression 100 et d'un ensemble codé 11 formant une couche transparente dans laquelle sont noyées des perturbateurs 111, 112 et suivants. La figure 2 montre une carte de visite protégée par 4 cellules 1A, 1B 1C et 1D situées à proximité des 4 coins ABCD de la carte. La figure 3 représente un dispositif d'authentification du procédé d'authentification selon l'invention, constitué d'un support d'impression 100 transparent, d'un ensemble codé 11 formant une couche transparente dans laquelle sont noyées des perturbateurs 111, 112 et suivants, et d'un dispositif optique grossissant 12 optionnel constitué de lentilles optiques 121, 122 et suivantes.
La figure 4 représente un dispositif d'authentification du procédé d'authentification selon l'invention, constitué d'un support d'impression 100, d'un ensemble codé 11 constituée d'une couche d'encre réfléchissante d'épaisseur variable constituant lesdits perturbateurs 111, 112 et suivants, et d'un dispositif optique grossissant 12 constitué d'une pellicule transparente 120 et de lentilles optiques 121, 122 et suivantes. La figure 5 représente un dispositif d'authentification comportant 64 cellules 1A, 1B et suivantes organisés en un damier de 8 lignes et 8 colonnes. Une cellule 1A est composé d'une ensemble codé 11A et d'un dispositif optique grossissant 12A constitué d'une pellicule transparente et de lentilles optiques 121A, 122A et suivantes. Le dispositif comporte une surface réfléchissante 200 munie en son centre d'une cible 202. La figure 6 représente la surface réfléchissante 200 d'un dispositif d'authentification, dont les bords 200A, 200B et suivants sont réfléchissants et arrondis. La figure 7 représente un dispositif selon l'invention, composé d'un codes à barres de l'art antérieur 50, de type Datamatrix, sécurisé par 32 cellules 1A, 1B. 1C et suivantes organisées en une couronne circulaire. Ce dispositif comporte un moyen de détermination de la direction dans laquelle se trouve un moyen d'acquisition par référence audit dispositif d'authentification, qui est un contour de positionnement sous forme d'une série de cercles concentriques 51 et 52. Description détaillée de l'invention 20 Le principe Le principe de la présente invention consiste à authentifier un dispositif d'authentification en comparant une description dite ultérieure de ce dispositif d'authentification avec une description dite originale du même dispositif d'authentification, qui est conservée dans une base de données. 25 Une description dite originale peut être ajoutée à ladite base de données lors de la fabrication du dispositif d'authentification, ou bien après la mise en service dudit dispositif d'authentification. L'avantage est que cette tâche peut alors être confiée à l'utilisateur du dispositif. Pour rendre la fraude plus difficile, on peut aussi réaliser plusieurs de telles comparaisons 30 réalisées à partir de points de vue différents d'une comparaison à la suivante. Dans ce cas, plusieurs descriptions originales du dispositif d'authentification, correspondant à des points de vue différents ou à des éclairages différents, sont conservées dans une base de données. Ces descriptions multiples peuvent aussi être établies par l'utilisateur. Des couples 35 [description a , position al, [description b, position b] et suivants sont dans ce cas avantageusement créés et mis en mémoire pendant toute phase d'approche dudit moyen d'acquisition dudit point de vue original.
L'ensemble codé 11 L'ensemble codé 11 peut être constitué par des perturbateurs placés sur une surface plane ou irrégulière. Les perturbateurs sont avantageusement protégés par une couche de vernis. On peut 5 aussi, comme représenté à la figure 1, incorporer de petits perturbateurs 111, 112 et suivants dans un bloc d'une substance transparente qui peut être de la colle. Une couche de vernis à surface irrégulière réfléchissante peut être combinée avec des perturbateurs placés aléatoirement dans une seconde couche de vernis placée au dessus de la première, pour constituer un ensemble codé 11 très fin et très complexe, donc très 10 difficile à reproduire. On entend ici par description tout type de fichier informatique réalisé à partir d'une acquisition réalisée soit par simulation informatique, soit par tout moyen d'acquisition optique, comme un appareil photo, une caméra, un scanner, un lecteur de codes à barres, etc., cette acquisition comportant la mesure de la luminosité et/ou de la couleur desdites 15 cellules 1A, 1B et suivantes. Ces cellules sont par exemple les cases 1A, 1B et suivantes d'un quadrillage dudit dispositif d'authentification, et la luminosité de chacune de ces cellules est mesurée dans une ou plusieurs longueurs d'ondes ou ensembles de longueurs d'onde différentes. Un dispositif d'authentification élémentaire 1A est par exemple noté 1 dans la description 20 lorsqu'il a une luminosité supérieure à un seuil déterminé dans une longueur d'ondes ou un ensemble de longueurs d'ondes choisies, et 0 dans le cas contraire. Le dispositif selon l'invention peut par exemple avoir l'apparence d'un des codes barres 2D connus sous le nom de "Datamatrix" ou de "Maxicode" ou encore de "QR code", à la différence près qu'il offre des informations différentes selon la position de l'observateur. 25 Les cellules peuvent aussi être notées sur plusieurs bits, pour tenir compte de leur couleur. Il en résulte une description plus précise mais aussi plus lourde. Lesdits perturbateurs 111, 112 et suivants peuvent être disposés de façon organisée par le concepteur du dispositif. ils peuvent aussi avantageusement être répartis de façon aléatoire, ce qui leur permet d'être sensiblement plus petits puisqu'on s'affranchit alors de 30 la résolution maximale des moyens d'impression connus. Pour créer une description dite originale, on peut photographier le dispositif d'authentification sur la chaîne de fabrication depuis un point de vue déterminé, par exemple avec une caméra située audit point de vue original. Ce point de vue original est déterminé par référence au seul dispositif d'authentification et peut donc être retrouvé 35 ultérieurement. Une description peut également être réalisée sans prendre de photographie, en simulant la prise de vue avec un ordinateur, lorsque la disposition des perturbateurs est organisé par le concepteur du dispositif.
