DISPOSITIF D'OCCULTATION À FONCTION(S) D'ÉCLAIRAGE, POUR UN BLOC OPTIQUE DE VÉHICULE L'invention concerne les blocs optiques de véhicule, éventuellement de type automobile, et plus précisément certains dispositifs d'occultation qui équipent certains de ces blocs optiques. On entend ici par « bloc optique » un équipement optique destiné à équiper un véhicule, éventuellement de type automobile, et comprenant au moins une première source délivrant un premier faisceau de lumière impliqué dans une fonction d'éclairage. Il pourra s'agir aussi bien d'un projecteur que d'un feu (avant ou arrière). Il a été proposé d'équiper certains blocs optiques du type précité d'un dispositif d'occultation comprenant au moins un élément mobile et des moyens d'entraînement propres à entraîner chaque élément mobile entre au moins une position fermée, dans laquelle il occulte partiellement le premier faisceau de lumière, et une position ouverte, dans laquelle il n'occulte pas le premier faisceau de lumière. Des dispositifs d'occultation de ce type sont notamment décrits dans les documents brevet FR 2387416, EP 1985913 et EP 2273186. Ces dispositifs d'occultation sont généralement destinés à contrôler l'intensité et/ou la forme du premier faisceau de lumière en fonction des positions respectives des éléments mobiles par rapport à ce dernier, afin de créer un effet de style et/ou une fonction d'éclairage particulière et/ou afin d'éviter que la face externe de la glace du bloc optique se salisse lorsque ce dernier n'est pas utilisé. Lorsque les éléments mobiles d'occultation sont installés à l'intérieur d'un bloc optique offrant au moins deux fonctions d'éclairage, les éléments qui assurent ces dernières doivent être suffisamment espacés les uns des autres pour que les éléments mobiles puissent être déplacés d'une position à l'autre sans que cela ne perturbe l'une des fonctions d'éclairage. On comprendra en effet qu'il est impératif que la zone libre dans laquelle doivent se déplacer les éléments mobiles d'occultation ne soit pas traversée par un faisceau de lumière participant à l'une des fonctions d'éclairage. Or, une telle zone libre n'est pas toujours disponible, notamment lorsque le bloc optique est compact. Lorsque les éléments mobiles d'occultation sont installés à l'extérieur d'un bloc optique offrant au moins deux fonctions d'éclairage, leur placement en position ouverte nécessite soit un espace libre relativement important autour du boîtier du bloc optique, ce qui n'est pas toujours possible, notamment dans les véhicules compacts, et/ou s'avère inesthétique, soit l'utilisation de moyens d'entraînement capables de déplacer suffisamment ces éléments mobiles pour qu'ils n'interceptent pas l'un des faisceaux de lumière participant aux fonctions d'éclairage, ce qui les rend relativement complexes et/ou fragiles et/ou onéreux. L'invention a donc pour but d'améliorer la situation en conférant aux éléments mobiles au moins une fonction d'éclairage en complément de leur fonction d'occultation. Elle propose notamment à cet effet un dispositif d'occultation, d'une part, destiné à équiper un bloc optique de véhicule (éventuellement de type automobile) comprenant au moins une première source délivrant un premier faisceau de lumière, et, d'autre part, comprenant au moins un élément mobile et des moyens d'entraînement propres à entraîner chaque élément mobile entre au moins une position fermée dans laquelle il occulte partiellement le premier faisceau de lumière et une position ouverte dans laquelle il n'occulte pas le premier faisceau de lumière. Ce dispositif d'occultation se caractérise par le fait qu'au moins l'un de ses éléments mobiles comprend au moins une seconde source propre, lorsqu'elle est alimentée en courant, à générer de la lumière visible à l'extérieur quelle que soit la position dans laquelle est placé cet élément mobile. Ainsi, un élément mobile peut assurer à la fois une fonction d'occultation (au moins partielle) et une ou plusieurs fonctions d'éclairage (primaire(s) et/ou secondaire(s)), ce qui permet d'obtenir différents effets de style et/ou de nouvelles fonctions d'éclairage combinées et/ou une intégration dans un boîtier compact de bloc optique multi-fonctions.
