FR2978781A1 - Dispositif de chauffage d'une eau de bassin - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de chauffage d'une eau (3) de bassin (2) comprenant un circuit (1) hydraulique entre une bouche d'aspiration et une bouche (8) de refoulement, un dispositif (4) de pompage, et un dispositif (5) de réchauffage, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un corps (6) plongeur d'un seul tenant présentant une portion submersible dotée d'au moins une bouche d'aspiration et d'au moins une bouche (8) de refoulement, et une partie hors d'eau présentant des raccords d'entrée d'eau et de sortie d'eau, ainsi que des conduites de liaison hydraulique entre ces raccords, le dispositif (4) de pompage, et le dispositif (5) de réchauffage.

Description

i DISPOSITIF DE CHAUFFAGE D'UNE EAU DE BASSIN L'invention concerne un dispositif de chauffage d'une eau de bassin, en particulier un dispositif externe de chauffage d'une piscine. Les piscines comportent en général un circuit hydraulique plus ou moins complexe permettant le conditionnement de l'eau : filtration, chloration, chauffage, etc. Un tel circuit hydraulique est souvent intégré au gros oeuvre de la piscine, et comprend des bouches d'aspiration de l'eau et des bouches de refoulement distantes les unes des autres. L'ajout d'un dispositif de chauffage au circuit hydraulique est donc à la fois complexe et coûteux. En effet, cette opération nécessite l'intervention de spécialistes dans le local technique de la piscine pour monter un dispositif de chauffage en déviation du circuit hydraulique. Or modifier le circuit hydraulique intégré d'une piscine pour ajouter un équipement, notamment un dispositif de chauffage, par exemple du type pompe à chaleur, nécessite une intervention lourde et des travaux importants qui modifient les caractéristiques techniques du circuit. Des dispositifs de filtration plus légers ont été proposés, tels que décrit dans EP0145619, mais ils ne prévoient généralement pas de chauffage de l'eau, et ne sont en général pas compatibles avec l'adjonction d'un dispositif de chauffage de l'eau à un tel circuit compact. En effet, les raccords hydrauliques sont souvent rapprochés dans un tel dispositif compact et il est très difficile d'y ajouter un quelconque élément. De plus, le pompage d'un tel dispositif est généralement peu puissant et donc d'autant moins efficace qu'on ajoute différents dispositifs sur le circuit hydraulique. Dans tous les cas l'intervention d'un professionnel est 25 nécessaire. L'invention vise donc à pallier ces inconvénients en proposant un nouveau dispositif de chauffage d'une eau de bassin. L'invention vise à proposer un tel dispositif dont la fixation est simple et rapide, et ne nécessite pas l'intervention d'un spécialiste. 30 L'invention vise en particulier à proposer un tel dispositif qui puisse être ajouté simplement à un bassin existant et donc sans modification lourde du bassin, en particulier qui ne nécessite pas de modifier les parois du bassin ou un circuit hydraulique préexistant. L'invention vise notamment à proposer un tel dispositif qui puisse être fixé (ou installé) et désinstallé sans vidange de la piscine, ou même 5 pendant la baignade. L'invention vise également à proposer un tel dispositif qui soit compact, notamment qui ne gêne pas la baignade lorsqu'il est en fonctionnement. L'invention vise en outre à proposer un tel dispositif qui soit peu coûteux. 10 Dans tout le texte, on utilise le terme "eau" pour toute composition aqueuse. L'eau d'un bassin peut contenir des sels dissouts, des éléments chimiques, des micro-organismes, etc. Pour ce faire, l'invention concerne un dispositif de chauffage d'une eau de bassin comprenant : 15 - un circuit hydraulique adapté pour assurer une circulation de liquide entre au moins une bouche d'aspiration de l'eau du bassin et au moins une bouche de refoulement de l'eau du bassin, - un dispositif de pompage de l'eau et un dispositif de réchauffage interposés dans le circuit hydraulique pour y générer un débit d'eau et réchauffer 20 l'eau, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un corps plongeur présentant au moins une bouche d'aspiration dudit circuit hydraulique et au moins une bouche de refoulement dudit circuit hydraulique. En particulier, avantageusement un dispositif selon 25 l'invention est aussi caractérisé en ce que : - le corps plongeur est d'un seul tenant et présente une portion submersible dotée d'au moins une dite bouche d'aspiration dudit circuit hydraulique et d'au moins une dite bouche de refoulement dudit circuit hydraulique, et une portion hors d'eau présentant un raccord d'entrée d'eau et un raccord de sortie 30 d'eau, - des conduites de liaison hydraulique s'étendent entre : - le raccord de sortie d'eau du corps plongeur et le dispositif de pompage, - le dispositif de pompage et le dispositif de réchauffage, - le dispositif de réchauffage et le raccord d'entrée d'eau du 5 corps plongeur, - les raccords d'entrée et de sortie d'eau du corps plongeur sont connectés hydrauliquement aux conduites hydrauliques par des raccords hydrauliques. L'invention s'étend aussi à un corps plongeur pour bassin 10 comprenant : - une portion submersible dotée d'au moins une bouche d'aspiration d'eau et d'au moins une bouche de refoulement d'eau, - une portion hors d'eau dotée : - d'un raccord d'entrée d'eau relié en communication hydraulique 15 à chaque bouche de refoulement d'eau, - d'un raccord de sortie d'eau relié en communication à chaque bouche d'aspiration d'eau. Le corps plongeur selon l'invention peut être d'un seul tenant et présenter un boîtier périphérique. Il peut être avantageusement doté d'une fixation 20 à une paroi latérale du bassin. En variante, il peut être laissé libre dans l'eau du bassin, sans être fixé rigidement à ce dernier. L'invention permet de proposer un dispositif qui peut être simplement ajouté à un bassin existant, quel que soit le type de circuit hydraulique dont ce dernier dispose. Un dispositif selon l'invention peut être installé par un 25 utilisateur du bassin sans connaissances particulières, et indépendamment d'un circuit hydraulique - notamment de filtration - préexistant. L'invention propose un dispositif de chauffage et un corps plongeur dont l'installation et le fonctionnement sont simples et inattendus. En effet dans les bassins équipés conformément à l'état de la 30 technique d'un circuit hydraulique intégré, les bouches d'aspiration et de refoulement sont éloignées les unes des autres afin d'éviter que l'eau refoulée (et donc conditionnée) ne soit à nouveau aspirée dans le circuit hydraulique au lieu d'une eau non-conditionnée (sale, froide, etc.) : par exemple des bondes de fonds pour l'aspiration et des bouches de refoulement sur les parois latérales à proximité de la surface de l'eau.