Il peut aussi être constitué de deux types de cases, d'une part des cases imprimées de façon classique, offrant la même apparence quelle que soit la position du moyen d'acquisition et de la source lumineuse, et d'autre part des cellules 1A, 1B et suivantes renvoyant de la lumière de façons sensiblement différentes selon le point de vue sous lequel on les regarde. La figure 7 montre un exemple d'un tel dispositif mixte. Au centre se trouve un code Datamatrix classique 50, qui est entouré par une couronne circulaire comportant des cellules 1A, 1B et suivantes renvoyant de la lumière de façons sensiblement différentes selon le point de vue sous lequel on les regarde.
La description d'un dispositif selon l'invention peut se faire en notant de façon simple la présence ou la densité de perturbateurs dans chacune desdites cellules 1A, 1B et suivantes. Les cellules peuvent être contigües, la notion de cellules étant déterminée au moment de l'établissement de la description. Il est cependant avantageux de les espacer les unes des autres, par des zones ne 15 comportant pas de perturbateur, pour ne pas avoir de doute sur l'appartenance d'un perturbateur à l'une ou l'autre des cellules. Pour faciliter la lecture du dispositif lors de l'établissement d'une description dite ultérieure, il est avantageux d'imprimer un quadrillage visible dont chaque case représente une de ces cellules 1A, 1B et suivantes. 20 Dans un mode préféré, lesdits perturbateurs 111, 112 et suivants réfléchissent et/ou transmettent la lumière de façons sensiblement différentes selon la direction des rayons lumineux qu'ils reçoivent, par exemple en réfléchissant et ou en polarisant et ou en filtrant différemment la lumière différemment selon la direction de réception de lumière considérée. Cela a pour effet que la vue du dispositif d'authentification dépend de la position de 25 l'observateur et aussi de celle de la source" lumineuse. Il faut donc dans ce cas que la position de la source de lumière soit la même pour ladite description originale et pour ladite description ultérieure, afin que l'orientation desdits perturbateurs observée lors de la création de ladite description ultérieure soit bien celle prise en compte pour la création de ladite description originale. 30 La source lumineuse utilisée pour établir ladite description ultérieure est avantageusement le projecteur de lumière de la caméra. Certains desdits perturbateurs réfléchissent la lumière dans la direction de la caméra et d'autres non. Il faut noter que l'utilisation de perturbateurs réfléchissant et/ou transmettant la lumière de façons sensiblement différentes selon la direction des rayons lumineux qu'ils reçoivent 35 permet de démultiplier le nombre de descriptions possibles pour un même point de vue, en faisant varier la position de la ou des sources lumineuses tout en conservant le même point de vue. Cela peut par exemple être utilisé pour la vérification de billets de banque par des automates.
Dans un mode de mise en oeuvre de l'invention représenté à la figure 4, lesdits perturbateurs sont des portions de la surface d'une couche d'un matériau qui réfléchit et/ou transmet la lumière différemment du support d'impression 100 ou de la couche d'encre précédente. Ce peut être par exemple une couche d'encre ou de vernis appliquée sur un support d'impression 100 dont la tension superficielle inférieure à celle de l'encre ou du vernis considéré au point de chasser cette encre ou ce vernis pour qu'il prenne la forme de taches aléatoires irrégulières sur ledit support d'impression 100. Ces taches aléatoires irrégulières peuvent être d'épaisseur négligeable, mais aussi d'une épaisseur suffisante pour que le corps des taches et leurs bords réfléchissent la lumière dans des directions différentes. On peut aussi jouer sur les variations d'épaisseur de cette couche pour générer des réflexions dans des directions différentes. Lesdits perturbateurs peuvent aussi être des lamelles réfléchissantes comme par exemple des paillettes de métal ou de matière plastique revêtues d'un revêtement réfléchissant. Il peut aussi s'agir d'éléments transparents dont l'indice de réfraction est différent de celui du matériau dans lequel elles sont noyées. L'avantage qu'il y a à utiliser des perturbateurs brillants est que, tout en étant répartis sur une surface plane pour ne former un ensemble d'épaisseur très faible ou négligeable, ils offrent des apparences différentes selon le point de vue d'où on les regarde, comme le ferait un dispositif en trois dimensions qui serait beaucoup plus encombrant.