Le dispositif d'occultation selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - chaque élément mobile peut être réalisé dans un matériau transparent et conducteur de lumière, et peut comprendre une partie munie au moins sur une face interne d'un revêtement opaque, et chaque seconde source peut comprendre au moins une diode électroluminescente (ou LED) propre à générer de la lumière destinée à se propager dans ce matériau afin d'être transmise à l'extérieur par des bords périphériques et/ou des arêtes saillantes de l'élément mobile correspondant ; - chaque élément mobile comprenant une seconde source peut être pourvu de moyens d'alimentation électrique qui sont propres à être connectés à un circuit d'alimentation électrique du bloc optique ; - il peut comprendre au moins deux éléments mobiles comportant chacun au moins une seconde source ; - les secondes sources des éléments mobiles peuvent participer à une même fonction d'éclairage ou bien à des fonctions d'éclairage différentes; - chaque élément mobile peut présenter une forme générale de pétale ; - il peut comprendre au moins quatre éléments mobiles ; - les éléments mobiles peuvent comprendre une partie intermédiaire propre à être montée à rotation sur la première source, et les moyens d'entraînement peuvent comprendre une tige, propre à déplacer un anneau, et des biellettes, dont le nombre est égal à celui des éléments mobiles et comportant chacune une première extrémité solidarisée à rotation à l'anneau et une seconde extrémité solidarisée à rotation à l'un des éléments mobiles de manière à permettre un entraînement en rotation de ce dernier vers l'une de ses positions ouverte et fermée lors d'un déplacement de l'anneau induit par un déplacement de la tige ; - il peut comprendre la première source. L'invention propose également un bloc optique de véhicule, éventuellement de type automobile, comprenant au moins une première source délivrant un premier faisceau de lumière et au moins un dispositif d'occultation du type de celui présenté ci-avant. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés (obtenus en CAO/DAO, d'où le caractère apparemment discontinu de certaines lignes), sur lesquels : - la figure 1 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en perspective du côté avant, un exemple de réalisation d'un dispositif d'occultation selon l'invention en position fermée, couplé à une première source, et propre à faire partie d'un bloc optique, - la figure 2 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en perspective du côté arrière, le dispositif d'occultation de la figure 1, en position fermée, - la figure 3 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en perspective du côté avant, le dispositif d'occultation de la figure 1, en position ouverte mais avec seulement une partie de ses moyens d'entraînement, - la figure 4 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en perspective du côté arrière, le dispositif d'occultation de la figure 1, en position ouverte mais avec seulement une partie de ses moyens d'entraînement, - la figure 5 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en perspective du côté de la face interne, un élément mobile du dispositif d'occultation de la figure 1, et - la figure 6 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en perspective du côté de la face interne, un exemple de réalisation des moyens d'entraînement du dispositif d'occultation de la figure 1. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour but de proposer un dispositif d'occultation (D) destiné à faire partie d'un bloc optique de véhicule, éventuellement de type automobile. Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que le bloc optique est un phare (ou projecteur avant), destiné à être installé à l'avant d'un véhicule automobile. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type d'implantation. Elle concerne également d'autres blocs optiques, comme par exemple des feux arrière de signalisation destinés à être installés à l'arrière d'un véhicule, éventuellement de type automobile. Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le bloc optique est destiné à assurer une première fonction 1 o d'éclairage de type feu de route, ainsi qu'au moins une seconde fonction d'éclairage, comme par exemple une fonction d'indication de changement de position (ou clignotant) ou une fonction DRL (pour "Daytime running Light (or Lamp)" - signalisation lumineuse allumée automatiquement lorsque le véhicule se met à avancer)) ou encore une fonction de type feu de position 15 (ou veilleuse ou encore lanterne). Mais, l'invention n'est pas limitée à cette application. Ainsi, elle concerne également, et notamment, les blocs optiques destinés à assurer une première fonction d'éclairage de type feu antibrouillard ou feu de stop ou encore feu de recul, ainsi qu'au moins une seconde fonction d'éclairage. 20 Sur les figures 1 et 2 se trouve représentée très schématiquement une toute petite partie d'un bloc optique offrant plusieurs (au moins deux) fonctions d'éclairage. En fait, seuls sont représentés un dispositif d'occultation D selon l'invention couplé à une première source SP (voir figure 2), et destiné à être logé dans une cavité interne ouverte d'un boîtier (non représenté) de 25 bloc optique. Cette cavité interne ouverte est destinée à être refermée au niveau d'une face avant par une glace. On entend ici par "face avant" une face qui est orientée vers l'extérieur. Un bloc optique de véhicule, offrant plusieurs (au moins deux) fonctions d'éclairage, comprend plusieurs ensembles d'éléments destinés à 30 assurer ces fonctions d'éclairage et logés ou définis dans la cavité interne du boîtier. On notera que certains éléments d'un ensemble peuvent éventuellement participer à au moins deux fonctions d'éclairage. Cela peut être notamment le cas d'éléments qui constituent des parties fixes du boîtier du bloc optique. Sur les figures 2 à 4 se trouve représenté très schématiquement un ensemble d'éléments qui définit la première source SP chargée de délivrer un premier faisceau de lumière assurant une première fonction d'éclairage.