Or les inventeurs ont déterminé de façon surprenante que, pour le réchauffage d'une eau par l'intermédiaire d'un dispositif de chauffage, pour des débits d'eau dans le circuit hydraulique relativement faibles, il n'est en fait pas nécessaire de disposer les bouches éloignées l'une de l'autre, en particulier lorsqu'elles sont orientées selon des orientations différentes. Tel est notamment (bien que non exclusivement) le cas lorsque le dispositif de chauffage est une pompe à chaleur. Ainsi, lorsque les bouches d'aspiration et de refoulement ne sont pas directement en regard, et que leur orientation est maintenue fixe dans le temps par rapport au bassin, l'eau refoulée semble ne pas (ou peu) se mélanger à l'eau aspirée sur une période de temps courte. Cependant, même s'il persiste un mélange entre eau refoulée et eau aspirée, les inventeurs ont déterminé de façon surprenante que, compte tenu des caractéristiques qu'il est possible de conférer aux équipements d'un dispositif selon l'invention, l'action de chauffage de l'eau par un dispositif de chauffage selon l'invention est tout aussi efficace avec des bouches d'aspiration et de refoulement proches l'une de l'autre, y compris disposées sur un même corps plongeur. Cela est en particulier vrai pour une pompe à chaleur, qui est généralement dimensionnée pour fonctionner à faible débit et sur une durée de temps importante. C'est pourquoi, avantageusement selon l'invention, les 25 bouches d'aspiration et de refoulement sont ménagées dans un seul et même corps plongeur de dimensions réduites par rapport au bassin. Un corps plongeur selon l'invention est un organe pouvant être partiellement ou intégralement plongé dans l'eau du bassin. L'invention permet, pour la première fois, de proposer un 30 dispositif de chauffage de l'eau pour équiper des piscines qui ne pouvaient antérieurement pas en comporter, notamment pour équiper des piscines ne comportant pas par construction de circuit hydraulique intégré de filtrage et/ou chauffage, par exemple les piscines hors-sol ou démontables. Le corps plongeur d'un dispositif selon l'invention est aussi particulièrement bien adapté à l'utilisation du bassin - en particulier la baignade - pendant que le dispositif est en fonctionnement car les bouches d'aspiration et de refoulement sont localisées en un seul endroit du bassin. En effet un corps plongeur d'un dispositif selon l'invention est avantageusement compact puisque les bouches d'aspiration et de refoulement peuvent être proches l'une de l'autre, voire se jouxter.

En outre, avantageusement, un corps plongeur d'un dispositif selon l'invention est physiquement d'un seul tenant mais disjoint du dispositif de pompage et du dispositif de réchauffage, de sorte qu'il peut être facilement installé et retiré indépendamment du reste du circuit hydraulique. En effet, le corps plongeur peut être réalisé compact dans un matériau léger (par exemple matériau synthétique polymérique). En outre il dispose de raccords hydrauliques de connexion au circuit hydraulique, de sorte qu'il peut être facilement déconnecté, déplacé indépendamment du reste du circuit hydraulique, et reconnecté. En outre, le simple fait de changer la longueur des conduites reliant le dispositif de pompage et le dispositif de réchauffage d'une part, et le corps plongeur d'autre part, permet de modifier la zone d'action du corps plongeur (par exemple dans le cas de bassins séparés adjacents du type piscine et jacuzzi), sans déplacer le dispositif de pompage et le dispositif de réchauffage. Ainsi avantageusement, le corps plongeur d'un dispositif selon l'invention comporte au moins un raccord hydraulique de sortie d'eau en liaison hydraulique avec chaque bouche d'aspiration, et au moins un raccord hydraulique d'entrée d'eau en liaison hydraulique avec chaque bouche de refoulement. Le dispositif de pompage et le dispositif de réchauffage peuvent aussi bien être disposés au niveau de l'eau du bassin, plus bas que ce niveau, ou plus haut que ce niveau.

Cependant, avantageusement et selon l'invention, le dispositif de pompage est disposé plus haut que chaque bouche d'aspiration du corps plongeur qui est ouverte dans l'eau du bassin. Ainsi, une bouche d'aspiration du corps plongeur n'est pas un "skimmer" dans lequel l'eau tombe par gravité et s'accumule avant d'être pompée par le dispositif de pompage, mais c'est un pompage actif à partir d'une bouche située sous le niveau de l'eau du bassin.

Par ailleurs, dans un dispositif selon l'invention, le dispositif de pompage peut délivrer un débit de valeur quelconque. Néanmoins, avantageusement et selon l'invention, le dispositif de pompage est adapté pour délivrer un débit maximal de 5 m3/h. En effet, un corps plongeur réunissant bouche(s) d'aspiration et bouche(s) de refoulement est un cas plus particulièrement avantageux lorsque le débit créé dans un circuit hydraulique selon l'invention est relativement faible. Les inventeurs on déterminé que le réchauffage de la piscine restait efficace à faible débit malgré le fait que bouche(s) d'aspiration et bouche(s) de refoulement soient proche(s) l'une (les unes) de(s) l'autre(s).

En particulier le débit délivré par un dispositif de pompage selon l'invention est avantageusement inférieur à 3 m3/h, ce qui correspond au dimensionnement d'une pompe à chaleur pour un bassin de piscine de taille moyenne. Cependant rien n'empêche, selon l'invention de prévoir un dispositif de réchauffage d'une autre nature, par exemple à résistance électrique, par chauffage solaire, etc. En outre, afin d'améliorer le chauffage de l'eau de piscine en évitant la mixtion entre eau aspirée et eau refoulée, avantageusement et selon l'invention, la distance hydraulique minimale à parcourir par un liquide entre une bouche d'aspiration et une bouche de refoulement du corps plongeur est supérieure à la distance euclidienne minimale entre cette bouche de refoulement et cette bouche d'aspiration. Dans tout le texte, l'expression « distance hydraulique » est utilisée pour une distance à parcourir par un volume élémentaire de liquide entre un point et un autre selon un chemin qu'un volume de liquide peut parcourir (c'est-à- dire sans traverser de paroi).