Un second avantage est que l'image saisie est fortement contrastée et facile à analyser quel que soit l'environnement, même lorsque les perturbateurs sont très petits. Lesdits perturbateurs 111, 112 et suivants sont avantageusement invisibles à l'oeil nu, c'est à c'est à dire d'une dimension maximale inférieure à 85 microns (ce qui équivaut à une résolution de 300DPI qui est habituellement considérée comme la limite du pouvoir 25 séparateur de l'oeil humain situé au punctum proximum d'accomodation). Ils sont avantageusement les plus petits possibles pour que le contrefacteur ait du mal à reproduire un dispositif selon l'invention, si petits qu'il est impossible en utilisant un procédé connu de déposer volontairement un perturbateur dans une position prédéterminée (ceci dans le cas de perturbateurs disposés aléatoirement). 30 Dans un mode de réalisation préféré représenté à la figure 1, ledit ensemble codé 11 a une épaisseur permettant de placer lesdits perturbateurs à des distances différentes du support d'impression 100, ce qui conduit à une démultiplication considérable du nombre d'images du dispositif d'authentification pouvant être vues depuis des points de vue différents. Pour rendre la contrefaçon plus difficile, il est avantageux que le ledit ensemble codé 11 ait une 35 épaisseur supérieure à celle du plus petit perturbateur utilisé, parce que dans ce cas, des différences de parallaxe apparaissent entre les vues du dispositif d'authentification prises à partir de point de vue différents. Avantageusement, ledit ensemble codé 11 a une épaisseur au moins égale au double de la plus grande dimension du plus petit perturbateur 111 utilisée. Dans le cas où lesdits perturbateurs 111, 112 et suivants réfléchissent et/ou transmettent la lumière de façons sensiblement différentes selon la direction des rayons lumineux qu'ils reçoivent, ladite description ultérieure est avantageusement établie par la comparaison de deux acquisitions dudit dispositif par ledit moyen d'acquisition : l'une avec le seul éclairage ambiant et l'autre avec un éclairage additionnel. L'homme de l'art sait en déduire une différence permettant d'établir la description ultérieure. Pour complexifier le système et rendre plus difficile la contrefaçon, lesdits perturbateurs 111, 112 et suivants peuvent être de formes et/ou de couleurs différentes les unes des autres. Un perfectionnement possible consiste à ce qu'un matériau entrant dans la composition dudit ensemble codé 11 - comme par exemple celui de certains perturbateurs - devienne visible sous un rayonnement particulier, comme par exemple un rayonnement ultra-violet.
L'homme de l'art peut aussi disposer aléatoirement des matériaux d'indice de réfraction différents ou filtrant des couleurs différentes ou polarisant la lumière entre lesdits perturbateurs et la face extérieure du dispositif d'authentification, pour limiter la réflexion de la lumière et/ou pour que le contrefacteur ne puisse pas comprendre la géométrie optique réelle dudit ensemble codé 11 ou de tout autre élément dudit dispositif d'authentification.
Le dispositif optique grossissant 12 (optionnel) Le dispositif selon l'invention est avantageusement complété par un dispositif optique grossissant 12 comprenant plusieurs dispositifs optiques convergents 121, 122 et suivants. Les lentilles 121, 122 et suivantes dudit dispositif optique grossissant 12 sont par exemple des lentilles convergentes sphériques ou cylindriques focalisant sur un pian voisin ou inclus 25 dans ledit ensemble codé 11. Les dispositifs optiques convergents 121, 122 et suivants peuvent aussi être des miroirs concaves recouverts de l'ensemble codé 11. Ce mode de mise en oeuvre a l'avantage de permettre la réalisation de dispositifs d'authentification plus fins. Le dispositif optique grossissant 12 peut répondre à la définition d'un dispositif connu sous 30 le nom de réseau lenticulaire, mais son utilisation est ici détournée : il est utilisé non pas pour produire un effet visuel particulier comme une animation, une représentation photographique en relief, ou un moiré grossissant, ou pour rendre difficile la compréhension de l'organisation dudit ensemble codé 11, mais principalement pour rendre visible à distance certains desdits perturbateurs 111, 112 et suivants. On connaît en effet des 35 dispositifs à réseau lenticulaire utilisés dans le cadre de dispositifs de sécurité, comme US-4,417,784 (Knop & Gale 1983-11-29), qui explique qu'en combinant une image codée avec un réseau lenticulaire, l'image codée est difficile â comprendre et donc à reproduire. Ce principe est repris ensuite dans de nombreux documents dont US 5,543,965 (A) (Bielinski & Herber 1996-07-06) qui décrit un affichage lenticulaire auto-stéréoscopique comprenant une image générée par la création d'une pluralité de points aléatoires. Ces dispositifs connus ont l'inconvénient d'être faciles à reproduire par l'homme de l'art muni de l'équipement adapté.