Comme indiqué précédemment, on considère ici, à titre d'exemple non limitatif, que la première fonction d'éclairage est de type primaire. Il s'agit ici, plus précisément, d'un feu de route. Par conséquent, la première source SP comprend notamment une source de lumière (comme par exemple une lampe ou des diodes électroluminescentes (ou LEDs)), un réflecteur et un éventuel masque solidarisés au boîtier (à l'intérieur de sa cavité interne) et placés en amont de la glace (qui est solidarisée au boîtier et/ou au réflecteur et/ou au masque). On notera que dans une variante de réalisation la première fonction d'éclairage pourrait être de type secondaire, comme par exemple une fonction d'indication de changement de position (ou clignotant) ou une fonction DRL (pour "Daytime running Light (or Lamp)" - signalisation lumineuse allumée automatiquement lorsque le véhicule se met à avancer)) ou encore une fonction de type feu de position (ou veilleuse ou encore lanterne). Comme illustré sur les figures 1 et 2, un dispositif d'occultation D, selon l'invention, comprend au moins un élément mobile EM et des moyens d'entraînement ME, ainsi qu'éventuellement une première source SP. Les moyens d'entraînement ME sont agencés de manière à entraîner sur ordre chaque élément mobile EM entre au moins une position fermée, illustrée sur les figures 1 et 2 et dans laquelle il occulte partiellement le premier faisceau de lumière, et une position ouverte, illustrée sur les figures 3 et 4 et dans laquelle il n'occulte pas ce premier faisceau de lumière. L'ordre d'entraînement provient par exemple de l'ordinateur de bord du véhicule ou du calculateur qui est chargé de contrôler les fonctions d'éclairage du véhicule. Cet ordre (de type numérique ou éventuellement de type analogique) est adressé à l'équipement électrique qui contrôle les moyens d'entraînement ME (par exemple un (micro-)moteur comme on le verra plus loin). On notera que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 à 4, le dispositif d'occultation D comprend six éléments mobiles EM. Par conséquent, les moyens d'entraînement ME sont agencés pour entraîner sur ordre chacun de ces six éléments mobiles EM. Mais, le dispositif d'occultation D peut comprendre plus ou moins de six éléments mobiles EM, et par exemple un seul, ou deux, ou trois, ou quatre, ou cinq, ou encore plus de six. Comme cela apparaît mieux sur les figures 3 et 4, chaque élément mobile EM est placé dans une zone libre qui est située autour (ou à la périphérie) d'une partie au moins de la première source SP, et en particulier autour de la zone qui est traversée par le premier faisceau de lumière qui assure la première fonction d'éclairage, afin de pouvoir l'occulter au moins partiellement lorsqu'il (EM) est placé dans sa position fermée. Par ailleurs, dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 à 5, les éléments mobiles EM présentent tous une forme générale de pétale. L'ensemble constitué par les éléments mobiles EM présente alors, par exemple et non limitativement, une forme de corolle de fleur de lotus ou de pivoine. Mais, les éléments mobiles EM pourraient présenter de nombreuses autres formes, éventuellement différentes les unes des autres (au moins pour certains d'entre eux), et/ou éventuellement très différentes de celle d'un pétale, dès lors qu'ils peuvent assurer leur fonction d'occultation (au moins partielle) du premier faisceau de lumière dans leur position fermée. On notera également que dans l'exemple non limitatif illustré schématiquement sur les figures 1, 2 et 6 les moyens d'entraînement ME sont agencés pour entraîner sur ordre simultanément tous les éléments mobiles EM. Mais, cela n'est pas obligatoire. On peut en effet envisager une première variante de réalisation dans laquelle les moyens d'entraînement ME sont agencés pour entraîner sur ordre les éléments mobiles EM les uns après les autres