La distance hydraulique entre une bouche d'aspiration et une bouche de refoulement d'un dispositif selon l'invention, peut être mesurée de différentes manières : soit en passant de l'une à l'autre le long du circuit hydraulique, soit en passant par le bassin. La distance hydraulique minimale entre la bouche d'aspiration et la bouche de refoulement se trouve généralement dans le bassin, et elle est toujours choisie supérieure à la distance géométrique (euclidienne) en ligne droite (donc à travers d'éventuelles parois) entre bouche d'aspiration et bouche de refoulement. En particulier la distance hydraulique entre la bouche d'aspiration et la bouche de refoulement est avantageusement supérieure ou égale à deux fois la distance euclidienne entre bouche d'aspiration et bouche de refoulement. C'est-à-dire qu'un volume d'eau ne peut pas passer en ligne droite d'une bouche de refoulement à une bouche d'aspiration. En particulier, les bouches d'aspiration et de refoulement ne sont pas en regard, de sorte que l'eau refoulée par la bouche de refoulement doit contourner au moins un obstacle, par exemple une portion du corps plongeur, avant de pouvoir atteindre la bouche d'aspiration. En outre, avantageusement et selon l'invention, les bouches d'aspiration et de refoulement sont ménagées sur des faces du corps plongeur présentant des demi-droites normales qui sont non sécantes. Les bouches d'aspiration et de refoulement ne sont donc pas orientées dans des directions concourantes. En particulier elles ne débouchent pas sur une même face concave du corps plongeur, ni sur des faces du corps plongeur concaves entre elles, c'est-à-dire au regard l'une de l'autre. Selon l'invention, les bouches d'aspiration et de refoulement du corps plongeur peuvent déboucher sur une même face plane du corps plongeur de façon à être orientées selon des demi-droites chacune normale à cette face plane, et donc parallèles entre elles. En variante, les bouches d'aspiration et de refoulement débouchent sur une même face convexe du corps plongeur, ou sur deux faces convexes entre elles, et présentant donc des demi-droites normales qui sont divergentes : les bouches d'aspiration et de refoulement ne sont pas en regard et la distance hydraulique minimale les séparant est supérieure à la distance euclidienne entre elles.

Dans un dispositif selon l'invention, le corps plongeur peut présenter une grande variété de dimension et d'encombrement. Néanmoins, avantageusement et selon l'invention, le corps plongeur présente un encombrement maximal inférieur à un mètre, notamment inférieur à 50 centimètres.

Cette compacité du corps plongeur permet un transport facile du corps plongeur, qui peut être monté amovible par rapport au bassin, et de ne gêner ni la baignade ni les activités autour d'un bassin, même lorsque le dispositif selon l'invention est en fonctionnement. Avantageusement, un dispositif selon l'invention est aussi caractérisé en ce qu'il comprend au moins un organe de fixation du corps plongeur par rapport au bassin, ledit organe de fixation étant adapté pour pouvoir interdire le déplacement et la rotation du corps plongeur par rapport au bassin. En effet, le corps plongeur peut facilement être au moins partiellement plongé dans le bassin ou ressorti du bassin. Il comporte donc au moins un organe de fixation, notamment un ou plusieurs organe(s) de fixation adapté(s) pour assurer fixation amovible du corps plongeur par rapport au bassin, et encore plus préférablement, une fixation rapide notamment pouvant être utilisée sans outil, sans travaux importants sur le bassin. Par exemple, le corps plongeur présente une semelle de fixation de sorte qu'il peut être simplement posé au bord d'un bassin, en équilibre stable sous l'effet de son poids propre, en appui sur un rebord du bassin, ou il peut être fixé à l'aide de ventouses, ou encore à l'aide de dents coopérant avec des renfoncements conjugués sur le rebord de bassin, ou de vis pour former étau (ou pince) et tenir en arc-boutement (par pinçage) un rebord de bassin, entre une semelle et une protubérance inférieure du corps plongeur.

Avantageusement et selon l'invention, le(s)dit(s) organe(s) de fixation est(sont) adapté(s) pour permettre à un utilisateur de disposer le corps plongeur de telle sorte qu'au moins chaque bouche d'aspiration se trouve dans l'eau du bassin et que l'orientation des bouches d'aspiration et de refoulement par rapport au bassin est constante dans le temps. La fixation obtenue est adaptée pour empêcher tout déplacement et toute rotation du corps plongeur par rapport au bassin, et donc pour maintenir constante la position et l'orientation des bouches d'aspiration et de refoulement. Dans tout le texte, le terme « rebord » est utilisé au sens large et désigne aussi bien des rebords en saillie ou non, présentant ou non une arrête plus ou moins arrondie de démarcation entre une paroi latérale de bassin et une surface horizontale autour du bassin. Il s'étend de façon générale à toute bordure périphérique du pourtour d'un bassin. Avantageusement et selon l'invention, chaque organe de fixation est adapté pour que le corps plongeur soit amovible.

Le corps plongeur est ainsi de préférence aisément amovible, de sorte que l'aspect du bassin peut être restitué tel qu'il était avant l'installation d'un dispositif selon l'invention, dès que le corps plongeur est désinstallé du rebord de bassin. En variante, rien n'empêche de prévoir une fixation du corps plongeur par rapport au bassin qui soit normalement inamovible, c'est-à-dire définitive, par exemple par collage, scellement ... De plus, avantageusement et selon l'invention, le corps plongeur présente des dimensions adaptées pour que, lorsqu'il est fixé dans un bassin, les bouches d'aspiration et de refoulement soient situées en partie supérieure du bassin.

En particulier, avantageusement et selon l'invention, le corps plongeur présente des dimensions adaptées pour que, lorsqu'il est fixé dans un bassin, les bouches d'aspiration et de refoulement soient situées dans le quart supérieur du volume d'eau du bassin, et notamment à proximité de la surface de l'eau (ligne d'eau).