Le premier avantage d'un tel dispositif est de rendre visibles des perturbateurs plus petits, donc d'une organisation d'autant plus difficile à reproduire. Le second est que l'ensemble codé 11 peut avoir une épaisseur très faible ou négligeable, alors que le dispositif d'authentification présente des apparences très différentes selon le point de vue d'où on les regarde, comme le ferait un dispositif en trois dimensions qui serait 10 beaucoup plus encombrant. Les dispositifs optiques convergents 121, 122 et suivants dont le plan focal est situé à proximité immédiate dudit ensemble codé 11 ont chacun pour effet de grossir optiquement lesdits perturbateurs situés dans l'alignement de l'objectif du dispositif d'acquisition optique et du centre optique de la lentille considérée, tout en ignorant lesdits perturbateurs voisins. 15 Le décodeur peut ainsi être de plus petite taille tout en offrant une image de même résolution facile à photographier avec une caméra ordinaire. Un dispositif d'authentification peut être constitué d'un support d'impression 100 transparent, ledit dispositif optique grossissant 12 étant imprimé sur une face dudit support d'impression 100 et ledit ensemble codé 11 sur l'autre face dudit support d'impression 100. 20 II peut aussi être constitué d'un ensemble codé 11 imprimé sur un support d'impression 100, et d'un dispositif optique grossissant 12 rapporté sur ledit ensemble codé 11. Ce dispositif optique grossissant 12 peut être constitué d'un film transparent muni de lentilles sur une de ses faces, ledit film étant collé par son autre face sur ledit ensemble codé 11. Ledit film transparent peut aussi être constitué d'une épaisseur de vernis recouverte de 25 lentilles 121, 122 et suivantes pour que la distance entre le foyer d'une lentille et un élément perturbateur soit suffisante. La distance entre le foyer d'un dispositif optique convergent et un perturbateur est avantageusement inférieure à la distance focale du dispositif optique convergent considéré, mais elle peut aussi être sensiblement égale à cette distance focale ou supérieur. Le point 30 important est que ce dispositif optique magnifie l'apparence de l'élément perturbateur. Les dispositifs optiques convergents 121, 122 et suivants peuvent être contigùes ou espacés les unes des autres, disposées régulièrement ou non, répartis de façon aléatoire, et avoir tous la même focale ou des distances focales différentes les uns des autres, ce qui rend encore plus difficile la copie d'un dispositif d'authentification selon l'invention. 35 Dans une mise en oeuvre particulièrement recommandée, cellule lA comporte un seul dispositif optique convergent 121. Cela permet à la cellule d'avoir un emplacement fixe et bien déterminé, facile à repérer dans l'espace lors de l'analyse de l'acquisition faite par ledit moyen d'acquisition.
Dans un mode de mise en oeuvre particulier, le dispositif est une vignette autocollante qui se détruit au moins partiellement lors de son décollage. Une telle vignette est représentée à la figure 5. Cette mise en oeuvre permet de protéger des documents ou produits existants, comme des oeuvres d'art, des bouteilles de grands crus, des pièces détachées pour l'automobile ou l'aviation, ou des documents officiels par exemple. Le positionnement dudit moyen d'acquisition Pour vérifier que l'on a bien affaire à un dispositif dont l'architecture est celle qui est attendue, ladite description ultérieure doit être établie en prenant en compte la différence entre deux acquisitions dudit dispositif d'authentification correspondant: l'une à une vue acquise depuis ledit point de vue original, et l'autre faite à partir d'une acquisition réalisée : soit depuis une position sensiblement différente dudit point de vue original, soit sous un éclairage différent de celui utilisé pour l'acquisition ayant permis d'établir ladite description originale.
La détermination de la position dans laquelle se trouve ledit moyen d'acquisition par référence audit dispositif d'authentification est une étape incontournable de la procédure d'acquisition avec ledit moyen d'acquisition. La position peut être déterminée par des instructions données à l'opérateur, ou par l'utilisation d'un gabarit sur lequel il faut placer ledit moyen d'acquisition, mais dans une 20 version préférée, la procédure d'acquisition commence par une étape de positionnement qui est assistée par ordinateur. Le télémètre dont est muni ledit dispositif d'acquisition permet de connaître la distance du moyen d'acquisition au dispositif d'authentification, mais il est plus simple de mesurer la taille apparente du dispositif, qui est d'autant plus grande que ledit dispositif d'acquisition 25 est près dudit dispositif d'authentification. La position angulaire du moyen d'acquisition peut être déterminée par plusieurs moyens différents. Une première acquisition est établie depuis un point de vue que l'utilisateur estime être proche dudit point de vue oriainal. Un ordinateur connecté audit moyen d'acquisition 30 mesure alors la déformation due à la perspective de l'image dudit dispositif d'authentification ou de tout autre élément du produit muni de ce dispositif. tl en déduit par calcul la direction du déplacement à appliquer audit moyen d'acquisition pour que ce dernier se rapproche dudit point de vue original. La déformation due à la perspective est avantageusement complétée par la mesure de la distance entre ledit dispositif et ledit 35 moyen d'acquisition. Dans le cas où le moyen d'acquisition est une caméra, le déplacement à lui apporter peut être indiqué par une indication visuelle sur l'écran, et la caméra peut acquérir des images pendant la procédure pour ne conserver in fine que la ou les acquisitions souhaitées.
Pour évaluer avec la meilleure précision possible la position dudit moyen d'acquisition, il est recommandé d'analyser la déformation due à la perspective de l'image du plus grand constituant possible du document ou produit protégé, par exemple son pourtour s'il s'agit d'une étiquette. On peut aussi placer sur le document ou produit protégé, lors de sa fabrication, des repères dédiés à cette analyse de la déformation de l'image due à la perspective. Comme illustré par la figure 2, on peut aussi répartir le dispositif d'identification 1 en plusieurs cellules 1A, 1B et suivantes situés à divers emplacements éloignés les uns des autres, et utiliser l'image perçue de ces emplacements pour évaluer la position dudit moyen d'acquisition. Une méthode connue pour analyser facilement la déformation due à la perspective d'un code selon l'invention consiste à le munir d'un contour de positionnement de forme géométrique, comme par exemple un cercle ou une série de cercles concentriques 51 et 52 comme ceux illustrés à la figure 7, car ces formes sont faciles à détecter et à analyser.