selon un ordre prédéfini (cela peut être obtenu au moyen d'un chemin de came, par exemple). On peut également envisager une deuxième variante de réalisation dans laquelle les moyens d'entraînement ME sont agencés pour entraîner sur ordre les éléments mobiles EM indépendamment les uns des autres (cela peut être obtenu au moyen de micro-moteurs indépendants, par exemple). On peut également envisager une troisième variante de réalisation dans laquelle les moyens d'entraînement ME sont agencés pour entraîner sur ordre certains éléments mobiles EM indépendamment de certains autres (cela peut être également obtenu au moyen de micro-moteurs indépendants, par exemple). Dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1, 2 et 6, les 5 moyens d'entraînement ME comprennent une tige T, un anneau A et des biellettes B. Comme illustré non limitativement sur la figure 6, la tige T peut être une vis sans fin qui est destinée à être couplée à un moteur rotatif de type pas à pas (non représenté). 10 L'anneau A est monté à rotation sur la tige T, ici à un niveau fixe, afin de pouvoir être déplacé axialement (suivant la flèche F) par cette tige T lorsqu'elle est entraînée en rotation. Le nombre de biellettes B est (ici) égal au nombre d'éléments mobiles EM, de sorte que chaque biellette B puisse entraîner en rotation l'un des 15 éléments mobiles EM. On notera que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures, chaque élément mobile EM comprend une partie intermédiaire PI qui est montée à rotation sur une partie arrière de la première source SP (elle-même destinée à être solidarisée fixement au boîtier du bloc optique, par exemple via des pattes ou protubérances de fixation). Cette partie 20 intermédiaire PI est située entre une partie « avant » PV qui assure notamment l'occultation (lorsqu'elle est en position fermée) et une partie « arrière » PR qui est couplée à une biellette B. Comme cela est illustré sur les figures 1, 2 et 6, chaque biellette B comporte une première extrémité EX1 qui est solidarisée à rotation à l'anneau 25 A, grâce à des premiers moyens de fixation MF1 (par exemple de type boulon), et une seconde extrémité EX2 qui est solidarisée à rotation à la partie arrière PR de l'un des éléments mobiles EM, grâce à des seconds moyens de fixation MF2 (par exemple de type vis ou boulon), de manière à permettre un entraînement en rotation de cet élément mobile EM vers l'une 30 de ses positions ouverte et fermée lorsque l'anneau A est déplacé axialement par la tige T (suivant la flèche F). Selon l'invention, au moins un élément mobile EM comprend au moins une seconde source SS (voir figures 2 et 5) qui est propre, lorsqu'elle est alimentée en courant, à générer de la lumière destinée à assurer une seconde fonction d'éclairage et visible à l'extérieur quelle que soit la position dans laquelle est placé cet élément mobile EM. Comme indiqué précédemment, on considère ici, à titre d'exemple non limitatif, que la seconde source SS assure une seconde fonction d'éclairage de type secondaire. Il s'agit par exemple d'un indicateur de changement de position (ou clignotant) ou d'un DRL (Daytime running Light (or Lamp)) ou encore d'un feu de position (ou veilleuse ou encore lanterne). Par exemple, la seconde source SS comprend notamment une source de lumière constituée, par exemple, d'une ou plusieurs diodes électroluminescentes (ou LEDs) ou d'une ou plusieurs lampes ou ampoules. Par exemple, on peut utiliser une source de lumière blanche (ou rouge) pour assurer une fonction de type DRL ou feu de position, ou une source de lumière orange pour assurer une fonction de type indicateur de changement de position. On notera que dans une variante de réalisation la seconde fonction d'éclairage pourrait être de type primaire, comme par exemple une fonction de type feu de route ou feu anti-brouillard ou feu de stop ou encore feu de recul.