Ainsi, l'invention propose un corps plongeur compact, s'étendant uniquement à proximité de la ligne d'eau. De façon tout à fait inattendue, les inventeurs ont pu observer que le chauffage de l'eau de bassin par tout dispositif de réchauffage, par exemple une pompe à chaleur, dans ces conditions, est tout aussi efficace que lorsque les bouches sont éloignées et/ou à proximité du fond du bassin. 2978781 io Le corps plongeur est peu encombrant et léger, de préférence amovible. Il est donc facile à fixer, à démonter, et peu gênant pour la baignade. Dans un mode de réalisation avantageux et selon l'invention, le corps plongeur étant fixé sur un rebord de bassin, il présente une bouche 5 d'aspiration orientée vers une paroi latérale du bassin et une bouche de refoulement orientée à l'opposé vers l'intérieur du bassin. En particulier, avantageusement et selon l'invention, le corps plongeur étant fixé sur un rebord de bassin, lesdites bouches d'aspiration et de refoulement sont orientées avec des directions des débits d'eau qui les traversent qui sont au moins sensiblement orthogonales à une paroi 10 latérale du bassin, et dans le prolongement l'une de l'autre. En outre, de préférence avantageusement et selon l'invention, les bouches d'aspiration et de refoulement du corps plongeur sont séparées hydrauliquement (l'une de l'autre ou les unes des autres) par au moins une paroi anti-mixtion du corps plongeur. Ainsi, la non-mixtion entre eau aspirée et eau 15 refoulée est encore améliorée. Cette paroi anti-mixtion peut être une paroi rajoutée au corps plongeur ou spécifiquement prévue en saillie de ce dernier. Alternativement, le corps plongeur peut, de par sa forme, faire office de paroi antimixtion entre les bouches d'aspiration et de refoulement. Une telle paroi permet de limiter au maximum le « retour » de l'eau refoulée vers la bouche d'aspiration et 20 donc de réduire ou d'éviter toute mixtion entre eau refoulée et eau aspirée. De plus, avantageusement et selon l'invention, le corps plongeur présente une forme globalement aplatie. Une telle forme aplatie du corps plongeur présente de nombreux avantages. Ainsi le corps plongeur forme une paroi entre une bouche d'aspiration et une bouche de refoulement située respectivement 25 sur l'une et l'autre des faces opposées de ladite forme aplatie. Cette forme aplatie permet aussi de minimiser l'encombrement du corps plongeur en épaisseur à l'intérieur du bassin lorsqu'il est fixé sur un rebord d'un bassin. Cet encombrement réduit permet notamment à l'organe plongeur d'être moins sensible à des vagues venant de certaines directions, selon son orientation. De plus, l'encombrement du 30 corps plongeur vers le haut à partir d'un rebord de bassin est limité, et les risques 2978781 Il d'accidents pour des utilisateurs marchant ou courant sur les rebords du bassin sont réduits. De plus, avantageusement et selon l'invention, le corps plongeur présente aussi une portion coudée entre une semelle d'appui sur un rebord 5 du bassin et une portion submersible portant les bouches d'aspiration et de refoulement, de sorte qu'il présente une forme globalement coudée apte à contourner un rebord de bassin, et comporte une face intérieure concave, et une face extérieure convexe. Cette forme du corps plongeur permet de réaliser une fixation 10 simple de ce dernier au bord d'un bassin. En effet, une première portion, dite semelle d'appui, du corps plongeur s'étendant globalement horizontalement d'un côté de la portion coudée sert d'appui sur le rebord d'un bassin : cette semelle d'appui peut être simplement posée sur la surface supérieure d'un rebord de bassin. La semelle d'appui est donc suffisamment longue et/ou large et/ou adhérente pour 15 permettre un frottement suffisant entre ladite semelle d'appui et le rebord d'un bassin de façon à éviter que le corps plongeur ne tombe dans le bassin. En particulier, lorsque le corps plongeur présente une forme globalement aplatie entre face intérieure et face extérieure, la semelle d'appui présente une surface adhérente importante par rapport au volume - et donc au poids - du corps plongeur. 20 En particulier la semelle d'appui peut être disposée tant sur le rebord d'un bassin creusé dans le sol, que sur le rebord, plus étroit, d'un bassin hors-sol. Une seconde portion, dite portion submersible, du corps plongeur, s'étend globalement verticalement vers le bas de l'autre côté de la portion 25 coudé, en direction de l'eau du bassin. La portion submersible est avantageusement de forme élancée. Une bouche d'aspiration au moins est ménagée dans la portion submersible. La portion submersible est suffisamment longue pour être au moins en partie dans l'eau du bassin, et pour que la bouche d'aspiration soit immergée dans l'eau lorsque le corps plongeur est fixé sur un rebord du bassin. 30 En particulier, pour des bassins de type piscines, dont les rebords forment généralement un angle d'environ 90°C entre une paroi latérale verticale du bassin et une margelle formant rebord et dont la surface supérieure est globalement horizontale, la direction principale de la semelle d'appui et la direction principale de la portion submersible forment avantageusement, dans la portion coudée, globalement un angle compris entre 70°C et 120°C, en particulier compris entre 85°C et 95°C. Le corps plongeur présente en outre une face intérieure du côté concave, qui est en regard du rebord du bassin lorsque le corps plongeur est fixé, et une face extérieure du côté convexe, opposée à la face intérieure. La face intérieure de la semelle d'appui est destinée à venir en appui sur une surface supérieure d'un rebord de bassin. Le corps plongeur d'un dispositif selon l'invention est avantageusement auto-stable, par exemple grâce à un effet de porte-à-faux par rapport à un rebord du bassin, la semelle d'appui étant en appui sur le rebord et les portions coudée et submersible s'étendant au-delà du rebord.