II existe de nombreux procédés en vision 3D qui permettent la détection des primitives par transformation homographique. L'algorithme DLT normalisé est l'un des plus connus de ces procédés, qui résout un ensemble de variables d'un ensemble de relations de similitude. Il élimine le besoin de faire des approximations initiales comme c'est le cas pour des solutions non linéaires.
L'un des procédés connus est décrit par EP 1 143 372 B1. Il s'agit d'un procédé de lecture d'un symbole de code à barres bidimensionnel ayant des modules d'orientation et un motif de recherche comportant un point central, le procédé comprenant notamment l'exécution d'une étape de recherche de modules de données pour calculer des informations de position et de forme pour tous les modules constituant le symbole de code à barres, dont on se dispense dans le cas de la présente invention, pour ne conserver que le balayage du contour de positionnement et la détermination de son point central dans cette image balayée. Une autre méthode - préférée parce que plus simple et plus précise - pour déterminer la direction dans laquelle se trouve ledit moyen d'acquisition par référence audit dispositif d'authentification consiste à munir ce dernier d'une surface réfléchissante 200, dans laquelle on dispose une cible 202. Cette surface réfléchissante 200 peut être incorporée au dispositif, ou bien séparée, amovible et placée sur lui au moment de la prise de vue. Le premier avantage d'une surface réfléchissante 200 amovible est une simplification de la structure du dispositif, car la surface réfléchissante 200 est alors une feuille de plastique transparent ou une plaque de verre. Le second est que l'on peut utiliser une grande surface réfléchissante 200 alors que le produit protégé est très petit, comme par exemple un conditionnement unitaire de médicament.
Ladite détermination de la position dans laquelle se trouve ledit moyen d'acquisition par référence audit dispositif d'authentification comporte dans ce cas la détection d'un reflet sur cette surface réfléchissante 200 d'un élément caractéristique 201 dudit dispositif d'acquisition ou d'une source lumineuse.
Ledit point de vue dit original est dans ce cas avantageusement défini par référence audit dispositif d'authentification, comme étant situé sur la droite représentant la réflexion sur ladite surface réfléchissante 200 d'un rayon lumineux issu de cet élément caractéristique 201 et passant par ladite cible 202. Pour placer ledit dispositif d'acquisition audit point de vue original, l'utilisateur n'a besoin 10 que de le déplacer jusqu'à ce qu'il voie cet élément caractéristique 201 en un emplacement convenu de ladite surface réfléchissante 200, par exemple une cible 202. Lorsque ledit élément caractéristique 201 est ladite source lumineuse, ladite surface réfléchissante 200 peut avoir une qualité de réflexion très pauvre comme par exemple un simple papier couché, puisqu'il suffit que l'utilisateur puisse identifier la position du reflet de 15 ladite source lumineuse sur ladite surface réfléchissante 200. Avantageusement ladite surface réfléchissante 200 est cependant une surface recouverte de vernis brillant. Ladite surface réfléchissante 200 doit dans de nombreux cas être très petite, pour ne pas occuper trop de place sur le produit ou document à protéger. Un perfectionnement important de la présente invention consiste à munir ladite surface réfléchissante 200 de 20 zones arrondies 200A, 200B et suivantes, par exemple les bords de ladite surface comme représenté à la figure 6. Le reflet de la source lumineuse sur ces bords arrondis indique la position de la source lumineuse même lorsqu'elle est loin de la position souhaitée, puisqu'il se trouve sur une surface orientée vers un côté lorsque la source lumineuse se trouve éloignée dans la direction correspondant à ce côté. 25 La position du reflet de ladite source lumineuse peut être analysée par un ordinateur afin que l'utilisateur reçoive une instruction simple quant à la direction selon laquelle il doit déplacer ledit dispositif d'acquisition pour que ce dernier soit placé audit point de vue original. La sécurité des télécommunications 30 Ladite base de données peut être conservée dans la mémoire d'un ordinateur pilotant ledit moyen d'acquisition, mais aussi plus avantageusement dans la mémoire d'un ordinateur dit serveur informatique qui est distant dudit moyen d'acquisition. Dans ce cas, il faut veiller à la sécurité des communications entre ledit moyen d'acquisition et ledit serveur informatique distant. 35 Il est particulièrement avantageux que seulement une partie de ladite description ultérieure soit transmise audit serveur informatique aux fins de comparaison. La définition de la partie à transmettre peut être différente pour chaque opération d'authentification, et même faite de façon aléatoire.