On notera également que l'un au moins des éléments mobiles EM peut ne pas comporter de seconde source SS. On notera également que l'un au moins des éléments mobiles EM peut comporter plusieurs (au moins deux) secondes sources SS assurant des fonctions d'éclairage différentes (par exemple une fonction d'indicateur de changement de position et une fonction de feu de position). On notera également qu'au moins deux des éléments mobiles EM peuvent comporter des secondes sources SS qui participent conjointement à une même fonction optique. En variante, au moins deux des éléments mobiles EM peuvent comporter des secondes sources SS qui participent à des fonctions optiques différentes. Afin que les secondes sources SS puissent assurer leur seconde fonction d'éclairage quelle que soit la position de leur élément mobile EM, chaque élément mobile EM peut, d'une part, être réalisé dans un matériau qui est transparent et conducteur de lumière, et, d'autre part, comprendre un revêtement opaque au moins sur une face interne FI de sa partie avant PV (laquelle est en permanence visible de l'extérieur du bloc optique). On entend ici par « face interne » la face de la partie avant PV qui est orientée vers la première source SP lorsque l'élément mobile EM est dans sa position fermée. Par ailleurs, on entend ici par « face externe » la face de l'élément mobile EM qui est opposée à la face interne FI (et donc qui est orientée vers l'extérieur lorsque l'élément mobile EM est dans sa position fermée). 1 o Le matériau de l'élément mobile EM peut être de type synthétique, comme par exemple et non Iimitativement le PMMA (ou plexiglas®) ou le polycarbonate (ou PC). Ces matériaux synthétiques sont avantageux car ils peuvent offrir une grande transparence et permettre l'obtention de diverses formes, éventuellement complexes, par moulage. 15 Dans ce cas, chaque seconde source SS, et en particulier sa source de lumière (par exemple au moins une diode électroluminescente), peut être logée (ou intégrée) dans le matériau qui constitue la partie avant PV d'un élément mobile EM, ou bien fixée sur la face externe FE, par exemple au voisinage de la partie intermédiaire PI (comme illustré sur les figures 2 et 5). 20 Ainsi, chaque source de lumière d'une seconde source SS peut générer de la lumière qui va pouvoir se propager dans le matériau (dans la masse) afin d'être transmise à l'extérieur par des bords périphériques BP et/ou des arêtes saillantes AE de l'élément mobile EM correspondant. Ce mode de transmission de la lumière vers l'extérieur est parfois appelé « transmission 25 par la tranche ». On entend ici par « bord périphérique » un bord d'élément mobile EM qui délimite le contour général de ce dernier (EM), et par « arête saillante » un bord d'une zone proéminente qui est définie en saillie dans un élément mobile EM. On notera que ces bords périphériques BP et/ou ces arêtes saillantes AE 30 peuvent être légèrement incliné(e)s afin d'offrir une surface éclairée plus importante (vue de l'extérieur). On notera également que dans l'exemple non limitatif illustré, les arêtes saillantes AE délimitent une zone proéminente en forme générale d'ogive. Mais, d'autres formes de zone proéminente peuvent Il être envisagées. Le revêtement opaque peut être une couche de chrome ou analogue. L'opacité de la face interne FI permet, d'une part, lorsque l'élément mobile EM est en position fermée de réfléchir toute la lumière générée par une seconde source SS vers la face externe FE ainsi que vers les bords périphériques BP et/ou les arêtes saillantes AE et donc d'obtenir une zone éclairée délimitée par ces derniers (BP et/ou AE), et, d'autre part, lorsque l'élément mobile EM est en position ouverte de renvoyer toute la lumière vers les bords périphériques BP et/ou les arêtes saillantes AE et donc d'obtenir un éclairage de type linéaire au niveau de ces derniers (BP et/ou AE). On notera que chaque élément mobile EM comprenant une seconde source SS est préférentiellement pourvu de moyens d'alimentation électrique qui sont propres à être connectés à un circuit d'alimentation électrique (non représenté) du bloc optique. Par exemple, ces moyens d'alimentation électrique peuvent comporter des câbles électriques solidarisés à la face interne FI ou externe FE de la partie arrière PR de l'élément mobile EM considéré, éventuellement dans une rainure dédiée, ou bien des pistes conductrices définies sur la face interne FI ou externe FE de l'élément mobile EM considéré, éventuellement par sérigraphie. Les moyens d'alimentation électrique d'un élément mobile EM peuvent également et éventuellement comprendre un groupe d'au moins un composant électrique ou électronique solidarisé à cet élément mobile EM et assurant l'interface entre la source de lumière d'une seconde source SS et les câbles électriques ou pistes conductrices.
Grâce à l'invention, un élément mobile EM peut désormais assurer à la fois une fonction d'occultation (au moins partielle) et une ou plusieurs fonctions d'éclairage primaire(s) et/ou secondaire(s). Cela permet d'obtenir différents effets de style et/ou de nouvelles fonctions d'éclairage par combinaison de faisceaux de lumière et/ou de réaliser des boîtiers de bloc optique multi-fonctions plus compacts. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif d'occultation et de bloc optique décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art