Avantageusement et selon l'invention : - une bouche d'aspiration est ménagée sur une face de la portion submersible du corps plongeur apte et destinée à être orientée vers une paroi latérale de bassin, - une bouche de refoulement est ménagée sur une face de la portion 20 submersible du corps plongeur apte et destinée à être orientée vers l'intérieur d'un bassin. Les bouches d'aspiration et de refoulement sont orientées à l'opposé l'une de l'autre pour créer un mouvement de circulation d'eau sensiblement perpendiculairement à une paroi latérale de bassin : depuis cette paroi 25 latérale du bassin auquel le corps plongeur est fixé, vers l'intérieur du bassin. L'eau réchauffée par le dispositif de réchauffage se disperse donc dans le bassin. En particulier, les inventeurs ont déterminé que l'eau chaude refoulée se disperse dans le bassin dans un demi-espace compris au-delà d'un plan vertical situé entre les deux bouches et parallèle à la paroi latérale du bassin au point de fixation du corps 30 plongeur. Ne se mélangeant sensiblement pas à l'eau du demi-espace complémentaire (entre ledit plan vertical et la paroi du bassin), l'eau refoulée n'est pas ré-aspirée par la bouche d'aspiration qui se trouve dans ledit demi-espace complémentaire. Cette disposition est d'autant plus avantageuse lorsque le corps plongeur comporte ou forme une paroi anti-mixtion sensiblement dans ledit 5 plan vertical, entre les bouches d'aspiration et de refoulement. En outre, avantageusement et selon l'invention, la partie submersible du corps plongeur présente, en saillie par rapport à une face, dite face intérieure, de cette portion submersible apte et destinée à être orientée vers une paroi latérale de bassin, au moins une protubérance de maintien adaptée pour 10 pouvoir être en contact avec une telle paroi latérale de bassin. La protubérance de maintien forme un appui du corps plongeur en un point de la paroi latérale d'un bassin, en particulier d'une paroi latérale verticale de piscine. Elle permet de compenser le couple que la gravité et la résultante hydraulique des forces hydrauliques d'aspiration et de refoulement 15 exercent sur le corps plongeur par une réaction de la paroi d'un bassin. La protubérance de maintien permet aussi de maintenir la bouche d'aspiration à distance de la paroi du bassin, notamment lorsque la bouche d'aspiration se trouve sur la face intérieure du corps plongeur, en regard de la paroi latérale du bassin, et aurait donc tendance à se rapprocher de cette paroi. 20 La protubérance de maintien peut par exemple être formée de l'extrémité basse de la portion submersible du corps plongeur, et la portion coudée de ce dernier peut avantageusement former un angle inférieur à 90°C à cet effet (par exemple 85°C). La protubérance de maintien peut aussi être formée dans une autre zone de la face intérieure du corps plongeur, entre la portion coudée et l'extrémité 25 de la portion submersible. Avantageusement et selon l'invention, la semelle d'appui est dotée (sur sa face inférieure) de pieds d'appui réglables en hauteur. Les surfaces supérieures des rebords de bassin ne sont pas toujours horizontales ni parfaitement planes. Par conséquent il est avantageux de 30 ménager des pieds d'appui réglables en hauteur sous la semelle d'appui afin de pouvoir adapter la semelle d'appui à tout type de rebords de bassin. En particulier les margelles de piscine présentent souvent une épaisseur (et donc une hauteur) plus importante du côté bassin que du côté opposé au bassin, de sorte qu'il est avantageux de pouvoir régler les pieds de la semelle d'appui les plus éloignés du bassin afin qu'ils soient plus en saillie vers le bas de la semelle d'appui.

De plus, avantageusement et selon l'invention, les pieds d'appui peuvent être au moins partiellement recouverts d'un matériau antidérapant. Cette caractéristique permet de mieux compenser le couple exercé par la gravité et la résultante hydraulique sur le corps plongeur. Cette surface antidérapante est particulièrement avantageuse en combinaison avec une protubérance de maintien.

Par ailleurs, dans un dispositif selon l'invention, le corps plongeur présente avantageusement aussi une protubérance anti-clapot adaptée pour pouvoir venir sous une face inférieure d'un rebord de bassin s'étendant en saillie d'une paroi latérale du bassin vers l'intérieur de ce dernier. Avantageusement, une telle protubérance anti-clapot limite le mouvement vertical du corps plongeur par rapport à un rebord de bassin en saillie par rapport à la paroi latérale du bassin. En particulier cette protubérance anti-clapot permet d'assurer le maintien de la bouche d'aspiration sous l'eau, par exemple lorsque des vagues (ou clapot) se forment à la surface de l'eau en évitant aussi l'aspiration d'air dans le circuit hydraulique.

Cette protubérance anti-clapot est agencée de façon à venir en contact avec la surface inférieure d'un rebord formant bordure en saillie horizontalement vers l'intérieur du bassin en haut d'une paroi latérale du bassin. Un tel rebord est généralement formé de margelles dans une piscine. La protubérance anti-clapot est avantageusement formée sur la face intérieure du corps plongeur, au-dessous de la portion coudée, du côté de la portion submersible. Sa distance à la portion coudée peut dépendre par exemple des épaisseurs des margelles de rebord. L'invention concerne également un dispositif de chauffage d'une eau de bassin, et en particulier un corps plongeur, caractérisé en combinaison 30 par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après.