Avantageusement, la définition de la partie de ladite description ultérieure à transmettre audit serveur informatique est définie par un algorithme. Dans une version préférée, cet algorithme est fourni en temps réel par ledit serveur informatique, et est différent de celui utilisé pour la transmission précédente de ladite description ultérieure. Il est recommandé de ne pas fournir aux pirates la définition de la partie transmise, et donc que ledit algorithme comporte un cryptage selon une clé fournie en temps réel par ledit serveur informatique. Pour augmenter la sécurité des opérations d'authentification, il est avantageux qu'un 10 nombre aléatoire soit transmis par ledit serveur informatique à l'issue d'une opération de comparaison d'une description dite ultérieure avec une description dite originale, et soit demandé par ledit serveur pour autoriser l'opération de comparaison suivante. Cette méthode est recommandée dans le cas où un code selon l'invention est utilisé pour créer une carte d'authentification d'une personne, par exemple pour lui permettre d'accéder 15 à des fonctions qui lui sont personnelles sur un site Internet. En effet, un pirate pourrait avoir lu la description du code selon l'invention présent sur la carte, et ensuite simuler l'envoi d'une partie de ce code avec une application piratée. La nécessité d'envoyer un nombre aléatoire reçu lors de l'opération précédente rend nécessaire de voler simultanément l'ordinateur ou le téléphone portable du porteur de la carte. 20 Les procédures évoluées Dans certains cas, la procédure d'acquisition avec ledit moyen d'acquisition est avantageusement lancée par une commande comportant l'adresse d'un client souhaitant obtenir le résultat de la comparaison de ladite description ultérieure avec ladite description dite originale dudit dispositif d'authentification. A titre d'exemple, le client peut être une 25 banque souhaitant obtenir l'adresse du détenteur d'une facture d'électricité comportant un code selon l'invention. Dans ce cas, la commande demande au détenteur de la facture de décrire le code de la facture d'électricité, ce qui permet à la banque d'obtenir l'adresse dudit détenteur. Dans un mode de mise en oeuvre perfectionné, ladite commande est contenue dans un 30 fichier ouvert par l'application informatique gérant ladite procédure d'acquisition. Ce fichier peut être reçu par courrier électronique, ou obtenu en cliquant sur un lien. Il suffit que la nature de ce fichier soit associée avec l'application permettant l'authentification d'un code selon l'invention pour que l'opération soit automatisée et devienne très simple à réaliser pour l'utilisateur. 35 Une autre façon ce lancer ladite commande consiste à lire un code à barres, qui contient l'adresse d'un client souhaitant obtenir le résultat de la comparaison de ladite description ultérieure avec ladite description dite originale dudit dispositif d'authentification, ou l'adresse à laquelle trouver cette adresse.
L'affichage d'un tel codes à barres sur l'écran d'un ordinateur permet à un second ordinateur d'en prendre connaissance en acquérant ce code avec sa caméra. C'est un moyen pratique pour transférer des informations d'un ordinateur à un téléphone portable par exemple.
Une amélioration de cette méthode consiste à ce que, à l'issue de la comparaison de ladite description ultérieure avec ladite description dite originale dudit dispositif d'authentification, ledit serveur informatique émette un lien internet permettant à un tiers de récupérer une donnée correspondant au résultat de cette comparaison. Pour reprendre l'exemple de la banque et de la facture d'électricité cité plus haut, le 10 fournisseur d'électricité envoie non pas l'adresse du détenteur mais un lien permettant de récupérer cette adresse. La communication de ce lien peut être accompagné de la fourniture d'une clé de cryptage permettant de décrypter la donnée transférée. Ainsi la donnée ne peut pas être captée par un pirate lors de son transfert. 15 Cette méthode d'extraction sélective de données apporte une grande nouveauté dans le transfert de données de serveur à serveur, parce qu'elle permet de limiter physiquement la communication de données aux seuls besoins légitimes du bénéficiaire, tels qu'ils sont définis par la loi ou par le choix de la personne à laquelle se rapporte la donnée. Elle est aussi contrôlée et sécurisée puisqu'elle rend nécessaire l'accord de la personne 20 concernée par cette donnée et sécurisée : la présentation de la carte personnelle comportant le code selon l'invention, qui n'est pas reproductible, et le cryptage de la donnée lors de son transfert sur les réseaux de télécommunications. Ladite base de données peut être renseignée soit avant la mise en service des codes selon l'invention, soit après. Dans ce second cas, une tâche importante est reportée sur le client 25 au lieu d'être faite par le fournisseur du service. Il faut cependant veiller à ce que n'importe qui ne puisse se faire passer pour un autre, et donner à des codes selon l'invention une valeur frauduleuse. La méthode retenue est la suivante : Un dispositif d'authentification est affecté dans ladite base de données à une 30 personne ci-après dénommée "utilisateur'. Il est remis à cet utilisateur par un moyen connu permettant de s'assurer de l'identité de cet utilisateur, comme par exemple un envoi par courrier recommandé à l'adresse postale dudit utilisateur. L'utilisateur renseigne ensuite ladite base de données par une description de l'objet 35 ou du document muni dudit dispositif d'authentification.
Les procédés de fabrication du dispositif d'authentification Il est possible de fabriquer un dispositif selon l'invention par de très nombreux procédés d'impression connus, avec une encre comportant deux matériaux non miscibles, par exemple des perturbateurs solides 111, 112 et suivants noyés dans une encre transparente qui devient solide après polymérisation ou séchage. Ce procédé est compatible avec la quasi-totalité des techniques d'impression à encre liquide ou poudreuse. On peut aussi pulvériser de l'encre transparente et des perturbateurs, ou des encres de couleurs différentes dont certaines ont la fonction de perturbateur, avec une imprimante à jet d'encre.
On peut aussi imprimer un motif réputé difficile à imprimer comportant par exemple des zones à imprimer ou à ne pas imprimer trop petites, ce qui a pour effet que la capillarité de l'encre entraîne son regroupement sous formes de zones aléatoires. Une autre méthode consiste à imprimer un dessin sur un support dont la tension superficielle est très basse comparée à celle de l'encre utilisée. Le refus de l'encre la déplace alors selon des règles très complexes difficiles à prévoir et donc à reproduire. Les procédés décrits ci-dessus ont l'avantage majeur d'être des procédés d'impression qui peuvent être ceux-là mêmes qui sont utilisés pour la fabrication du produit à protéger par le système d'authentification selon l'invention. Ledit dispositif optique grossissant 12 optionnel peut être obtenu soit par laminage d'une pellicule comprenant une ou plusieurs lentilles convergentes par exemple embossées, soit plus avantageusement par impression de lentilles par application d'un vernis constituant des lentilles, directement sur ledit ensemble codé 11 ou sur une couche intermédiaire de vernis, ou sur une pellicule rapportée. Trois modes de fabrication principaux sont proposés, et conduisent à des structures différentes d'un dispositif selon l'invention. - On peut imprimer directement les perturbateurs 111. 112 et suivants sur le document ou produit à protéger, et recouvrir optionnellement l'ensemble d'une couche de vernis comportant optionnellement des dispositifs optiques convergents. - On peut imprimer les perturbateurs 111, 112 et suivants sur une feuille de papier très fine et fragile, elle-même collée avec une colle forte sur un support siliconé, et recouvrir optionnellement l'ensemble d'une couche de vernis comportant optionnellement des dispositifs optiques convergents. Le dispositif peut être décollé facilement du support siliconé pour être mis en service sur un produit ou document à protéger, mais ensuite, une tentative de décollement se solde inévitablement par une déchirure de la feuille de papier et donc par une destruction de l'ensemble codé 11. - on peut imprimer les perturbateurs 111, 112 et suivants au verso d'une feuille transparente comportant optionnellement des dispositifs optiques convergents sur son recto. Cette feuille transparente est alors collée par son recto sur un support siliconé avec une colle forte qui peut être avantageusement être l'élément transparent contenant lesdits perturbateurs. L'ensemble codé 11 n'est pas modifié lorsque l'on décolle le dispositif du support siliconé, mais ensuite, une tentative de décollement se solde inévitablement par une destruction de l'ensemble codé 11.
Les dispositifs optiques convergents 121, 122 et suivants dudit dispositif optique grossissant 12 optionnel peuvent être réalisés par tous moyens comme par exemple l'impression d'une encre transparente, selon des techniques connues comme celles décrites par les documents W0/2009/147353 (Guigan & al. 2009-12-10), PCT/11/000315 (P. Guigan 2010-06-30), US-6,833,960 (J.S. Scarbrough 2004-12-21), US-6,856,462 (J.S. Scarbrough 2005-02-15), et US-7,609,451 (J.S Scarbrough 2009-10-27). Dans ce cas, les dispositifs optiques convergents 121, 122 et suivants sont des structures imprimées, et l'ensemble du dispositif d'authentification peut donc être réalisé par un procédé d'impression connu qui peut être celui ayant servi à imprimer le produit ou document que l'on souhaite protéger de la contrefaçon ou de la fraude, ce qui diminue considérablement le cout du dispositif d'authentification jusqu'à le rendre négligeable. Applications Elles dépassent largement celles du marché existant des dispositifs de sécurité : Santé . médicaments, ordonnances, certificats, etc. Protection des marques : étiquettes, étuis de produits, sceaux d'authentification, boites, cartons, sachets souples, capsules, sacs, blisters, flacons, pots, coffrets, etc. Paiement : billets de banque, chèques, cartes de crédit, coupons , etc. Billetterie : titres de transport, tickets de spectacles, Documents officiels : permis de conduire, permis de résidence, cartes grises, attestations d'assurance, cartes de sécurité sociale, cartes d'identité, passeports, timbres postaux, diplômes, cartes de fidélité ou de membre, tickets de transport ou de spectacle, ordonnances, certificats d'origine, etc. Activité économique : papeterie d'entreprise, papier à en-tête, actes et contrats, quittances, bordereaux, relevés de comptes, valeurs mobilières et titres, factures, bulletins de salaire, jugements, bons de commande, certificats, etc.
Supports d'impression: papier de sécurité pour imprimante de bureau ou prêt à imprimer par des imprimeurs professionnels, etc. Papiers d'habillage (livres, packaging, articles de papeterie et d'imprimerie, présentoirs, etc ),. Tous les produits susceptibles de recevoir une impression : bijoux, montres, pièces détachées et fournitures, électronique grand public, composants et consommables, supports de données (CD, DVD, etc.), étiquettes de vêtements et autres articles de mode, artisanat local, etc. - Etiquettes prêtes à être collées sur tous objets (tableaux de maître, meubles, vins, bijoux, etc.). - Divers: jeux et loteries, traçabilité des produits, logistique, etc. - appartenance d'un produit à un univers (produits bio, commerce équitable, etc.) Les dispositifs selon l'invention peuvent être utilisés comme supports d'information, avec l'avantage d'offrir beaucoup plus d'information qu'un code barre en 2D, puisque, si la surface d'une cellule 1A est identique à celle d'un élément visible d'un code barre 2D, une cellule comporte un beaucoup plus grand nombre d'informations qui apparaissent en se déplaçant autour du dispositif. La multiplication des cibles et des emplacements de sources lumineuses permet de définir avec précision les règles d'acquisition des différentes informations disponibles. L'identification sécurisée des personnes, en particulier sur Internet, est l'un des grands domaines d'application de l'invention : le paiement en ligne, la signature des courriels et des contrats, le transfert sécurisé de données et de fonds, l'accès sécurisé aux intranets, la communication de clés de cryptage, et plus généralement l'ouverture de droits sur tous types de sites, en particulier bancaires, sociaux, de jeux, etc.