D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation de l'invention donnée à titre d'exemple non limitatif et qui se réfère aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une représentation schématique d'un mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention monté au bord d'un bassin de piscine, - la figure 2 est une représentation schématique en coupe longitudinale du corps plongeur du dispositif de la figure 1, - la figure 3 est une représentation schématique en coupe transversale 10 selon le plan III-III reporté à la figure 2 du corps plongeur du dispositif de la figure 1. Un dispositif de chauffage d'une eau de bassin selon l'invention dans le mode de réalisation représenté à la figure 1 est un dispositif de chauffage par pompe à chaleur d'un bassin 2 de piscine. Il comprend un circuit 1 hydraulique entre une bouche 7 d'aspiration et une bouche 8 de refoulement disposées dans l'eau 3 de la piscine. Entre ces bouches d'aspiration de refoulement sont interposées une pompe 4 hydraulique destinée à générer un débit d'eau dans le circuit 1 hydraulique, et une pompe à chaleur 5 de type air-eau destinée à réchauffer l'eau 3 de piscine. Les bouches 7, 8 d'aspiration et de refoulement sont ménagées dans une portion 13 submersible d'un corps 6 plongeur pour pouvoir aspirer de l'eau du bassin et, respectivement, la refouler plus chaude dans le reste de l'eau du bassin. Cette portion submersible est représentée submergée dans une eau 3 de piscine sur les figures 1 et 2. La bouche d'aspiration est avantageusement recouverte d'une grille 28 afin d'éviter l'aspiration de corps solides pouvant endommager et/ou encrasser le circuit 1 hydraulique et ses éléments actifs (pompe, pompe à chaleur, etc.). Le corps 6 plongeur présente une forme globalement aplatie et 30 coudée autour d'une portion 12 coudée d'où s'étend d'une part une semelle I1 d'appui et d'autre part la portion 13 submersible. Le corps plongeur présente ainsi 15 20 25 d'un côté une face 15 intérieure concave. La face 15 intérieure est destinée à être en regard de margelles 19 et/ou d'un rebord 9 ainsi que d'une paroi 10 latérale verticale du bassin 2 lorsque le corps plongeur est fixé sur le rebord d'un bassin. Le corps plongeur présente une face 16 extérieure convexe opposée à la face 15 intérieure. Cette face 16 extérieure visible par un utilisateur lorsque le corps plongeur est fixé sur un rebord 9 du bassin 2. La semelle 11 d'appui est destinée à venir en appui sur la surface supérieure d'un rebord 9 ou en particulier sur une margelle 19 de la piscine. En outre, la semelle 11 d'appui présente, sur sa face 15 intérieure, deux rangées de trois pieds 20 d'appui réglables en hauteur. Ces pieds d'appui sont, par exemple, filetés et montés dans un taraudage correspondant de la semelle 11 d'appui afin de pouvoir être réglés plus ou moins en saillie de la semelle 11 d'appui par une rotation. Sur la figure 2, les pieds 20 d'appui les plus éloignés du rebord 9 sont les plus en saillie de la semelle 11 d'appui pour s'adapter à une margelle 19 plus épaisse (et donc plus haute) au niveau du rebord 9 de bassin qu'au niveau de son bord opposé. En outre, chaque pied 20 d'appui présente une surface 18 inférieure destinée à être au contact de la margelle 19, afin d'assurer le maintien du 20 corps 6 plongeur sur le rebord du bassin. La semelle 11 d'appui est avantageusement équipée de deux raccords hydrauliques 23 pour pouvoir relier le corps 6 plongeur au reste du circuit 1 hydraulique. L'un des deux raccords hydrauliques 23 est en communication hydrauliquement avec la bouche 7 d'aspiration par un premier 25 conduit 21 interne au corps plongeur, et l'autre raccord hydraulique est en communication hydrauliquement avec la bouche 8 de refoulement par un deuxième conduit 22 interne au corps 6 plongeur. Les conduits 21, 22 internes au corps 6 plongeur peuvent être formés de différentes manières : par moulage en creux de formes tubulaires dans le 30 corps 6 plongeur, par ajout de tubes dans un corps plongeur creux postérieurement à la réalisation du corps plongeur creux, par formation d'une paroi dans le corps plongeur de sorte que le corps plongeur présente deux cavités adjacentes non communicante dédiées respectivement à l'aspiration et au refoulement, ... La bouche 7 d'aspiration est une ouverture ménagée sur la face 15 intérieure de la portion 13 submersible du corps plongeur et elle est ouverte sensiblement orthogonalement à cette face 15 intérieure, de sorte à créer un flux d'eau aspirée sensiblement orthogonal à cette face 15 intérieure lors de l'entrée de l'eau dans le corps 6 plongeur. La bouche 8 de refoulement est une ouverture ménagée sur la face 16 extérieure de la portion 13 submersible au moins sensiblement dans le prolongement géométrique de la bouche d'aspiration, de sorte qu'elle est ouverte sensiblement orthogonalement à la face 16 extérieure. La bouche 8 de refoulement crée ainsi un flux d'eau refoulée sensiblement orthogonal à la face 16 extérieure lors de sa sortie du corps plongeur. L'eau réchauffée est donc refoulée en direction de l'intérieur du bassin, en s'éloignant du rebord de la piscine sur lequel le corps 6 plongeur est fixé. Ainsi, l'eau chaude refoulée ne se mélange pas ou très peu avec l'eau aspirée sur une période de temps correspondant à la dilution de l'eau chaude refoulée dans le volume d'eau du bassin. Dans le mode de réalisation particulier représenté aux figures 1 et 2, les bouches d'aspiration et de refoulement sont sensiblement au même niveau et sont donc orientées au moins sensiblement à 180°C entre elles. En outre, le corps 6 plongeur du mode de réalisation représenté comporte une protubérance 14 de maintien contre une paroi du bassin, en particulier contre la paroi 10 verticale submergée du bassin 2. Cette protubérance 14 de maintien permet de compenser le couple que la gravité et la résultante hydraulique (lorsque le dispositif de chauffage est en marche) exercent sur le corps plongeur, notamment lorsque le centre de gravité du corps plongeur est décalé vers le bassin. Cette protubérance 14 de maintien permet aussi de maintenir la bouche 7 d'aspiration à distance de la paroi 10 verticale du bassin de façon à permettre l'aspiration de l'eau se trouvant entre la face 15 intérieure du corps plongeur et la paroi 10 verticale du bassin.

Le couple exercé par la gravité et la résultante hydraulique, est aussi compensé par les conduites raccordées aux raccords 23, 24 hydrauliques d'entrée et de sortie d'eau du corps 6 plongeur, la surface 18 inférieure des pieds 20 d'appui, et un serrage entre les pieds 20 d'appui et une protubérance 17 anti-clapot sur le rebord de bassin. De plus, la surface 18 inférieure des pieds 20 d'appui assure une fonction antidérapante d'autant plus importante que la semelle 11 d'appui est lourde. En effet, d'après les lois de frottement mécanique, la force latérale à appliquer pour obtenir un glissement de la surface 18 inférieure sur la margelle 19 est proportionnelle au poids du corps plongeur qui est compensé par une réaction de la margelle 19. Le rapport du poids de la semelle 11 d'appui par rapport au reste du corps plongeur (portion coudée et portion submersible notamment) lorsque le dispositif selon l'invention est en fonctionnement (et donc que le corps plongeur est plein d'eau) détermine aussi le point d'application de la gravité. La semelle 11 d'appui est donc avantageusement plus lourde que le reste du corps 6 plongeur afin que le centre de gravité du corps plongeur se trouve en dehors du bassin (au-dessus de la margelle) afin d'éliminer le couple provoqué par la gravité et la réaction de la margelle. Ainsi, il n'est pas nécessaire de recouvrir les pieds d'appui ou la face intérieure (en l'absence de pieds d'appui) de la semelle 11 d'appui d'un matériau particulièrement antidérapant si le matériau dans lequel les pieds sont réalisés l'est déjà suffisamment au regard du poids de la semelle 11 d'appui et de l'aspect de surface de la margelle 19. Par ailleurs, le corps 6 plongeur est avantageusement réalisé dans un matériau synthétique polymérique, notamment thermoplastique, choisi pour ses propriétés de résistance à la corrosion, de facilité de moulage et de production à grande échelle à faible coût, par exemple choisi dans le groupe comprenant l'acrylonitrile butadiène styrène (ABS), les polypropylènes (PP), les polyéthylènes (PE), notamment les polyéthylènes de haute densité (PERD). Cependant ces matériaux synthétiques sont généralement moins denses que l'eau, et c'est pourquoi le corps 6 plongeur présente au moins un orifice d'équilibrage de pression dans sa portion submergée et au moins un orifice d'équilibrage de pression dans sa portion hors d'eau. Cet/ces orifice(s) d'équilibrage de pression permettent aux volumes intérieurs de la portion 13 submersible du corps plongeur de se remplir d'eau et de se vider librement lorsque ce dernier est plongé dans l'eau. De tels orifices permettent donc de mieux contrer l'effet de poussée d'Archimède s'exerçant sur la portion 13 submersible. En particulier un orifice d'équilibrage de pression comme représenté aux figures 1 et 3 peut être formé par assemblage non jointif d'une coque avant 30 et d'une coque arrière 31 du corps 6 plongeur, de sorte qu'un passage 27 d'équilibrage de pression s'étend du bas de la portion 13 submersible du corps plongeur au moins jusque dans une portion 12 hors d'eau du corps plongeur. Cependant, un tel corps 6 plongeur en matériau synthétique reste plus léger que l'eau en général et est donc d'autant plus sensible au clapot qui peut le faire osciller, essentiellement verticalement.