Claims (10)

  1. REVENDICATIONS1. Procédé d'authentification consistant : à établir une REVENDICATIONS1. Procédé d'authentification consistant : à établir une description dite ultérieure d'une vue acquise avec un moyen d'acquisition d'un dispositif d'authentification comportant des éléments dits perturbateurs 111, 112 et suivants renvoyant de la lumière de façons sensiblement différentes selon le point de vue sous lequel on les regarde, et à comparer cette description avec une description dite originale dudit dispositif d'authentification correspondant à une vue prise depuis un point de vue dit original défini par référence audit dispositif d'authentification, caractérisé par le fait : que lesdits perturbateurs sont regroupés en sous ensembles 1A, 1B et suivants dits "cellules" renvoyant de la lumière de façons sensiblement différentes selon le point de vue sous lequel on les regarde, qu'une description consiste pour chaque cellule en une notation de sa luminosité, mesurée dans une ou plusieurs longueurs d'ondes ou ensembles de longueurs d'onde différentes, que la procédure d'acquisition permettant d'établir ladite description ultérieure comporte la détermination de la position dans laquelle se trouve ledit moyen d'acquisition par référence audit dispositif d'authentification, que cette acquisition permettant d'établir ladite description ultérieure est faite depuis ledit point de vue original, et qu'une description ultérieure dite supplémentaire est faite à partir d'une acquisition réalisée : - soit depuis une position sensiblement différente dudit point de vue original, - soit sous un éclairage différent de celui utilisé pour l'acquisition ayant permis d'établir ladite description originale.
  2. 2. Dispositif d'authentification permettant de mettre en oeuvre le procédé d'authentification selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comporte un moyen de détermination de la direction dans laquelle se trouve un moyen d'acquisition par référence audit dispositif d'authentification.
  3. 3. Dispositif d'authentification selon la revendication 2 caractérisé par le fait qu'il comporte un dispositif optique grossissant 12 comprenant plusieurs dispositifs optiques convergents 121, 122 et suivants, et qu'une cellule 1A comporte un seul dispositif optique convergent 121.
  4. 4. Procédé d'authentification selon la revendication 1 caractérisé par le fait que ladite description dite originale est conservée dans la mémoire d'un ordinateur dit serveurinformatique distant dudit moyen d'acquisition, et que seulement une partie de ladite description ultérieure est transmise audit serveur informatique aux fins de comparaison.
  5. 5. Procédé d'authentification selon la revendication 1 caractérisé par le fait que ladite description dite originale est conservée dans la mémoire d'un ordinateur dit serveur informatique distant dudit moyen d'acquisition, et que ledit algorithme est fourni en temps réel par ledit serveur informatique.
  6. 6. Procédé d'authentification selon la revendication 1 caractérisé par le fait que ladite description dite originale est conservée dans la mémoire d'un ordinateur dit serveur informatique qui est distant dudit moyen d'acquisition, et qu'un nombre aléatoire est transmis par ledit serveur informatique à l'issue d'une opération de comparaison d'une description dite ultérieure avec une description dite originale, et est retransmis audit serveur pour autoriser l'opération de comparaison suivante.
  7. 7. Procédé d'authentification selon la revendication 1 caractérisé par le fait que la procédure d'acquisition avec ledit moyen d'acquisition est lancée par une commande comportant l'adresse d'un client souhaitant obtenir le résultat de la comparaison de ladite description ultérieure avec ladite description dite originale dudit dispositif d'authentification, et que ladite commande est contenue dans un fichier ouvert par l'application informatique gérant ladite procédure d'acquisition.
  8. 8. Procédé d'authentification selon la revendication 1 caractérisé par le fait que la procédure d'acquisition avec ledit moyen d'acquisition est lancée par une commande comportant l'adresse d'un client souhaitant obtenir le résultat de la comparaison de ladite description ultérieure avec ladite description dite originale dudit dispositif d'authentification, que ladite commande est lancée sur un ordinateur par la lecture d'un code à barres. et que ledit code à barres est affiché sur l'écran d'un autre ordinateur.
  9. 9 Procédé d'authentification selon la revendication 1 caractérisé par le fait que ladite description dite originale est conservée dans la mémoire d'un ordinateur dit serveur informatique qui est distant dudit moyen d'acquisition, et que, à l'issue de la comparaison de ladite description ultérieure avec ladite description dite originale dudit dispositif d'authentification, iedit serveur informatique émet un lien internet permettant à un tiers de récupérer une donnée correspondant au résultat de cette comparaison.
  10. 10. Procédé d'authentification selon la revendication 1 caractérisé par le fait : - qu'un dispositif d'authentification est affecté dans ladite base de données à une personne ci-après dénommée "utilisateur",qu'il est remis audit utilisateur par un moyen connu permettant de s'assurer de l'identité dudit utilisateur, comme par exemple un envoi par courrier recommandé à l'adresse postale dudit utilisateur, et que ledit utilisateur renseigne ensuite ladite base de données par une description de l'objet ou du document muni dudit dispositif d'authentification.
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