Cet inconvénient est avantageusement évité par la réalisation d'une protubérance 17 anti-clapot sur la face intérieure du corps 6 plongeur. La protubérance 17 est suffisamment protubérante pour que sa surface supérieure vienne en regard sous la surface inférieure d'un rebord 9 de margelle 19. Aussi, la protubérance 17 anti-clapot est ménagée à proximité de la portion coudée et sensiblement décalée en direction de la portion submergée, de sorte que la distance verticale entre la face inférieure de la semelle d'appui et la surface supérieure de la protubérance anti-clapot est suffisante pour pouvoir fixer le corps plongeur sur tout type de margelle 19, en particulier pour toutes épaisseurs de margelles courantes. Ce décalage vertical peut par exemple être choisi d'environ 6 cm pour pouvoir s'adapter à différents types de margelle 19. En outre le réglage en hauteur des pieds 20 d'appui permet d'assurer un appui ferme par serrage du rebord 9 de margelle entre la protubérance anti-clapot et lesdits pieds 20 d'appui. Dans le mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention représenté à la figure 1, et pour un bassin d'un volume d'environ 10 m3 à 100 m3, les tubes du circuit hydraulique présentent en moyenne un diamètre de 25 mm. Le dispositif de pompage de l'eau est dimensionné pour pouvoir générer un débit d'eau d'environ 2000 L/h. La pompe à chaleur est capable d'assurer un chauffage de l'eau du circuit 1 hydraulique jusqu'à environ 25°C à 35°C, de sorte que l'eau refoulée dans le bassin est plus chaude d'environ 2°C que l'eau aspirée. Notamment pour un débit de 2m3/h une pompe à chaleur d'environ 11 kW peut être utilisée dans un dispositif selon l'invention pour assurer le chauffage d'une piscine de 75 m3. Avec un dispositif de pompage plus puissant fournissant un débit de 4m3/h et une pompe à chaleur de 14 à 15 kW un dispositif selon l'invention est adapté pour réchauffer une piscine de 100 m3. En outre la bouche d'aspiration présente par exemple un diamètre compris entre 10 mm et 100 mm, notamment de l'ordre de 60 mm. De même la bouche 8 de refoulement présente par exemple un diamètre compris entre 20 mm et 200 mm, notamment de l'ordre de 100 mm. D'autres dimensions sont possibles. 15 Le corps plongeur, dans sa portion submersible, et notamment au niveau des bouches d'aspiration et de refoulement présente une largeur par exemple comprise entre 50 mm et 205 mm, notamment de l'ordre de 170 mm ; et une épaisseur par exemple comprise entre 10 mm et 100 mm, notamment de l'ordre de 60 mm. Ainsi, la distance dH hydraulique minimale entre la bouche 8 de 20 refoulement et la bouche 7 d'aspiration, c'est-à-dire la distance minimale à parcourir, pour un volume d'eau, pour contourner le corps 6 plongeur formant paroi, entre la bouche 8 de refoulement et la bouche 7 d'aspiration, est typiquement comprise entre 60 mm et 350 mm, notamment de l'ordre de 120 mm à 150 mm. Les inventeurs ont déterminés que ce dimensionnement d'un 25 dispositif de chauffage d'une eau de bassin selon l'invention permet de limiter le mélange entre eau refoulée et eau aspirée, notamment les inventeurs ont déterminés que la vitesse de l'échange thermique - pour un tel bassin et une telle différence de température entre eau aspirée et eau refoulée - entre l'eau refoulée avec le reste du volume d'eau de la piscine permet de s'assurer que la température de l'eau aspirée 30 est en moyenne égale à la température moyenne du bassin. 10 Les dimensions du corps plongeur et des éléments du corps plongeur en particulier sont adaptées en fonction des caractéristiques techniques du reste du dispositif selon l'invention (puissance de pompage notamment), et des dimensions du bassin.

L'invention peut faire l'objet de nombreuses autres variantes de réalisation non représentées. Rien n'empêche par exemple qu'un même corps plongeur selon l'invention comporte plusieurs bouches d'aspiration et/ou plusieurs bouches de refoulement. De même un dispositif selon l'invention peut comporter plusieurs organes plongeurs si cela est jugé avantageux, par exemple pour des bassins présentant plusieurs parties à faibles échanges hydrauliques entre elles. En outre, conformément à l'invention le circuit hydraulique peut comporter d'autres éléments tels par exemple qu'un dispositif de traitement par le chlore ou un sel, un dispositif de filtration, un jet d'eau, un éclairage, une indication de température, ... De plus, l'exemple de pompe à chaleur du type air-eau n'est pas restrictif et d'autres types de pompes à chaleur peuvent être utilisés. A fortiori d'autres dispositifs de réchauffage (chaudière (électrique, au gaz, au bois...), solaire, etc.) peuvent s'additionner à la pompe à chaleur ou s'y substituer.

Les bouches d'aspiration et de refoulement peuvent être disposées différemment l'une par rapport à l'autre, par exemple formant un angle différent de 180°C. Elles peuvent aussi être séparées l'une de l'autre par un élément de paroi différent du corps principal du corps 6 plongeur. Différentes formes des bouches d'aspiration et de refoulement peuvent être choisies pour créer des flux d'aspiration et/ou de refoulement jugés avantageux en fonction de la configuration (puissance de pompage, etc.) du dispositif de réchauffage de l'eau et/ou de la configuration du bassin (dimensions, etc.) et/ou de la configuration du corps plongeur (distance au rebord lorsqu'il y est fixé, dimensions de la portion submersible, etc.).

En outre, rien n'empêche, a priori, que la bouche de refoulement soit ménagée à un niveau différent de la bouche d'aspiration, voire dans une portion non-submersible du corps plongeur. De même, la protubérance de maintien peut être formée dans d'autres portions du corps plongeur, bien qu'elle soit avantageusement située sur la face intérieur ou sur les bords latéraux du corps plongeur, et dans la portion basse (ou portion submersible) du corps plongeur afin d'assurer un maintien optimum. Cependant, rien n'empêche qu'une seule et même protubérance assure à la fois la fonction de maintien essentiellement horizontal de la protubérance de maintien et la fonction de maintien essentiellement vertical de la protubérance anti-clapot. Un corps plongeur selon l'invention peut aussi être doté d'autres organes de fixation au bassin tels que par exemple des dents formées sur la face intérieure de la base d'appui pour venir se loger dans des logements de formes complémentaires aux dents, ménagés dans une ou plusieurs margelle(s) du rebord de bassin, ou encore des ventouses formées sur la face intérieure de la portion submersible, etc.. Rien n'empêche en particulier de prévoir des moyens de fixation normalement définitifs du corps plongeur au bassin. De plus, rien n'empêche que la protubérance anti-clapot soit aussi réglable en hauteur afin de s'adapter à toute épaisseur de margelle.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS1/ - Dispositif de chauffage d'une eau (3) de bassin (2) comprenant : - un circuit (1) hydraulique adapté pour assurer une circulation de 5 liquide entre au moins une bouche (7) d'aspiration de l'eau du bassin et au moins une bouche (8) de refoulement de l'eau du bassin, - un dispositif (4) de pompage de l'eau et un dispositif (5) de réchauffage interposés dans le circuit (1) hydraulique pour y générer un débit d'eau et réchauffer l'eau (3), 10 caractérisé en ce qu'il comporte en outre un corps (6) plongeur présentant au moins une bouche (7) d'aspiration dudit circuit (1) hydraulique et au moins une bouche (8) de refoulement dudit circuit (1) hydraulique. 2/ - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que : 15 - le corps (6) plongeur est d'un seul tenant et présente une partie plongeante dotée d'au moins une bouche (7) d'aspiration dudit circuit (1) hydraulique et d'au moins une bouche (8) de refoulement dudit circuit (1) hydraulique, et une partie hors d'eau présentant un raccord d'entrée d'eau et un raccord de sortie d'eau, 20 - des conduites de liaison hydraulique s'étendent entre : - le raccord de sortie d'eau du corps plongeur et le dispositif (4) de pompage, - le dispositif (4) de pompage et le dispositif (5) de réchauffage, - le dispositif (5) de réchauffage et le raccord d'entrée d'eau du 25 corps plongeur, - les raccords d'entrée et de sortie d'eau du corps plongeur sont connectés hydrauliquement aux conduites hydrauliques par des raccords hydrauliques. 3/ - Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, 30 caractérisé en ce que le dispositif (4) de pompage est adapté pour délivrer un débit maximal de 5 m3/h.4/ - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la distance (dH) hydraulique minimale à parcourir par un liquide entre une bouche (7) d'aspiration et une bouche (8) de refoulement du corps (6) plongeur est supérieure à la distance euclidienne minimale entre cette bouche (8) de refoulement et cette bouche (7) d'aspiration. 5/ - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les bouches (7, 8) d'aspiration et de refoulement sont ménagées sur des faces du corps (6) plongeur présentant des demi-droites normales qui sont non sécantes. 6/ - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le corps (6) plongeur présente un encombrement maximal inférieur à un mètre, notamment inférieur à 50 centimètres. 7/ - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un organe de fixation (20) du corps (6) plongeur par rapport au bassin, ledit organe de fixation étant adapté pour pouvoir interdire le déplacement et la rotation du corps plongeur par rapport au bassin. 8/ - Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que chaque organe de fixation (20) est adapté pour que le corps (6) plongeur soit amovible. 9/ - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le corps (6) plongeur présente des dimensions adaptées pour que, lorsqu'il est fixé dans un bassin (2), les bouches (7, 8) d'aspiration et de refoulement soient situées en partie supérieur du bassin (2). 10/ - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que, le corps (6) plongeur étant fixé sur un rebord (9) de bassin (2), il présente une bouche (7) d'aspiration orientée vers une paroi (10) latérale du bassin et une bouche (8) de refoulement orientée à l'opposé vers l'intérieur du bassin. 111- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 10, 30 caractérisé en ce que les bouches (7, 8) d'aspiration et de refoulement du corpsplongeur sont séparées hydrauliquement par au moins une paroi du corps (6) plongeur. 12/ - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que le corps (6) plongeur présente une portion (12) coudée entre une semelle (11) d'appui sur un rebord (9) du bassin (2) et une portion (13) submersible portant les bouches (7, 8) d'aspiration et de refoulement, de sorte qu'il présente une forme globalement coudée apte à contourner un rebord de bassin. 13/ - Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que: - une bouche (7) d'aspiration est ménagée sur une face, dite face (15) intérieure, de la portion (13) submersible du corps plongeur apte et destinée à être orientée vers une paroi latérale de bassin, - une bouche (8) de refoulement est ménagée sur une face, dite face (16) extérieure, de la portion (13) submersible du corps plongeur apte et destinée à être 15 orientée vers l'intérieur d'un bassin. 14/ - Dispositif selon l'une des revendications 12 ou 13, caractérisé en ce que la portion submersible du corps (6) plongeur présente, en saillie par rapport à une face, dite face (15) intérieure, de cette dernière, apte et destinée à être orientée vers une paroi latérale de bassin, au moins une 20 protubérance (14) de maintien adaptée pour pouvoir être en contact avec une telle paroi (10) latérale de bassin. 151- Dispositif selon l'une des revendications 12 à 14, caractérisé en ce que la semelle (11) d'appui est dotée de pieds (20) d'appui réglables en hauteur. 25 16/ - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que le corps (6) plongeur présente une protubérance (17) anticlapot adaptée pour pouvoir venir sous une face inférieure d'un rebord (9) de bassin (2) s'étendant en saillie d'une paroi (10) latérale du bassin vers l'intérieur de ce dernier. 30